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MSC.1/Circ.1598
24 janvier 2019

LIGNES DIRECTRICES SUR LA FATIGUE

1 Le Comité de la sécurité maritime, à sa soixante et onzième session (19 au 28 mai 1999), a examiné la question de la
fatigue humaine et est convenu d'élaborer des orientations pratiques pour fournir des informations appropriées sur la fatigue
à toutes les parties concernées.

En conséquence, à sa soixante­quatorzième session (30 mai au 8 juin 2001), le Comité


2 a approuvé la MSC/Circ.1014 sur les lignes directrices sur l'atténuation et la gestion de la fatigue.

3 Le Comité, à sa quatre­vingt­quatorzième session (17 au 21 novembre 2014), est convenu d'entreprendre une révision
des Orientations sur l'atténuation et la gestion de la fatigue et a chargé le Sous­Comité de l'élément humain, de la formation
et de la veille (HTW) de mener la revoir.

4 En conséquence, le Comité, à sa 100e session (3 au 7 décembre 2018), a approuvé les lignes directrices sur la fatigue ci­
jointes, finalisées par le Sous­Comité HTW, à sa cinquième session (16 au 20 juillet 2018).

5 Les États membres sont invités à :

.1 porter les Lignes directrices à l'attention de leurs administrations maritimes et de toutes les parties
prenantes, y compris les gens de mer, les entreprises, les architectes navals/concepteurs de navires
et les prestataires de formation ;

.2 utiliser les lignes directrices comme base pour diffuser des informations sur la fatigue (par exemple
au moyen de brochures, de modules de formation vidéo, de séminaires et d'ateliers) ; et

.3 prendre en compte les lignes directrices lors de la détermination de l'effectif minimum de sécurité.

6 Les entreprises sont fortement invitées à prendre en compte la question de la fatigue lors de l'élaboration, de la mise en
œuvre et de l'amélioration des systèmes de gestion de la sécurité en vertu du Code ISM.

Cette circulaire remplace MSC.1/Circ.1014 sur les lignes directrices sur l'atténuation de la fatigue et
7 de gestion, approuvé le 12 juin 2001.

***

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Annexe, page 1

ANNEXE

LIGNES DIRECTRICES SUR LA FATIGUE

INTRODUCTION

1 Aux fins des Lignes directrices, la définition suivante de la fatigue est utilisée :

« Un état de déficience physique et/ou mentale résultant de facteurs tels qu'un sommeil insuffisant, une
période d'éveil prolongée, des exigences de travail/repos non synchronisées avec les rythmes circadiens et
un effort physique, mental ou émotionnel qui peut altérer la vigilance et la capacité d'exploiter un navire en
toute sécurité. ou effectuer des tâches liées à la sécurité.

2 La fatigue constitue un danger car elle peut affecter la capacité d'un marin à effectuer son travail de manière efficace et en toute sécurité. Il

est important de noter que la fatigue affecte tout le monde, quelles que soient les compétences, les connaissances et la formation.
Les effets de la fatigue peuvent être particulièrement dangereux dans le secteur des transports, y compris celui du
transport maritime. Toutes les parties prenantes doivent être attentives aux facteurs qui peuvent contribuer à la fatigue et
s’efforcer d’atténuer et de gérer les risques posés par la fatigue.

3 Pour lutter efficacement contre la fatigue dans l’environnement maritime, il faut une approche globale et holistique qui
reconnaisse la conception des navires ainsi que les rôles et responsabilités de toutes les parties prenantes dans
l’atténuation et la gestion de la fatigue. Une stratégie efficace de gestion de la fatigue commence par la détermination
des exigences en matière de charge de travail opérationnelle et par la mise en adéquation des niveaux d'effectifs à bord
et des ressources de soutien à terre, combinée à une gestion efficace de la charge de travail et des heures de travail et
de repos à bord du navire. Il n’existe pas d’approche systémique pour lutter contre la fatigue, mais certains principes
doivent être abordés afin d’acquérir les connaissances et la compréhension nécessaires pour gérer ce problème
d’élément humain.

Objectif

L'Organisation a élaboré ces lignes directrices pour aider toutes les parties prenantes à mieux
4 comprendre leurs rôles et responsabilités dans l'atténuation et la gestion du risque de fatigue.

5 Les lignes directrices fournissent des informations sur les causes et les conséquences de la fatigue, ainsi que sur les
risques qu'elle présente pour la sécurité et la santé des gens de mer, la sûreté opérationnelle, la sécurité et la protection
du milieu marin. Il a été préparé pour aider toutes les parties prenantes à
contribuer à l’atténuation et à la gestion de la fatigue.

Organisation

Les Lignes directrices sont composées de modules consacrés chacun à une partie intéressée. Le
6 modules sont les suivants :

.1 Module 1 Fatigue
.2 Module 2 La fatigue et l'entreprise
.3 Module 3 La fatigue et le marin
.4 Module 4 Fatigue, sensibilisation et entraînement
.5 Module 5 Fatigue et conception des navires
.6 Module 6 La fatigue, l'administration et les autorités de l'État du port
.7 Annexe 1 Exemples d'outils de suivi du sommeil et de la fatigue
.8 Annexe 2 Exemple d’informations de rapport d’événement de fatigue

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Annexe, page 2

Comment utiliser ces modules

7 Les modules sont tous interdépendants ; il est recommandé à toutes les parties de se familiariser avec le module 1, qui
contient des informations générales sur la fatigue. Il peut être bénéfique que le lecteur (partie intéressée) se familiarise avec
des modules autres que celui immédiatement applicable.

8 Ces lignes directrices doivent être prises en considération lorsque :

.1 développer, mettre en œuvre et maintenir des systèmes de gestion de la sécurité conformément


au Code ISM ;

.2 promouvoir l'atténuation et la gestion de la fatigue ;

.3 promouvoir la sensibilisation aux causes et aux conséquences de la fatigue et élaborer et


dispenser des programmes et des cours de formation ;

.4 mener des enquêtes sur les victimes ou les accidents/incidents ; et

.5 préparer les demandes de documents relatifs à l'effectif minimum de sécurité ou lors de la


détermination des niveaux minimum d'effectifs de sécurité pour les navires.

Travail futur

9 Ces lignes directrices sont un document évolutif ; ils devraient être mis à jour périodiquement à mesure que la recherche
révèle de nouvelles informations et que de nouvelles méthodes sont découvertes pour traiter le problème de la fatigue.

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Annexe, page 3

MODULE 1

FATIGUE

Introduction

La fatigue est un danger qui affecte la sécurité, la santé et le bien­être. Cela présente un risque considérable
pour la sécurité des personnes, des biens, de la santé, de la sécurité et de la protection du milieu marin.

2 Ce module donne un aperçu général de la fatigue et de ses causes et conséquences. Ces connaissances sont importantes
pour élaborer des stratégies visant à réduire le risque de fatigue et d'incidents associés.

3 Il est recommandé que toutes les parties se familiarisent avec le module 1 avant d'utiliser les modules 2 à 6.

Fatigue et vie sur un navire

4 Il existe une idée fausse répandue selon laquelle la fatigue « vient avec le travail » ; bien qu'elle ne soit pas spécifique à
l'industrie maritime, elle y est certainement omniprésente. La fatigue est un danger et doit être abordée.

5 La fatigue est un problème pour tous les modes et industries de transport fonctionnant 24 heures sur 24, y compris
l'industrie maritime. Cependant, les aspects opérationnels associés à l’industrie maritime sont également plus complexes
que ceux associés à d’autres industries. Par exemple, la variété des types de navires, le modèle et la longueur du passage
maritime, le nombre d'escales dans les ports et les ports.
Les rotations et la durée pendant laquelle un navire reste au port présentent toutes des combinaisons uniques de causes
potentielles de fatigue.

6 La nature exigeante du transport maritime signifie que :

.1 les gens de mer peuvent être amenés à travailler des horaires longs et irréguliers ;

.2 les gens de mer peuvent passer une période prolongée à travailler et à vivre loin de chez eux, sur un
navire soumis à des facteurs environnementaux imprévisibles (par exemple des conditions
météorologiques changeantes) ;

.3 le navire est à la fois le lieu de travail et le domicile des gens de mer à bord ; et

.4 lorsqu'ils servent à bord du navire, il se peut qu'il n'y ait pas de séparation claire entre le travail et les
loisirs, ce qui peut influencer leur bien­être mental et émotionnel.

7 La technologie est parfois considérée comme un moyen d’améliorer l’efficacité des systèmes de travail.
Cependant, la technologie change la nature du travail et modifie la charge de travail. Il est donc important d'évaluer l'impact
des changements technologiques sur la charge de travail de l'équipage et, par conséquent, sur la fatigue.

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Annexe, page 4

Causes de fatigue

8 La fatigue est causée par une série de facteurs, mais elle est principalement causée par :

.1 le manque de sommeil, c'est­à­dire un sommeil réparateur insuffisant ;

.2 mauvaise qualité du sommeil et du repos;

.3 travailler/dormir à des moments inappropriés de l’horloge biologique (rythme circadien) ;

.4 rester éveillé pendant de longues périodes ;

.5 stresser; et

.6 charge de travail excessive (effort mental et/ou physique prolongé).

9 Il existe de nombreuses façons de catégoriser les causes de la fatigue. Pour garantir l’exhaustivité et fournir une bonne
couverture de la plupart des causes, elles ont été classées en cinq facteurs généraux :

.1 facteurs spécifiques aux gens de mer ;

.2 facteurs de gestion (à terre et à bord du navire);

.3 facteurs spécifiques au navire ;

.4 facteurs environnementaux; et

.5 facteurs opérationnels.

Facteurs spécifiques aux gens de mer

10 Les facteurs spécifiques aux gens de mer sont liés au style de vie, aux habitudes personnelles et aux caractéristiques
individuelles. La fatigue varie d'une personne à l'autre et ses effets dépendent souvent de l'activité particulière pratiquée.

11 Les facteurs spécifiques aux gens de mer sont les suivants :

.1 Dormir et se reposer:

.1 quantité, qualité et continuité du sommeil ;

.2 troubles/perturbations du sommeil ; et

.3 repos/pauses de récupération ;

.2 horloge biologique/rythmes circadiens ;

.3 facteurs psychologiques et émotionnels :

.1 peur;

.2 monotonie et ennui; et

.3 solitude;

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Annexe, page 5

.4 santé et bien­être:

.1 régime/nutrition/hydratation ;

.2 exercice et forme physique; et

.3 maladie et début de la maladie ;

.5 stresser:

.1 compétences, connaissances et formation en rapport avec l'emploi ;

.2 questions personnelles préoccupantes dans la vie personnelle ; et

.3 relations interpersonnelles au travail ou à la maison;

.6 consommation de médicaments et de substances :

.1 alcool;

.2 médicaments (sur ordonnance et en vente libre);

.3 suppléments; et

.4 caféine et autres stimulants ;

.7 âge;

.8 travail posté et horaires de travail;

.9 charge de travail (mentale/physique); et

.dix décalage horaire.

Facteurs de gestion (à terre et à bord du navire)

12 Les facteurs de gestion concernent la manière dont les navires sont gérés et exploités. Ces facteurs peuvent
potentiellement causer du stress et une charge de travail accrue, entraînant finalement de la fatigue. Ces facteurs
comprennent :

.1 Facteurs organisationnels :

.1 politiques, niveaux et rétention en matière de personnel ;

.2 rôle des cavaliers et du personnel à terre ;

.3 exigences en matière de travail administratif, de rapports et d'inspection ;

.4 économie;

.5 horaire de service, heures supplémentaires, pauses ;

.6 procédures, culture et style de gestion de l'entreprise ;

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Annexe, page 6

.7 soutien à terre ;

.8 règles et règlements ;

.9 autres ressources;

.dix entretien et réparation du navire; et

.11 les horaires des exercices et la formation de l'équipage ;

.2 Facteurs de voyage et de planification :

.1 fréquence et durée des escales portuaires ;

.2 temps entre les ports ;

.3 routage ;

.4 conditions météorologiques et maritimes en route ;

.5 densité du trafic sur l'itinéraire ;

.6 nature des tâches/charge de travail au port et en mer ; et

.7 disponibilité de congés à terre.

13 Le module 2 propose des stratégies recommandées pour identifier, atténuer et contrôler les risques de fatigue dus à
des facteurs de gestion.

Facteurs spécifiques au navire

14 Ces facteurs comprennent certaines caractéristiques du navire qui peuvent affecter et contribuer à la fatigue.
Certaines caractéristiques de conception du navire affectent la charge de travail (c'est­à­dire l'automatisation, la conception et la
fiabilité de l'équipement), d'autres affectent la capacité de sommeil de l'équipage et d'autres encore affectent le niveau de stress
physique de l'équipage (c'est­à­dire le bruit, les vibrations, les espaces d'hébergement, etc.). La liste suivante détaille certains
facteurs influents spécifiques au navire :

.1 conception de navires;

.2 niveau et complexité de l'automatisation ;

.3 niveau de redondance ;

.4 conception et fiabilité des équipements ;

.5 inspection et entretien;

.6 état du navire ;

.7 confort physique dans les espaces de travail;

.8 emplacement des quartiers;

.9 mouvement du navire ; et

.dix confort physique des espaces d'hébergement.

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Annexe, page 7

15 Le module 5 fournit des stratégies recommandées pour identifier, atténuer et contrôler les risques de fatigue dus à des
facteurs spécifiques au navire.

Facteurs environnementaux

16 Les facteurs environnementaux dans les zones dans lesquelles les gens de mer vivent et travaillent (à l'intérieur et à
l'extérieur du navire) peuvent contribuer à l'apparition de la fatigue et avoir un impact sur la quantité et la qualité du sommeil.
Les facteurs environnementaux à prendre en compte comprennent le bruit et les vibrations, la lumière, les mouvements du
navire, la température et l'humidité, ainsi que la ventilation/l'échange d'air. Une exposition à long terme à certains des éléments
suivants peut avoir un impact sur la santé d'une personne :

.1 Bruit : (tel que les moteurs principaux, les standards, la télévision et les conversations) affecte
la capacité de s'endormir, entraînant une perte de sommeil, ou cela peut modifier le stade ou la
profondeur du sommeil.

.2 Vibrations : peuvent affecter le sommeil et la fatigue. Par exemple, des modifications du modèle de
vibration peuvent maintenir les gens éveillés, les empêcher de s'endormir plus profondément ou les
réveiller.

.3 Lumière : (comme la couleur, l’intensité et le moment de l’exposition) est un facteur environnemental


complexe. De plus, l’utilisation d’écrans électroniques émettant de la lumière bleue (tels que les écrans
d’ordinateur, les téléviseurs à écran plat et les smartphones) peut également influencer l’horloge
biologique et retarder l’endormissement, en particulier lorsqu’ils sont utilisés avant le coucher.

.4 Mouvement du navire : en fonction des conditions météorologiques et de la mer, le mouvement du


navire peut interférer avec le sommeil, provoquer une fatigue induite par le mouvement (fatigue causée
par l'énergie supplémentaire dépensée pour maintenir l'équilibre lors du déplacement, en particulier
dans des conditions de mer difficiles) et le mal de mer.

.5 Température et humidité : toutes les conditions excessivement chaudes et froides rendront l’individu
moins alerte et généralement plus fatigué. Il est important que la température et l'humidité à bord du
navire soient contrôlables, car elles affectent le sommeil et la vigilance. Par exemple, le corps dort
mieux lorsque la température ambiante est comprise entre 18 ºC et 24 ºC.

.6 Ventilation/échange d'air : en plus de contrôler la température et l'humidité, la qualité de l'air (par


exemple les odeurs nauséabondes ou l'air vicié) et la conception/l'emplacement du système de
ventilation peuvent interférer avec le sommeil.

Facteurs opérationnels

17 Si les gens de mer, les entreprises, les administrations et les autorités de l'État du port sont les principaux acteurs, de nombreuses autres

parties prenantes peuvent également avoir un impact sur les opérations et la charge de travail à bord des navires. Les aspects à prendre en
compte comprennent les inspections, les enquêtes, les audits, les visites, les rapports, les mesures de sécurité et toute autre tâche
supplémentaire à effectuer à bord. Par conséquent, d’autres parties prenantes devraient contribuer à l’atténuation de la fatigue en considérant
les impacts de leurs actions sur les opérations à bord des navires.

18 Les possibilités d'atténuer les effets de ces facteurs varient et seront discutées plus en détail.
dans les modules suivants.

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Annexe, page 8

Concepts de base importants pour comprendre la fatigue

19 Cette section met en lumière certains des concepts importants qui permettent de comprendre globalement la fatigue.
Les aspects les plus importants de la fatigue sont :

.1 dormir;

.2 horloge biologique et rythme circadien ;

.3 temps d'éveil;

.4 décalage horaire;

.5 charge de travail;

.6 stresser;

.7 santé; et

.8 différences individuelles.

Dormir

20 Tous les sommeils n’ont pas la même qualité ni n’offrent les mêmes bienfaits récupérateurs. Afin de satisfaire les besoins
du corps humain, le sommeil doit avoir trois caractéristiques pour être le plus efficace possible :

.1 Quantité : il est généralement recommandé qu'une personne obtienne en moyenne sept à huit
heures de sommeil de bonne qualité par période de 24 heures. Pour fonctionner de manière
adéquate et efficace, une personne a besoin d’une quantité de sommeil qui lui donne la sensation
d’être rafraîchie et alerte. La vigilance et la performance sont directement liées au sommeil. Un
sommeil insuffisant altère la vigilance. Seul le sommeil peut maintenir ou restaurer les performances.

.2 Qualité : le sommeil est une séquence d’événements hautement organisée qui suit un schéma
régulier de cycles entre sommeil léger et sommeil profond. Les gens ont besoin d’un sommeil profond.
Le sommeil profond est une phase du sommeil très réparatrice.

.3 Continuité : la qualité du sommeil dépend de cycles de sommeil ininterrompus, ce qui signifie que le
sommeil doit être ininterrompu afin de conserver sa valeur réparatrice. Six siestes d’une heure
n’apportent pas les mêmes bienfaits qu’une période de sommeil de six heures. Plus le cycle du
sommeil est fragmenté, moins le sommeil est réparateur. Cela entraîne un sentiment de fatigue
persistant et a souvent un impact sur les performances et la prise de décision. Si l’heure du sommeil
n’est pas synchronisée avec l’horloge biologique d’une personne, il est difficile de dormir correctement.

Il convient de noter que la proportion de temps passé en sommeil profond diminue avec l’âge. Le
sommeil devient également plus fragmenté à mesure que nous vieillissons.

21 De nombreux facteurs contribuent aux perturbations du sommeil et à une mauvaise qualité du sommeil ; certains sont sous
notre contrôle tandis que d’autres ne le sont pas :

.1 facteurs environnementaux;

.2 nourriture;

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Annexe, page 9

.3 consommation de médicaments et de substances;

.4 facteurs psychologiques;

.5 les troubles du sommeil; et

.6 facteurs opérationnels.

22 La dette de sommeil est « un sommeil accumulé insuffisant sur plusieurs périodes consécutives de 24 heures ». Par
exemple, si une personne a besoin de huit heures de sommeil par période de 24 heures et n’en obtient que six, elle a
accumulé une dette de sommeil. La dette de sommeil affectera le niveau de vigilance et de performance d’un individu. Une
dette de sommeil à long terme peut également entraîner des problèmes de santé.
Au fil du temps, les personnes privées de sommeil peuvent devenir moins conscientes de leur fatigue et devenir incapables
de juger de leur propre niveau de performance.

