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AVANT PROPOS

Après quatre ans de formation ayant permis d’enregistrer et de maîtriser


les connaissances théoriques et pratiques dans le domaine du Bâtimentet
des Travaux Publics, ainsi qu’au terme du premier cycle, un travail de finde
cycle nous est exigé.
Que le chef des travaux MAFUTA reconnaisse ici, particulièrement,
l’expression de notre profonde gratitude { son égard pour sa disponibilité
et son encadrement scientifique déterminant pour la rédaction de cette
œuvre.

Je remercie également toute l’administration de l’I.N.B.T.P par son Directeur


Général le professeur MAKENGO et tout le corps professoral de la section
B.T.P pour leur devoir d’état et leur sacrifice pour assurer notre formation ;

La reconnaissance à mesparents : mamans BINDA MBUNGU et papa


MAMBU NZITA Roger ;

A mes frères et sœur : Pacific BANANA, KWAMYONG LANDU, Précieux


ZINGA et Diana NZITA ;A mon oncle Erick MAMBU;

Et sans pouvoir taire les actes magnanimes de nos collègues et compagnons


de lutte : Ir. BOPORE Christian, Ir. MBARILA Adolph, Ir. BOUKASA
Emmanuel, Ir. MUTOMBO Freddy, Ir. MUNONGO Rodrigue, Ir MPOTO
Jacques…

IN GOD WE STRUST

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INTRODUCTION
INTERET ET IMPORTANCE DU SUJET

Dans les domaines scientifiques et techniques, l’évolution est si rapide


qu’elle ne saurait se traduire que par une fonction exponentielle. Elle est
l’œuvre de l’homme qui, ne pouvant en contrôler l’épanouissement,
éprouve de la peine à se situer dans le monde en perpétuel changement
qu’il a lui-même créer.

Le besoin de l’homme augmente dans le temps et dans


l’espace, l’homme se trouve ainsi dans la démarche de la satisfaction de la
plupart de ses besoins. La nécessité de se mettre { l’ abri des intempéries
obligera l’homme selon le milieu et le climat { transformer la nature et
trouver une habitation convenable. L’être humain cherchant le confort et la
sécurité veut s’assurer d’un lendemain meilleur et meilleur moyen de se
garantir un futur radieux passe par l’habitation.

Comme il faut s’adapter { l’époque en s’inspirant des


solutions modernes, obtenir un aspect satisfaisant, le bâtiment que nous
nous proposons d’étudier la structure et la stabilité comporte trois étages
plus une terrasse accessible et c’est un travail fictif. Les ouvrages et
éléments d’ouvrages doivent être calculés de manière { pouvoir résister
avec sécurité appropriée à toutes les sollicitations prévues et à présenter
une durabilité satisfaisante durant toute la période d’exploitation
envisagée.

METHODOLOGIE

Il n’existe pas, { notre connaissance, d’ouvrage correspondant au


programme de l’enseignement technique court pouvant solutionner les
difficultés essentielles rencontrées et qui proviennent :
-de l’ampleur des questions à étudier
-de la diversité des corps d’état
-de la durée réduite des études
-des différences d’interprétation du programme.

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Nous appliquerons le guide de calcul de béton armé selon les règles B.A.E.L
91 qui a pour objectif de présenter les méthodes pratiques de calcul des
éléments simples et des structure de base d’un bâtiment en béton armé
dont chaque point qui sera abordé fera l’objet d’un bref rappel des formules
habituelles de calcul.
Notre objectif, en réalisant ce travail est de retrouver rapidement les
éléments de base des techniques principales de la construction.
Toutes ces raisons nous ont amené à condenser ce travail en 7chapitres le
minimum de connaissances indispensables à un bon professionnel du
bâtiment.
PLAN DE TRAVAIL

Chapitre 1 : les généralités


Chapitre 2 : calcul de la dalle terrasse
Chapitre 3 : calcul de la dalle étage
Chapitre 4 : calcul de l’escalier
Chapitre 5 : calcul de la poutre longitudinale
Chapitre 6 : calcul du portique
Chapitre 7 : calcul de la fondation

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CHAPITRE I: GENERALITES
Le sol
Le sol peut être utilisé comme matériaux de construction, comme
soutènement de terre, et surtout aussi comme assise de fondation. Dans le
cas échéant, nous considérons le sol comme assise de fondation.
L’écorce terrestre est constituée en majeur partie d’élément granuleux dont
la structure comprend :
- Des parties pleines (grains)
- Des parties vides (interstice)
De cette constitution dépend la stabilité du sol car la couche superficielle
exerce une pression ou compression sur la couche sous-jacente, c’est une
charge normale ; sous cet effort il y a un équilibre permanent qui n’est
rompu que par une cause extérieur à savoir :
a) L’action d’une charge (surcharge) sur la couche superficielle, l’effort
est transmis, plus ou moins directement, à la sous couche et entraine
un nouvel équilibre qui provoque un tassement dont il faut
déterminer l’amplitude
b) La teneur en eau, sa présence modifie l’équilibre d’un sol sec, on
considère :
- L’eau absorbée par les particules solides ou grains.
- L’eau interstitielle, sa présence donne un sol mouvant et
fluent, cet état est fonction des vides interstitiels et par
conséquence de la granulométrie, un sol est dit saturer
lorsque la totalité des vides est remplie d’eau(w)
I.1.1 importance des vides :
On appelle indice des vides (e) le rapport du volume des vides (vv) au
volume des pleins ou matières solides (vs)

Si est le poids spécifique des particules solides ou grains et le poids


spécifique de la matière sèche en vrac par unité de volume d’où :
Correspond au poids spécifique des vides remplis d’eau
donc égal à ; est le poids spécifique des grains secs en vrac donc égal à

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Une manipulation simple permet de déterminer le volume des interstices et
le volume des grains, on procède par pesée successives
1) Prendre un récipient plein d’eau et le peser
2) Y ajouter un poids de grains secs de la matière, l’eau en surplus
s’écoulant
3) Après avoir soigneusement essuyé le récipient, peser
l’ensemble c.{.d. l’eau restante et le poids de la matière, ce
qui donne : : poids de l’eau interstitielle et comme
on a ou . D’autre part
poids spécifique des grains .

Il est évident que ces résultats dépendent de la cohésion du sol mais


ils permettent d’envisager la modification de structure due { la
présence de l’eau.
Description de l’ouvrage
L’immeuble que nous nous proposons d’étudier est un immeuble
d’habitation et comporte trois étages plus une terrasse accessible. .
 Circulation
La circulation verticale des personnes est assurée par des escaliers et la
circulation horizontale par des halls.

 Orientation
L’orientation d’un bâtiment doit répondre aux exigences climatiques du
lieu, Ici nous prenons une orientation objective de l’immeuble par rapport :

Au soleil, afin d’opter les locaux { orienter au soleil et choisir des


dimensions de leurs baies et aussi prévoir si nécessaire, des brise-
soleils et leurs positions par rapport aux points cardinaux(le soleil est
bas { l’Est d’où les brise-soleils seront de préférence verticaux et
rabattus vers le mur…)
Aux vents : dans le cas échéant la direction du vent dominant est de
l’ouest { l’est, et cette direction du vent dominant est importante
dans le but de prévoir les fenêtres et d’autres ouvertures { l’est et {
l’ouest du bâtiment.

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Aux pluies : par rapport aux pluies l’écologie humaine prévoit des
matières d’étanchéités, La pentede la dalle terrasse sera respectée
pour un bon écoulement de l’eau et les largeurs conséquentes des
chêneaux.

Matériaux et leurs caractéristiques


La capacité de la structure de résister aux charges
externes sans qu’il ait fissuration ni fissuration dépend du type de matériau
utilisé pour sa réalisation. La résistance d’un matériau est une mesure de
ses capacités de résister aux efforts sans se rompre. La plus importante est
la capacité du matériau de résister aux efforts de traction ou de
compression.

L’acier est un bon matériau qui résiste { la fois { la traction et { la


compression tandis que le béton ne résiste qu’{ compression. C’est ainsi
que la combinaison du béton et de l’acier donne le béton armé étant donné
que le béton travaille bien en compression et l’acier sera utilisé l{ où le
béton ne travaille en traction.

I.3.1. Le béton

Pour l’établissent de notre travail, le béton sera défini


par la valeur de sa résistance { la compression { l’âge de 28 jour, dite
valeur caractéristique requise, notée fc28, que l’on considère égale {
25MPa et qui est a priori compte tenu des possibilités locales et des règles
de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est atteinte.

Poids spécifique :
o Béton : 25KN ⁄m3
o Béton non armé : 22KN KN ⁄ m3
o Dosage utilisé : 350kg ⁄ , condition courante de fabrication.
o Contrainte admissible : fc28=25 MPa →fbc= MPa
o fc28=

I.3.2.L’acier
Les armatures pour béton armé sont constitués par
des aciers qui se distinguent par leur nuance et leur état de surface; et le
caractère mécanique servant de base aux justifications est limite élastique

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garantie fe. Nous utiliserons les barres à haute adhérence (Fe E400) pour
les armatures transversales et longitudinales.
POIDS SPECIFIQUE : 78,5 KN ⁄m³

CONTRAINTES DE CALCUL

Armature longitudinales: fe=400MPa→fsu= = =348MPa

I.3.3 couche de revêtements

La couche de revêtement de nos planches est composée du carrelage, du


mortier de pose et de l’enduit.
POIDS SPECIFIQUE: 22 KN/m
I.3.5matériaux de remplissage
Dans un bâtiment, les murs servent { constituer les cotés d’une
maison et séparer des différentes pièces.
Comme matériaux de remplissage, on a préféré utiliser des blocs
creux de maçonnerie de , tout en signalant que nos murs ne
portent pas.
POIDS SPECIFIQUE: 22KN/m3

Méthode de calcul
I.4.1 Béton armé
Le calcul d’une construction a pour objet de vérifier que son
dimensionnement lui confère le niveau (initial) de fiabilité requis compte
tenu de la qualité exigée des matériaux qui seront utilisées et du niveau de
contrôle prévu lors de son projet et de son exécution. Ainsi une structure
doit être conçue et dimensionnée pour avoir : une résistance structurale,
une aptitude au service, et une durabilité de niveaux appropriés. Ainsi pour
le calcul du béton armé, nous utiliserons la méthode aux Etats-Limites
(règles B.A.E.L 91).

