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Didactique et théories d’apprentissage

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

1
Essai de définition de la Didactique

Didactique : synonyme savant de « pédagogie »


Adopté par Comenius dans « La Grande Didactique » publié en 1649

« Art d ’enseigner exercé par un adulte » R. Lafon, 1963

« Science auxiliaire de la pédagogie relative aux méthodes les plus


propres à faire acquérir telle ou telle matière… » H. PIERON, 1963

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Essai de définition de la Didactique

« La didactique d’une discipline étudie les processus de transmission et


d’acquisition relatives aux domaines spécifique de cette discipline. Elle
décrit et analyse les difficultés rencontrées et propose des moyens pour
aider les professeurs, les élèves et les étudiants à les surmonter, et
notamment pour faire du savoir enseigné, un savoir vivant fonctionnel
et opératoire »
(Vergnaud, 1996)

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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« La didactique des sciences se définit par une centration nouvelle sur
les contenus de l’enseignement scientifique. Celui-ci ne doit pas
s’interpréter comme un intérêt exclusif pour les savoirs au détriment
des aspects méthodologiques qui s’en trouveraient écartés voire déniés.
Ce qui la fonde plutôt, c’est la prise de conscience qu’existent des
difficultés d’appropriations qui sont intrinsèque au savoir, difficultés
qu’il faut diagnostiquer et analyser avec une grande précision pour faire
réussir les élèves »
(Astolfi, 1996)

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

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Didactique et Sciences Humaines
La didactique se définit par une réflexion sur :

1- Les objets d’enseignement


Dominante épistémologique

2- Les conditions d ’appropriation des savoirs


Dominante psychologique

3- Les recherches sur l’organisation des situations d ’enseignement et


l’adaptation au type de publique
Dominante Psychosociologique

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Didactique et Pédagogie

Le Pédagogue: praticien qui se préoccupe d’abord de l’efficacité de


son action. C’est un homme de terrain, il résout en permanence des
problèmes concrets d’enseignement apprentissage.

Le Didacticien: spécialiste de l’enseignement de sa discipline, il


s’interroge sur les concepts, les principes et identifie l’obstacle.

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Didactique et Pédagogie

“Dans l’univers scolaire, on entendra par “pédagogie”tout ce qui


concerne l’art de conduire et de faire la classe, ce qui relève de ce
qu’on a pu appeler autrefois la discipline, mais aussi l’organisation et
la signification du travail. L’exercice de cet art est de la reflexion sur
ses ressources et ses fins. Les didactiques concernent, elles, l’art ou la
manière d’enseigner propres à chaque discipline, et meme certaines
difficultés à un domaine dans une discipline.”
Cornu L., Vergnioux A., La didactique en question, Paris, Hachette Education, CNDP, 1992,
pp. 9-10.

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Didactique et Epistémologie

“La didactique se définit notamant par une reflection sur les objets de
l’enseignement. Elle s’intéresse à leur nature cognitive: savoir ou
savoir-faire…;à leur statut épistémologique: savoir savant ou savoir
social…; à la méthodologie de leur construction: transposition ou
élaboration des savoir…; à leur histoire institutionnelle…la dominance
de cette tendance est épistémologique”
Halté,
1992

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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L’épistémologie est l’étude de la connaissance

Deux axes se présentent :

Comment se développent les connaissances dans tel


domaine particulier du savoir, ou dans les différents domaines?

Comment un individu acquiert-il ses connaissances


tout au long de son développement?

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Didactique et Psychologie

Le mot psychologie est forgé par l’Allemend MELANCHTON au


15ème siècle à partir du grec

psukhe: ame

Logos: science

La psychologie désigne jusqu’a 1880: l’étude de l’ame et de l’activité


mentale

Ce n’est qu’après qu’elle se constitue en science autonome et devient:


l’étude du comportement et des processus mentaux

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Didactique et Psychologie

Pourquoi l’homme agit-il comme il le fait?

Cette question est abordée par plusieures théories de l’apprentissage:

Behaviourisme
Constructivisme
Socioconstructivisme

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar


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Théories d’apprentissage

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

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Question de base pour les théories
d’apprentissage

Comment un individu peut-il apprendre et


retenir ce qu’il apprend?

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Les théories de l’apprentissage

Béhavioristes: Gestaltiste: Cognitives:


Pavlov, Thorndike, Wertheimer, Koffka, Piaget, Vygotsky…
Watson, Skinner, Kohler
Tolman

PARADIGME

Enseignement Apprentissage
Béhaviorisme
Le béhaviorisme est une approche en psychologie qui consiste à se
concentrer uniquement sur le comportement observable de façon à
caractériser comment il est déterminé par l’environnement et l’histoire
des interactions de l’individu avec son milieu, sans faire appel à des
mécanismes internes au cerveau ou à des processus mentaux non
directement observables.