23 Lorsqu'une personne est réveillée soudainement, le cerveau peut avoir du mal à sortir du sommeil profond. C’est ce
qu’on appelle l’inertie du sommeil. L'inertie du sommeil provoque des sentiments de somnolence et de désorientation, avec
une mémoire à court terme et une prise de décision altérées, et peut durer plus de 30 minutes. L'inertie du sommeil peut
également survenir après un sommeil plus léger, mais elle a tendance à être plus longue et plus désorientante lorsqu'une
personne est brusquement réveillée d'un sommeil plus profond.

Horloge biologique et rythme circadien

24 L'heure de la journée à laquelle le travail a lieu est un facteur de risque clé pour déterminer la fatigue.
En effet, indépendamment du sommeil et de l’éveil antérieurs, les humains sont biologiquement programmés pour être
actifs pendant la journée et dormir la nuit.

25 Chaque individu possède une horloge biologique, et cette horloge régule le rythme circadien du corps.
Notre corps traverse divers processus et états physiques au cours d'une période de 24 heures, tels que le sommeil/l'éveil
et les changements cycliques de la température corporelle, des niveaux d'hormones, de la sensibilité aux médicaments,
etc. Ce cycle représente le rythme circadien. L’horloge biologique est synchronisée sur le modèle traditionnel d’éveil diurne
et de sommeil nocturne.

26 L'horloge biologique rend une personne somnolente ou alerte selon un horaire régulier, qu'elle travaille ou non. Dans
des conditions normales, le cycle veille/sommeil suit un rythme de 24 heures ;
cependant, le cycle n’est pas le même pour tout le monde.

27 Indépendamment d’autres facteurs, la fatigue est plus probable, et lorsqu’elle est présente, plus grave, aux petites
heures du matin, coïncidant avec la plus forte envie de dormir. Cette période se produit généralement entre 3 heures et 5
heures du matin et est communément appelée la fenêtre de creux circadien (WOCL).

28 En général, les gens de mer travaillant de nuit peuvent courir un risque plus élevé de fatigue et devoir déployer des
efforts supplémentaires pour rester vigilants et performants. Ceci est étayé par des études et des enquêtes maritimes dans
lesquelles la fatigue s'est avérée être une cause contributive dans les incidents qui se sont produits principalement entre
minuit et 6 heures du matin. Cela indique que, d'un point de vue maritime, des périodes à haut risque peuvent se situer
entre ces heures.

29 Outre le WOCL, une autre baisse distincte se produit entre 15 heures et 17 heures (la plus connue
comme trempette après le déjeuner).

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Annexe, page 10

30 Les états de sommeil/éveil et les rythmes circadiens interagissent de plusieurs manières :

.1 Les deux peuvent travailler l’un contre l’autre et ainsi affaiblir ou annuler l’effet de chacun. Par exemple,
une personne bien reposée est toujours affectée par un point bas circadien ; à l’inverse, une personne
privée de sommeil peut ressentir une augmentation momentanée de sa vigilance en raison d’un pic du
rythme circadien.

.2 Les deux peuvent également travailler dans la même direction, intensifiant ainsi l’effet qu’ils ont chacun
sur le niveau de vigilance d’une personne. Par exemple, lorsqu’une personne manque de sommeil, un
creux circadien exacerbera encore la sensation de somnolence.

31 Pour de nombreux marins, les habitudes de travail entrent en conflit avec leur horloge biologique. Des horaires irréguliers causés par des

rotations décalées, des croisements de fuseaux horaires, etc. entraînent une désynchronisation des rythmes circadiens. Étant donné que
l’adaptation circadienne à un rythme particulier de travail et de repos est un processus relativement lent (seulement s’ajuste d’une heure ou
deux par jour), des changements constants nuisent au sommeil. Les travaux qui exigent que les gens de mer soient éveillés et travaillent la
nuit ou tôt le matin, ou pendant de longues périodes, peuvent perturber l'horloge biologique et entraîner une fatigue accrue.

32 Même si l'horloge biologique peut être réinitialisée au fil du temps, par exemple lors d'un changement de fuseau horaire
pendant une période prolongée, la recherche montre qu'elle ne peut pas être ajustée de manière permanente à un cycle inversé
de travail et de sommeil. Parce que l’horloge biologique peut ne pas s’adapter complètement aux modifications des habitudes de
sommeil et d’éveil :

.1 on peut s’attendre à ce que les gens de mer qui travaillent toute la nuit soient somnolents et doivent faire
des efforts supplémentaires pour rester vigilants et performants ; et

.2 Certains marins peuvent être fatigués au début de leur période de travail, à mesure qu'ils s'adaptent à
leur routine de sommeil.

Temps éveillé

33 La durée pendant laquelle un individu reste éveillé affecte la somnolence et, par conséquent, le niveau de fatigue.
Plus un individu est éveillé depuis longtemps, plus ses performances sont médiocres. En général, plus un marin reste éveillé
longtemps, plus sa soif de sommeil est forte et plus son niveau de fatigue est élevé.
Au cours des premières heures d'éveil, l'envie de dormir peut passer inaperçue, mais à mesure que la durée d'éveil continu
approche les 16 heures, il est très probable que l'on prenne conscience de la pression du sommeil. Cela se produit plus tôt si le
marin souffre déjà d’un manque de sommeil.

34 Les niveaux de vigilance et de performance commencent à diminuer après un certain nombre d'heures d'éveil, les longues
périodes de service étant associées à des niveaux de fatigue plus élevés que les périodes de service plus courtes en raison
d'une veille prolongée et d'exigences d'attention. De plus, plus une personne a travaillé longtemps sans interruption sur une
tâche, plus elle risque d’être fatiguée. Les taux d'accidents augmentent de façon exponentielle après 12 heures de travail
consécutives, notamment lors du travail de nuit.

35 De longues heures de travail sont associées à de mauvaises performances, à des taux de blessures plus élevés et à de moins
bons résultats en matière de sécurité et/ou de santé (tant mentale que physique). Un autre aspect important à considérer sont
les déplacements domicile­travail. De nombreux marins peuvent être amenés à voyager ou à parcourir de longues distances en
voiture jusqu'au navire, puis à travailler.

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Annexe, page 11

Décalage horaire

36 Le décalage horaire se produit à la suite de longs vols traversant plusieurs fuseaux horaires. Les marins qui traversent
des fuseaux horaires pour rejoindre leur navire sont exposés à un changement brutal du cycle jour/nuit provoquant des
perturbations circadiennes. C’est une condition qui provoque de la fatigue en plus du manque de sommeil et de l’irritabilité.
L’horloge biologique finira par s’adapter à un nouveau fuseau horaire ; cependant, en fonction du nouvel horaire, il faudra
plusieurs jours pour s'adapter. Pendant la période d'adaptation au nouveau fuseau horaire, les symptômes courants incluent
le désir de manger et de dormir à des heures qui ne correspondent pas à la routine locale, des problèmes de digestion, une
dégradation des performances lors de tâches mentales et physiques et des changements d'humeur. Il est plus facile de
s'ajuster en traversant d'est en ouest que d'ouest en est.

Charge de travail

37 La charge de travail fait référence au type et à l'intensité des tâches exécutées. La fatigue peut survenir lorsque la
charge de travail est soit très élevée, soit très faible. Une charge de travail élevée ou faible peut être présente dans un
environnement de travail à bord et est susceptible d'entraîner de la fatigue. La fatigue résultant de la charge de travail
devient une préoccupation croissante lorsqu'elle est combinée à de longues périodes d'éveil et de longues heures de travail.

.1 Charge de travail élevée : une charge de travail physique et une charge de travail mentale élevées
(telles que des tâches exigeant une attention excessive) peuvent entraîner de la fatigue.
Des exemples de charge de travail élevée couramment rencontrée à bord des navires comprennent,
sans s'y limiter, la navigation dans des eaux encombrées et dangereuses ; escales fréquentes ;
naviguer dans des conditions de mauvaise visibilité et/ou de mauvais temps ; entrer et sortir d'un
port ; devoir accomplir plusieurs tâches ; et les opérations de nettoyage des réservoirs et de
cargaison.

.2 Faible charge de travail : des tâches monotones, comme la surveillance (des écrans de la salle
des machines par exemple) peuvent entraîner une perte d'intérêt et de l'ennui, ce qui augmente
également les effets de la fatigue. Cela peut poser un problème particulier lors de la réalisation de
tâches de surveillance et de vigilance sur des ponts ou des machines sur de longues périodes.
Cela se voit facilement lorsqu'une personne doit maintenir une période d'attention concentrée et
soutenue, notamment pendant la nuit (service de nuit par exemple). Les gens ne sont généralement
pas doués pour les tâches de vigilance de longue durée. Les performances et la vigilance sont
encore plus affectées si les tâches de vigilance et de surveillance doivent être effectuées pendant
la nuit.
heures, plus précisément entre minuit et 5 heures du matin

Stresser

Le stress survient lorsqu'une personne est confrontée à un environnement ou à une situation qui constitue une menace
ou une exigence et qu'elle prend conscience de son incapacité à s'adapter ou de ses difficultés à s'adapter à
l'environnement (sentiment d'être dépassé). Cela peut entraîner une diminution des performances au travail et des
problèmes de santé. Le stress est influencé par de nombreuses caractéristiques de l’environnement de travail ou par des
problèmes ou des changements dans l’environnement personnel, familial ou familial. Le stress peut être causé par un
certain nombre de facteurs, notamment :

.1 facteurs environnementaux (par exemple bruit constant ou irrégulier, vibrations, températures,


conditions météorologiques, état des glaces);

.2 circonstances personnelles (p. ex. problèmes familiaux, mal du pays, isolement) ;

.3 un sommeil réparateur inadéquat ;

.4 périodes de sommeil ou de repos interrompues ou interrompues ;

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Annexe, page 12

.5 des horaires de travail excessifs ;

.6 charge de travail mentale et/ou physique intense ; et

.7 relations interpersonnelles à bord.

39 Ces facteurs de stress, et d’autres, peuvent avoir un impact sur la capacité d’un marin à dormir suffisamment et, par
conséquent, entraîner de la fatigue. Par exemple, les aspects familiaux qui nécessitent une attention mais échappent au
contrôle du marin peuvent entraîner une courte durée de sommeil et un éveil prolongé. Les gens de mer peuvent être
absents de chez eux pendant de longues périodes.
La solitude, l'isolement, les conflits familiaux et les inquiétudes à l'égard des membres de la famille peuvent générer suffisamment de stress
pour être considérés comme des facteurs de risque.

Santé

40 Il a été démontré que des choix de vie sains, comme une bonne forme physique et une alimentation saine, réduisent la fatigue et améliorent

la vigilance et les performances. À l’inverse, des choix de vie malsains peuvent avoir un impact négatif sur le sommeil et donc contribuer à la
fatigue.

.1 Nutrition : une mauvaise alimentation qui ne comprend pas de fruits et légumes frais peut contribuer
à la fatigue en nuisant à la santé du marin. De plus, des horaires de repas irréguliers peuvent nuire
à la digestion, qui suit également le rythme circadien. La digestion est programmée pour être plus
efficace pendant la journée et beaucoup moins la nuit. Les aliments consommés la nuit sont digérés
plus lentement. Cela peut souvent entraîner une sensation de ballonnement ou de constipation et
provoquer des brûlures d'estomac et une indigestion. Les troubles gastro­intestinaux sont très
fréquents chez les personnes qui mangent en dehors des heures de repas traditionnelles. Ces
troubles peuvent être aggravés par la consommation de thé, de café ou d’alcool. De plus, lorsque
vous vous allongez juste après avoir mangé un repas copieux, un reflux acide peut survenir. Les
travailleurs de nuit sont 5 fois plus susceptibles de souffrir d'ulcères gastroduodénaux que les
travailleurs de jour.

.2 Hydratation : la déshydratation est également un facteur qui contribue à la fatigue. Lorsque le corps
manque d’eau, il essaie de conserver ce qu’il lui reste. Pour ce faire, il réduit l’activité et amène le
corps à se détendre et à ralentir. Lorsqu’ils sont détendus, les gens ont plus de chances de
s’endormir. La déshydratation peut également provoquer des étourdissements et des maux de tête.
En plus de maintenir les fonctions cognitives et la vigilance, boire suffisamment d’eau contribue au
bon fonctionnement des systèmes digestif et circulatoire. L'eau apporte des nutriments sains aux
cellules et élimine les toxines.

.3 Exercice et forme physique : une mauvaise forme physique affecte négativement la santé globale et
provoque une fatigue facile. L'exercice accélère le métabolisme et augmente le flux sanguin, ce qui
aide à maintenir une personne éveillée. L'exercice aide également le corps à faire face au stress et
peut aider les personnes souffrant de dépression, une condition qui peut être caractérisée par la
fatigue. L'exercice physique peut également contribuer à réduire la susceptibilité d'une personne à
certaines maladies et infections. L'incapacité de faire de l'exercice est considérée comme un facteur
de risque, car il s'agit d'une circonstance qui enlève à un membre d'équipage la capacité d'améliorer
sa forme physique, d'améliorer son sommeil, de penser clairement et de gérer son stress.

.4 Caféine et autres stimulants : la caféine peut être trouvée dans des boissons comme le café, le thé
et certaines boissons gazeuses. La caféine peut améliorer la vigilance et la concentration à doses
modérées, mais elle ne remplace pas un sommeil et un repos adéquats. Trop de caféine peut avoir
des effets néfastes, comme une augmentation

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Annexe, page 13

la fréquence cardiaque et la tension artérielle, et peuvent provoquer de la fatigue chez certaines


personnes. Il faut environ 15 à 30 minutes à la caféine pour pénétrer dans le système corporel, et ses
effets physiologiques culminent environ une heure après que le médicament atteint la circulation
sanguine. Les effets de la caféine peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre et dépendent
de la condition physique, de l’âge, du niveau de manque de sommeil, de la fréquence d’utilisation et
de l’heure de la journée. Généralement, les niveaux de caféine diminuent de moitié toutes les cinq ou
six heures. Ses effets peuvent durer longtemps après la consommation et peuvent interférer avec le
sommeil nécessaire. La caféine raccourcit la durée totale du sommeil en empêchant le sommeil. La
consommation de caféine peut également provoquer une déshydratation.

.5 Alcool : bien que l'alcool soit un dépresseur du système nerveux central, il peut altérer la qualité du
sommeil. L'alcool peut entraîner une somnolence accrue et une vigilance réduite, même une fois que
l'alcool n'est plus détectable. L’abus d’alcool à long terme entraîne également de graves conséquences
sur la santé.
De nombreuses compagnies maritimes ont une « tolérance zéro à l’alcool ».

.6 Nicotine : la nicotine crée une forte dépendance et les dangers pour la santé sont bien documentés.
Les consommateurs de nicotine ont généralement un sommeil plus perturbé, mettant généralement
plus de temps à s'endormir et connaissant plus de temps de réveil pendant une période de sommeil.

.7 Médicaments : il est important que les gens de mer soient conscients de la manière dont les
médicaments et les suppléments peuvent affecter leur santé et leurs cycles veille­sommeil. Les effets
des médicaments varient non seulement d’une personne à l’autre, mais ils peuvent également varier
pour une même personne en fonction de l’heure de la journée, de l’humeur, de la fatigue et de la
quantité de nourriture ingérée. En outre, il existe d’autres médicaments prescrits pour des affections
spécifiques qui peuvent avoir des effets secondaires sédatifs. Certains médicaments sur ordonnance
peuvent affecter la capacité des personnes à utiliser des machines (provoquer la somnolence). Ils
peuvent également interagir avec les niveaux de fatigue existants et avec d’autres drogues (y compris
l’alcool) et suppléments, affectant ainsi davantage les performances. Certains médicaments en vente
libre utilisés pour soulager la douleur ou le rhume et la grippe peuvent augmenter la somnolence et
les symptômes liés à la fatigue.

.8 Suppléments : il existe désormais sur le marché un certain nombre de suppléments nutritionnels, de


produits naturels et de boissons énergisantes qui influencent directement les états de sommeil et
d'éveil. Ce n’est pas parce qu’ils sont vendus sans ordonnance qu’ils sont sûrs ou appropriés pour
tout le monde. Ces produits peuvent interagir avec des médicaments sur ordonnance ou en vente
libre pour affecter davantage les performances. Les individus doivent demander de manière proactive
des conseils et des conseils à leurs prestataires de soins de santé avant d'utiliser ces produits pour
en savoir plus sur leur utilisation appropriée.

.9 Troubles du sommeil : d'autres aspects liés à la santé sont la grande variété de troubles du sommeil,
connus pour perturber la qualité du sommeil et rendre impossible un sommeil réparateur, même
lorsque les individus passent suffisamment de temps à essayer de dormir. Les troubles du sommeil
les plus courants sont l’apnée obstructive du sommeil, l’insomnie, le syndrome des jambes sans
repos, les troubles du sommeil liés au travail posté et la narcolepsie. Les troubles du sommeil non
diagnostiqués ou non traités peuvent entraîner des problèmes de somnolence. Les troubles du
sommeil représentent un risque particulier pour les gens de mer, d'autant plus que les opérations
maritimes les exposent déjà à un sommeil restreint. Un grand nombre de personnes souffrant de
troubles du sommeil l’ignorent et n’ont pas été diagnostiquées ou traitées pour leur trouble.

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Annexe, page 14

.1 L'apnée obstructive du sommeil (AOS) entraîne une interruption de la respiration


pendant le sommeil. Des épisodes répétitifs de respiration non efficace, des
respirations très superficielles ou des respirations inadéquates entraînent de
fréquents réveils partiels du sommeil, entraînant un sommeil inefficace et une
dette de sommeil. L'AOS est un trouble du sommeil potentiellement grave
entraînant une somnolence diurne excessive et pouvant entraîner des problèmes
cardiovasculaires. L'apnée du sommeil, qui peut se manifester par de forts
ronflements accompagnés de pauses de silence, n'est souvent ni diagnostiquée
ni traitée et est connue pour être un facteur contribuant aux incidents dans tous
les modes de transport. Certains facteurs de risque comprennent un poids
excessif, un indice de masse corporelle (IMC) élevé, l'hypertension artérielle, le tabagisme et le diab

.2 L'insomnie est le trouble du sommeil le plus répandu et se caractérise par une


incapacité à s'endormir et/ou par des réveils pendant la nuit et des difficultés à
se rendormir. L'insomnie à long terme est plus fréquente chez les femmes que
chez les hommes et a tendance à augmenter avec l'âge.
L'insomnie à court terme peut être causée par un inconfort émotionnel ou
physique, le stress, le bruit ambiant, des températures extrêmes ou le décalage
horaire, ou peut être l'effet secondaire d'un médicament. L'insomnie secondaire
peut résulter d'une combinaison de troubles physiques ou mentaux, de troubles
du sommeil non diagnostiqués ou incontrôlés et des effets de médicaments sur
ordonnance ou en vente libre.

.3 Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est un trouble du mouvement


souvent associé à des troubles du sommeil. Les personnes atteintes du SJSR
éprouvent des sensations désagréables dans les jambes et une envie presque
irrésistible de bouger les jambes. Les symptômes s'aggravent pendant l'inactivité
et interfèrent souvent avec le sommeil. Rester assis pendant de longues périodes
devient difficile ; les symptômes sont généralement pires le soir et la nuit et moins
graves le matin.

.4 Le trouble du sommeil lié au travail posté se caractérise par une insomnie et une
somnolence excessive affectant les personnes dont les heures de travail chevauchent
la période de sommeil typique. Il existe de nombreux horaires de travail postés
(permanents, intermittents ou tournants) ; par conséquent, les manifestations de ce
trouble sont très variables. Les personnes souffrant de troubles du travail posté se
plaignent davantage de problèmes d'humeur tels que l'impatience et la dépression,
ainsi que de problèmes de santé autodéclarés tels que des ulcères et la consommation
de substances.