Pourquoi cette méthode ?car pendant près d’un siècle, le béton armé a été
calculé aux contraintes admissibles définies à partir des contraintes de
rupture de ces matériaux multipliées par un coefficient de sécurité inférieur
à 1.on calculait les contraintes dans ces matériaux sous l’effet le plus
défavorable des charges exactement prévues et elles ne devaient pas

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dépasser ces contraintes admissibles.la sécurité globale d’une construction
n’était donc assurée que par ces coefficients comme si le seul facteur
d’insécurité était la résistance intrinsèque des matériaux utilisés. Alors que
la notion de sécurité a évolué et cherche, aujourd’hui, { prendre en compte
tous les facteurs d’insécurité comme : la résistance intrinsèque des
matériaux, la valeur la plus probable des charges permanentes, défauts
géométriques dans les diverses dimensions de la structure, fissuration plus
au moins défavorable,… on tient compte de tous ces facteurs d’insécurité en
leur appliquant individuellement un coefficient de sécurité, ce coefficient
étant d’autant plus élevé que le facteur en question présente une moins
bonne fiabilité. On cerne ainsi beaucoup mieux la sécurité globale de la
structure en fonction de ces différents facteurs d’insécurité et de leur plus
ou moins grande fiabilité. Ce principe est alors la base du calcul aux états
limites.

Un état-limite est un état dans lequel se trouve une structure ou un élément


de structure et tel que, s’il est dépassé dans le sens défavorable, cette
structure ou cet élément ne répond plus aux fonctions pour lesquelles il est
conçu.

On distingue les états-limites ultimes dont le dépassement équivaut à la


ruine de la structure, et les états-limites de service dont le non-respect
compromet la durabilité de l’ouvrage ou contrarie les conditions
d’exploitation habituelles.

Exposé de la méthode

 Les états limites :


Nous avons vu en technologie du bâtiment, que nous pouvons analyser une
construction en termes de fonctions : résister, porter, transmettre... Cela
implique des conditions : stabilité, durabilité, Déformations admissibles.
Un état limite est un état qui satisfait strictement ces conditions sous l'effet
des charges appliquées sur une construction ou un de ces éléments.
L'article A.1.2du BAEL91 précise :
« Qu’un ÉTAT LIMITE est celui pour lequel une condition requise d'une
construction (ou d'un de ces éléments) est strictement satisfaite et cesserait
de l'être en cas de modification défavorable d'une action. »
Nous distinguons 2 états limites :
 Les états limites ultimes (ELU) :

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Il s’agit de l’état pour lequel la valeur maximale de la capacité portante est
atteinte, et son dépassement entraînerait la ruine de l'ouvrage.

Ils correspondent à la limite :


- de l'équilibre statique : non renversement de la construction.
Exemple: Vérification de la stabilité d'un mur de soutènement.
- de résistance pour les matériaux constitutifs : le béton est défini par sa
résistance caractéristique à la compression affectée d'un coefficient de
sécurité λBet l'acier est défini par sa limite d'élasticité affectée d'un
coefficient de sécurité λs.
A partir de ces éléments, nous pouvons calculer la sollicitation résistante
d'une section Su et vérifier qu'elle est supérieure à la sollicitation S produite
par les charges appliquées en considérant diverses combinaisons d'actions
que nous définirons plus tard.
- de stabilité de forme : instabilité élastique due au flambement pour les
pièces élancées: Il est alors nécessaire de procéder à des vérifications
particulières.
 Les états limites de service (ELS) :
Ils correspondent à des conditions normales d'exploitation et de durabilité.
Il n'est pas suffisant qu'une construction soit stable et résiste, il est aussi
nécessaire qu'elle ne présente pas une fissuration ou des déformations
excessives. Cela pourrait entraîner des désordres dans les revêtements et
les cloisons et donc une gêne sérieuse à l'exploitation.
Il est donc nécessaire d'effectuer des vérifications portant sur :
- la limite d'ouverture des fissures : cela évite la corrosion rapide des aciers
et donc augmente la durabilité et la sécurité des ouvrages.
- la limitation de la compression du béton.
- la limite de déformation : les déformations (flèches par exemple) doivent
rester dans des limites admissibles c'est à dire compatibles avec l'utilisation
de l'élément.
Les actions
- Définition :
Les actions sont des forces ou des couples directement appliqués sur la
construction. Elles peuvent aussi provenir de déformations imposées à la
structure telles que dilatations, tassements d'appuis, retraits, le
déplacement horizontal etc.
Les valeurs limites de chacune de ces actions ont un caractère nominal c'est
{ dire qu’elles sont connues dès le départ ou données par des textes
réglementaires ou contractuels.
Elles sont donc la base d'appréciation des obligations des constructeurs
ainsi que des responsabilités des utilisateurs.
- Nature des actions

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Toutes les actions peuvent être classées en actions permanentes
d'intensité constante ou très peu variables, et en actions variables dont
l'intensité varie fréquemment et de façon importante dans le temps. Nous
pouvons encore décomposer ces actions permanentes et variables.

 Les actions permanentes : Symbole général G


Elles résultent du poids spécifique des matériaux mis en œuvre et des
dimensions de l'ouvrage. Nous prendrons pour le béton armé une masse
volumique de 2,5 t/m3. La norme NF P 06-001 précise les poids volumiques
des divers matériaux et ouvrages.
Les équipements fixes font partie de ces charges telles les cloisons de
distribution.
Les poids, les poussées et les pressions dus à des terres ou des liquides
interviennent en actions considérées permanentes lorsque le niveau de ces
derniers varie peu.
Le retrait, faisant partie des déformations imposées à une construction, est
une caractéristique du béton et correspond à une rétraction du béton
pendant les phases de prise et de durcissement. Prendre en compte les
effets du retrait dans une construction, revient en général à éviter la
fissuration. On peut ainsi prévoir des joints, des phases de coulage alternées
ou des éléments fractionnés.
Le fluage du béton constitue un phénomène de déformations différées sous
l’effet d’un chargement de longue durée. Il peut entraîner des
redistributions d'efforts ou des variations dimensionnelles différentielles.
L'influence de ce phénomène est très fréquemment négligée.
Les tassements différentiels des sols constituant l'assise des fondations
peuvent amener des actions à considérer dans cette rubrique.
 Les actions variables : Symbole général Q1 pour les actions de
base et Qi
Pour les actions d'accompagnement

- Les charges d'exploitation :


SymboleQBen bâtiment etQrpour les ponts
Elles résultent de l'exploitation directe de la construction et sont donc
constituées par le "poids des utilisateurs" et des matériaux nécessaires à
l'utilisation des locaux. Elles correspondent à un mode normal d'utilisation.
De nombreux modes d'utilisation revenant fréquemment dans la
construction, la norme NF P 06 001 définit des charges surfaciques à
prévoir. Par exemple, pour des bâtiments à usage d'habitation et pour des
pièces servant à l'hébergement, on prévoit une charge de 1,5KN/m2.
Les bâtiments d'habitation et d'hébergement de plusieurs niveaux, peuvent
donner lieu à une dégression des charges d'exploitation lorsque
l'occupation de ces niveaux peut être considérée comme indépendante.
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Effectivement, il est particulièrement rare que tous les niveaux d'une
construction soient chargés à leur valeur maximale au même moment. La
norme prévoit donc des coefficients de pondération à appliquer aux charges
de chaque niveau avant de les ajouter.

- Les charges climatiques : Symbole W pour le vent et Sn pour la neige


Le vent est assimilé à des efforts statiquement appliqués à la construction et
qui mettent la structure résistante en vibration. Ils dépendent de la région,
du site (abrité ou exposé), de l'altitude, et des dimensions.
- Les charges appliquées en cours de construction :
Ces charges proviennent en général des équipements de chantier, de
coffrage, de transport et de levage ou des dépôts de matériaux, mais il peut
s'agir aussi de problèmes d'étaiement.
En effet, les méthodes de construction jouent sur la répartition des efforts
et amènent parfois à solliciter les ouvrages prématurément avec des
charges importantes alors que le béton n'a pas souvent atteint la valeur de
sa résistance de calcul. Il y a donc lieu de s'en préoccuper à l'étude.
- Les actions de la température : Symbole T variation uniforme et Dq
gradient thermique
- Les actions accidentelles : Symbole général FA
Ce sont des phénomènes rares, de brève durée d'application. On peut citer
en exemple les séismes (nous n’en tiendrons pas compte dans ce travail),
les chocs, les explosions. Leur valeurs sont fixées par des textes
réglementaires
- La combinaison d’action à considérer à l’ELU
Les sollicitations, éléments de réduction des forces extérieures et des
couples appliqués aux éléments de structure, sont déterminées après
combinaisons des actions.
Principe :
En fonction des situations qu'une construction va connaître, nous allons
être obligé de Superposer les effets de plusieurs actions.
Pour cela :
- nous affecterons à chaque type d'actions, un coefficient de sécurité partiel,
- nous combinerons les actions obtenues (principe de superposition des
effets),
- nous déterminerons la ou les combinaisons qui engendrent les
sollicitations les plus défavorables dans les éléments de la construction.
Nous utiliserons les combinaisons avec les notations suivantes :
- Gmax : ensemble des actions permanentes défavorables
- Gmin : ensemble des actions permanentes favorables (voir ci-dessous)
- Q1 : action variable dite de base
- Qi : action variable dite d'accompagnement