15
Psychologie et Sciences Expérimentales

La psychologie a fait son entrée au Laboratoire en 1879 au sein des


Sciences Expérimentales

Le domaine de l'apprentissage provient alors de deux traditions:

l'épistémologie ou la critique de la connaissance.

la physiologie et la philosophie elle cherche la nature et le contenu de


l'esprit par l'étude des sensations, des images et des idées ce qui a
entraîné le psychologue vers le concept de réflexe
16
• La psychologie devient alors : la science du
comportement animal et humain, sur la base des seuls
faits observables.

• objectif : l'analyse fonctionnelle du comportement.


en mettent l'accent sur les interactions entre l'organisme et
l'environnement
intérêt exclusif aux données observables et
aux comportements, qui sont considérés comme
fonction des stimuli (relation de cause à effet).

17
• Le développement psychologique : consécutif
aux changements intervenant dans les modes
d'interaction avec l'environnement et lié à
l'évolution organique et aux effets de
l'expérience, du vécu.

18
On ne s'intéresse pas à ce qui se passe entre le
stimulus et la réponse car le fonctionnement
interne du sujet est une boîte noire.

19
Apprentissage
Selon le béhaviourisme l’apprentissage est alors décrit
comme une modification du comportement observable
due à la modification de la réponse associée à des stimuli
extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli
intérieurs (environnement interne) sur l’organisme.

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Conditionnement classique Pavlovien

Qu'est-ce que le conditionnement?

C'est l'acquisition d'une nouvelle conduite à la suite d'un


entraînement particulier. C'est la démarche par laquelle un
individu essaie de s'adapter au monde extérieur, qui est
changeant.

21
Conditionnement, réflexe quelle différence?

Malgré le terme de réflexe conditionné autrefois employé


pour désigner le conditionnement Pavlovien, il convient
de distinguer nettement réflexe et conditionnement.
Le réflexe est un phénomène automatique, qui se
produit indépendamment de la volonté. C'est une
activité très localisée qui ne met pas en jeu l'organisme
tout entier. Le réflexe tient plus de la physiologie
nerveuse que de la psychologie.

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Biographie de Pavlov
• Naissance: 14 septembre 1849 Riazan (Russie)
• Décès: 27 février 1936 Saint-Pétersbourg (Russie)
• Champs: Médecine, Physiologie et Psychologie
• Diplômé de l’Université de Saint-Pétersbourg
• Renommé pour Travaux sur les réflexes conditionnels
• Distinctions Prix Nobel de Physiologie ou Médecine
(1904), médaille Copley (1915)

23
24
Travaux de Pavlov

• Pavlov fut le premier Russe à recevoir le prix Nobel


(1904) et à exposer en russe ses travaux. L'usage d'une
langue peu connue provoqua un fameux contresens ;
c'est ainsi qu'on parle encore de « réflexes conditionnés »
alors que « réflexes conditionnels  » serait plus exact.

25
• Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience
sur la fonction gastrique du chien en recueillant grâce à
une fistule les sécrétions d'une glande salivaire pour
mesurer et analyser la salive produite dans différentes
conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que
les chiens avaient tendance à saliver avant d'entrer
réellement en contact avec les aliments, il décida
d'investiguer plus en détail cette « sécrétion psychique ».

26
• Il s'avéra que ce phénomène était plus intéressant que la
simple chimie de la salive, et ceci le conduisit à modifier
ses objectifs : dans une longue série d'expériences, il
variait les stimuli survenant avant la présentation des
aliments. C'est ainsi qu'il découvrit les lois
fondamentales de l'acquisition et la perte des « réflexes
conditionnels » - c'est-à-dire, les réponses réflexes,
comme la salivation, qui ne se produisaient que de façon
conditionnelle dans des conditions expérimentales
spécifiques chez l'animal.

27
                                       

Sur cette photo du musée Pavlov à Ryazan (Russie) le réservoir où


s’écoule la salive par un cathéter implanté dans le canal de Sténon et
traversant la joue

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Conditionnement classique Pavlovien

Pavlov (1849-1936)
• le conditionnement salivaire des chiens gardés en
captivité et nourris à heures fixes.

