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D’ASSAINISSEMENT
LIQUIDE
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SOMMAIRE
Définition de l’assainissement.
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
Définition:
L’assainissement des agglomérations a pour objet d’assurer
l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et usées ainsi que leur
rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les
exigences de la santé publique et de l’environnement.
Eaux industrielles:
Les eaux industrielles sont celles en provenance de divers usines
fabrication ou de transformation.
de 5
Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
o Système séparatif :
-Deux réseaux d’évacuation : un réseau d’eaux usées
et un réseau d’eaux pluviales.
-La collecte séparative des eaux usées domestiques
nécessite des ouvrages de section réduite en raison du
volume limités des effluents. C’est un système
économique si l’évacuation des eaux pluviales ne
nécessite pas un autre réseau complet c’est-à-dire
qu’elle puisse être réalisée en faisant un large appel au
ruissellement dans les caniveaux.
-Le recours à un assainissement séparatif peut être
avantageux si la réalisation peut être effectuée
progressivement.
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
o Système unitaire :
Il s’impose lorsqu’il n’y a pas de possibilité de
concevoir économiquement un réseau des eaux
pluviales de surface, c’est-à-dire:
• Si l’exutoire est éloigné des points de collecte;
•Lorsque les pentes du terrain sont faibles, ce qui
impose de grosses sections aux réseaux d’égouts
séparatifs.
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
o Système pseudo-séparatif :
Les eaux météoriques y sont divisées en deux parties :
•Les eaux provenant des voiries, cours et jardins s’écoulent par des ouvrages
conçus à cet effet : caniveaux , fossés, etc….;
•Les eaux des toitures déversent dans le réseau d’assainissement à l’aide des
mêmes branchements que ceux des eaux domestiques.
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
o Système individuel:
L’assainissement individuel est le système utilisé dans les zones urbaines à faible
densité dans lesquelles les eaux usées d’une habitation sont éliminées au niveau
limitrophe (déversement).
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
Généralités.
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des
quantités et la qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux
d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que
l’on peut intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de
l’importance de l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation
rapide, sans stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui
pourraient provoquer la contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte
des contraintes économiques d’équipement.
D ’une manière générale, les eaux usées sont d’origine:
- Domestique (y compris Equipements publics);
- Industrielle;
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Eaux usées domestiques:
Les eaux usées domestiques contiennent, en général, les matières que nous
pouvons classer comme suit:
o Des matières solides;
o Des nutriments;
o Des métaux lourds;
o Des organismes pathogènes.
Matières solides:
C’est l’ensemble des matières en suspension et des sels dissous généralement
exprimés en masse après évaporation de l’eau. Ces matières sont divisés en deux
parties:
Les matières en suspension qui flottent à la surface ou sont en suspension dans la
masse d’un liquide et que l’on peut enlever par filtration;
Les matières dissoutes et colloïdales contenues dan l’eau et obtenue1s9
par différence entre les matières solides et les matières en suspension.
Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Nutriments:
Ce sont les éléments essentiels à la croissance des plantes. Leur déversement dans
un cours favorise la croissance des plantes aquatiques indésirables.
Les deux nutriments les plus importants sont l’azote (N) et le phosphore (P). Les
eaux usées en contiennent de façon significative.
Métaux lourds:
Les métaux lourds (Plomb Pb, Cadmium Cd, Chrome Cr, etc) sont toxiques
lorsqu’ils sont présents en quantités appréciables. Ils peuvent nuire à la vie
aquatique dans les cours d’eau ou empêcher le fonctionnement normal des
traitements biologiques. Ils proviennent généralement des rejets industriels.
Organismes pathogènes:
Les organismes pathogènes proviennent d’êtres humains infectés. Ils peuvent
causer des maladies telles que la diarrhée, le choléra, etc… Ils sont présents en
grand nombre dans les eaux usées.
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Ces eaux doivent théoriquement être traitées, ou détoxiquées avant rejet dans le
réseau.
