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LARYNGOLOGIE
• DEFINITION :
Otorhinolaryngologie : étudie les pathologies de l’oreille, du nez
et de l’arrière-gorge.
Actuellement: affections d’une région anatomique située entre
la base du crâne et l’orifice supérieur du thorax à l’exception de
l’œil et la dent.
• Rappel
système autonome ou végétatif et un système de vie de
relation : vue, ouïe, odorat, gout, toucher et le sixième sens
s’ajoute, c’est l’équilibre.
PREMIERE PARTIE :
OTOLOGIE
ANATOMIE DE L’OREILLE L’oreille présente trois parties qui sont :
OREILLE EXTERNE Est composée de :
L’auricule : Composé de : cartilage élastique, mince couche de peau et,
• le bord = l’hélix et du lobule qui es la partie charnue dépourvue du cartilagede
poils clairsemés
Fonction : - diriger les ondes sonores dans le méat acoustique externe.
Méat acoustique externe
• un tube court et courbé d’environ 2,5 cm de long / 0,6 cm de largeur qui relie
l’auricule à la membrane tympanique.
• Il est creusé dans l’os temporal sauf près de l’auricule où sa charpente est
formée de cartilage élastique.
• Sa peau comporte : Des poils , Des glandes sébacées ,Des glandes sudoripares ,
les glandes cérumineuses.
• Ces glandes sécrètent une substance CIREUSE de couleur jaune brunâtre
• Rôles : - Emprisonner les corps étrangers et chasse les
insectes.
• N.B. Les mouvements des mâchoires qui accompagnent la
mastication, l’élocution etc. évacuent imperceptiblement le
cérumen à la manière d’un convoyeur silencieux.
• Chez d’autres individus, le cérumen s’accumule, durcit et
forme un bouchon qui nuit à l’audition
.
•Test de TONIDI : on demande au patient
d’avaler la salive, lorsque la membrane
tympanique bouge c’est normale ; quand
elle ne bouge pas, la trompe est fermée
et l’audition sera difficile.
L A SEMIOLOGIE
Elle repose sur le schéma traditionnel de la sémiologie
médicale :
IV.1. ETAPES SEMIOLOGIQUES :
a . Anamnèse ou interrogatoire
- plainte principale
- Histoire de la maladie actuelle
- Antécédents si nécessaire
- Complément d’anamnèse.
b. Examen physique
c. Diagnostic de présomption
IV.2. LES SIGNES D’APPEL DE L’OREILLE :
L’otalgie : c’est une douleur de l’oreille Synonyme d’un processus :
infectieux ou inflammatoire de l’oreille externe ou l’oreille
moyenne (otite), irradiation à l’oreille d’une affection de voisinage:
Articulaire : arthrite de l’articulation temporo-mandibulaire ou
pharyngolaryngée (dans ce cas, elle est bilatérale) : amygdalites ou
angine, cancer du pharynx ou du larynx.
Cause neurologique : Névralgie du Nerf trijumeau qui innerve le
visage
Cause dentaire : carie dentaire, dent de la sagesse.
• Soit quelques jours après l’instillation de gouttes spéciales (cérulyse par ex) qui
liquéfient le cérumen ;
• En cas d’échec, le recours au spécialiste est indispensable ; lui seul dispose du
matériel de micro-aspiration nécessaire et microscope binoculaire. Un tympan
L’oreille moyenne et l’oreille interne :
• Le tympan est accessible à la vue. Il cache la caisse du
tympan où se trouvent les osselets. Le reste de l’oreille
moyenne est enchâssé dans l’os temporal (cavité antro-
atticale, cellules mastoïdiennes) de même que l’oreille
interne.
• Ainsi, si l’examen du tympan est fondamental, il n’est qu’un
élément dans l’exploration de l’oreille moyenne.
Le tympan :
• C’est une membrane blanchâtre ou grisâtre, brillante,
obstruant le fond du conduit auditif externe. Elle est non
perpendiculaire à l’axe du conduit.
EXPLORATION COMPLEMENTAIRE
Examens para cliniques
L’imagerie médicale est nécessaire pour visualiser ce que cache le
tympan.
Radiographie standard.