S I (Viande) R I (salivation)
un Stimulus Inconditionnel provoquant une Réponse Inconditionnelle

29
Pavlov analyse les conditions susceptibles de provoquer
une réaction de salivation chez l’animal, à partir d’un
déclencheur arbitraire (neutre : dans son expérience, une
cloche).
apprentissage associatif

30
• Pavlov nomme ce phénomène
réflexe a distance, ou réflexe signal,
puis plus tard réflexe conditionné ou conditionnel

31
Pavlov substitue à un Stimulus Inconditionnel (provoquant
une Réponse Inconditionnelle) un Stimulus Conditionnel
provoquant une Réponse Conditionnelle

Réflexe conditionnel
S I (Viande) R I (salivation)
Simultaneité

S C (Cloche) R C (salivation)

32
Réflexe conditionnel

S C (Cloche) R C (salivation)
un Stimulus Conditionnel provoquant une Réponse Conditionnelle

33
Le conditionnement est selon Pavlov :
le processus par lequel un organisme apprend à répondre
d’une manière particulière à un stimulus qui auparavant
ne provoquait pas ce type de réponse.

C’est l'ensemble des opérations associatives par lesquelles


on arrive à provoquer un nouveau comportement chez
l'homme ou chez l'animal.

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Lois associées au conditionnement
classique

• Le renforcement : La viande renforce le


conditionnement quand il est installé.
• L’extinction : Après plusieurs sonneries sans viande, le
conditionnement peut   ne plus se manifester ; Cela se
produit si l'on présente plusieurs fois de suite le SC seul,
sans qu'il soit suivi du SI. Dans ce cas, il n'y a pas oubli
du conditionnement mais seulement inhibition de la RC
par non renforcement.
35
• La récupération : Si après un certain délai, on présente
à nouveau le SC du conditionnement éteint, la réponse
peut de nouveau apparaître . Il s'agirait alors d'un "oubli"
de l'inhibition-extinction ou d’réactivation du
conditionnement .
• La généralisation : le conditionnement peut s'étendre à
tous les stimuli du même type que le SC utilisé. Par
exemple tous les sons se rapprochant du son initial. On
observera alors un gradient de généralisation en fonction
du degré de similitude du nouveau son avec le son initial.
des stimuli ressemblants déclenchent la réponse.

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• La discrimination : L’organisme à un seul stimulus
conditionné parmi d’autres (ex : la cloche ou un ordre «
du calme ! ». Le conditionnement peut ne pas s'étendre
aux stimuli s'éloignant trop du SC initial.

Généralisation et discrimination sont deux processus


complémentaires.

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Quelques précautions
• 1.   Vérifier que le stimulus neutre (SN) est
effectivement neutre.
• 2.   Vérifier que le stimulus inconditionnel (SI)
provoque bien la réponse inconditionnelle (RI).
• 3.   Le SN doit toujours précéder le SI.
• 4.   Le délai entre le début du SN et le début du
SI doit être très court, de l'ordre de la ½ seconde.

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Théories d’apprentissage

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

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Associationnisme
• Le terme « association » désigne l'évocation automatique
et spontanée d'états psychologiques par d'autres d'états
psychologiques. L'associationnisme consiste à soutenir
que toute la vie mentale, y compris ses manifestations les
plus élevées, s'explique par des évocations associatives
automatiques déterminées par l'ordre dans lequel se sont
succédées antérieurement nos impressions nerveuses et
les sensations concomitantes de ces impressions.

40
• Le raisonnement semblerait, à première vue, échapper à
l'association automatique des idées, dans la mesure où il
est perçu par la conscience comme étant essentiellement
un effort de réflexion volontaire. Toutefois, d'après
l'associationnisme, les principes directeurs du
raisonnement dérivent d'associations invincibles que
l'accumulation des expériences, soit de l'individu, soit de
l'espèce, aurait créées dans l'esprit.

41
E.L. Thorndike

1874 - 1949

42
Biographie de Thorndike
Edward Lee Thorndike est né en1874 à Williamsburg aux Etats-Unis. En
1896 il part à l'université Columbia à New York pour écrire sa thèse de
doctorat (terminée en 1898). Après un an, il revient à Columbia où il restera
jusqu'en 1940, d'abord en qualité d'assistant puis à partir de 1904 en tant que
professeur et enfin de 1922 à 1940 comme directeur du département de
psychologie de l'Institute of Educational Research. Il a été président de
l'American Psychological Association en 1912 et de l'American Association
for the Advancement of Science en 1934.
43
Travaux de Thorndike
• Les travaux les plus connus de Thorndike portent sur
l'apprentissage chez l'animal puis chez l'homme. Il a
remis en cause les conceptions dominantes à l'époque
concernant l'intelligence des chiens et des chats en
suggérant que leur capacité de résolution de problème
(ouvrir une porte pour atteindre de la nourriture par
exemple) est largement due au hasard.

