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E D I A G N O S T I C E T L E
P IE G E S D A N S L
D U G L A U C O M E
T R A I T EME N T
DR FERRAH
INTRODUCTION
• LE DG DE GLAUCOME REPOSE SUR L’EXISSTANCE D’UNE
NEUROPATHIE OPTIQUE PROGRESSIVE CARACTERISEE PAR DES
ALTERATIONS CARACTERISTIQUES DU CV PROGRESIVE DANS LE
TEMPS,
• RETENONS QUE LES CORNEES SAINES MAIS ÉPAISSES SUPERIEURS A 580 U SONT A LORIGINE SONT A
L’ORIGINE DUNE SURESTIMATION DE LA PIO QUIL NE FAUT PAS TRAITER COMME UNE HYPERTONIE
OCULAIRE
LES NEUROPATHIES OPTIQUES NON GLAUCOMATEUSES
• GPN
• LES CORNEES TRES FINES
• LES GLAUCOMES DU FORT MYOPE
• LES FERMETURES DEL’ANGLE PRIMITIVES
• LES GLAUCOMES PIGMENTAIRES
• LES GLAUCOMES ETEINTS
GPN
• GLAUCOME AVEC PIO NORMAL < 21 MM HG
• ECC NORMAL
• DG TARDIF LORSQUE LA PAPILLE EST CLINIQUEMENT EXCAVEE OU PRESENTE UNE HEMORRAGIE
• VITESSE DE PROGRESSION PARTICULIEREMENT LENTE (< -0,36DB/AN)
• ON DOIT RECHERCHER UNE STENOSE CAROTIDIENNE, UNE HYPOTENSION ARTERIELLE NOCTURNE VOIR UNE
APNEE DU SOMMMEIL
LES CORNEES TRES FINES
• UNE CORNEE SAINE TRES FINE (<520U) SOUS ESTIME LA PIO ET PEUT MASQUER UNE HTO
LE GLAUCOME DU FORT MYOPE
• RISQUE DU GLAUCOME CHEZ LE MYOPE FORT EST 5 FOIS PLUS QUE CHE L’EMMETROPE
• LES OCT NE SONT PAS INTERPRETABLES (VU LA DYSVESION PAPILLAIRE) SAUF LE COMPLEXE
GANGLIONNAIRE MACULAIRE S’IL NEXISTE PAS DE MACULOPATHIE
L’OHTS a montré que traiter précocement l’hypertonie réduisait l’incidence du GPAO de 50 % à 5 ans.
Cependant, seuls 1 à 2 % des patients non traités développent un glaucome par an. Dans 85 % des cas, le
traitement, pourvoyeur d’effets indésirables, est inutile ou instauré trop tôt .
Ainsi, devant une HTIO, il faut connaître les facteurs de risque de conversion vers un glaucome afin de
traiter avec discernement.
• LA PIO CIBLE EST PROPRE À CHAQUE PATIENT !
La PIO cible est la PIO en dessous de laquelle le glaucome n’évolue plus.
L’étude AGIS a néanmoins suggéré qu’une PIO inférieure à 18 mmHg peut prévenir la progression d’un
glaucome avancé. Cependant, il s’avère que ces patients présentaient une PIO moyenne de 12 mmHg.
Nous savons que, pour une même PIO de départ, et pour un abaissement de la PIO identique,
l’évolution de chaque patient ne sera pas univoque. Il existe en effet des « progresseurs rapides » et
des « progresseurs lents » .
C’est pourquoi le concept de PIO cible est primordial. Elle est donc à évaluer pour chaque patient, en
tenant compte de la PIO « maximale », du déficit du champ visuel déjà présent et des facteurs de
risque de progression additionnels.
La PIO cible peut aussi être estimée selon la sévérité de l’atteinte du campimetrique
• SURVEILLER LA PROGRESSION : ON NE TRAITE PAS UN CHIFFRE !
• ▸▸▸▸ BÊTABLOQUANTS
Il s’agit d’un traitement de première intention,(de 25 à 30 %)
Il faut savoir que les collyres bêtabloquants, comme les collyres alpha-agonistes, ne sont efficaces que
le jour, ils ne couvrent pas tout le nycthémère
• ▸▸▸▸(PG), LES PLUS EFFICACES. SAVOIR LES ÉVITER DANS CERTAINS CAS
Recommandée en première intention, du fait de leur efficacité pressionnelle (25 à 35 %). Elles ont un
excellent profil de tolérance systémique.
EFFETS SECONDAIRES:
- Exacerbations des crises d’asthme.
- Aussi, des douleurs thoraciques, un angor ou des dyspnées ont été décrits.
Les principaux effets indésirables des prostaglandines préjudice esthétique (hyperhémie
conjonctivale, pigmentation irienne, hyperthrichose, etc.)
A EVITER EN CAS DE :
- les atteintes oculaires herpétiques, car elles peuvent favoriser la réactivation virale.
- les contextes inflammatoires (uvéite hypertensive , syndrome de Possner,GNV),
- les situations à risque d’œdème maculaire (diabète, membrane épimaculaire, occlusion veineuse)
- Pendant la grossesse, du fait du risque de contractions notable.
• ▸▸▸▸ LES COMBINAISONS FIXES NE SONT PAS DES TRAITEMENTS DE PREMIÈRE
INTENTION
Plus faciles d’utilisation, limitent les conservateurs, et améliorent l’observance.
Cependant, elles ne doivent pas être considérées comme des traitements de première intention : il faut les
réserver aux patients en échec de monothérapie.
L’imputabilité des effets indésirables devient aussi plus complexe et nécessite l’arrêt thérapeutique complet.
Enfin, si on ne teste pas individuellement les composants, l’inefficacité d’une des molécules peut être
masquée et conduire à traiter un patient pendant une longue période par un principe actif inefficace, mais à
risque d’effets indésirables.
Les combinaisons fixes peuvent cependant être exceptionnellement proposées devant une PIO élevée,
lorsqu’il existe un risque pour la vision centrale, ou encore quand l’observance thérapeutique risque d’être
médiocre avec un traitement compliqué.
•● PIÈGES LIÉS À L’OBSERVANCE
• ▸▸▸▸ S’INTERROGER SUR L’OBSERVANCE AVANT DE CONCLURE À L’INEFFICACITÉ
La proportion de non-observance varie énormément selon les différentes études, et elle
peut atteindre jusqu’à 80 %.
Le patient a naturellement tendance à surestimer son observance, mais seuls 6 % des
patients non observants avouent leurs « oublis » d’instillation à leur ophtalmologiste.
A chaque consultation, il faut s’attarder à rechercher les effets indésirables éventuels et etre attentif
aux plaintes du patient,
Au-delà de trois molécules, l’effet sur l’abaissement pressionnel n’est plus significatif, au prix
d’effets indésirables importants.
Instiller plusieurs molécules, sur une durée prolongée, va altérer la surface oculaire et
compromettre le succès d’une éventuelle chirurgie filtrante future.
On envisage une chirurgie d’autant plus précocement que le sujet est jeune, avant de voir
s’installer les déficits campimétriques majeurs.
• RÉFÉRENCES
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