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Exemple: Cas d'un mur de soutènement :
La poussée Q pousse vers un renversement du mur et agit donc dans un
sens défavorable : elle Intervient en Gmax.
L'action des terres derrière le rideau R agit dans un sens de stabilité donc
favorable : elle Intervient donc en Gmin.
- Combinaisons d'actions à considérer pour les ELU

Combinaisons fondamentales :
Lors des situations durables ou les situations transitoires fréquentes aux
cours desquelles il y a l'action permanente, une action variable principale et
plusieurs actins d'accompagnement, nous considérerons:
1,35 Gmax + Gmin + gQ1.Q1 + 1,3.Y0i.Qi
gQ1 = 1,5 dans le cas général.
gQ1 = 1,35 pour la température, les charges d'exploitations étroitement
bornées ou de caractères particuliers (convois militaires ou exceptionnels)
et pour les bâtiments agricoles abritant des animaux et des produits sans
présence humaine permanente.
Y0i sont donnés en annexe D articles D.1.1, 3 et D.1.2, 3du BAEL.
Combinaisons accidentelles :
Nous considérerons pour les situations accidentelles qui ont une faible
probabilité de se réaliser :
Gmax + Gmin + FA + Y11.Q1 + SY2i.Qi
FA = valeur nominale de l'action accidentelle
Y11 et Y2i donnés en annexe D articles D.1.1, 3et D.1.2, 3
- Combinaisons d'actions à considérer pour ELS
Nous avons la combinaison rare:
S = Gmax + Gmin + Q1 + SY0i Qi

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I.4.1.1Organigrammes de calcul des armatures
a.Calcul d’armature en flexion simple

 La dalle :
Données
Mu; b;d; ; ;

= 0,5x ( )

= =

Non Oui
Au<AminAmi
n

Figure 1

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 La poutre : b

Figure 2
ARMATURES

ho
LONGITIDINALE
ht

Au c

bo

Données :
Mu ; fbu ; fsu ; ; bo ; b ; ho ; d

Oui Non
≤ 0,259

Pivot A Pivot B
= 10% = - 3, 5%

= 0, 80 (1 – 0, 40 ) Lire )

= .b.d2.fbu

Oui Non
Mu< Mc

L’axe neutre tombe dans la L’axe neutre tombe dans


table de compression. la nervure.

Calculer pour une section Calculer pour une section


rectangulaire de largeur b et de en T
hauteur utile d.

(*) (**)

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(*)
Calcul pour une section
Section b

d’
rectangulaire de largeur b et
rectangulaire de hauteur d.

Figure 3 Données :

d – d’
Mu ; fbu ; fsu ; ; do ; b ; d

d
Au
=

Oui No
≤ 0,186 n
Pivot A Pivot B
Lire
= = - 3,
)
10% 5%
Ou
=0 Ubu< Uc
i

No
=fsu
0n

= 1, 25( ) = 1, 25( )

Yc =
Yu =
.d
.d
Zc = (1 – 0, 4 )
Zu = d – 0, d
4Yu =
0,80Yc.b.Zc.fbu
=
=Mu -

FIN
= =

= Au1 + Au2

FIN

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(**)

Calcul pour une section en T

Données :
Mu ; fbu; ; = ; b ; bo ; d ; ho ; d’

=Mu -

ho
d – d’

d
A
= u

bo

= 1, 25( )

Oui Non
≤ 0,259

Pivot A Pivot B
= 10% = - 3, 5%

=0

=
=

FIN
FIN
Figure 4

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Armatures transversales

Figure5 Données :
Tu ; fe ; ft28 ; ; bo ; ht ; d ; N ;

Oui <
Non

Barres relevées : pas Barres relevées : obligatoires


obligatoires. (Inclinées à 45°).

≤ ≤ min ( ; ; )

N : nombre des brins ;


: Diamètre d’armatures longitudinales ;
= xN : Diamètre d’armatures transversales ;
St : espacement minimal des étriers ;
Ar : section des barres relevées inclinées ;
At : section des étriers droits.

Règle de CAQOUT pour les espacements des étriers ou cadres

Calculer (St) avec la relation précédente.

Positionner le premier cours à

Distance du nu de l’appui.

Espacer progressivement en prenant la suite en cm valeurs ci – après :


7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 35, 40 (dans la demi – portée à partir de l’appui, après le
premier cours).

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b.Calcul d’armatures en flexion composée
Figure 6

Données :
Mu ; Nufbu ; b ; h ; d

Oui Non
≤ 0,81

Lire ζ= f( ) ε=

eNc =ζxh

Z=
Oui Non
e ≤eNc

X = 1,32[0,4 – (0,4 – ]

Oui Non
Section X≥
entièrement 000,19
comprimée ELU Section
non atteint partiellement
A = 4cm2 x comprimée Section
périmètre entièrement
0,2% ≤ ≤ 5% comprimée

Oui Non
X> 0,19

As = 0 As ≠ 0
≠0 ≠0

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b.1.Sections partiellement comprimées
- On calcule Mu (fictif) = Mu + Nu (d - )
= Nu (e + d - )
- On calcule les armatures d’une section en flexion simple avec le
moment Mu (fictif) => As (fictif).
- Les aciers comprimés auront une section avec un moment Mu.
- Les aciers tendus auront une section : As = [As (fictif) - ]
- Les armatures minimales à utiliser auront une section :
Amin ≥ Max [ ; 0,23bd ]

b.2.Sections entièrement comprimées


 1er cas : 0 ≤ x ≤ 0,19
- Les aciers inférieurs As sont inutiles
- Les aciers supérieurs :
HAFeE400 => = = 348MPa
HAFeE500 =>
Si x ≥ 0,004 => = = 435MPa
Si x < 0,004 => = 400 + 526 MPa
=
As = 0
 2ème cas : x< 0
HAFeE400 => = = 348MPa
HAFeE500 => = Es = 400MPa

As = -

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c.Fondation :

Cas d’une semelle isolée

Données : a ; b ; ; Nu

Figure 7 S1=

A1= et B1 =

Choisir A ≥ A1 et B ≥ B1
(Multiple de 0,05m)

≤ d ≤ (B-b)

h = d+ 0,05 (m)

Oui Non
<

Changer A et/ou B par


Nappe inférieure Nappe supérieure des valeurs majorées
Ax = Ay =

Fin

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I.4.2Stabilité
Pour le calcul de la stabilité, il existe différentes méthodes, dont le choix est
opéré suivant les cas rencontrés, et les conditions d’usage des celles-ci. Les
différentes méthodes sont donc ;

- Méthode des Forces dans laquelle la force est une inconnue


- Méthode des déformations dans laquelle les déformations sont
inconnues
Le choix entre la méthode des forces et celle des déformations dépend du
faible degré d’hyperstaticité entre le degré d’hyperstaticité statique et
géométrique.

Ainsi nous portons notre choix sur la méthode des déformations et plus
précisément la méthode de distribution des moments ou méthode de
CROSS.

Exposé de la méthode de CROSS

La méthode de CROSS est une méthode d’approximations successives qui


permet de calculer les inconnues hyperstatiques avec une précision aussi
grande que l’on veut .Basée sur les équations de la résistance des matériaux,
cette méthode n’exige pas la solution des équations simultanées, { la place,
les réponses sont obtenues par une technique d’itération.

Le but de cette méthode est de déterminer les moments aux extrémités de


différentes barres du système étudié.

Si l’on opère sous forme des tableaux, la détermination des corrections se


fait d’une manière absolument automatique en utilisant seulement les
quatre opérations fondamentales de l’arithmétique.

Dans le cas où les nœuds de la construction sont fixes, le calcul est achevé
dès que l’on a déterminé les corrections nécessaires { apporter.

Si au contraire les nœuds de la construction peuvent subir des


déplacements, la méthode de CROSS proprement dite conduit à un système
d’équations. Mais précisons que le nombre d’équations obtenues sera
inférieur { celui auquel aurait conduit l’application des méthodes de la

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résistance des matériaux. Ce nombre d’équations qui est indépendant du
nombre de travées sera égal au nombre d’étages de la construction.

Dans le cas de notre portique considéré, les nœuds subissent un


déplacement compte tenu de l’effet du vent et de la dissymétrie des
charges. Notons que le nombre de déplacement est égal au nombre de
niveau.

L’application de la méthode de CROSS conduit { la détermination des


inconnues qui sont les moments transmis par les nœuds aux barres.

Les principes de base : la mise en exécution de la procédure de la méthode


de distribution des moments exige l’utilisation des moments
d’encastrement parfait, des coefficients de répartition, et du coefficient de
transfert. Pour additionner, un signe conventionnel doit être adopté.

Le signe conventionnel : puisque la méthode de distribution de moment se


rapporte à la méthode des déformations, on considère comme positif le
moment agissant aux extrémités de la barre s’il tourne dans le sens des
aiguilles d’une montre et négatif s’il tourne dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre.

Pour calculer le portique nous distinguons deux cas :

-les nœuds ne subissent pas de translations

-Et cas où les nœuds subissent des translations.

1er cas : les nœuds sont non déplaçables

En considérant que les nœuds ne subissent pas de déplacement, la méthode


consiste à prendre comme valeur approchée du moment cherché, le
moment qui serait transmis par le nœud { la barre si celle-ci était encastrée.
En sachant que la somme de ces moments au nœud est nulle.

Après avoir régénéré autant de fois que possible tous les nœuds, on
constatera que les moments repartis et les moments transmis deviennent
négligeables. Il ne reste plus alors qu’{ faire la somme des moments inscrits
dans chaque colonne pour obtenir le moment cherché.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 22


Dans ce cas la méthode de Cross se résume comme suit :

1) calcul des raideurs de barre : suivant que la barre est


parfaitement encastrée aux 2 extrémités ou encastrée à une extrémité et
articulée à une autre.

2) calcul des coefficients de répartition des barres.

3) calcul des moments d’encastrement parfait des barres.

4) répartition et transmission des moments d’après le tableau décrit ci-


dessous.