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• Sa thèse, intitulée Animal Intelligence: An Experimental Study
of the Associative Processes in Animals, est basée sur une série
d'expériences dans lesquelles des chats enfermés doivent
découvrir le mécanisme qui leur permet de se libérer et
d'accéder à la nourriture. Les chats se déplacent dans la cage
sans stratégie ou sans but apparents puis découvrent par hasard
l'action qui leur apporte la solution. Après plusieurs essais ils
savent comment obtenir de la nourriture et sortent de plus en
plus vite de la cage.

45
Boite problème de Thorndike

46
47
« ... le chat montre des signes évidents d'inconfort et
cherche à s'échapper. II tente d'exercer des
pressions sur les parois. II griffe ce qu'il
rencontre, pousse les pattes à travers les
ouvertures et mord tout ce qu'il atteint. Il est très
peu attentif a la nourriture placée a l’extérieur de
la boite, mais semble simplement s'efforcer
d'échapper de sa prison... Dans son effort pour
sortir, le chat actionnera probablement et par
hasard le dispositif qui fait ouvrir la porte ».

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Qu’est ce qui s’est passé?

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RA
RB
RC
S RI

Rn

Figure 1 : Une série linéaire de réponses


50
RA
RB
RC
S RI Effet (état de satisfaction)

Rn

Figure 2 : La connexion S-RI suivie par un état de satisfaction est renforcée


51
RA
RB
RC
S RI Effet

Rn

Figure 3 : La réponse RI est prédominante


52
Le chat a appris

Changement de comportement

Apprentissage

53
Théorie du connexionnisme de
Thorndike
• Si la Situation + Response est suivie par une
conséquence positive alors la connection entre
Situation + Response est renforcée.

• Si la Situation + Response est suivie par une


conséquence négative alors la connection entre
Situation + Response est affaiblie.

54
In Thorndike’s words:
“When a modifiable connection between an situation and a
response is made and is accompanied or followed by a
satisfying state of affairs, that connection’s strength is
increased: When made or accompanied or followed by
an annoying state of affairs, the strength is decreased.”
Thorndike, E. L. (1913). Educational psychology: Vol 2 .The psychology of learning. New
York: Teachers College Press

“Spare the reward, spoil the child”


E.L. Thorndike

55
Idée Principale
Les conséquences d’un comportement affectent ce
comportement, les réponses résultant lors de
conséquences satisfaisantes sont apprises.

Les théories behaviouristes expliquent l’apprentissage en


termes d’évènements environnementaux

56
Thorndike: L’apprentissage par
essai et erreur
• Loi de l’effet: plus grande est la satisfaction ou le
malaise plus grande sera la force ou la faiblesse du lien
entre une situation et une action.
• Loi de l’exercice: la probabilité d’émission d’une
réponse augmente avec la nombre d’essais effectués.
Apprendre = modifier les connexions de son cerveau

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Apprentissage par essai et erreur:
conséquences pour l’enseignement

• Il faut décomposer les compétences à apprendre en


constituants élémentaires
• Il faut étudier systématiquement ces constituants
élémentaires
• Il faut ensuite s’entraîner à la coordination des différents
constituants
• Planification de l’enseignement du simple au complexe

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Théories d’apprentissage

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

59
Exemple : la décomposition en sous
compétences de l’addition selon Thorndike

• 1. Apprendre à se concentrer sur les chiffres colonne par


colonne pour les additionner
• 2. Apprendre à garder en mémoire le résultat de chaque
addition jusqu’à avoir obtenu le résultat de l’addition
suivante
• 3. Apprendre à ajouter le report lors de l’addition
suivante

60
• 4. Apprendre à négliger les 0 à l’intérieur des colonnes
• 5. Apprendre à négliger les espaces vides à l’intérieur
• d’une colonne
• 6. Apprendre à ne pas écrire l’entièreté du résultat d’une
addition, mais seulement le nombre correspondant à
l’unité

61
John B. Watson

1878 - 1958

62
Biographie de Watson
père du béhaviorisme

• John Broadus Watson est né le 9 janvier 1878 à Travelers


Rest, Caroline du Sud et mort 25 septembre 1958 (80 ans)
à New York City,NY.
• Emploi: Publicitaire psychologue
• C'est un psychologue à la personnalité colorée qui, dans
un article célèbre en 1913, signera 1'acte de naissance du
behaviorisme ou de la psychologie du comportement. Il
établit les principes de base du behaviorisme (dont il
invente le nom).
63
Travaux de Watson

• En 1913, parait dans Psychological Review sous la


signature de Watson, un article au ton vigoureux,
“Psychology as the behaviorist views it” (La psychologie
telle que le béhavioriste la voit). Watson affirme que si
la psychologie veut être perçue comme une science
naturelle, elle doit se limiter aux événements observables
et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique,
de toutes les interprétations qui font appel à des notions
telles que la conscience.
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• Il fait de l’apprentissage un objet central pour l’étude du
comportement qui doit être approché uniquement sous
l’angle des comportements mesurables produits en
réponse à des stimuli de l’environnement. Cette position
de principe défendue par Watson correspond à ce qu’on
a appelé par la suite le béhaviorisme radical pour le
différencier des autres courants auxquels il donnera
naissance.

