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ORGANISATIONNELLES
• La culture incorpore des normes , des valeurs , des langages spécifiques aux
activités réalisées , des systèmes , des symboles et des croyances.
• Elle est dynamique , éphémère et difficile à identifier.
• L’approche managériale décrit cette dernière comme un facteur influençant la
productivité ; elle conduit donc à des postures managériales spécifiques afin
d’améliorer les résultats individuels et collectifs .
• L’approche sociologique présente la culture comme un phénomène diffus , sujet
à de multiples interprétations et elle ne peut donc être contrôlée ou influencée par
les managers.
LE MODÈLE CONCEPTUELLE DE LA
CULTURE ORGANISATIONNELLE DE SHEIN
(1985)
• Idée de base: de la culture émergent des mécanismes d’apprentissage qui sont les
conséquences directes des interactions entre les employés , les équipes et les unités de
l’entreprise
• Ce modèle conceptuel comporte trois niveaux :
1- les suppositions ou hypothèses: elles sont formulées par des employés concernant leur
environnement de travail et les relations qu’ils établissent avec les autres membres.
EX: ils pensent qu’ils peuvent ou non faire confiance à leurs collègues , que l’entreprise
fonctionne bien ou non , que les produits sont de bonne ou mauvaise qualité…
.
L’IMPORTANCE DES VALEURS
• 3- Les artefacts sont des phénomènes artificielles qui sont souvent les fruits de faits
naturels . Ils regroupent des objets et des comportements visibles .
• Il peut s’agir de l’environnement physique, des moyens technologiques, ou des
comportements ostensibles.
• Ex. lettre d’information mensuelle, repas de fin d’année…
• En anthropologie , il s’agit de phénomènes produits par l’homme et ayant subi une
transformation ; ils se distinguent ainsi des phénomènes naturels
2. FORMATION DE LA CULTURE
ORGANISATIONNELLE
Les individus au sein d’une organisation partagent des valeurs et des croyances.
Quand une majorité d’entre eux partagent les mêmes valeurs , ils bâtissent la culture
dominante de l’organisation.
Les valeurs et les croyances sont des hypothèses implicites, consensuelles et durables
partagées par des individus au sein d’une organisation qui influenceront leur comportement
professionnel.
EMERGENCE DE LA CULTURE
ORGANISATIONNELLE
Valeurs
partagées
Renforcem
Croyances
ent des
partagées
attitudes
Comporteme
nt individuel Normes
et collectif
Les principales normes que subissent les
individus
Normes
Règles de conduite ou critères de comportement acceptables au sein
d’un groupe et adoptés par tous ses membres.
Catégories
Catégoriesde
denormes
normes::
•• Performance
Performance
•• Apparence
Apparence
•• Interactions
Interactionssociales
sociales
• Les normes de comportement sont liés au comportement individuel mais également aux
comportements de groupe .
• Diverses attitudes renforcent ces normes individuelles et de groupe afin d’assurer le maintien
de la culture dominante.
• Il peut s’agir de codes de conduite formels , c’est-à-dire des documents rédigés et diffusées
dans toute l’organisation.
• Ex des avocats et des comptables.
2.2 LE PARADIGME DE LA CULTURE
ORGANISATIONNELLE
• Les normes culturelles peuvent être communiquées aux employés de manière explicite et
implicite , tantôt formelle , tantôt informelle.
• La figure suivante illustre l’enchevêtrement des situations et des référentiels qui participent à la
formation de la culture d’une organisation.
• Ces principaux points de référence de l’environnement interne se combinent pour influencer la
formation d’une culture organisationnelle .
• Ces points éclairent les croyances, les valeurs, et les hypothèses qui sous tendent la culture
dominante.
Symboles
Histoires et
légendes
Structure de
Le paradigme de pouvoir
la culture
Rites et routines organisationnelle
Structure
organisationnell
Systèmes de e
contrôle
LES VECTEURS DE LA CULTURE ORGANISATIONNELLE
1. Le changement culturel
Lorsque les employés refusent de suivre les consignes de leurs managers ou ne
suivent plus les routines classiques mises en place, la culture dominante commence
alors à perdre de sa force et est remplacée par une nouvelle culture.
