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ENZYME ET COENZYME
ENZYME ALLOSTERIQUE
1.Définition
2.Structure
3.Propriétés des enzymes allostériques
a- effet allostérique
b-effet de coopérativité
c- effet de désensiblité
4-Mécanisme d’action
Transition allostérique R <---> T
II-Rôle des enzymes allostérique dans la régulation
4.coopérativité
2.Retro-inhibition
3.Notion de cycle futile
Parmi ces enzyme régulatrices, les plus importantes sont les enzymes
allostériques, dont l’activité est modulée par la liaison non covalente
réversible d’un ou de plusieurs autres composés sur des sites différents du site
catalytique selon une cinétique différente de la cinétique michaelienne
1- DÉFINITION
• Le terme allostérie vient du grec « Allos » pour autre et « stéros » pour espace
ou site, c’est-à- dire autre site que le site catalytique.
Donc une enzyme allostérique possède plusieurs sites actifs et plusieurs sites
allostériques.
Cette effet la conformation quaternaire est responsable de l’activité
régulatrice allostérique car une fois ces enzymes désensibilisé ils deviennent
des enzymes michaelienne
REMARQUE
l’hexokinase est une enzyme allostérique monomérique régulé de façon
allostérique par glucose 6 phosphate.
3-PROPRIÉTÉS DES ENZYMES ALLOSTÉRIQUES
A- Effet allostérique
-La liaison de l'effecteur sur son site allostérique entraine un changement réversible de
conformation de l'enzyme et il en résulte une modification de l'aptitude catalytique de
l'enzyme ( modification d'affinité pour les substrats et ou modification du coefficient
catalytique).
-L'effet allostérique peut être inhibiteur ou activateur.
B- Effet de coopérativité
la coopérativité traduit le fait que la fixation sur l'enzyme d'une molécule d'un
effecteur allostérique (exemples: activateur allostérique (A) et inhibiteur allostérique
(I)) influe sur la fixation des molécules suivantes.
C-Effet de désensibilisation
Les deux formes sont évidemment en équilibre, ce qui explique que des effecteurs
puissent déplacer l'équilibre dans un sens ou dans un autre.
La fixation de ces derniers peut faciliter la transition allostérique dans le sens T→R, ce
qui active l’enzyme. Dans ce cas, l’effecteur est nommé activateur allostérique.
À l’inverse, la fixation peut faciliter la transition allostérique dans le sens R→T, ce qui
inactive l’enzyme. Dans ce cas, l’effecteur est nommé inhibiteur allostérique.
II-Rôle des enzymes allostériques dans la
régulation
1-La coopérativité
1- L’effet homotrope:
Changement conformationnel de l’enzyme suite à la fixation du substrat lui-même sur le
site allostérique :
on parle de modulation homotrope:
-si il y a augmentation de l’affinité pour le substrat (transition T→R) , la fixation du
substrat va entrainer la fixation d’autre molécules de substrat. substrat on parle d’effet
homotrope positif.
-S’il y a diminution de l’affinité (transition R→ T) on parle d’effet homotrope négatif
2- L’effet hétérotrope:
Modification de l’affinité de l’enzyme pour son substrat suite à la fixation sur le site
allostérique de molécules sans apparenté structurale avec le substrat.
on parle de modulation hétérotrope.
Les enzyme allostérique homotropes ont en général plusieurs sous –unité, le même site
de liaison sur chaque sous unité joue à la fois le rôle de site actif et de site modulateur .
Le substrat peut fonctionner en tant que modulateur positive ( activateur) ; sa fixation au
site de liaison modifier la conformation de l’enzyme et facilite la liaison des autre
molécules de subtrat
B- Effet hétérotrope : Modèle de régulation des enzymes allostériques ,
en présence des effecteurs hétérotropes
Exemple
L’aspartate transcarbamylase (ATCase) :
-L’ATCase est activée par l’ATP (activateur allostérique) permet de coordonner la vitesse
de synthèse de nucléotides puriques et pyrimidiques pour la biosynthèse des acides
nucléiques (si la concentration en CTP et en ATP sont déséquilibrée en faveur d’ATP.
l’ATCase est activée par l’ATP pour la synthèse des pyrimidines jusqu'à ce que l’équilibre
soit rétabli).