65
« La psychologie, telle que la conçoit le béhavioriste, est
une branche parfaitement objective des sciences de la
nature. Elle a pour objectif théorique la prédiction et le
contrôle du comportement. Le béhavioriste, dans sa
recherche sur le comportement, n’admet pas de ligne de
démarcation entre l’homme et l’animal »
John Watson, dans la revue Psychological review, 1913.

66
Watson rejette la transmission par hérédité de toute
habileté, de traits de caractère, de structure de
personnalité et même de l'instinct.
«L’homme n'est pas né, il se construit» - Men are built,
not born (Tilquin, 1950).
En d'autre termes, 1'homme s'ajuste à son environnement
qui est décomposable en deux éléments simples:
• une stimulation ou une situation susceptible de
déclencher
• une action et une réponse, c'est-à-dire une réaction de
1'individu ou un acte posé dans l’environnement
67
Expérimentation de Watson
(petit Albert)
• Ses travaux se concentraient sur l’étude des conditions externes,
observables, comme facteur essentiel dans l’apprentissage.
• Watson voulait surtout prouver que conditionner un individu n'est
pas un phénomène irréversible. Tout conditionnement peut être
déconditionné.
• Pour que sa démonstration soit crédible, il a choisi une expérience
exemplaire : conditionner un enfant à avoir peur d'un rat. Et pour
cela, il a choisi son propre fils Albert, alors âgé de 11 mois.

68
• Son expérience avec Albert et son rat: alors que le
garçon entretenait une relation amicale avec son rat, son
comportement change quand à chaque fois qu’il voit son
rat, un bruit de marteau sur une casserole est produit. Au
bout de plusieurs tentatives, le garçon a une réaction de
panique quand il voit son rat ou tout ce qui ressemble à
un rat. (Théorie de la généralisation du stimulus).

69
RAT+BRUIT = PEUR
70
• Puis, Watson a procédé au déconditionnement de la peur
des rats. Il a mis au point une nouvelle association, à
savoir associer la présence du rat avec cette fois un
élément (stimulus ) agréable : un petit goûter avec tout ce
que l'enfant aime manger.

RAT+GOUTER = DETENTE

71
la théorie psychologique du stimulus-réponse

La conception béhavioriste de Watson l'entraîna à formuler


la théorie psychologique du stimulus-réponse. Selon
celle-ci, toutes les formes complexes de comportement -
émotions, habitudes, etc.- sont composées d'éléments
musculaires et glandulaires simples, qui peuvent être
observés et mesurés. Il soutenait que les réactions
émotionnelles sont le résultat d'un apprentissage au
même titre que les autres aptitudes

72
Implication pour l’enseignement
Watson conclut que toute l'éducation dépend d'un jeu de
réflexes:
« Donnez-moi une douzaine d'enfants bien portants, bien
conformes, mon propre milieu spécifique pour les élever,
et je garantis de prendre chacun au hasard et d'en faire
n'importe quel type de spécialiste: docteur, juriste,
artiste, commerçant et même mendiant et voleur, sans
tenir compte de ses talents, penchants, tendances,
capacités, de sa vocation ni de la race de ses ancêtres »
John Watson, Psychological care of the infant and child. (1925).
73
• La force du behaviorisme a été de proposer une théorie complète de
l'apprentissage :
- en le définissant : apprendre c'est devenir capable de donner la réponse
adéquate,
- en précisant les mécanismes psychologiques à l'œuvre : répétition de
l'association stimulus-réponse,
- en proposant une méthode d'enseignement-apprentissage : opérationnaliser
des objectifs d’apprentissage, conditionner, apprendre par essais-erreurs,
provoquer des renforcements positifs en cas de bonnes réponses, et des
renforcements négatifs pour rectifier les erreurs.

74
Critiques
Réduire un apprentissage complexe en une succession
d’apprentissages plus simples peut avoir comme effet
que, même si un élève satisfait à toutes les étapes
intermédiaires de l'apprentissage, il peut ne pas maîtriser
l’apprentissage complexe visé initialement. En matière
d’apprentissage, le tout peut ne pas être la somme des
parties qui le composent.
A force de vouloir réduire les difficultés inhérentes à un
apprentissage, on peut finir par les contourner et amener
les élèves à réaliser des tâches au cours desquelles ils
n’apprennent plus suffisamment.
75
B.F. Skinner

1904 - 1990

76
Biographie de Skinner

Skinner est né en 1904 en Pennsylvanie aux États-Unis.


