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Marketing Bancaire
Marketing Bancaire
« Le marketing bancaire »
Réalisé par :
KHADIJA LOUIYEN
PLAN :
Introduction
Conclusion
Bibliographie
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Introduction :
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Aujourd'hui, les banques vont vers cette clientèle et déploient tous leurs
moyens en vue d'accroître leurs parts de marché.
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La cause de l'action des individus réside dans les besoins, qui sont des
manques physiques et psychiques. L'intensité de l'action dépend de
l'intensité du manque. Ces principaux besoins sont présentés dans la
célèbre Pyramide de Maslow qui cite la liste des besoins selon un sens
d'évolution progressif :
C'est une étape de préparation de l'acte d'ouverture d'un compte, elle obéit
le plus souvent à un besoin qui diffère d'une personne à une autre et du
particulier à l'entreprise. Ce besoin peut prendre plusieurs formes :
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- Une exigence : Pour les entreprises, c'est une exigence d'avoir un compte
courant, voir plusieurs, pour la bonne conduite des opérations
commerciales et le financement de l'activité. L'ouverture d'un compte peut
être également une exigence pour les particuliers, c'est le cas des
demandeurs de visas pour l'étranger ou encore tout simplement pour un
abonnement de téléphonie mobile, ici le compte bancaire est considéré
comme une garantie.
Cette envie d'ouverture de compte peut également être stimulée par une
offre promotionnelle (par exemple une promotion de cartes bancaires pour
jeunes) ou par les recommandations et les conseils des proches.
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En effet, toutes les décisions d'achat ne comportent pas les mêmes degrés
de complexité. Leur diversité peut aller d'une forte complexité à une faible
complexité. Et suivant cette complexité, le client exprimera une période
aléatoire préparatoire de l'acte d'achat. Par exemple, un client accordera
plus d'intérêt et consacrera beaucoup de temps et d'énergie à la
préparation de son achat pour un produit qui présente un grand risque
d'erreur comme un crédit immobilier. Au contraire, il considérera comme
routinier la demande d'un prêt à court terme comme un crédit de
consommation.
La satisfaction des clients est, dans toute activité, assurée grâce à une offre
bien adaptée, mais, dans le domaine de la banque et des services en
général, la question de la prise en compte des attentes suscite une
attention spécifique.
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Source : publication de l'association professionnelle des banques du Maroc (APBM)
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L'âge, le revenu disponible et le temps disponible sont les variables les plus
importantes dans le domaine bancaire pour déterminer les cibles les plus
disposées à acquérir certains services financiers.
- La clientèle des jeunes, que les banques souhaitent attirer puis fidéliser, a
fait l'objet d'actions marketing spécifiques à des âges de plus en plus
précoces.
- Le segment des (34-49 ans), est celui qui dispose du revenu le plus élevé
et du moindre temps. Ce segment est vraisemblablement intéressé par la
gestion de portefeuille.
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c) La famille.
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source : BUSINESS MAGAZINE- n°7 - décembre 2002
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Les recherches sur les socio styles ont regroupé en six familles les styles
de vie :
a) Les matérialistes.
Ils ont un âge moyen, peu diplômés, peu cultivés, appartiennent aux
classes moyennes ou modestes. Ils mènent une vie difficile par l'évolution
du monde moderne : chômage...Leurs besoins sont l'aide et l'assistance
financière. Ils attendent de leurs banques une prise en charge affective. Ils
n'apportent donc à leurs banques qu'une faible solvabilité et rentabilité.
b) Les rigoristes.
c) Les cooners.
e) Les switchers.
Ils sont âgés de moins de 35 ans, ils sont étudiants, enseignants, cadres,
travailleurs sociaux. Ce sont des intellectuels cultivés, ils représentent une
cible intéressante pour les banques dans la mesure où ils ont des revenus
importants. Leur mentalité de « renard » les rend très exigeants dans leur
comportement financier. Ils sont en relation avec de multiples opérateurs
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f) Les performeurs.
Ce sont des jeunes plutôt modestes, vivant dans les grandes villes. Quel
que soit leur niveau socioculturel, leur ambition est de gagner de l'argent,
signe de statut social, et de le dépenser. Ils sont peu attirés par l'épargne et
davantage consommateurs de crédit revolving10(*). Avec l'âge ils se
rapprochent des rigoristes, soucieux de leur patrimoine.
