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MYTHE DE

NARCISSE
Réalisé par :
Encadré par :
OUKNOUCH M’HAMED
.
PR MOUNTASSER
TOUNSI SOUFIANE
PLAN
1. Introduction ..
2. Explication de mythe de Narcisse et Echo .
3. Explication de mythe .

4. Définition de Narcissisme .
5. Un rappel de résumé de chapitre VI .
6. Une " mise en abyme " de La Curée .
7. Conclusion .
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.Introduction
• Les anciens Grecs sont maintenant considérés par les
enseignants dans tout le Vieux Monde. Ce sont eux qui a jeté
les bases de la science, le sport, la forme de gouvernement
démocratique, l'art et la littérature. Beaucoup de leurs
connaissances nous sont venus à travers les mythes anciens
qui expliquent l'univers et l'ordre des choses, de
coïncidences et d'autres faits inexpliqués. mythe très
intéressant de Narcisse. Et c’est que Emile Zola montre dans
la curée. Il a utilisé bon nombre de mythes comme phèdre et
Narcisse et la nymphe Écho qui l'ont utilisé bien sûr pour
critiquer la société du Second Empire.
3
Qu’est-ce que vous savez
sur le mythe de Narcisse ?

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.Explication du mythe de Narcisse et Echo
Dans l'antiquité grec et romaine, le mythe de Narcisse est un
grand classique. À cette époque, la mythologie avait un but
éducatif, comme les contes à l'époque du moyen âge. En effet, un
discours moralisateur ou explicatif aura toujours plus d'impact et
sera plus écouté du grand public s'il est inséré dans une histoire .

Ainsi, d'après les Métamorphoses d'Ovide, Narcisse est le fils


d'une nymphe et d'un fleuve. Depuis toujours, tout le monde
(hommes, femmes, nymphes...) le désire. Un jour, Echo, la
nymphe qui ne pouvait parler par elle-même, le rencontre alors
qu'il s'est perdu dans la forêt. Sur un malentendu, elle tente sa
chance. Mais lui la repousse sans ménagement. De désespoir, elle
meurt de faim et il ne reste d'elle que ses os devenu pierre et sa
voix.
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Suite de mythe
Narcisse repousse ainsi tous ceux qui tentent
leur chance. De chagrin, l'un d'eux implore
justice auprès des Dieux et demande que
Narcisse tombe amoureux de la seule
personne qu'il ne peut atteindre : lui-même .

Ainsi, un jour qu'il se promenait, il vit une source


d'onde pure. Voulant se désaltérer, il découvrit
son reflet dont il tomba amoureux. Son amour
s’amplifie à chaque geste tenté vers son reflet,
car il y voit une réponse positive même si ce n’est
que son miroir. Il sent qu’il ne pourra jamais
rejoindre l’être aimé car ils sont séparés par un
mur d'eau. De chagrin, il préfère la mort à vivre
sans l'être aimé et il se suicide.
. Explication de mythe
Il est, d’après ce mythe, assez facile de faire une analogie avec le narcissisme
de la psychologie moderne. En effet, Narcisse, à trop s’aimer, n’a pu aimer qui
que soit d’autre. Il a été placé dès sa naissance comme le centre des
attentions, par sa mère Liriopé puis par tous ceux qui le rencontrait. La fable
raconte qu’il était effectivement très beau et que tous tombait sous son
charme. Narcisse ne charmait cependant pas comme le fit plus tard Don
Juan, mais plutôt sans réelle préméditation. Puisqu’il est lui, Narcisse, si beau
à s’en aimer lui même, il paraît juste logique que le monde entier soit
également amoureux. Puisque pour lui rien d’autre ne peut avoir autant
d’importance pour offrir autant d’amour qu’à lui, centre de toute chose.

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.Définition de Narcissisme.
Le narcissisme désigne l'amour de soi en référence au mythe grec de Narcisse
tombé amoureux de sa propre image. En psychanalyse, le concept est élaboré
dans les années 1910 par Sigmund Freud en tant qu'étape du développement
de la libido au cours de la formation du moi conçu comme objet d'amour. Pour
introduire le narcissisme paraît en 1914.