• On a recours à l’incidence de Schuller pour l’examen de l’oreille
moyenne.
• On visualise ainsi l’apophyse mastoïde, essentiellement sa
pneumatique.
• L’oreille interne est appréciée sur une incidence « rocher dans les
orbites».
Tomographies et scanner
Examens fonctionnels
Audition
Audiométrie
• Au cours de l’audiométrie, les sons sont envoyés selon deux modes :
• Par l’intermédiaire d’un casque : c’est la voie dite aérienne, le son emprunte le chemin naturel c’est
– à – dire tympan – osselet – oreille interne. Il bénéficie de l’amplification du système tympano –
ossiculaire.
• Par l’intermédiaire d’un vibrateur placé sur la mastoïde : cette voie est dite osseuse. Les vibrations
traversent directement l’os et ébranlent les liquides péri lymphatiques sans avoir été amplifiés.
Pour une intensité donnée, le son est alors perçu plus faiblement. Alors le son est perçu plus
faiblement et on vérifie ce fait à l’aide du diapason. Le diapason proche du pavillon est mieux
perçu que lorsque son pied est appliqué sur la mastoïde. (Test de Rinné)
• En cas d’atteinte du système tympano – ossiculaire, le son subit une perte d’amplification, alors
qu’il traverse normalement l’os : la courbe aérienne est décalée vers le bas, mais reste parallèle à
la courbe osseuse, qui, elle est normale. On dit qu’il y a surdité de transmission.
• En cas d’atteinte de l’oreille interne, quelle que soit la source, le son est perçu moins fort : les deux
courbes descendent donc, en restant accolées : on dit qu’il y a surdité de perception. Dans ce type
de surdité, les différentes fréquences ne sont pas forcément touchées de la même façon : la courbe
ne plus rectiligne.
Audiométrie tonale liminaire
• On utilise le son. Le malade est assis dans une case bien
fermée et l’examinateur dehors avec la machine. A l’aide des
écouteurs aux oreilles du malade, l’examinateur envoi le son.
Lorsque le son perçu est entre : 0 – 20 dB : pas de surdité
(normale), 20 – 40dB : surdité légère, 40 – 60dB : surdité
modérée, 60 – 80 dB : surdité sévère, au-delà de 80 dB :
surdité profonde.
• Audiométrie vocale
Ici on utilise la parole. On fait porter des gros écouteurs au
malade tout en envoyant un mot. Le patient doit entendre et
parler. Cette technique consiste à explorer l’intelligibilité dans
la perception des mots, phrases ou même des chiffres.
Impédancemétrie
C’est une exploration de la fonction de la membrane tympanique et des osselets.
Il existe deux types de technique :
Tympanométrie : qui apprécie la fonction de la membrane tympanique
Reflexe stapedien : protège l’oreille interne d’énergie sonore au-delà de 70 dB.
Audiométrie objective : potentiels évoqués auditifs
Cette technique est très efficace par rapport aux précédentes tributaires de la
coopération et de l’honnêteté du patient. Les P.E.A enregistrent la réponse
électrique des relais nerveux (les voies auditives centrales) après stimulation de
l’oreille par des sons répétés. La participation du patient n’est plus nécessaire.
L’allongement anormal de l’intervalle entre le premier pic et le cinquième pic
(Intervalle I – V) lors de l’enregistrement est caractéristique des atteintes du nerf
auditif (Neurinome).
• La forme de la courbe est perturbée dans certaines pathologies neurologiques :
sclérose en plaque.
• La fonction tubaire
La trompe d’eustache a un rôle d’équilibrer la
pression entre la caisse du tympan et l’air
extérieur. Un mauvais fonctionnement de la
trompe d’eustache entraine une dépression à
l’intérieur de la caisse du tympan conduisant aux
troubles pathologiques. Cette fonction tubulaire
est appréciée par la tympanométrie (Voir supra).
Equilibre(cfr neurologie)
LES PATHOLOGIES DE L’OREILLE EXTERNE
Le pavillon normal a une taille de 55 – 65 mm de long, 30 – 35 mm de large, le
grand axe par rapport à la verticale est de 20°, l’angle céphalo – auriculaire est
de 30°.