.5 La narcolepsie est un trouble chronique du sommeil qui se manifeste généralement


à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. La principale caractéristique de la
narcolepsie est une somnolence diurne excessive et écrasante (même après un
sommeil nocturne suffisant). Une personne atteinte de narcolepsie est susceptible
de devenir somnolente ou de s'endormir à des moments et dans des lieux
inappropriés et, dans des cas extrêmes, pendant des périodes d'activité. Les
crises de sommeil diurnes peuvent survenir sans avertissement et peuvent être irrésistibles.
De plus, le sommeil nocturne peut également être fragmenté.

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Annexe, page 15

Différences individuelles

41 Les individus réagissent différemment à la fatigue et peuvent devenir fatigués à des moments différents et à des degrés
de gravité différents, dans les mêmes circonstances. Il existe également des caractéristiques individuelles liées aux
rythmes circadiens. Les gens peuvent être caractérisés comme étant du matin ou du soir en fonction de la période de la
journée où ils donnent le meilleur d'eux­mêmes.

Effets de la fatigue

42 Lorsqu'une personne souffre de fatigue, sa performance au travail peut être considérablement altérée. Une déficience
se produira dans tous les aspects de la performance humaine (physique, émotionnelle et mentale), comme la prise de
décision, le temps de réponse, le jugement, la coordination œil­main et d'innombrables autres compétences. Lorsque les
déficiences dues à la fatigue, comme des troubles de la mémoire ou une mauvaise communication, coïncident avec
d'autres risques environnementaux, des incidents peuvent survenir. En témoigne un certain nombre d'accidents maritimes
dans lesquels la fatigue a été un facteur contributif.
Des études maritimes ont également confirmé l’association entre fatigue et mauvaises performances.

43 Les gens jugent mal leur propre niveau de fatigue, de performance et


prise de décision. Voici un exemple des effets connus de la fatigue sur les performances :

.1 Les individus fatigués deviennent plus sensibles aux erreurs d’attention et de mémoire (par exemple,
il n’est pas rare que des individus fatigués omettent des étapes dans une séquence).

.2 Les individus fatigués sélectionnent souvent des stratégies qui présentent un degré de risque élevé
parce qu’elles nécessitent moins d’efforts pour être exécutées.

.3 La fatigue peut nuire à la capacité d'un individu à identifier et à répondre aux stimuli.

.4 La fatigue peut également nuire à la résolution de problèmes, qui fait partie intégrante de la gestion
de tâches nouvelles ou difficiles.

Les situations particulièrement dangereuses en mer résultant du manque de sommeil sont les épisodes de
sommeil brefs, incontrôlés 44 et spontanés pendant le travail, appelés microsommeils. Lors d'un microsommeil, le cerveau
se désengage de l'environnement (il arrête de traiter les informations visuelles et les sons).
La privation de sommeil, causée par une dette de sommeil cumulative, peut rendre les gens plus sensibles au microsommeil.
La probabilité de microsommeil est encore plus grande si l’individu est en service pendant un creux circadien.

45 L'éventail des effets et des signes de fatigue peut généralement être regroupé en trois catégories : cognitifs (par
exemple, perte de vigilance), physiques (par exemple, bâillements, micro­sommeils) et comportementaux (par exemple,
irritabilité, humeur). Le tableau ci­dessous présente certains des principaux symptômes de chaque catégorie : cependant,
il n’est pas inclusif. De plus, bon nombre de ces symptômes peuvent être subtils.

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Annexe, page 16

Tableau 1 : Effets de la fatigue

COGNITIF

PERFORMANCE
SIGNES/SYMPTOMES
DÉFAILLANCE

Incapacité à se concentrer • Incapable d'organiser une série d'activités

• Préoccupé par une seule tâche

• Se concentre sur un problème trivial, en négligeant les plus importants


ceux

• Revient à des habitudes anciennes mais inefficaces

• Moins vigilant que d'habitude

• Déclin de la capacité à résoudre des problèmes complexes

• Manque d'attention

• Difficulté à effectuer plusieurs tâches à la fois

Capacité de décision diminuée • Il évalue mal la distance, la vitesse, le temps, etc.

• Ne parvient pas à apprécier la gravité de la situation


• Néglige les éléments qui devraient être inclus

• Choisit des options risquées


• Une plus grande indécision
Mauvaise mémoire • Ne parvient pas à se souvenir de la séquence de la tâche ou des éléments de la tâche

• Difficulté à se souvenir d'événements ou de procédures

• Oublie de terminer une tâche ou une partie d'une tâche

• Trous de mémoire
Ralentissement des • Réagit lentement (voire pas du tout) aux situations normales, anormales
processus cognitifs ou d'urgence

PHYSIQUE

PERFORMANCE
SIGNES/SYMPTOMES
DÉFAILLANCE
Besoin involontaire de dormir • Fermetures lentes des paupières

• Paupières tombantes

• Yeux qui démangent

• S'endormir

• Incapacité à rester éveillé

Perte de contrôle des • Discours affecté, par exemple il peut être brouillé, ralenti ou brouillé, ou difficile de
mouvements corporels
trouver les mots justes

• Sensation de lourdeur dans les bras et les jambes

• Maladresse, telle qu'une fréquence accrue de chute d'objets comme des outils ou
des pièces

• Difficulté avec les compétences de coordination œil­main (telles que


sélection)
• Tremblements

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Annexe, page 17

Problèmes de santé • Maux de tête

• Vertiges

• Respiration rapide

• Problèmes digestifs

• Douleurs ou crampes dans les jambes

• Insomnie

• Transpirations soudaines

• Palpitations cardiaques/battements cardiaques irréguliers

• Perte d'appétit (et parfois augmentation des habitudes alimentaires malsaines)

COMPORTEMENTAL

PERFORMANCE
SIGNES/SYMPTOMES
DÉFAILLANCE

Changement d'humeur • Plus calme, moins bavard que d'habitude

• Exceptionnellement irritable
• Diminution de la tolérance et comportement antisocial

• Dépression

Changement d'attitude • Ne parvient pas à anticiper le danger

• Ne respecte pas et n'obéit pas aux panneaux d'avertissement

• Semble ignorer ses propres performances médiocres

• Plus disposé à prendre des risques

• Ignore les contrôles et procédures normales

• Affiche une attitude « ne s'en soucie pas »


• Moins de désir de socialiser

• Augmentation des omissions et de la négligence


• Faible motivation

46 Le déficit de sommeil, sur de longues périodes (plus de deux semaines), a des effets à long terme sur la santé et les maladies
cliniques, augmentant les risques de douleur, de stress, d'obésité, de maladie coronarienne, de troubles gastro­intestinaux et de
diabète. Les effets à long terme indiquent également des problèmes de santé mentale tels que des états d’humeur négatifs et la
dépression.

47 On sait que la fatigue affecte les performances et réduit l'efficacité et l'efficience des individus et des équipes, diminue
la productivité, abaisse les normes de travail et peut conduire à des erreurs. Les cas de blessures et d'incidents qui seraient
liés à la fatigue dans le cadre des opérations maritimes ont entraîné d'importants coûts économiques, environnementaux
et humains. Il est donc essentiel de s’attaquer aux risques de fatigue et à ses causes.

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Annexe, page 18

Instruments de l'OIT et de l'OMI liés à la fatigue

48 Les instruments suivants de l'OMI contiennent des orientations sur les aspects liés à la fatigue :

.1 Convention internationale sur les normes de certification et de formation


Surveillance des gens de mer (STCW), 1978, telle que modifiée

.1 La règle VIII/1 (Aptitude au travail) stipule que « chaque Administration doit, afin de
prévenir la fatigue :

.1 établir et faire respecter des périodes de repos pour le personnel de quart


et pour ceux dont les fonctions impliquent des tâches désignées de
sûreté, de sécurité et de prévention de la pollution conformément aux
dispositions de la section A­VIII/1 du
Code STCW ; et

.2 exiger que les systèmes de quart soient disposés de manière à ce que


l'efficacité de tout le personnel de quart ne soit pas altérée par la fatigue
et que les tâches soient organisées de manière à ce que le premier quart
au début d'un voyage et les quarts de relève ultérieurs soient suffisamment
reposés et par ailleurs aptes au travail.

.2 La règle VIII/2 (Dispositions et principes de veille à respecter) stipule que « Les


administrations doivent attirer l'attention des compagnies, des capitaines, des chefs
mécaniciens et de tout le personnel de veille sur les exigences, principes et directives
énoncés dans le Code STCW qui doivent être observés. veiller à ce qu'une ou plusieurs
veilles continues et sûres, adaptées aux circonstances et conditions du moment, soient
maintenues à tout moment sur tous les navires de mer. »

.3 De plus, la partie A du code STCW fixe les périodes et fréquences minimales de


repos et exige que les horaires de quart soient affichés.
où ils sont facilement accessibles.

.2 Code international de gestion de la sécurité (ISM) : ce code introduit des exigences de gestion
de la sécurité pour les compagnies maritimes afin d'évaluer tous les risques identifiés (à terre
et à flot) qui affectent la sécurité (du navire et du personnel) et
l’environnement et établir des garanties appropriées. Les exigences liées à la fatigue
comprennent l'obligation pour l'entreprise de :

.1 développer, mettre en œuvre et maintenir un système de gestion de la sécurité


(section 1.4);

.2 veiller à ce que chaque navire soit doté de gens de mer qualifiés, brevetés et
médicalement aptes, conformément aux exigences nationales et internationales, et
qu'il soit doté d'un effectif approprié afin d'englober tous les aspects du maintien de
la sécurité des opérations à bord (paragraphe 6.2) ;

.3 s'assurer que le soutien nécessaire à bord est fourni pour que les tâches du capitaine
puissent être accomplies en toute sécurité (paragraphe 6.1.3) ; et

.4 assurer la familiarisation et la formation du personnel de bord (paragraphes 6.3, 6.4


et 6.5).

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Annexe, page 19

.3 Principes de l'effectif minimum de sécurité (résolution A.1047(27)) : Cette résolution fournit des
lignes directrices pour déterminer l'effectif minimum de sécurité.
En particulier, pour garantir "l'aptitude au service", le paragraphe 1.4.2 de l'annexe 2 stipule que
"lors de la détermination de l'effectif minimum de sécurité d'un navire, il convient également de
prendre en considération la capacité du capitaine et de l'équipage du navire à coordonner les
activités nécessaires". pour l'exploitation sûre et pour la sécurité du navire et pour la protection
du milieu marin.

.4 Facteurs de fatigue liés aux effectifs et à la sécurité (résolution A.772(18)) : Cette résolution
fournit une description générale de la fatigue et identifie les facteurs d'exploitation des navires
qui peuvent contribuer à la fatigue.

49 L’instrument suivant de l’OIT contient des orientations sur les aspects liés à la fatigue :

.1 Convention du travail maritime (MLC), 2006. Les aspects pertinents de la MLC comprennent,
sans toutefois s'y limiter :

.1 Règle 2.3 : Garantir que les gens de mer ont des heures de travail ou de repos
réglementées.

.2 Règle 2.4 : Garantir que les gens de mer bénéficient de congés suffisants.

.3 Règle 2.7 : Garantir que les gens de mer travaillent à bord des navires avec un
personnel suffisant pour assurer l'exploitation sûre, efficace et sécurisée du navire.

.4 Règle 3.1 : Garantir que les gens de mer disposent d'un hébergement décent et
d'installations de loisirs à bord.

.5 Règle 3.2 : Garantir que les gens de mer ont accès à une nourriture et à de l'eau
potable de bonne qualité fournies dans des conditions d'hygiène réglementées.

.6 Règle 4.3 : Garantir que l'environnement de travail des gens de mer à bord des
navires favorise la sécurité et la santé au travail.

Les références

1 Allen, P., Wadsworth, E. et Smith, A. (2008). Fatigue des gens de mer : une revue de la littérature récente.
Santé maritime internationale, 591(1­4) : p. 81­92.

2 Allen, P., Wellens, BT, McNamara, R. et Smith, A. (2005). Tout n’est pas simple.
Revirements portuaires et fatigue des marins : une étude de cas en ergonomie contemporaine.
Hatfield, Royaume­Uni.

3 Académie américaine de médecine du sommeil, (2014). Classification internationale des troubles du


sommeil. 3e éd. ICSD­3. Winchester, Illinois : AASM.

4 Belenky, G., Wesensten, N., Thorne, DR, Thomas, ML, Sing, HC, Redmond, D.
P., Russo, MB et Balkin, TJ (2003). Modèles de dégradation et de restauration des performances pendant
la restriction du sommeil et la récupération ultérieure : une étude dose­réponse du sommeil. Journal de
recherche sur le sommeil, 12(1­12).

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Annexe, page 20

5 Carotenuto, A., Molino, I., Fasanaro, AM et Amenta, F., (2012). Le stress psychologique chez les gens de
mer : une revue. Santé maritime internationale, 63(4) : p. 188­94.

6 Caruso, CC, Bushnell, T., Eggerth, D., Heitmann, A., Kojola, B., Newman, K., Rosa, RR, Sauter, SL et Vila,
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américain de médecine industrielle, 49 : p. 930­942.

7 Costa, G., (1996). L’impact du travail posté et de nuit sur la santé. Ergonomie appliquée, 27(1) : p. 9­16.

8 Dinges, DF, Pack, F., Williams, K., Gillen, KA, Powell, JW, Ott, GE, Aptowicz, C. et Pack, AI (1997). La
somnolence cumulative, les troubles de l'humeur et les performances de vigilance psychomotrice diminuent
au cours d'une semaine de sommeil limitée à 4 à 5 heures par nuit. Dormir, 20 : p. 267.

9 Union européenne, (2012). Projet Horizon – un signal d'alarme, Commission européenne, Septième
programme­cadre p. 32.

dix Folkard, S. et Tucker, P. (2003). Travail posté, sécurité et productivité. Médecine du travail, 53 : p. 95­101.

11 Folkard, S., (2008). Les travailleurs permanents de nuit présentent­ils un ajustement circadien ? Une revue
basée sur le rythme endogène de la mélatonine. Chronobiol Int, 25 : p. 215­224.

12 Grech, MR, Horberry, T. et Koester, T. (2008). Facteurs humains dans le domaine maritime. Presse CRC.
Boca Raton.

13 Härmä, M., (2006). Horaires de travail en relation avec le stress au travail, la récupération et la santé. Scand
J Travail.

14 Härmä, M., Partinen, M., Repo, R., Sorsa, M. et Siivonen, P., (2008). Effets des systèmes de veille 6/6 et 4/8
sur la somnolence chez les officiers de passerelle Chronobiology International, 25(2) : p. 413­423.

15 Houtman, I., Miedema, M., Jettinghoff, K., Starren, A., Heinrich, J., Gort, J., Wulder, J. et Wubbolts, S. (2005).
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16 Lützhöft, M., Dahlgren, A., Thorslund, B., Kircher, A. et Gillberg, M. (2010). Fatigue en mer : une étude de
terrain dans le transport maritime suédois. Journal américain de médecine industrielle, 53(7) : p. 733­40.

17 Direction des enquêtes sur les accidents maritimes (2004). Étude de sécurité du quart à la passerelle, MAIB.

18 Fondation nationale du sommeil. (2015. De combien de sommeil avons­nous vraiment besoin ? [cité le 20
avril 2015]. Disponible sur : http://www.sleepfoundation.org/article/how­sleep­works/how­much­sleep­do­we­
really ­besoin

19 Oldenburg, M., Hogan, B. et Jensen, HJ (2013). Revue systématique des études maritimes de terrain sur le
stress et la tension liés à la navigation. Archives internationales de santé environnementale au travail, 86(1) :
p. 1­15.

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Annexe, page 21

20 Phillips, RO, (2014). Une évaluation des études sur la fatigue humaine dans les transports terrestres
et maritimes., dans Fatigue in Transport Report II, Institute of Transport Economics (TØI).
Oslo.

21 Phillips, RO, Nævestad, TO et Bjørnskau, T., (2015). Fatigue des opérateurs de transport en
Norvège : littérature et avis d'experts, dans Fatigue in Transport Report III, Institute of Transport
Economics : Oslo.

22 Pilcher, JJ et Huffcutt, AI (1996). Effets de la privation de sommeil sur la performance : une méta­
analyse. Sommeil, 19(4) : p. 318­26.

23 Rosa, RR, (2012). Longues heures de travail, fatigue, sécurité et santé, dans The handbook of
Operator fatigue, Matthews, G., Desmond, PA, Neubauer, C. et Hancock, PA, éditeurs. Ashgate
Publishing Ltd. : Surrey.

24 Starren, A., M., van Hooff, M., Houtman, I., Buys, N., Rost­Ernst, A., Groenhuis, S. et Dawson, D.
(2008). Prévenir et gérer la fatigue dans le secteur maritime, TNO : Hoofddorp.

25 Garde côtière des États­Unis (2005). Pratiques de gestion de l'endurance de l'équipage : guide des
opérations maritimes, de la sécurité maritime et de la protection de l'environnement : Washington,
DC.

26 van der Hulst, M., (2003). Longues heures de travail et santé. Scand J Work Environ Health, 29(3) :
p. 171­88.

27 Wadsworth, EJK, Allen, PH, Wellens, BT, McNamara, RL et Smith, AP (2008). Modèles de fatigue
chez les gens de mer lors d'une période de service. Journal américain de médecine industrielle,
49(10) : p. 836­844.

28 Williamson, A., Lombardi, DA, Folkard, S., Stutts, J., Courtney, TK et Connorf, JL (2009). Le lien
entre fatigue et sécurité. Analyse et prévention des accidents, 43 (2011) : p. 498­515.

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Annexe, page 22

MODULE 2

LA FATIGUE ET L'ENTREPRISE

Le module 2 contient des conseils destinés à l'entreprise pour évaluer, atténuer et gérer
1 le risque de fatigue en milieu opérationnel.

La fatigue est­elle un problème important dans les opérations à bord des navires ?

La fatigue est reconnue comme un problème important en matière de santé et de sécurité au travail 2 pour les
gens de mer. La fatigue peut potentiellement augmenter considérablement le risque d’incidents et de blessures sur le lieu
de travail. Elle perturbe les rythmes circadiens et entraîne des problèmes digestifs, de la confusion, de la léthargie, des
problèmes respiratoires, de la dépression et de l'irritabilité. La fatigue affecte négativement les performances des gens de
mer. Cela diminue l'attention et la concentration, ralentit les réflexes physiques et mentaux et altère la capacité de prise de
décision rationnelle.

3 La recherche a établi un lien évident entre fatigue et accidents en mer. De toute évidence, résoudre le problème de la
fatigue devrait avoir un effet positif sur la sécurité du personnel et pourrait potentiellement réduire les coûts pour l'entreprise
en réduisant les blessures et les dommages physiques aux actifs de grande valeur et à l'environnement.

4 La fatigue présente un risque pour tous les postes à bord, mais particulièrement pour ceux qui ont des responsabilités
critiques en matière de sûreté et de sécurité. Si une personne ne parvient pas à accomplir une tâche qui lui est assignée
en raison de la fatigue, l'équipage court le risque d'un incident de sûreté ou de sécurité. Toute stratégie de gestion des
risques doit se concentrer sur l’atténuation de la possibilité que de tels dangers surviennent en s’attaquant aux causes de
la fatigue. Les systèmes et les procédures de travail doivent être examinés de manière critique afin d'éliminer les défauts
de conception qui pourraient contribuer à la fatigue. L'entreprise doit fournir un niveau de soutien adéquat pour gérer les
risques de fatigue, tant au niveau organisationnel qu'opérationnel.

Quels éléments de fatigue l’entreprise peut­elle influencer ?

