Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DU SYSTÈME
DE LA BSCI
Novembre 2014
PAGE
PRÉCÉDENTE 2
HISTORIQUE :
Informations complémentaires :
Une version PDF du manuel du système de la BSCI est disponible en téléchargement à l’adresse
www.bsci-intl.org
RÉSUMÉ
Le manuel du système de la BSCI de 2014 a été rédigé par le Secrétariat de la BSCI et les organes de
gouvernance de la BSCI afin d’illustrer et d’expliquer les changements apportés par la version 1/2014 du Code
de conduite de la BSCI.
Il est mis à la disposition du public à l’attention des parties prenantes internes et externes, mais s’adresse
plus particulièrement :
• Aux participants à la BSCI, ainsi qu’à leurs principaux partenaires commerciaux (en particulier les
producteurs). Il s’agit toujours d’entreprises qui s’engagent à améliorer les conditions de travail dans
leurs chaînes d’approvisionnement.
• Aux sociétés d’audit et aux autres prestataires de service avec qui la BSCI travaille dans le but de
renforcer les capacités dans la chaîne d’approvisionnement.
Le manuel du système de la BSCI est le manuel de référence nécessaire à la clarification de tout doute ou
problème. Sa lecture est particulièrement recommandée aux départements responsables de la responsabilité
sociale des entreprises, au service des achats, et aux autres départements stratégiques qui déterminent la
culture de l’entreprise.
Le manuel du système de la BSCI et le rapport d’audit de la BSCI sont révisés tous les 18 mois. Le retour
d’information est collecté au cours des 12 premiers mois du cycle, soit par les organes de gouvernance de la
BSCI (feed-back interne), soit par courrier électronique à l’adresse suivante : system@BSCI-intl.org
PAGE
PRÉCÉDENTE 10
PLAN DU DOCUMENT
Le manuel du système de la BSCI se divise en cinq parties.
• Ière partie : Comprendre la stratégie de mise en œuvre de la BSCI. Cette partie s’adresse à tous les publics
et fournit les bases qui permettent de comprendre les mécanismes de la BSCI. Toutes les autres parties du
manuel du système font référence à la partie I et fournissent des explications supplémentaires.
• IIe partie : Comprendre l’audit BSCI - À l’attention des auditeurs. Cette partie s’adresse à l’auditeur
et explique l’approche et la méthodologie d’audit de la BSCI. Sa lecture peut également profiter à
d’autres publics.
• IIIe partie : Comprendre l’audit de la BSCI, du point de vue de l’audité. Cette partie s’adresse à l’audité
(partenaire commercial devant être contrôlé), qu’elle guide à travers toutes les étapes afin de l’aider
à préparer l’audit de la BSCI dans les meilleures conditions. D’autres publics peuvent également tirer
profit de sa lecture.
¡¡ Mécanisme de réclamation ;
• Ve partie : Annexes
Ces annexes proposent des informations supplémentaires concernant certains aspects essentiels
abordés dans le manuel du système :
¡¡ Comment commencer à utiliser la plate-forme BSCI ;
Ces annexes sont des outils supplémentaires destinés à aider les participants à la BSCI à évaluer leurs
chaînes de production :
¡¡ Liste de vérification de la BSCI pour les acheteurs ;
Chacun des chapitres du manuel du système identifie les principaux publics intéressés en fonction des
thèmes abordés.
Les représentants des entreprises peuvent choisir de ne lire que les chapitres les plus pertinents afin de
mieux comprendre leur rôle dans la BSCI.
Pour les participants à la Pour les partenaires Pour les partenaires Pour les sociétés d’audit.
BSCI. commerciaux ne devant pas commerciaux devant être
Par exemple, les marques, être contrôlés. Par exemple, contrôlés.
détaillants, importateurs. les négociants, producteurs. Par exemple, les producteurs.
De plus, les chapitres sont marqués de différentes flèches qui indiquent à quelle phase de mise en œuvre ils
se rapportent :
Agir et intégrer
Savoir et montrer
PAGE
PRÉCÉDENTE 12
PARTICIPANT À LA BSCI
PARTIE I
Chapitre 1
La Business Social
Compliance Initiative
(BSCI)
p. 19
PARTIE I
Chapitre 2 Annexe 10
Comment utiliser le Code Comment les entreprises
de conduite de la BSCI participent à la BSCI
p. 23
PARTIE I
Sous-chapitre 4.1 Annexe 3
Renforcer les capacités Comment mettre en place un
des participants à la BSCI système de gestion sociale (SGS)
p. 45
PARTIE I PARTIE I
Chapitre 3 Sous-chapitre 3.9 Annexe 4
La stratégie de mise en Mettre en place un Comment mettre en place un
œuvre de la BSCI mécanisme de réclamation mécanisme de réclamation
p. 26 p. 39
PARTIE I Annexe 7
Liste de vérification de la BSCI
Sous-chapitre 3.7 pour les acheteurs
Impliquer le département
des achats Annexe 8: – Analyse rapide des
audits sociaux provenant
p. 36 d’autres systèmes
PARTIE I
Chapitre 7 Annexe 5
Protocole de tolérance zéro
Comment réparer de la BSCI
p. 80
PARTIE I
Chapitre 8
Comment communiquer
p. 82
PAGE
PRÉCÉDENTE 13
PARTENAIRE COMMERCIAL
NE DEVANT PAS ÊTRE CONTRÔLÉ
PARTIE I
Chapitre 1
La Business Social
Compliance Initiative
(BSCI)
p. 19
PARTIE I
Chapitre 2 Annexe 10
Comment utiliser le Code Comment les entreprises
de conduite de la BSCI participent à la BSCI
p. 23
Annexe 3
Comment mettre en place un
système de gestion sociale (SGS )
Annexe 4
PARTIE I Comment mettre en place un
Chapitre 3 mécanisme de réclamation
Comment élaborer la
stratégie de mise
en oeuvre de la BSCI Annexe 7
p. 26 Liste de vérification de la BSCI
pour les acheteurs
Annexe 8
Analyse rapide des audits sociaux
provenant d’autres systèmes
PARTIE I
Chapitre 4
Comment renforcer
les capacités
p. 43
PARTIE I
Chapitre 5
Comment faire participer
les parties prenantes
p. 49
PARTIE I
Chapitre 7
Comment réparer
p. 80
PARTIE I
Chapitre 8
Comment communiquer
p. 82
PAGE
PRÉCÉDENTE 14
PARTENAIRE COMMERCIAL
DEVANT ÊTRE CONTRÔLÉ
PARTIE I
Chapitre 1
La Business Social
Compliance Initiative
(BSCI)
p. 19
Annexe 10
PARTIE I Comment les entreprises
Chapitre 2 participent à la BSCI
Comment utiliser le Code
de conduite de la BSCI Annexe 9
p. 23 Version affiche du Code de conduite
de la BSCI version 2014
Annexe 3
PARTIE I
Comment mettre en place un
Chapitre 3 système de gestion sociale (SGS )
Comment élaborer la
stratégie de mise Annexe 4
en oeuvre de la BSCI
Comment mettre en place
p. 26 un mécanisme de réclamation
PARTIE I
Sous-chapitre 4. 2
Renforcer les capacités des
partenaires commerciaux
p. 46
PARTIE I
PARTIE IV
Chapitre 6
Modèles
Comment opérer les contrôles
p. 290
p. 54
PARTIE I
Chapitre 5
Comment faire participer
les parties prenantes
P. 49
PARTIE III
p. 196 Annexe 6
- Auto-évaluation Principaux documents
pour un audit BSCI
-Consulter les domaines
de performance
PART I
Chapitre 7
Comment réparer
p. 80
PAGE
PRÉCÉDENTE 15
AUDITEUR
PARTIE I
Chapitre 1
La Business Social
Compliance Initiative
(BSCI)
p. 19
PARTIE I
Sous-chapitre 4.3
Renforcer les capacités
PARTIE I des sociétés d’audit
Chapitre 6 p. 48
Comment opérer
les contrôles
PARTIE III
p. 54 PARTIE IV
p. 196
Modèles
- Consulter les domaines
p. 290
de performance
Annexe 6
Principaux documents
PARTIE II pour un audit BSCI
p. 85
- Consulter les domaines
de performance Annexe 9
Version affiche du Code de conduite
de la BSCI version 2014
PAGE
PRÉCÉDENTE 16
DEROGATION
Le manuel du système de la BSCI 2014 supplante tous les documents précédents en rapport avec la
version 2009 du Code de conduite de la BSCI.
GRASP GLOBALG.A.P. Risk Assessment on Social Practice (Evaluation des risques en matière de
pratiques sociales)
RH Ressources humaines
RSP Responsabilité
SMETA Sedex Members Ethical Trade Audit (Audit de commerce éthique pour les membres de Sedex)
TI Technologies de l’information
PAGE
PRÉCÉDENTE 18
PARTIE I
Comprendre la
stratégie de mise en
œuvre de la BSCI
d’application et évaluer
La BSCI est un organisme international dont le secrétariat est situé à Bruxelles, en
Belgique, et qui a été créée par et pour ses participants, des entreprises actives dans la
définir un champ
distribution et l’importation et opérant dans une grande variété de secteurs d’activités
et d’industries. Les participants à la BSCI et leurs partenaires commerciaux s’engagent à
mettre en œuvre la version 1/2014 du Code de conduite de la BSCI.
Le Code de conduite de la BSCI définit les valeurs et les principes qui constituent le cadre
des pratiques commerciales responsables dans la chaîne d’approvisionnement. Quand une
entreprise a signé le Code de la BSCI, sa signature témoigne de son engagement public de
pratiquer son activité de façon responsable. De plus, les participants à la BSCI sont évalués
à l’aide de la Formule d’engagement de la BSCI.
d’application et évaluer
(producteurs).
définir un champ
La RSP donne aux participants à la BSCI la possibilité :
• d’encourager leurs partenaires commerciaux à intégrer le Code de la BSCI au cœur
de leurs pratiques commerciales ;
• de définir la voie de l’amélioration pour les partenaires commerciaux devant être
contrôlés (par exemple, en décidant de la date de commencement du processus de
contrôle ainsi que du suivi) ;
• de coopérer avec les autres participants à la BSCI avec lesquels ils ont des
partenaires commerciaux communs.
Le statut de la RSP est géré à travers la plate-forme de la BSCI. Les participants à la BSCI
sont responsables de tous leurs partenaires commerciaux inscrits dans la plate-forme de
la BSCI. De plus, les participants à la BSCI peuvent avoir un statut de principal responsable
de la RSP s’ils entendent avoir une plus grande influence sur le processus de contrôle, ce
qui comporte les tâches suivantes :
• définir la programmation d’un audit de la BSCI ;
• sélectionner la société d’audit ;
• autoriser les audits de la BSCI (audits complets et de suivi) ;
• transférer la RSP à un autre participant à la BSCI, sur demande.
PAGE
IÈRE PARTIE – 1. LA BUSINESS SOCIAL COMPLIANCE INITIATIVE (BSCI) PRÉCÉDENTE 21
d’application et évaluer
idéal pour échanger des expériences et des informations entre pairs.
• Groupes nationaux de contact : Les groupes nationaux de contact (GNC) sont des
définir un champ
plates-formes d’échange formelles ou informelles mises en place dans les pays
où il existe un nombre assez important de participants à la BSCI pour justifier des
stratégies communes et l’échange régulier d’informations. Les GNC ne font pas
partie des organes de gouvernance de la BSCI ni de la FTA.
• Plate-forme de la BSCI : Cet outil de TI permet d’effectuer des recherches et de
stocker les informations relatives à la chaîne d’approvisionnement. Selon que
l’entreprise participe à la BSCI directement (participant à la BSCI) ou indirectement
(partenaire commercial d’un ou de plusieurs participants à la BSCI), les niveaux
d’accès et les droits sont différents. Les auditeurs sont des utilisateurs essentiels
de la plate-forme de la BSCI, dans la mesure où le processus d’audit de la BSCI est
organisé à l’aide de cet outil.
Voir http://www.bsciplatform.org/home
• Sessions de renforcement des capacités : Ces sessions offrent de nombreuses
occasions d’échange entre pairs. Elles profitent aux participants à la BSCI tout
comme à leurs partenaires commerciaux.
Voir http://www.bsci-intl.org/bsci-academy
• Tables rondes des parties prenantes : Ces sessions visent à développer un
dialogue régulier et constructif avec les parties prenantes locales dans les pays
d’origine de l’approvisionnement. Elles offrent de nombreuses occasions de mieux
connaître les attentes, les activités, et les contraintes des parties prenantes
locales. Les tables rondes ne font pas partie des organes de gouvernance de la
BSCI ni de la FTA.
PAGE
IÈRE PARTIE – 1. LA BUSINESS SOCIAL COMPLIANCE INITIATIVE (BSCI) PRÉCÉDENTE 22
MESSAGES CLÉS
La Business Social Compliance Initiative
• Toutes les entreprises qui adhèrent à la BSCI s’emploient à améliorer les
conditions de travail, s’engagent auprès des parties prenantes, et signent le
Code de conduite de la BSCI et ses annexes.
• Une entreprise participe à l’initiative soit en adhérant à la BSCI, soit en étant
un partenaire commercial dans la chaîne d’approvisionnement d’un ou de
plusieurs participants à la BSCI.
• Un dialogue ouvert et constructif entre les partenaires commerciaux et les
parties prenantes est crucial pour la mise en œuvre durable de la BSCI.
Notes :
d’application et évaluer
définir un champ
PAGE
IÈRE PARTIE : 2. COMMENT UTILISER LE CODE DE CONDUITE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 23
2.1. STRUCTURE
Le Code de conduite de la BSCI est composé d’un ensemble de documents qui doivent être
lus ensemble :
Conditions de mise en
Conditions de mise en
d’application et évaluer
Conditions de mise en œuvre œuvre pour les partenaires
œuvre pour les partenaires
pour les participants à la BSCI commerciaux devant
commerciaux
définir un champ
être contrôlés
Référence de la BSCI
Glossaire de la BSCI
2.2. CONTENU
Le Code de conduite de la BSCI :
• exige le respect des lois ;
• propose une approche partagée, éthique et responsable, visant à développer des
partenariats commerciaux qui autonomisent les travailleurs grâce au commerce
international ;
• s’appuie sur les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du
travail (OIT), qui s’appliquent à tous les pays ;
• s’aligne sur les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et
aux droits de l’homme et sur les normes internationales similaires.
PAGE
IÈRE PARTIE : 2. COMMENT UTILISER LE CODE DE CONDUITE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 24
2.3. ADHÉSION
Les participants à la BSCI peuvent partager le Code de conduite de la BSCI avec leurs
partenaires commerciaux :
• en tant que document séparé joint aux conditions d’achat ou aux contrats ;
• en insérant une clause avec renvoi au Code dans le contrat ;
• en l’intégrant en totalité dans le contrat ou dans les conditions d’achat ;
• en l’intégrant en totalité dans leur propre code de conduite.
Le Code de conduite de la BSCI peut être intégré dans ces documents mais il doit être
respecté dans son intégralité. Aucune partie, principe ou valeur du Code de la BSCI ne
saurait être modifiée ou supprimée.
« Le présent document est une reproduction littérale de la version 1/2014 du Code
de conduite de la BSCI. En tant qu’entreprise signataire du Code de conduite de la
BSCI, nous avons adapté la présentation de ce document à celle de notre entreprise
afin de mieux contribuer à l’effet de cascade de la BSCI. »
Clause juridique : voici un exemple de clause juridique que les participants à la BSCI
peuvent intégrer dans leurs contrats d’achat pour faire adhérer les partenaires
commerciaux au Code de conduite de la BSCI :
d’application et évaluer
« Par la présente, le [partenaire commercial...] déclare avoir été pleinement informé
définir un champ
et adhérer sans réserve aux contenus et aux exigences du Code de conduite de la BSCI
ainsi qu’à ceux des Conditions de mise en œuvre [reproduites en annexe du présent
contrat/disponibles sur demande/dont un exemplaire a été remis au partenaire
commercial/...] et que ces documents sont réputés faire partie intégrante du présent
[Accord/Contrat...] ».
IMPORTANT : Après avoir été signé, le Code de conduite de la BSCI et les Conditions
de mise en œuvre fournissent aux entreprises le cadre juridique qui leur permet de
demander des renseignements sur la responsabilité sociale du signataire.
Ce point est particulièrement important si l’entreprise doit être auditée, car aucun
audit ne peut être réalisé sans la signature préalable du Code et des Conditions de
mise en œuvre pertinentes.
Dans ce cas, les participants à la BSCI ou leurs partenaires commerciaux doivent analyser :
• s’ils peuvent trouver un autre moyen d’obtenir des informations fiables sur la
performance sociale de leurs partenaires commerciaux (par exemple, d’autres
rapports d’audit social) ;
• s’ils peuvent faire jouer le fait que d’autres participants à la BSCI s’approvisionnent
auprès du même partenaire commercial pour que ce dernier signe le Code ;
• s’il convient de cesser toute relation commerciale en raison du risque trop élevé que
représente la collaboration avec des partenaires commerciaux ne souhaitant pas
adhérer au Code.
Pour obtenir des informations sur l’arrêt des relations commerciales, voir le chapitre 3, sous-
chapitre 3.10, partie I du manuel du système de la BSCI, Arrêt des relations commerciales.
MESSAGES CLÉS
Utiliser le Code de conduite de la BSCI
• Les entreprises peuvent signer le Code de conduite de la BSCI en tant que
document indépendant ou bien en l’intégrant dans d’autres documents (par
d’application et évaluer
exemple, les conditions d’achat).
