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TRAUMATIS

ME ET
TENTATIVE
DE SUICIDE
PRÉSENTÉ PAR :
ANISSA TROUDI
PLAN DU TRAVAIL
• Introduction
• Définition du traumatisme psychique
• Définition du suicide :
- Selon Freud
- Selon Lacan
• Le viol comme traumatisme psychique
• Viol et tentative de suicide
• Présentation d’un vignette clinique
• Discussion psychopathologique
• Conclusion
INTRODUCTION
DÉFINITION DU VIOL
Le viol suppose une pénétration sexuelle imposée. Mais, la notion de non-consentement
de l’acte sexuel est parfois malaisée à établir.

Certains auteurs distinguent trois types de viol :

• Le viols simples : ici, l’agression sexuelle est occasionnelle et l’agresseur agit


ce viol pour réaliser un désir sexuel, sans aucune autre motivation : viols de
circonstance, familial, d’auto-stoppeuse.

• Les viols compliqués comprennent : les viols avec violences associées, voire
comportant de véritables actes de barbarie (dans une recherche de plaisir), les viols
se concluant par l’homicide de la victime, les viols avec perversions sexuelles.

• Les viols de substitution : viols substituts d’un vol (dans une recherche de plaisir, par
exemple), d’un meurtre (volonté de tuer symbolisée par l’acte sexuel), de la
masturbation (la victime est réduite au rang d’objet pour l’autosatisfaction sexuelle de
l’agresseur).
LUCRÉCE : HISTOIRE D’UN
VIOL ET D’UN SUICIDE

Lucrèce (Lucretia
en latin) est une
dame romaine qui,
ayant été violée,
s'est tuée de
crainte d'être
accusée
d'adultère.
C'est à la suite du
viol de Lucrèce
que Rome serait
passée de la
monarchie à la
République, en
509 av. J.-C.
VIOL ET TENTATIVE
DE SUICIDE
L’individu exprime sa souffrance dans l’agi, que ce soient l’acte du viol ou
celui du suicide.
Le suicide et le viol, sont deux conduites actives paraissant éloignées, voire
antinomiques, mais elles ont en commun l’acte de pénétration du corps.
Elles sont aussi synonymes de mise à mort du corps par l’autre.
Dans le viol, par son acte de pénétration, l’agresseur tue l’imago du corps
intouchable. A travers l’acte suicidaire, se répète et se retourne cette
pénétration hétéro-agressive contre soi.
Lucrèce, cette femme mythique, subie passivement ce viol, cet acte imposé,
qu’elle même s’impose dans un second temps, le temps du meurtre de soi.
Elle tue l’autre à travers elle-même ou plutôt la partie insupportable,
insoutenable et insoupçonnée d’elle même que l’autre a démasqué. L’autre
ramène à l’originaire refoulé. Lors de cette pénétration de soi par l’autre, de
cette dépossession de son corps, « le masque tombe », le mythe de
l’immortalité disparaît, et le réel de la mort apparaît. Cette désillusion
engendre une hémorragie narcissique profonde, dont l’acte suicidaire tente
de marquer un arrêt ; il vient faire garrot, mais ne cicatrise pas cette plaie
béante.

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