5 Même s’il n’est pas possible pour l’entreprise de réglementer et de superviser les habitudes de sommeil de chaque marin
à bord de chaque navire, elle est en mesure d’atténuer les risques de fatigue grâce à des politiques de conception,
d’exploitation et d’effectifs des navires. Les principes de l’effectif minimum de sécurité
(résolution A.1047(27)) prévoit une évaluation des tâches, fonctions et responsabilités de l'effectif du navire afin de garantir
que les niveaux d'effectifs sont adéquats à tout moment pour répondre à toutes les conditions et exigences, y compris pour
faire face aux situations de charge de travail maximale et aux conditions d'urgence. Les heures de repos sont actuellement
réglementées par une formule prescriptive énoncée au chapitre VIII de la Convention internationale sur les normes de
formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (STCW) de 1978, telle que modifiée. Les managers
doivent être conscients (lors de l'application de ces heures de repos) que la prise en compte des effets du rythme circadien
et de la dette de sommeil est
important pour garantir des périodes de repos de haute qualité. On ne saurait non plus trop insister sur le fait que le repos
signifie le repos et ne remplace pas une autre forme de travail. Cela doit être soutenu par un personnel, des ressources,
des processus et des politiques appropriés, afin que les risques de fatigue puissent être gérés de manière à soutenir des
opérations sûres, conformes et productives. Il est important de noter que les mesures de contrôle des risques de fatigue
faisant partie du soutien de l’entreprise devraient :

.1 identifier et évaluer les risques de fatigue ;

.2 évaluer les exigences en matière de charge de travail opérationnelle conformément aux principes
relatifs à l'effectif minimum de sécurité (résolution A.1047(27)) ;

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Annexe, page 23

.3 veiller à ce que les effectifs et les ressources soient adéquats et disponibles pour répondre aux exigences
évaluées de la charge de travail et pour mener toutes les opérations du navire en toute sécurité ;

.4 veiller à ce que l’ensemble de l’entreprise soit sensibilisé au risque de fatigue ; et

.5 assurer un environnement sain à bord.

La figure 1 ci­dessous fournit un cadre pour évaluer les dangers associés à la fatigue 6 et différentes
stratégies pour atténuer le risque de fatigue.
Approche
fondée
risque
sur
le

Figure 1 : Cadre pour atténuer le risque de fatigue

7 Les registres des entreprises concernant les heures de travail et de repos sont généralement évalués par rapport aux
exigences réglementaires. Il existe des outils de planification qui tiennent compte du rythme circadien. L’utilisation de tels
outils de planification peut aider les entreprises à réaliser les tâches suivantes :

.1 Analyser les routines de travail planifiées pour déterminer le risque de fatigue.

.2 Surveiller les heures de travail à bord du navire pour déterminer si le risque de fatigue augmente
ou non en raison des modalités de travail ou de toute variation ayant pu survenir.

.3 Analyser et comparer les informations relatives aux heures de travail pour déterminer l'efficacité
des routines employées, par rapport à d'autres alternatives.

8 Il est important que les entreprises adoptent une stratégie d'atténuation et de contrôle de la fatigue adaptée aux
exigences opérationnelles individuelles.

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Annexe, page 24

Comment l’entreprise peut­elle s’assurer que la prévention de la fatigue est pratiquée à bord ?

9 L'entreprise doit prendre en compte les éléments suivants :

.1 Exigences du Code ISM pour des directives claires et concises sur les procédures opérationnelles à
bord ;

.2 garantir des ressources adéquates, y compris des niveaux d'effectifs ;

.3 promouvoir une culture de reporting sur la sécurité avec une communication ouverte et sans crainte de
représailles ;

.4 la nécessité pour les gens de mer de se reposer suffisamment avant de prendre leurs fonctions ;

.5 prévoir du temps pour le transfert approprié lors du changement d'équipage ;

.6 durée du voyage, temps passé au port, durée du service et taux de congés ;

.7 questions multiculturelles; les barrières linguistiques, l'isolement social, culturel et religieux ;

.8 les relations interpersonnelles, le stress, la solitude, l'ennui, le dénuement social et l'augmentation de


la charge de travail en raison du petit nombre d'équipages ;

.9 dispositions relatives aux congés à terre et aux loisirs à bord, communication familiale ;

.dix dispositions relatives au quart;

.11 rotation des emplois, si possible ;

.12 des couchettes et des logements adéquats ;

.13 qualité et quantité adéquates de nourriture pour une bonne nutrition ;

.14 lire d'autres modules de ces lignes directrices pour découvrir d'autres outils d'atténuation de gestion
potentiels ; et

.15 modification de la conception actuelle du navire ou des conceptions futures, si nécessaire.

10 La formation et la sensibilisation à la fatigue sont des éléments essentiels. L'entreprise doit s'assurer que tout le
personnel bénéficie d'une formation appropriée. Cela inclut le personnel basé à terre dont les décisions peuvent avoir un
impact sur la gestion de la fatigue (comme ceux impliqués dans la planification des ressources, y compris les niveaux
d'effectif des navires et les décisions relatives à l'horaire des tâches) et les processus liés à la fatigue. Ceci est important,
car leurs décisions affectent potentiellement les niveaux de fatigue des gens de mer et, par conséquent, la sécurité à
bord des navires.

11 La formation initiale relative à la fatigue devrait établir un niveau commun de compréhension parmi les gens de mer et
le personnel à terre sur la dynamique de la perte et de la récupération du sommeil, les effets de l'horloge biologique sur
les rythmes circadiens, l'influence de la charge de travail et la manière dont ces les facteurs interagissent avec les
exigences opérationnelles pour produire de la fatigue (traité dans le module 1). En outre, il est utile pour tous les gens de
mer de disposer d'informations sur la manière de gérer leur fatigue personnelle et leurs problèmes de sommeil (abordés
dans le module 3).

12 Ce processus, comme toute autre formation, devrait être de nature continue. La formation doit donc être dispensée sur
une base initiale et récurrente. L'intervalle entre les formations doit être déterminé par l'entreprise, en fonction de ses
caractéristiques opérationnelles et de l'analyse de ses besoins en formation.

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Annexe, page 25

13 Il est nécessaire de promouvoir une culture de reporting sur la sécurité. L'entreprise doit veiller à ce que des processus soient
en place pour donner aux gens de mer la possibilité de signaler les situations dans lesquelles ils n'ont pas pu dormir suffisamment
ou se sentent risquant de commettre des erreurs liées à la fatigue, en particulier s'ils effectuent des tâches critiques pour la
sécurité. Ce processus devrait permettre une communication et des rapports ouverts entre les gens de mer, leurs superviseurs et
l'entreprise, et devrait interdire toute action dirigée contre un marin pour de telles communications ou rapports.

Ressources adéquates (y compris les niveaux d’effectif des navires)

14 Des ressources adéquates, y compris en termes d'effectifs, sont l'un des principaux déterminants des heures de service, de la
charge de travail, de la planification des tâches, du temps moyen de repos des gens de mer et d'autres facteurs clés qui peuvent
avoir une influence ou accroître la fatigue. L'entreprise doit s'assurer que des ressources adéquates sont disponibles, avec la
nécessité d'équilibrer proportionnellement les différentes exigences de travail et de tâches, et de faire face à une augmentation
inattendue afin de réduire le risque de fatigue dans les opérations à bord des navires.

15 Les niveaux d'effectifs doivent correspondre à la charge de travail opérationnel à bord des navires et cette charge de travail
doit être gérée efficacement. La charge de travail opérationnelle est déterminée par une évaluation réalisée par l'entreprise.

16 Bien que le capitaine soit responsable de la gestion du navire et de son équipage, la compagnie doit s'assurer qu'il bénéficie
du soutien et des ressources adéquats pour mener à bien ses tâches et ses opérations à bord du navire de manière sûre et
efficace.

17 Une planification opérationnelle efficace est essentielle pour garantir que des ressources adéquates, y compris des effectifs,
soient disponibles à tout moment afin que les demandes opérationnelles et autres imposées au navire et à son équipage puissent
être gérées de manière sûre et efficace. La planification doit tenir compte :

.1 variations des exigences de travail et des tâches au cours des jours et d'une journée à l'autre, par
exemple la durée pendant laquelle le navire voyage dans des eaux confinées et encombrées et dans des
eaux libres moins confinées ;

.2 les schémas commerciaux, c'est­à­dire le nombre d'escales – plus il y a d'escales, plus la charge de
travail est élevée ;

.3 planifier les perturbations, telles que les conditions météorologiques, le mouvement des navires dans le port, les
retards d'entrée et de sortie du port et les enquêtes et inspections portuaires ;

.4 veiller à ce qu'un effectif adéquat soit disponible pour couvrir les aspects planifiés et non planifiés tels
que la formation, les maladies, les blessures et les maladies ; et

.5 s’assurer que les obligations ou les intérêts commerciaux de l’entreprise n’empiétent pas sur la sécurité
de quelque manière que ce soit.

18 L'entreprise doit envisager des stratégies pour faire face aux périodes de charge de travail élevée et pour
gérer cela en conséquence. Les stratégies appropriées peuvent inclure les éléments suivants :

.1 La répartition des effectifs d'équipage en fonction des heures de pointe et des demandes est un facteur
fondamental pour minimiser l'exposition aux risques associés aux heures de service prolongées. Le
nombre et le type de gens de mer devraient être programmés en fonction des demandes opérationnelles
prévisibles afin de tenir compte des tendances opérationnelles quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles.

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Annexe, page 26

.2 Veiller à ce que le capitaine dispose des ressources et du soutien nécessaires pour effectuer toutes les tâches à
bord du navire en toute sécurité et pour tenir compte des surtensions inattendues et des conditions opérationnelles
primordiales.

.3 Veiller à ce que des ressources adéquates, y compris des effectifs, soient disponibles pour
accomplir les tâches à bord en toute sécurité sans imposer de demandes excessives aux gens de
mer.

.4 Augmenter avec un soutien à terre ou un repos supplémentaire lorsque le navire est au port,
comme pendant le chargement et le déchargement et les inspections portuaires, pour garantir que
l'équipage à bord bénéficie de suffisamment de temps libre pour se reposer et dormir et qu'il est apte
au travail lorsque le navire quitte le port.

.5 Fournir un soutien administratif à bord ou un moyen de soulager le fardeau associé à la paperasse


et aux tâches administratives connexes.

.6 Dans la mesure du possible, fournir une assistance à distance à l'équipage à bord dans des domaines
tels que la paperasse et les calculs de chargement/déchargement.

.7 Utiliser d'autres concepts d'équipage, tels que le recours à des capitaines de port et/ou à un
équipage basé à terre.

.8 Planifiez les arrivées et les départs (marées dans les ports, retards dus à la météo, embarquement
au pilotage, etc.) pour prendre en compte un sommeil et un repos adéquats.

19 Un aspect important qui doit être mentionné est celui des « conditions opérationnelles primordiales ». Conformément
à la section B­VIII/1 du Code STCW, les « conditions opérationnelles primordiales » devraient être interprétées comme
désignant uniquement les travaux essentiels à bord qui ne peuvent être retardés pour des raisons de sûreté, de sécurité
ou d'environnement ou qui n'auraient pas pu être raisonnablement anticipés au début de l'opération. le voyage. Cela
signifie qu’ils ne devraient pas se produire de manière régulière. La planification, à l'aide d'outils d'évaluation des risques
et de l'expérience opérationnelle, peut prévoir ces perturbations ou retards potentiels, par exemple les conditions
météorologiques, les inspections portuaires, les embouteillages au départ/à l'arrivée et la maladie des gens de mer.

Environnement sain à bord

20 Les gens de mer doivent non seulement travailler mais aussi vivre à bord d'un navire. Il est donc essentiel de garantir
un environnement sain à bord pour minimiser les risques de fatigue. Les aspects les plus importants devraient inclure :

.1 Alimentation saine : des aliments sains et nutritifs sont disponibles et servis à bord et l'équipage a
bénéficié d'un accès illimité à l'eau potable.

.2 Un sommeil sain : l'environnement de sommeil à bord doit permettre un sommeil confortable et de


bonne qualité (literie, oreillers, matelas, gestion adéquate de la lumière, etc.).

.3 Exercice : des installations d'exercice adéquates sont fournies (telles que des installations de
formation et des espaces extérieurs bien conçus et équipés), pour garantir que les gens de mer
puissent maintenir un mode de vie sain à bord.

.4 Stress : des mesures adéquates à bord sont en place pour reconnaître et garantir un soutien
adéquat aux gens de mer souffrant de stress.

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Annexe, page 27

21 En outre, la conception initiale du navire contribue à garantir un environnement opérationnel sain (voir module 5).

Possibilité de sommeil adéquate

22 Une gestion efficace de la fatigue consiste principalement à garantir que les gens de mer disposent de suffisamment
de possibilités de sommeil.

23 Il n'est pas exact de supposer qu'une période de repos donnée après le travail assurera un niveau donné de sommeil
et donc de récupération. La durée de la période de repos n’est qu’un facteur clé. La relation entre la valeur de récupération
des périodes de repos et la quantité réelle de sommeil obtenue dans un environnement à bord d'un navire est de plus en
plus complexe. Comme souligné dans le module 1, la quantité et la qualité du sommeil (et sa valeur réparatrice) dépendent
d'un sommeil ininterrompu.
Plus le sommeil est fragmenté au réveil, moins le sommeil a de valeur réparatrice en termes de ressenti et de
fonctionnement des gens de mer lorsqu'ils sont en service.

24 Les facteurs liés à bord qui affectent le sommeil comprennent la conception des horaires de service, c'est­à­dire la
durée et le calendrier des périodes de service, la durée et le moment des pauses pendant et entre une période de service,
et l'environnement, par exemple la chaleur, l'humidité, le bruit, les vibrations, les niveaux d'éclairage. , routines du navire,
régime. Tout cela peut avoir des effets négatifs sur le temps dont disposent les gens de mer pour dormir sur une période
de 24 heures.

Planification et planification des tâches

25 L'horaire et la planification des tâches sont un facteur clé dans la gestion de la fatigue. Par conséquent, l’entreprise
devrait être responsable de veiller à ce que les horaires de travail offrent suffisamment de possibilités de sommeil.

26 Les entreprises doivent, au minimum, se conformer à la réglementation STCW VIII/1.

27 D'un point de vue pratique, il est important de déterminer si un horaire de travail donné permet, en moyenne, une
opportunité de sommeil adéquate. Il existe sept principales considérations relatives à l'horaire de service qui doivent être
prises en compte lors de la planification. Ils sont:

.1 Horaires de travail (périodes de travail) : comme indiqué dans le module 1, à mesure que la durée
d'une période de travail donnée augmente, la possibilité de dormir ultérieurement diminue.
La recherche a démontré que, outre une réduction des performances, les heures de travail
prolongées sont également associées à un bien­être individuel réduit, à un engagement
organisationnel réduit et à de mauvais résultats en matière de santé.
Le travail administratif, les exercices à bord, la formation, les tâches de chargement et de
déchargement des navires sont autant de tâches qui peuvent affecter les possibilités des gens de
mer de bénéficier d'un sommeil suffisant. Ces facteurs ont à leur tour été associés à une baisse des
niveaux de productivité et de sécurité.

.2 Heures de repos (périodes de repos) entre les périodes de travail: il s'agit de la durée du temps
libre entre les périodes de travail et doit refléter le fait que les gens de mer ne s'endorment pas
simplement dès qu'ils ne sont pas en service et ne se réveillent pas juste avant de reprendre leur
service. Les gens de mer, comme les travailleurs à terre, ont de nombreuses activités et
responsabilités à gérer entre les périodes de travail, comme manger, prendre une douche, socialiser
avec les autres membres d'équipage, se détendre, étudier, écrire et communiquer avec les
membres de leur famille et leurs amis restés au pays. La fatigue augmente à mesure que le nombre
d’heures de repos diminue ; par conséquent, les heures de repos doivent prévoir des possibilités
de sommeil adéquates, du temps pour accomplir les autres tâches mentionnées ci­dessus, être
adaptables au rythme circadien individuel et tenir compte de

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Annexe, page 28

les effets de l’inertie du sommeil après le réveil. Ainsi, l’intervalle entre deux périodes de travail successives
devrait laisser suffisamment de temps pour obtenir un sommeil suffisant avant le début de la période de
travail suivante.

.3 Quarts ou travail de nuit : comme indiqué dans le module 1, les gens de mer travaillant la nuit, en particulier
pendant les périodes circadiennes creuses, peuvent connaître dans un premier temps une grave
dégradation de leurs performances. Si le marin maintient un horaire régulier, il peut s'adapter au fil du
temps. Il est toutefois important d’offrir aux marins travaillant la nuit de bonnes conditions de sommeil et
un bon environnement pendant la journée.

.4 Pauses courtes pendant les périodes de travail : les pauses courtes améliorent les performances et aident
à maintenir la vigilance. Comme indiqué dans le module 1, l'un des déterminants les plus importants de la
fatigue est le « temps passé à la tâche ». De courtes pauses fréquentes sont associées à des avantages
en termes de performance et entraînent une meilleure gestion de la fatigue lorsque le moment du repos
est à la discrétion de l'individu.
Même s'il est reconnu que cela n'est pas toujours réalisable dans un environnement à bord d'un navire, il
convient de noter que l'effet du « temps consacré à la tâche » peut également être réduit pendant la
période de travail par des rotations ou des substitutions de tâches.

.5 Siestes : les siestes sont une mesure efficace contre la fatigue, l'épuisement dû aux longues heures de
travail et au manque de sommeil. Que ce soit avant ou après une courte nuit de sommeil, de brèves
siestes améliorent les performances et la vigilance et retardent la dégradation des performances induite
par la fatigue. Dans l’ensemble, les recherches ont montré que les avantages d’une sieste contrôlée
l’emportent sur les risques potentiels associés à l’inertie du sommeil.

.6 Sommeil de récupération : il est important de prévoir un temps de récupération suffisant après des
périodes de déficit de sommeil. Il convient de noter que la fourniture de périodes de repos minimales ne
reconnaît peut­être pas suffisamment le rôle essentiel que joue le rythme circadien dans la vitesse à
laquelle la fatigue s'accumule et la vitesse à laquelle les gens se rétablissent. Pour travailler en toute
sécurité pendant une tâche donnée, puis revenir à la période de travail suivante suffisamment rétabli, le
marin doit obtenir
une quantité et une qualité de sommeil suffisantes entre les périodes de travail. Les opportunités de
sommeil pendant la période circadienne sont préférables, car le sommeil qui se produit pendant la période
circadienne offre la valeur la plus récupératrice.

.7 Pauses de réinitialisation : comme le risque de fatigue augmente au fil des jours de travail successifs de
manque de sommeil, il semble logique qu'une certaine « récupération » doive avoir lieu sur des périodes
de jours de repos. Il s'agit généralement d'un problème en mer, car les gens de mer sont exposés à des
horaires de service potentiellement pénibles sur une longue période (plus de sept jours, parfois des mois)
sans possibilité de pause pour se réinitialiser. Il est reconnu que dans un environnement à bord d’un
navire, cela n’est probablement pas pratique ; cependant, cela peut être un facteur à prendre en compte
lors de la détermination de la rotation de l'équipage.

28 Les entreprises devraient envisager des politiques de sieste et de courtes pauses pour gérer la fatigue, si possible.

29 Les entreprises devraient également reconnaître les déficiences dues à l’inertie du sommeil lors de la planification des tâches
et des activités, en accordant aux gens de mer suffisamment de temps pour être vigilants avant d’effectuer des tâches critiques,
lorsque cela est possible.

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Annexe, page 29

Outils pour évaluer la fatigue dans la planification

30 La planification des horaires de service basée sur la science de la fatigue ainsi que sur les exigences opérationnelles permet
une identification prédictive des risques liés à la fatigue. Cela aide à allouer des périodes de repos adéquates qui offrent
suffisamment de possibilités de sommeil.