• Le Code de conduite de la BSCI et les Conditions de mise en œuvre fournissent aux
définir un champ
entreprises le cadre juridique qui leur permet de demander des renseignements
sur la responsabilité sociale du signataire.
• Les entreprises de la chaîne d’approvisionnement devraient également
demander à leurs partenaires commerciaux à tous les niveaux de la chaîne
d’approvisionnement de signer le Code de conduite de la BSCI.
• Les entreprises ont besoin d’une politique définissant les mesures à appliquer
aux partenaires commerciaux qui ne souhaitent ni signer ni s’engager à respecter
le Code de la BSCI et les Conditions de mise en œuvre.
• Les entreprises ne peuvent pas être auditées si elles n’ont pas au préalable signé
le Code de conduite de la BSCI et les Conditions de mise œuvre pertinentes.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 26
d’application et évaluer
• Annexe 4 : Comment mettre en place un mécanisme de réclamation ;
• Annexe 5 : Protocole de tolérance zéro de la BSCI ;
définir un champ
• Annexe 6 : Principaux documents pour un audit BSCI ;
• Annexe 7 : Liste de vérification de la BSCI pour les acheteurs ;
• Annexe 8 : Analyse rapide des audits sociaux provenant d’autres systèmes ;
• Rapport d’audit de la BSCI.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 27
Les personnes exerçant les fonctions les plus en rapport avec la durabilité de la chaîne
d’approvisionnement (par exemple, les responsables de la RSE) trouveront que le Code de
la BSCI et ses annexes sont applicables à leurs tâches quotidiennes. La coopération entre
les départements garantira à terme que tous les départements intègrent le Code de la BSCI
dans leurs activités professionnelles.
Pour intégrer les valeurs et les principes de la BSCI dans la culture et les opérations de
l’entreprise, les participants à la BSCI et leurs partenaires commerciaux dans la chaîne
d’approvisionnement doivent :
• fixer des objectifs à court, moyen, et long terme ;
• définir des procédures qui intègrent le Code de conduite de la BSCI ;
• communiquer avec les parties prenantes internes et externes et s’engager
avec elles ;
• intégrer de manière régulière les enseignements tirés des opérations.
La réussite des entreprises socialement responsables se fonde sur :
• le sérieux de leur engagement ;
• le degré d’intégration des valeurs essentielles dans la culture de l’entreprise.
d’application et évaluer
Ces deux conditions de réussite constitueront toujours des défis au moment :
définir un champ
• de la définition des stratégies commerciales à moyen et à long terme ;
• de la prise de décision pour faire face aux risques imminents.
Ces procédures doivent être cohérentes avec les valeurs et les principes auxquels
l’entreprise adhère pour que les individus :
• soient contraints d’agir conformément à ces valeurs et ces principes ;
• soient guidés par ces valeurs et ces principes lorsqu’ils font face à des décisions
difficiles ou à des dilemmes.
Les entreprises qui sont associées directement ou indirectement à la BSCI partagent les
mêmes valeurs d’autonomisation, de coopération, et d’amélioration continue.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 28
Obéir à la législation nationale est, en tout état de cause, la première obligation d’une
entreprise, et ce :
• qu’elle soit associée directement ou indirectement à la BSCI ;
• que sa performance sociale soit ou non contrôlée dans le cadre du système de la BSCI.
En cas de conflit entre la législation nationale et le Code de conduite de la BSCI, le texte qui
d’application et évaluer
confère le niveau de protection le plus élevé aux travailleurs et à l’environnement prévaut.
En même temps, les participants à la BSCI doivent faire preuve de vigilance et éviter de
définir un champ
mettre leurs partenaires commerciaux dans une situation où ils sont confrontés au dilemme
de devoir enfreindre la législation nationale pour satisfaire les demandes des participants à
la BSCI.
IMPORTANT : Conférer une meilleure protection aux travailleurs que celle garantie par
la législation nationale ne revient pas à enfreindre la loi.
Équilibre entre les attentes et les ressources : chercher à couvrir toute la chaîne
d’approvisionnement et à en garantir la transparence n’est pas un objectif réaliste :
les entreprises doivent définir un champ d’application, définir des priorités et trouver
un équilibre entre les attentes de la société et les ressources.
Détection précoce : grâce à la détection précoce, l’entreprise peut traiter les problèmes
de qualité ou de sécurité ainsi que les plaintes avant que la situation ne s’aggrave. Ceci
permet à l’entreprise :
• d’améliorer sa réputation ;
• de soutenir un environnement professionnel plus stable ;
• de faire des économies.
IMPORTANT : l’entreprise ne doit pas donner l’impression que le seul motif pour lequel
elle est favorable à la détection précoce des abus commis dans le domaine des droits
du travail et des droits de l’homme dans la chaîne d’approvisionnement (et sur les
sites de production) est sa réputation et, par extension, son intérêt financier. Les
entreprises signataires du Code de conduite de la BSCI doivent considérer ce dernier
comme un pilier non négociable de leur image d’entreprise. L’application du Code de
d’application et évaluer
conduite de la BSCI doit faire partie de leur plan d’affaires, même s’il n’y a ni crise ni
menaces imminentes identifiés par des critiques.
définir un champ
3.5. CARTOGRAPHIER LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT
La cartographie est un exercice qui permet de visualiser les liens entre les différents
partenaires commerciaux présents dans la chaîne d’approvisionnement. Elle permet aux
participants à la BSCI et à leurs partenaires commerciaux de définir :
• qui sont les acteurs ;
• quelle est leur importance pour l’activité ;
• quel est l’effet de levier possible ;
• quelles sont les mesures qui doivent être adoptées.
3.5.1. Recueil d’informations
Sources d’informations : les sources d’informations énumérées ci-dessous sont utiles à
l’exercice de cartographie :
• parties prenantes : informations provenant des parties prenantes concernées ;
• rapport sur le mécanisme de réclamation : interne ou externe ;
• auto-évaluation : questionnaires ou équivalents ;
• visites commerciales : acheteurs ou équipe d’achats ;
• rapports d’audit social (le cas échéant).
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 30
Les informations n’ont pas toutes la même valeur et doivent par conséquent être
classifiées. Voici un exemple de la manière de les trier en fonction de leur fiabilité :
Informations
Preuve Réclamation Déclaration Anecdotes sans importance
(rumeurs)
Pour obtenir plus d’informations, voir le manuel du système de la BSCI, Partie V :
• annexe 3 : Comment mettre en place un système de gestion sociale ;
• annexe 6 : Principaux documents pour un audit BSCI.
d’application et évaluer
d’approvisionnement. Par conséquent, les participants à la BSCI ne doivent pas l’utiliser
définir un champ
à d’autres fins ;
• zone géographique : les participants à la BSCI doivent analyser leurs chaînes
d’approvisionnement pour savoir où se trouvent les sites de production ;
• risques sociaux particuliers : les participants à la BSCI peuvent courir des risques
sociaux supplémentaires liés à leur modèle d’affaires, aux secteurs ou aux régions
d’approvisionnement ;
• importance des partenaires commerciaux : les participants à la BSCI doivent
affecter leurs efforts et leurs ressources par ordre de priorité.
3.5.3. Classifier et sélectionner les partenaires commerciaux
Les participants à la BSCI et leurs partenaires commerciaux doivent classifier et sélectionner :
• les entreprises avec lesquelles elles travaillent ;
• les entreprises qui exigent une vérification supplémentaire.
En général, pour une entreprise, les partenaires commerciaux importants :
• représentent une grande partie du volume d’achats ;
• ont un impact sur la réputation de l’entreprise ;
• sont potentiellement liés à des risques importants d’abus des droits de l’homme
(directement ou indirectement).
Parmi les partenaires commerciaux importants, certains :
• sont plus importants que d’autres ;
• présentent plus de risques sociaux que d’autres.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 31
d’application et évaluer
¡¡ les rapports d’audit,
définir un champ
¡¡ les entretiens ou listes de pointage ;
Cette décision doit être prise au niveau de la direction et régulièrement adaptée afin de tenir
compte de l’apparition de nouvelles informations ou de nouveaux partenaires commerciaux.
APPROCHE CONSÉQUENCES
• L’entreprise reconnaît qu’un partenaire commercial déterminé
représente un risque.
• L’entreprise accepte délibérément le risque sans faire d’effort
ASSUMER
particulier pour le réduire.
• Un responsable doit approuver la décision et assumer les
conséquences en cas de problème.
d’application et évaluer
la probabilité de risque que le partenaire commercial peut représenter
CONTRÔLER
pour elle.
définir un champ
• L’entreprise alloue des ressources financières pour soutenir
lesdites mesures.
• Une personne responsable de ces mesures opère un suivi attentif
de la réduction des risques.
d’application et évaluer
• directement : le participant à la BSCI identifie les partenaires commerciaux devant
être contrôlés et les intègre dans sa liste de producteurs dans la plate-forme BSCI ;
définir un champ
• indirectement : le participant à la BSCI transfère sa responsabilité à un autre
partenaire commercial afin d’analyser quels partenaires commerciaux doivent
être contrôlés.
C’est le cas lorsque le participant à la BSCI se base :
¡¡ sur le choix effectué par d’autres participants à la BSCI (par exemple, leurs
importateurs sont également des participants à la BSCI),
¡¡ sur les conseils et les informations fournis par un intermédiaire appartenant
à la chaîne d’approvisionnement afin de dresser la liste des producteurs
devant être contrôlés.
Motifs de contrôle :
Les partenaires commerciaux importants doivent être contrôlés dans les cas suivants :
• ils possèdent des sites de production ;
• leur performance sociale n’inspire pas un niveau de confiance acceptable ;
• leur niveau de maturité est insuffisant pour maintenir une bonne performance sociale.
IMPORTANT : le protocole d’audit de la BSCI a été conçu pour vérifier les sites de
production. Les autres environnements de travail tels que les bureaux commerciaux,
les entreprises de logistique ou les supports techniques spécialisés n’entrent pas
dans le champ d’application de la BSCI.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 34
d’application et évaluer
dans quelle mesure certains critères non négociables sont couverts
par le système en question. L’Évaluation rapide de la BSCI figure dans
définir un champ
les annexes de la partie V du manuel du système de la BSCI.
Signature du Code : ces partenaires commerciaux ne seront pas contrôlés dans le cadre
de la BSCI. Néanmoins, le participant à la BSCI leur demandera de signer le Code ainsi que
les Conditions de mise en œuvre pertinentes.. En signant, ces partenaires commerciaux
s’engagent à partager de manière proactive les informations sur leur conformité sociale
et/ou leurs chaînes d’approvisionnement.
Approvisionnement chez un participant à la BSCI : certains participants à la BSCI n’ont
pas de sites de production. Par conséquent, ils ne peuvent pas être contrôlés. De plus,
leur adhésion à la BSCI et leur engagement envers cette initiative sont normalement une
garantie suffisamment fiable pour les autres participants. Cependant, dans certains cas,
un participant à la BSCI qui s’approvisionne chez un autre participant peut avoir besoin
d’informations supplémentaires et actualisées concernant la mise en œuvre de la BSCI
dans sa chaîne d’approvisionnement. Ceci se produit, par exemple, quand un participant A
s’approvisionne chez un participant B et que le participant A ne s’intéresse pas à certains
producteurs liés au participant B. Dans ce cas, deux solutions sont possibles :
• le participant B inclut les producteurs qui intéressent le participant A dans le système
de la BSCI ;
• le participant B divulgue les informations sur les producteurs pertinents, afin que le
participant A puisse les prendre sous sa responsabilité.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 35
Comme toute autre entreprise, les producteurs peuvent demander des audits de
certains de leurs partenaires commerciaux.
Ces audits peuvent :
• faire partie de leur système de gestion sociale ;
• être des audits internes ;
• être des audits de seconde partie.
d’application et évaluer
• à une meilleure gouvernance ;
définir un champ
• à un meilleur développement social dans et en dehors de l’entreprise.
Évaluation : il n’existe pas de moyen unique permettant d’évaluer le niveau de
participation des travailleurs mais certaines questions peuvent être utilisées au cours
du processus :
• la main-d’œuvre est-elle stable ou y a-t-il une forte rotation ?
• y a-t-il beaucoup de travailleurs migrants (qui, a priori, connaissent moins bien les
lois du pays d’accueil) ?
• quel est le type de rapport avec les syndicats locaux ?
• existe-t-il un représentant des travailleurs librement élu par ces derniers ?
• les travailleurs sont-ils embauchés directement ou sous-traités ?
• y a-t-il une personne compétente chargée des ressources humaines ?
• y a-t-il une personne compétente chargée de la santé et de la sécurité au travail, et
notamment de l’évaluation des risques et des mesures correctives ?
• est-il possible d’introduire une plainte ?
Pour obtenir plus d’informations, voir les parties II et III du manuel du système de la BSCI:
domaine de performance : implication et protection des travailleurs.
Formation interne : la direction et les travailleurs doivent avoir un niveau minimum de
compétences pour promouvoir une vraie participation des travailleurs. La formation
interne aide à résoudre les problèmes de communication et à créer l’habitude, en interne,
de faire participer les travailleurs.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 36
Les acheteurs ont des informations seulement Inclure le Code de conduite et les Conditions
sur leur interlocuteur direct (par exemple, un de mise en œuvre dans les contrats.
agent) et ont très peu d’informations sur les Cette démarche fournit le cadre juridique
sources d’approvisionnement de l’agent. permettant de demander aux intermédiaires
plus d’informations sur la chaîne
d’application et évaluer
d’approvisionnement.
définir un champ
Les acheteurs peuvent avoir classifié leurs Faire participer les acheteurs à l’exercice de
partenaires commerciaux en fonction des cartographie et donner un ordre de priorité
prix, de la qualité et des délais de livraison. Il aux partenaires commerciaux pour que les
est possible qu’ils ne voient aucun intérêt à acheteurs comprennent mieux le lien entre les
modifier cette classification pour y inclure les risques sociaux et les risques liés à la qualité.
risques sociaux. Leur fournir la Classification des risques par
pays de la BSCI.
Les acheteurs perçoivent des primes pour Influencer le décideur pour qu’il prévoie des
choisir la source d’approvisionnement la primes à l’intention des acheteurs qui incluent
moins chère. la performance sociale dans leurs critères de
sélection.
Les acheteurs risquent de n’avoir ni le temps, Établir une procédure claire concernant la
ni les compétences leur permettant de manière de comprendre les informations
comprendre les informations recueillies sur la sur la performance sociale des partenaires
performance sociale (par exemple, de lire un commerciaux et/ou les stratégies de RSE.
rapport d’audit). Créer un outil de lecture rapide qui transforme
les résultats des audits de la BSCI en lignes
directrices à leur intention.
Les acheteurs se rendent dans les usines mais Fournir aux acheteurs une liste de pointage à
n’ont pas le temps ni les compétences pour cet effet, par exemple, celle de l’annexe 7 : Liste
poser aux producteurs les questions de fond de vérification de la BSCI pour les acheteurs,
relatives à leur performance sociale. qui figure dans les annexes de la partie V du
manuel du système de la BSCI. De plus, prévoir
régulièrement des formations internes.
Figure 3 : Faire participer le département des achats : défis et solutions potentiels
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 37
Liste des tâches : si les acheteurs ne participent pas encore à la mise en œuvre de la
BSCI, définissez ensemble une liste des tâches à réaliser sur-le-champ :
• mise à jour des contrats d’achats : inclure le Code de conduite et les Conditions de
mise en œuvre dans les contrats d’achats afin de couvrir au moins les partenaires
commerciaux importants ;
• vue d’ensemble de la chaîne d’approvisionnement : classifier les informations
concernant la chaîne d’approvisionnement en distinguant :
d’application et évaluer
Relations (50) Thaïlande, Italie, Maroc
définir un champ
commerciales
peu stables
d’application et évaluer
définir un champ
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 39
d’application et évaluer
certaines réclamations sont justifiées ou non, si les conclusions en la matière
sont ouvertement partagées (tout en respectant comme il se doit la vie privée
définir un champ
du travailleur).
Pour obtenir davantage d’informations, voir le manuel du système de la BSCI :
• partie IV: modèle 8 : Mécanisme de réclamation ;
• partie V: annexe 4 : Comment mettre en place un mécanisme de réclamation.
IMPORTANT : les mécanismes de réclamation doivent être mis en place dans un but
d’écoute authentique des travailleurs et pour assurer un suivi juste. Sinon, l’effet
pourrait être contreproductif.
Notes :
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 40
Motifs d’arrêt des relations commerciales : la raison fondamentale de l’arrêt des relations
commerciales est le manque de confiance absolu suscité par le comportement du
partenaire commercial. La confiance peut se perdre soudainement mais elle est le plus
souvent mise à l’épreuve à la suite de plusieurs avertissements.
d’application et évaluer
Avant d’arrêter les relations commerciales : avant de cesser les relations commerciales
ou de résilier les contrats avec un partenaire commercial, il convient de prendre certains
définir un champ
éléments en compte :
• est-ce la meilleure option ?
• quelles sont les conséquences négatives qui risquent de se produire en mettant
fin au partenariat ?
• est-il possible de résoudre le problème autrement ?
• y a-t-il une meilleure alternative en matière de partenaires commerciaux?
Problèmes endémiques : certaines déficiences de la performance sociale sont liées à
des problèmes endémiques dans le secteur, la région ou le pays. Dans ce cas, trouver
une alternative est encore plus difficile. Il est alors très important de s’entretenir avec les
parties prenantes afin qu’elles comprennent les raisons qui motivent l’arrêt des relations
commerciales et soutiennent les changements nécessaires.
