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CCCT - MAS Partie 1
CCCT - MAS Partie 1
- Facile à fabriquer
- Bon rapport qualité-prix
- Robuste
- maintenance réduite.
- fonctionnement direct sur le réseau ou avec un variateur de vitesse
à U/f constant en boucle ouverte
C'est l'armature fixe constituée d'un empilement de couronnes découpées dans une tôle ferromagnétique ayant :
• Tous les conducteurs du rotor sont reliés entre eux par deux bagues. Ces bagues placent les conducteurs en
court-circuit, de manière permanente.
• Les limites du moteur asynchrone à cage d’écureuil se situent lors du démarrage où le couple et/ou le courant
ne sont pas raisonnables.
• Ce type de moteur est utilisé pour les petites puissances ou pour des puissances élevées n’ayant pas besoin de
démarrer à pleine charge.
bagues
• Les enroulements rotoriques sont reliés à trois bornes par l'intermédiaire de bagues, solidaires du rotor, et
de balais frottant sur ces bagues.
• Le rotor bobiné doit être fermé sur lui-même directement (mis en court-circuit) ou par l’intermédiaire de
résistances.
• Pour augmenter le couple à faible vitesse de rotation, il faudrait agir sur le courant circulant dans le rotor.
=B S
Champ alternatif Flux alternatif
d
e =−
dt
Flux alternatif Tension induite
𝒅𝑭 = 𝑰. 𝒅𝑳 ∧ 𝑩
Courant induit Champ magnétique Force de Laplace
le rotor tourne souvent à une vitesse inférieure à la vitesse synchrone, i.e. à vitesse glissante:
𝛀𝒈𝒍 = 𝛀𝒔 − 𝛀𝒓 = 𝒈𝛀𝐬
𝜴𝒔 −𝜴𝒓
𝒈=
𝜴𝒔
𝐼𝑠 Rs Lls
• Equation de la tension statorique:
𝑉𝑠 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠 + 𝑗 2𝜋𝑓𝑠 𝐿𝑙𝑠 𝐼𝑠 + 𝐸𝑠 𝑉𝑠
𝐸𝑠
𝐸𝑠 : 𝑓𝑐𝑒𝑚, 𝐸𝑠 = 𝑘. Φ. 𝑓𝑠
𝐸𝑟
= (𝑅𝑟 /𝑔)𝐼𝑟 + 𝑗 2𝜋𝑓𝑠 𝐿𝑙𝑟 𝐼𝑟
𝑔
𝐼𝑠 Rs Lls Llr
+ + 𝐼𝑟
𝐸𝑟
𝑉𝑠 𝐼𝑚 𝐸𝑠 𝑅𝑟 /𝑔
𝑔
− −
𝑅𝑠 : résistance statorique
𝑅𝑟 : résistance rotorique
𝐿𝑙𝑠 : inductance de fuite statorique
𝐿𝑙𝑟 : inductance de fuite rotorique
𝐿𝑚 : inductance mutuelle
𝑔: glissement
𝑬𝒓
𝐸𝑠 et 𝐸𝑟 sont liés par: = 𝒈. 𝒎 où m: le rapport de nombres spires rotorique et statorique
𝑬𝒔
𝑬𝒔 𝑬𝒔 𝒓𝑬 𝟏 𝑬𝒓 𝟏 𝟏
𝒁𝒆𝒒 = 𝑰 = 𝑰′𝒓
= 𝒈.𝒎 ∗ 𝒎.𝑰 = ∗ 𝒈𝒎𝟐 = 𝑹𝒓 + 𝒋(𝟐𝝅𝒈𝒇𝒔 )𝑳𝒍𝒓 ∗ 𝒈𝒎𝟐
𝒔 −𝑰𝒎 𝒓 𝑰𝒓
𝑹′𝒓 𝑅𝑟 𝐿𝑙𝑟
𝒁𝒆𝒒 = + 𝒋(𝟐𝝅𝒇𝒔 ) 𝑳′𝒍𝒓 Avec: 𝑅𝑟′ = , 𝐿′𝑙𝑟 = , 𝐼𝑟′ = 𝑚𝐼𝑟