31 Il existe des outils supplémentaires utiles pour l’atténuation et le contrôle de la fatigue, tels que :

.1 outils d'évaluation des risques de fatigue : le niveau de risque d'un horaire de service spécifique peut être
évalué via un score de risque de fatigue ; et

.2 outils logiciels de prévision de la fatigue : les modèles et logiciels associés permettant de prédire les
niveaux de fatigue pour des opérations spécifiques peuvent constituer des outils supplémentaires utiles
pour la gestion des risques de fatigue, comme mentionné au paragraphe 7.

32 De tels outils ne doivent pas être utilisés isolément ni constituer le principal moteur des décisions relatives à la planification
des tâches, car ils ne suffisent pas à déterminer l’étendue complète des risques liés à la fatigue. Ils doivent toujours être étayés
par d’autres données opérationnelles. Leur objectif principal devrait se limiter à identifier les horaires de service potentiellement
générateurs de fatigue ou à planifier les points chauds et permettre de meilleures décisions dans la sélection des horaires de
service. En effet, de nombreuses circonstances imprévues peuvent entraîner des modifications des horaires prévus, par exemple
les conditions météorologiques, des problèmes techniques inattendus ou des maladies des marins. La fatigue des gens de mer
est le résultat de ce qui est réellement travaillé et non de ce qui est prévu. Ainsi, une autre approche proactive pour identifier les
risques liés à la fatigue consiste à analyser les horaires de travail réels en service.

Gestion de la charge de travail

33 Comme indiqué dans le module 1, les exigences mentales et physiques du travail peuvent contribuer à ce qu'un marin
souffre de fatigue de plusieurs manières. Se concentrer pendant de longues périodes, effectuer un travail répétitif ou monotone
et effectuer un travail qui nécessite un effort physique continu peut augmenter le risque de fatigue. La fatigue mentale et la fatigue
physique sont différentes et un marin peut les ressentir en même temps. Il est important d'être conscient du niveau optimal de
charge de travail et de stress d'un marin et d'avoir une attitude réaliste à cet égard. Comprendre que différentes personnes
réagissent différemment aux situations stressantes (telles que les urgences, les problèmes familiaux à la maison, liés au travail)
est essentiel pour des interventions efficaces.

Par conséquent, il est important de communiquer efficacement avec les gens de mer ainsi que de surveiller et d'observer tout
comportement susceptible d'indiquer un changement dans la fatigue d'un marin en raison de la charge de travail (voir les signes
et symptômes de fatigue dans le module 1) .

34 Les techniques typiques de gestion de la charge de travail pendant le service comprennent la priorisation des tâches, la
délégation des tâches, la rotation des tâches, la rotation des équipes et la suppression des tâches. Une liste de stratégies
d’atténuation des risques qui devraient être utilisées pour gérer la charge de travail peut inclure :

.1 Envisager attentivement la conception des tâches en fonction de la charge de travail et des ressources
disponibles, y compris les effectifs.

.2 Réduire le temps que les gens de mer doivent consacrer à des travaux soutenus physiquement et
mentalement exigeants (par exemple nettoyage des citernes, navigation dans des eaux encombrées).

.3 Gérer la charge de travail et les changements de rythme de travail causés par des pannes de machines
et des maladies planifiées et imprévues.

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Annexe, page 30

.4 Dans la mesure du possible, minimiser les tâches routinières et administratives ou les repenser pour
garantir que les gens de mer puissent se concentrer sur leurs tâches essentielles pendant leur temps
de travail.

.5 Minimisez les tâches répétitives ou monotones en utilisant la rotation des tâches, lorsque cela est
possible.

.6 Dans la mesure du possible, différer les travaux non urgents pour permettre un repos et une récupération
appropriés si nécessaire.

Cadre de travail et de vie

35 L'environnement de travail et de vie est important pour garantir des possibilités de sommeil adéquates et doit être
pris en compte. Un sommeil de bonne qualité étant essentiel, les entreprises devraient élaborer des procédures visant à
minimiser les interruptions du sommeil des marins. Les possibilités de mise en œuvre de contre­mesures dans ce
domaine varient depuis les changements environnementaux, procéduraux et opérationnels à bord des navires. Par
exemple, la plupart des aspects environnementaux tels que le bruit peuvent être mieux pris en compte lors de la
conception du navire (voir module 5). Cependant, l’entreprise peut mettre en œuvre des mesures de contrôle pour
contribuer à réduire les niveaux de bruit dans l’environnement de sommeil.

36 Les mesures environnementales, procédurales et opérationnelles peuvent également aller de solutions peu coûteuses,
telles que des stores hublots et des déflecteurs de porte, à des solutions coûteuses, telles que la réinstallation des systèmes
d'échappement ou de climatisation du navire.

37 Les changements opérationnels et procéduraux peuvent inclure l'élaboration de politiques de sieste ou la définition
de plages horaires (opportunités de sommeil) pendant lesquelles les gens de mer ne sont pas contactés, sauf en cas
d'urgence. Ces possibilités de sommeil protégé doivent être connues de tout le personnel concerné. En fonction de la
situation, des changements devraient être apportés aux domaines qui auront le plus d’impact, et après évaluation,
d’autres changements pourront alors être envisagés.

38 Les mesures de contrôle environnemental peuvent inclure, sans s'y limiter :

.1 des installations adéquates pour le repos, le sommeil et les pauses repas ainsi que d'autres besoins
essentiels, tels que des toilettes et des rangements personnels ;

.2 rendre les zones de couchage plus sombres, plus calmes et plus confortables et augmenter l'éclairage
dans certaines zones du navire, telles que :

.1 créer une atmosphère de sommeil sombre en utilisant des stores occultants pour les hublots
ou les couchettes dans les espaces de couchage ;

.2 installer des déflecteurs isolants sur les persiennes des portes de cabine ;

.3 améliorer la climatisation (température ambiante) et le débit d'air ; et

.4 fournir une literie confortable et de bonne qualité, telle que des matelas et des oreillers ;

.3 faire des espaces de couchage, y compris leur emplacement, une priorité dans la modernisation et la
construction de nouveaux navires ; et

.4 veiller à ce qu'un espace de stockage personnel adéquat soit disponible pour les effets personnels des
gens de mer.

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Annexe, page 31

39 Les mesures de contrôle procédurales et opérationnelles peuvent inclure, sans s'y limiter :

.1 accroître l'accès à des choix alimentaires plus sains en garantissant que des aliments nutritifs sont
servis à bord ;

.2 fourniture d'informations et de conseils sur une alimentation saine et le bien­être physique;

.3 mettre des équipements et des installations d'exercice à la disposition des gens de mer ;

.4 fournir et maintenir une atmosphère calme pour dormir ; développer une politique « ne pas
déranger » pour les marins endormis ;

.5 dans la mesure du possible, les appels à des exercices devraient être menés de manière à minimiser
la perturbation des périodes de repos, car ils peuvent être extrêmement perturbateurs ;

.6 mettre en place de courtes pauses pendant les périodes de service, y compris des politiques de sieste ;

.7 veiller à ce que les routines du navire, telles que les heures de repas, soient adaptées aux horaires
de travail des gens de mer ; cela implique de fournir au personnel travaillant la nuit des choix de
repas appropriés ;

.8 fournir un accès à des services de conseil pour aider à résoudre tout problème découlant de la
perturbation des modèles individuels, familiaux ou sociaux et des aspects liés à bord ; mettre en
œuvre un programme cohérent de gestion du stress ;

.9 avoir une politique en place pour soutenir les gens de mer confrontés à des niveaux de charge de
travail élevés ;

.dix si possible, éviter de confier du travail à bord aux gens de mer malades ou atteints du mal de mer ;

.11 si possible, fournir à tous les gens de mer un accès au téléphone à bord, à Internet et au courrier
électronique ; et

.12 si possible, veiller à ce que les travaux de maintenance ne perturbent pas le sommeil du personnel.

Sommeil suffisant obtenu

40 Étant donné que la perte de sommeil est l'un des principaux facteurs contribuant à la fatigue, l'entreprise devrait
déterminer si un sommeil suffisant est obtenu.

Il peut arriver qu’un marin ait la possibilité de dormir suffisamment41, mais qu’il ne dorme pas suffisamment.
Par conséquent, même si une opportunité de sommeil adéquate fournit une indication de la quantité de sommeil susceptible
d’être obtenue, il est important de savoir si un sommeil adéquat a réellement été obtenu. Les gens de mer devraient avoir
la possibilité de signaler les situations dans lesquelles ils n'ont pas pu dormir suffisamment ou se sentent menacés de
commettre des erreurs liées à la fatigue sans répercussions.

42 En général, il incombe aux gens de mer de profiter de manière appropriée de leurs possibilités de sommeil afin d'être
alertes et capables d'effectuer en toute sécurité le travail qui leur est assigné à bord.
Cependant, il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles les gens de mer ne dorment pas suffisamment. Les
aspects mentionnés ci­dessous peuvent tous affecter la quantité et la qualité du sommeil obtenu :

.1 un marin travaillant la nuit peut avoir des difficultés à obtenir un sommeil de qualité ;

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Annexe, page 32

.2 un marin qui rejoint le navire peut avoir des difficultés à s'adapter à son horaire de sommeil ;

.3 un marin voyageant pendant une période prolongée jusqu'au navire ne devrait pas être tenu de se
présenter au travail tant qu'il n'a pas obtenu un repos suffisant ;

.4 troubles du sommeil non diagnostiqués et non traités comme souligné dans le module 1 ;

.5 stress émotionnel;

.6 l'environnement de sommeil (confort, bruit, obscurité, mouvement du navire, intimité, emplacement


de la chambre) peut ne pas permettre un sommeil adéquat ;

.7 le type de nourriture consommée;

.8 médicaments ou utilisation de remèdes prescrits/en vente libre/naturels ;

.9 consommation de stimulants tels que la caféine et les amphétamines ; et

.dix l'utilisation d'appareils électroniques personnels avant de dormir, ce qui peut retarder
l'endormissement et ne pas permettre un sommeil suffisant.

43 Quelles que soient les circonstances entraînant un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, celles­ci devraient de
préférence être identifiées par des mesures proactives et traitées comme un danger potentiel à bord du navire.

Quelles règles et réglementations sont en place pour prévenir et gérer la fatigue (internationale, nationale et d'entreprise) ?

44 Référence est faite aux instruments mentionnés dans le module 1.

Les références

1 Akerstedt, T., Anund, A., Axelsson, J. et Kecklund, G. (2014). La somnolence subjective est un indicateur
sensible d’un sommeil insuffisant et d’une altération de la fonction de réveil.
Journal de recherche sur le sommeil, 2014(23) : p. 242­254.

2 Dawson, D., Noy, YI, Härmä, M., Åkerstedt, T. et Belenky, G., Modélisation de la fatigue et utilisation de
modèles de fatigue en milieu de travail, Accident Analysis & Prevention, Vol. 43, numéro 2 (mars 2011), pp.
549­564.

3 Dawson, D. et McCulloch, K. (2005). Gérer la fatigue : c'est une question de sommeil. Sleep Med Rev, 9(5) : p.
365­380.

4 Gander, P., Hartley, L., Powell, D., Cabon, P., Hitchcock, E., Mills, A. et Popkin, S.
(2011). Gestion des risques de fatigue : facteurs organisationnels au niveau réglementaire et sectoriel/de
l'entreprise. Analyse et prévention des accidents, 43(2) : p. 573­590.

5 Grech, MR (2016) Gestion des risques de fatigue : un cadre maritime, International Journal of Environmental
Research and Public Health, Vol. 13, n° 2 (2016), pages 175 à 184.

6 Johnson, JV et Lipscomb, J. (2006). Longues heures de travail, santé au travail et nature changeante de
l'organisation du travail. Journal américain de médecine industrielle, 49 : p. 921­929.

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Annexe, page 33

7 Philips, R. (1998). Fatigue parmi les gardiens de navire : une étude qualitative des rapports d'incidents
en mer dans la gestion de la fatigue dans les transports : 3e conférences sur la fatigue dans les
transports, Fremantle, Australie occidentale : Elsevier.

8 Rosa, RR, (2012). Longues heures de travail, fatigue, sécurité et santé, dans The handbook of
Operator fatigue, Matthews, G., Desmond, PA, Neubauer, C. et Hancock, PA, éditeurs. Ashgate
Publishing Ltd : Surrey.

9 Tucker, P., (2003). L'impact des pauses sur le risque d'accident, la fatigue et les performances : un
bilan. Travail et stress, 17(2) : p. 123­137.

dix Tucker, P. et Folkard, S. (2012). Planification du travail, dans Le manuel de la fatigue des opérateurs,
Matthews, G., Desmond, PA, Neubauer, C. et Hancock, PA, éditeurs.
Ashgate Publishing Ltd : Surrey.

11 Williamson, A. et Friswell, R. (2011). Étudier les effets relatifs de la privation de sommeil et de l'heure
de la journée sur la fatigue et la performance. Analyse et prévention des accidents, 43(3) : p. 690­697.

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Annexe, page 34

MODULE 3

LA FATIGUE ET LES GENS DE MER

1 Le module 3 contient des informations pratiques destinées au marin (capitaine, officiers, matelots et tout autre personnel
de bord) travaillant sur les navires. Avant de réviser ce module, il est fortement recommandé que tous les gens de mer se
familiarisent d'abord avec le module 1 (Fatigue).
Les gens de mer de niveau cadre (capitaine et officiers) doivent également se familiariser avec le module 2 (La fatigue et
l'entreprise).

2 Bien que l'entreprise soit principalement responsable de la création d'un environnement de travail et de vie qui minimise
les risques liés à la fatigue, les gens de mer ont la responsabilité de veiller à ce que le temps disponible pour le repos et le
sommeil soit utilisé de manière appropriée et à ce que leur comportement ne crée ou n'augmente pas de risque.

3 L'industrie maritime applique des horaires de travail variés dans un large éventail d'environnements opérationnels, ce qui
signifie qu'à un moment donné, les gens de mer sont susceptibles de ressentir de la fatigue. La fatigue touche tous les
individus, quels que soient leurs compétences, leur rang, leurs connaissances ou leur formation.

Comment reconnaître la fatigue (signes/symptômes) ?

Les individus fatigués sont de mauvais juges de leur propre niveau de fatigue et de leurs performances.
4 parce que la fatigue affecte leur capacité à porter des jugements ou à résoudre des problèmes complexes.

5 Les signes et symptômes liés à la fatigue sont souvent divisés en trois catégories : cognitifs, physiques et
comportementaux (voir tableau 1 du module 1). Les gens de mer peuvent en reconnaître certains chez les autres et, avec
le temps, ils pourront tirer des leçons pour en identifier certains chez eux. Ces signes et symptômes de fatigue peuvent
être utilisés pour identifier le niveau de vigilance d’un individu.

6 Certains des signes et symptômes les plus apparents comprennent :

.1 cognitif:

.1 se concentre sur un problème trivial, en négligeant les plus importants ;

.2 réponse lente ou inexistante aux situations normales, anormales ou d’urgence ;

.3 des manques d'attention;

.4 mauvais jugement de la distance, de la vitesse, du temps, etc. ;

.5 oublie de terminer une tâche ou une partie de tâche ; et

.6 difficulté à se concentrer et à penser clairement.

.2 physique:

.1 incapacité à rester éveillé (un exemple est un hochement de tête ou un endormissement


involontaire) ;

.2 difficulté avec les compétences de coordination œil­main (telles que la sélection d'un
interrupteur) ;

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Annexe, page 35

.3 difficultés d'élocution (elle peut être brouillée, ralentie ou brouillée) ;

.4 fréquence accrue de chute d'objets comme des outils ou des pièces ; et

.5 problèmes de digestion;

.3 comportemental :

.1 diminution de la tolérance et/ou comportement antisocial ;

.2 changements d'humeur irréguliers/atypiques (des exemples sont l'irritabilité, la fatigue et/ou


la dépression)

.3 ignore les contrôles et/ou procédures normales ; et

.4 augmentation des omissions, des erreurs et/ou de la négligence.

7 Les effets à long terme de la perte de sommeil peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, gastro­intestinales
maladies, problèmes de santé mentale et stress.

8 Plus les gens de mer observent de signes et de symptômes chez les autres et/ou en font l'expérience eux­mêmes, plus il est
probable que la vigilance soit considérablement réduite. La fatigue n'est pas la seule cause de ces symptômes, mais lorsque
plusieurs surviennent simultanément, cela indique probablement une déficience liée à la fatigue. Il est important que les gens de
mer avertissent leurs coéquipiers et leurs superviseurs lorsqu'ils constatent qu'eux­mêmes ou d'autres membres de l'équipage
sont fatigués. Il est important d'avoir une communication ouverte entre les gens de mer, leurs équipiers et leurs superviseurs
concernant la prévention et la détection de la fatigue. La stratégie d'atténuation des risques de fatigue de l'entreprise devrait
permettre une communication et un reporting ouverts entre les gens de mer, leurs superviseurs et les niveaux de direction
concernant la prévention et la détection de la fatigue, et devrait interdire toute action dirigée contre un marin pour de telles
communications ou rapports.

Que peuvent faire les gens de mer pour contribuer à réduire et gérer le risque de fatigue à bord des navires ?

Obtenir un sommeil suffisant : La stratégie la plus efficace pour lutter contre la fatigue est d'obtenir un sommeil de
qualité, de quantité et de continuité adéquat. Comme indiqué dans le module 2, l'entreprise doit offrir aux gens de mer une
possibilité de sommeil adéquate pour leur récupération. Un sommeil insuffisant pendant plusieurs jours consécutifs altèrera la
vigilance ; seul le sommeil peut maintenir ou restaurer les niveaux de performance.

10 Le sommeil est plus précieux s'il est obtenu en un seul bloc. Même si un court sommeil ou une sieste peut accroître
considérablement la vigilance, cela n’élimine pas le besoin de périodes de sommeil plus longues.

11 Il peut arriver que les gens de mer ne dorment pas suffisamment, même s'ils disposent de suffisamment de possibilités de
sommeil. Les éléments mentionnés ci­dessous peuvent tous affecter la quantité et la qualité du sommeil obtenu :

.1 les gens de mer travaillent la nuit et peuvent tout simplement être incapables de dormir pendant la
journée ;

.2 le sommeil des gens de mer peut avoir été interrompu par des collègues, des événements inattendus
ou des exigences opérationnelles ;

.3 les gens de mer peuvent souffrir de troubles du sommeil ou d'autres problèmes médicaux ou physiques
qui les empêchent de dormir ;

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Annexe, page 36

.4 stress émotionnel dû à des circonstances personnelles, notamment des problèmes familiaux à la


maison ;

.5 incapacité à s'endormir en raison de préoccupations concernant le travail ou d'autres soucis ;

.6 l'environnement de sommeil (confort, bruit, obscurité, mouvement du navire, intimité) peut ne pas
permettre un sommeil adéquat ;

.7 le type de nourriture consommée;

.8 médicaments ou utilisation de remèdes prescrits/en vente libre/naturels ;

.9 consommation de stimulants, c'est­à­dire caféine, amphétamines, boissons énergisantes ;

.dix consommation d'alcool;

.11 Il a été démontré que l'utilisation d'appareils électroniques émettant de la lumière bleue (par exemple,
smartphones, tablettes, écrans d'ordinateur) nuit à l'endormissement ;

.12 s'adapter à un nouvel horaire de quart et se remettre du décalage horaire ; et

.13 activités sociales ou forte excitation juste avant la période de sommeil.

12 Quelles que soient les circonstances entraînant un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, celles­ci devraient de
préférence être identifiées par des mesures proactives et traitées comme un danger potentiel à bord du navire.

L’entreprise devrait mettre en place des processus permettant aux gens de mer 13 de signaler les situations
dans lesquelles ils n’ont pas pu dormir suffisamment ou se sentent menacés de commettre des erreurs liées à la fatigue,
en particulier s’ils effectuent des tâches critiques pour la sécurité, sans crainte de représailles. Cela peut être aussi
simple que de faire rapport verbalement aux superviseurs, aux niveaux de direction et/ou au comité de sécurité du navire.