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Calcul des débits des eaux usées:
La production moyenne des eaux usées dépend de la consommation d’eau potable,
du taux de retour à l’égout (Tres) ainsi que du taux de branchement au réseau
d’égout (Trac). Elle est calculée comme suit:
Qm,EU = Tres x Trac x Qm,AEP
Avec Qm,AEP = Consommation moyenne d’eau potable.
Le calcul des besoins de consommation d’eau potable se fait sur la base de la
formule suivante:
Le calcul du débit de pointe lors du jour de production maximale Qmax,j est fait
en se basant sur la pointe journalière relative à la consommation en eau potable. Le
débit maximal journalier se calcule de la manière suivante:
Qmax,j = Cpj x Qm,EU
: La production moyenne des eaux usées.
Qm,EU
Cpj : Le coefficient de la pointe journalière qui est le rapport du volume moyen
d’eau potable des trois journées successives les plus chargées de l’année sur le
volume moyen annuel.
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
Le coefficient de pointe horaire, Cph, se définit comme rapport du débit maximum dans
l’heure la plus chargée Qmax,EU sur le débit moyen journalier Qm,EU d’eaux usées EU.
Cph = Qmax,EU
Qm,EU
Le coefficient de pointe horaire est déterminé par la formule ci-dessous, en cas d’absence de
statistiques:
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
- Quantité à évacuer:
Les quantités d’eaux évacuées par les industries dépendent de plusieurs facteurs;
• Nature de l’industrie;
• Procédure de fabrication utilisée;
• Taux de recyclage effectivement réalisé.
Il ne peut être indiqué que des fourchettes de quantités évacuées, une étude étant à
entreprendre dans chaque cas particulier.
Une étude de consommation d’eau a permis de dégager trois types de zones :
• Zones d’entrepôts ou de haute technicité : 10 à 12 m3/j/ha lot;
• Zones d’emplois, petites industries et ateliers : 20 à 25 m3/j/ha lot;
• Zones d’industries moyennes : 50 à 150 m3/j/ha lot;
En ce qui concerne le rapport du débit de pointe horaire au débit moyen horaire
calculé sur le nombre d’heures de travail, celui-ci, se situe généralement entre
valeurs 2 et 3.
les 27
Exercice d’application N°1
28
29
Exercice d’application N°2
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
Introduction.
Paramètres utilisés.
Méthode rationnelle.
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
Introduction.
On distingue deux principales méthodes de calcul des débits pluviaux:
La méthode la plus ancienne et la plus utilisée en dehors du Maroc et de la
France (essentiellement dans les pays anglophones) est la méthode dite
« rationnelle » dont la formule de base est très simple, mais elle devient
beaucoup plus complexe à utiliser manuellement si on intègre tous les
correctifs et si on procède à une décomposition analytique fine .
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
Paramètres utilisés.
Un certain nombre de paramètres interviennent dans l’établissement des formules
précitées parmi lesquels on distingue:
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
I = ∆h / ∆t
L’intensité de précipitation I ( en mm/mn ou en mm/h) est déterminée à partir
des courbes Intensité – Durée – Fréquence (IDF) pour une durée égale au temps
de concentration.
L’intensité s’exprime en fonction des paramètres a et b par la formule de
« Montana »:
I (mm/mn) = a . tb
Avec t en mn obtenu à partir des courbes IDF.
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
Méthode rationnelle.
La méthode rationnelle consiste à estimer les débits à partir d’un découpage du
bassin versant en secteurs A1,A2, ………, Aj,….....An limités par des lignes
isochrones telles que l’eau tombant sur le secteur A1 (respectivement A2,…..AJ,
……An) arrive à l’exutoire au bout d’un temps ∆t (respectivement 2
∆t,……….,n∆t). Le pas de temps ∆t qui sépare deux isochrones consécutives
dépend de la précision voulue
(isochrones : lignes situées à la même distance hydraulique c’est-à-dire au même
temps de parcours jusqu’à l’exutoire).
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
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SOMMAIRE
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
Définition de l’assainissement.
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
66
Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales
Paramètres utilisés.
Méthode rationnelle.
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Chapitre 4 : Dimensionnement des réseaux d’assainissement
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Base de calcul.