Le terme peut aussi bien désigner l'estime de soi qui s'équilibre dans celle
d'autrui, qu'une confiance en soi excessive, confinant à l'égocentrisme, c'est-à-
dire non compensée par une considération d'autrui désintéressée. En
psychiatrie contemporaine, il figure à titre classificatoire dans le Manuel
diagnostique et statistique des troubles mentaux.

Né dans le champ de la psychologie, le concept de narcissisme a gagné celui


des sciences sociales dans le dernier quart du xxe siècle.
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.Un rappel de résumé de chapitre VI
Lors du bal costume annuel tenu à l'hôtel Manceau , une représentation est donnée ,
des mythiques amours de Narcisse et d'Echo . Le tout Paris est présent pour assister au
spectacle , dans lequel Renée et Maxime jouent des rôles très similaires à leur relation .
Les mondanités courent pendant le spectacle potins et intrigues politiques ont lieu .
Sidonie tient promesse à son frère et enquête pour découvrir qui est l'amant de sa belle -
sœur . Eugène est devenu ministre et veut - offrir un poste d'Auditeur au conseil d'Etat à
son neveu pour son mariage . En apprenant la nouvelle de ce mariage par hasard , Renée
menace Maxime de dévoiler au grand jour leur relation s'il refuse de partir avec elle en
Amérique . Prévenu par sa sœur , Saccard les découvre enlacés et se met dans une sourde
colère , avant de quitter les lieux avec son fils , Abandonnée , Renée fait face seule son
miroir et son introspection Elle ne se reconnaît plus et s'interroge sur ce qui l'a mené
jusque là . Elle se sent victime de son mari et de son amant . Prise de remords , elle tente
de retrouver Louise pour empecher le mariage , sans succès .

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Une " mise en abyme " de La Curée . Les Amours
du beau Narcisse et de la nymphe Echo "
On connaît, au début du chapitre VI de La Curée, l'épisode des « tableaux
vivants » qui marque l'ouverture de la grande fête donnée pour la mi-carême
à l'hôtel du parc Monceau : « II y avait bal travesti, chez les Saccard, le jeudi
de la mi-carême. Mais la grande curiosité était le poème des Amours du beau
Narcisse et de la nymphe Echo, en trois tableaux, que ces dames devaient
représenter »p 217. On a relevé l'importance de cette scène parmi les «
tableaux » qui composent le roman . Mais on n'a pas assez remarqué,
semble-t-il, que, par la place qu'il leur assigne dans son « drame », par la
minutie avec laquelle il les décrit, par les significations qu'il leur attribue, Zola
a cherché à faire de ces tableaux vivants beaucoup plus qu'un simple élément
anecdotique ou décoratif. Une lecture attentive pourra nous persuader que
cet épisode est une réfraction symbolique de l'ensemble, une véritable «
mise en abyme » du roman tout entier. 10
En choisissant de représenter des tableaux vivants, tout comme en
développant, à la fin du même chapitre, les figures du cotillon qui
se déroule en contrepoint du drame intime de l'inceste, Zola a
voulu d'abord introduire un élément de réalité. Les bals masqués
ou costumés que l'on donne au moment du carnaval sont en effet
une des curiosités de la vie mondaine sous le Second Empire (3), et,
même s'il n'a sans doute pas assisté lui-même à une de ces fêtes,
Zola a pu en trouver de nombreux échos dans la presse de son
temps. Voici comment L‘illustration décrit les costumes d'un «
quadrille des quatre éléments » dansé chez la duchesse d'Albe en
1860 : par leur richesse, leur surcharge décorative, la complexité de
leurs significations allégoriques, ils annoncent de très près les
créations de la fiction zolienne .
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Les Amours du beau Narcisse et de la nymphe Echo, toutefois, offrent un genre de
théâtre particulier : « J'avais songé à faire ça en vers »p222, explique M. Hupel de
la Noue, « Mais, n'est-ce pas ? c'est plus noble de lignes »p 222 . Ici, nul texte,
nulle parole, nul discours. Rien que le langage des corps. Les tableaux vivants
sont la limite de tout théâtre, ou le théâtre absolu. Toute parole se tait, tout geste
est arrêté. Au silence du mime s'ajoute l'immobilité de la peinture. Ou plutôt,
c'est vers la sculpture que tend cette représentation plastique. Le corps, éternisé
dans son mouvement suspendu, figé dans une « immobilité de statue » , se réduit à
son évidence physique. C'est ici le triomphe de l'extériorité pure : un spectacle
d'apparences, à la mesure d'une société sans intimité, où le pathétique extérieur
des gestes remplace une vie intérieure absente. C'est particulièrement vrai dans le
cas de Renée, cette femme « vide » , pour qui la vie morale ou sentimentale se
limite à un effort inutile pour dissimuler le vertige de son néant intérieur. La
forme tout extérieure des tableaux vivants paraît ainsi la plus apte à exprimer le
défaut d'être, la disparition de toute essence véritablement humaine, qui
caractérisent pour Zola la société impériale.

