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Plan

1. Chronologie
2. Objectifs de la loi de comptable
3. Contenu de la loi comptable
4. Les personnes visées par la loi
5. L’organisation comptable
6. Les principes comptables fondamentaux.
CHRONOLOGIE
Processus d'évolution de la comptabilité
générale au niveau marocain :

 Fin 1986, fut conçu et présenté au Comité National du Plan Comptable


(CNPC) le Code Général de Normalisation Comptable, (CGNC)

 Fin 1989, fut publié le décret 2-89-61 emportant le principe de l’application


du CGNC aux entreprises du secteur public, et prévoyant son introduction,
entreprise par entreprise, par voie d’arrêté interministériel conjoint entre le
ministère de Tutelle et le ministère des Finances.

 Le Maroc a promulgué en 1992 une loi comptable relative aux


obligations comptables des commerçants.

 Les règles de fond et de forme (principes, méthodes et conventions )


sont fixées par le code général de normalisation comptable (C.G.N.C) qui
met en place le premier plan comptable marocain.
On distingue deux grandes périodes :

La période d'avant 1992 où la comptabilité générale marocaine se


basait sur les plans comptables français de 1957 et 1982, et la période
d'après 1992 dans la quelle un premier plan comptable typiquement
marocain a vu le jour.

A partir de l'année 1994 toutes les entreprises marocaines sont


obligées de tenir leur comptabilité sur la base du plan comptable
marocain.

La comptabilité s'efforce en fin de fournir une " Image fidèle " que
possible de l'activité de l'entreprise.

Dans toute méthode, il y a une analyse et une synthèse, les quelles se


résument dans le mot organisation. La comptabilité est la méthode de
saisir l'information, traiter et présenter le résultat du traitement.

La tenue de la comptabilité est obligatoire au Maroc


Objectifs de la loi de comptable
Selon l’analyse du texte , les objectifs recherchés
par la loi sont essentiellement de quatre ordres :

1. Mettre en place un dispositif rigoureux pour la


normalisation des comptabilités au Maroc (articles 1 à
22).

2. Renforcer la valeur de la comptabilité normalisée en


prévoyant que : «l’administration fiscale peut rejeter
les comptabilités qui ne sont pas tenues dans les
formes prescrites par la présente loi et les tableaux y
annexés» (article 23)
3. Responsabiliser de manière solennelle et non équivoque
tous les intervenants dans le processus d’élaboration des
comptabilités des entreprises (article 24) :

 les experts comptables,


 les comptables agréés,
 les directeurs financiers,
 le personnel comptable.

4. Réformer totalement les différentes dispositions antérieures


de nature comptable, en particulier les articles 10, 11, 12 et
13 du code de commerce, qui sont devenus caducs dès
l’entrée en vigueur de la loi au 1/1/1994 (article 25 et 26 de
la loi).
STRUCTURE DE LA LOI
COMPTABLE
DEFINITION DES PERSONNES VISEES PAR LA

ASSISE DE LA NORMALISATION
NORMALISATION

ASSIGNATION DE L'OBJECTIF D'IMAGE FIDELE A LEURS ETATS


DE SYNTHESE

DEFINITION DES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX


NECESSAIRES A METTRE EN ŒUVRE

DETERMINATION D'UNDISPOSITIF RIGOUREUX OBLIGATOIRE

DE FOND DE FORME

–METHODE D'EVALUATION –ORGANISATION COMPTABLE


–ETATS DE SYTNTHESE –CADRE COMPTABLE
Contenu de la loi comptable
A ces dispositions ont été annexés, sans y faire également
référence:

 le cadre comptable du modèle normal


 le cadre comptable du modèle simplifié
 les états de synthèse du modèle normal
 les états de synthèse du modèle simplifié

Aussi, prise et analysée isolément, la loi comptable traite :