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Rayon hydraulique
On définit le rayon hydraulique comme étant le rapport de la surface
mouillée (section droite du liquide) sur le périmètre mouillé (périmètre
de la conduite en contact avec le liquide). Rh = A/P
Le rayon hydraulique est le quart du diamètre hydraulique, alors que le
rayon est la moitié du diamètre.
Pour une section circulaire (typiquement : une conduite en charge), le
rayon hydraulique Rh vaut la moitié du rayon géométrique r :
Rh= (π r2) / (2 πr) = r / 2
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
(il ne sera pas tenu compte des débits d’eaux usée qui sont
négligeables par rapport aux débits d’eaux pluviales).
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Conditions d’écoulement :
Un réseau d’assainissement du type unitaire doit, dans la mesure du possible, être auto-cureur
c’est-à-dire qu’il doit être conçu de telle manière que:
Les sables soient automatiquement entraînés pour des débits pluviaux atteints assez
fréquemment.
Les vases fermentescibles soient également entraînées pour le débit des EU.
Ces conditions sont à peu près satisfaites dans les ouvrages calculés pour l’évacuation du
ruissellement de fréquence décennale en y réalisant des vitesses de 0,60m/s pour 1/10 du
débit à plein section et de 0,30 m/s pour 1/100 de ce même débit. Ces vitesses sont
toutes deux obtenues avec des vitesses à pleine section de l’ordre de 1m/s sur les
canalisations circulaires et de 0,90 m/s sur les tuyaux ovoïdes.
Si les conditions d’auto-curage ne sont pas réalisées, il faut prévoir soit la mise en place de
chasses automatiques soit l’utilisation périodique d’engin de curage. 74
Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Dans le souci de prévenir la dégradation des joints des ouvrages non visitables ou d’assurer
la sécurité du personnel des ouvrages visibles, la vitesse de l’eau ne devra pas dépasser 4m/s
à 5m/s.
Si la pente du terrain est trop forte, il y aura lieu de ménager des accrochements dans le profil
en long des ouvrages par l’introduction de cheminées déversantes.
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Ces ouvrages sont, d’une manière générale, calculés comme les ouvrages unitaires et
ce pour un débit correspondant à l’averse dont la fréquence a été adoptée.
Les conditions de l’auto-curage moins impérieuses que sur les réseaux unitaires du
point de vue hygiène; les pentes limites pourront, de ce fait, être un peu plus faibles.
Les canalisations doivent être groupées par réseaux partiels, orientés selon les plus
grandes pentes et se dirigeant, au plus près, vers le milieu récepteur.
La profondeur des ouvrages peut être réduite, du fait qu’ils n’ont à évacuer que les
eaux superficielles mais ce, tout en respectant la question relative à leu résistance
mécanique.
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
Il faut évaluer les débits de pointes pour le calcul des sections des canalisations et aussi
les débits minimaux pour la vérification des conditions d’auto-curage.
- Sections:
Le diamètre minimal des canalisations est fixé à 200 mm eu égard à la pellicule grasse
qui se dépose à l’intérieur des ouvrages, le coefficient γ de la formule de Bazin est pris
égal à 0,25 d’où:
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
- Conditions d’écoulement:
Les conditions d’auto-curage sont les suivantes:
Les conditions d’auto-curage sont souvent délicates à réaliser dans les parties
amont des réseaux où les débits sont faibles; on est alors conduit à rechercher des
pentes de 4 à 5 pour mille afin d’améliorer le régime des vitesses, tout en ne perdant
pas de vue la nécessité du remplissage au 2/10 du diamètre.
A l’aval, il pourra être admis des pentes de 3 pour mille, le minimum de 2 pour mille
étant même admis moyennant une pose particulièrement soignée des canalisations.
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Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement
S’il faut tenir compte des débits d’avenir, il faudra cependant, être prudent en la
matière car le surdimensionnement des canalisations crée des sujétions pour l’auto-
curage. Le raccordement des immeubles riverains doit être effectuer comme pour les
réseaux unitaires.
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Déversoirs d’orage.
Bassins de retenue.