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Crédit revolving : Stratégie du crédit tournant pour les crédits à court terme, c'est à dire
qu'à chaque fois que le client arrive à l'échéance de sa dette, la banque doit s'activer pour
que le client s'endette à nouveau
Grâce à des entretiens réalisés avec des cadres de la banque, nous avons
pu faire le constat que la SG est une banque très sélective en matière de
clients, la banque s'intéresse aux particuliers fortunés et avec un revenu
plus ou moins élevé (> à 5000 MAD), aux jeunes spécialement enfants des
clients, aux entreprises, sous contrainte du contrôle du risque, la banque
privilégie les PME.
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- Jeunes : à travers l'offre BANKY11(*). Cette offre nous permet de faire une
distinction entre deux sous-groupes au sein du segment Jeune, à savoir un
ensemble qui comprend les Jeunes sans revenu de 15 à 20
ans : Lycéens, Etudiants ; et un autre ensemble qui regroupe les Jeunes
plus âgés et même actifs de 21 à 29 ans.
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La carte BANKY : Carte prépayée et rechargeable, réservée aux jeunes de 15 à 20.
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Offre Vital Sécurité : Assurance qui couvre les accidents de la vie : accidents de la
circulation, de la rue, à la maison ou à l'école.
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CIMR : la caisse marocaine de la retraite.
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« ...pour une banque qui consent des prêts aux entreprises ou individus, la
commercialisation et la vente sont essentielles dans l'acquisition d'un
avantage concurrentiel qui dépend de l'efficacité des intermédiaires, du
mode de présentation du prêt et de son prix. » 14(*)
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M. Porter, MBA Marketing (1986), collection MBA, p: 57
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Ces établissements effectuent de plus une activité sur le marché pour leur
compte propre dans le cadre plus général de la gestion de leurs actifs et de
leurs passifs mais aussi pour celui de leur clientèle d'entreprises. Celle-ci
s'exprime à travers une offre de prestations de conseil, une gestion de
trésorerie ou une aide à l'apport en fonds propres dans le cadre
d'opérations d'augmentation de capital. Ils sont également présents sur le
créneau de la gestion collective de l'épargne en proposant à leurs clients
une gamme de produits de capitalisation ou de gestion de l'épargne mais
aussi sur le créneau de la gestion privée pour le compte d'une clientèle de
particuliers `haut de gamme', d'entreprises ou d'institutionnels.
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BNDE : Banque Nationale pour le Développement de l'Economie.
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Bank AL AMAL : Banque spécialisée dans le financement des projets au Maroc des MRE.
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CNCA : Caisse Nationale du Crédit Agricole.
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CIH : Crédit Immobilier et Hôtelier.
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Mustapha Zouaoui (2001), magazine La Vérité, n°14.
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BMCE Bank a été créée par les Pouvoirs Publics en 1959. La mission
essentielle confiée alors à cette banque, outre une activité bancaire dite
classique, était de contribuer au développement du commerce extérieur du
Maroc. Elle est la première banque marocaine à être privatisée, BMCE
Bank a déployé un ensemble d'actions visant au renforcement de sa
dimension internationale, à travers un élargissement de son actionnariat
international.
La BMCE se positionne comme une banque qui présente une large gamme
de produits et services adaptés aux besoins spécifiques de chaque
catégorie de clientèle. Elle est leader dans les domaines de la monétique et
de la bancassurance, acteur majeur dans la réalisation des plus importants
projets d'investissement au Maroc et également acteur incontournable du
commerce extérieur marocain et principal banquier des plus importantes
sociétés importatrices et exportatrices du pays. Elle se définit comme
l'interlocuteur privilégié des investisseurs étrangers.
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La BMCE se positionne comme un leader sur les marchés des capitaux par
le biais de ses filiales :
c) BMCE Capital Bourse, leader sur le marché Actions avec 20% de parts
de marché ;
d) BMCE Capital Titres, leader sur son marché avec 20% de parts de
marché et plus de 40 milliards de dirhams d'actifs en conservation ;
- Un Groupe citoyen :
La vision pour les Années 2000 est celle d'une BMCE Bank au carrefour
d'une série de Réseaux.
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BMCE Bank des années 2000 se veut également être la Banque des
Réseaux de clientèles, segmentées entre les Grandes Entreprises, les
PME et les Particuliers, proposant une gamme de produits et services
riches, variés et adaptés aux besoins propres de chaque catégorie de
clientèle. Elle se positionne pour être la Banque des Réseaux de
Télécommunications, se voulant au cœur du processus d'éclosion de la
Cyber-Economie au Maroc, avec le développement progressif du E-
Commerce des services bancaires et financiers.