 des personnes visées par la normalisation


 de la finalité à laquelle doit répondre leurs états de
synthèse annuels
 des principes comptables fondamentaux qui
garantissent cette finalité
 et du dispositif de fond et de forme qui découle de la
bonne application de ces principes.
Les personnes visées par la loi
Définition d’un commerçant
 le Code de Commerce (12/8/1913)
 «sont commerçants ceux qui
exercent des actes de commerce et
en font leur profession habituelle».
Définition des actes de
commerce
 L’article 2 du Code de Commerce précise :
 «La loi répute actes de commerce :
 Tout achat de denrées et marchandises pour les
revendre
 Toute entreprise de manufactures, de
commissions, de transport par terre ou par eau
 Toute entreprise de fournitures, d’agences,
bureaux d’affaires, établissements de ventes à
l’encan, de spectacles publics
 Toute opération de change, banque et courtage
 Toutes obligations entre négociants, marchands,
et banquiers
 L’article 3 ajoute :
 «la loi répute pareillement actes de
commerce :
 ....toutes assurances et autres contrats
concernant le commerce de mer.......».
Acte mixte
 Acte qui constitue un acte de commerce
pour l’une des parties et un acte civil
pour l’autre. le non commerçant a le
choix de saisir le tribunal de commerce
ou le tribunal d'instance ou de grande
instance compétent. Par contre le
commerçant qui assigne le non
commerçant ne peut le faire que devant
le tribunal civil
Exemple

la souscription d’un contrat d’assurance


est un acte mixte :
civil pour le souscripteur, commercial
pour la compagnie d’assurance
L’organisation comptable
Objectif de l’organisation comptable
 saisir et traiter tout fait, événement ou
situation née dans l’exercice de manière
exhaustive
 récapituler les résultats de ces traitements
de façon claire et sans compensation
entre eux
 organiser les opérations d’inventaire de
fin d’exercice
 garantir la sincérité et la fiabilité de ces
traitements depuis leur origine jusqu’à
leur aboutissement aux états de synthèse.
SAISIE EXHAUSTIVE ET TRAITEMENT DES
OPERATIONS COMPTABLES
 L’article premier de la loi a prévu que toutes
les opérations qui affectent le patrimoine
d’une entreprise doivent être «enregistrées,
chronologiquement, opération par
opération et jour par jour».
 L’article 2 précise que ces enregistrements
doivent être portés sous forme d’écritures sur
un registre dénommé «livre-journal», de la
manière suivante : «Toute écriture affecte
au moins deux comptes dont l’un est
débité et l’autre est crédité d’une somme
identique».
La loi prévoit que tout enregistrement
comptable doit préciser :

 «l’origine, le contenu, et l’imputation du


mouvement ainsi que les références de
la pièce justificative qui l’appuie».

 Les opérations de même nature


réalisées en un même lieu et au cours
d’une même journée peuvent être
récapitulées sur une pièce justificative
unique.
ORGANISATION DES OPERATIONS D’INVENTAIRE
DE FIN D’EXERCICE

 En vertu du principe de séparation des


exercices, retenu par l’article 7 de la loi
: «la durée de chaque exercice
comptable est de douze mois.
Exceptionnellement elle peut être
inférieure à cette durée pour un
exercice donné».
 En conséquence de ce principe, la loi a
prévu dans son article 5 que: «les
éléments actifs et passifs de
l’entreprise doivent faire l’objet d’un
inventaire au moins une fois par
exercice, à la fin de celui-ci».
GARANTIE DE TRANSPARENCE ET DE FIABILITE
DES TRAITEMENTS COMPTABLES

La loi a prévu une série de règles aptes à


garantir la transparence et la fiabilité des
enregistrements comptables, leur
traitement et la présentation fidèle de
leurs traductions aux états de synthèse :

 le livre-journal et le livre d’inventaire sont


côtés et paraphés par le greffe du
Tribunal de 1ère instance dont dépend
l’entreprise. (article 8)
 ces documents doivent être établis et
tenus sans blanc ni altération
d’aucune sorte. (article 22, alinéa 3)
 les documents comptables et les
pièces justificatives sont conservés
pendant dix ans. (article 22, alinéa 2)
 les états de synthèse de fin d’année
doivent être établis sur le fondement
des enregistrements comptables et
de l’inventaire, retracé dans le livre-
journal, le grand-livre et le livre
d’inventaire. (article 9)
Les principes comptables
fondamentaux
La loi a retenu sept principes
comptables fondamentaux dont
l’application normale par l’entreprise
amène celle-ci à obtenir des états de
synthèse qui donnent une image fidèle
de son patrimoine, de sa situation
financière et de ses résultats.
DES PRINCIPES AU DISPOSITIF
COMPTABLE
Dispositif de forme : Dispositif de fond
 une organisation  des méthodes
comptable minimum d’évaluation très
obligatoire précises
 une nomenclature  une forme d'états de
rigoureuse des comptes synthèse à contenu
normalisé
PRINCIPE DE CONTINUITE
D’EXPLOITATION

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