𝒈 𝑚2 𝑚2
𝑬𝒓 𝑹𝒓
❑ L’équation de la tension rotorique = 𝑰 + 𝒋 𝟐𝝅𝒇𝒔 𝑰𝒓 𝑳𝒍𝒓 devient:
𝒈 𝒈 𝒓
𝑹′𝒓 𝑰′𝒓
𝑬𝒔 = + 𝒋 𝟐𝝅𝒇𝒔 𝐋′𝐥𝐫 𝐈𝐫 ′
𝒈
𝑅𝑠 𝐿𝑙𝑠 𝐿′𝑙𝑟
𝐼𝑠 𝐼𝑟 ′
+
𝐼𝑚 𝑅′𝑟
𝑉𝑠
𝐿𝑚 𝐸𝑠 𝑔
𝑅𝑠 : résistance statorique
𝑅′𝑟 : résistance rotorique ramenée au stator
𝐿𝑙𝑠 : inductance de fuite statorique
𝐿𝑙𝑟 : inductance de fuite rotorique ramenée au stator
𝐿𝑚 : inductance mutuelle
𝐼𝑟′ : courant du rotor ramené au stator
Ordres de grandeur
Pour donner des ordres de grandeur aux éléments du schéma équivalent, on les compare à l'impédance
nominale. Le schéma est vu depuis une phase du stator. On prend donc comme référence l'impédance
nominale de phase du stator en [W/phase]:
𝒁𝒏 = 𝑽𝒏 /𝑰𝒏
𝑹𝒔 et 𝑹𝒓 ′ Quelques % de 𝒁𝒏
𝑿𝒍𝒔 et 𝑿𝒍𝒓 ′ Environ 10% de 𝒁𝒏
𝑿𝒎 250 à 400% de 𝒁𝒏
𝑹𝒇𝒆𝒓 >> 𝑿𝒎
Puissance et couple
La puissance est transmise du stator au rotor via l’entrefer: appelée puissance de l’entrefer (puissance
transmise " électromagnétique")
Pertes mécaniques
𝑹′ 𝟑𝑰′𝟐 ′
𝒓 𝒓 𝑹𝒓
𝑷𝒕𝒓 = 𝟑𝑰′𝟐
𝒓 = 𝟑𝑰′𝟐 ′
𝒓 𝑹𝒓 + 𝟏−𝒈 Puissance utile
𝒈 𝒈
Le rendement rotorique croît lorsque le glissement diminue, donc lorsque la vitesse augmente. Un
moteur asynchrone n’est alors intéressant d’un point de vue énergétique que pour les faibles
glissements.
Puissance et couple
La puissance mécanique, 𝑷𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝑻𝒆𝒎 𝛀𝐫
Mais, 𝒈𝛀𝐬 = 𝛀𝐬 − 𝛀𝐫 ⇒ 𝛀𝐫 = 𝛀𝐬 𝟏 − 𝐠
𝑷𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝑷𝒕𝒓 (𝟏 − 𝒈)
𝑷𝒕𝒓 𝟑𝑰′𝟐 ′
𝒓 𝑹𝒓
𝑷𝒕𝒓 = 𝑻𝒆𝒎 𝛀𝐬 ⇒ 𝑻𝒆𝒎 = =
𝛀𝐬 𝒈𝛀𝐬
Par conséquent, le couple est donné par:
𝟑𝑹′𝒓 𝑽𝟐𝒔
𝑻𝒆𝒎 = ∗ 𝟐
𝒈𝜴𝒔 𝑹′𝒓 𝟐
𝑹𝒔 + 𝒈 + 𝑿𝒍𝒔 + 𝑿′𝒍𝒓
Pour le moteur asynchrone, le régime permanent correspond généralement à une valeur du couple de 60%
(petites machines) à 40% (grandes puissances) du couple maximum. En d’autres terme, le couple
maximum vaut: 𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟕 à 𝟐, 𝟓 𝑻𝒏
Puissance et couple
𝟐𝑻𝒎𝒂𝒙
𝑻𝒆𝒎 𝑻𝒆𝒎 = 𝒈 𝒈
𝒎
+
𝒈 𝒈𝒎
𝑻𝒎𝒂𝒙
𝑅𝑟′
𝑔𝑚 = ±
𝑅𝑠2 + 𝑋𝑙𝑠 + 𝑋𝑙𝑟
′ 2
Puissance et couple
𝑻𝒆𝒎
Ceci s'explique par le fait que les petites machines ont une résistance 𝛀𝒔
rotorique qui, comparée aux autres impédances du schéma
équivalent est plus élevée que celle des grosses.