A.1. LES MALFORMATIONS CONGENITALES
Généralités
• Les malformations de l’oreille externe vont ensemble le plus souvent avec les
malformations de l’oreille moyenne.
• Origines :
• Héréditaire (Père – enfant)
• Congénitale : génétique ou au cours du développement, soit à une infection
(rubéole, toxoplasmose)
• Médicamenteuse (tératogène : perturbation au niveau embryonnaire): comme
thalidomide (Anti-inflammatoire qui diminue immunité. Il y a malformation
congénitale si une femme enceinte est sous ce médicament.
• Quelques malformations
Anotie : absence ou agénésie du pavillon
Microtie : petit pavillon moins de 55 mm
Macrotie : grand pavillon au-delà de 65 mm
Enchondrie ou appendice pré – auriculaire : petit bourrelet appendu dans la
région pré – auriculaire.
Sinus pré – tragien : petite poche dans la région pré – auriculaire possédant un
trajet fistulé qui le fait communiquer avec la peau. Ces types de malformation
s’infectent et récidivent. C.A.T : bleu de méthylène au niveau du trou.
Treacher – Collins : malformation qui associe l’agénésie du pavillon surtout
l’atrésie du pavillon, hypoplasie mandibulaire, hypoplasie de l’os malaire et des
osselets de l’oreille moyenne. Le diagnostic se pose à la naissance (demander
scanner, audiométrie : c’est surtout une surdité de transmission) et le
traitement
A.2. LES TRAUMATISMES
Plaies et arrachement du pavillon
• Ces traumatismes surviennent le plus souvent lors de l’accident, des bagarres
ou rixe, échauffourée et se compliquent souvent d’une infection ou d’une
surinfection conduisant à une PERICHONDRITE ou CONDRITE.
• Diagnostic : contexte traumatique
• Plaintes : otodynie, saignement du pavillon
• Examen physique : absence totale ou partielle du pavillon, otorragie (si
Conduit auditif externe est atteint)
• Traitement : chirurgie avant 6h et au-delà de 6h mauvais pronostic
Perforations tympaniques
• Circonstances de survenue : Accident de circulation
Rixe ,Grattage du C.A.E (tigette, plume de poule)
• Tige coton ,Pratique amoureuse (en baisant l’oreille)
• Iatrogène (personnel soignant)
Anapath : 2 formes
Performation tympanique marginale : la brèche est en contact direct avec le
pourtour du CAE. Le pronostic est mauvais. La peau migre à l’intérieur (O. M)
conduisant à une CHOLESTEATOME.
Performation tympanique non marginale : entre la brèche et le pourtour du CAE
il y a un tissu de la membrane tympanique qui le sépare. Le diagnostic est bon.
• Il faut préciser la profondeur de la lésion
Diagnostic :
• Orienté le contexte : rixe
Clinique : otodynie, otorragie, hypoacousie
Otoscopie pose le diagnostic en déterminant la forme anatomique et la taille.
Traitement :
• Proscrire tout traitement local
• Eviction de toute pénétration d’eau dans le C.A.E par utilisation de chapeau de bain,
tampon vaselinisé
• Une Antibiothérapie de couverture par voie générale
• Antalgique en cas de douleur
• Evaluer le traitement ; 7-10 jours après, s’il n’y a pas otorrhée : laisser évoluer ; s’il y a
otorrhée : traitement local aux ATB ou gouttes locales.
• N.B. : - Une perforation de moins de 30% peut se former ou se cicatriser
- Une performation sup. 30% : difficile de se fermer, on recourt à la Tympanoplastie
(fermeture de la brèche par aponévrose péri – crânienne
Corps étrangers auriculaires
Définition : est un objet ou un corps se trouvant de façon anormale dans le CAE
provenant de l’extérieur.
Epidémiologie : fréquent surtout chez les enfants, rare chez les adultes. Cette
pénétration se fait de 4 façons :
Involontaire ,Volontaire , Iatrogène ,Accidentelle
Nature : ils se divisent en 2 : inerte et vivant
Inerte :
Inorganique : cailloux, perle de fantaisie sont bien tolérés mais pas de pile pour
les montres.
