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vendi i sintakses ne studimet

gjuhesore
• L’objet d’étude: phrase (simple ou complexe), unité
linguistique qui contient un message complet.
• La syntaxe d’une langue comprend les mécanismes
qui assurent la bonne formation des phrases et de
ses constituants.
• La syntaxe étudie également les fonctions ou rôles
grammaticaux des constituants d’une phrase. Les
constituants syntaxiques comprennent trois
catégories :
• — classes grammaticales ( parties du discours) = unités syntaxiques de base (nom,
adjectif, verbe, etc.)
•  
• — syntagmes = unités fonctionnelles qui constituent les catégories syntaxiques d’ordre
supérieur. Un syntagme simple est constitué d’un seul élément (p.ex. Pierre dans Pierre
travaille à Paris). Un syntagme complexe, p.ex. la maison luxueuse de Marie, est
composé d’un élément de base (maison), de son déterminant ou spécifieur (la) et de
ses compléments (luxueux ; de Marie ). L’élément de base détermine le statut catégoriel
du syntagme ; p.ex. s’il s’agit d’un nom, c’est un syntagme nominal, comme la maison
luxueuse.
•  
• — propositions = éléments constitutifs d’une phrase complexe. Les propositions en tant
que constituants syntaxiques se divisent en propositions principales et en propositions
subordonnées. Les propositions indépendantes constituent à elles seules une phrase.
 
Fonctions grammaticales fondamentales
• — le verbe est l’un des deux éléments obligatoires d’une phrase. Il y a
des verbes qui n’ont pas de sujet sémantique (un sujet syntaxique est
obligatoire en français, cf. plus bas), il pleut.  
• — le sujet est l’autre élément obligatoire. Le verbe s’accorde avec le
sujet, tu parles ; nous parlons. 
• — le complément d’objet est indissolublement lié au verbe. Les verbes
transitifs se construisent avec un complément d’objet direct (je connais
Jean), ou indirect (je parle à Jean), les verbes intransitifs n’ont pas de
complément d’objet (il pleut). 
• — l’attribut assigne une propriété au sujet, Jean est professeur, ou au
complément d’objet direct, je trouve Jean intelligent.  
• — le complément circonstanciel est une expression de temps, lieu,
manière, etc. qui porte sur toute la phrase, je connais Jean depuis 1980
Différence entre phrase et énoncé
 
• Les énoncés sont des productions langagières
concrètes dont le sens est déterminé par le contexte
communicatif (Toi ici ? ; Feu ! ; Zut alors ! ;
Dégueulasse, ce café, etc. sont des énoncés, et non
pas des phrases).  
• La syntaxe est intraphrastique ; les relations
transphrastiques entre les phrases d’une séquence
narrative ou d’un dialogue intéressent la linguistique
textuelle et l’analyse du discours
Identification des fonctions grammaticales
disposons de tests syntaxiques dont les plus importants sont :  
• — La substitution, qui consiste à remplacer un élément par un autre pour s’assurer qu’ils
remplissent la même fonction dans une phrase. Par exemple, Jean et le père de Jean sont
remplaçables par il (sujet) dans les phrases suivantes ; par conséquent, ils ont la même fonction :
5. Jean arrive en retard > il arrive en retard.
6. Le père de Jean arrive en retard > il arrive en retard.
 
• — Le déplacement, qui consiste à changer la place d’un élément de la phrase pour identifier son
statut catégoriel :
7. Je compte sur ta coopération > * Sur ta coopération, je compte.
8. Il est arrivé sur les onze heures > Sur les onze heures, il est arrivé.
 
• Dans les deux exemples précédents, le constituant introduit par la préposition sur remplit
différentes fonctions. Dans 7, il s’agit d’un complément d’objet indirect, constituant étroitement
lié au verbe et inséparable de lui. Dans 8, par contre, nous avons affaire à un complément de
phrase, une expression temporelle qui permet de situer dans le temps l’événement dénoté par le
verbe. 
• — L’effacement, qui consiste à éliminer un des éléments
de la phrase pour identifier son statut catégoriel :
9. Marie travaille à la banque.
10. * Marie travaille banque.
11. * Marie travaille à banque.
12. Marie travaille.
l’élimination de toute l’expression à la banque n’affecte
pas la grammaticalité de la phrase ; il s’agit donc d’un
constituant. Ce constituant forme un tout indissociable, ce
qui est prouvé par l’agrammaticalité de 10 et 11.
• Les principales fonctions grammaticales : sujet
et le verbe.
Le verbe est le seul constituant obligatoire, mais
la syntaxe du français exige, presque
systématiquement, que le sujet soit exprimé
d’une façon explicite. Il est possible de former un
nombre pratiquement illimité de phrases
contenant uniquement le sujet et le verbe, Jean
court ; mes amis arrivent ; il pleut ; je sors, etc.
• Le sujet est une catégorie spécifiquement syntaxique
critère formel qui permet de l’identifier : le verbe s’accorde toujours avec le
sujet. Du point de vue sémantique, par contre, les sujets peuvent
correspondre à une réalité extralinguistique très variée.
Comparons les exemples suivants :
13. Jean écrit une lettre.
14. Jean reçoit une lettre.
15. Jean dort.
• Dans chacun de ces exemples, Jean est le sujet syntaxique ; le verbe
s’accorde avec lui. En revanche, du point de vue sémantique, Jean est un
agent actif dans13 (il fait quelque chose) et le bénéficiaire d’une action dans
14 (il ne fait rien). Dans 15, il ne s’agit pas d’une action, mais d’un état (le
fait de dormir) qui se manifeste dans le sujet ; le sujet est le siège de l’état .
• autres rôles grammaticaux fondamentaux sont remplis par les compléments et par les attributs . Les compléments «
complètent » l’information communiquée par la combinaison sujet—verbe. Les attributs expriment des propriétés du
sujet ou du complément d’objet direct.  
• Le complément d’objet (direct ou indirect) est une fonction importante, car il est souvent obligatoire. De nombreux
verbes exigent la présence d’un complément d’objet :
16. Le père de Jean déteste la famille de Marguerite.
 
• Le SN la famille de Marguerite est le complément d’objet direct du verbe détester ; ce verbe exige la présence d’un
complément d’objet direct ; on ne peut pas dire simplement je déteste, mais il faut exprimer ce que ou qui on déteste.

• Il y a des verbes qui exigent la présence simultanée de deux compléments d’objet :


17. Jean a donné ce livre à Marguerite. Le verbe donner exige la présence d’un complément d’objet direct, le
patient de l’action (livre), et d’un complément d’objet indirect, le bénéficiaire de l’action de donner (Marguerite). Le
complément d’objet indirect est introduit par une préposition.
 
• L’attribut assigne une propriété au sujet (18.) ou, plus rarement, au complément d’objet direct (19.) :
 
18. Jean est professeur / un bon professeur / riche.
19. Je trouve Jean sympathique.

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