Il obtient un doctorat de psychologie en 1931 à l'Université
Harvard, il est resté là pour faire la recherche jusqu'a 1936.
Skinner devient le directeur du laboratoire de psychologie à
l'Université d'Indiana en 1945.
Il retourne en 1948 dans l'université où il a été formé à la
psychologie et y poursuit sa carrière jusqu'à la retraite en
1974. Il meurt de la leucémie le 18 août 1990. En 1931,

77
Travaux de Skinner

• Skinner a introduit la notion de conditionnement opérant


sur la base des observations qu’il effectue sur les animaux
placés dans des paradigmes opérationnels au cours
desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à
effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson
la rejetait, Skinner s’appuie sur la loi de l’effet de
Thorndike qui établit que le comportement est fonction de
ses conséquences, pour développer les notions de
renforcement, de façonnement, d’apprentissage
programmé.
78
La théorie de l’apprentissage de Skinner est devenue la
plus répandue en psychologie de l’éducation. Il propose
deux classes de réponses : les unes «répondantes» et
appartiennent au conditionnement classique, les autres
«opérantes » et expliquent la nouvelle conception de
l’apprentissage.

79
Selon Skinner :

-Les comportements répondants sont des connexions spécifiques ou


des liaisons innées , une fois le stimulus donné, la réponse surgit
automatiquement (salivation à la présentation de la viande).

- Les nouveaux éléments du comportement sous la forme


d’«opérants » dépendent des besoins internes de l’organisme et sont
renforcés par la réussite ou la satisfaction. Les réponses qui sont
émises par des organismes, mais ne peuvent être reliées a un ou a
des stimuli spécifiques. 80
Principe du conditionnement opérant

Le principe est le suivant: quand un organisme émet par hasard un


comportement dans l’environnement et que ce comportement est
récompensé, ou comme dit Skinner, suivi d'un renforcement1 il y a
probabilité que 1'occurrence de ce comportement augmente dans
1'avenir. L'organisme se conditionne à la situation; on utilise aussi
dans ce cas l’expression «conditionnement instrumental » (type R).

81
L’accent étant mis sur la présence d'une réponse suivie d'un
renforcement par opposition au conditionnement classique (type S)
faisant davantage référence à 1'influence du stimulus.

Par ailleurs, le conditionnement de type S serait restreint aux


réponses du système nerveux autonome, alors que le
conditionnement du type R est produit par le système nerveux
central responsable du comportement moteur.

82
Expérimentation de Skinner

83
Théories d’apprentissage

Présenté par Ahlem Kerkeni Boulabiar

84
Chambres de Conditionnement opérant

Le rat , dans sa cage, peut à l'aide d'un levier, recevoir un peu de nourriture.

Le rat peut recevoir des chocs électriques (grille électrique). 85


Renforcement positif :
Stimulus « Le rat est dans la cage »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Renforcement positif « Il obtient de la nourriture » (= ajout)

Augmentation de la probabilité d’apparition du


comportement

86
Renforcement négatif :
Stimulus « Le rat est dans la cage, il reçoit des chocs
électriques (plancher) »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Renforcement négatif « Les chocs électriques s’arrêtent »
(= retrait)

Augmentation de la probabilité d’apparition du


comportement
87
Punition positive :

Stimulus « Le rat est dans la cage »


Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Punition positive « Il reçoit une décharge électrique »
(= ajout)

Diminution de la probabilité d’apparition du comportement

88
Punition négative :
Stimulus « Le rat est dans la cage »
Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »
Punition négative « La nourriture disparait » (= retrait)

Diminution de la probabilité d’apparition du comportement

89
• Avec ces expériences, Skinner annonçait une forme
nouvelle de conditionnement, lié au seul renforcement
de conduites, et nommé conditionnement opérant (le
sujet recherche les renforcements positifs et évite les
renforcements négatifs), opposé au conditionnement
classique, dit répondant.

90
Théorie de l’apprentissage selon Skinner

Ses travaux ont connu des répercussions majeures dans


diverses sphères éducatives, il élabore une théorie
complète de l’apprentissage, sous-tendue par trois
principes clés :
• Nous apprenons dans l’action:
Une action répétée forme des habiletés et des habitudes. La
pratique et l’exercice doivent donc faire partie intégrante
de tout programme de formation.

91
• Nous apprenons de l’expérience:
Le simple contact avec l’environnement n’assure pas
l’apprentissage. Chacun doit réinventer pour lui-même
l’ensemble des connaissances. Un professeur peut
souligner l’existence de tel phénomène, diriger l’attention,
poser des problèmes, faires des démonstrations. Cependant
rien ne remplacera l’expérience que fera ou vivra lui-même
l’étudiant en rapport avec telle ou telle connaissance.