Organique : grains (mal toléré car ça gonfle une fois imbibés d’eau d’où
putréfaction : hydrophiles.
Vivant :
Insectes : c’est une urgence car ça entraine une gêne importante ça peut piquer,
• Diagnostic : est clinique.
• La symptomatologie : otodynie, hypoacousie, otorrhée en cas d’infection. Le
corps étranger est de découverte fortuite parfois.
• L’otoscopie détermine la nature du corps étranger qui donne le diagnostic
proprement dit.
• Traitement : Corps étrangers inertes :Transfert en ORL
Inf. 6 ans sous anesthésie générale ,Seringage : grosse seringue à ambout pointu
avec de l’eau tiède à 37°c. Pas d’eau froide, si non vertige.
Corps étrangers vivants :
C’est une urgence ,Décubitus latéral du côté sain
Goutte otique en remplissant le CAE et le tuer par noyade ou eau tiède. L’urgence
est levée lorsque le corps étranger meurt.
Glycérine (Pandora)
Puis transfert.
Bouchon de Cérumen
Généralités sur le Cérumen :
le CAE est divisé en deux : 1/3 externe est cartilagineux, possède des glandes pilosébacés
= glandes cérumineuses et 2/3 interne est osseuse.
Rôle du Cérumen :
• Mécanique : piéger les particules
• Antimicrobien lié au pH acide
• Lubrifiant du CAE
• La peau du CAE a un pouvoir migrateur et le Cérumen ont un rôle de nettoyage de
l’oreille externe.
Définition du bouchon de Cérumen : est la résultante de l’accumulation du Cérumen
conduisant à une obstruction du CAE.
• C’est une affection d’une extrême banalité favorisée par des nettoyages trop vigoureux et
trop fréquent chez certains individus.
• La tige coton perturbe le pouvoir migrateur de la peau. Certaines personnes ont
naturellement beaucoup de Cérumen et s’affecte surtout chez les vieilles personnes. Le
Symptomatologie :
• Peut rester longtemps latente et se révéler par la suite par une hypoacousie de
transmission brutale et persistante à l’occasion d’un ramollissement lors du bain,
douche, etc.
• Hypoacousie aigue peut être associée aux bourdonnements, otodynie et vertiges
parfois
Examen physique
• L’otoscopie met en évidence le bouchon de Cérumen qui est un amas brunâtre, plus
ou moins desséché, obstruant complétement ou partiellement le conduit auditif
externe (couleur chocolaté ou sous forme de miel).
• WEBER : est du côté malade (Surdité de transmission).
Traitement :
• Céruminolytique : ramollissement et lysent le bouchon (Cérulyse)
• Quelques minutes après seringage
• Ablation instrumentale ou extraction entraine l’amélioration immédiate de
l’audition.
A.3. LES INFECTIONS DE L’OREILLE EXTERNE
a. Définition
Otite externe :
ensemble des lésions siégeant au niveau du conduit auditif
externe et du pavillon. C’est une infection de la peau du conduit
auditif par le staphylocoque, survenant parfois volontiers après
irritation locale par exemple usage de coton-tige.
Après aspiration des débris du C.A.E, le tympan est visible et intact.
Type d’otite externe
Il existe trois types d’otite externe qui sont:
• Otite externe circonscrite (OEC)
• Otite externe diffuse (OED)
Otite externe circonscrite
Synonyme :
Furoncle du conduit auditif externe ou auriculaire.
Définition :
Est une inflammation ou infection des follicules pilosébacés causés par
des staphylocoques dorés dans un contexte de la diminution de l’immunité
(surmenage, diabète, grossesse, stress, immunodépression,…).
Etiologie : staphylocoque doré
Symptômes :
Otodynie très forte, hypoacousie, WEBER du côté malade (ce test est
effectué en cas d’atteinte unilatérale, consiste à poser le pied du diapason sur la
ligne médiane au niveau du crâne et on demande au patient la sensation de
vibrations) (surdité de transmission). L’otoscope montre une tuméfaction
circonscrite autour d’un poil, peut être mure ou crue.