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Dans le Dénouement de la curée
Avec ce dernier tableau, nous parvenons au « dénouement tragique
» du spectacle. La mort est ici doublement mimée. Celle de
Narcisse, conforme à la légende, est le châtiment de l'indifférence et
de l'êgoïsme. Celle d'Echo est l'aboutissement d'une passion
insatisfaite : elle se meurt de « désirs inassouvis » . Ainsi, Zola a
voulu opposer ces deux agonies, comme il oppose dans tout le
roman les deux personnages de Maxime et Renée. Narcisse a la
mollesse, l'inertie de Maxime. Sa mort est un alanguissement, une «
extase voluptueuse » . Seule, la mort de la nymphe Echo est
véritablement douloureuse, et véritablement tragique, parce qu'elle
oppose l'énergie de l'appétit érotique à l'impuissance de la
pétrification : le cœur toujours désirant saigne encore dans le bloc
qui l'emprisonner. 13
En cela, Echo est bien le double de Renée, figure de la passion brûlante
et jamais contentée. Face à la fadeur égoïste de Narcisse, face à
l'indifférence de l'assemblée des dieux, Echo est seule, comme Renée
dans son amour et dans la société. Les Amours du beau Narcisse et de
la nymphe Echo montrent que La Curée est pour Renée la tragédie de
l'incommunication et de l'exclusion. La nullité de son amant, la
corruption triomphante d'une société dont elle ne peut au fond
accepter les valeurs, conduisent inéluctablement la jeune femme à une
solitude dont la dernière promenade au Bois (au chapitre VII) montrera
qu'elle est définitive. La mort de la nymphe Echo en est la préfiguration
symbolique.
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.conclusion
en, conclusion nul n’échappe au narcissisme car il fait partie de la construction
de notre Moi mais si certains ne parviennent pas à dépasser ce stade, d’autres
s’accommodent de leur part de narcissisme et se lancent dans l’aventure d’aimer
les autres . S’il est important de continuer à s’aimer soi-même, un amour exclusif
de soi peut mener à la folie : le Moi ne peut demeurer unique objet de désir sous
peine de succomber à l’afflux des pulsions ; Nous devons donc restreindre notre
part inhérente de narcissisme et apprendre à nous laisser aimer en acceptant
d’être parfois, désiré, pour des raisons qui nous échappent . Accepter d’aimer
l’autre, même (et surtout ) s’il ne nous ressemble pas et accepter que l’image que
nous renvoie le regard de l’autre ,ne soit pas celle que nous contemplons chaque
matin dans notre miroir, sont les deux conditions pour que notre Narcisse intérieur
ne nous gâche pas la vie . Notre Moi se construit et s’enrichit ainsi par le jeu de
l’altérité . Nous pouvons alors demander à notre miroir : « miroir, gentil miroir, dis-
moi qui je suis »
MERCI
POUR VOTR ATTENTION

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