En effet, plus 𝑹′𝒓 , est important par rapport à 𝑹𝒔 , 𝑿𝒍𝒔 , et 𝑿′𝒍𝒓 plus le
Grosse
glissement de décrochage 𝒈𝒎, est élevé est plus la caractéristique
machine
couple/vitesse est arrondie.
𝛀𝒓
𝛀𝒔
Puissance et couple
Pour les moteurs de puissance importante (𝑃𝑚é𝑐 > 1 𝑘𝑊), les expressions de couple peuvent être
simplifiées comme suit :
3𝑅𝑟′ 𝑉𝑠2
𝑇𝑒𝑚 = ∗
𝑔Ω𝑠 𝑅𝑟′ 2 ′ 2
+ 𝑋 𝑙𝑠 + 𝑋𝑙𝑟
𝑔
𝑹𝒔 ≪ (𝑿𝒍𝒔 +𝑿′𝒍𝒓 )
𝑅𝑟′ 𝑅𝑟′
𝑔𝑚 = ± = ± ′
′ 2 𝑋𝑙𝑠 +𝑋𝑙𝑟
𝑋𝑙𝑠 +𝑋𝑙𝑟
3 𝑉𝑠2 3 𝑉𝑠2
𝑇𝑚𝑎𝑥 = = ′
2Ω𝑠 ′
𝑋𝑙𝑠 + 𝑋𝑙𝑟 2 2Ω𝑠 𝑋𝑙𝑠 + 𝑋𝑙𝑟
𝑇𝑒𝑚 2𝑔 𝒈
= droite 𝒈𝒎
𝑇𝑚𝑎𝑥 𝑔𝑚
𝟐
Et pour les grands glissement 𝑔 ≫ 𝑔𝑚 𝒈 𝒈
+ 𝒎
𝒈𝒎 𝒈
𝑇𝑒𝑚 2𝑔𝑚
= Hyperbole
𝑇𝑚𝑎𝑥 𝑔
Le flux de puissance active pour un fonctionnement en moteur (à g > 0) et celle de droite pour un
fonctionnement en génératrice (à g < 0).
𝑷é𝒍
𝑷é𝒍
𝑷𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆−𝒎𝒆𝒄 𝑷𝒎𝒆𝒄
❑ Le mode de démarrage le plus simple est le démarrage direct. Il n'est utilisé que pour les moteurs
de faible puissance, il a l'inconvénient de provoquer des courants d’appel transitoires trop
importants.
❑ De tels courants ne peuvent être tolérés par les entreprises d’électricité car ils provoquent
momentanément d'importantes variations de tension dans le réseau et les transformateurs.
❑ D'autre part, l’échauffement du moteur ne doit pas être prohibitif. Or, il dépend de l’amplitude
du courant au démarrage et du nombre de démarrages.
❑ Il est donc nécessaire de réduire la valeur du courant de démarrage en abaissant par exemple la
tension aux bornes du moteur. Ce qui a pour effet de réduire le couple de démarrage, car le
couple électromagnétique est proportionnel à 𝑽𝟐𝒔 .
❑ D'autre part, il faut aussi garder un couple de démarrage suffisant, afin qu’il soit supérieur au
couple résistant, et parce qu'une diminution du couple augmente le temps de démarrage.
𝒅𝛀 𝐝𝐠 𝐏𝐜𝐮𝒓
𝑻𝒆𝒎 =𝑱 = −𝐉𝛀𝐬 =
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐠𝛀𝐬
▪ En présence d'un couple résistant, 𝑊𝑡ℎ est supérieur à 𝑊𝑐𝑖𝑛 , et ceci d'autant plus que le couple résistant
𝑇𝐿 et que le temps de démarrage sont importants.