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 41
d’application et évaluer
• l'arrêt des relations commerciales ou résiliation des contrats : l’arrêt des relations
commerciales et/ou la résiliation des contrats doivent avoir lieu conformément
définir un champ
aux conditions prévues et après avoir procédé aux avertissements/mises en garde
prévus. L’arrêt des relations en raison de la mauvaise volonté d’un partenaire à mettre
en œuvre une mesure nécessaire au respect d’une obligation du Code de conduite
de la BSCI ne modifie pas les accords contractuels (par exemple, les obligations
financières qui figurent dans les contrats existants doivent être respectées).
Notes :
PAGE
IÈRE PARTIE : 3. COMMENT ÉLABORER LA STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 42
MESSAGES CLÉS
Stratégie de mise en œuvre de la BSCI
• Politique : le Code de la BSCI peut être utilisé comme politique d’entreprise et doit
être intégré dans la culture de ladite entreprise.
• Cartographie : chaque entreprise doit élaborer sa propre cartographie et procéder
à sa propre classification des partenaires commerciaux.
• Champ d’application : la définition du champ d’application requiert : a) la
collecte et la mise à jour des informations ; b) une classification des partenaires
commerciaux importants ; c) la fixation de priorités.
• Sites de production : les entreprises ne possédant pas de sites de production ne
peuvent pas être contrôlées dans le cadre de la BSCI.
• Implication : les services d’achats et les parties prenantes - les travailleurs en
particulier - doivent participer au développement de la stratégie de mise en œuvre
de la BSCI.
• Réclamation : le mécanisme de réclamation constitue la dernière étape de l’effort
de diligence d’une entreprise.
• Arrêt des relations commerciales : l’arrêt des relations commerciales ou la
résiliation des contrats ne doit jamais se produire en conséquence directe des
résultats d’un audit mais au contraire respecter une procédure claire et ouverte.
• Suivi : la stratégie de mise en œuvre de la BSCI n’est pas un exercice statique et
elle doit être régulièrement révisée.
d’application et évaluer
définir un champ
Notes :
PAGE
IÈRE PARTIE : 4. COMMENT RENFORCER LES CAPACITÉS PRÉCÉDENTE 43
Le chapitre 4 décrit les étapes qui permettent d’identifier les compétences et les
capacités nécessaires à la réussite de la mise en œuvre du Code de conduite de la
BSCI. De plus, ce chapitre fournit des recommandations sur la manière de combler
les lacunes en termes de qualifications ou de compétences. Il présente également
les activités visant à renforcer les capacités qui sont proposées aux participants à
la BSCI, à leurs partenaires commerciaux et aux auditeurs.
Des ateliers pour tous les publics : la BSCI propose des ateliers de renforcement des
capacités destinés à tous les publics ayant un lien avec le système. Les ateliers de la
BSCI :
• sont publiés sur le site BSCI Academy ;
• peuvent avoir lieu sous forme de cours en face-à-face ;
• peuvent prendre la forme de cours en ligne.
Le succès de ces ateliers dépend de l’aptitude de l’entreprise :
• à définir au préalable les capacités requises ;
• à sélectionner le bon cours ;
• à inviter la bonne audience à se former sur le ou les sujets.
Outre le renforcement des capacités dans leurs propres entreprises, les participants à la
BSCI et leurs partenaires commerciaux doivent comprendre quelles capacités manquent
dans leurs chaînes d’approvisionnement respectives pour fournir un support permettant
de combler ces écarts.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 4. COMMENT RENFORCER LES CAPACITÉS PRÉCÉDENTE 45
De plus, les participants à la BSCI doivent utiliser ces ateliers de la BSCI pour initier leurs
nouveaux employés (par exemple, personnel de RSE, acheteurs).
Après cette formation, les participants à la BSCI doivent avoir suffisamment d’informations
contextuelles pour comprendre :
• les valeurs et les principes de la BSCI ;
• le devoir de diligence raisonnable comme partie intégrante de leur responsabilité
sociale ;
• comment cartographier leurs chaînes d’approvisionnement et définir les
partenaires commerciaux importants qui doivent être contrôlés ;
• comment analyser les informations fournies dans le rapport d’audit de la BSCI ;
• quels sont les meilleurs moyens d’effectuer le suivi de l’amélioration continue
(en particulier des plans de mesures correctives) des partenaires commerciaux ;
• les informations disponibles par l’intermédiaire de la BSCI qui leur permettront de
renforcer leurs décisions stratégiques.
Plate-forme BSCI : apprendre comment utiliser au mieux la plate-forme BSCI est une étape
essentielle qui permet aux participants de la BSCI de réussir la mise en œuvre du Code. La
meilleure façon d’apprendre à manier cet outil est de l’utiliser régulièrement. Cependant,
les participants à la BSCI doivent d’abord en apprendre les rudiments. Des webinaires sont
dispensés à cette fin.
Thèmes et public : le Secrétariat de la BSCI organise des ateliers sur des thèmes précis
liés à la mise en œuvre réussie du Code de la BSCI. Les participants à la BSCI peuvent
utiliser les différents canaux de gouvernance pour suggérer de nouveaux thèmes et/ou de
nouveaux publics à inclure dans les activités de la BSCI visant à renforcer les capacités.
agir et intégrer
IMPORTANT : les participants à la BSCI doivent vérifier que le personnel qui est chargé
en interne de l’approvisionnement et de la sous-traitance (par exemple, les acheteurs)
a reçu les informations adéquates concernant la signification d’une note d’audit de la
BSCI et qu’il agit conformément aux dites informations.
Pour obtenir plus d’informations, voir le chapitre 6, sous-chapitre 6.2, partie I du
manuel du système de la BSCI : Notes des audits de la BSCI.
PAGE
IÈRE PARTIE : 4. COMMENT RENFORCER LES CAPACITÉS PRÉCÉDENTE 46
Pour les partenaires commerciaux ne devant pas être contrôlés (par exemple,
les importateurs), le secrétariat de la BSCI a la possibilité d’organiser des ateliers
à la demande de ses participants.
Objectif des ateliers : la BSCI propose des ateliers destinés aux producteurs afin
qu’ils renforcent leurs capacités dans les domaines suivants :
• comprendre les attentes du marché en termes de performance sociale ;
• intégrer l’amélioration durable et continue définie par le processus de contrôle.
Des ateliers en face-à-face sont organisés dans les pays où les participants à la
BSCI s’approvisionnent le plus.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 4. COMMENT RENFORCER LES CAPACITÉS PRÉCÉDENTE 47
travail.
• Les exigences de santé et de sécurité concernant plus
particulièrement leurs propres tâches (par exemple, un
travailleur qui manipule des produits chimiques doit prendre
des précautions spéciales qui ne s’appliquent pas aux autres
travailleurs).
De plus, il y a deux compétences que les auditeurs pourront identifier comme étant
pertinentes lors de leur analyse des écarts :
1. Pensée systémique
Cette technique permet aux auditeurs de mieux comprendre les situations difficiles et les
domaines complexes. Il est possible qu’ils en aient besoin pour évaluer la performance
sociale de l’entreprise par rapport à un contexte plus général.
Bien que les auditeurs sociaux n’aient pas nécessairement une formation juridique, il est
essentiel qu’ils comprennent correctement les lois applicables.
MESSAGES CLÉS
Renforcement des capacités
• Dans la chaîne d’approvisionnement : le renforcement des capacités doit avoir
agir et intégrer
lieu dans toute la chaîne d’approvisionnement, à tous les niveaux des entreprises
qui emploient des travailleurs.
• Analyse des écarts : il est nécessaire d’évaluer les compétences manquantes
pour élaborer un programme de renforcement des capacités.
• Offre de la BSCI : la BSCI propose toute une série de moyens de renforcer les
capacités sur divers thèmes, pour divers publics.
PAGE
IÈRE PARTIE : 5. COMMENT FAIRE PARTICIPER LES PARTIES PRENANTES PRÉCÉDENTE 49
• l’intérêt : les parties recherchent des solutions à long plutôt qu’à court terme ;
• la régularité : le programme défini est suivi de manière constante et pas seulement
en cas de crise.
PAGE
IÈRE PARTIE : 5. COMMENT FAIRE PARTICIPER LES PARTIES PRENANTES PRÉCÉDENTE 50
Relation
Parties prenantes internes
Étapes de la Parties prenantes externes
(au sein de l’entreprise)
BSCI
(axées sur la
communication et - Département de la - Groupe de contacts nationaux
la responsabilité) communication de la BSCI
- Partenaires commerciaux
- Syndicats
- Travailleurs des partenaires
commerciaux
- Agences gouvernementales
Figure 6 : Groupes de parties prenantes potentielles pouvant soutenir la mise en œuvre de la BSCI
Haut
Informer Consulter
IMPORTANT : les partenaires commerciaux qui ne seront pas contrôlés doivent veiller à
maintenir une étroite collaboration et à consulter les participants à la BSCI concernés.
La BSCI permet, grâce à des moyens simples, d’identifier les autres participants à la BSCI
qui partagent les mêmes partenaires commerciaux (par exemple, le même producteur)
afin de discuter des stratégies et de coordonner les activités.
• Utiliser les groupements : collaborer avec d’autres participants à la BSCI ayant des
liens avec le même producteur, le même secteur, voire la même région (par exemple
quand le problème est endémique).
• Associations professionnelles : contacter les associations professionnelles
pertinentes pour soutenir la création de solutions communes au secteur.
• ONG spécialisées : consulter et informer régulièrement les ONG spécialisées qui
peuvent aider au niveau régional, national et/ou international.
• Syndicats : approcher les syndicats locaux. Ils ont un éclairage et des informations
pertinentes dont on pourra tenir compte.
• Inspecteurs du travail au niveau local : vérifier dans quelle mesure les inspecteurs
du travail au niveau local peuvent jouer un rôle dans le renforcement du processus
de mise en œuvre des mesures correctives.
• Bureau local de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) : l’OIT possède un
bureau local dans de nombreux pays d’approvisionnement. Le soutien et le point de
vue de ces bureaux pourront s’avérer cruciaux.
• Secrétariat de la BSCI : le secrétariat de la BSCI peut jouer un rôle clé de coordination des
participants pour adresser des messages puissants aux parties prenantes concernées.
Il est possible que les participants à la BSCI n’aient pas les moyens de s’adresser à ces parties
prenantes de manière individuelle. Le Secrétariat de la BSCI peut prendre en charge la coordination.
MESSAGES CLÉS
Participation des parties prenantes
• Les entreprises ne peuvent pas incorporer le Code de conduite de la BSCI avec
succès si elles agissent seules. Elles doivent chercher des alliés.
• Les entreprises recensent et classent leurs parties prenantes pertinentes par
ordre de priorité à l’aide d’un exercice de cartographie.
• La coopération avec les parties prenantes les plus importantes est un outil
puissant qui augmente considérablement l’effet de levier et l’impact sur le terrain.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 54
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 55
Audits L’audité est informé L’audité est informé L’audité n’est pas
complets de la date de l’audit. de la période au informé de la date
cours de laquelle de l’audit. L’audit
l’audit aura lieu. peut avoir lieu à
Audits tout moment sans
de suivi préavis.
Audits complets :
• ils couvrent les 13 domaines de performance ;
• ils marquent le début d’un cycle d’audit de la BSCI ;
• l’auditeur :
¡¡ génère et valide les données du profil du producteur,
Non cruciale
Cruciale
Cruciale dans les domaines de
PARTIELLEMENT performance suivants :
• Travail des enfants
• Travail forcé
• SST
Non cruciale
Cruciale
Cruciale dans les domaines de
NON performance suivants :
• Travail des enfants
• Travail forcé
• SST
agir et intégrer
IMPORTANT : l’auditeur est tenu de déclencher une alerte s’il détecte un cas flagrant
de travail d’enfants, de travail forcé, de risque imminent pour la santé et/ou la vie des
travailleurs ou un comportement contraire à l’éthique. Dans ce cas, l’audité ne reçoit
pas de note globale et un statut de « Tolérance zéro » lui est attribué.
Pour obtenir plus d’informations sur le processus de tolérance zéro, voir l’annexe 5,
partie V du manuel du système de la BSCI : Protocole de tolérance zéro de la BSCI.
Les producteurs notés A ou B sont susceptibles de faire l’objet d’un contrôle inopiné et
aléatoire (RUC) entre deux audits complets.
Notes C, D ou E : quand un audité est noté C, D ou E après un audit complet, cet audit est
valable jusqu’à la réalisation de l’audit de suivi.
L’audit de suivi doit avoir lieu à la date définie dans le plan de mesures correctives et au
plus tard 12 mois après le dernier audit :
• si les résultats de l’audit de suivi montrent des améliorations (notes A ou B), l’audit
sera valide jusqu’à la date d’échéance de l’audit complet ;
• si le résultat de l’audit de suivi est une note C, D ou E, cet audit sera valide jusqu’à
la date d’échéance du prochain audit de suivi, sous réserve que la durée entre les
deux audits complets ne dépasse pas deux ans.
1 an 2 ans
La durée de l’audit est calculée en fonction du nombre des travailleurs qui travaillent dans
cette entité juridique. Ce nombre doit inclure les travailleurs recrutés directement ainsi
que les travailleurs sous-traités.
• Travailleurs sous-traités : les travailleurs liés à une autre entreprise font partie du
champ d’application de l’audit. Par conséquent, les informations relatives à leurs
salaires, leur temps de travail et leurs contrats doivent être à la disposition des
auditeurs pour vérification. Les cas les plus courants sont les suivants :
¡¡ services de sécurité ;
¡¡ services de nettoyage ;
Pour l’audit de suivi, les auditeurs conserveront le même échantillon que celui qui a été
défini pour l’audit complet.
La BSCI ne définit pas la manière dont l’audité ou les auditeurs doivent sélectionner
les exploitations. Il est néanmoins recommandé de tenir compte des risques et de
l’importance de l’exploitation par rapport à la production globale.
• Étendue de l’audit : si l’audité et/ou les exploitations agricoles ont un certificat
GlobalGAP valide, l’auditeur ne contrôlera pas les domaines suivants :
¡¡ domaine de performance 7 : santé et sécurité au travail ;
Exploitations agricoles
(seulement si elles sont
Audité principal
auditées en interne avant
l’audit de la BSCI)
Environnement de
X
travail industriel
Environnement de
X X
travail agricole
Les sociétés d’audit ne peuvent limiter le champ d’application de l’audit que dans un seul
cas : le participant à la BSCI souhaite contrôler seulement l’unité de production qui est liée
à ses activités.
La plate-forme générera :
agir et intégrer
IMPORTANT : les cas de tolérance zéro feront l’objet d’une enquête menée à l’aide d’un
autre rapport.
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 64
Les participants à la BSCI doivent sélectionner les sociétés d’audit en tenant compte des
aspects suivants :
• capacité : les sociétés d’audit doivent être approchées assez tôt pour pouvoir
planifier l’audit et nommer un auditeur possédant les compétences nécessaires.
Demander les audits 3 ou 4 mois à l’avance est une bonne pratique.
• tarif : la BSCI détermine la durée minimale d’un audit de la BSCI mais chaque
société d’audit fixe son propre tarif. Un bon audit exige une bonne préparation,
des compétences et du professionnalisme (avant, pendant et après l’audit). Les
audits à bas prix peuvent s’avérer coûteux en fin de compte s’ils n’apportent pas les
informations requises ;
• conflit potentiel d’intérêts : bien que les sociétés d’audit possèdent des
mécanismes pour éviter de se trouver dans une situation de conflit d’intérêts, il est
important d’en tenir compte au moment de les sélectionner. Les cas suivants sont
des cas dans lesquels l’impartialité peut être compromise :
¡¡ l’auditeur a déjà fourni des formations et/ou des conseils techniques à
l’audité,
¡¡ l’audit n’est pas payé d’avance et le prix dépend des résultats,
agir et intégrer
-- annoncé,
-- à demi annoncé,
-- pas annoncé du tout ;
¡¡ sélectionner le champ d’application de l’audit :
-- audité principal,
-- audité principal + exploitations agricoles ;
• la société d’audit reçoit la demande par l’intermédiaire de la plate-forme BSCI et :
¡¡ confirme la demande ;
¡¡ nomme un auditeur ;
IMPORTANT : les demandes d’audit peuvent également être lancées par les
partenaires commerciaux des participants à la BSCI ou par des auditeurs. Pour tous
les cas possibles et les détails du processus, voir les didacticiels de la plate-forme
BSCI et les ateliers de renforcement des capacités.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 66
Fournir des informations à l’audité : les participants à la BSCI doivent s’assurer que les
producteurs comprennent comment leur performance sociale va être contrôlée. À cette
fin, les participants à la BSCI doivent s’assurer que leurs producteurs ont accès à des
informations actualisées :
• en les renvoyant vers le site internet de la BSCI et la plate-forme BSCI (avec des
identifiants) ;
• en tenant le département des achats (ou le personnel responsable) au courant de la
planification de l’audit.
Gestion des ressources :
• décider au préalable qui va payer l’audit complet et/ou l’audit de suivi ;
• allouer un budget aux activités spécifiques de formation ;
• allouer un budget pour le suivi d’un éventuel problème de tolérance zéro ;
• évaluer les types de compétences dont le personnel de l’entreprise manque et
déterminer la manière de combler les lacunes (par exemple, combien de personnes
dans l’entreprise savent-elles lire et comprennent-elles un rapport d’audit social ?).