92
• Nous apprenons par essais et erreurs:
Les conséquences de nos actions sont autant de
récompenses ou de punitions, selon que l’action est
réussie ou pas.
Skinner affirmait donc qu’un apprentissage est toujours
possible, à la condition d’user du dosage adéquat de
renforcement.

93
Conséquences pour l'enseignement
• Scandalisé par les méthodes d’enseignement de son époque,
Skinner juge essentiel de promouvoir une réforme majeur
de l’éducation qui permette à chaque élève de fonctionner
régulièrement et à son rythme. Il introduit donc une
modalité pédagogique révolutionnaire à son époque :
l’enseignement programmé : l’élève, libéré de la tutelle de
son professeur, affronte une « machine à enseigner » qui lui
propose successivement de très menues tâches de savoir,
ponctuées par des questions précises. À chaque bonne
réponse un renforcement permet à l’étudiant de continuer.

94
• L’enseignement programmé est conçu pour agir sur le sujet en
renforçant son comportement par une récompense et jamais par
une punition, c’est-à-dire par un renforcement positif. Un
programme d’enseignement est une suite logique de
comportements clairement définis qui conduisent
progressivement l’élève au comportement complexe qu’il doit
acquérir. La programmation consiste en ce que chaque
problème proposé à l’apprenant dépende pour sa solution de la
solution du programme précédent.

95
• L’enseignant n’intervient pas directement dans le
processus d’apprentissage, il est une sorte de main
invisible qui a organisé le contexte de la situation
d’apprentissage pour un renforcement maximum en
définissant opérationnellement des objectifs précis.
Chaque réponse souhaitée se trouve ainsi immédiatement
renforcée ce qui permet à l’étudiant de continuer.

96
Enseignement/ Formation

Les enseignants peuvent employer volontairement des


renforcements pour favoriser l’acquisition de certains
comportements et faire disparaitre certains autres.
L’enseignant doit déterminer ses objectifs
d’apprentissage précis et sérier les objectifs (plan
d’apprentissage). C’est par la capacité à renforcer les
comportements que l’on peut distinguer les
bons/mauvais enseignants/formateurs.

97
Les évolutions du béhaviorisme
Après le béhaviorisme, Clark Hull et Edward Tolman sont
les premiers à ouvrir la « boîte noire », c'est-à-dire
l'ensemble des phénomènes qui prennent place entre la
stimulation du sujet par l'environnement et la réponse
observable de l'organisme.

98
LE NEO-BEHAVIORISME

Les néo-béhavioristes croient plutôt que les processus


psychologiques tels que les sentiments, la pensée, la
motivation doivent être pris en considération. Ils sont
d'accord sur le postulat de base Béhavioriste qui affirme
que les mécanismes internes sont déclenchés par les
événements du monde extérieur. Mais ils pensent que la
récompense et la punition influent sur les attitudes et les
sentiments qui à leur tour influent sur les actions.

99
Clark Leonard Hull (1884-1952)

Hull est un psychologue behavioriste américain.


Il est avant tout connu pour l'introduction de la
notion de drive ou pulsion et l’habitude dans sa
théorie de l'apprentissage.

100
Travaux de Hull
À la psychologie expérimentale, il a apporté une nouvelle
méthode : la méthode hypothético-déductive
systématique. Cette méthode, lui apporte des définitions
précises et des postulats conceptualisés, qui lui
permettent de déduire ses théories à soumettre à la
vérification expérimentale. Pour lui, le comportement est
un ensemble d'interactions entre l'individu et son
environnement.

101
• Pour Hull, le comportement humain est placé sous le
contrôle de stimuli mais certains de ces stimuli peuvent
être internes c'est ce qu'il appellera des variables
intermédiaires. La variable intermédiaire est un
processus ou un état propre du sujet qui intervient entre
le stimulus extérieur et le comportement de l'individu et
qui permet de mieux comprendre ce comportement.
• Au modèle S-R du béhaviorisme radical se substitue un
modèle S-VI-R qui permet de prendre en compte
certaines variables liées à l'individu. Ces variables
concernent des caractéristiques telles que : la force de
l'habitude, la motivation…
102
• Il fait intervenir deux notions importantes dans sa théorie
comportementale : le drive ou la pulsion qui est le
dénominateur des motivations premières et l'habitude qui
est la répétition d'une réaction préalablement renforcée.