Dans le cas d'un rotor à bagues, l'insertion d'une résistance additionnelle extérieure par l'intermédiaire
des bagues et des balais permet de déplacer le glissement 𝒈𝒎, et d’obtenir des conditions optimales de
démarrage. En augmentant la résistance du rotor, le courant d’appel au démarrage est réduit et le
couple de démarrage augmenté. Ceci permet aussi un réglage de vitesse.
𝑇𝑒𝑚
𝑇𝑚𝑎𝑥
Courbe 1: 𝑅𝑎𝑑𝑑 = 0
Courbe 2: 𝑅𝑎𝑑𝑑 =1.5 𝑅𝑟
Courbe 3: 𝑅𝑎𝑑𝑑 = 4 𝑅𝑟
Courbe 4: 𝑅𝑎𝑑𝑑 = 9 𝑅𝑟
𝑹𝒓 : résistance propre de 𝑅𝑅ℎ Rhéostat de démarrage ou
l’enroulement rotorique glissement
Ω
Ωs
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Moteur asynchrone Démarrage des moteurs asynchrones
Allure typique du couple électromagnétique lors du régime transitoire correspondant au démarrage direct
d'un moteur asynchrone connecté sur le réseau (moteur : 1.5 kW, 1500 tr/min, 380 V).
Les figures suivantes montrent l'évolution typique du courant et de la vitesse lors d’un démarrage direct.
On notera l’importance de l'amplitude du courant statorique 𝐼𝑠 , par rapport la valeur nominale 𝐼𝑆𝑛 .
𝐼𝑠
𝐼𝑠𝑛
❑ Démarrage étoile–triangle
❑ Le démarrage avec un convertisseur statique, qui est la solution la plus moderne et la plus élégante.
▪ Freinage:
Souvent, lors d’entrainements par moteurs asynchrones, un freinage électrique est souhaité.
Celui-ci peut être effectué de différentes manières, par exemple:
Par inversion de phases : (fonctionnement à contre-courant)
Par injection de courant continu 𝑇𝑒𝑚
𝛀𝐦
Le principe consiste a inverser 2 des 3 phases statoriques. Le sens du champ tournant est ainsi
inversé. C’est pour cela que ce mode de freinage s'appelle aussi «à contre-courant». Le glissement
devient alors :
−Ω𝑠 − Ωr
𝑔=
−Ω𝑠
• En freinage, on a g>1. Si le moteur tourne à vide (𝑇𝐿 = 0), dans le même sens
que le champ tournant direct, alors Ω𝑠 = Ωr et donc g=2.
• Si ce mode de freinage est appliqué sur un moteur à rotor bobiné, le couple de freinage peut être
ajusté par l’insertion des résistances rotoriques.
• L’énergie thermique dissipée dans l’enroulement rotorique, jusqu’à l’arrêt de (𝑔1 = 2 jusqu’à 𝑔2 =
1) est donnée par:
𝒈𝟐
𝒅𝒈 𝟏 𝟐 𝟐
𝑾𝒕𝒉𝒆𝒓𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 = −𝑱𝛀𝟐𝐬 න 𝒈 = 𝑱𝛀𝐬 (𝒈𝟏 − 𝒈𝟐𝟐 ) = 𝟑𝐖𝐜𝐢𝐧é𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
𝒈𝟏 𝒅𝒕 𝟐
Cette énergie est 3 fois plus élevée que celle dissipée lors d'un démarrage à vide.
Ce mode de freinage n’est utilisé que pour les moteurs de faibles et moyennes puissances, car il
sollicite fortement le moteur et le réseau. Pour les entraînements de grandes puissances on lui
préfère un freinage par injection de courant continu dans les enroulements statorique.