Pour obtenir plus d’informations sur la manière de lire le rapport d’audit, voir
la partie II du manuel du système de la BSCI : Comprendre l’audit de la BSCI - À
l’attention des auditeurs.
Les autres participants à la BSCI : les participants à la BSCI doivent avoir une bonne vue
d’ensemble des liens que les autres participants à la BSCI entretiennent avec le producteur
qu’ils ont l’intention d’auditer. Cet aperçu doit les aider à anticiper l’effet de levier qu’ils
peuvent avoir pour encourager l’audité à améliorer sa performance sociale.
Comprendre le secteur de l’audité : l’auditeur doit prendre toutes les mesures nécessaires
pour comprendre le secteur de l’audité. Les pratiques les plus courantes sont les suivantes :
• vérifier l’existence de syndicats ;
• vérifier l’existence de conventions collectives particulières ;
• vérifier s’il existe des divergences en matière de rémunération ;
• vérifier la législation applicable (par exemple, dans l’industrie ou dans l’agriculture) ;
• tenir compte de la structure de la production ;
• prédéfinir l’échantillon d’exploitations agricoles (le cas échéant et si cela est
possible). Très souvent, l’échantillon est défini pendant l’audit.
Veiller à se procurer d’avance tous les documents pertinents : ces documents incluent :
• le rapport d’audit hors ligne (version Excel, version imprimée) ;
• le Code de conduite avec les Conditions de mise en œuvre pour les partenaires
commerciaux à inclure dans le processus de contrôle BSCI signées par l’audité ;
• un exemplaire du modèle de plan de mesures correctives (à fournir à l’audité si
nécessaire).
6.7.3. Pour l’audité (producteur)
Cadre juridique : vérifier que le Code de conduite de la BSCI ainsi que les Conditions de
mise en œuvre pertinentes ont été signés et renvoyés au participant à la BSCI ou au
partenaire commercial concerné.
Détenteur de la RSP : vérifier qui est le participant à la BSCI qui assume la responsabilité
de l’audit. Ces informations sont disponibles sur la plate-forme BSCI.
Identifiant pour se connecter à la plate-forme BSCI : vérifier que toutes les ressources
nécessaires ainsi que la page de progression sont accessibles par l’intermédiaire du profil
du producteur dans la plate-forme BSCI.
Il est possible de récupérer l’identifiant en allant à l’adresse www.bsci-platform.org/ask admin.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 68
¡¡ Pays-Bas : http://www.bsci-nl.org/
¡¡ Suisse : http://www.bsci-ch.org/
principes et les valeurs de la BSCI dans la culture de l’entreprise. De plus, une tenue fiable
des dossiers aide :
• à satisfaire aux obligations légales et éthiques ;
• à garantir la transparence dans le processus décisionnel.
Pour obtenir plus d’informations sur la tenue efficace des dossiers, voir la partie V du
manuel du système de la BSCI :
• annexe 3 : Comment mettre en place un système de gestion sociale ;
• annexe 6 : Principaux documents pour l’audit de la BSCI.
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 69
Vérifier les partenaires commerciaux : l’audité doit vérifier si ses relations commerciales
avec d’autres entreprises présentent le risque de porter préjudice aux droits des travailleurs
ou aux droits de l’homme. Pour ce faire, il doit évaluer leurs pratiques de gestion.
Les aspects auxquels il doit porter une attention particulière sont les suivants :
• services de sécurité ;
• agences de recrutement ;
• services de nettoyage ;
• services de restauration sur site ;
• sous-traitants, en particulier s’ils emploient des travailleurs à domicile.
Identifier les mesures d’amélioration et les mettre en œuvre : l’audité doit envisager
la manière de mettre en œuvre les améliorations nécessaires avant même l’audit de la
BSCI. Cette approche proactive permet de mieux « s’approprier » le processus, et cette
appropriation doit devenir évidente au cours de l’audit.
Fournir des données préliminaires à la société d’audit : l’audité peut se servir des
modèles de la BSCI pour donner des informations sur sa structure à la société d’audit.
Pour obtenir plus d’informations, voir la partie III du manuel du système de la BSCI :
Comprendre l’audit de la BSCI, du point de vue de l’audité.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 70
Organiser une réunion d’ouverture : l’auditeur doit profiter de cette occasion pour
expliquer à l’audité la dynamique et l’objectif de l’audit de la BSCI.
Recueillir des éléments probants : l’auditeur recueille des éléments probants concernant
la performance sociale de l’audité par les moyens suivants :
• vérification de la documentation ;
• visites et analyse des installations et des unités de production ;
• entretiens avec la direction, le représentant des travailleurs et les travailleurs dans
différents domaines.
Élaborer le rapport sur les résultats : l’auditeur signale les « bonnes pratiques » ainsi
que les « domaines d’amélioration » de l’audité dans le rapport sur les résultats. Les
conclusions doivent être rédigées par domaine de performance en se basant sur les
divers éléments probants recueillis pour chaque question.
Toutes les questions et tous les doutes doivent être abordés au cours de cette réunion
cruciale. Dans ce dialogue ouvert, l’auditeur suggère des délais de mise en œuvre pour
les améliorations nécessaires. Pour sa part, l’audité élaborera le plan final de mesures
correctives dès que l’analyse de l’origine des causes aura été menée à bien. L’audité peut
également demander à l’auditeur de transcrire ses déclarations ou ses commentaires
concernant certaines de ses conclusions.
La direction ainsi que le représentant des travailleurs doivent signer le rapport sur les
agir et intégrer
résultats pour constater l’achèvement de l’audit, même s’ils ne sont pas d’accord sur
l’ensemble de son contenu.
L’auditeur rappelle à l’audité qu’il a 60 jours ouvrables pour soumettre son plan de
mesures correctives sur la plate-forme BSCI. L’auditeur peut lui remettre un exemplaire du
modèle de plan de mesures correctives. Ce plan est basé sur le rapport sur les résultats.
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 71
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 72
L’organisation d’un audit de suivi à un stade précoce peut être bénéfique pour que l’audité
reste motivé pour mettre en œuvre les progrès nécessaires tant qu’il est sous supervision.
• l’audité a des problèmes de tolérance zéro : dans ce cas, la gravité des problèmes
détectés au cours de l’audit de la BSCI exige un suivi spécial qui commence dès que
l’auditeur déclenche l’alerte. Pour obtenir plus d’informations, voir l’annexe 5, partie
V du manuel du système de la BSCI : Protocole de tolérance zéro de la BSCI ;
• l’audité ne soumet pas de plan de mesures correctives dans le délai de 60
jours : il est possible que des raisons techniques expliquent le fait qu’un audité n’a
pas soumis son plan de mesures correctives sur la plate-forme BSCI. Le respect
des délais est un indicateur de l’intérêt et de la volonté d’amélioration de l’audité.
Le non-respect du délai de 60 jours montre un manque d’intérêt auquel il faut
immédiatement remédier ;
• l’audité a entrepris des activités spécifiques de renforcement des capacités : le
participant à la BSCI doit vérifier que l’audité s’engage réellement et qu’il assiste aux
ateliers prévus.
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 73
Le rapport sur les résultats est la base que l’audité utilise pour élaborer le plan de mesures
correctives correspondant. L’audité sera proactif et innovant dans ses améliorations afin
d’intégrer le Code de la BSCI dans sa culture d’entreprise.
Lorsqu’il élabore son plan de mesures correctives, l’audité doit se concentrer sur les
aspects suivants :
• analyse : lire le rapport sur les résultats ainsi que, si nécessaire, l’ensemble du
rapport d’audit ;
• source des causes profondes : identifier la source du ou des problèmes
responsables des violations ;
• solutions : trouver les solutions possibles (distinguer les solutions à court terme
des solutions durables) ;
• responsabilité : trouver une personne responsable du processus de mise en œuvre ;
• budget : allouer un budget réaliste ;
• stratégie : définir les étapes de la mise en œuvre et les respecter ;
• surveillance : établir une stratégie permettant de surveiller les améliorations.
Pour rédiger son plan de mesures correctives, l’audité peut utiliser :
• le manuel du système de la BSCI ;
• le plan de mesures correctives disponible sur la plate-forme BSCI dans le profil du
producteur ;
• les informations qui figurent dans le rapport sur les résultats ;
• le modèle de plan de mesures correctives (voir le modèle 9, partie IV du manuel du
système de la BSCI : Plan de mesures correctives)
Un délai de 60 jours ouvrables est accordé à l’audité pour préparer et soumettre son plan
de mesures correctives sur la plate-forme BSCI. Si l’audité ne présente pas son plan, l’audit
de suivi sera réalisé en prenant le rapport sur les résultats de l’auditeur comme référence.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 74
Qualité de l’audit : le Secrétariat de la BSCI supervise les services fournis par les sociétés
d’audit afin de garantir la qualité des audits et l’intégrité du système de la BSCI. Cette
supervision, qui consiste en un contrôle interne et externe, est assurée par le Secrétariat
de la BSCI et par des prestataires de services externes.
Contrôle inopiné et aléatoire (RUC) : les RUC visent à consolider les améliorations
durables des entreprises auditées dont la performance sociale a atteint un degré de
maturité satisfaisant (notes A et B). Indirectement, les RUC peuvent également servir à
détecter des problèmes d’intégrité potentiels liés aux pratiques d’audit.
Le RUC s’appuie sur le dernier audit de la BSCI dont l’audité a fait l’objet :
• audit complet : il couvre tous les domaines de performance ;
• méthodologie : le RUC est opéré en suivant la même approche ;
• note : le RUC suit le même système de notation, qui déclenche deux scénarios possibles :
¡¡ note identique ou plus élevée : si l’audité obtient la même note ou une note
supérieure à celle du dernier audit complet, cela signifie que son niveau de
performance est stable ou s’est amélioré. L’auditeur peut encore émettre
un rapport sur les résultats. Néanmoins, l’absence d’éléments graves dans
les résultats ainsi que le degré de maturité de l’audité signifie qu’aucun
suivi immédiat n’est nécessaire. La durée de validité de l’audit est de 2 ans
si la note est A ou B,
¡¡ note inférieure : si l’audité obtient une note plus basse que celle du dernier
audit complet, cela signifie que son niveau de performance s’est détérioré.
L’auditeur qui réalise le RUC émet un rapport sur les résultats qui doit faire
l’objet d’un suivi au plus tard dans les 12 mois. L’audit est valide jusqu’à la
date à laquelle l’audit suivant doit avoir lieu.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 76
Après qu’elles ont été approuvées, les sociétés d’audit doivent signer le contrat-cadre de la
FTA, qui énonce leurs droits et leurs obligations.
Les réunions d’étalonnage de la BSCI ont pour objectif de tenir les sociétés d’audit
au courant des derniers développements de la BSCI ;
• formations régulières : le Secrétariat de la BSCI demande au personnel concerné
des sociétés d’audit d’assister à des programmes supplémentaires de formation et
d’éducation organisés ou recommandés par le Secrétariat de la BSCI ;
• auditeur principal de la BSCI : le Secrétariat de la BSCI demande que les audits
de la BSCI soient réalisés par un auditeur principal de la BSCI ou par une équipe
d’auditeurs (dont un des membres sera un auditeur principal) ;
• mise à jour des connaissances des auditeurs : le Secrétariat de la BSCI demande
aux auditeurs, en dehors des réunions d’étalonnage, de se tenir au courant des
derniers développements de la BSCI. Les auditeurs actifs doivent recevoir une
agir et intégrer
formation tous les 18 mois au minimum. De plus, les sociétés d’audit doivent avoir
mis en place des mécanismes destinés à informer régulièrement les auditeurs sur
les questions suivantes :
¡¡ décisions officielles de la BSCI,
¡¡ accords de coopération,
• prudence : les auditeurs peuvent être confrontés à des situations dans lesquelles
la communication de certaines conclusions pourrait mettre des personnes en
situation de risque (par exemple, le nom des travailleurs interrogés ne doit pas
être divulgué). La protection et la dignité des personnes ont priorité sur le principe
de divulgation complète. Les auditeurs font part d’une telle situation dans la
« Synthèse des commentaires confidentiels » ou à leurs supérieurs qui, à leur tour,
communiqueront ces résultats non divulgués au Secrétariat de la BSCI.
PAGE
IÈRE PARTIE : 6. COMMENT OPÉRER LES CONTRÔLES PRÉCÉDENTE 79
MESSAGES CLÉS
Opérer des contrôles
• Les notes d’audit et l’ensemble des conclusions définissent la voie que l’audité
doit emprunter en vue d’une amélioration continue.
• La préparation de l’audit est essentielle pour toutes les parties concernées :
participant à la BSCI, auditeur et audité.
• Les audits de la BSCI peuvent couvrir tous les domaines de performance ou bien
constituer un suivi des résultats d’audits antérieurs.
• Le Secrétariat de la BSCI prend toutes les mesures nécessaires pour garantir
l’intégrité des audits de la BSCI. Ceci comprend la vérification approfondie des
compétences des auditeurs.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 7. COMMENT RÉPARER PRÉCÉDENTE 80
7. COMMENT RÉPARER
Les entreprises doivent cartographier et tenir à jour les informations concernant les
mécanismes de réclamation applicables à leurs activités.
Atténuation des incidences : les entreprises ne sont pas tenues de réparer les incidences
qu’elles n’ont pas causées et auxquelles elles n’ont pas contribué. Cependant, si ces
incidences sont liées à leurs opérations, elles doivent utiliser leur effet de levier pour les
éviter ou les atténuer.
• gravité : la priorité doit être donnée aux droits fondamentaux, qui se réfèrent
généralement à l’intégrité physique de la personne. Par exemple :
¡¡ le droit de la personne à la vie, à la liberté et à la sécurité ;
¡¡ l’absence de torture ;
Clarté des processus : les entreprises doivent mettre en place des processus clairs pour
répondre aux allégations et fournir des solutions. Par exemple :
Mécanisme Mécanisme
informel formel
Les mécanismes de remédiation formelle (fournis par l’État ou par des institutions
tierces) sont des alternatives quand il n’est pas possible d’arriver à un accord. Les entités
suivantes sont des exemples d’institutions proposant des mécanismes formels :
• les points de contact nationaux (dans les pays de l’OCDE) ;
• les syndicats légitimes ;
• les bureaux du travail ;
• les organismes de résolution de litiges liés au travail ;
• les leaders des communautés locales.
IMPORTANT : en ce qui concerne le risque de causer des abus graves des droits de
l’homme ou d’y contribuer (par exemple provoquer la mort, l’esclavagisme et les
pires formes de travail des enfants), les entreprises doivent agir dans une hypothèse
de prudence selon laquelle elles pourraient être légalement responsables de tels
abus. Pour obtenir davantage d’informations, voir l’annexe 5, partie V du manuel du
système de la BSCI : Protocole de tolérance zéro de la BSCI.
MESSAGES CLÉS
Réparer
agir et intégrer
8. COMMENT COMMUNIQUER
Pour relever ce défi, les entreprises doivent mettre en place une procédure visant à gérer
les attentes sociétales de la manière la plus efficace possible.
Notes :
savoir et montrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 8. COMMENT COMMUNIQUER PRÉCÉDENTE 83
Notes :
savoir et montrer
PAGE
IÈRE PARTIE : 8. COMMENT COMMUNIQUER PRÉCÉDENTE 84
Les entreprises doivent effectuer une analyse des écarts afin de détecter les domaines
de communication dans lesquels il faut renforcer leurs messages ou mettre des
capacités en place.
Communication interne : les entreprises doivent montrer qu’elles ont une approche
responsable de la chaîne d’approvisionnement à l’aide de sites web, de brochures, et dans
le cadre de leurs relations avec les parties prenantes.
Rapports sur la RSE : les entreprises peuvent choisir le meilleur moyen de communiquer
sur leur responsabilité sociale en fonction de leur niveau de maturité :
• élémentaire : elles communiquent sur la performance sociale de leur chaîne
d’approvisionnement (par exemple, en utilisant la plate-forme BSCI pour rassembler
et analyser leurs indicateurs de performance clé de la BSCI) ;
• avancé : elles communiquent sur les résultats obtenus par rapport à des indicateurs
de performance clés tels que ceux de la Global Reporting Initiative (GRI).
MESSAGES CLÉS
Comment communiquer
• Les entreprises doivent inclure la gestion de l’information dans leur stratégie de
mise en œuvre de la BSCI.
• Savoir et montrer que l’on sait va au-delà de la communication unilatérale de
rapports sur les réalisations. Cela inclut la participation de parties prenantes et la
prise en compte d’informations provenant de mécanismes de réclamation.
• Les entreprises définissent leurs approches de la communication en fonction de
leur degré de maturité.
savoir et montrer
PAGE
PRÉCÉDENTE 85
PARTIE II
Comprendre
l’audit de la BSCI
À l’attention des
auditeurs
Les partenaires commerciaux devant être contrôlés (audités) doivent quant à eux
lire la partie III du manuel du système : Comprendre l’audit de la BSCI, du point de
vue de l’audité.
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 87
Durée d’un audit complet : le tableau ci-dessous montre la durée minimale des audits
complets ainsi que le nombre minimum d’entretiens avec les travailleurs. La durée de
l’audit inclut une demi-journée consacrée à l’élaboration du rapport.