103
Théorie de Hull

• Hull soutient que le comportement est flexible,


adaptable et intelligent. De plus il affirme que le besoin
motive ou pousse à l'activité. Il introduit alors le
concept de «drive». Les besoins sont donc regardés
comme des déclencheurs des tendances primaires à
l'action.
Besoin Drive

104
• . À toutes les fois que l'animal ou l'être humain réussit à
réduire la tension produite par le drive, il y a renforcement,
selon Hull. Notamment, l'animal devient de plus en plus
habile à organiser sa survie face aux problèmes que lui
cause l'environnement.
• L'apprentissage de liaisons S-R est appelé : Habit
(habitude) par Hull. Cette «habitude», est le résultat du
renforcement. Cette «habitude» est une condition
nécessaire, mais non suffisante pour susciter une action
déterminée.

105
• Le «habit» est donc situé dans l'organisme et il est la
charpente de base de l'apprentissage. Ainsi, le «habit»
ou «l'habitude» s'acquiert peu à peu à partir de stimuli
qui rendent particulier le comportement. De fait, il s'agit,
d'une force, d'une résistance provenant de l'habitude.

106
L'hypothèse du renforcement réducteur de
tension

• Dans le sigle SHR, le H est en fonction du nombre de


renforcements réducteurs de tension. Chez Hull, cette
façon d'expliquer l'apprentissage se nomme :
L'hypothèse du renforcement réducteur de tension.
D'autres variables sont également introduites dans les
explications de Hull. Elles sont au nombre de huit. Ainsi,
Hull créera plusieurs autres hypothèses mathématiques.

107
• Hull fait 1'hypothèse que la force du comportement (E)
est déterminée par la puissance de 1'habitude multipliée
par le drive.
E=DxH
• Postulat : à chaque fois qu'une réponse intervient
en présence d'un stimulus et que cet événement est
rapidement suivi par renforcement, la force de 1'habitude
de cette liaison stimulus-réponse augmente.

108
Tolman (1886-1959), béhavioriste
“rebelle”

• Tolman était un béhavioriste mais issu d'un moule


complètement différent de celui de Watson et Pavlov.
• Tolman réfléchissait sur la manière dont allait s'y
prendre la théorie béhavioriste pour relier des notions
comme connaissance, pensée, planification, inférence,
but et intention. En somme Tolman se voulait un
prophète du béhaviorisme, décrivant tout comportement
animal en terme de motifs, de morceaux de
connaissances (cognition).
109
• Tolman avait critiqué la théorie stimulus-réponse reliée
au renforcement. Selon lui la récompense n’est pas
nécessaire, mais la contiguité des évènements dans le
temps est importante. Les connexions qu’un animal se
fait dans un environnement sont organisées dans une
sorte de «  carte cognitive ».

Carte cognitive
(représentation spatiale d’une réalité)
110
Expérimentation de Tolman
Tolman soumet 2 groupes de rats au parcours quotidien d’un
labyrinthe.
• Le premier groupe bénéficie de renforcement (fromage à la
sortie). Après plusieurs essais et erreurs, ce groupe réussit le
parcours le 8ième jour. (Concordance avec l’expérience de
Skinner et ses résultats).
• Le 2ième groupe ne reçoit aucun renforcement pendant 6 jours.
Ils se déplacent dans le labyrinthe sans récompense de nourriture.
Le 7ième jour, apparition du renforcement. Le 8ième jour, ils
font le circuit sans erreur, comme ceux du premier groupe.

111
• pendant ces 6 jours, au fil de leur parcours sans
récompense, Les rats ont appris à se repérer dans le
labyrinthe, Tolman appelle cet apprentissage un
apprentissage «  latent » , en complète contradiction
avec l’apprentissage par renforcement de Skinner.

Apprentissage latent
112
Théorie de Tolman

Ses principales croyances étaient que :


• Le comportement devrait être analysé à un niveau
d'actions et non en mouvement ;
• Le comportement est un but en soi et doit être dirigé
avec motif ;
• Le comportement est docile et varié et il est relié aux
circonstances environnementales dans la poursuite d'un
but donné.
113
• Selon Tolman, il y a apprentissage, si, et seulement si,
l’individu a perçu la signification ( ou les divers traits) de
la situation simulatrice rencontrée, et par suite, si les
actions sont intentionnelles. C’est l’appréhension du
stimulus et non pas le renforcement qui engendre un
résultat dit apprentissage; d’où l’importance de bien
reconnaitre ces signes (stimuli) qui éveillent des
dispositions à agir dans telle ou telle direction.
• Tolman suggère que des moments d’« explorations
libres » des élèves dans des situations d’apprentissage
seraient très formateurs, permettant aussi l’apprentissage
latent de prendre place.
114
• Cette théorie de l’apprentissage intentionnel se
présente comme un trait d’union entre le
béhaviorisme et la Gestalt-théorie (psychologie
de la forme)

115

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