𝑅𝑠 𝐿𝑙𝑠 𝐿′𝑙𝑟
𝐼𝑠 𝐼𝑟 ′
+
𝐼𝑚 𝑅′𝑟
𝑉𝑠
𝐸𝑠 𝑔
𝑻𝒆𝒎
𝑻𝒎𝒂𝒙
𝑻𝑳
𝑻𝒏
𝟑𝑹′𝒓 𝑽𝟐𝒔
𝑻𝒆𝒎 =𝑷 ∗ 𝟐
𝒈𝜴𝒔 𝑹′𝒓 𝟐
+ 𝑿𝒍𝒔 + 𝑿′𝒍𝒓
𝛀𝐫 𝒈
𝛀𝐧
𝒈 𝒈𝒎 𝛀𝐫𝐨𝐭𝐨𝐫 𝛀𝐬
𝑽𝒔
Tension variable (amplitude), fréquence variable = 𝑪𝒕𝒆
𝒇𝒔
Cascade hypo-synchrone
Avec une « cascade hyposynchrone », la puissance disponible aux bornes de l’enroulement rotorique est
renvoyée au réseau par l’intermédiaire d’un convertisseur statique.
1
La cascade comprend:
- un pont redresseur (4),
- un onduleur (5) 4 5
- et un transformateur (7) dont les enroulements sont
connectés respectivement à l’onduleur et au réseau.
6
3
Cascade hypo-synchrone 1
600
Exemple: Machine 3–phasée (à cage)
500
𝑉 = 460𝑉, 𝑅𝑠 = 0.25Ω
0.5
400 𝑅𝑟 = 0.2Ω 𝐿𝑟 = 𝐿𝑠 =
2 ∗ 𝜋 ∗ 50
30
T orque
𝐿𝑚 = , 𝑓 = 50𝐻𝑧, 𝑝 = 4
300 2 ∗ 𝜋 ∗ 50
200
▪ Les figures montrent que selon l’allure du couple résistant, certains points de fonctionnement peuvent
être instables (𝑑𝑇𝐿 /𝑑Ω < 𝑑𝑇/𝑑Ω).
▪ Avec cette méthode, la plage de réglage pour la vitesse est, selon le type de couple résistant,
▪ particulièrement limitée (ex: 𝑇𝐿 = 𝑐𝑠𝑡)
▪ Notons aussi que pour les forts glissements le rendement n’est pas bon.
𝑇em 𝑇em
𝑇L
𝑇L
Ω Ω
0 Ωs 0 Ωs
Polytech Nantes Pr. Echalih Salwa
Moteur asynchrone Commande scalaire
▪ La seule possibilité de réglage continu de la vitesse du moteur à cage consiste à modifier la vitesse
du champ tournant.
▪ Cette variation, qui est possible au moyen d'un convertisseur de fréquence, permet d'effectuer un
réglage de vitesse dans de bonnes conditions de rendement.
▪ Elle est de plus en plus souvent employée. L'inversion du sens de rotation et le fonctionnement en
génératrice sont possibles.
▪ Pour garder un couple électromagnétique constant, en modifiant la vitesse, il faut, simultanément
avec la modification de la fréquence d’alimentation 𝒇𝒔 du stator, modifier la valeur de la tension
d’alimentation 𝑽𝒔 afin de ne pas varier la valeur nominale du flux totalisé. En effet, la tension
induite est proportionnelle à la fréquence et au flux.
𝒇
𝒇𝒏
800
Les caractéristiques couple-vitesse se déduisent 50 H z
700 30HZ
alors les unes des autres par translation, comme
le montre la figure ci-contre. 600
500
10 Hz
𝑉𝑠2
Torque
3
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 400
2Ω𝑠
𝑅𝑠 ± 𝑅𝑠2 + 𝑋𝑙𝑠 + 𝑋𝑙𝑟
′ 2
300
2
𝑉𝑠 200
𝑇𝑚𝑎𝑥 ∝
Ω𝑠 100
Avec ce mode d’alimentation (𝑉𝑠 /𝑓 = constante), il est possible d’obtenir un point de fonctionnement en
tout point de la région OABC de la figure ci-bas. Dans ce cas, les caractéristiques du moteur asynchrone
rappellent celles du moteur à courant continu à excitation séparée alimenté à flux constant et à tension
d’induit réglable.