14 Voici quelques conseils généraux pour développer de bonnes habitudes de sommeil :

.1 si possible, développez des horaires de sommeil cohérents, c'est­à­dire essayez de vous coucher à la
même heure chaque jour ;

.2 développer et suivre une routine avant le sommeil pour favoriser le sommeil à l'heure du coucher, par
exemple une douche chaude, la lecture de documents apaisants ou simplement un rituel de préparation
avant le coucher ;

.3 dormir suffisamment, surtout avant une période où le temps nécessaire pour dormir suffisamment
n'est peut­être pas disponible ;

.4 évitez les activités stimulantes avant de dormir, comme l'exercice, la télévision et les films ;

.5 rendre l'environnement de sommeil propice au sommeil (un environnement sombre, calme et frais et
un lit confortable favorisent le sommeil) ; un générateur de bruit blanc ou des bouchons d’oreilles
peuvent être utiles si vous les trouvez utiles ; bloquez autant de lumière que possible ; cela peut
impliquer l'utilisation de rideaux occultants, de volets roulants, de stores épais ou d'une option peu
coûteuse comme le plastique noir ; un masque de sommeil peut également être utilisé ;

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Annexe, page 37

.6 dans la mesure du possible, assurez­vous qu'il n'y aura pas d'interruption pendant votre période
de sommeil ;

.7 évitez l'alcool, la caféine et d'autres stimulants avant de dormir (gardez à l'esprit que le café, le
thé, les colas, le chocolat et certains médicaments, y compris les remèdes contre le rhume et
l'aspirine, contiennent de l'alcool et/ou de la caféine) ; évitez la caféine au moins quatre
heures avant le coucher

.8 des techniques de relaxation, comme la méditation, peuvent aider ;

.9 ne faites pas de sieste si vous avez des difficultés à dormir pendant votre période de sommeil normale ;

.dix évitez de manger juste avant de dormir ; et

.11 limiter l’utilisation d’appareils électroniques émettant de la lumière bleue avant le coucher.

Maintenir l’aptitude au travail

15 Il est important de veiller à ce que les gens de mer soient aptes au travail et capables de maintenir des niveaux de
vigilance et de performance sûrs. Il est important d'assumer la responsabilité des horaires de travail et des périodes de
repos des gens de mer et de fournir des informations en retour à leurs superviseurs, aux niveaux de direction et à
l'entreprise pour garantir que les gens de mer disposent des meilleures possibilités possibles de rester aptes au travail.

16 Dans certains cas, le suivi et l'évaluation du niveau de fatigue des gens de mer avant leur horaire de service peuvent
être utiles pour garantir qu'ils sont en mesure d'effectuer leurs tâches en toute sécurité. Il existe un certain nombre d'outils
qui peuvent être utilisés pour évaluer ce que ressentent les gens de mer avant et pendant leur période de service, tels
que des outils d'autosurveillance ou d'évaluation de la fatigue. Il est important de signaler (aux superviseurs des gens de
mer et/ou aux niveaux de direction) tous les cas dans lesquels les gens de mer estiment que leur sécurité aurait pu être
ou sera compromise en raison d'une déficience due à la fatigue, soit chez eux­mêmes, soit chez leurs pairs.

17 Certaines orientations générales susceptibles d'aider les gens de mer à rester aptes au travail sont données.
ci­dessous :

.1 faire des siestes stratégiques (la durée la plus efficace pour une sieste est d’environ 20 minutes) ;

.2 profiter des pauses programmées ;

.3 dans la mesure du possible, surveillez et gérez efficacement le sommeil ;

.4 dans la mesure du possible, maintenir et surveiller l'aptitude au travail, y compris l'aptitude


médicale ;

.5 signaler toute déficience due à la fatigue chez vous­même et chez d'autres personnes susceptible
de nuire à la sécurité du navire ;

.6 enregistrer et déclarer les heures réelles de travail et de repos, comme l'exigent la MLC et la
Convention STCW ;

.7 prendre des repas réguliers et équilibrés ;

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Annexe, page 38

.8 exercice régulier; et

.9 limiter l'utilisation de médicaments susceptibles d'affecter les niveaux de vigilance et de


performance, y compris les médicaments contre le mal de mer (si de tels médicaments sont
utilisés, le superviseur de bord doit en être informé).

18 Un certain nombre de contre­mesures ont été identifiées comme pouvant apporter un certain soulagement dans la gestion de la fatigue. Il faut

souligner que ces contre­mesures ne rétabliront pas l'état de vigilance d'un individu ; ils n'apportent qu'un soulagement à court terme et peuvent,
en fait, simplement masquer les symptômes temporairement. À un moment donné, le sommeil doit être obtenu pour que la récupération physique
et mentale se produise. La liste suivante présente certaines de ces contre­mesures à court terme :

.1 Courtes pauses pendant les périodes de service

Le repos, outre le sommeil, peut être assuré sous la forme de courtes pauses ou de
changements d'activités pendant la période de service. Les pauses peuvent être utiles si
les performances doivent être maintenues sur de longues périodes. Les facteurs influençant
le besoin de repos sont la durée et l'intensité des activités précédant une pause ou un
changement d'activité, la durée de la pause, ou encore la nature ou le changement de la
nouvelle activité. Il est reconnu que dans un environnement à bord d'un navire, cela n'est
pas toujours réalisable ; cependant, de courtes pauses doivent être prévues autant que
possible pendant la période de service.

.2 Sieste stratégique

Un court sommeil ou une sieste peut stimuler considérablement la vigilance. La recherche


a identifié la sieste stratégique comme une technique de soulagement à court terme pour
aider à maintenir les niveaux de performance pendant de longues périodes d'éveil. Des
siestes aussi courtes que 10 à 15 minutes sont connues pour apporter des avantages
mesurables. Les siestes sont utiles pour maintenir les performances si un sommeil
suffisamment long est occasionnellement manqué. La durée la plus efficace pour une sieste
est d’environ 20 minutes. Il est recommandé aux gens de mer de faire leurs siestes de la
manière qui leur convient le mieux. La sieste devrait être encouragée comme une activité
planifiée de gestion et de prévention de la fatigue. Cela signifie que si les marins ont la
possibilité de faire une sieste, ils devraient la faire. Cependant, la sieste présente certains
inconvénients. Un inconvénient potentiel est que les siestes de plus de 30 minutes
provoquent une inertie du sommeil, où la conscience de la situation est altérée
(étourdissement et/ou désorientation jusqu'à 20 minutes après le réveil). Un deuxième
inconvénient potentiel est que la sieste peut perturber les périodes de sommeil ultérieures
(une personne peut ne pas être fatiguée lorsque vient le temps de dormir une période
prolongée).

.3 Caféine

Une autre mesure populaire contre la fatigue est l’utilisation stratégique de la caféine
(présente dans le café et le thé, et dans une moindre mesure dans les colas et le chocolat)
comme stimulant. La caféine peut améliorer temporairement la vigilance, mais elle ne
remplace pas un sommeil et un repos adéquats. Il faut 15 à 30 minutes à la caféine pour
faire effet et les niveaux de caféine diminuent de moitié toutes les cinq ou six heures. Ses
effets peuvent durer longtemps après la consommation et peuvent interférer avec le
sommeil nécessaire. Il est toutefois important de considérer qu’il existe des différences
individuelles en termes d’évolution des effets de la caféine, de la tolérance et du sevrage.
La caféine doit être évitée avant le coucher. De plus, une utilisation régulière au fil du temps
réduit sa valeur en tant que stimulant et peut augmenter la fatigue et réduire la fatigue.

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Annexe, page 39

capacité à dormir. La consommation de caféine peut également provoquer d’autres effets secondaires
tels que l’hypertension, des maux de tête, des sautes d’humeur et de l’anxiété.

.4 Nutrition et hydratation

Une nutrition et une hydratation adéquates sont importantes pour gérer et prévenir la fatigue.
Idéalement, il faut avoir une alimentation équilibrée, manger régulièrement, prendre des collations
saines, planifier ses repas, boire de l'eau régulièrement et éviter les repas juste avant le coucher (car
manger juste avant le coucher entraîne une digestion plus lente). L'apport quotidien recommandé en
eau est de deux litres ou huit verres. Surveillance
l'apport hydrique contribue à optimiser la vigilance et l'éveil.

.5 Environnement (lumière, température, humidité et son)

Des lumières vives, de l’air frais et sec, une musique envahissante ou forte ou d’autres sons irréguliers
gênants peuvent augmenter temporairement la vigilance.

.6 Activité physique

Le bien­être physique comporte un certain nombre d’éléments clés, notamment l’exercice,


l’alimentation, l’hydratation et le sommeil. Tout type d’activité physique aide à maintenir la vigilance ;
courir, marcher, s’étirer ou même mâcher du chewing­gum peuvent stimuler le niveau de vigilance.
L'exercice peut également améliorer le sommeil. Des soins physiques appropriés entraînent une série
de résultats positifs, notamment des réserves d'énergie pendant la période de service, des habitudes
de sommeil constantes et réparatrices, des capacités de concentration adéquates et un sentiment
satisfaisant de se sentir en bonne santé. Les avantages de l’exercice régulier comprennent une
meilleure humeur, une meilleure gestion du stress ainsi qu’une meilleure estime de soi et un meilleur
bien­être.

.7 Interaction sociale

L'interaction sociale (conversation) peut aider à rester éveillé. Cependant, la conversation doit être
interactive pour être efficace.

.8 Rotation des emplois lorsque cela est possible

Changer l’ordre des activités peut être bénéfique pour rompre la monotonie du travail. Mélanger des
tâches nécessitant un travail physique ou mental élevé avec des tâches peu exigeantes peut être
bénéfique.

19 Lorsqu’ils se sentent fatigués, les gens de mer peuvent prendre des mesures individuelles pour lutter contre la fatigue,
comme se promener, consommer de la caféine ou des stimulants, afin de réduire le risque d’erreurs liées à la fatigue.
Cependant, il peut y avoir des cas où des niveaux élevés de fatigue ne peuvent être atténués par des contre­mesures
individuelles. Par conséquent, une action rapide, cohérente et appropriée est requise (de la part des gens de mer au niveau
de la direction, avec le soutien de l’entreprise) chaque fois qu’un marin n’est potentiellement pas apte au travail. Cela peut
inclure la nécessité de prendre des mesures supplémentaires, telles que la rotation des tâches et des ressources de soutien
supplémentaires, pour gérer les risques liés à la fatigue. L’objectif devrait être de maintenir et de promouvoir la sécurité.

Quelles sont les responsabilités du marin dans la gestion des risques de fatigue à bord des navires ?

20 La nature particulière de la fatigue en tant que risque pour la sécurité fait que la gestion de la fatigue à bord et des risques
associés relève de la responsabilité partagée de l'entreprise et du marin. Comme souligné dans d’autres sections, un certain
nombre de mesures peuvent être prises pour atténuer le risque de

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Annexe, page 40

fatigue. De nombreuses mesures échappent malheureusement à la capacité d'influence d'une seule personne, comme la
planification des voyages, la conception des navires et la planification des travaux.

21 Les responsabilités des gens de mer comprennent :

.1 faire de son mieux pour commencer son horaire de service en état de travailler pendant la durée de
service prévue et effectuer le travail assigné à bord en toute sécurité ;

.2 surveiller et gérer efficacement les heures de sommeil ;

.3 signaler les dangers liés à la fatigue qui affectent la sécurité ;

.4 maintenir une communication appropriée sur la sécurité ;

.5 être conscient de la fatigue et comment contrer ses effets ; et

.6 utiliser les périodes de repos disponibles de manière appropriée, en plus d’utiliser des stratégies
personnelles d’atténuation de la fatigue.

22 Les gens de mer sont chargés de surveiller et de rechercher des traitements appropriés pour tout problème de santé
susceptible d'avoir un impact sur leur aptitude au travail. Le bien­être des gens de mer peut être affecté par divers facteurs,
notamment les problèmes de santé, les prédispositions génétiques, la nutrition, l'hydratation et les difficultés de sommeil.
Un large éventail de difficultés de sommeil peuvent affecter la fatigue, le rythme circadien, la durée et la qualité du
sommeil. Cela inclut une diversité de troubles du sommeil, comme indiqué dans le module 1.

23 Le module 2 fournit des stratégies recommandées à l'entreprise pour gérer les risques de
fatigue en mer. Certains aspects importants liés à la responsabilité de l’entreprise comprennent :

.1 élaborer des politiques et des pratiques au sein du système de gestion de la sécurité du navire pour
gérer les risques liés à la fatigue ;

.2 élaborer des horaires de travail qui évitent des niveaux élevés de fatigue pendant les périodes de
service ;

.3 élaborer des horaires de travail qui permettent des périodes de repos et de récupération adéquates
entre les horaires de travail (si possible, prévoir une période de sommeil d'ancrage de sept
à huit heures);

.4 mettre en œuvre des périodes de service/veille appropriées et sûres en tenant compte des rythmes
circadiens ;

.5 fournir un environnement de sommeil adéquat sur le navire ;

.6 veiller à ce que tous les gens de mer soient formés et conscients des causes et des conséquences
de la fatigue ;

.7 promouvoir une culture de reporting sur la sécurité avec une communication ouverte et sans crainte
de représailles ; et

.8 évaluer, contrôler, surveiller et évaluer en permanence les dangers liés à la fatigue.

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Annexe, page 41

Que peuvent faire les gens de mer au niveau de la direction pour réduire et gérer le risque de fatigue des gens de mer à
bord des navires ?

24 Ce qui suit fournit une liste recommandée de stratégies importantes de gestion de la fatigue visant à contrôler
et à réduire le risque de fatigue à bord des navires, et que les gens de mer au niveau de la direction sont en mesure
d'influencer et/ou de mettre en œuvre :

.1 veiller, au minimum, au respect des heures minimales de repos et/ou des heures maximales de
travail ;

.2 utiliser du personnel reposé pour remplacer ceux qui voyagent de longues heures pour rejoindre le
navire, par exemple en leur accordant le temps nécessaire pour surmonter la fatigue et se familiariser
avec le navire ;

.3 gérer le temps que les gens de mer doivent consacrer à des tâches physiquement et mentalement
exigeantes pendant une période prolongée (par exemple nettoyage des citernes, navigation dans
des eaux encombrées) ;

.4 garantir que des aliments nutritifs soient servis à bord et que les gens de mer aient un accès continu
à l'eau potable ;

.5 offrir au personnel de nuit des choix de repas appropriés ;

.6 maintenir l'interaction entre la direction à terre et la direction des navires en ce qui concerne la
sensibilisation à la fatigue et les mesures préventives à bord des navires ;

.7 créer un environnement de communication ouvert, en faisant clairement comprendre aux membres


d'équipage qu'il est important d'informer les superviseurs lorsque la fatigue nuit à leur performance
ou à celle des autres et en veillant à ce qu'il n'y ait aucune récrimination pour de tels rapports ;

.8 veiller à ce que les gens de mer sélectionnés puissent accomplir le travail pour lequel ils sont
affectés afin d'éviter tout risque de fatigue chez les autres membres de l'équipage ;

.9 améliorer les conditions à bord pour garantir que lorsqu'ils ont la possibilité de dormir, les membres
de l'équipage peuvent en profiter sans interruption, par exemple en programmant les exercices et
les fonctions de maintenance de routine de manière à minimiser la perturbation des périodes de
repos/sommeil ; tous les gens de mer concernés devraient être conscients de ces possibilités de
sommeil protégées ;

.dix établir des techniques de gestion à bord lors de la planification du travail à bord et des périodes de
repos et lors de la planification des pratiques de travail et de l'attribution des tâches de manière plus
efficace ;

.11 si possible, répartir le travail en mélangeant les tâches pour rompre la monotonie et combiner le
travail exigeant une forte exigence physique ou mentale avec des tâches peu exigeantes (rotation
des emplois) ;

.12 éviter, lorsque cela est possible, de planifier des tâches potentiellement dangereuses pendant les périodes
de dépression circadienne des gens de mer concernés ;

.13 fournir une aide aux gens de mer pour qu'ils reconnaissent et traitent les effets de la fatigue, y
compris une formation à bord, le cas échéant ;

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Annexe, page 42

.14 en soulignant la responsabilité du marin de dormir pendant les périodes de repos afin de garantir
un sommeil suffisant ;

.15 prendre le temps de vérifier que tout le personnel dort suffisamment ;

.16 veiller à ce que les conditions à bord du navire, sur lesquelles le marin peut agir, soient
maintenues en bon état, par exemple en maintenant le chauffage, la ventilation et la climatisation
dans les délais prévus, en remplaçant les ampoules et en s'occupant des sources de bruit
inhabituel à la première occasion ;

.17 réévaluer les modes de travail et les domaines de responsabilité à bord pour établir l'utilisation
la plus efficace des ressources (par exemple, partager les opérations de chargement de longue
durée entre tous les officiers de pont au lieu du modèle traditionnel et utiliser du personnel
reposé pour remplacer ceux qui ont voyagé de longues heures pour rejoindre Le bateau);

.18 promouvoir des relations de soutien à bord (bon moral) et gérer les conflits interpersonnels entre
les gens de mer ;

.19 établir des pratiques à bord pour gérer les incidents de fatigue et en tirer des leçons, par exemple
dans le cadre de la réunion de sécurité ;

.20 accroître la sensibilisation aux avantages d'un mode de vie sain, par exemple l'exercice, la
relaxation et une bonne alimentation ;

.21 coordination en temps opportun des activités programmées entre l'entreprise, les gens de mer
au niveau de la direction et les autres parties prenantes ; et

.22 laisser du temps pour la communication lors des transferts de quart/travail.

Quelles règles et réglementations sont en place pour aider à gérer la fatigue ?

25 Référence est faite aux instruments mentionnés dans le module 1.

26, En plus des normes internationales, des politiques de l'entreprise et de l'administration du pavillon,
qui peut être plus stricte dans certains cas, devrait être respectée à bord de tous les navires.

Les références

1 Allen, P., Wadsworth, E. et Smith, A. (2008). Fatigue des gens de mer : une revue de la littérature récente.
Santé maritime internationale, 591(1­4) : p. 81­92.

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Revirements portuaires et fatigue des gens de mer : une étude de cas. en ergonomie contemporaine.
Hatfield, Royaume­Uni.

3 Dawson, D. et Reid, K. (1997). Fatigue, alcool et diminution des performances.


Nature, 388(6639) : p. 235.

4 Grech, M., (2015). Travailler à bord : fatigue, dans Performance humaine et limites pour les marins, Squire,
D., éditeur. L'Institut Nautique : Londres. p. 96.

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Annexe, page 43

5 Fédération internationale des ouvriers du transport, (2006). Fatigue des gens de mer : quelle est la prochaine étape ?
Un document de synthèse basé sur des recherches récentes du Centre de psychologie du travail
et de la santé de l'Université de Cardiff.

6 Marcus, O., Baur, X. et Schlaich, C. (2010). Risques professionnels et défis de la navigation.


Journal de santé au travail, 52 (2010) : p. 249­256.

7 Oldenburg, M., Jensen, H., Latza, U. et Baur, X., (2009). Facteurs de stress maritimes à bord
des navires marchands et des navires à passagers. Revue internationale de santé publique,
54(2) : p. 96­105.

8 Wadsworth, EJK, Allen, PH, Wellens, BT, McNamara, RL et Smith, AP (2008). Modèles de
fatigue chez les gens de mer lors d'une période de service. Journal américain de médecine
industrielle, 49(10) : p. 836­844.

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Annexe, page 44

MODULE 4

SENSIBILISATION ET FORMATION À LA FATIGUE

1 Ce module s'appuie sur les modules précédents et contient des informations pratiques sur la sensibilisation à la fatigue
et la formation destinée aux personnes impliquées dans la sensibilisation à la fatigue et la formation connexe. Il est
recommandé aux personnes impliquées dans la sensibilisation et la formation à la fatigue de se familiariser avec tous les
autres modules.