Tableau de Cross

1e ligne : nœuds + appuis pouvant recevoir le moment

2e ligne : barre aboutissant { chaque nœud et la somme

3e ligne : la raideur ou rigidité des barres

4e ligne : coefficient de répartition aboutissant { chaque nœud

5e ligne : moment de départ ou moment d’encastrement parfait


correspondant

A chaque barre

Enfin il y a la ligne qui porte les sommes des moments aux extrémités de
chaque barre. Ces moments peuvent être définitifs ou non.

Si la somme des efforts tranchants horizontaux à un niveau est égale à 0, la


structure est { nœuds non déplaçables et donc les moments sur le tableau
sont définitifs. Si non, la structure est { nœuds déplaçables et on passe { la
2eme étape.

2e cas : structures { nœuds déplaçables

Le système étant { nœuds déplaçables, on doit avoir :

H1+k1 k2 kn

H2+k1 k2 kn

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 23


.Hn+k1 k2 kn

Où H1, H2,…, Hn= respectivement aux niveaux 1,2,…, n du système étudié


sans déplacement (1ère étape)

, , = Somme des forces horizontales respectivement aux


niveaux1,2,…, n du système étudié avec le 1èr déplacement

, , = Somme des forces horizontales respectivement aux


niveaux1,2,…, n du système étudié avec le 2ème déplacement

, , = Somme des forces horizontales respectivement aux


niveaux1,2,…, n du système étudié avec le nème déplacement.

Après avoir déduit les valeurs de k, on calcule les éléments de réduction


définitifs du système.

M=M1+k1 k2 kn

T=T1+k1 k2 kn

N=N1+k1 k2 kn

Où M, T, N éléments de réduction définitifs.

Elément de réduction respectivement dus au 1e,2è et nè


déplacement

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 24


Pré dimensionnement
I.5.1Principe
Le pré dimensionnement consiste à fixer les dimensions de différents
éléments d’une structure. Elle sera établie par les formules et les règles pré
acquis dans le cours de RDM, stabilité de construction et calcul des
structures .Les dimensions fixées seront maintenues ou modifiées après
vérification à la rupture des éléments.

I.5.2DALLE
a) Définitions et Notations
Une dalle est un élément horizontal, généralement de forme rectangulaire,
dont une des dimensions (l’épaisseur h) est petite par rapport aux deux
autres (les portées lx et ly). On désigne par lx la plus petite des portées. On
s’intéresse au rapport des portées lx/ly ·
1. Dans le cas courant où il n’y a pas d’appareil d’appuis, les portées sont
définies entre nus intérieurs des poutres ou des voiles porteurs.
b) Domaine d’application
On désigne par dalles sur appuis continus, les dalles dont le rapport des
portées
Lx/ly est supérieur à 0,4 (on a 0,4 · lx=ly · 1). Lorsque le rapport des portées
est inférieur à 0,4, la dalle est calculée comme une poutre-dalle de largeur
unitaire, soit isostatique soit continue (dans ce cas, on appliquera la
méthode forfaitaire ou la méthode de Caquot pour déterminer les moments
de continuité).
Toutes les dalles seront en béton armé. L’épaisseur doit être comprise
entre L et L, avec L : petite portée c'est-à-dire L ≤ ép L.
Nous voyons que notre épaisseur est comprise entre : 500 ≤ ép
≤ 500. Ce qui donne : 14,28 ≤ ép ≤ 20 ; ainsi nous adoptons l’épaisseur de
la dalle e ₌ 18 cm.

I.5.3POUTRE
Une poutre est un élément dont la portée est supérieure ou égale à trois fois
la hauteur totale de la section.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 25


Le lieu des centres de gravité des sections perpendiculaires à la grande
dimension est la ligne moyenne. Et la poutre est droite si la ligne moyenne
est une droite.
Dimension

 Hauteur de la poutre :
La hauteur de la poutre doit être comprise entre et , où L = travée
de la poutre c’est-à-dire
≤ht≤ , ici L=5,20 m=520cm. On a donc : ht≤

Nous avons : 34 ,66 ≤ ht ≤ 52.


Nous optons pour ht=40 cm
 Base de la poutre
La base de la poutre sera prise selon la relation : b ≥ , b≥25 cm

Prenons
Section de la poutre est de: .

I.5.4 CLONNE

Définition
Un poteau est une poutre droite verticale soumise uniquement à une
compression centrée (N >0 et Mz= 0). Un poteau est aussi un élément dont
le grand côté de la section transversale ne dépasse pas quatre fois le petit
côté et dont la hauteur est au moins égale à trois fois le grand côté. Si ce
n’est pas le cas, il est considéré comme un voile.
Le béton résistant très bien à la compression, il serait théoriquement inutile
de placer des armatures. Mais les charges transmises au poteau ne sont
jamaisParfaitement centrées (imperfections d’exécution, moments transmis
par les poutres, dissymétrie du chargement).
Pour ces raisons, on introduit des armatures longitudinales calculées de
façonForfaitaire (car ces moments sont difficiles à estimer). Le risque de
flambementdes armatures longitudinales conduit à placer des armatures
transversales (cadres, étriers ou épingles).

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 26


I.5.4.1 Longueur de flambement et Elancement d’un poteau

 longueur de flambement
La longueur de flambement lf est évaluée en fonction de la longueur libre lO
des pièces et de leurs liaisons effectives.

Tableau1

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 27


Tableau 2
I.5.4.2Elancement
L’élancement d’un poteau λ est le rapport λ= lf /i, i
I est le rayon de giration du poteau et lfsa longueur de flambement

L'effort normal agissant ultime Nu d'un poteau doit être au plus égal à la
valeur suivante :

Expression dans laquelle :


As est la section d'acier comprimé prise en compte dans le calcul ;
Br est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle
un centimètre d'épaisseur sur toute sa périphérie ;
γb = 1,5 ;
γs = 1,15 ;
α est un coefficient fonction de l'élancement mécanique λ, qui prend les
valeurs : pour λ≤ 50,

La rigidité des poteaux doit être inférieure ou égale à celle des poutres pour
assurer la résistance aux effets de translation. En plus pour des raisons
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 28
d’esthétique et pour faciliter la mise en œuvre, nous adoptons la même base
d’avec celle des poutres b=15cm. Et h= 30 cm

Ipot= 4 : moment d’inertie des poteaux

Ipoutre= 4 : moment d’inertie des poutres

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 29


CHAP II. CALCUL DE LA DALLE TERRASSE

PLAN DE POUTRAISO N DE LA DALLE TERRASSE

Figure 9

II.1Les charges :

La dalle terrasse est sollicitée par les charge suivantes :

-Charge permanente G

-Charge d’exploitation Q

a. Charge permanente G:

Les différents éléments qui constituent la charge permanente de la dalle


terrasse sont : la dalle, le béton de pente et l’étanchéité qui seront calculés
dans les lignes qui suivent:

charge permanente
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 30
La dalle :

L’étanchéité :

Le béton pente :

Charge d’exploitation Q

La charge d’exploitation selon l’extrait des prescriptions de l’IBN qui est


2KN/m² pour une toiture accessibles privé.

Combinaison de des charges

a l’elu :

al’els:

II.2 Calcul des éléments de réduction

Nous ne déterminons que les éléments de réduction du panneau le plus


grand représenté ci-dessous.

Plaque n°10

Figure 10

Le coefficient montre que la dalle porte dans le


deux sens (x et y).

Nous aurons à ELS et à ELU

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 31


Le moment isostatique sera :

àL’ELS :

à l’ELU :

le moment en travée sera :

àl’ELS:

à l’ELU :

Le moment aux appuis sera :

al’ELS:

a l’ELU :

II.3 Calcul d’armatures

Les caractéristiques des matériaux à utiliser pour le béton armé sont :

Pour l’acier

Pour le béton

II.3.1 Armature en travée

L’armature en travée pour une bande de 1m, avec 18cm d’épaisseur de la


dalle et 2cm d’enrobage, sera :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 32


Dans le sens de x

Pas d’armature comprimée puisque ; ( et nous


appliquons la formule approchée pour déterminer AS

Dans le sens de y

Nousutilisons la formule approchée pour déterminer AS puisque :

et

Par harmonisation nous optons comme armature en travée (dans le


sens de x et y)

II.3.2. Armature aux zones d’appuis

Dans le sens x

Comme , nous utilisons la formule approchée pour calculer AS

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 33


Dans le sens de y

Comme , nous utilisons la formule approchée pour déterminer AS

Par harmonisation nous optons 3HA8 comme section d’armature aux


appuis.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 34


II.4 Plan d’armatures

Figure 11

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 35


« CHAPITRE III : CALCUL DE LA DALLE ETAGE
PLAN DE POUTRAISON

Figure 12

Les différents éléments qui constituent la charge permanente de la dalle des


étages se présentent de la manière suivante :

Figure 13

N.B nous ne calculerons que 2 plaques qui sont lesdalles n°8 et n°10 et
dont l’un porte un mur de cloison qui la traverse (plaque n°08), et l’autre
sans mur de cloison (plaque n°10).

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 36


III.1Calcul de la plaque n°8

Figure 14

Le poids de mur doit être pris en compte dans le calcul des éléments de
réduction.

Le coefficient montre que la dalle porte


dans les deux sens.

Pour incorporer l’influence du mur sur les 2sens des éléments de réduction,
nous partons de l’hypothèse selon laquelle la flèche est unique au
croisement de deux bandes AB et CD ; c.-à-d.

Si : Q est la charge supportée par la bande AB.

R celle supportée par la bande CD.

P la charge totale qui agit au point de croisement de deux bandes.

Nous aurons :

De tirons les valeurs de Q et R.

Nous aurons :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 37


Dans

Puisque , en remplaçant la valeur de dans pour obtenir


Q et R

Ainsi :

Et

Le moment d’inertie dont la hauteur est l’épaisseur de la dalle pour

une de 1m qui est la valeur de la base b, sera :

 La charge totale P

Pour avoir la charge totale P, nous devons connaitre la charge par


supportée par la dalle.