V2
f
V1
f
Alimentation 𝐶
Redresseur Onduleur
3-phasée MAS
Rampe f
Pulse
Ω∗𝑠 + V Width
Modulator
𝐓 − 𝛀 en régime statique
600
Exemple de Simulation :
500
200
100
500
400
𝐓 − 𝛀 en régime statique et la
00
caractéristique transitoire (𝑻 − 𝛀)
sans limitation de la rampe
200
100
-100
0 20 40 60 0 100 120 140 160 1 0 200
500
400
𝐓 − 𝛀 en régime statique et la
00 caractéristique transitoire (𝑻 − 𝛀)
avec limitation de la rampe
200
100
-100
0 20 40 60 0 100 120 140 160 1 0 200
A vitesse faible, la chute de tension aux bornes de l’impédance statorique est importante :
la capacité en couple est médiocre aux faibles vitesses
Solution:
V/f constant
700
600 50Hz
𝑉𝑠
500 = 𝐶 𝑠𝑡𝑒
𝑓𝑠
400 30Hz 𝐸𝑠 𝑉𝑠
T orque
<
𝑓𝑠 𝑓𝑠
300
𝐸
10Hz Φ = 𝑘𝑓𝑠 ↘
𝑠
200
100
Pour les faibles valeurs de fréquence, l’importance relative de la résistance statorique (par rapport aux
réactances) entraîne une réduction du flux totalisé. Il apparaît alors une diminution du couple maximum
et une augmentation du glissement critique (cf. figure ci-dessous à gauche);
Si l’on règle la tension de telle sorte que le flux totalisé reste constant, alors le couple maximum et le
glissement critique correspondant deviennent indépendants de la fréquence. Dans ce cas, pour les faibles
valeurs de fréquence, la fonction 𝑉𝑠 /𝑓𝑠 est corrigée, comme représenté ci-dessous à droite.
𝑇𝑒𝑚 𝑇𝑒𝑚 𝑉𝑠
𝑇𝐿 𝑇𝐿
Ω Ω 𝑓
Φ
𝑉𝑠 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
= 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑓𝑠
𝑓𝑠
𝑽𝒔
constant- Avec compensation (𝑰𝒔𝒏 , 𝑹𝒔 )
𝒇𝒔
700
600
• Le couple se détériore aux faibles fréquences-
d’où la compensation est couramment performée
500
aux faibles fréquences
400
T orque
100
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
𝑽𝒔
constant- Avec renforcement de la tension
𝒇𝒔
𝑽𝒏
Offset linéaire
𝒇𝒏
Flux constant
+ +
Lm Rr’/s
Vs Es
Maintenu à la Im
– valeur nominale –
Flux constant
900
800
50Hz
700
30H
600 z
Torque
500
10 Hz
400
300
200
100
Flux constant
𝑅
𝑗Ω𝐿𝑙𝑟 + 𝑔𝑟 𝜎
𝐼𝑚 = 𝐼𝑠 𝑗Ω𝑔 1 +𝑟𝜎 𝑇𝑟 + 1
𝑅 𝑟
𝑗Ω 𝐿𝑙𝑟 + 𝐿𝑚 + 𝑔𝑟 𝐼𝑠 = 𝐼𝑚
𝑗Ω𝑇𝐿 + 1
𝑅
𝑗Ω𝐿𝑟 + 𝑔𝑟
𝐼𝑚 = 𝐼
𝜎𝑟 𝑅𝑟 𝑠
𝑗Ω 1 + 𝜎 𝐿𝑟 + 𝑔
𝑟 • Le courant est régulé en utilisant un
convertisseur de courant
𝑗𝜔𝑔 𝑇𝐿 + 1
𝐼𝑚 = 𝐼
𝜎𝑟 𝑅𝑟 𝑠 • Dépendant des paramètres rotoriques:
𝑗Ω𝑔 1 + 𝜎𝑟 𝑇𝐿 + 𝑔 sensibilité aux variations de ces paramètres
𝐿𝑟
𝜎𝑟 = − 1 + , Ω𝑔 = 𝑔Ω𝑠
𝐿𝑚
𝑇𝐿 = 𝐿𝑟 /𝑅𝑟
Flux constant
Alimentation
Redresseur C Onduleur MAS
3-phasée
Régulateur
du courant
Ω∗ +
PI
Ω𝑔 |Is|
-
+
Ω𝑟 Ω∗𝑠
+ Ω𝑟