Quels sont les objectifs de la sensibilisation et de la formation sur la fatigue ?

2 La formation et la sensibilisation à la fatigue sont des éléments essentiels pour une gestion efficace de la fatigue. La
gestion de la fatigue devrait être enseignée de manière à ce que les gens de mer puissent
comprendre et s'y rapporter personnellement. Les gens de mer seront amenés à un moment donné à prendre des décisions
opérationnelles fondées sur leur connaissance de la fatigue. Par conséquent, tout le personnel qui travaille à bord des
navires et le personnel à terre qui contribue à la gestion de la fatigue au sein de l’entreprise doivent avoir une formation
appropriée.

3 Certaines stratégies d'atténuation de la fatigue à bord échappent au pouvoir de mise en œuvre de la plupart des individus
(comme les niveaux d'effectifs des navires, le réaménagement des quarts, la modification de la conception des navires ou
la modification des horaires de voyage). Par conséquent, la sensibilisation et la formation à la fatigue ne devraient pas se
limiter aux gens de mer, mais devraient également inclure le personnel à terre impliqué dans l’évaluation globale des
risques opérationnels et l’allocation des ressources, y compris les niveaux d’effectifs, à bord des navires.

4 Le contenu de la formation en gestion de la fatigue devrait être adapté selon les connaissances et les compétences
requises pour chaque groupe. Tous les groupes devraient recevoir une formation de base sur la dynamique de la perte et
de la récupération du sommeil, les effets du cycle quotidien de l'horloge biologique, l'influence de la charge de travail et la
manière dont ces facteurs interagissent avec les exigences opérationnelles pour produire de la fatigue. De plus, il est utile
que tous les groupes disposent d’informations sur la manière de gérer leur fatigue personnelle et leurs problèmes de
sommeil.

5 Les objectifs sont de fournir :

.1 une prise de conscience de la fatigue et une acceptation du fait que tout le monde en souffre – il ne
s’agit pas d’un défaut ou d’une faiblesse personnelle ;

.2 savoir­faire sur les signes et symptômes de fatigue à court et à long terme, y compris leurs effets et
les éventuelles mesures de prévention et d'atténuation ; et

.3 la capacité d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de gestion de la fatigue pour prévenir
ou minimiser la fatigue à bord.

Quelles approches et techniques sont efficaces pour enseigner la gestion de la fatigue ?

6 La formation sur les causes et la gestion de la fatigue s'étend de la science sous­jacente (module 1) à l'atténuation, au
contrôle et à la surveillance (modules 2, 3 et 5). Il est enseigné dans le cadre de formations maritimes existantes telles que
la formation de base, la gestion des ressources en salle des machines ou la gestion des ressources à la passerelle, ou
sous forme de cours spécialisés de courte durée. Il peut être enseigné à terre ou à bord. Il peut être inclus dans une
formation de remise à niveau ou de revalidation.

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 45

7 Une partie du processus éducatif devrait consister à garantir que les gens de mer et le personnel à terre qui contribuent à
la gestion de la fatigue comprennent la nécessité de se reposer et de dormir régulièrement, ainsi que les impacts potentiels
de la fatigue (à la fois sur eux­mêmes et sur la sécurité du navire). et/ou ceux qui travaillent avec eux).

8 La formation devrait inclure la reconnaissance des symptômes de fatigue et l'élaboration de mesures préventives/
techniques d'atténuation. Les modules antérieurs doivent être utilisés pour adapter spécifiquement la formation au public.
Les domaines couverts peuvent inclure les causes, les symptômes, les effets, les facteurs de prévention et d’atténuation, y
compris les règles et réglementations concernant la fatigue.

Les efforts initiaux de formation liés à la fatigue devraient établir un niveau de base commun de 9 compréhension
parmi les gens de mer et les employés des entreprises basées à terre sur la fatigue et les déficiences qu'elle entraîne.
Cette formation devrait être dispensée à tous les gens de mer et au personnel à terre impliqués dans l'allocation des
ressources, y compris les décisions en matière d'effectifs.

dix Au minimum, la formation doit consister en :

.1 la fatigue, ses causes et ses conséquences potentielles (contributeurs, conséquences, situations à


risque) ;

.2 sommeil (rythmes circadiens, horloge biologique, processus du sommeil, creux circadien, déficit de
sommeil, troubles du sommeil, travail de nuit et veille) ;

.3 mesures de lutte contre la fatigue (p. ex. stratégies d'atténuation, gestion des habitudes de sommeil,
caféine, nicotine, alcool, nutrition, exercice, sieste, pauses);

.4 des informations de base sur les troubles du sommeil et leur traitement, où demander de l'aide en
cas de besoin et toutes les exigences relatives à l'aptitude au travail ;

.5 une compréhension des règles et règlements traitant de la fatigue


(MLC, 2006 et Convention STCW), et la reconnaissance du fait que ceux­ci représentent une ligne
de défense dans la gestion du risque de fatigue ;

.6 comment identifier la fatigue chez soi et chez les autres ;

.7 les stratégies personnelles que les gens de mer peuvent utiliser pour améliorer leur sommeil et
minimiser leur propre risque de fatigue et celui des autres pendant qu'ils sont en service ;

.8 la responsabilité de l'entreprise de fournir des périodes de repos adéquates et des gens de mer de
bénéficier de périodes de repos adéquates ;

.9 la responsabilité du marin de signaler les situations dans lesquelles il ne parvient pas à dormir
suffisamment ou se sent risquant de commettre des erreurs liées à la fatigue ; et

.dix la responsabilité de l'entreprise de mettre en place des politiques pour gérer de manière appropriée
les risques de fatigue, y compris des politiques contre les représailles en cas de signalement.

Les décisions concernant les horaires de quart peuvent affecter la fatigue, c'est pourquoi la formation et la
sensibilisation aux 11 facteurs qui contribuent à la fatigue et à la manière dont la conception des horaires de service et de
quart est cruciale pour la gestion de la fatigue devraient faire partie d'une formation plus complète. Cette formation devrait
être destinée aux gens de mer occupant des postes de direction à bord et au personnel à terre impliqué dans l'allocation
des ressources, y compris les effectifs.

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Annexe, page 46

12 Au minimum, la formation de ce personnel devrait comprendre :

.1 formation des gens de mer sur la fatigue comme indiqué ci­dessus ;

.2 leur rôle en matière d'identification des risques liés à la fatigue, d'évaluation des risques,
d'évaluation et de reporting ;

.3 comment la planification affecte les opportunités de sommeil et peut perturber l'horloge biologique,
le risque de fatigue que cela crée et comment il peut être atténué grâce à une planification du travail
appropriée (en particulier, le calendrier des horaires de travail, la durée du travail, le temps de
récupération entre les périodes de service, le temps de récupération entre les périodes de travail).
les horaires de surveillance et l'impact potentiel que les changements imprévus ou planifiés peuvent
avoir sur la fatigue) ;

.4 l'utilisation et les limites de tout outil et modèle de planification du service et du quart pour la
gestion de la fatigue ;

.5 l'élaboration de politiques et de processus offrant la possibilité de signaler des situations de


fatigue sans conséquences négatives ; et

.6 la fourniture de ressources telles que décrites dans d'autres modules (éclairage, alimentation,
environnement, etc.) pour gérer la fatigue.

Que peut­on apprendre de l’expérience ?

13 Les leçons apprises fournissent un moyen d'élaborer des stratégies utiles pour prévenir ou minimiser la fatigue.
L’instructeur doit revoir les expériences personnelles précédemment partagées et orienter la conversation vers les leçons
apprises ou les stratégies, telles que les étudiants les perçoivent. L'accent devrait être mis sur des études de cas
appropriées et des expériences spécifiques sur le lieu de travail des gens de mer pour montrer quelles pratiques de
gestion de la fatigue peuvent être adoptées.

14 Les stagiaires auront leurs propres expériences et perceptions personnelles de la fatigue et de la manière de l'atténuer.
Il est important de partager une compréhension commune des questions de fatigue et de sa gestion. Idéalement, ces
connaissances seront mises en pratique sur le lieu de travail.

Les références

1 Université de Cardiff, Seafarers Fatigue Film : https://www.youtube.com/watch?v=ua­ ppReV684.

2 Grech, M., (2015). Travailler à bord : fatigue, dans Performance humaine et limites pour les marins,
Squire, D., éditeur. L'Institut Nautique : Londres. p. 96.
3 OMI – Cours de formation pour instructeurs.

4 Cours modèle de l'OMI 1.21 Sécurité personnelle et responsabilités sociales [édition 2015].

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 47

MODULE 5

FATIGUE ET CONCEPTION DES NAVIRES

1 Le module 5 met en évidence les mesures d'atténuation de la fatigue humaine qui peuvent être utilisées dans la spécification et
la conception des navires, de leurs espaces de vie et de travail et de leurs installations de machines. Le module 1 (Fatigue) doit
être lu avant de parcourir ce module.

2 Les principes de conception pour l'atténuation et la gestion de la fatigue doivent être pris en compte
au début du processus de conception.

3 La fatigue est un danger qui affecte la sécurité, la santé et le bien­être. Cela présente un risque considérable pour la sécurité des personnes,

des biens, de la santé, de la sécurité et de la protection du milieu marin. Étant donné que les gens de mer vivent et travaillent à bord des
navires, parfois pendant une période prolongée, ils peuvent être exposés à des conditions qui provoquent de la fatigue. Par conséquent, la
conception, l’aménagement et l’aménagement des zones de travail et de vie devraient être considérés comme faisant partie de l’atténuation
et de la gestion du risque de fatigue à bord des navires.

4 L'ergonomie à bord et les conditions environnementales à bord sont importantes


considérations pour garantir que les gens de mer bénéficient des meilleures opportunités de :

.1 maintenir des niveaux sécuritaires de vigilance et de performance pendant les périodes de travail ;

.2 maintenir une bonne santé et une résilience à la fatigue grâce à la fourniture d'installations de repos, de
loisirs et d'exercice adéquates ; et

.3 obtenir un sommeil réparateur adéquat ; Comme le souligne le module 1, un sommeil réparateur inadéquat
(tant en quantité qu'en qualité) est l'une des principales causes de fatigue et peut être affecté par
l'environnement de vie et de travail à bord.

Quels aspects de la conception des navires peuvent influencer la fatigue ?

5 Différents aspects de la fatigue peuvent potentiellement être influencés par la conception de l'environnement de vie, de sommeil
et de travail. La fatigue peut être causée par un bruit excessif, la chaleur ou le froid, la lumière, un excès ou un manque d’humidité
et une mauvaise qualité de l’air, entre autres, là où les gens vivent et travaillent.

Les zones de couchage, de vie et de travail doivent être situées à l'intérieur du navire afin de minimiser les mouvements,
vibrations et bruits indésirables.

7 Des niveaux de bruit appropriés (règlement SOLAS II­1/3­12) favorisent une communication efficace, réduisent la charge de
travail mental pendant le service et améliorent la qualité du sommeil et du repos en dehors du service. Les efforts de modélisation
de prévision du bruit et des vibrations doivent être effectués dès le début du processus de conception du navire afin de garantir la
conception et l'aménagement les plus efficaces en matière de contrôle et d'atténuation du bruit et des vibrations. Voir également le
paragraphe 31.3 ci­dessous, qui fait référence au Code sur les niveaux de bruit à bord des navires (résolution MSC.337(91), qui
est obligatoire pour certains types et tailles de navires.

Espaces d’hébergement et aménagement (conception favorisant le repos et le bien­être)

8 Les logements de l'équipage sont souvent situés dans des endroits susceptibles d'être affectés par le bruit et les vibrations induits
par les machines (y compris les systèmes de transfert de marchandises) et par le bruit et les vibrations induits par les hélices. Des
mesures devraient être prises dès la phase de conception pour atténuer ce problème. Les sources de bruit internes au logement
doivent également être prises en compte et les niveaux de bruit générés par les systèmes de chauffage, de ventilation et de
climatisation (CVC) doivent être contrôlés.

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 48

Il Sources de bruit et de vibrations intermittents induits par les machines


convient également d'envisager un arrêt et un démarrage cycliques ou irréguliers.

10 Des mesures visant à réduire les perturbations causées par le bruit d'impact provenant de l'activité humaine dans les
couloirs et les espaces de service au­dessus et/ou à proximité des logements devraient être intégrées dans la conception du
navire.

11 Il convient de prendre en considération :

.1 s'assurer que les cabines sont fraîches, calmes, sombres et bien ventilées ;

.2 conception, disposition et orientation des couchettes ;

.3 matelas, literie, rembourrage pour le mouvement du navire, dégagement pour la tête, en particulier
pour la couchette supérieure/le plafond ;

.4 isoler et/ou isoler les zones de couchage ;

.5 utilisation de couleurs et d'œuvres d'art dans les cabines ; et

.6 utilisation d’une isolation acoustique et/ou d’autres mesures de réduction du bruit.

12 Nonobstant ce qui précède, il convient de prêter attention aux sons qui doivent être
entendus, par exemple les alarmes incendie.

13 Il convient également d'envisager de fournir un espace d'hébergement propice au repos et favorisant la récupération.
Dans la mesure du possible, les éléments suivants doivent être pris en compte :

.1 conception pour un flux d'équipage minimal dans les dortoirs ;

.2 lessive, change, hygiène, intimité ;

.3 isolation ou isolation de la cargaison, du moteur et d'autres perturbations (bruit et vibrations) ;

.4 concevoir un éclairage pour favoriser le sommeil diurne et nocturne (éclairage/gradateurs et blocage) ;

.5 ventilation/qualité de l'air;

.6 température et humidité réglables localement (conçues pour le sommeil) ; et

.7 emplacement et disposition de la cuisine et des réfectoires.

14 Il est également important d’envisager une conception axée sur les loisirs et la récupération. Aspects à considérer
comprennent :

.1 gamme de besoins (personnalité et culture);

.2 vie privée et vie sociale;

.3 ménage minimal;

.4 installations de gym/entraînement ; et

.5 bibliothèque, salles multimédias, facilité d'étude.

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 49

Conception du lieu de travail (conception pour la vigilance et la performance)

15 Conception du lieu de travail, en particulier pour les tâches qui nécessitent un effort physique ou mental soutenu
effort, devrait considérer les aspects suivants:

.1 conception du lieu de travail et du flux de travail pour un agencement optimal (placement, stockage,
réglable, visibilité, facilité de communication, facilité de mouvement, bruit, vibrations, température,
humidité) ;

.2 position de travail (assis/debout, hauteur, matériau du revêtement de sol (chocs et équilibre) ;

.3 facilité d'utilisation (les écrans et les commandes intègrent les exigences ergonomiques et liées aux
tâches) ;

.4 protection contre les dangers (par exemple, prévoir des poignées, des barrières, des panneaux, des escaliers
et des surfaces appropriés pour permettre un déplacement facile par mauvais temps) ;

.5 un éclairage design des espaces de travail pour favoriser la vigilance (couleur, accès à la lumière
naturelle, lumière vive) ; et

.6 maintenance ­ conception pour la maintenabilité (enveloppes d'accès tenant compte des outils et des
mouvements requis, etc.).

16 De plus, la conception des centres de contrôle, tels que l'aménagement de la salle de contrôle des machines, l'aménagement
de la salle de contrôle du fret et du pont, devrait prendre en compte l'intégration des personnes avec des équipements et des
systèmes pour améliorer la résilience du système à la fatigue de l'équipage, ainsi que pour réduire la surcharge mentale et
l'ennui.

Comment l’ergonomie peut­elle contribuer à l’atténuation et à la gestion de la fatigue à bord des navires ?

17 L'ergonomie/facteurs humains sont définis comme la discipline scientifique concernée par la compréhension des interactions
entre les humains et les autres éléments d'un système, et comme la profession qui applique la théorie, les principes, les
données et les méthodes à la conception afin d'optimiser le bien­être humain et, en général, la performance du système.

18 Les systèmes de travail ergonomiques améliorent la sécurité, l'efficacité et l'efficience.


Ils facilitent les tâches à bord des navires dans toutes les conditions, y compris dans les situations où les personnes peuvent
être fatiguées.

19 L'approche ergonomique de la conception est centrée sur l'humain. Cela signifie que tous les composants concevables (par
exemple navire, systèmes du navire, équipement, service) sont adaptés aux caractéristiques du
les utilisateurs, opérateurs ou travailleurs prévus (par exemple, marins, agents d'entretien) plutôt que de sélectionner et/ou
d'adapter les humains pour s'adapter au système et/ou au produit. Cela doit être fait en considérant :

.1 la population cible prévue ;

.2 la tâche, l'objectif ou le résultat attendu du système, du produit ou du service ; et

.3 l'environnement dans lequel la conception doit fonctionner.

20 Tant les besoins que les limites des utilisateurs finaux (par exemple les gens de mer, les équipes de maintenance ou de
réparation) doivent être pris en compte lors de la conception des systèmes et équipements du navire. Ceux qui ont de
l'expérience et connaissent les exigences des systèmes et équipements des navires devraient être consultés, dans la mesure
du possible, pendant les phases de conception et de construction des nouveaux navires. Tôt

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 50

et une participation et une implication continues sont considérées comme une stratégie de conception efficace, en
particulier en matière d'ergonomie, car, en plus d'améliorer la conception, elles réduisent les retouches tardives et
augmentent l'acceptation des utilisateurs.

21 La conception ergonomique est orientée tâche : elle prend en compte les différences qui peuvent être observées entre
la tâche conçue et la manière dont la tâche est réellement exécutée. Les activités liées à l'exécution d'une tâche sont
affectées par des variations et des changements de contexte, de procédures, d'équipements, de produits ou de matériaux,
par exemple.

22 Les relations entre les conditions et les exigences imposées au marin et sa réaction face à son exposition à de telles
conditions et à leurs effets doivent être prises en compte dans la conception des systèmes, services, produits et tâches
du navire afin d'éviter les effets néfastes sur l'individu. La réponse aux conditions et aux demandes dépend des
caractéristiques individuelles (par exemple, taille corporelle, âge, capacités, aptitudes, compétences).

Il existe 23 normes qui donnent des indications sur la manière d'intégrer l'ergonomie dans le processus de conception, par
exemple les principes ergonomiques dans la conception des systèmes de travail. Une liste de normes appropriées est
incluse dans la liste de référence.

Quels outils sont disponibles pour concevoir/construire des navires résistants à la fatigue ?

24 L'application de normes et d'orientations ergonomiques est efficace pour améliorer l'environnement de travail, en
particulier celles qui traitent des conditions environnementales (telles que la température, le bruit, les vibrations, la
ventilation).

25 Des outils de simulation informatique peuvent être utilisés pour soutenir la conception ergonomique. Ceux­ci sont de
plus en plus utilisés pour évaluer à la fois l’impact des conditions environnementales ainsi que l’ergonomie de la
conception du travail et de l’habitat. Les exemples incluent la réalité virtuelle et la conception assistée par ordinateur en
trois dimensions. L'utilisation d'outils de simulation est encouragée car ils permettent une évaluation précoce et plus
rentable de divers aspects de la conception. Il existe une variété d'outils de conception qui peuvent être appliqués dès le
début du processus de conception pour aider le concepteur du navire à garantir que les limites spécifiées ne sont pas
dépassées. Dans la mesure du possible et si elles sont disponibles, des données et des normes anthropométriques
doivent être utilisées pour soutenir la conception ergonomique.

26 Les conditions environnementales s'étendent également à la conception structurelle, à la propulsion, aux formes de
coque et à plusieurs autres aspects de la conception. Souvent, des solutions constructives peuvent être utilisées pour
améliorer les conditions environnementales. Par exemple, la transmission du bruit peut être réduite par l'insertion d'une
isolation acoustique ; de même, des techniques de résilience structurelle peuvent être utilisées pour atténuer les
problèmes de vibrations.