551-800 4 25-30
801-1200 4,5 30-35
1201 + 5 > 35
Figure 16 : Durée minimale d’un audit complet et nombre minimum d’entretiens avec des travailleurs
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 88
Durée d’un audit de suivi : le tableau ci-dessous montre la durée minimum des audits de
suivi ainsi que le nombre d’entretiens avec les travailleurs. Dans ce cas, la durée n’est pas
seulement liée au nombre de travailleurs, elle dépend aussi du nombre de domaines de
performance où des non-conformités ont été constatées au cours de l’audit précédent. La
durée de l’audit prévoit une demi-journée consacrée à l’élaboration du rapport. Le nombre
des entretiens reste basé sur le nombre des travailleurs, comme pour l’audit complet.
Une définition des notes est également disponible à l’attention des auditeurs dans le
rapport d’audit hors ligne.
La page de couverture comprend des renseignements sur l’audit et ses résultats ainsi que
les coordonnées de la société d’audit.
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 89
Durée de l’audit : l’auditeur précise le nombre des travailleurs communiqué par l’audité,
qui sert de référence pour déterminer la durée de l’audit.
Il est possible que ce chiffre ne corresponde pas au nombre des travailleurs dans
l’entreprise au moment de l’audit. Dans ce cas, l’auditeur n’est pas tenu de modifier la
durée de l’audit pour l’adapter à la nouvelle situation. Toutefois, cette différence doit être
indiquée dans la section « Synthèse » car elle peut être le signe d’une fausse déclaration
de l’audité.
Synthèse du rapport d’audit : dans ce champ, l’auditeur fait une description générale de
l’audité et des diverses circonstances auxquelles il a été exposé au cours de l’audit.
Il doit commencer la synthèse par une description du lieu et des installations (par
exemple, l’entreprise auditée comprend 2 sites de production situés au 2e étage d’un
bâtiment de 5 étages, ou encore elle est composée d’un bâtiment de conditionnement et
d’une plantation).
Cet onglet inclut des informations relatives à l’échantillon d’exploitations agricoles, s’il y a lieu.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 90
Informations générales sur l’audité : l’auditeur doit valider les informations fournies par
l’audité lors des étapes préparatoires.
• Certificats valides : une attention spéciale doit être accordée à la validité des
certificats de responsabilité sociale.
Par exemple, un certificat GlobalGAP valide réduit la durée de l’audit de 30%,
puisque les domaines de performance liés à la santé et à la sécurité ainsi qu’à
l’environnement ne seront pas vérifiés. Par conséquent, il est indispensable de
valider ces informations.
Activités commerciales de l’audité : l’auditeur doit fournir des informations générales
externes à l’audité (par exemple, le salaire minimum légal) et les comparer avec les
pratiques de l’entreprise. L’auditeur utilisera les champs appropriés pour décrire :
• l’échantillon de travailleurs dont le temps de travail est vérifié lors de l’audit ;
• les situations spéciales qui ont conduit à la réalisation d’heures supplémentaires au
cours des six mois qui ont précédé l’audit ;
• tout accident s’étant produit pendant ces six mois ;
• des renseignements précis sur le représentant des travailleurs.
Structure de production de l’audité : l’auditeur doit valider les données concernant le
temps de travail, le travail nocturne et le travail en équipes, s’il y a lieu.
Calendrier de production de l’audité : l’auditeur doit valider les informations que l’audité a
fournies concernant le niveau de production.
Gestion de la performance sociale de l’audité : l’auditeur doit valider et collecter les noms des
membres du personnel responsables des divers domaines liés à la performance de conformité
sociale. Les informations concernant les autres questions pertinentes (par exemple, les
techniques de production à haut risque) sont également indiquées dans cette section.
Structure du personnel de l’audité : l’auditeur doit faire de son mieux pour que les
informations qu’il fournit sur la main-d’œuvre soient aussi exactes que possible au
moment de l’audit. Il est possible que les effectifs ne correspondent pas au nombre des
agir et intégrer
Hébergement (le cas échéant) : l’auditeur doit décrire les installations fournies
directement ou indirectement par l’audité pour héberger les travailleurs.
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 91
L’auditeur précise le nombre des jeunes travailleurs inscrits dans le dossier des
travailleurs. De plus, l’auditeur doit interviewer 10% des jeunes travailleurs identifiés (au
minimum 2 et au maximum 10), en se penchant plus particulièrement sur les aspects
suivants :
• leur accès à la formation professionnelle ;
• leur accès au mécanisme de réclamation ;
agir et intégrer
Cette colonne ne doit pas être utilisée si le champ d’application de l’audit n’inclut pas
d’échantillon d’exploitations agricoles.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 93
Les parties prenantes peuvent être internes (par exemple, travailleurs et syndicats)
ou externes (par exemple, investisseurs, gouvernements et ONG). On vérifiera plus
particulièrement si l’audité a identifié les parties prenantes dans les domaines pertinents.
Les domaines les plus courants dans lesquels l’audité doit collaborer avec les parties
prenantes sont les suivants :
• formation ;
• liberté d’association ;
• protection spéciale accordée aux travailleurs vulnérables ;
• lutte contre le travail des enfants ;
• mécanisme de réclamation ;
• lutte contre la corruption.
Ces domaines s’appliquent aux parties prenantes internes et externes.
1.11. ENTRETIENS
L’auditeur utilisera cet onglet pour renseigner :
• l’échantillon d’entretiens ;
• les méthodes d’entretien ;
• les conclusions recueillies grâce aux entretiens.
Les entretiens servent de sources individuelles pour valider ou corroborer d’autres
sources d’information (par exemple, les documents de l’audité).
L’auditeur doit utiliser cet onglet pour introduire les éléments recueillis lors des entretiens
avec le personnel de l’audité principal ainsi que dans les exploitations agricoles de
l’échantillon, s’il y a lieu.
agir et intégrer
IMPORTANT : les auditeurs doivent être conscients du fait que les travailleurs peuvent
avoir reçu des instructions pour que leurs réponses correspondent à d’autres
preuves présentées par la direction. Les auditeurs ont la possibilité de conduire les
entretiens en utilisant des techniques différentes pour creuser sous la surface.
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 95
Les sociétés d’audit doivent faire en sorte que leurs auditeurs respectent les lignes
directrices suivantes pour s’assurer :
• qu’ils mènent les entretiens de manière respectueuse ;
• qu’ils établissent une relation de confiance avec les différents types de travailleurs ;
• qu’ils sont sensibles aux questions de genre et aux personnes défavorisées ;
• qu’ils choisissent le lieu où l’entretien se déroule (sur site ou hors site) ;
• qu’ils définissent le format (entretien individuel ou en groupe) ;
• qu’ils protègent les personnes interviewées contre les représailles ;
• qu’ils sont conscients du contexte local et culturel.
Instaurer une relation de confiance exige des durées différentes selon la culture. L’auditeur
décide de la durée de l’entretien afin d’obtenir des résultats significatifs.
Les éléments qui permettent de mener les entretiens de la manière la plus positive
possible incluent :
• un lieu adéquat : organiser la réunion dans un lieu neutre où les travailleurs seront
en confiance ;
• bavardage : commencer par un bavardage anodin (musique, films, sports) pour que
le travailleur se détende, se sente à l’aise et soit plus enclin à parler des questions
de travail ;
• langage corporel : s’attacher aux expressions du visage, aux gestes et aux attitudes ;
• exploration : poser des questions ouvertes ;
• confort : écouter attentivement et ne pas répéter les questions si le travailleur
semble ne pas comprendre, n’est clairement pas disposé à parler ou peu à l’aise
avec le sujet ;
• sensibilité : changer de sujet quand les émotions sont trop fortes ;
• neutralité : maîtriser les expressions du visage exprimant la surprise, la tristesse, la
frustration ou d’autres émotions face aux réponses du travailleur ;
• absence de prise de notes : éviter de prendre des notes car les travailleurs peuvent
être gênés s’ils sentent que ce qu’ils disent est écrit ;
• empathie : se placer au même niveau que les travailleurs (par exemple, en
s’asseyant, comme eux, par terre).
agir et intégrer
Travail des enfants : ces recommandations s’appliquent lorsque le travailleur qui est
interviewé est un enfant qui a été trouvé en train de travailler. Dans ce cas, les auditeurs
doivent être particulièrement vigilants et réfléchir à la possibilité, de plus, de demander
à l’enfant où il préfèrerait parler et s’il souhaite que quelqu’un d’autre soit présent, par
exemple un frère/une sœur ou un ami.
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 96
L’auditeur doit répondre aux questions par « Oui », « Partiellement » ou « Non », selon le
niveau probatoire des éléments apportés.
Les origines des preuves obtenues sont précisées dans la grille dénommée « Preuves ».
Ces sources peuvent être :
• ED : entretien(s) avec la direction ;
• ET : entretien(s) avec les travailleurs ;
• ERT : entretien(s) avec le représentant des travailleurs ;
• PD : preuves documentaires ;
• OS : observation du site.
Preuves documentaires : la visite d’un site n’est pas considérée comme une source
de preuves à moins que des photos n’en fassent foi, auquel cas elle figurera dans les
« Preuves documentaires ».
Pour obtenir plus d’informations sur les preuves documentaires, voir l’annexe 6, partie V
du manuel du système de la BSCI : Principaux documents pour l’audit de la BSCI.
Pour mieux comprendre la démarche, ils peuvent également lire la partie III du manuel du
système de la BSCI, Comprendre l’audit de la BSCI du point de vue de l’audité, qui a pour
objectif d’orienter ce dernier.
ne respecte pas ce principe car ... (l’auditeur décrit les écarts/les raisons de cette
conclusion). »
• « D’après les éléments probants recueillis, l’audité principal respecte ce principe car
... (l’auditeur décrit les écarts/les raisons de cette conclusion). »
Bonnes pratiques : si applicable, l’auditeur décrit également les bonnes pratiques
consolidées par domaine de performance.
Voici un exemple de la manière dont la section « Bonnes pratiques » peut être remplie :
« L’audité principal va au-delà des attentes concernant ce principe car... (l’auditeur décrit
la ou les bonnes pratiques et leurs preuves). »
PAGE
PARTIE II – 1. COMMENT REMPLIR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 97
Les auditeurs doivent évaluer les mêmes performances sociales que celles qu’ils
évaluent chez l’audité principal. L’auditeur doit créer autant de questionnaires qu’il y a
d’exploitations dans l’échantillon.
Notes : les notes attribuées aux exploitations agricoles de l’échantillon n’influencent pas la
note globale de l’audité principal.
Néanmoins, les conclusions les concernant doivent être intégrées au rapport sur les
résultats. Il incombe à l’audité principal d’assurer le suivi de ces résultats en coopération
avec les exploitations.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 98
Un système de gestion efficace est indispensable pour garantir que la performance sociale
peut être intégrée dans le modèle d’affaires. Avec la mise en place d’un système de
gestion, l’audité peut s’approprier le processus et s’améliorer continuellement.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité du système de gestion, l’auditeur doit évaluer au moins
les points suivants :
• la direction de l’audité comprend-elle pourquoi sa bonne performance sociale est
importante pour les participants à la BSCI ?
• la direction de l’audité comprend-elle l’importance et les avantages d’avoir un
système de gestion efficace et lié aux procédures mises en place ?
• la direction de l’audité fait-elle preuve d’un engagement total envers l’intégration du
Code de la BSCI dans sa culture d’entreprise ?
• la direction de l’audité comprend-elle la différence entre l’investissement à court
terme et les solutions durables ?
• la direction de l’audité comprend-elle le contenu du Code de la BSCI et des
Conditions de mises en œuvre pour les partenaires commerciaux à inclure dans le
processus de contrôle de la BSCI ?
• la direction de l’audité comprend-elle la nécessité d’élaborer des procédures
internes pour intégrer le Code de la BSCI dans ses pratiques commerciales
quotidiennes ?
• la direction de l’audité comprend-elle comment les relations commerciales sont
influencées par la mise en œuvre de la BSCI ?
• la direction de l’audité comprend-elle la nécessité de consulter les clients et les
parties prenantes pour qu’ils adhèrent à son approche d’amélioration continue dans
agir et intégrer
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 100
Y a-t-il des preuves satisfaisantes qu’un cadre supérieur a été nommé pour s’assurer
que les valeurs et les principes de la BSCI sont correctement suivis ?
• Les personnes qui assument ces fonctions ont-elles les compétences suffisantes
(acquises par formation ou par expérience) pour remplir leur mission ?
• Un budget permettant une mise en œuvre réussie des principes et des valeurs de la
BSCI a-t-il été alloué ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 101
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a un bon aperçu de ses partenaires
commerciaux importants et de leur degré d’alignement avec le Code de conduite de la BSCI ?
• L’audité tient-il des dossiers des plaintes reçues au sujet de ses partenaires
commerciaux ? Si c’est le cas, comment l’audité a-t-il traité ces plaintes ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 102
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les capacités de la main-d’œuvre de l’audité sont
organisées de manière à pouvoir répondre aux attentes stipulées dans le bon de de
commande et/ou les contrats ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 103
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité contrôle la manière dont ses partenaires
commerciaux observent le Code de conduite de la BSCI ?
Le contrôle de l’audité a lieu en plusieurs étapes à travers une approche orientée sur le
développement. Ce contrôle peut être direct ou indirect.
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a élaboré les politiques et les processus
nécessaires pour prévenir toutes les incidences négatives sur les droits de l’homme
qui peuvent être détectées dans sa chaîne d’approvisionnement, et y remédier ?
La prévention et les mesures visant à réparer les incidences négatives sur les droits de
l’homme doivent transparaître au moins dans les aspects suivants :
• l’évaluation des risques régulièrement réalisée dans l’entreprise (par exemple,
l’évaluation des risques de santé et de sécurité au travail) ;
• le processus décisionnel concernant la gestion des ressources humaines ainsi que
les relations avec les partenaires commerciaux ;
• le budget disponible pour remédier aux incidences et indemniser les victimes
(s’il y a lieu) ;
• le suivi et la révision systématiques des mesures adoptées.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 105
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité gère ses relations commerciales de
manière responsable ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité gère ses relations
commerciales, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• quels sont les canaux de communication qui permettent aux partenaires commerciaux
d’expliquer leurs difficultés et de progresser vers un alignement sur le Code ;
• sur quel fondement est-il mis fin aux contrats ou aux relations commerciales ;
• quelles sont les clauses précises de résiliation du partenariat commercial insérées
dans les contrats.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
gère ses relations commerciales est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
L’audité n’est pas tenu d’arrêter les relations commerciales avec les partenaires
commerciaux qui n’observent pas le Code de conduite de la BSCI tant que ces partenaires
font preuve de transparence à propos de leurs difficultés et adoptent des mesures visant
à s’améliorer.
œuvre de la BSCI.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 106
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité gère ses relations
commerciales, l’auditeur doit au moins évaluer :
• que l’audité a mis en place des structures de communication dans lesquelles les
travailleurs et leurs représentants peuvent réellement intervenir ;
• que la direction procède à des échanges d’informations avec les travailleurs et leurs
représentants concernant les problèmes liés au lieu de travail.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
implique ses travailleurs et leurs représentants est cohérente avec les valeurs et les
principes de la BSCI.
• À quelle fréquence la direction et les travailleurs se rencontrent-ils pour parler des
améliorations des conditions de travail ?
• Des procès-verbaux des réunions sont-ils rédigés, archivés et disponibles pour
consultation ?
• Comment le représentant des travailleurs est-il élu ?
• Le processus d’élection est-il documenté ?
• Les élections sont-elles influencées par des interférences indésirables de la
direction ?
• Comment la direction assure-t-elle le suivi des demandes ou des plaintes des
travailleurs ?
• Comment les inquiétudes des travailleurs les plus vulnérables (par exemple les
migrants, les jeunes travailleurs) sont-elles prises en considération ?
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité définit des objectifs de protection des
travailleurs à long terme, conformément aux aspirations du Code de conduite de la BSCI ?
Efficacité : il est impossible de vérifier l’efficacité des objectifs à long terme puisque, par
définition, ils n’ont pas encore été atteints. La tâche de l’auditeur consistera donc à en
vérifier la faisabilité.
agir et intégrer
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité prend des mesures
particulières pour informer les travailleurs de leurs droits et de leurs responsabilités ?
IMPORTANT : les formations sont obligatoires pour tout nouveau travailleur (même s’il
ou elle a été engagé(e) par une agence de recrutement). Les travailleurs migrants
doivent être formés et recevoir un exemplaire de leur contrat de travail dans une
langue qu’ils comprennent.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 108
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité renforce suffisamment les compétences
des responsables, des travailleurs et des représentants des travailleurs pour qu’ils
intègrent avec succès les pratiques responsables dans les activités de l’entreprise ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des activités de renforcement des capacités réalisées
par l’audité, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• des formations sont accordées aux représentants des travailleurs, aux
responsables et aux autres décideurs ;
• l’audité veille à ce que les cadres bénéficient régulièrement :
¡¡ de sessions d’information sur le Code de conduite de la BSCI,
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 109
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 3 Liberté d’association et droit de négociation collective PRÉCÉDENTE 111
Restrictions à l’organisation des travailleurs : il est très improbable qu’une entreprise qui
restreint le droit qu’ont les travailleurs de s’affilier à une organisation ou à un syndicat, ou
leur droit de s’associer librement, utilise de bonnes pratiques de travail.
Ces restrictions peuvent être ouvertement appliquées mais sont très souvent dissimulées sous
des formes occultes ou subtiles de discrimination, de restrictions informelles ou d’intimidation.
L’importance de former les travailleurs et les cadres principaux et de mettre un
mécanisme opérationnel de réclamation en place devient évidente afin d’encourager
activement la possibilité d’exercer ces droits.
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité respecte le droit des travailleurs de
créer des syndicats librement et démocratiquement ?