D’où la l’évaluation sera :

La charge permanenteG est :

Le revêtement :

La charge d’exploitation Qest :

La combinaison des charges est :


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 38
Le poids de 1m du mur sera :

La charge du mur pondérée sera :

La charge sur la bande AB sera :

La charge sur la bande CD sera :

Pour chaque bande la charge repartie se présentera de la manière


suivante :

Sur AB :

Sur CD :

La bande qui porte le mur aura comme charge:

Chaque bande est alors considérée comme une poutre simplement appuyée
de largeur 1m.

Ainsi :

le moment isostatique sera :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 39


le moment en travée sera :

le moment aux appuis sera :

III.2. Calcul de la plaque n°10:

a. La charge permanente

Le revêtement :

La charge d’exploitation est :

Combinaison des charges :

{l’e.l.s

et { l’e.l.u

b. Calcul des éléments de réduction

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 40


Figure 15

Le coefficient montre que la dalle porte dans les 2


sens

Nous aurons à l’E.L.S : et à l’E.L.U

Moments isostatique sera :

Al’E.L.S:

Et à L’E.L.U :

Moments en travée sera :

Al’E.L.S:

Et à l’E.L.U :

Moments aux appuis sera :

Al’E.L.S:

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 41


Al’E.L.U:

C.Détermination d’armatures

Nous prenons les moments en travée et aux appuis les plus élevés entre la
plaque n°8 et la plaque n°10 pour la détermination desarmatures.

Les caractéristiques de matériaux à utiliser pour le béton armé sont les


suivantes :

 L’acier :

 Le béton :

Nous savons que et

L’armature en travée sera :

Dans le sens de x :

le moment réduit est déterminé par :

qui nous montre que


nous sommes dans le pivot A et les aciers comprimés ne sont pas nécessaire

Calcul de la section d’armatures

Nousutilisons la formule rapprochée puisque :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 42


Dans le sens de y:

de même moment réduit sera :

quiMontre que nous


sommes dans le pivot A et les aciers comprimés ne sont pas nécessaire

Calcul de la section d’armatures

Comme , nous utilisons la formule rapprochée qui donne :

Aux appuis, nous avons dans le sens de x :

le moment réduit sera :

Dans ce pivot A les armatures comprimées ne sont pas nécessaire

Calcul de la section d’armature

, nous utilisons la formule rapprochée qui donne :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 43


Dans le sens de y :

le moment réduit sera :

Calcul de la section d’armature

, nous utilisons la formule rapprochée qui donne :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 44


III.3. Plans d’armatures

Figure 16

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 45


CHAPITRE IV. CALCUL DE L’ESCALIER
IV.1 Généralité

On entend par escalier, ouvrage permettant de monter ou de descendre,


constitué d’une succession des marches.

Nous avons choisis dans ce bâtiment pour un escalier à quartier avec de


palier de repos intermédiaire. Cet escalier est en béton armé comme la
structure de ce bâtiment et comporté deux volées.

IV.2 Dimensionnement de la cage d’escalier

Longueur : 4,5m

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 46


Largeur : 2,25m
Hauteur : 3,00m
Jour : 0,25m

IV.3 Vue en plan

Figure 17

IV.4 Calcul des éléments de l’escalier

Soit:

g : giron ou largeur de marche de l’escalier

h : hauteur de la marche ou contre marche

E : emmarchement

H : hauteur de plancher à plancher

Selon les considérations techniques, ces éléments doivent vérifier les


intervalles suivants :

D’après la relation de BLONDEL,nous pouvons déterminer l’autre


élément connaissant l’un des deux.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 47


Soit n le nombre des contre marche par étage

, alors nous avons un escalier à deux


volées, comprenant 18 contre marche par étage dont 8 pour chaque
volée.
Le palier de repos : sera ⟹

Et justifier par la relation de blondel

L’inclinaison de la volée

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 48


Figure 18

X s’incline { un angle de par rapport { l’horizontal.


Avec 8 contre marche pour chacune des volées, la longueur
horizontale sera :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 49


L’épaisseur de la paillasse :
Cette épaisseur est évaluée par la relation suivante :

IV.5 Evaluation des charges

5.1. Sur le paillasse


Charge permanente :
Pour une marche le revêtement sera:

- Béton de marche :
- Paillasse :
- Enduit sous paillasse :
- La charge totale pour une marche
Pour les 8 marches que compte une volée, nous aurons un poids total
de :

La longueur non rabattue de la paillasse sera de :

La charge de la paillasse par unité de surface vaut :

Charge d’exploitation : Q=2,5KN ∕m


Combinaison des charges
A l’ELU:
A l’ELS:
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 50
La composante de la charge faisant fléchir la paillasse vaut p=p’cosα
et aux états limite cette composante vaut :

5.2 .Sur le palier de repos


Charge permanente :
En donnant au palier de repos la même épaisseur que celle de la
paillasse, soit 0,08m,
Le poids propre :
Revêtement :
Charge totale :
Combinaison des charges :
A l’ELU:
A l’ELS:

Nous calculons l’escalier pour une bande de 1 m c.à.d.


Pour une volée :
Pour une volée :

D’où le schéma statique ci-après :

Figure 19

IV.6 Calcul des éléments de réduction

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 51


Moment aux appuis

Les moments en travée et effort tranchant


Travée AB :

Figure20

Travée BC :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 52


Figure 21

-6 Moment flechissant
-4,9847
-4

-2
0 1 2 3 4 5 6
0 0 0,1312 0

4
4,4908

6
Série1

Figure 22
IV .7 détermination d’armatures

A. Dalle de l’escalier
Les Caractéristiques des matériaux sont les suivantes :
Béton armé dosé à

Acier

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 53


Pour on utilise la formule approché

B. Palier de repos

Pour on utilise la formule approché

On harmonise les armatures de la dalle escalier avec celle du palier


C. détermination de l’armature aux appuis :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 54


D. Poutre palier
1. Evaluation des charges
Nous avons :

- le Poids propre sera :


- La moitié du poids du palier :
- La moitié du poids de la paillasse :
- La charge totale vaut :
D’où le schéma statique de la poutre palière sera :

Figure 23

2. détermination d’armatures
Armature longitudinale

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 55


Vérifions la condition. , Si elle est respectée cella
veut dire qu’il n’y aura pas d’armature comprimé.
Or Pour (Voir tableau annexe)

Calcul de la section d’armature

Or est trouvé en fonction , pour

Armature transversale
Contrainte tangente conventionnelle :

Vérification de cisaillement béton

Espacement maximal de cadre ou étrier : St

Diamètre transversale

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 56


IV.8Plans d’armatures

Figure 24

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 57


CHAP V.CALCUL DE LA POUTRE
LONGITUDINALE
V.1La poutre terrasse

Les poutres font parties des éléments principaux de la structure, ils


constituent pour notre cas des appuis pour notre type de plancher car elles
reçoivent les charges de la dalle qu’elles transmettent sur les Poteaux
(colonnes) pour que celles-ci puissent les transmettre à leur tour à la
fondation. Ces poutres doivent primordialement supporter ces charges;
d’où notre calcul portera sur ces fonctions { savoir recevoir les charges,
supporter ces charges puis transmettre ces charges.

Dans ce chapitre on se basera sur le calcul de la poutre longitudinale la plus


chargée, ayant la plus grande portée .Dans le sens longitudinal du bâtiment
le vent n’a pas d’influence de ce fait, les poutres longitudinales ne reçoivent
pas d’efforts horizontaux et elles se calculent en flexion simple.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 58


La poutre longitudinale terrasse est celle qui supporte la charge de la dalle
terrasse.

Mécanisme de rupture de la dalle

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 59


Figure 25

Nous calculons seulement la poutre la plus chargée qui est la poutre


intermédiaire hachurée et représenté ci-dessus :

V.1.1Evaluation des charges

La poutre terrasse est sollicitée par les charges suivantes :

-charge permanente G

-Charge d’exploitation Q

a.Charge permanente G :

La charge permanente comprend son poids propre, poids de l’enduit et le


poids de la dalle supportés par la poutre qui serontcalculé de la manière
suivante :

- Le poids Pp

- Enduit sur la poutre :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 60


Lemécanisme de rupture de la dalle représentéeci-haut donne lieu à des
charges sur la poutre, de forme trapézoïdale et triangulaire. Mais ces formes
peuvent être ramenées à la forme uniformément repartie par les
coefficients de report et par la méthode de surface. Pour se faire,nous
utilisons la méthode de surface :

Par symétrie :

Travée AB

La charge permanente G pour le travée AB

Travée BC

La charge permanente G pour le travée BC

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 61


Travée CD

La charge permanente G pour la travée CD

b.Charge d’exploitation Q est de 2KN/m2


Combinaison de charge

TRAVEE LES CHARGES Etat limite Etat limite


de service ultime ELU
PERMANENT D’EXPLOITATION ELS
G Q

AB 12,5 2KN/m 14,5 19,88

BC 16,08 2KN/m 18,08 24,71

CD 8,87 2KN/m 10,87 14,97


DE 16,08 2KN/m 18,08 24,71

EF 12,5 2KN/m 14,5 19,88

Tableau 3

 Schémastatique

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 62


Figure 26

Nous calculons chaquetravéede la poutre comme simplement appuyée

V.1.2Moment en travée et efforts tranchants

1. TRAVEE AB et EF

Figure 27

Avec X qui varie de 0 à 4m

Pour x=0

Pour x=4m

2. TRAVEE BC ET TRAVEE DE

Figure 28

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 63


Pour x=0

Pour x=4m

3. TRAVEE CD

Figure 29

Pour x=0

Pour x=2,4m

V.1.3tableau récuperatif de moment fléchissant et effort


tranchant

TRAVEE MOMENT EFFORT TRANCHANT


AB 39,76KNm 39,76KNm -39,76KNm
BC 49,42KNm 49,42KNm -49,42KNm
CD 10,78KN 17,96KN -17,96KN
DE 49,42KNm 49,42KNm -49,42KNm
EF 39,76KNm 39,76KNm -39,76KNm
Tableau 4

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 64


V.1.4diagrammes des efforts tranchants et des moments

Travée AB

Figure 30

Travée BC

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 65


Figure 31

Travée CD

Figure 32

V.1.5 Détermination d’armatures

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 66


Nous prenons seulement du moment max et effort tranchant max
pour la détermination de l’armature.

a. Longueur de la table de compression

(Épaisseur de la dalle)
(Largeur de la nervure)
(Longueur de la nervure)
l (distance entre nervure)

b. Armatures longitudinales

Figure 33

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 67


Position de l’axe neutre

> 0,259 nous sommes en pivot B.