27 L’utilisation de l’analyse par éléments finis (FEA) et des outils de prévision du bruit et des vibrations pour réduire le
bruit et les vibrations est généralement plus rentable que l’atténuation du bruit et des vibrations après la construction.

28 De même, des outils de prévision de tenue en mer peuvent être utilisés, ainsi que des outils de prévision des navires et des hélices.
tests sur modèles, pour prédire les niveaux de vitesse et d’accélération qui peuvent affecter l’habitabilité.

Quelles règles et orientations sont disponibles pour concevoir/construire un navire résistant à la fatigue ?

29 Il existe un certain nombre de règles, réglementations, normes et lignes directrices conçues pour améliorer les
conditions environnementales à bord des navires, qui peuvent être utilisées par le concepteur du navire pour réduire la
fatigue. Il s'agit d'un domaine en développement et le concepteur doit rechercher de nouveaux matériaux.

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 51

30 Certains aspects de l'hébergement de l'équipage sont soumis aux réglementations de la Convention du travail
maritime (MLC) de l'Organisation internationale du travail, 2006, en particulier au titre 3 (Hébergement, installations de
loisirs, nourriture et restauration). L'hébergement de l'équipage est également soumis aux normes nationales. Les
sociétés de classification disposent de lignes directrices et de notations facultatives pour certains aspects des conditions
environnementales (par exemple, bruit et vibrations) pour certains types de navires (voir la section de référence pour
des exemples). Les concepteurs sont encouragés à se référer aux lignes directrices pertinentes.

Bruit et vibrations

L'OMI a mis en œuvre des exigences et des résolutions visant à protéger le marin 31 contre des niveaux de
bruit inacceptables :

.1 Règlement SOLAS II­1/3­12 (Protection contre le bruit).

.2 Code sur les niveaux de bruit à bord des navires (résolution MSC.337(91)) (ce code est obligatoire
en vertu de la réglementation SOLAS II­1/3­12, entrée en vigueur le 1er juillet 2014) ; et

.3 Le Code sur les niveaux de bruit à bord des navires (résolution A.468(XII)) fixe les limites
maximales admissibles de bruit en fonction du type d'espace.

les De plus, MLC, 2006, titre 4 traite du bruit et des vibrations. Les normes ISO/IEC 32 pertinentes sur le bruit et
vibrations doivent également être prises en compte tout au long du processus de conception (voir références).

Espaces de travail

33 Il existe des réglementations et des normes pour apporter des améliorations aux espaces de travail qui peuvent
contribuer à réduire la fatigue et ses effets. Ceux­ci sont développés par des organisations telles que l'OMI, l'ISO/IEC et
des sociétés de classification. La référence à ces normes dans la conception des navires est encouragée (voir la section
de référence).

Les références

1 American Bureau of Shipping (ABS), Notes d'orientation sur le contrôle du bruit et des vibrations pour les
espaces habités. Septembre 2017.

2 American Bureau of Shipping (ABS), Notes d'orientation sur l'application de l'ergonomie aux systèmes marins.
Février 2014. ww2.eagle.com

3 American Bureau of Shipping (ABS), Guide pour l'habitabilité de l'équipage à bord des navires. Février 2016.

4 Calhoun, SR, (2006). Facteurs humains dans la conception des navires : prévenir et réduire la fatigue des
opérateurs à bord, Département d'architecture navale et de génie maritime, Université du Michigan.

5 ClassNK, Noise and Vibration Guideline (2e édition), juin 2014.

6 ClassNK, Lignes directrices pour le code obligatoire sur les niveaux de bruit à bord des navires
(3e édition), mars 2018.

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Annexe, page 52

7 Classe de confort DNV GL : Règles de classification, Navires, Partie 6 Notations de classe supplémentaires,
Chapitre 8 Conditions de vie et de travail, Section 1 Classe de confort – COMF.
1er janvier 2017.

8 OMI MSC/Circular.834, Lignes directrices pour l'aménagement, la conception et l'aménagement de la salle des machines.

9 OMI MSC/Circular.982, Lignes directrices sur les critères ergonomiques pour l'équipement et l'aménagement
des ponts.

dix ISO 11064­1:2000 Conception ergonomique des centres de contrôle – Partie 1 : Principes de conception des
centres de contrôle.

11 ISO 1999:2013 Acoustique – Détermination de l'exposition au bruit sur le lieu de travail et estimation de la perte
auditive induite par le bruit.

12 ISO 20283 Vibrations mécaniques – Mesure des vibrations sur les navires :

• Partie 2 (2008) : Mesure des vibrations structurelles

• Partie 3 (2006) : Mesure des vibrations avant installation des équipements de bord

• Partie 4 (2012) : Mesure et évaluation des vibrations de la propulsion du navire


machinerie

• Partie 5 (2016) : Lignes directrices pour la mesure, l'évaluation et le reporting des vibrations en ce qui
concerne l'habitabilité des navires à passagers et marchands.

13 ISO 2631 (Série) Vibrations et chocs mécaniques – Évaluation de l'exposition humaine aux vibrations de
l'ensemble du corps.

14 ISO 26800:2011 Ergonomie – Approche générale, principes et concepts.

15 ISO 6385:2016 Principes ergonomiques dans la conception des systèmes de travail.

16 ISO 6954:2000 Vibrations et chocs mécaniques – Lignes directrices pour la mesure globale, le rapport et
l'évaluation des vibrations en ce qui concerne l'habitabilité des navires à passagers et des navires marchands.

17 ISO 8468 : 2007 Navires et technologie maritime – Disposition des passerelles des navires et équipements
associés – Exigences et lignes directrices.

18 ISO 9241­110:2006 Ergonomie de l'interaction homme­système – Partie 110 : Principes de dialogue.

19 ISO 9241­210:2010 Ergonomie de l'interaction homme­système – Partie 210 : Conception centrée sur l'humain
pour les systèmes interactifs.

20 ISO 9241­5:1998 Exigences ergonomiques pour le travail de bureau avec terminaux à affichage visuel (VDT)
– Partie 5 : Aménagement du poste de travail et exigences posturales.

21 ISO 9241­6:1999 Exigences ergonomiques pour le travail de bureau avec terminaux d'affichage visuel (VDT) ­
Partie 6 : Lignes directrices sur l'environnement de travail.

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MSC.1/Circ1598
Annexe, page 53

22 ISO/TS20646:2014 Lignes directrices ergonomiques pour l’optimisation de la charge de travail musculo­


squelettique.

23 Lloyd's Register, Règles et Règlements pour la classification des navires, juillet 2016 ­
Partie 7 Autres types et systèmes de navires – Chapitre 12 Confort de l'hébergement des passagers et de
l'équipage.

24 Lloyd's Register, Ship Vibration and Noise, Guidance Notes, Rév. 2.1, 2006.

25 Lloyd's Register, The Human­Centred Approach: A Best Practice Guide for Ship Designers, Lloyd's Register
2014 (disponible sur www.webstore.lr.org
Guides marins/techniques).

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Annexe, page 54

MODULE 6

FATIGUE, L'ADMINISTRATION ET LES AUTORITÉS DE L'ÉTAT DU PORT

1 Le module 6 contient des informations pratiques destinées aux administrations (c'est­à­dire le gouvernement de l'État dont le navire est
autorisé à battre le pavillon) et aux autorités de l'État du port (c'est­à­dire le gouvernement de l'État dans lequel se trouve le port d'escale). Ce
module fournit des conseils pour prendre en compte la fatigue dans le cadre des exigences de l'État du port et du pavillon, y compris l'impact de
leurs actions sur la fatigue des gens de mer et les approches et les considérations pour atténuer la fatigue à bord des navires. Il est également
recommandé aux administrations et aux autorités de l'État du port de se familiariser avec les modules 1 à 5.

La fatigue et l'administration

2 Les administrations ont un rôle important à jouer dans l'atténuation et la gestion des risques de fatigue en mer.

.1 Mise en œuvre et application de réglementations internationales ayant un


impact direct sur l’atténuation et la gestion de la fatigue. Ceux­ci inclus:

.1 comme l'exige la Convention STCW de 1978, telle que modifiée, en tenant


compte du danger que représente la fatigue pour les gens de mer, en particulier
ceux dont les fonctions impliquent l'exploitation sûre et sécurisée d'un navire ;

.2 en tenant compte des principes d'effectif minimum de sécurité


(résolution A.1047(27)) lors de la détermination des niveaux d'effectifs sûrs pour
les navires battant le pavillon de l'Administration ;

.3 s'assurer que les navires de l'Administration disposent d'un équipage approprié


afin d'englober tous les aspects du maintien de la sécurité des opérations à
bord et que ses navires sont conformes à la section 6.2 du Code ISM ;

.4 s'assurer que tous les risques identifiés (y compris le risque de fatigue) pour le
Les navires, le personnel et l'environnement de l'administration sont évalués et
des mesures de protection appropriées sont établies comme l'exige le Code
ISM ;

.5 veiller à ce que les réglementations et exigences applicables affectant


l'atténuation et la gestion de la fatigue, telles que l'habitabilité, la conception et
les contrôles environnementaux, soient respectées ; et

.6 veiller à ce que les exigences SOLAS qui affectent l'atténuation et la gestion de


la fatigue, telles que le bruit et les vibrations, soient appliquées dans l'approbation
de la conception et de la construction.

.2 Tenir compte des impacts sur la fatigue des gens de mer en raison des exigences imposées
aux opérations à bord et aux gens de mer. Cela inclut l’impact de :

.1 les exigences existantes imposées aux opérations à bord des navires et aux
gens de mer ; et

.2 a proposé de nouvelles exigences concernant les opérations à bord des navires et les gens de mer.

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Annexe, page 55

.3 Faites la promotion de ces lignes directrices auprès de toutes les parties prenantes, y compris les
gens de mer, les entreprises, les architectes navals/concepteurs de navires, les prestataires de
formation, les responsables de l'administration et toute autre partie prenante concernée.

.4 Promouvoir la sensibilisation, l’éducation et la formation sur les causes et conséquences de la


fatigue et sa gestion pour faire face au risque (gens de mer et entreprises, enseignements tirés, etc.).

.5 Intégrer l’évaluation de la fatigue dans les enquêtes sur les accidents/incidents.


Sur la base des informations reçues à la suite des enquêtes sur les accidents maritimes, les
administrations devraient évaluer de manière itérative l'efficacité de leur(s) programme(s) de
prévention de la fatigue, le cas échéant, et les modifier le cas échéant en fonction des enseignements
tirés.

.6 Encourager les entreprises dont les navires sont immatriculés sous leur pavillon à intégrer des
pratiques d’atténuation et de gestion de la fatigue.

.7 Encourager les organisations reconnues (OR) auxquelles sont déléguées des responsabilités à
prendre en compte les directives et réglementations internationales traitant de l'atténuation et de la
gestion de la fatigue, le cas échéant.

Fatigue et autorités de l’État du port

3 Les autorités de l'État du port peuvent également jouer un rôle dans l'atténuation de la fatigue des gens de mer. Les autorités de l’État du

port sont encouragées à prendre en compte les effets potentiels que les inspections et les exigences en matière de rapports peuvent avoir
sur l’aspect plus large de la fatigue des gens de mer.

4 Les autorités de l’État du port devraient tenir compte de l’impact des inspections, enquêtes, audits et
autres visites de navires sur la fatigue des gens de mer. Cela inclut de considérer :

.1 les opérations à bord des navires, y compris les horaires de travail, dans la planification des
inspections, des enquêtes, des audits et autres visites des navires ;

.2 des approches pour effectuer des inspections, des enquêtes, des audits et d'autres visites sur les
navires qui minimisent l'impact sur les opérations à bord et sur les gens de mer ; et

.3 la consolidation ou la coordination des inspections, enquêtes, audits et autres visites des navires, y
compris entre différentes parties, afin de minimiser l'impact sur les opérations à bord et sur les gens
de mer.

5 Les autorités de l’État du port devraient tenir compte de l’impact des rapports et des informations
demandes sur la fatigue des gens de mer. Cela inclut de considérer :

.1 les opérations à bord des navires et les gens de mer lors de l'établissement des exigences en matière
de déclaration et de la demande d'informations aux navires et aux gens de mer ;

.2 des approches pour obtenir des rapports et des informations sur les navires qui minimisent l'impact
sur les opérations à bord et sur les gens de mer ;

.3 la consolidation ou la coordination des demandes de reporting et d'information, y compris entre


différentes parties, afin de minimiser l'impact sur les opérations à bord et sur les gens de mer ; et

.4 l’harmonisation et le développement de mécanismes visant à réduire les charges liées aux déclarations
et aux demandes d’informations sur les navires et les gens de mer.

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Annexe, page 56

ANNEXES

ANNEXE 1 Exemples d'outils de suivi du sommeil et de la fatigue

ANNEXE 2 Exemple d’informations de rapport d’événement de fatigue

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Annexe, page 57

ANNEXE 1

EXEMPLES D’OUTILS DE SUIVI DU SOMMEIL ET DE LA FATIGUE

Les exemples suivants ont été inclus pour un usage personnel en tant qu'outil facultatif pour aider les individus à surveiller
leur sommeil et leur fatigue :

­ Journal du sommeil

­ Autosurveillance grâce aux évaluations de fatigue et de somnolence

­ Outil d'auto­évaluation de la fatigue

Journal du sommeil

La qualité de mon Quand je me suis


J'ai dormi pendant
Je me suis couché Je me lève du lit à : sommeil était réveillé, j'ai senti (utilisez
Date un total de
à: (utilisez l'échelle KSS ci­dessous)
(heures):
SQ ci­dessous)

Jour 1
Date:

Jour 2
Date:

Jour 3
Date:

Jour 4
Date:

Jour 5
Date:

Jour 6
Date:

Jour 7
Date:

Total hebdomadaire

Moyenne quotidienne

Qualité du sommeil (SQ)

1 2 3 4 5 6 7

Extrêmement Très Bien Moyenne Pauvre Très Extrêmement


Bien Bien Pauvre Pauvre

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Annexe, page 58

Autosurveillance grâce aux évaluations de la fatigue et de la somnolence

L'échelle de somnolence Karolinska (KSS)

Échelle de somnolence Karolinska (KSS)

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Extrêmement Très Alerte Plutôt Aucune alerte


Somnolent, Très somnolent,
Somnolent,
alerte alerte alerte ni somnolent
Quelques
mais aucun effort quelques efforts gros effort pour
signes de somnolence
pour rester éveillé rester éveillé en
pour rester éveillé
luttant contre le sommeil

Cette échelle demande aux gens d’évaluer leur degré de somnolence en ce moment. Toutes les valeurs de 1 à 9 peuvent
être cochées, pas seulement celles avec une description verbale.

La vérification du statut de l'équipage Samn­Perelli

Vérification du statut de l'équipage Samn­Perelli

1 2 3 4 5 6 7

pleinement très vif, ok, un un peu fatigué, moyennement extrêmement fatigué, complètement
alerte, bien éveillé réactif, mais pas peu moins de épuisé, incapable de
très difficile à se
fonctionner
au top frais frais fatigué, déçu concentrer
efficacement

Cette échelle demande aux gens d'évaluer leur niveau de fatigue actuel et constitue une version simplifiée de la liste de
contrôle Samn­Perelli.

Outil d'auto­évaluation de la fatigue

Cet outil aide le marin à identifier la fatigue grâce à une auto­évaluation d'une minute facile à utiliser. Celui­ci peut être utilisé
individuellement ou lors du transfert.

Pensez­vous que vous êtes apte au travail ?


Aptitude 1 Non

au devoir 2 Oui, avec des contrôles de risque supplémentaires

3 Oui

Comment te sens­tu en ce moment ?


Actuel
1 Très fatigué, ayant du mal à rester alerte
Fatigue
État 2 Un peu fatigué, effort demandé pour rester alerte

3 Très alerte – bien éveillé

Avez­vous dormi au cours des dernières 24 heures ?


Dormir 1 Non
Quantité
2 Oui, mais je n'ai pas dormi suffisamment
3 Oui, j'ai eu au moins ma durée de sommeil idéale

Comment évaluez­vous la qualité de ce sommeil ?


Dormir 1 Pauvre

Qualité 2 Moyenne
3 Bien

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Annexe, page 59

Avez­vous ressenti des signes physiques de fatigue immédiatement


avant ou pendant cette période de service (c'est­à­dire
des microsommeils) ?

Signes de 1 Oui 3 Non

Fatigue Avez­vous ressenti des signes mentaux de fatigue


immédiatement avant ou pendant cette période de service
(c'est­à­dire des difficultés de concentration) ?
1 Oui 3 Non

Adapté de @ Integrated Safety Support, www.integratedsafety.com.au

Comment utiliser cet outil

En ce qui concerne les questions ci­dessus, le nombre de réponses indique la catégorie de fatigue et la ou les
actions requises dans le tableau suivant.

• Si une ou plusieurs réponses sont 1, votre catégorie de fatigue est 1.

• Si une ou plusieurs réponses sont 2, votre catégorie de fatigue est 2.

• Sinon, si vos réponses sont 3, votre catégorie de fatigue est 3.

Fatigue Action requise


Catégorie
1 Dès que vous pouvez le faire en toute sécurité, suspendez toutes les tâches critiques pour la sécurité qui
ont été démarrées. Présentez­vous maintenant à votre superviseur immédiat ou à votre maître.

2 Avant de commencer votre période de service ou les tâches qui vous sont assignées, ou avant de
poursuivre le travail sur une tâche qui a été commencée, faites rapport à votre superviseur immédiat ou à
votre capitaine et mettez en œuvre des contrôles des risques de fatigue, au besoin.

3 Surveiller les signes de fatigue ; aucun contrôle des risques supplémentaire n’est requis.

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Annexe, page 60

ANNEXE 2

EXEMPLE D’INFORMATIONS DE RAPPORT D’ÉVÉNEMENT DE FATIGUE

Cette annexe fournit des informations recommandées qui peuvent être incluses dans les rapports sur les événements
de fatigue. Les entreprises peuvent décider d'utiliser une partie de ces informations dans leur système actuel de
déclaration d'incidents.

Heure de l’événement (Quand est­ce Heure de l'événement :

arrivé ?)

Heures entre l’heure du rapport et le moment où la fatigue s’est produite :

Décrire l'événement Décrire l'événement :

(Que s'est­il passé ?)

Décrivez ce que vous avez ressenti (ou ce que vous avez observé) :

Veuillez encercler ce que vous avez ressenti lorsque l'événement s'est produit :

Échelle de somnolence Karolinska (KSS)

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Extrêmement Très Alerte Plutôt Ni alerte ni


Somnolent, Somnolent, Très somnolent,
alerte alerte alerte somnolent Quelques
mais aucun effort quelques efforts gros effort pour
signes de somnolence
pour rester éveillé pour rester éveillé rester éveillé en
luttant contre le sommeil

Veuillez marquer la ligne ci­dessous d'un « X » à l'endroit qui indique ce que vous avez ressenti.

Alerte­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­Somnolent

Les informations pertinentes

Fatigue avant de commencer le travail ? Oui/Non Depuis combien de temps étiez­vous éveillé lorsque l'événement s'est heures minutes

produit ?
Fatigue au travail ? Oui/Non Combien de temps avez­vous dormi dans les 24 heures précédant heures minutes
l'événement ?

Un sommeil perturbé ? Oui/Non Combien de temps avez­vous dormi dans les 72 heures précédant heures minutes
l'événement ?

Actions corrigées suggestives

Qu'est­ce que tu as fait? Mesures prises pour gérer ou réduire la fatigue (par exemple, sieste, pauses)

Que pourrait­on faire ? Actions correctives suggérées

___________

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