2. Relations avec les parties prenantes
Ces relations vont également déterminées la formation d’une culture
organisationnelle dominante;
L’intensité des relations des employés et des managers de l’organisation avec les
clients , les fournisseurs , les citoyens et les instituts partenaires va avoir une
influence sur la culture.
FACTEURS EXTERNES ET INTERNES
3. Style de management
Le style de management est un autre facteur qui influe sur la formation et l’expression de la
culture organisationnelle.
Les employés vont de fait réagir différemment aux différents styles de management , ce qui aura
un impact direct sur les relations au sein d’une organisation.
Aujourd’hui les entreprises prônent un système fondé sur l’hypertransparence
Les dangers sont les suivants:
-Possibilité de donner à chacun de vérifier tout ce qui est dit tout le temps
-L’impact de la mise en pratique de ces idées ( l’hypertransparence réduit à long terme la capacité
stratégique des entreprises).
FACTEURS INTERNES ET EXTERNES
• Une culture du pouvoir se caractérise par la relation entre les travailleurs et l’individu à qui le pouvoir est
confié.
• Elle a donc en son centre l’individu qui exerce le pouvoir
• La manière dont le pouvoir est utilisé est cruciale pour comprendre l’efficacité d’une culture de ce type
• La culture du pouvoir ne peut se maintenir que si les employés croient au leadership de l’individu qui
détient le pouvoir et le suivent .
• D’autres facteurs qui minent la durabilité d’une culture de pouvoir sont :
- La taille croissante d’une organisation
- Le départ de l’individu détenant le pouvoir
3.2 CULTURE DES INDIVIDUS
• Une culture des individus résultent des efforts coordonnées d’un groupe de personnes
pour créer une organisation dans le but de procurer des avantages mutuels aux membres
de ce groupe.
• Il doit cependant y avoir des intérêts communs et des objectifs partagés qui assure la
cohésion pour le maintien du groupe et la durabilité de la culture des personnes.
• Ex des cabinets médicaux
3.3 CULTURE DES TÂCHES
• Une culture des tâches est liée à des activités particulières qui ont lieu au sein
d’organisations telles que les ventes, le marketing, la production, le service à la clientèle ,
la logistique…
• Des employés sont affectés à l’exécution de tâches spécifiques et sont souvent organisés
en groupe pour y parvenir
• Ces groupes peuvent se spécialiser dans l’atteinte d’objectifs précis en adoptant une
culture souple et dynamique adaptable à l’ensemble des employés de l’organisation selon
leurs besoins , leur expérience, et les compétences qu’ils peuvent offrir.
3.4 CULTURE DES RÔLES
• Comme la culture organisationnelle contribue à l’efficacité des relations , l’efficience des tâches,
l’acceptation du changement et à la performance globale, les managers vont n’avoir de cesse de
rechercher une culture positive.
• La force ou la faiblesse d’une culture organisationnelle aura une incidence sur le niveau de contrôle
du comportement des individus
• L’un des objectifs des managers est d’influencer la création d’une culture organisationnelle forte
et positive; pour cela certains facteurs clés de succès sous-tendent cette démarche notamment:
- La conception et la communication d’une vision claire de ce que représente l’organisation et ses
objectifs stratégiques
- La vision décrit un futur désiré auquel aspire l’organisation et les employés doivent être en mesure
d’adhérer à cette vision afin de comprendre leurs rôles
LA NÉCESSITÉ D’ÉLABORER UNE
ORIENTATION STRATÉGIQUE ATTRAYANTE
• Ouverture au changement des employés par la participation de ces derniers à la mise en place du
changement
• Les managers sont en mesure d’influencer positivement la culture organisationnelle en
déléguant plus de responsabilités et de pouvoir à leurs subordonnés ( Valorisation des
subordonnées par la délégation des tâches et des responsabilités)
• Accorder plus d’autonomie aux employés et utiliser des techniques plus consensuelles afin de
constituer des équipes projet stimule le développement d’une culture forte et positive et
l’amélioration des performances qui en découlent.
4.1 L’INFLUENCE DES CULTURES NATIONALES
SUR LE TRAVAIL : LE MODÈLE DE HOFSTEDE
Grille d’évaluation :
• La distance hiérarchique
• Le degré d’individualisme et de collectivisme
• Le degré de masculinité et de féminité
• Le contrôle de l’incertitude
• L’orientation temporelle ; le court terme et le long terme
CONCLUSION