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Chapitre 4 : La politique
de produit
Le produit bancaire est un service qui a pour objectif de répondre aux
besoins de la clientèle bancaire. La banque joue deux rôles distincts, un
rôle d'intermédiaire financier entre demandeurs et offreurs de fonds et un
rôle de producteur de services aux emprunteurs et aux déposants.
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I- Le concept de la politique
produit dans le domaine
bancaire.
1. Les caractéristiques du produit bancaire.
- L'intangibilité des services : Elle tient à leur nature : ils sont actes, efforts
ou performances, tandis que les produits sont des objets. Le service ne
peut pas être perçu sensoriellement avant l'achat, il doit être testé et
essayé pour être apprécié.
- La périssabilité des services est liée à leur caractère non stockable, ils ne
peuvent pas être produits à l'avance et conservés.
2. Le conditionnement.
a) Le support physique :
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b) Le personnel en contact :
Dans une agence, le temps passé par un client est très déterminant en
matière de satisfaction et de fidélisation de ce même client. En effet, un
client voit d'un mauvais oeil le temps où il reste inactif pendant son attente
en plus d'un climat social qui le met mal à l'aise, ce-ci peut provoquer son
insatisfaction ce qui constitue un frein psychologique pour la consommation
et une dégradation de l'image de la banque, ceci met en péril toute la
politique de produit axée sur le client.
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L'offre des produits bancaires est très diversifiée, dont on cite quelques
principaux modèles :
·L'offre envers les PPPL : L'offre bancaire vers ces segments est souvent
très diversifiée, elle répond essentiellement aux besoins exprimés par cette
clientèle.
2. La politique de marque :
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Chapitre 5 : La politique
de prix
Traditionnellement, le marketing Mix de toute entreprise est présenté dans
ces quatre grandes composantes : produit, prix, distribution et
communication. Dans le cas de la banque, ces quatre variables ont
longtemps joué des rôles d'inégale importance. La politique de prix,
notamment, considérée dans ces valeurs réelles ou telles qu'elles sont
perçues par l'opinion, peut apparaître comme un outil marketing de peu
d'intérêt jusqu'aux récentes mesures d'activation de la concurrence avec la
libéralisation du taux d'intérêt.
Dans l'attachement des clients à leur banque, le rôle des services apparaît
comme particulièrement important surtout en matière de qualité et de
relationnel. Le prix, est souvent, interpréter par les clients comme un indice
de qualité du produit ou service.
Plusieurs motifs ont fait que le prix à lui seul ne fait pas la différence entre
les banques :
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Enfin, les tarifs des produits et services des banques marocaines en place
sont très proches à des exceptions près. Et même ces exceptions sont
justifiées par le fait de pratique de stratégies de segmentation et de
positionnement.
Si une banque se veut haut de gamme, elle pratiquera les plus hauts tarifs.
En général, les tarifs ne sont pas loin de la moyenne constatée sur le
marché.
Chapitre 6 : La politique
de distribution
Comme dans n'importe quel marché concurrentiel où s'exerce l'élasticité
prix du produit pour le consommateur, la question de l'efficacité de la
distribution se pose.
« Au sens large, la distribution est l'ensemble des activités qui ont pour
objectif de mettre les produits de l'entreprise à disposition des
consommateurs »21(*).
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L'essentiel du marketing, de Jean-François LEGUAY, aux éditions Makila.
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1. L'importance de la distribution :
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Personnes Matériel
Proposition et
Contact et distribution
installation de
Personnes en agence
logiciels22(*)
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Les banques peuvent assurer la formation de leurs clients pour l'utilisation de certains
logiciels comme la gestion de trésorerie.
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Une autre forme de distribution est adoptée par les banques spécialisées
dans une dimension relationnelle : la force de vente debout, c'est-à-dire
l'affection, de certains chargés d'affaires à un nombre restreint de clients
auxquels ils offrent un contact de qualité et une disponibilité permanente.
- L'agence doit refléter le fait que les clients ne soient pas tous semblables
mais qu'ils représentent un éventail d'expérience, de moyen et d'aspiration.
Chapitre 7 : La politique
de communication
La politique de communication à mettre en œuvre obéit aux principes qui
caractérisent en général toute activité de services. Cette communication
doit viser deux cibles : l'une externe, l'autre interne.
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I- La communication des
compétences internes.
Si la communication concerne l'ensemble du personnel et du monde
extérieur de la société, elle est la responsabilité fonctionnelle et le fait de
quelques-uns.
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Conclusion :
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Bibliographie :
- Ouvrages:
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