Lecture table c (γ, fc28) => c = 0,2848

Comparaison

L’axe neutre tombe dans la table de compression donc la


section se calcul comme une section rectangulaire.

Calcul du moment réduit

Pas d’armature comprimée puisque ( )

Section d’armatures

C. Armature transversale

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 68


Conditionvérifiée pas de barre relevée

Espacement max des étriers (st)

V.1.6 plan d’armature de la poutre

Figure 34

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 69


V.2 CALCUL DE LA POUTRE ETAGE

La poutre étage est celle qui supporte la charge de la dalle étage

MECANISME DE RUPTURE DE LA DALLE

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 70


Figure 35

Nous calculons seulement la poutre la plus chargée qui est la poutre


intermédiaire qui est représenté ci-dessus en archure blue .

V.2.1Evaluation des charges

La poutre étage est sollicitée par les charges suivantes :

-charge permanente G

-Charge d’exploitation Q

1.charge permanente G

La charge permanente comprend son poids propre, poids de l’enduit et le


poids de la dalle supportés par poutre qui seront calculé de la manière
suivante :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 71


Pp

Poids du mur de blocs de DE de hauteur, pour une bande


de 1m

Pm

Le poids de l’enduit

-Sur le mur : Pem

-Sur la poutre: Pep

Pep

Poids total de l’enduit: Pte

Calcul de la charge permanente de la dalle sur la poutre

Nous utilisons la méthode de surface pour déterminer le poids de la dalle


sur la poutre.

Travée AB

La charge permanente G pour la travée AB

Travée BC

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 72


La charge permanente G pour la travée BC

Travée CD

La charge permanente G pour la travée CD

2.La charge d’exploitationQ est de

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 73


3.Combinaison des charges :

TRAVEE CHARGE CHARGE ELS ELU


PERMANENT D’EXPLOITATION
G Q
AB 19,6 2,5KN/m 22,01 30,21

BC 23,35 2,5KN/m 25,85 35,27

CD 15,81 2,5KN/m 18,31 25,08


DE 23,35 2,5KN/m 25,85 35,27

EF 19,6 2,5KN/m 22,01 30,21

Tableau 5

Schéma statique

Figure36

Nous calculons chaque travée de la poutre comme simplement appuyée

V.2.2 moment en travée et efforts tranchants

1. Travée AB et EF

Figure 37

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 74


Avec X qui varie de 0 à 4m

Pour x=0

Pour x=4m

4. Travée BC et DE

Figure 38

Avec x qui varie de 0 à 4m

Pour x=0

Pour x=4m

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 75


5. Travée CD

Figure 39

Avec X qui varie de 0 à 2,4m

Pour x=0

Pour x=2,4m

V.2.3 Tableau récapitulatif de moments et des efforts tranchants

TRAVEE MOMENT EFFORT TRANCHANT


AB 60,42KNm 60,42KN 60,42KN
BC 70,54KNm 70,54KN -70,54KN
CD 18,06KNm 30,10KN -30,10KN
DE 70,54KNm 70,54KN -70,54KN
EF 60,42KNm 60,42KN 60,42KN
Tableau 6

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 76


V.2.4Diagramme de l’ effort tranchant et de moment fléchissant

Travée AB

Figure 40

Travée BC

Figure 41

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 77


Travée CD

Figure 42

V.2.5 Détermination d’armature

Nous prenons seulement moment max et effort tranchant max pour


calculé les armatures

Organigramme de calcul

(Confer page 14)

a. Longueur de la table de compression

b = min. [(12 x e + bo) ; ; ]

e = 18cm = 0,18m (épaisseur de la dalle)


bo = 20cm = 0,20m (largeur de la nervure)
L = 520cm = 5,20m (longueur de la nervure)
l = 520cm = 5,20m (distance entre nervure)

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 78


b = Inf. [(12 x 18 + 20) ; ; ]

b = Inf. [236; 173; 520] => b = 173cm

b. Armatures longitudinales

Figure 43

ht = 40cm = 0,40m

c= 3cm = 0,03m
d = ht – c = 37cm = 0,37m
d’ = 3cm = 0,03m
e = ho = 15cm = 0,15m
bo= 20cm = 0,20m
b = 167cm = 0,167m
Position de l’axe neutre

= = = 0,486

> 0,259 nous sommes en pivot B.


Lecture table c (γ, fc28) => c = 0,2848

Comparaison

L’axe neutre tombe dans la table de compression donc la


section se calcul comme une section rectangulaire.
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 79
Le moment réduit sera :

Comme , pas d’armature comprimée ( )

Section d’armature

Armature transversale

Condition vérifiée pas de barre relevée

Espacement max des étriers (st)

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 80


V.2.6 Plan d’armatures de la poutre

Figure 44

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 81


CHAP VI. CALCUL DU PORTIQUE
VI 1 Définition :

Un portique est l’ossature du bâtiment destiné { permettre le


cheminement des actions mécaniques vers les appuis et les
fondations en assurant la stabilité de l’ouvrage et en limitant les
déformations de la structure.

VI.2. Evaluation des charges sur le portique

VI.2.1Sur la poutretransversale terrasse

Les charges qui constituent la poutre terrasse sont :

-Chage permanente

-Charge d’exploitation

a. Chage permanente G

Les charges permanentes qui constitut la poutre son premièrement


son poids propre,poids de l’enduit et le poids de la dalle sur la poutre

-Enduit

a.1.Calcul de la charge permanente de la dalle sur la poutre

Nous utilisons la méthode de surface pour déterminer le poids de la dalle


sur la poutre qui est représenté par le schéma ci-dessous :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 82


Mécanisme de rupture de la dalle :

Figure 45

Determination du poids de la dalle sur la poutre par la methode


de surface :

Travée AB

Pdalle voir chapitre 2

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 83


Travée BC

TravéeCD

TravéeDE

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 84


TravéeEF

b.Charge d’exploitation Q

c.Combinaison de charge

Charge Charge Etat limite de Etat limite ultime


Travée Permanente d’exploitation service ELS ELU
KN/m KN/m2
AB 11,21 2 13,21 18,13
BC 15,75 2 17,75 24,26
CD 11,78 2 13,78 18,9
DE 12,77 2 14,77 20,24
EF 10,64 2 12,64 17,36
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 85
Tableau 7

VI.2.2.Sur la poutre transversale étage

Les charges qui constitut la poutre étage son :

-Chage permanente

-Charge d’exploitation

a. Chage permanente G

Les charges permanentes qui constituent la poutre sont :le poids


propre , lepoids de l’enduit , le poids du mur sur la poutre et le poids
de la dalle sur la poutre.

o Poids du mur de blocs de de 3m de hautuer

o Enduit

 Sur le mur :

 Sur la poutre :

 Poids total enduit

a.1. Calcul de la charge permanente de la dalle sur la poutre :

Nous utilisons la méthode de surface pour déterminer le poids de la dalle


sur la poutre qui est représenté par le schéma ci-après.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 86


MECANISME DE RUPTURE DE LA DALLE

Figure 46

Travée AB

Pdalle voir chapitre 2

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 87


Travée BC

TravéeCD

TravéeDE

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 88


TravéeEF

b.Charge d’exploitation Q 3

c.Combinaison de charge
Charge Charge Etat limite de Etat limite ultime
Travée Permanente d’exploitation service ELS ELU
KN/m KN/m
AB 18,25 2,5 20,75 28,43
BC 23 2,5 25,5 34,8
CD 18,85 2,5 21,35 29,2
DE 19,89 2,5 22,39 30,06
EF 17,66 2,5 20,16 27,59

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 89


Tableau8

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 90


Figure 47

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 91


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 92
Diagramme des efforts normaux

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 93


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 94
Figure 48

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 95


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 96
Figure 49

Diagramme des moments fléchissant

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 97


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 98
Figure 50

Tableau 9

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 99


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 100
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Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 104
VI.3. Determination de l’armature de la poutre transversale

Nous ne déterminons quel’armatures de la poutre transversale terrasse et


celle de la poutre transversale étage.