Par contre si la concentration de CTP est supérieur à celle de l’ATP , l’inhibition de
l’ATCase par le CTP permet à la biosynthèse des purines de rétablir l’équilibre entre les
bases puriques et pyrimidiques
2-Retro-inhibition
Exemple
-L’ATCase est inhibée par le produit final de la voie métabolique « le CTP »
exerçant une rétro inhibition sur l’ATCase afin d’éviter une surproduction
3.Notion de cycle futile
Exemple glycolyse/néoglucogenèse
-Le cycle futile le plus célèbre est celui de la glycolyse au niveau de la phosphofructokinase
et la réaction inverse est catalysée par la fructose biphosphate phosphatase, lors de la
néoglucogenèse, cette dernière ne consomme pas d'énergie.
Les enzymes allostériques se distinguent des autres enzymes (michaeliens) par leur
courbe v=f(S) qui n’est pas une hyperbole correspond à l’équation Michaelis Menten ,
mais une courbe sigmoïde .
Une cinétique sigmoïde reflète des interactions coopératives entre plusieurs sous unités
protéiques
Courbe sigmoïde (Présentation de Hill)
-Cette cinétique est plus lente que la cinétique michaelienne pour les petites concentrations
du substrat et devient plus rapide au-delà.
Modèle séquentiel :
en 1966,Koshland
A - Modèle symétrique ou concerté :
-Supposons pour simplifier qu’il n’y ait que deux états possibles des protomères :
l’état T (basse affinité, inactive) O , et l’état R (haute affinité, active) □ .
-Ces 2 formes sont en équilibre et coexistent même en absence de substrat .
-Les sous- unités auxquelles S est lié sont
colorées en jaune
-Dans une protéine à 4 sous-unités à l’état T
(qui est la forme favorisé en absence de
substrat) ; si l’un d’entre eux se lie au substrat,
favorisant ainsi sa transition à l’état R, elle
imposera aux trois autres sous-unités de
prendre cette structure (R), ce qui entraînera
l’augmentation de leur affinité vis à vis du
substrat et activera la réaction.
B-Modèle séquentiel
-Chaque sous unité passe individuellement d'un état à un autre. Cependant, la fixation
de la molécule de substrat induit la transition de la première ce qui facilite la transition
des autres sous unités et ainsi de suite.
- Dans un tel modèle, la symétrie de l'enzyme n'est plus conservée, et les possibilités de
formes intermédiaires sont beaucoup plus nombreuses.
Aspects du modèle à retenir
a) En l'absence de ligand, la protéine existe dans un seul état conformationnel plutôt qu’un
équilibre entre deux états.
b) Le changement conformationnel est séquentiel.
• Les sous-unités changent leur conformation en fonction de la liaison des ligands à
chacune des sous-unités plutôt que de façon concertée.
c) Les interactions entre les sous-unités peuvent être positives ou négatives.
• Donc, la liaison d’un ligand peut démontrer de la coopérativité positive ou négative par
rapport à la liaison du ligand précédent.
Conclusion
Les enzymes allostériques régulent la vitesse des vois métaboliques dans les
cellules .
L’activité de ces enzymes , est contrôlée par la liaison réversible , non
covalente d’un effecteur à un site régulateur ou allostérique .
Ces effecteurs peuvent activer ou inhiber l’enzyme et peuvent être soit le
substrat lui même soit un autre métabolite .
En cas de rétrocontrôle , le produit terminal d’une voie métabolique inhibe le
premier enzyme de cette vois .
La cinétique des enzymes allostériques n'obéit pas à la cinétique de Michaelis-
Menten, elle reflété une interaction coopérative entre les sous unités de
l’enzyme.
Bibliographie
-Lehninger AL... Principes de Biochimie. Flammarion Médecine Sciences, Paris, le éd
1970, 2e éd 1982.