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‫بسم هللا الرحمان الرحيم‬

Ecole Nationale Supérieure de Technologie

SDM

Méthodes de caractérisation des matériaux


Évaluations des propriétés macroscopiques
Caractérisation des matériaux
Evaluation macroscopique

Essais chimique Essais physique Essais mécanique

Essais non Essais


destructif destructifs
Oxydation Dilatation therm
Corrosion Conductibilité therm Émission acoustique
Dégradation Conductibilité Traction
électrique Courants de Foucault
Compression
Etanchéité
Magnétoscopie Choc

Ressuage Fatigue
Radiographie Torsion
Ultrasons …..
Examen visuel
Shearographie
Thermographie
Caractéristiques mécaniques
Essais mécaniques classiques
principales mises en évidence

Résistance à la traction
TRACTION Caractéristiques d’élasticité
Capacité d’allongement
DURETÉ  Résistance à la pénétration
RÉSILIENCE Résistance aux chocs
FATIGUE Résistance à la fatigue (mouvement
répété)
Essai de traction
Comportement Caractéristique

Avant rupture déformation


FRAGILE élastique réversible
satisfait la loi de Hooke.

Apres début de déformation


DUCTILE élastique déformation
plastique irréversible
précédant la rupture

Déformation élastique
ELASTIQUE NON réversible mais non
LINEAIRE linéaire . Ne satisfait pas la
loi de Hooke
Diagramme de traction ductile
conventionelle
•Re: limite proportionnelle d’élasticité
•Re 0,2 limite conventionelle d’élasticité
à 0,2 %
•Résistance à la traction Rm
•Alongement (plastique) à la rupture
A = (lf - l0)/l0

•La striction : Z = (S0 - Sf ) / S0


Energie de déformation par unité de volume d’un matériau

W =   d =   dél +   dp
Wél = ½  él = s2/ 2E = E él 2/2
Traction – diagramme Rationnelle
• Le diagramme rationnel est une représentation
de la courbe de traction avec en ordonnée la
contrainte vraie, et en abscisse la déformation
rationnelle
• Contrainte vraie σ:
Volume cst:

D’où

R et e sont respectivement de la courbe conventionnelle:


la contrainte et la déformation
Déformation rationnelle ε:

Coefficient d’écrouissage (n)

L’écrouissage permet d’augmenter la limite élastique Re


sans modifier la résistance à la rupture Rr
partie parabolique aciers doux
s0, k, n sont des cst
n: coeff d’écrouissage égal l’allongement réparti avant la striction
l
Matériau Titane Inox 18-10 Aluminium
n 0,1 – 0,3 0,4 0,25
Ecrouissage
Résistance théorique et résistance réelle

• Tous les matériaux contiennent des


défauts qui donnent lieu à une zone de
concentration de contrainte.
• La contrainte locale est plus élevée que
la contrainte extérieure appliquée et
approche la contrainte théorique de
rupture.

La contrainte au voisinage du défaut :

σ =Kt . σnom
Kt : facteur de concentration dépend de la
géométrie du défaut

Si σ =Kt . σnom ≥Rth il ya rupture fragile


Dureté
La dureté d’un matériau caractérise sa résistance à la pénétration:
un pénétrateur de géométrie connue est appliqué sur la surface
du matériau à tester avec une force connue pendant un temps
donné.
Dureté _ Brinell
précautions opératoires
• Surface plane (usinée ou meulée)
• Pour:
 HB≤ 450 : Bille en acier
HB ≤ 600 : Bille Carbure de tungestene
HB ≥ 600 : pénétrateur en diamant (essai Rockwell ou
Vickers).
• Epaisseur de la piece ≥ 8 x e ( e: epaisseur de l’empeinte)
• Brinell ne s’applique sur tôle mince ou couche
superficielle exp (cémenté….)
Dureté Rockwell
• L’essai consiste à mesurer
l’enfoncement rémanent
d’un pénétrateur, appuyé
sous faible charge sur la
surface à essayer, après
application d’une surcharge
dans des conditions bien
précisées (figure ).
• L’essai se ramène à une
mesure de longueur,
exprimée en unités
correspondant chacune à
0,002 mm
HR = 100 – e/ 0,002 (Rockwell C)
HR = 130 – e/0,002 (Rockwell B, E, F)
Dureté _ Vickers
Dureté _ Vickers

précautions opératoires

• Polissage est souhaitable


• Epaisseur de la pièce ≥ 1,5 x d (d: la diagonale de
l’empreinte.)
ESSAI DE RÉSILIENCE
II consiste à rompre d'un seul coup une
éprouvette entaillée en son milieu et reposant
sur 2 appuis. On mesure L’énergie de rupture
K=W/S

W = Mg(H – H’)
• Rupture fragile : l’énergie absorbée
par l’échantillon est faible

• Rupture ductile : l’énergie absorbée


par l’échantillon importante.
Paramètres influençant la mesure de la résilience

• la T° d’essai;
• le rapport entre la largeur
(l) et la longueur (L) ;
• la triaxialité des
contraintes ;
• la structure du matériau
(cc, cfc…) 
FLUAGE
• La déformation continue des objets avec le
temps sous action d’effort appliqués constante
est appelé fluage.
• Rupture des pièces par fluage se produit après
longue duré sous charge < Rr, ou Re.
• Observable dans des machines travaillant:
 de longue durée (10, 20ans):
Ou à haut T°: moteurs d’avion, aube de turbine
Stade I:
Au cours du fluage primaire, la vitesse
de consolidation est plus importante
que la vitesse d’adoucissement
Stade II: DROITE

où B et C sont des constantes, n un exposant supérieur à 1 et Q est l’énergie apparente


d’activation (Q est fonction du coefficient d’autodiffusion). Le fluage est donc un phénomène
activé thermiquement.
• Stade III:
• Le fluage tertiaire, caractérisé par une
augmentation de la vitesse de déformation,
conduit rapidement à la rupture
Facteurs influençant le fluage
• Structure cristalline compacte: HC ou CFC;
• Précipités stable thermiquement;
• La présence de joints de grains est nefaste.

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