VI.3.1.Détermination de l’armature de la poutre transversale terrasse

- Les caracteristiques des materiaux sont les suivantes :

- Béton :

- Acier :

- Calcul de table de coùpression

A. Armature longitudinale en travée

MN

Calcul de coefficient de remplissage

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 105
Lire voir tableau en annexe

Calcul de l’excentricité

d’où la section est partiellement comprimée

Calcul de moment de flexion fictif

Le moment reduit sera :

Comme , pas d’armature comprimé ( )

Calcul de la section d’armature

Comme on utilise la formule approché

Section reelle d’acier tendus vaut :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 106
B. Armature aux zone d’ appuis

Calcul de coefficient de remplissages

Lire voir tableau en annexe

Calcul de l’excentricité

d’où la section est partiellement comprimée

Calcul de moment de flexion fictif

Moment reduit

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 107
Comme il n’y a pas d’armature comprimée(

Calcul de la section d’armature

Comme on utilise la formule approché

Section reelle d’acier tendus vaut :

Armature transversale
Vérification de cisaillement de béton aux appuis :

Sur l’appui, l’effort tranchant le plus élevé vaut :

avec

or

La contrainte tangentielle due à cet effort tranchant vaut :

Espacement maximal de cadre ou étrier : St

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 108
Diamètre transversale

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 109
VI.3.2. Plan d’armatures

Figure 51

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 110
VI.3.2.Armature de la poutre transversale etage

Les caracteristique de materiauxsont :

- Béton :

- Acier :

Calcul de la table de compression

A. Armature longitudinal
1.Armature en travéé

Calcul de coefficient de remplissage

Lire voir tableau en annexe

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 111
Calcul de l’excentricité

d’où la section est partiellement comprimée

Calcul de moment de flexion fictif

Moment reduit

Comme , il y aura pas d’armature comprimé ( )

Calcul de la section d’armature

Comme on utilise la formule approché

Section reelle d’acier tendus vaut :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 112
2. Ar matures aux appuis

Calcul de coefficient de remplissages

Lire voir tableau en annexe

Calcul de l’excentricité

d’où la section est partiellement comprimée

Calcul de moment de flexion fictif

Moment reduit

Comme il n’y a pas d’armature comprimée(


Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 113
Calcul de la section d’armature

Comme on utilise la formule approché

Section reelle d’acier tendus vaut :

3. Armature transversale
Vérification de cisaillement de béton aux appuis :

Sur l’appui, l’effort tranchant le plus élevé vaut :

avec

or

La contrainte tangentielle due à cet effort tranchant vaut :

Espacement maximal de cadre ou étrier : St

Diamètre transversale

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 114
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 115
PLAN D’ARMATURE

Figure 52

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 116
VI.4. Determination de l’armature de la colonne

VI.4.1. Colonne extreme

a. Sollicitations de la colonne :
 Effort normal : Nu = 980.70kN = 0,9807MN
 Moment ultime : Mu = 8.17kNm = 0,00817MNm
b. Armatures longitudinales
- = = = < 0,81
- Lecture table : ζ= f ( ) = 0,1451
- Excentricité : e = = = 0.0083m
- eNc = ζxh =
- e ≤ eNc => section entièrement comprimée
E.L.U non atteint
A= 4cm2 x périmètre
A= 4cm2 x [(0,40 + 0,20) x2]
A= 4cm2 x 1.2 = 4.8cm2 soit 6HA12 = 6.79cm2
c. Armatures transversales

Tu =7,59kN = 0,00759MN

= = 0,0949MPa
= < = 3,33MPa pas de barres relevées.
≥ = = 4mm => = 6mm

= x2 = 0,565cm2

VI.4.2. Colonne intermediaire

a. Sollicitations de la colonne :
 Effort normal : Nu = 1131.78kN = 1.13178MN
 Moment ultime : Mu = 0.26kNm = 0,00026MNm

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 117
b. Armatures longitudinales
- = = = < 0,81
- Lecture table : ζ= f ( ) = 0,1386
- Excentricité : e = = = 0.00023m
- eNc = ζxh = (0.1386 =0.05544 m
- e ≤ eNc => section entièrement comprimée
E.L.U non atteint
A= 4cm2 x périmètre
A= 4cm2 x [(0,40 + 0,20) x2]
A= 4cm2 x 1.2 = 4.8cm2 soit 6HA12 = 6.79cm2
c. Armatures transversales

Tu == 0.75kN = 0,00075MN

= = 0,0101MPa
= < = 3,33MPa pas de barres relevées.
≥ = = 4mm => = 6mm

= x2 = 0,565cm2

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 118
VI.4.3. Plan d’armatures

Figure 53

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 119
CHAP VII : CALCUL DE LA FONDATION
VII.1 Définition :

Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de


l’ouvrage qui sont en contact avec le sol auquel elles trasmettent les charges
de la superstructure ; elles constituent donc l’ouvrage puisque de leur
bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.

VII.2 Dimensionnement de la semelle

Figure 54

Les données relatives pour le dimensionnement de la semelle sont :

 Les colonnes aboutissant à la semelle de fondation qui ont pour


dimensions : Largeur : a = 40cm = 0,40m

Longueur : b = 80cm = 0,80m

Hauteur : h = 2,00m

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 120
 les caractéristique des matériaux :
Béton :

Acier :

Colonne (colonne intermédiaire)

o Choix des dimensions de la semelle :

Prendre
o

 Verification de la contrainte du sol :

Calcul de la charge total sous la semelle

o Poids de la semelle :

o Poids du béton de propreté, avec

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 121
o Le poids de la terre sur la semelle

Comme flexion composée

o Contrainte sous la semelle

La étant positif et la contraite contacte est une contrainte de


compression.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 122
VII.3.Diagramme de repartition de contrainte sous la semelle rigide

Figure 55

VII.4 Calcul des armatures de la semelle

En prenant une semelle de 2,2m 1,2m et de hauteur 0,45m ,le poids de la


semelle vaut :

Nappe inferieur :

Nappe superieur :

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 123
Hauteur de rive :

Comme nos barre ont des crochet nous aurons :

Nous prenons

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 124
VII.5 Plan d’armatures

Figure 56

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 125
CONCLUSION
En vuede l’obtention du grade d’ingénieur technicien en bâtiment et
travaux publics, notre proposition a été axée sur l’étude de structure et de
stabilité d’un immeuble { usage d’habitation en béton armé.
L’ étude des structures et de stabilité de ce batiment nous a apporté des
connaissances générales, en construction industrielle du batiment, par des
raisonnements mathématiques et techniques .Pour l’élaboration de ce
travail,nous nous sommesbasés aux différents cours étudiéspendantnotre
formation d’ingenieur .

La résistance des matériaux a été pour nous un outil indispensable à toute


modélisation en calcul desstructures. Même si d'autres méthodes (par
exemple les éléments finis) sont en général utilisées, un calcul rapide de
RDM permet de vérifier les ordres de grandeur et de juger de l'opportunité
d'utiliser d'autres méthodes plus complexes.
Dans un premier temps, après validation des hypothèses et des résultats,
nous nous sommes intéressés au dimensionnement d’éléments principaux
de structure tels que les dalles, poteaux, poutres et semelle de
fondation.L’application du BAEL 91 modifié 99 pour le calcul des structure
en Béton armé (la méthode de trois moments pour le calcul des poutres
continues sur plusieurs appuis).Dans un deuxième temps, l’étude a consisté
en la stabilité du bâtiment et le choix d’hypothèses admissibles pour les
éléments de structures { l’aide du logiciel ROBOT. La méthode itérative avec
le logiciel de calcul de structure <Autodesk Robot structural
Analysisprofessional 2012>. Pour le calcul de stabilité du portique.

Le bâtiment doit rester stable sous l’action des charges... c'està-dire


debout ; Autrement dit, il ne doit pas y avoir ruine, pour des raisons de
sécurité humaine et économiques.Une structure est stable quand elle tient
debout, elle ne se couche pas.

Nous avons rencontré quelques difficultés lors du calcul en appliquant la


méthode du B.A.E.Lpour certains éléments, mais cela nous pousse encore
d’aller plus loin.Nous ne pouvons pas à ce niveau rendre moins apparent les
difficultés rencontrées tout au long de la rédaction de ce travail, les
difficultés majeures dont nous avons fait face relèvent de notre approche
néophyte d’un projet de construction d’un bâtiment car nous ignorions la
suite logique des étapes { suivre pour l’étude d’un bâtiment.
Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 126
Cependant tout travail humain n’étant pas exemple des imperfections, nous
recevrons avec beaucoup d’attention, toutes critiques constructives pour
l’amélioration éventuelle de ce présent travail.

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 127
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIEATIONS
a: enrobage
l : longueur ou portée
: le plus petit côté
: Le plus grand côté
: Épaisseur
Q, q : charge d’exploitation
P, p : poids propre
G, g : charge permanente
: charge ultime
: Rapport des portées
Et : coefficients de Marcus
M : moment fléchissant
T : effort tranchant
N : effort normal
, : moment isostatique
Et : moment en travée
: Moment aux appuis
Mu : moment ultime
bo : largeur de la section droite
b : largeur de la table de compression
h, ht : hauteur totale de la section droite
d : hauteur utile
fe : limite élastique de l’acier
fsu : contrainte de calcul de l’acier
fc28 : résistance limite du béton en compression après 28jours
ft28 : résistance limite du béton à la traction après 28jours

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 128
fbu : contrainte de calcul du béton
: Moment réduit
: Moment critique réduit
: Variante du moment réduit
AU : section ultime d’armatures tendues
: Section ultime d’armatures comprimées
Amin: section minimale d’armatures
: Section réelle d’armatures
Tu : effort tranchant ultime
: Contrainte tangentielle ultime
: Contrainte tangentielle limite
: Coefficient de sécurité de l’acier
: Coefficient de sécurité du béton
: Contrainte limite du béton en compression
: Position relative de l’axe neutre
: Position relative de l’axe neutre critique
Yu: position de l’axe neutre par rapport aux armatures tendues
Yc: position de l’axe neutre critique par rapport aux armatures tendues
Zu : position de l’axe neutre par rapport { la fibre moyenne
Zc : position de l’axe neutre critique par rapport { la fibre moyenne
: Diamètre des armatures longitudinales
: Diamètre des armatures transversales
: Section des armatures transversales droites
: Section des barres relevées
: Espacement minimal des armatures transversales
: Contrainte ultime limite d’adhérence
: Espacement vertical entre armatures longitudinales

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 129
LISTE DE TABLEAU
Tableau 1 Longueur de flambement de poteau cas idéaux de la RDM ................................... 28
Tableau 2 Longueur de flambement de poteau ................................................................................ 29
Tableau 3 combinaisons de charge de la poutre transversale terrasse .................................. 63
Tableau 4 Tableau récapitulatif de moment fléchissant et effort tranchant ......................... 62
Tableau 5 combinaison de charge de poutre étage ......................................................................... 71
Tableau 6 Tableau récapitulatif de moment fléchissant et effort tranchant ......................... 73
Tableau 7 combinaisons de charge de poutre transversale terrasse ...................................... 82
Tableau 8 combinaisons de charge de poutre transversale étage ........................................... 86

Tableau 9 effort dans le barre ................................................................................................................. 91