Efficacité : pour vérifier que l’audité respecte de manière efficace le droit des travailleurs
de créer des syndicats, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les travailleurs créent et adhèrent aux organisations de travailleurs de leur choix ;
• les travailleurs n’ont pas besoin d’une autorisation de l’audité pour s’affilier à ou
créer une organisation de travailleurs ;
• les organisations de travailleurs sont créées de manière démocratique.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 3 Liberté d’association et droit de négociation collective PRÉCÉDENTE 112
La négociation collective est le moyen utilisé par les syndicats, les représentants des travailleurs
et les employeurs pour négocier les dispositions qui reflètent les termes et les conditions
d’emploi des travailleurs. Elle leur confère des droits, des privilèges et des responsabilités.
Efficacité : pour vérifier que l’audité respecte de manière efficace les droits de négociation
collective des travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• la négociation collective est utilisée pour fixer les règles qui régissent le lieu de
travail et la rémunération ;
• les conventions collectives sont régulièrement renégociées pour les adapter à
l’évolution des conditions.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
respecte le droit à la négociation collective des travailleurs est cohérente avec les valeurs
et les principes de la BSCI.
• L’audité démontre-t-il qu’il comprend le processus de négociation collective ?
agir et intégrer
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité ne discrimine pas les travailleurs en
raison de leur adhésion à un syndicat ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 3 Liberté d’association et droit de négociation collective PRÉCÉDENTE 114
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité n’empêche pas les représentants de
travailleurs d’accéder aux travailleurs ou d’interagir avec eux sur le lieu de travail ?
Une interprétation au sens large : dans certaines cultures, la discrimination peut être très
subtile. Il est important d’interpréter le concept de discrimination au sens large afin d’y inclure
une série de caractéristiques personnelles, notamment la race, la langue, la religion et d’autres
facteurs de différenciation qui peuvent également être des motifs de discrimination.
Formes les plus répandues : les formes de discrimination les plus répandues s’observent
dans le cadre de l’exploitation de travailleurs migrants, notamment :
• la confiscation des passeports ;
• l’absence de contrats de travail ;
• l’absence de salaire ou un salaire infra-évalué ;
• les déductions illégales du salaire ;
• les longues heures de travail ;
• des conditions de vie en dessous de la normale et le refus d’eau et de nourriture ;
• le recours aux menaces de violence.
Discrimination directe et indirecte : ces types de comportement sont inacceptables dans
les entreprises qui appartiennent aux chaînes d’approvisionnement des participants à
la BSCI. Les entreprises doivent évaluer, éviter ou cesser toute pratique discriminatoire
à laquelle elles pourraient, directement ou indirectement, participer. Elles doivent être
extrêmement vigilantes quand elles utilisent des intermédiaires ou des agences de
recrutement de main-d’œuvre. De tels intermédiaires et agences peuvent introduire ces
types de risques sociaux dans les entreprises et en fin de compte nuire aux relations
commerciales avec les marchés internationaux.
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité prend les mesures
nécessaires pour éviter ou pour éradiquer la discrimination sur le lieu de travail ?
agir et intégrer
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des mesures adoptées par l’audité afin d’éviter ou
d’éradiquer la discrimination, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité n’emploie pas d’arguments qui pourraient être considérés comme
discriminatoires :
¡¡ à l’embauche,
¡¡ en cas de licenciement,
particulier aux agences de recrutement ? Quelles sont les mesures adoptées en cas
d’infraction à cette politique ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 4 Non-discrimination PRÉCÉDENTE 117
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a pris les mesures préventives et/
ou correctives nécessaires pour garantir que les travailleurs ne feront pas l’objet de
mesures disciplinaires, ne seront pas licenciés ni discriminés, de quelque manière que
ce soit, pour avoir déposé des plaintes alléguant la violation de leurs droits ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des mesures adoptées par l’audité pour éviter et/ou
corriger la discrimination fondée sur les plaintes des travailleurs, l’auditeur doit évaluer au
moins les points suivants :
• les travailleurs ont la possibilité de présenter des plaintes concernant des violations
de leurs droits sans avoir à craindre des représailles ;
• l’audité a mis en place les mesures préventives nécessaires pour éviter les
pratiques discriminatoires basées sur les représailles (par exemple, en ordonnant
au département des ressources humaines et aux superviseurs de ne pas utiliser les
plaintes comme motif de mesures disciplinaires ou de licenciement) ;
• l’audité met en place des mesures correctives ou offre une compensation en cas de
licenciement injuste ou si d’autres formes de discrimination se sont produites.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
garantit la non-discrimination des travailleurs est cohérente avec les valeurs et les
principes de la BSCI.
• Tous les travailleurs ayant déposé une réclamation font-ils encore partie du
personnel ? Si ce n’est pas le cas, dans quelles circonstances le travailleur a-t-il
quitté l’entreprise ou a-t-il été licencié ?
• L’audité réalise-t-il des sondages de satisfaction sur le mécanisme de réclamation ?
À quelle fréquence ? Des dossiers sur ces sondages sont-ils disponibles ?
• De quelle manière les mesures visant à éviter les sanctions disciplinaires, le
licenciement et la discrimination se traduisent-elles dans les règles de travail ?
Comment et à quelle fréquence les cadres (y compris les superviseurs) suivent-ils
une formation sur ces mesures ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 4 Non-discrimination PRÉCÉDENTE 118
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité prend les mesures préventives et/ou
correctives nécessaires pour que les travailleurs ne soient pas harcelés ni soumis à
des sanctions disciplinaires pour des motifs de discrimination tels qu’énumérés dans
le Code de la BSCI ?
En plus de la procédure écrite, l’audité doit tenir des dossiers dans lesquels il inscrit les
incidents disciplinaires.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des mesures prises par l’audité, l’auditeur doit évaluer
au moins les points suivants :
• l’audité a rédigé une procédure qui décrit les motifs justifiant des sanctions
disciplinaires ;
• l’audité doit être bien informé des exigences de la législation nationale en matière
de sanctions disciplinaires légalement acceptées ou non ;
• les sanctions disciplinaires ne sauraient être contraires au droit.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si les mesures adoptées par
l’audité sont cohérentes avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les travailleurs sont-ils conscients des motifs qui entraînent des sanctions
disciplinaires ?
• Les travailleurs et leurs représentants ont-ils participé à l’élaboration des sanctions
et des procédures disciplinaires ou ont-ils au moins été consultés ?
• Les procès-verbaux du processus de consultation sont-ils conservés dans les
dossiers de l’audité ?
• Des travailleurs ayant fait l’objet de sanctions disciplinaires ont-ils été interviewés ?
• Comment les sanctions disciplinaires sont-elles transposées dans les règles de
travail ? Comment et à quelle fréquence les cadres (y compris les superviseurs)
reçoivent-ils une formation concernant ces mesures ?
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité respecte le salaire minimum
légal ou la norme de l’industrie approuvée dans le cadre de la négociation collective ?
L’auditeur doit connaître le salaire minimum légal applicable chez l’audité ou la convention
collective en vigueur applicable au secteur ou à l’industrie. L’auditeur utilisera le seuil le
plus favorable aux travailleurs.
Pour obtenir plus d’informations sur le salaire minimum légal et le temps de travail, voir les
données par pays de l’OIT à l’adresse suivante :
http://www.ilo.org/dyn/travail/travmain.search?p_lang=en
• Embauche par agence : l’audité conserve-t-il des dossiers sur le mode de paiement,
la date et les sommes que l’agence verse aux travailleurs ?
• Dans une coopérative : les statuts ou le règlement interne précisent-ils
clairement comment et quand les travailleurs et les membres de la coopérative
sont rémunérés ? Les conditions de prêts et d’éventuelles avances sont-elles
respectées et documentées ? Ces conditions sont-elles approuvées en Assemblée
générale par une majorité définie dans les statuts ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 120
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les salaires sont versés en temps utile,
régulièrement et dans une monnaie ayant cours légal ?
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que le niveau des salaires reflète les compétences
et les niveaux de formation des travailleurs ?
Réunion d’ouverture : l’auditeur doit savoir quelles sont les différentes compétences
requises dans les lignes de production (en fonction du secteur). La réunion d’ouverture
est l’occasion de connaître les compétences requises pour le travail à exécuter dans les
installations.
Afin d’obtenir plus de renseignements, l’auditeur aura également des entretiens avec les
personnes suivantes :
• les responsables de la production ;
• les responsables de la qualité ;
• les travailleurs ayant le plus d’expérience.
Les compétences peuvent avoir été acquises à la fois grâce aux études et à l’expérience.
L’auditeur doit tenir compte des compétences des travailleurs même s’ils ne peuvent pas
les prouver à l’aide de diplômes officiels.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité tient compte des
compétences et de la formation, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité tient compte des compétences et de la formation dans le processus
d’embauche ;
• l’audité adapte la rémunération aux compétences des travailleurs afin d’encourager
les améliorations de la qualité et la stabilité des relations de travail ;
• l’audité n’emploie pas de travailleurs non qualifiés pour occuper les postes exigeant
des qualifications. Ceci constitue un risque social (par exemple, problèmes de
contournement de la législation et de SST) qui devra être consigné dans le domaine
de performance concerné ;
• l’audité n’emploie pas de travailleurs hautement qualifiés pour occuper des emplois
peu qualifiés. Si c’est le cas, il s’agit peut-être d’un signe de discrimination ou de
contournement de la loi ;
• l’audité organise régulièrement des formations pour ses travailleurs afin de
renforcer leurs compétences.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
agir et intégrer
prend en compte les compétences des travailleurs est cohérente avec les valeurs et les
principes de la BSCI.
• Des descriptions de postes précisant le type de compétences requises pour
occuper les emplois proposés sont-elles disponibles ?
• La personne chargée du recrutement est-elle formée pour pouvoir évaluer le niveau
de compétence ?
• L’audité garantit-il des formations régulières à ses travailleurs ?
• Les personnes chargées des évaluations des risques de santé et de sécurité au
travail sont-elles consultées pour déterminer le type de compétences requises ?
• L’audité a-t-il mis des mécanismes en place pour s’assurer que les travailleurs les
plus compétents transmettent leur savoir aux travailleurs les plus jeunes ?
• Les travailleurs engagés pour accomplir certaines tâches possèdent-ils les
compétences nécessaires ? Leur rémunération correspond-elle à leurs compétences ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 122
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité verse une rémunération suffisante à ses
travailleurs pour leur permettre d’avoir un niveau de vie décent ?
Pour répondre à cette question, l’auditeur doit avoir fait une estimation de la rémunération
permettant de vivre décemment dans la région en se basant sur la méthode de la
Social Accountability International ou sur une référence équivalente provenant de
gouvernements, de syndicats ou d’ONG.
L’auditeur peut avoir à consulter des sources d’informations supplémentaires pour obtenir
plus d’informations sur la région :
• données du gouvernement (statistiques, départements de développement des
communautés) ;
• ONG locales ou internationales travaillant dans la région et dans le même secteur ;
• les groupes de communautés peuvent avoir des réponses à certaines questions.
L’auditeur indiquera la ou les sources qu’il a utilisées pour faire son calcul.
Réunion d’ouverture : l’auditeur peut profiter de la réunion d’ouverture pour expliquer les
éléments qui ont été pris en compte dans le calcul (par exemple, le nombre de membres
dans les familles de la région, le régime alimentaire, les frais de transport) et demander un
retour d’informations supplémentaires à l’audité, si nécessaire.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité avec laquelle l’audité tient compte de la décence du
niveau de vie, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité est conscient du fait que la rémunération juste doit s’appliquer à tous les
travailleurs, qu’ils soient permanents ou saisonniers et qu’ils soient embauchés
directement ou indirectement ;
• l’audité connaît bien :
¡¡ le coût de la vie pour les travailleurs de la région,
¡¡ les écarts possibles entre les chiffres des rémunérations réelles et la juste
rémunération,
¡¡ les mesures potentielles à adopter pour combler les écarts ;
• la rémunération totale versée par l’audité inclut :
¡¡ le salaire payé pour un temps maximum de 48 heures de travail normales
(ou pour le nombre maximum d’heures de travail normales fixé par la
législation locale ou nationale),
¡¡ les prestations sociales,
¡¡ les avantages en nature et les primes,
agir et intégrer
Pour donner une valeur monétaire aux formations, l’auditeur calculera le temps de formation
au prix du salaire normal.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 123
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer la manière dont l’audité tient
compte du niveau du coût de la vie afin de respecter les valeurs et les principes de la BSCI.
• La personne chargée du recrutement connaît-elle le niveau du coût de la vie dans la région ?
• L’audité informe-t-il régulièrement les travailleurs des éléments qui sont considérés
comme une rémunération ?
• Les représentants des travailleurs sont-ils consultés lorsque les pratiques de
rémunération sont définies ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant la rémunération ou la qualité
des prestations offertes ?
• Les différents éléments de la rémunération sont-ils correctement détaillés dans la
fiche de paie ?
Domaine d’amélioration : si l’auditeur conclut que la rémunération totale versée aux
travailleurs ne leur permet pas d’avoir un niveau de vie décent dans la région, il doit
l’indiquer dans la section « Domaines d’amélioration » du domaine de performance
Rémunération juste.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 124
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité concède aux travailleurs les prestations
sociales qui leur sont légalement dues ?
Si c’est le cas, le niveau prévu par la convention collective est considéré comme le niveau
minimum.
L’auditeur précisera quelles sont les prestations sociales manquantes ou non versées
dans les règles.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité verse les prestations
sociales, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité verse des prestations sociales en complément du salaire minimum et
jamais de telle sorte qu’elles permettent aux travailleurs d’atteindre ledit minimum ;
• l’audité verse des prestations sociales à tous les travailleurs, indépendamment :
¡¡ de leur caractère saisonnier,
¡¡ la pension de veuvage,
¡¡ le handicap,
• l’audité a souscrit une assurance commerciale pour couvrir les prestations sociales :
assurance commerciale : si la législation du pays autorise l’utilisation d’une assurance
commerciale qui se substitue (entièrement ou partiellement) au régime social public,
l’auditeur doit l’évaluer positivement.
agir et intégrer
Si la législation du pays n’autorise pas une telle substitution mais qu’une couverture
équivalente est accordée, l’auditeur indiquera que l’audité remplit « partiellement » ses
obligations et il expliquera la situation ;
• si l’audité a été exonéré de certaines prestations sociales :
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 125
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les déductions de salaire pratiquées
par l’audité ont lieu uniquement dans les conditions et la mesure prévues par la loi ?
sont légales et la manière dont elles peuvent être appliquées (par exemple, convention
collective ou législation nationale). La réglementation la plus favorable aux travailleurs
constituera le seuil.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que les déductions
sont légales, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les déductions appliquées par l’audité ne se traduisent pas par :
¡¡ un salaire perçu par les travailleurs inférieur au salaire minimum légal ;
• l’approche adoptée par l’audité vis-à-vis du temps non productif est juste pour les
travailleurs :
¡¡ le temps consacré par les travailleurs aux réunions imposées, aux sessions
de formation ou aux autres circonstances échappant à leur contrôle sur le
lieu de travail ne peut pas être déduit du salaire au détriment du travailleur
et doit au contraire être absorbé par l’employeur (par exemple, la machine
utilisée par le travailleur est en cours de réparation et ceci influence
négativement sa productivité) ;
¡¡ si le site de production de l’audité doit fermer pour travaux de réparation
ou de reconstruction, l’entreprise doit dûment notifier aux travailleurs, à
l’avance, la période de fermeture ;
¡¡ cette notification doit être faite avec le soutien du représentant des
travailleurs pour s’assurer que tous les droits des travailleurs sont
respectés ;
• aucune déduction de salaire ne peut être appliquée au titre de l’utilisation d’objets,
de bâtiments ou de services qui sont directement nécessaires pour le travail. Ceci
inclut les frais d’entrée et/ou la facturation de l’utilisation :
¡¡ d’outils et de machines ;
¡¡ des sanitaires ;
¡¡ de l’eau potable ;
• les déductions pour les services fournis par l’audité (par exemple, transport ou
alimentation) sont facturées aux prix du marché local ou à un prix inférieur ;
• l’utilisation des services proposés par l’audité doit toujours être volontaire ;
• les déductions ne sont pas faites sans le consentement explicite du travailleur, qui
doit toujours être consulté au préalable afin d’en comprendre les raisons. Ce n’est
qu’à ce moment-là qu’il doit pouvoir choisir de donner ou non son consentement ;
• les déductions justifiées par des sanctions disciplinaires ne peuvent avoir lieu
que dans les conditions énoncées par la loi ou conformément à des spécifications
précisées dans une convention collective négociée et mise en place librement.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si les déductions pratiquées
agir et intégrer
par l’audité sont cohérentes avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• La personne chargée du recrutement du personnel connaît-elle les déductions
applicables et est-elle capable de les expliquer lors du processus de recrutement ?
• L’audité informe-t-il régulièrement les travailleurs de la manière et des conditions
dans lesquelles des déductions s’appliquent ?
• Les représentants des travailleurs sont-ils consultés lorsque les critères de
déduction sont définis ?
• Des réclamations ont-elles été déposées au sujet de déductions potentiellement
injustes ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 127
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décent PRÉCÉDENTE 128
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité n’exige pas plus de 48 heures normales
de travail par semaine, sans préjudice des exceptions reconnues par l’OIT ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit un temps de travail
hebdomadaire normal, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• le temps de travail normal ne dépasse pas :
¡¡ 48 heures par semaine ;
¡¡ aux travailleurs assujettis à un régime spécial, défini par les lois locales
(par exemple, les gardiens de sécurité sont souvent exemptés des
exigences légales normales concernant les heures de travail).
agir et intégrer
Heures supplémentaires :
• il s’agit des heures de travail qui dépassent la limite du temps de travail normal ;
• elles doivent être rémunérées à un tarif majoré.
