Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PP Elève Le Son I
PP Elève Le Son I
(SVT seulement)
Introduction
L’air qui vibre n’est musique que parce-que notre oreille l’entend
et que notre cerveau la perçoit comme telle. L’excès de son,
même s’il est musical, comporte un risque.
Problèmes du Chapitre:
-Comment l’oreille entend les sons?
-Comment les sons peuvent fragiliser l’oreille?
-Comment le cerveau perçoit les sons?
https://www.dailymotion.com/video/x5ec3yi
https://www.youtube.com/watch?v=Rn706Glkqqs
https://www.youtube.com/watch?v=qma-jEb-CCc
https://masante.oiis.re/portal/thematiques/audition/audition-articles/troubles-auditifs-
comment-les-eviter,221,546.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/video-l-audition-des-jeunes-en-danger_789717.html
I. Réception, amplification et
transmission des sons par l’oreille.
Situation problème: l’oreille est un organe complexe composé de trois régions distinctes:
l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne. Ce que nous appelons communément
l’oreille n’est en réalité que sa partie la plus externe!
Chacune des trois régions de l’oreille assure des fonctions particulières essentielles à
l’audition.
Cette cavité est reliée par un conduit (la trompe d’Eustache) au rhinopharynx situé à
l'arrière des fosses nasales. La trompe d’Eustache permet d’égaliser la pression de
l’air entre les fosses nasales, l’oreille moyenne et l’air extérieur.
L'otite moyenne aigüe (OMA) se caractérise par un épanchement généralement
purulent situé dans la caisse du tympan.
L'OMA est liée à une infection bactérienne ou virale, virus ou les bactéries
contaminant le plus souvent l'oreille moyenne à la suite d’une rhino-sinusite ou
d'une rhino-pharyngite en empruntant la trompe d'Eustache.
Une infection ou une inflammation du nez et des sinus (naso-sinusienne), peut aussi
provoquer une obstruction de la trompe d'Eustache, entraînant une sécrétion de
liquide dans la caisse du tympan (otite séro-muqueuse) d'abord inflammatoire mais
susceptible en s'infectant de se transformer en otite moyenne aigüe.
Classiquement, l'OMA se manifeste par une fièvre et une douleur dans une ou
deux oreilles (le plus souvent une seule) souvent très intense, mais pas
toujours
Document D: L’oreille interne
La structure et le fonctionnement de la cochlée
La cochlée est divisée sur la quasi-totalité de sa longueur par un conduit membraneux rempli de liquide, le conduit
cochléaire, qui suit la spirale de la cochlée et contient les récepteurs sensitifs du système auditif. De chaque côté du
conduit cochléaire, on trouve des compartiments remplis de liquide : la rampe vestibulaire et la rampe tympanique.
Les ondes sonores venant du conduit auditif engendrent un mouvement de va-et-vient de la membrane tympanique, ce qui
fait vibrer la chaine des osselets de l’oreille moyenne (malléus, incus et stapès = marteau, enclume et étrier) contre la
membrane recouvrant la fenêtre ovale. Cette vibration engendre des ondes de pression dans le liquide de la rampe
vestibulaire. L’onde de pression fait vibrer la membrane basilaire sur laquelle repose l’organe de Corti qui contient les
cellules réceptrices de l’oreille. Les cellules réceptrices de l’organe de Corti, les cellules ciliées, sont des mécanorécepteurs
portant des cils, expansion en forme de poils. Ces cellules transforment les ondes de pression de la cochlée en messages
nerveux. Les mouvements de la membrane basilaire stimulent les cellules ciliées car celle-ci sont fixées sur la membrane.
Les cils des cellules ciliées sont au contact de la membrane tectoriale qui recouvre l’organe de Corti. Au cours du
déplacement de la membrane basilaire par les ondes de pression, les cellules ciliées se déplacent par rapport à la
membrane tectoriale, fixe, ce qui courbe les cils et provoque la naissance d’un message nerveux. Chaque cellule ciliée porte
dans sa partie supérieure une centaine de cils vibratiles et est connectée dans sa partie inférieure à une fibre nerveuse.
L’ensemble des fibres nerveuses issues des cellules ciliées constitue le nerf cochléaire (nerf auditif)
Les ondes sonores venant du conduit auditif engendrent
un mouvement de va-et-vient de la membrane
tympanique
Chaque cellule ciliée porte dans sa partie supérieure une centaine de cils vibratiles
et est connectée dans sa partie inférieure à une fibre nerveuse. L’ensemble des
fibres nerveuses issues des cellules ciliées constitue le nerf cochléaire (nerf auditif)
Les cellules réceptrices de l’organe de Corti, les cellules ciliées, sont des
mécanorécepteurs portant des cils, expansion en forme de poils. Ces cellules
transforment les ondes de pression de la cochlée en messages nerveux.
ou nerf auditif.
= Membrane basilaire
Vidéos à visionner:
https://www.youtube.com/watch?v=k1W8IGbopwo
OK
https://m.youtube.com/watch?v=PeTriGTENoc
OK
« Cellule dansante »: Cette vidéo montre une cellule ciliée au microscope optique, qui
rentre en résonnance avec les vibrations sonores qui lui parviennent!
https://www.dailymotion.com/video/xn45d
OK
Document du livre p: 298
Document du livre p: 298
En simplifiant une oreille, on peut dire qu’elle se
compose d’une oreille externe, d’un tympan,
d’une oreille moyenne et d’une trompe
d’Eustache. Le tympan est une membrane souple
qui sépare l’oreille externe de l’oreille moyenne.
Celle-ci communique avec les fosses nasales par
l’intermédiaire de la trompe d’Eustache.
Généralement fermée, la trompe d’Eustache
s’ouvre naturellement toutes les 2 à 3 minutes
ou bien lorsque nous baillons ou encore quand
nous déglutissons.
Lors de notre immersion, la pression à l’extérieur
de l’oreille augmente, et comprime l’air
emprisonné dans l’oreille moyenne. En se
comprimant, cet air diminue de volume. L’oreille
moyenne est alors en dépression et “tire” sur
toutes les parois environnantes. Le tympan étant
relativement souple, il se déforme en priorité,
causant une petite gêne lorsque la déformation
est faible et une douleur forte si cette
déformation est importante.
Que faire en plongée ?
Il ne faut jamais atteindre la douleur. N’oubliez pas que l’oreille est un organe fragile, siège de
l’audition et de l’équilibre, et qu’il faut la protéger. Dès qu’une gêne apparaît, il faut pratiquer
une manœuvre dite ” d’équilibrage des pressions “. La plus simple consiste à pincer votre nez et
à souffler progressivement bouche fermée, comme si vous vous mouchiez, sans toutefois être
brusque. Vous sentirez alors un ” mouvement ” des tympans lorsque la manœuvre a réussi. En
faisant cela, vous pratiquez la manœuvre dite de Valsalva. Elle a pour effet de forcer
l’ouverture de la trompe d’Eustache pour amener de l’air dans l’oreille et rétablir
l’équilibre des pressions de chaque côté du tympan. Cette manœuvre doit être effectuée
aussi souvent que nécessaire, tout au long de la descente et ensuite pendant la plongée, à
chaque fois que vous descendrez un peu.
A la remontée, l’équilibre s’effectue naturellement et il ne faut jamais faire de Valsalva.
Document du livre p: 300
Document A: Schéma corrigé= La structure anatomique de l’oreille.
Nerf cochléaire
Cellules
ciliées
Étrier
Enclume
Cochlée
Conduit Marteau
auditif
Pavillon externe Tympan