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 130
BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES :
1. THONIER Henry, Conception et calcul des structures de bâtiment,
Tome 6.
2. LAMIRAULT Jean et RENAUD Henri, Béton armé. Guide de calcul
Foucher, Paris, 1993, 143p
3. HUSSON Jean Marie, Etude des structures en béton (BAEL91 révisé
99) éd Casteilla, 25 rue Monge, Paris, 235p
4. MOUGIN Jean Pierre, Cours de béton armé, BAEL 91, calcul
deséléments simple et des structures des bâtiments, Ed Eyrolles, 1992,
Paris, 268p
5. KARRAY Mourad, Mécaniques des sols II,
6. CHARON Pierre, Le calcul et la vérification des ouvrages en béton
armé (théorie et applications) 6 éd, Eyrolles, Paris, 1972, 625p
7. PERCHAT Jean et Roux Jean, Pratique du BAEL 91, Cours
avecexercices corrigés, Ed. Eyrolles (4éd), 2002, Paris, p466
8. GOULET Jean et BOUTIN Jean Pierre, Aide mémoire. Résistance
desmatériaux, 8 éd Dunod, Paris 1998, p308
B. COURS
9. MANGINZI NYEMBO, Cours de calcul des structures en béton armé
(2011 – 2012) inédit, INBTP, Kinshasa, 154p
10. KITOKO, Cours de béton armé, inédit, INBTP, (2009 – 2010)

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 131
Table des matières
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................... 1
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 2
A. INTERET ET IMPORTANCE DU SUJET ........................................................................................... 2
B. METHODOLOGIE.......................................................................................................................... 2
C. PLAN DE TRAVAIL ........................................................................................................................ 3
CHAPITRE I: GENERALITES ....................................................................................................................... 4
I.1. Le sol ........................................................................................................................................ 4
I.2. Description de l’ouvrage ......................................................................................................... 5
 Circulation ............................................................................................................................... 5
 Orientation .............................................................................................................................. 5
I.3. Matériaux et leurs caractéristiques......................................................................................... 6
I.4. Méthode de calcul ................................................................................................................... 7
I.5. Pré dimensionnement ........................................................................................................... 25
CHAP II. CALCUL DE LA DALLE TERRASSE .............................................................................................. 30
II.1Les charges : ................................................................................................................................. 30
II.2 Calcul des éléments de réduction............................................................................................ 31
II.3 Calcul d’armatures .................................................................................................................... 32
II.4 Plan d’armatures ......................................................................................................................... 35
CHAPITRE III : CALCUL DE LA DALLE ETAGE ........................................................................................... 36
III.1Calcul de la plaque n°8 ................................................................................................................ 37
III.2. Calcul de la plaque n°10: .......................................................................................................... 40
III.3. Plans d’armatures ..................................................................................................................... 45
CHAPITRE IV. CALCUL DE L’ESCALIER .................................................................................................... 46
IV.1 Généralité................................................................................................................................... 46
IV.2 Dimensionnement de la cage d’escalier .................................................................................... 46
IV.3 Vue en plan ................................................................................................................................ 47
IV.4 Calcul des éléments de l’escalier ............................................................................................... 47
IV.5 Evaluation des charges .............................................................................................................. 50
IV.6 Calcul des éléments de réduction ............................................................................................ 51
IV .7 détermination d’armatures....................................................................................................... 53
IV.8 Plans d’armatures ...................................................................................................................... 57
CHAP V.CALCUL DE LA POUTRE LONGITUDINALE ................................................................................. 58

Travail de fin de cycle par MBUNGU NZITA et MUKAYA KAZADI Page 132
V.1 La poutre terrasse ....................................................................................................................... 58
V.2 CALCUL DE LA POUTRE ETAGE .................................................................................................... 70
CHAP VI. CALCUL DU PORTIQUE............................................................................................................ 82
VI 1 Définition : .................................................................................................................................. 82
VI.2. Evaluation des charges sur le portique ..................................................................................... 82
VI.3. Determination de l’armature de la poutre transversale ......................................................... 105
VI.4. Determination de l’armature de la colonne ........................................................................... 117
CHAP VII : CALCUL DE LA FONDATION ................................................................................................ 120
VII.1 Définition :............................................................................................................................... 120
VII.2 Dimensionnement de la semelle ............................................................................................ 120
VII.3.Diagramme de repartition de contrainte sous la semelle rigide ............................................ 123
VII.4 Calcul des armatures de la semelle ........................................................................................ 123
VII.5 Plan d’armatures ................................................................................................................... 125
CONCLUSION ....................................................................................................................................... 126
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIEATIONS ........................................................................................... 128
LISTE DE TABLEAU ............................................................................................................................... 130
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 131
Table des matières .............................................................................................................................. 132
ANNEXES.............................................................................................................................................. 134

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ANNEXES

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ANNEXE 1

CHARPENTE EN BOIS
Système réticulé isostatique (treillis)

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GENERARALIRES
Le fait de mettre une construction "hors d’eau" consiste { couvrir le
bâtiment de manière { le protéger de l’action des éléments naturels (eau,
vent et soleil)
La forme de cette protection set variable suivant le style de la
construction et des matériaux employés, on distingue :
a) La couverture traditionnelle, ardoise tuile et autre matériau
supporté par une charpente ; cette dernière peut être en bois,
acier au béton, elle détermine au-dessus du dernier niveau
un comble accessible ou non
b) La couverture terrasse est très employée pour des
immeubles à plusieurs niveaux et permet de récupérer un
étage habitable pour une même hauteur de gabarit. Cette
technique nécessite à la partie haute du dernier niveau la
création d’un plancher étanche (dalle pleine ou plancher
nervuré) parfaitement thermique.
 CHARPENTE
Nom donné à un ensemble destiné à supporter le poids de la
couverture et de la neige, ainsi qu’{ résister { l’action du vent.
Les matériaux utilisés pour sa confection sont :
LE BOIS : sous la forme classique, les pièces monoblocs sont tirés
d’un fut ; sous la forme classique, les pièces sont réalisées { l’aide de
planches collées ou clouées entre-elles, cette technique permet
d’obtenir des portées plus grandes que celles dérivées de la forme
classique.
L’ACIER : l’alliage fer- carbone grâce à ses caractéristiques
mécaniques élevées, autorise l’exécution de charpentes de grandes
portée et relativement légères.
LE BETON : d’utilisation plus recente
•Une charpente en bois est un ensemble d’éléments contribuant { la
stabilité d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage, en particulier la toiture.

•L’utilisation de la charpente en bois associée à des traditions et à des


méthodes complexes d’assemblage remonte { des temps très anciens.

•La construction d’une charpente en bois nécessite en premier lieu la


préparation des bois, opération qui consiste à les débiter et les équarrir, à
pratiquer les traits d’assemblage, tenons et mortaises, les perçages. On

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utilise pour cela du bois de charpente, c’est-à-dire un bois d’essence et e
qualité propre { la réalisation d’ouvrage de charpente (le chêne est un bon
exemple).

CALCUL DE CHENEAU

•Un chéneau est un conduit destiné { recueillir les eaux de la pluie au bord
d’un toit et { les amener au tuyau de descente.

Nous avons une toiture à 2 versants de surface et


l’intensité moyenne de la pluie est de 5mm.
Puisque nous avons 2 gouttières alors : nous prenons
Le volume d’eau est donné par :
Les 2 gouttières nous donnent : d’eau
La longueur L étant de 18m ; cela donne une surface de :

La surface totale pour nos 2 gouttières est :

2.2 CALCUL DE LA FERME

ANALYSE STRUTURALE

•Les angles :
Nous avons :

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Après calcul de cette
hauteur, nous voyons que :

. De même :

. Nous avons:

•Isostaticité.

Le nombre de barres b=53


Le nombre de nœud n=28
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Nous savons que la condition d’un système réticulé isostatique est :
2
Nous avons : 53 2(28) 3→53 53 .Nous voyons que la structure est
isostatique.
•Les réactions aux appuis
Tenant compte des équations d’équilibre statique,
;
Et en vertu de la symétrie du système,

puisque

Puis qu’il n’y a présence d’aucun effet horizontal, alors

•Les efforts intérieurs

Afin de valider une résolution parfaite et précise, nous usons de la méthode


de calcul des efforts intérieurs.

Nous pouvons utiliser :

o La méthode analytique (Cullmann) : elle consiste à étudier chaque


nœud particulièrement en sectionnant toutes les barres passant par
ce nœud et { écrire que les forces extérieures équilibrent les efforts
intérieurs dans les barres coupées.

Nœud C

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Y P

o x C

Nœud A

Y
A

o x

Nœud D

P
D
x

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Puisque nous avons un système de deux équations à 2 inconnues, nous
pouvons donc éliminer une inconnue en divisant la première équation par
et la seconde par et cela donne :

Après addition de ces 2 équations, nous voyons que :

Nœud R
Y

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Nœud E
Y

P
E
x

Nous avons :

Nous divisons la première équation par et la seconde par


de pouvoir simplifier une inconnue ; cela nous donne :

Après addition de et , nous voyons que :

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Dans donne :

Nœud S Y

Nœud F

P
F
x

De même nous divisons la première équation par et la seconde par


; nous avons :

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En additionnant les 2, nous voyons que :

Nœud T
Y

Nœud G
Y

P
G
x

Nous avons:

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Et
Nous divisons la première équation par et la deuxième équation
par afin de simplifier une inconnue ; cela donne :

Après addition de ces 2 équations, nous voyons que :

Nœud U Y

Nœud H
Y

P
H
x

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Avec ces 2 équations, nous pouvons simplifier une inconnue en divisant la
première par et la seconde par ; nous avons :

Après addition, nous voyons que :

Dans

Nœud V

Nœud I

P
I
x

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Divisons l’équation (1) par et l’équation (2) afin
d’éliminer , nous avons :

Après addition, nous voyons que :

Y
Nœud
P
Par symétrie
J
x

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S
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