Si la législation fixe une limite de temps de travail hebdomadaire à moins de 48 heures
(par exemple, 40 heures), les heures de travail qui dépassent cette limite sont
considérées comme des heures supplémentaires.
• les types de processus de travail qui, en raison de leur nature, doivent être accomplis
par une succession continue d’équipes et pour lesquels la législation nationale accorde
une exception permanente (par exemple, la législation nationale permet d’accomplir
ces processus avec deux équipes de 12 heures au lieu de 3 équipes de 8 heures).
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décent PRÉCÉDENTE 130
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit le juste recours aux
heures supplémentaires, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité connaît la réglementation qui s’applique à son secteur ;
• l’audité applique une procédure en cas d’heures supplémentaires, en particulier
quand il s’agit d’exceptions temporaires. Cette procédure :
¡¡ est élaborée par suite d’un accord conclu entre les représentants des
travailleurs et l’audité,
¡¡ définit les limites quotidiennes du nombre d’heures supplémentaires
pendant la période exceptionnelle,
¡¡ fixe la majoration du taux versé par l’audité,
Il portera une attention spéciale aux travailleurs rémunérés à la tâche et à la pièce car ce
type de dispositions, basées sur la productivité, doit malgré tout respecter les exigences
applicables aux heures supplémentaires.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décent PRÉCÉDENTE 131
Tous ces facteurs s’appliquent également aux exploitations agricoles, même si elles sont
regroupées en coopérative.
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité accorde des périodes de
repos à ses travailleurs au cours de chaque journée de travail ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité accorde à ses travailleurs
leur droit au repos, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
pauses ?
• Les dossiers montrent-ils un nombre accru d’accidents après de longues périodes
de travail sans pause ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décent PRÉCÉDENTE 132
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité accorde à ses travailleurs le
droit à au moins un jour de congé par période de sept jours ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité accorde à ses travailleurs
leur droit au repos, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité respecte les réglementations pertinentes concernant les jours de congé
dans le pays ou dans la région (par exemple, les jours de congé doivent respecter la
législation nationale ou les coutumes) ;
• il accorde une journée civile complète tous les sept jours, sauf si une convention
collective librement négociée ou la législation nationale prévoient autre chose ;
• il tient une copie de cette convention collective (le cas échéant) à la disposition des
travailleurs et de l’auditeur.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
accorde les jours de congé est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Comment les coutumes ou les pratiques religieuses sont-elles prises en
considération pour définir le(s) jour(s) de congé ?
• Les travailleurs savent-ils de combien de temps ils disposent pour les pauses
pendant la journée ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant un non-respect potentiel des
pauses ?
• Dossiers d’accidents.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 133
2.7.1. Réglementations
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité respecte les réglementations sur la
santé et la sécurité au travail qui sont applicables à son activité ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité avec laquelle l’audité respecte les réglementations
concernant la SST, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité travaille conformément aux réglementations relatives à la sécurité et à la
santé au travail qui s’appliquent à ses activités ;
• si le pays n’a pas légiféré en la matière pour son secteur, l’audité cherchera d’autres
options pour garantir le droit des travailleurs à des conditions de travail et de vie
saines. Ceci inclut :
¡¡ le respect des normes et des spécifications internationales,
au travail.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 134
L’auditeur obtient une vue d’ensemble des efforts continus de l’audité pour améliorer
la protection de sa main-d’œuvre en cas d’accident. Il vérifie les diverses mesures
permanentes qui sont en place. La souscription de régimes d’assurance obligatoires est
un exemple de ces mesures.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des moyens par lesquels l’audité cherche à améliorer la
protection des travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les travailleurs et leurs représentants participent à la définition des meilleurs
moyens de se protéger contre les accidents ;
• l’audité fournit des formations régulières aux travailleurs et aux cadres sur la façon
d’éviter les accidents et de réduire leurs impacts ;
• l’audité analyse les dossiers d’accidents pour en tirer des enseignements et adapter
les protocoles en fonction.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
cherche à améliorer la protection des travailleurs est conforme aux valeurs et aux
principes de la BSCI.
• Les travailleurs sont-ils informés des risques d’accidents et des accidents s’étant
agir et intégrer
produits ainsi que des protocoles qu’ils doivent respecter afin de les éviter ?
• Les travailleurs et les cadres sont-ils régulièrement formés par une personne
compétente ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant des conditions de travail
potentiellement insalubres ou dangereuses ?
• Les dossiers d’accidents indiquent-ils les causes de ces accidents et les
enseignements tirés ont-ils été pris en compte pour adapter les protocoles de
sécurité ? Comment et à quelle fréquence les informations provenant des dossiers
d’accidents sont-elles utilisées ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 135
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité réalise ses évaluations des
risques, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité détecte les déficiences potentielles en réalisant régulièrement des
évaluations des risques de SST ;
• l’audité est capable de déterminer dans quelle mesure ces déficiences pourraient
se traduire par un danger important pour les travailleurs (gravité par rapport à
probabilité) et quels types de mesures préventives ou correctives sont nécessaires ;
• l’audité utilise les évaluations des risques pour développer et tenir à jour un plan
d’action contenant toutes les mesures nécessaires à la promotion et au maintien de
conditions de travail sans risques, salubres et hygiéniques.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
réalise ces évaluations des risques est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’évaluation des risques permet-elle de garantir la sécurité et la santé de tous les
travailleurs ? Couvre-t-elle toutes les activités de production, tous les lieux de travail,
toutes les machines, équipements, produits chimiques, outils et processus ?
• L’évaluation des risques utilise-t-elle les normes pertinentes comme référence (par
exemple, législation nationale ou normes internationales) ?
• Prend-elle en considération les besoins spéciaux des travailleurs les plus
vulnérables comme les femmes enceintes ou venant d’accoucher, les jeunes
travailleurs et les travailleurs migrants ? Cette liste n’est pas exhaustive et il
incombe à l’audité d’identifier ces travailleurs.
• L’évaluation des risques tient-elle compte des maladies transmissibles et non
transmissibles dans l’environnement de travail ? Inclut-elle un contrôle et un
dépistage réguliers ? Inclut-elle une consultation des travailleurs et de leurs
représentants ?
• L’audité alloue-t-il des ressources humaines et financières adéquates pour
s’assurer que le(s) risque(s) identifié(s) sont atténués ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 136
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que la direction et les travailleurs (et/ou leurs
représentants) coopèrent activement au moment du développement et de la mise en
œuvre des systèmes visant à garantir la santé et la sécurité au travail ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 137
2.7.3. Formation
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité propose régulièrement des formations
sur la santé et la sécurité au travail pour s’assurer que les travailleurs comprennent
les règles de travail, les mesures de protection individuelle ainsi que les mesures de
prévention et d’intervention en cas de blessure d’un travailleur ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité avec laquelle l’audité propose des formations en SST
aux travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• respect des normes légales : la formation des travailleurs en matière de SST doit
correspondre aux normes de la législation nationale. Par exemple : la formation de
base est généralement concentrée sur :
¡¡ la formation concernant l’utilisation des équipements de protection
individuelle (EPI). La formation s’attache plus particulièrement aux
travailleurs vulnérables et comporte : le nettoyage, le remplacement en cas
de dommage et le rangement adéquat des EPI,
¡¡ la formation sur la manière dont les travailleurs doivent réagir en cas de
blessure personnelle et/ou de blessure d’un autre travailleur ;
• adéquation de la formation : la formation permet de fournir des informations
appropriées ainsi que des consignes compréhensibles pour assurer la sécurité et la
santé de l’environnement de travail pour les travailleurs ;
• fréquence adéquate : la fréquence de la formation doit tenir compte de la rotation
du personnel ;
• supervision : les travailleurs ont des informations sur les risques et les dangers
associés à leur travail et sont supervisés lorsque cela est nécessaire. Ils savent
quelles sont les mesures à adopter pour se protéger correctement ;
• adéquation des lignes directrices : les orientations et la supervision fournies aux
travailleurs tiennent compte des niveaux d’éducation des travailleurs ainsi que des
langues employées sur le lieu de travail ;
• exercices d’entraînement à l’évacuation et à la lutte contre l’incendie : ces
exercices d’entraînement sont documentés avec des consignes claires relatives :
¡¡ à l’objectif,
¡¡ aux résultats,
agir et intégrer
¡¡ aux photos,
¡¡ aux dates,
• Les cadres, les superviseurs, les travailleurs et les visiteurs occasionnels de zones
dangereuses reçoivent-ils une formation ?
• Les travailleurs qui emploient des machines et des groupes électrogènes ont-ils
les qualifications nécessaires pour respecter les réglementations de sécurité et les
procédures d’exploitation ? Les qualifications peuvent avoir été acquises à la fois
grâce à la formation et à l’expérience.
• Les personnes qui travaillent sur des installations et des équipements électriques
comprennent-elles leurs tâches et les procédures de sécurité ?
• Les travailleurs qui manipulent et/ou administrent des substances dangereuses
suivent-ils une formation spéciale ? Les produits chimiques, les désinfectants,
les produits destinés à protéger les cultures, les biocides sont des exemples de
substances dangereuses.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 139
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité utilise les EPI, l’auditeur doit
au minimum évaluer que l’équipement de protection individuel fourni par l’audité est :
• efficace : il protège efficacement le travailleur et les visiteurs occasionnels. Une
attention particulière doit être portée aux processus potentiellement nuisibles (par
exemple le sablage des jeans, les fumigations dans l’agriculture) ;
• confortable : il ne gêne pas inutilement la personne ;
• gratuit : l’audité ne fait pas payer les travailleurs pour l’utilisation des EPI ;
• adapté : il est adapté aux activités réalisées.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
utilise les EPI est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les travailleurs reçoivent-ils une formation adéquate sur la manière d’utiliser et
d’entretenir leurs équipements de protection individuelle ?
• L’utilisation d’EPI est-elle basée sur les informations réunies lors de l’évaluation des
risques de SST ?
• La direction, les superviseurs en particulier, sont-ils formés concernant l’utilisation
et l’entretien des EPI ? Connaissent-ils le protocole pour s’assurer que les
travailleurs utilisent les EPI ?
• Existe-t-il une procédure permettant de contrôler la quantité d’EPI de manière à ce
qu’elle corresponde toujours au nombre de travailleurs, même en période de très
forte activité ?
• Existe-t-il une procédure visant à garantir que les EPI sont de bonne qualité et
assurent une protection efficace, quel qu’en soit le coût ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant une négligence potentielle
dans l’obligation d’utiliser des EPI efficaces ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 140
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité met en œuvre et applique
les mesures de contrôle, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• évaluation des risques : l’audité a identifié les mesures de contrôle technique
et administratif qui peuvent être nécessaires pour éviter ou réduire le rejet de
substances dangereuses dans l’environnement de travail ;
• mesures de contrôle administratif : l’audité met en œuvre des mesures de contrôle
administratif telles que :
¡¡ les autorisations : seuls les travailleurs autorisés ont accès aux produits
chimiques,
¡¡ la protection : une protection adéquate est fournie aux travailleurs pour
qu’ils manipulent et appliquent des produits chimiques,
¡¡ la tenue de dossiers : la distribution, l’utilisation et l’élimination des
produits chimiques sont dûment enregistrées,
¡¡ le suivi des consignes : les produits chimiques sont utilisés conformément
aux recommandations du fabricant,
¡¡ l’étiquetage : l’étiquetage des produits chimiques et le marquage des
risques sont parfaitement compris par les travailleurs et effectués
conformément aux exigences reconnues au niveau national et au niveau
international. Par exemple :
-- les fiches internationales de sécurité chimique (ICSC, International
Chemical Safety Cards),
-- les fiches de données de sécurité (FDS).
Des informations supplémentaires concernant la gestion des produits
chimiques sont disponibles à l’adresse suivante :
http://www.inchem.org/pages/icsc.html
• mesures de contrôle technique : l’audité met en œuvre des mesures de contrôle
technique telles que :
agir et intégrer
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité met
en œuvre les mesures de contrôle est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les travailleurs suivent-ils une formation adéquate sur la manière d’appliquer les
mesures administratives et techniques ?
• La mise en œuvre des mesures de contrôle est-elle basée sur les informations
réunies lors de l’évaluation des risques de SST ?
• Les cadres, les superviseurs en particulier, sont-ils formés sur la manière de mettre
en œuvre les mesures de contrôle ? Y a-t-il une procédure pour gérer la quantité et
l’efficacité des contrôles ? À quelle fréquence les résultats des contrôles sont-ils
examinés ?
• Existe-t-il une procédure de communication d’alertes et de résolution des
problèmes détectés grâce aux mesures de contrôle ?
2.7.6. Procédures d’urgence et procédures en cas d’accident
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a développé et mis en œuvre des procédures
d’urgence et des procédures en cas d’accident ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité met en œuvre les
procédures en cas d’accident et les procédures d’urgence, l’auditeur doit évaluer au moins
les points suivants :
• l’audité comprend l’importance d’avoir des procédures d’urgence documentées et
correctement mises en œuvre ;
• l’audité a affiché les procédures à appliquer en cas d’accident et en cas d’urgence
de manière à ce qu’elles soient bien visibles pour les travailleurs et le personnel de
premiers secours ;
• l’audité a mis en place les procédures nécessaires pour cesser toute opération
sur-le-champ si un danger imminent et grave menace la sécurité et la santé des
travailleurs ;
• l’audité a mis en place les procédures qui permettent aux travailleurs d’évacuer les
installations en toute sécurité si nécessaire ;
• l’audité veille à ce que ces procédures soient dûment expliquées :
¡¡ aux travailleurs saisonniers et temporaires,
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des moyens par lesquels l’audité signale visuellement
les dangers potentiels, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité est sensible à la culture et aux activités spécifiques des travailleurs ;
• les types de panneaux et les emplacements choisis pour les afficher sont
appropriés ;
• les avertissements signalent bien les dangers potentiels. Par exemple :
¡¡ les produits chimiques,
¡¡ l’électricité,
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis en place et utilise correctement
des procédures et des mécanismes de déclaration et d’enregistrement des accidents
du travail et des blessures ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité enregistre et déclare les
accidents et les blessures, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• rapports : l’audité a mis en place des mécanismes qui permettent aux travailleurs
de communiquer immédiatement à leurs superviseurs toute situation susceptible
de comporter un danger grave pour la vie ou la santé des personnes. Les accidents
et les quasi-accidents doivent être déclarés ;
• enregistrement : l’audité tient des dossiers sur tous les accidents et toutes les
blessures et y consigne les éléments suivants :
¡¡ quand l’accident a eu lieu (par exemple, date, période de forte activité,
saison de la récolte),
¡¡ qui a été impliqué,
¡¡ comment les enquêtes sur les accidents (ou les maladies liées au travail)
ont été menées,
¡¡ quelles mesures préventives ou correctives ont été adoptées,
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les équipements et les bâtiments utilisés par
l’audité pour la production sont stables et sans danger ?
Il n’est pas demandé à l’auditeur d’effectuer des « inspections d’intégrité des bâtiments »,
qui n’entrent pas dans le cadre de son mandat en tant qu’auditeur social.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité confirme que les
équipements et les bâtiments utilisés pour la production sont stables et sans danger,
l’auditeur doit évaluer au moins les éléments suivants :
• l’audité connaît et respecte les exigences légales du pays concernant la stabilité, la
sécurité et l’adéquation du bâtiment dans lequel il exerce ses activités ;
• l’audité connaît et respecte les exigences légales concernant la sécurité des
équipements, notamment, s’il y a lieu, les inspections officielles courantes qui
doivent être réalisées ;
• l’audité a mis en place des procédures permettant de confirmer la stabilité et la
sécurité des équipements ;
• l’audité tient à jour des documents exacts sur toute inspection officielle ou privée
relative à la sécurité et à la stabilité des bâtiments et des équipements ;
• l’audité est en possession d’une licence valide l’autorisant à exercer ses activités
dans le ou les bâtiments concernés.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
affirme que les équipements et les bâtiments utilisés pour la production sont stables et
sans danger est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’audité exerce-t-il ses activités dans des environnements et des bâtiments
adéquats ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant un bâtiment ou un
équipement fourni par l’audité qui serait potentiellement instable ou dangereux ?
• Les travailleurs sont-ils capables d’évaluer un danger potentiel associé au bâtiment
et/ou aux équipements ?
• Y a-t-il des cas documentés dans les dossiers d’accidents faisant état d’une zone
dangereuse dans un bâtiment ou d’un équipement dangereux ?
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 145
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité respecte le droit des
travailleurs de se mettre hors de portée d’un danger imminent sans en demander
l’autorisation ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité respecte le droit des travailleurs
de s’éloigner d’un danger imminent, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité a dûment documenté ce droit dans la procédure de SST ;
• les travailleurs sont bien informés de ce droit dans le cadre de leur formation en SST ;
• les travailleurs savent parfaitement quoi faire en cas de risque de danger imminent ;
• ce droit s’applique au lieu de travail ainsi que dans les installations résidentielles
fournies par l’audité.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
respecte le droit des travailleurs de s’éloigner d’un danger imminent est cohérente avec
les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les travailleurs savent-ils qu’ils ont ce droit ? Ce droit s’applique-t-il au lieu de travail
et aux installations résidentielles ? L’audité prend-il des mesures supplémentaires
pour garantir que les travailleurs vulnérables comprennent ce droit (par exemple,
les travailleurs migrants) ?