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Déversoir d’orage:
Les déversoirs d’orages permettent de diminuer la charge des stations d’épuration, mais
de l’autre côté, ils déversent une grande quantité de matières polluantes provenant des
eaux usées dans le milieu naturel par temps de pluie.
La galerie doit être calculée pour pouvoir transiter la totalité des débits amont.
Aucune règle générale ne peut être fournie quant à la fréquence de fonctionnement des
déversoirs, celle-ci étant essentiellement fonction des conditions locales.
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Exemple:
On peut déterminer le débit du collecteur principal s’amenant vers la station d’épuration
lorsque la dilution 5 (1 partie d’eau usée pour 4 paries d’eau pluviale) est atteinte par
rapport au débit de temps sec .
Diamètre du collecteur principal avant le déversoir d’orage : D 600
mm; Pente I=1,6 %;
Débit par temps de pluie : QT= 800 l/s;
Débit par temps sec : 60 l/s.
On demande de :
• Calculer la longueur du déversoir.
• Calculer le diamètre du tuyau d’étranglement (eau usée) après le déversoir sur une
longueur de 40m.
On utilise l’équation de Manning Strickler:
Q = Kst . A . RH 2/3 . I1/2 avec Kst = 90.
Calcul de la longueur du seuil du déversoir (Formule de Poléni): (avec µ=0,6)
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Solution :
a) Le débit du collecteur s’amenant vers la station d’épuration avec une dilution 5:
Q1= (60 . 4) + 60 = 300 l/s
Le débit rejeté directement dans le cours d’eau : Q2 = 800 – 300 = 500l/s.
• Calcul du niveau d’eau p1 dans la conduite d’arrivée:
D = 600 mm , Kst = 90
I = 1,6% ,
Qv = Kst . A . RH 2/3 . I1/2 = 90 . (π.0,62 / 4). (0,6/4) 2/3 . (0,16)1/2 = 0,908 m3/s ≈ 900 l/s.
Le débit à pleine section est:
Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) a un rapport de remplissage de h/H = 0,77.
Donc p1 = (h/H) . 600 = 462 mm.
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
• La hauteur partielle p2 lorsque le débit = 5 . Le débit par temps sec = 300 l/s
Qr/Qv = 300/900 = 0,33
Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) à un rapport de remplissage de h/H =
0,38. Donc p2 = (h/H) . 600 = 0,38 . 600 = 228 mm.
La hauteur du seuil du déversoir est de 228 mm.
COUPE
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
PLAN HORIZONTAL
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Choisissons D 400
Qv = Kst . A . RH 2/3 . I1/2 = 90 . [π.(0,4)2 / 4]. (0,4/4) 2/3 . (0,016)1/2 = 0,308 m3/s ≈ 300 l/s.
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Bassin de retenue:
Les bassins de retenue sont utilisés dans le cas où on cherche à réduire les dimensions
des collecteurs projetés à l’aval en étalant les débits de pointe sur un temps imposé par
les conditions d’écoulement à l’aval.
On peut utiliser les dépressions naturelles comme des bassins de rétention, si on les
relies au réseau d’assainissement pour l’évacuation des débits de ruissellement stockés
pendant un certain temps dans la dépression.
Ces bassins sont constitués par un corps de bassin et un ouvrage aval constitué par un
seuil d’évacuation qui peut être un déversoir ou un orifice.
La détermination de C est délicate, on pourra adopter en première approximation les valeurs ci-
après pour des pourcentages de boisement variant de 0 à 100%
•Sol imperméable (argileux) - 0,60 à 0,15
•Sol plutôt imperméable - 0,40 à 0,10
•Sol plutôt perméable - 0,20 à 0,10
•Sol perméable (sableux) - 0,10 à 0,05
Le débit de sortie du bassin de rétention s’écrit :
Qs = m. Ω . √2gh
Qs : Débit sortant du bassin de rétention (m3/s)
h : hauteur de l’eau dans le bassin de rétention
(m) g : accélération de la pesanteur , g= 9,81 m/s2
m : constante caractéristique de l’orifice, m=0,7
Ω : Section de l’orifice (m2) 93
Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Siphons à point bas:
Ils ont pour rôle de franchir un obstacle à un niveau plus haut ou plus bas que celui du
collecteur principal. Un obstacle peut être un cours d’eau, un canal, une route, un
tunnel, une voie ferrée, une tranchée ou une conduite à grande dimension.