Otite externe circonscrite
Traitement :
En cas de furoncle mur :
incision + drainage des pus = bourbillon puis placer une mèche de
calibrage imbibé d’antibiothérapie pour éviter la sténose du CAE
En cas de furoncle cru :
- Application de la pommade ichtyolé pour murir ou entrainer la résorption ;
- Antibiothérapie (Staphylococide) ; - Antalgie.
Otite externe diffuse
Synonyme : otite du plongeur.
Définition : est un processus infectieux ou inflammation de toute la paroi du CAE
typiquement provoqué après une baignade.
Pathogénie :
• Absence du Cérumen
• Présence de l’eau
• Traumatisme (grattage,…)
Microbiologie :
• Pseudomonas aeruginosa (surtout)
• Staphylocoque
• Mycoses (Aspergilles fumugatus) : otomycose
Otite externe diffuse
Clinique : contexte de baignade.
• Symptômes : démangeaison ou prurit auriculaire, forte otodynie (à la
manipulation), hypoacousie.
• Otoscopie : une paroi érythémateuse, œdématié avec des débris de
desquamation, même des pus, sténose au stade avancé. Le WEBER est du côté
malade.
Traitement :
• Aspiration de toutes les secrétions
• Acidifier le CAE
• Mèche de calibrage aux ATB agissant sur les germes en causes
• Si mycose : traitement antifongique (Daktarin Gel ou Poudre)
• Antibiothérapie générale : Griséofulvine, Fluconazole
• Otite externe maligne : rare
Synonyme : ostéomyélite de la base du crâne.
C’est une otite à pyocyanique, avec extension rapide du processus infectieux aux éléments
de voisinage tels que : parotide, nerfs crâniens, en particulier le nerf facial.
Malgré le traitement, l’affection est encore souvent létale (Infection potentiellement
mortelle).
Elle se développe généralement sur un terrain immunodéprimé (diabète, VIH, personnes
de 3ème âge).
Eczéma du conduit auditif
• C’est un terme générique et mal approprié qui signifie seulement, un ensemble de nombreuses
dermatoses du conduit.
• Elle est caractérisée par un prurit du conduit, une otorrhée chronique.
• L’examen du tympan à l’aide d’un otoscope est normal.
• A.4. Les tumeurs
• Bénignes :
• Ostéomes, fibromes, lipomes, Céruminome, méningiome
• Malignes
L’organisme a 2 types des tissus :
Epithélials :
Carcinomes du pavillon :
• Carcinomes basocellulaires
• Carcinomes épidermoïdes
• Carcinomes neuroendocrines de Merkel ou mélanomes (rares)
Carcinomes du conduit auditif externe : plus complexe (présence des
cellules cérumineuses et glandulaires) :
• Adénocarcinomes ou carcinomes adénoïdes kystiques
Le diagnostic définitif repose sur le résultat de la biopsie sous anesthésie
locale ou générale
Traitement est chirurgical
• Conjonctifs (osseux, nerveux,)
L’OREILLE MOYENNE
• B.1. LES MALFORMATIONS
- Test de Buée : mettre l’abaisse langue métallique au niveau des narines (si
respiration par le nez : le test est +, si respiration par bouche : le test est -)
- Utilisation de bleu de méthylène (2gttes dans les narines, 2min après vérifier
la gorge si présence pas d’imperforation et si absence : imperforation)
- Utilisation de la sonde naso – gastrique : si elle ne passe pas
d’imperforation et si ne passe pas, imperforation.
Traitement : Chirurgical.
1.LES TRAUMATISMES DU NEZ
a.Fracture des os propres du nez
Définition : C’est une solution de continuité des os propres du
nez. Le plus souvent après une rixe, accident de trafic routier.
Clinique :
Contexte traumatique
Douleur nasale à la base du crâne
Epistaxis, enchifrènement
Traitement : il est Chirurgical :
Réduction et contention
On peut utiliser les manches des cuillères ou des fourchettes, des
bougies dilatatrices
Le plus souvent on met les tensoplastes
Rhinorrhée cérebro – spinale ou rhinolicorrhée
Définition : C’est une conséquence de la fracture de la base du crâne qui
arrive souvent après un traumatisme et s’ensuit un écoulement du LCS par
le nez.
