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SUITE DU CHAPITRE IV

GRAFCET DE NIVEAU 2
GRAFCET DE NIVEAU 2
Comme vu précédemment au deuxième chapitre,
dans un système automatisé, on retrouve des
organes qui sont indispensables pour le bon
fonctionnement du système entre autres : les
capteurs, les détecteurs, les pré-actionneurs (relais,
contacteurs,…) et les actionneurs (moteur, vérin,
vanne,…).
Il a également été vu que le GRAFCET de niveau 1
qui est un outil de dialogue entre l’automaticien et la
machine ou tout autre spécialiste et l’automaticien.
Lequel est tracé en ne tenant compte que des
informations directement liées au processus. Si ce
GRAFCET est tracé en tenant compte uniquement du
fonctionnement de la machine, est ensuite aménagé
en prenant en compte la réalité des capteurs et des
actionneurs, on parle alors de GRAFCET de niveau 2.
GRAFCET DE NIVEAU 2
Ce dernier définit le cycle à réaliser en précisant le
choix de la technologie ainsi que les organes mis en
œuvre. A cet effet, on peut donc dire qu’il est
étroitement lié à la nature :

• des capteurs : qui délivrent les informations


logiques permettant le franchissement des
transitions ;
• des pré-actionneurs : qui assurent l’interfaçage ou
mieux l’adaptation entre la partie commande et la
partie puissance. Ceux-ci envoient des signaux
électriques (suivant les différentes technologies)
aux actionneurs ;
• des actionneurs dont la commande permet
d’obtenir l’action à réaliser.
Pourquoi un GRAFCET de niveau 2 ?
Nous avons vu que le GRAFCET de niveau 1
ne tenait compte que des mouvements
nécessaires au fonctionnement de la machine
à automatiser, Exemple : déplacement de la
table dans le sens positif sans préciser ou
savoir si ce mouvement sera réalisé à l’aide
d’un vérin, d’un moteur, si l’énergie sera fluide
ou électrique.
Le GRAFCET de niveau 1 décrit un
mouvement fonctionnel : on est ainsi tout
naturellement conduit à envisager les
différentes techniques de réalisation des
mouvements décrits.
Techniques utilisées pour la partie opérative
Elles sont nombreuses, car la diversité des machines
à actionner est importante. La technique la plus
appropriée doit être choisie avec discernement par
le constructeur, en fonction des caractéristiques de
la machine et des performances attendues telles
que :
• Nature d’actions à réaliser par la partie puissance,
• Force mécanique à développer,
• Nature (linéaire ou rotatif) et vitesse du
mouvement à exécuter,
• Régularité et précision à obtenir,
• Sécurité et entretien à obtenir,
• Sécurité et entretien d’exploitation.
Techniques utilisées pour la partie opérative
Le plus souvent, on associera au mouvement linéaire un vérin
pneumatique et au mouvement rotatif un moteur électrique. Il
est aussi à noter qu’un moteur électrique est alimenté par un
contacteur (ou relais électromagnétique de puissance)
toujours commandé électriquement ou par un convertisseur
statique (montage d’Electronique de puissance) qui assure son
démarrage et son arrêt (dont la vitesse de rotation peut être
variée par un convertisseur statique). Tandis qu’il est protégé
par un relais thermique.
Le vérin est alimenté par un distributeur (à commande
électrique ou pneumatique) qui commande la rentrée et la
sortie de la tige, sans aucune protection car elle n’est pas
nécessaire. Vu ce qui précède, il existe donc trois types
d’automatismes :
• Tout électrique,
• Tout pneumatique,
• Electro-pneumatique.
codes de repérage des composants de la
partie opérative et de pilotage d’interface

REPERAGE
Le choix technologique des actionneurs, des capteurs, des interfaces
de puissance étant fait, il est nécessaire d’en dresser une liste
(nomenclature) sous forme de tableau faisant ressortir leur utilisation
et leur repérage respectifs. Afin de différencier les éléments
représentés sur un schéma, nous pouvons coder cette désignation. Ce
codage se présente sous la forme indiquée ci-dessous :
• Une lettre de repérage qui qualifie le type d’organe,
• Suivie :
o D’un chiffre qui donne le numéro de la « chaîne de distribution »
o Eventuellement, après un point de séparation, un indice de position.
IDENTIFICATION DES ELEMENTS
Cette identification est faite conformément aux
conventions suivantes :
• Moteur : M
Cette lettre sera suivie d’un numéro de chaîne.
Exemple : M1 ou M2. Puis un point, d’un indice de
fonctionnement (+, _, 0).
Pour un moteur de la chaîne 3, en tenant compte du
fonctionnement, il sera identifié comme suit :
M3.+ Pour rotation du moteur N°3 dans le sens des aiguilles d’une montre

M3.- Pour rotation du moteur N°3 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre

M3.0 Pour arrêt du moteur N°3 (+, -)


IDENTIFICATION DES ELEMENTS
• Vérin (Cylindre) : C
Cette lettre sera suivie d’un numéro de
chaîne. Exemple : C1 ou C9. Puis un point,
d’un indice de fonctionnement.
Pour un vérin de la chaîne 2, tenant compte
du fonctionnement, il sera identifié comme
suit :
C2.+ Pour sortie de la tige du cylindre N°2.

C2.- Pour rentrée de la tige du cylindre N°2.


IDENTIFICATION DES ELEMENTS
• Signalisation : H
Cette lettre sera suivie d’un numéro de repérage.
Exemple :
• H1 : voyant mécanique N° 1
• H2 : lampe 24 V de signalisation
Interrupteur fin de course : S
Cette lettre sera suivie du numéro de la chaîne (trajectoire) qu’elle doit
surveiller. Exemple : S3, S4, etc. Puis après un point d’un indice de
position la classant sur cette trajectoire :
• L’indice (0) étant réservé pour la position d’origine. A titre
d’exemple :
S1.0 : capteur de position origine sur trajectoire N°1
• L’indice (1) étant réservé pour le point le plus éloigné de cette
trajectoire. Exemple :
S1.1 : capteur de position extrême sur la trajectoire N°1.
• Un indice progressif (2, 3, 4, etc.) en partant de l’origine pour tous
les autres capteurs. Exemple :
S1.2 : deuxième capteur sur la trajectoire N°1.
IDENTIFICATION DES ELEMENTS
Interface de puissance : K

• Le contacteur pour le moteur s’exprime à l’aide du repère de


l’appareil : KM suivi du numéro du moteur concerné puis de l’indice
du contacteur.
Exemple :

• Le Distributeur pour le vérin : s’exprime à l’aide du repère de


l’appareil : K, suivi du numéro de chaîne, puis de l’indice du pilotage
concerné.
Exemple :
• 12 : pilotage provoquant la rentrée de la tige
• 14 : pilotage provoquant la sortie de la tige
Exemple :

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