Les siphons à point bas fonctionnent toujours en charge, même s’ils transitent un débit
très faible (débit par temps sec).
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Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Afin d’éviter l’obturation par des résidus secs volumineux, on choisit le même
diamètre minimum que celui du réseau (∅ = 200 pour un réseau des eaux usées, ∅ =
300 pour un réseau unitaire ou pluvial) Le calcul hydraulique consiste à réaliser
une vitesse minimale (environ I m/s pour un collecteur des eaux usées, 1,20 à
1,50 m/s pour un réseau unitaire ou pluvial). Lorsqu’on ne peut pas réaliser les
vitesses minimales ci-dessues, il faut installer des chasses d’eau.
Ouvrages principaux.
Ouvrages annexes.
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Chapitre 6 : Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
Ouvrages principaux.
Un égout est considéré comme un aqueduc à écoulement libre dont la mise en
charge doit être exceptionnelle et limitée par le débordement éventuel des regards
et ouvrages annexes.
• L’étanchéité parfaite aux eaux transitées qui était jadis peu recherché sauf
dans certains cas spéciaux, contamination d’une nappe , par exemple.
• Conduite préfabriquées :
On distingue selon la nature des matériaux utilisés:
- les conduites en béton comprimé ou vibré non
armé;
- les conduite en béton armé;
- les conduites en amiante-ciment;
- les conduites en P.V.C.
Domaine d’utilisation:
Bien qu’elles continuent à être utilisées à l’heure actuelle, leur usage devient de
moins en moins courant au niveau de l’ossature des réseaux. Les conduites en béton
comprimé sont parfois utilisées pour la réalisation des branchements particuliers de
200 mm et les raccordements des bouches d’égout de diamètre 300 mm.
Caractéristiques:
Les diamètres fabriqués vont de 120 au 1000 mm dans les 3 classes suivantes : 30B,
60B et 90B.
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Chapitre 6 : Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
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Chapitre 6 : Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
Parmi les conduites en béton armé fabriquées et largement utilisées au Maroc dans
le domaine de l’assainissement on trouvera :
o Les conduites en béton vibré armé;
o Les conduites en béton centrifugé ordinaire (CAO);
o Les conduites en béton précontraint.
L’usage du béton précontraint reste très restreint au Maroc.
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Chapitre 6 : Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
Procédés de fabrication :
Le processus de fabrication utilisé est organisé de la manière suivante:
Le cage d’armatures est montée verticalement sur un collet en acier sur lequel vient
coulisser le moule extérieur. Le béton est injecté par passe montantes par
centrifugation.
A la fin de fabrication, la buse est soumise à une compression qui permet
d’améliorer sa compacité. La conduite ainsi fabriquée est transportée verticalement
vers l’aire de stockage où elle est maintenue jusqu’à ce qu’elle atteigne une
résistance suffisante.
Caractéristiques:
Les éléments fabriqués ont une longueur de 2,5 m en diamètres variant de 300 à
1000 mm et correspondent à deux classes (90A et 135A).
Procédés de fabrication :
Les armatures sont obtenues à partir des fils d’acier en bottes et enroulés autour d’un
mandarin. La fabrication se fait par centrifugation de la cage d’armature
horizontalement avec insertion du béton durant la rotation de la buse. Cette
centrifugation confère à la buse une très bonne compacité, une bonne résistance à
l’ovalisation et une bonne étanchéité.
Caractéristiques:
Les buses se présentent sous forme d’éléments à joint torique ou d’éléments à bouts
droits. La jonction des tuyaux CAO (JT) se fait par l’intermédiaire d’un joint torique
en élastomère qui autorise des déviations angulaires de plusieurs degrés; la jonction
des tuyaux CAO à bout droit (BD) se fait par l’intermédiaire d’une bague matée au
mortier sec.
Les éléments fabriqués présentent des diamètres de 200 à 2200 mm correspondant à
3 classes : 60A, 90A et 135A.
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Chapitre 6 : Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
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