Clinique :
Contexte traumatique
Epistaxis puis un liquide clair traduisant une rhinolicorrhée
Traitement :
Malade en position semi – assise par crainte de la méningite
Administrer beaucoup de liquides par voie parentérale
Ne pas bloquer cette rhinorrhée
Eviter tout mouchage
Donnez des ATB par voie générale
On ne peut envisager la chirurgie qu’après échec du traitement médical
LES INFECTIONS DU NEZ
a)RHINITE AIGUE : CORYZA comprend une triade :
Enchifrènement ;
Eternuement ;
Rhinorrhée aqueuse
Traitement :
• Sympathomimétique et adrénergique
pas au-delà de 4 jrs.
• Anticholinergique ;
• Antihistaminique.
LES SINUSITES
Définition : l’inflammation de la muqueuse d’un ou de plusieurs
sinus paranasaux. Elles sont souvent associées à l’inflammation de
la muqueuse nasale d’où l’appellation de rhinosinusite.
Le plan sinusite est l’inflammation de toutes les cavités sinusiennes.
1.Etiopathologie : 3 phases
a.Inflammation de la pituitaire :
b.Piégeage des sécrétions sinusiennes
c. Phase de surinfection par des bactéries pathogènes provenant de
la cavité nasale, en général, il s’agit de streptococcus, H.
influenza, streptocoques dorés, branchanella catarrhalis,
anaérobie, bactérie gram négatif.
Symptomatologie :
Douleur : forte, lancinante, s’amplifie en penchant la tête en
avant ou en secouant la tête cette douleur varie selon la
localisation du sinus atteint parfois on l’appelle colique sinusienne.
Enchifrènement
Voix nasonnée
Respiration buccale.
les amygdalites aigues ou angines
1.Définition : est une infection siégeant au niveau des
amygdales palatines. Le pilier antérieur, postérieur et le bord
du voile du palais qui sont atteints par cette inflammation.
2. Etiologie :
- virus : adénovirus, virus syncytial, influenzae et
parainfluenzae, myxovirus pour 50-55% de cas.
- Bactéries : streptococcus bêta-hémolytique du groupe A,
staphylococcus Aureus, streptococcus pneumoniae, hemophilus
influenzae pour 10-40% de cas.
3. Clinique :
Elle est dominée par : la dysphagie ou odynophagie, fièvre (sup à
39°c : bactérienne, inf. 38°c : virale), toux irritative, gêne
respiratoire, rhinorrhée, voix enrouée.
1.Examen physique :
La palpation de la région cervicale révèle une adénopathie angulo-
mandibulaire
Le patient est en position assise, pose d’un abaisse-langue avant le V
lingual déprimant ainsi la langue. On demande à ce dernier de
prononcer la lettre A pour mettre en évidence les amygdales qui sont
hypertrophiques et hyperhémiées recouvertes d’enduits blanchâtres
sur la surface.
5. Traitement :
- antalgique, antipyrétique, anticollytoire (produit gargarisé),
spray, pastille (sucette).
- antibiotique (pénicilline, macrolides) pour prévenir les
complications.
Indication d’une amygdalectomie :
- Amygdalite aigue récidivante ou récurrente plus de trois crises par an.
- Amygdale chronique lorsque les signes persistent plus de trois mois après
un traitement bien conduit.
- Syndrome d’apnée du sommeil lié à une hypertrophie amygdalo-
adénoidienne.
Suspicion de malignité d’une tuméfaction unilatérale.
Les angines rouges et érythémato-pultacées
Ce sont les angines qui surviennent dès l’enfance
entre 3-4ans.
Etiologie :
streptocoque beta-hémolytique du groupe A ++,
Streptocoques,
staphylocoque,
pneumocoque,
haemophilus.
Clinique :
fièvre,
dysphagie douloureuse.
Examen clinque :
Révèle :
les amygdales tuméfiées,
rouges ou semées de dépôts blanchâtres (angine
érythemato-pultacée),
adénopathies cervicales.
Les angines à fausses membranes ou angine rouge banale
Mononucléose infectieuse (MNI) caractérisée par :
Adénopathies volumineuses
Asthénie très marquée et durable