• Des réclamations ont-elles été présentées concernant le non-respect potentiel de
ce droit ?
• Les travailleurs sont-ils capables d’évaluer un danger imminent pour savoir quand
ils doivent quitter les lieux ? Sont-ils formés pour avoir cette capacité ?
• Y a-t-il, dans les dossiers d’accidents, des cas documentés dans lesquels les
travailleurs ont été incapables de quitter les lieux malgré un danger évident ?
• La direction est-elle capable de décrire le protocole qui donne aux travailleurs
la consigne de quitter immédiatement le lieu de travail ou les installations
résidentielles en cas de danger imminent ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 146
2.7.7. Électricité
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité veille à ce qu’une personne compétente
vérifie périodiquement les installations et les équipements électriques ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité s’assure qu’une personne
compétente vérifie les installations et les équipements électriques, l’auditeur doit évaluer
au moins les points suivants :
• la personne chargée de préserver la sécurité des installations électriques a les
compétences requises, qu’elle a acquises par une formation, par ses qualifications
et/ou son expérience ;
• la personne vérifie les installations et les équipements électriques :
¡¡ conformément aux délais prédéfinis,
• les vérifications sont dûment enregistrées et, si possible, affichées à proximité des
installations ou de l’équipement vérifié avec des messages indiquant clairement
leur état ;
• le dossier comporte au moins les éléments suivants :
¡¡ nom de la personne responsable,
• seuls des outils correctement isolés et en bon état de marche sont utilisés lorsqu’il
s’agit d’installations et d’équipements électriques ;
• les personnes qui travaillent sur les installations et les équipements électriques
disposent d’un espace et d’un éclairage suffisants pour exécuter leurs tâches sans
danger. Ces conditions peuvent être :
¡¡ définies par les réglementations officielles,
¡¡ basées sur les bonnes pratiques courantes s’il n’existe pas de réglementation.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité installe les équipements de
lutte contre l’incendie, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les équipements de lutte contre l’incendie sont installés conformément au plan
d’action de SST élaboré à la suite de l’évaluation périodique des risques ;
• l’audité respecte les spécifications imposées par la législation nationale concernant
les normes en matière d’équipements de lutte contre l’incendie. Ceci concerne
généralement :
¡¡ la position et l’emplacement,
¡¡ le dimensionnement et l’efficacité,
¡¡ les exigences de maintenance et d’inspection ;
• Les travailleurs ont-ils reçu les consignes appropriées concernant la manière de les
utiliser ? Connaissent-ils le protocole à suivre en cas d’incendie ? Comprennent-ils
les signaux d’avertissement ?
• Si d’autres types d’alarmes sont utilisés sur le lieu de travail (par exemple, sirène de
fin du temps de travail), sont-ils bien différents de l’alarme incendie ?
• Des accidents causés par un incendie ont-ils été enregistrés dans les dossiers
d’accidents ? Si oui, quel a été le protocole suivi ? Quels ont été les enseignements
tirés ou pouvant être tirés de ces cas d’accidents ?
• À quelle fréquence les travailleurs sont-ils formés à l’utilisation des équipements de
lutte contre l’incendie ? Les travailleurs qui manipulent des produits chimiques ou
d’autres substances inflammables sont-ils correctement formés ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 148
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que les voies
d’évacuation, les couloirs et les sorties de secours sont accessibles et visibles pour tous
les travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les éléments suivants :
• les voies d’évacuation, les couloirs et les sorties de secours sont, totalement et en
même temps :
¡¡ libres (non obstrués),
¡¡ facilement accessibles,
¡¡ clairement signalés ;
• les travailleurs et les visiteurs peuvent quitter les lieux facilement en cas d’incident
mettant leur vie en danger ;
• l’audité a adopté une approche systémique et préventive de l’évacuation sans
risques, qui inclut que :
¡¡ les voies d’évacuation, les couloirs et les sorties de secours :
-- au nombre de travailleurs,
-- aux dimensions et au taux d’occupation (par exemple, par rapport à la
densité de la population) du bâtiment,
agir et intégrer
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si l’audité garantit des voies
d’évacuation, des couloirs et des sorties de secours sans danger, accessibles et visibles
de manière cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les voies d’évacuation, les couloirs et les sorties de secours sont-ils définis de
manière à garantir que l’environnement de travail est sans danger ?
• Les travailleurs ont-ils reçu les consignes appropriées concernant la manière de les
utiliser ? Comprennent-ils la manière dont les voies d’évacuation, les couloirs et les
sorties de secours sont visuellement signalés ? Connaissent-ils le moyen le plus
simple de quitter le lieu de travail ?
• Existe-t-il des règlements internes en conflit avec l’exigence de non-obstruction des
sorties (par exemple, pour des raisons de sécurité) ?
• Les dossiers d’accidents documentés contiennent-ils des cas indiquant des
problèmes avec les sorties ? Des enseignements en ont-ils été tirés et mis en
pratique ?
• À quelle fréquence les travailleurs sont-ils formés à l’utilisation des équipements
de lutte contre l’incendie ? Y a-t-il des travailleurs qui manipulent des produits
chimiques ou d’autres substances inflammables à proximité des voies
d’évacuation ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 150
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les plans d’évacuation de l’audité satisfont aux
exigences légales et qu’ils sont affichés aux emplacements pertinents pour que les
travailleurs puissent les voir et les comprendre ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité applique ses plans
d’évacuation, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les plans sont faciles à comprendre pour évacuer la zone de production et
éventuellement le bâtiment, si nécessaire ;
• les plans d’évacuation doivent être affichés sur le lieu de travail et préciser au
moins les éléments suivants :
¡¡ l’endroit où la personne qui lit le plan se trouve par rapport au reste du bâtiment,
¡¡ le tracé des voies d’évacuation les plus proches et les sorties de secours,
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité équipe toutes les machines
de dispositifs de protection adéquats, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• tous les dispositifs de protection applicables aux équipements sont disponibles et
correctement installés, par exemple :
¡¡ les carters de courroie,
• l’audité garantit qu’une inspection valide a été effectuée et que les machines et les
véhicules sont assurés tel que la loi l’exige. Ceci peut s’appliquer :
¡¡ aux ascenseurs et dispositifs de levage,
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit la disponibilité des
premiers secours, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité respecte les réglementations nationales relatives aux services médicaux ;
• si ces réglementations n’existent pas, l’audité garantira l’existence :
¡¡ de postes ou de salles adéquates de premiers soins,
¡¡ de douches d’urgence.
• À quelle fréquence les travailleurs reçoivent-ils une formation sur les premiers
secours ?
• Les dossiers d’accidents font-ils état de cas dans lesquels des premiers soins ont
été dispensés ? Des enseignements en ont-ils été tirés ? Si oui, comment ces
enseignements ont-ils été intégrés dans la procédure de SST ?
• Les travailleurs qui utilisent des machines ou des véhicules ainsi que ceux qui
manipulent des produits chimiques ou qui exercent d’autres activités à risque
ont-ils été parfaitement informés du protocole de premiers secours ? Les
travailleurs vulnérables connaissent-ils le protocole de premiers secours ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 153
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis en place des procédures d’urgence
écrites afin de traiter les cas de traumatisme ou de maladie grave ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 154
2.7.12. Lieu de travail, équipements sociaux, y compris le logement lorsqu’il est fourni
par l’audité
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité fournit de l’eau potable à ses
travailleurs à tout moment ?
Le droit à l’eau potable s’applique également aux installations du site dans lesquelles les
travailleurs préparent ou prennent leurs repas ainsi qu’aux installations d’hébergement
fournies par l’audité.
Une attention spéciale doit être portée à ce droit dans les pays où le risque de
déshydratation peut être élevé en raison du temps chaud/sec.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit l’accès à l’eau
potable, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les travailleurs ont accès à l’eau potable en permanence et pas seulement pendant
les pauses ;
• l’accès à l’eau n’est pas utilisé comme moyen de discrimination ni comme sanction
disciplinaire ;
• les travailleurs ont accès à l’eau potable sans courir de risque de contagion ;
• l’audité respecte les caractéristiques et les tests qui définissent la potabilité de
l’eau dans les réglementations nationales ;
• l’audité veille à ce que les points d’eau non potable, quand il n’est pas obligatoire
qu’elle le soit, soient dûment signalisés.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
garantit la mise à disposition d’eau potable est cohérente avec les valeurs et les principes
de la BSCI.
• Les travailleurs connaissent-ils leur droit à avoir de l’eau potable à tout moment ? À
quelle fréquence accèdent-ils à l’eau potable ?
• L’audité porte-t-il une attention particulière au risque de déshydratation ? L’audité
fait-il des efforts supplémentaires pour garantir l’accès à l’eau aux travailleurs
vulnérables?
• Comment l’approvisionnement en eau est-il garanti ? Qui est responsable de vérifier
agir et intégrer
que l’eau est toujours disponible ? Les travailleurs ont-ils accès au stockage d’eau ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 155
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité fournit aux travailleurs l’accès à une zone
adéquate et propre pour stocker de la nourriture, prendre leurs repas et/ou cuisiner ?
L’auditeur doit prendre des photos de ces zones et les inclure dans le rapport d’audit.
L’auditeur vérifie la manière dont les aliments sont stockés ainsi que les dossiers sur les
équipes de nettoyage, les menus proposés, et le nombre des personnes qui prennent le
déjeuner et/ou le dîner (s’il y a lieu).
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité fournit des zones adéquates
au stockage d’aliments, à la restauration et/ou à la cuisine, l’auditeur doit évaluer au moins
les points suivants :
• les travailleurs ont accès à des zones propres de stockage d’aliments, de
restauration et/ou de cuisine, y compris dans les zones éloignées (par exemple,
pendant la récolte) ;
• l’audité respecte les critères réglementaires nationaux, qui sont généralement liés
au nombre des travailleurs ;
• l’audité veille à ce que des zones propres et adéquates soient également fournies
en période de forte activité ou à toute autre occasion où le nombre des travailleurs
peut augmenter avec l’embauche de travailleurs saisonniers ou sous-traités.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si l’audité garantit des zones
appropriées de stockage d’aliments, de restauration et/ou de cuisine conformément aux
valeurs et aux principes de la BSCI.
• Les travailleurs sont-ils satisfaits des zones mises à disposition par l’audité ?
• Comment les aliments sont-ils stockés pour garantir la bonne conservation des
nutriments ?
• Des dossiers sur les équipes de nettoyage de ces zones sont-ils disponibles ? Le
service de restauration est-il sous-traité ? Le menu est-il affiché et des dossiers
sont-ils tenus ?
• S’il n’y a aucun critère minimum légal, l’audité réalise-t-il des évaluations pour les
définir en consultation avec les travailleurs et leurs représentants ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 156
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité fournit aux travailleurs des installations
sanitaires, des toilettes et des vestiaires propres qui sont également respectueux des
coutumes locales ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité fournit des installations
sanitaires, des toilettes et des vestiaires propres, l’auditeur doit évaluer au moins les
points suivants :
• l’audité respecte les réglementations nationales concernant le nombre minimum
d’installations sanitaires et de toilettes correspondant à la taille de l’entreprise ;
• s’il n’existe pas de réglementation nationale, l’audité déterminera ses critères en se
basant sur l’évaluation des risques de SST et sur le plan d’action connexe ;
• l’audité est capable d’expliquer, pendant l’audit, les raisons pour lesquelles il
dispose de ce nombre d’installations et ses projets d’adaptation de ce nombre, si
nécessaire ;
• les toilettes respectent les conditions d’hygiène. Ceci signifie : propreté, fourniture
de savon, serrures en bon état de fonctionnement et lavabos séparés pour les
hommes et pour les femmes ;
• l’audité fournit si nécessaire des vestiaires dans de bonnes conditions d’hygiène
afin que les travailleurs puissent se changer pour réaliser leur travail. Cet élément
est particulièrement important pour les travailleurs qui manipulent des substances
dangereuses ou doivent porter un uniforme.
Une attention spéciale doit être portée au fait que les installations doivent couvrir les
besoins des travailleurs même quand leur nombre augmente (par exemple, en période de
grosse activité).
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les moyens de transport fournis aux travailleurs
par l’audité sont sûrs et respectent les réglementations nationales ?
Si l’audité ne fournit pas de moyens de transport aux travailleurs, l’auditeur doit répondre
« Sans objet » à cette question et justifier sa réponse dans la section « Résultats ».
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité fournit les moyens de
transport, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les moyens de transport fournis aux travailleurs (directement ou par l’intermédiaire
de tierces parties) sont sûrs et respectent les réglementations nationales ;
• l’audité est capable de fournir des informations sur la manière dont les travailleurs
se rendent sur le lieu de travail (par exemple, transports publics, bicyclette) ;
• l’audité veille à ce que des véhicules impropres au transport de personnes ne soient
pas utilisés pour transporter des travailleurs (par exemple, l’utilisation de véhicules
agricoles pour le transport de personnes présente un risque élevé d’accidents).
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
fournit des moyens de transport est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’audité sait-il comment les travailleurs se rendent au travail ? Les travailleurs
sont-ils consultés sur les moyens de transport les plus efficaces ? L’audité fait-il
preuve de transparence en matière de coût du transport ?
• Y a-t-il d’autres possibilités pour les travailleurs ? La personne chargée de conduire
les travailleurs sur le site est-elle qualifiée pour le faire ? Cette personne est-elle
sous-traitée ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 158
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a placé les équipements sociaux et
les logements des travailleurs à un endroit où les occupants ne sont pas exposés aux
risques naturels ni atteints par les nuisances produites par les opérations du site de
production (par exemple, bruit, émissions ou poussières) ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité héberge les travailleurs,
l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• la décision concernant l’emplacement où installer les équipements sociaux (par
exemple, réfectoires) ou l’hébergement fait partie de l’évaluation des risques de SST
et du plan d’action connexe ;
• l’audité est à même d’expliquer comment et pourquoi ces lieux ont été choisis, de
telle sorte que les travailleurs (et/ou leur famille, le cas échéant) ne soient pas
exposés aux risques naturels ou à des risques de santé et de sécurité ;
• quand, en raison de la nature du travail, les travailleurs doivent vivre
temporairement ou de manière permanente dans l’entreprise, l’audité fournit
gratuitement des équipements sociaux et un hébergement adéquats au travailleur
(par exemple, production agricole et/ou animale).
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si l’audité héberge les
travailleurs de manière cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les travailleurs sont-ils satisfaits des conditions d’hébergement ?
• L’espace garanti à chacun est-il suffisant ?
• L’hébergement contient-il des endroits sûrs où les travailleurs peuvent ranger leurs
effets personnels ?
• À quelle fréquence les installations d’hébergement sont-elles nettoyées ? Qui est
chargé du nettoyage ? Y a-t-il une forte rotation des travailleurs/occupants ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 159
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité vérifie que la température, l’humidité,
l’espace, l’assainissement, l’éclairage sont adéquats pour la santé et la sécurité des
travailleurs ?
Une attention particulière doit être portée aux cas dans lesquels les travailleurs sont
hébergés par l’audité. Les chambres ou les dortoirs ne doivent pas être surpeuplés, les
travailleurs doivent avoir suffisamment d’espace pour y ranger leurs effets personnels et
la blanchisserie ainsi que l’élimination des déchets doivent être correctement organisées.
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant la qualité de l’un de ces aspects ?
• À quelle fréquence les travailleurs et leurs représentants sont-ils consultés au sujet
de ces conditions ?
• Les horaires de ramassage des poubelles sont-ils affichés ? Comment le service ou
les salles de blanchisserie sont-ils organisés ?
• Les dossiers d’accidents contiennent-ils des cas documentés qui montrent de la
négligence envers l’une de ces conditions ? Des enseignements en ont-ils été tirés ?
Si oui, comment ces enseignements ont-ils été intégrés dans la procédure de SST ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 160
Certificats et contrats :
• inspections et assurances valides pour les machines et les véhicules ;
• factures d’achat des EPI achetés par l’audité ;
• licence d’activité valide et toutes les autorisations officielles nécessaires pour
l’exercice des activités ;
• certificat officiel du bâtiment établissant sa sécurité et son caractère approprié
pour l’industrie ;
• contrat conclu avec tout fournisseur de services, y compris les services de
restauration, de transport et les agents.
Formation :
• preuves documentaires des formations dispensées aux travailleurs en matière
de santé et de sécurité au travail ;
• calendrier des formations des travailleurs et des cadres ;
• preuves documentaires de la qualification des travailleurs qui utilisent des
machines dangereuses ou des installations électriques ou qui réalisent des
activités exigeant une formation particulière en raison du niveau élevé de risque.
Dossiers et rapports :
• évaluation des risques pour des conditions de travail sûres, saines et
hygiéniques. ;
• plan d’action pour des conditions de travail sûres, saines et hygiéniques ;
• preuves documentaires des derniers versements de cotisations à des fonds
d’assurance sociale ;
• réglementations sur la santé et la sécurité au travail applicables pour l’industrie ;
• preuves documentaires du processus d’élection du comité de la santé et la
sécurité au travail ;
• comptes rendus des réunions du comité de la santé et la sécurité au travail ;
• preuves documentaires de la consommation, du retrait et de l’élimination des
produits chimiques (incluant les fiches de données de sécurité - FDS) ;
agir et intégrer
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité n’a pas recours, directement
ou indirectement, au travail illégal d’enfants ?
Le travail des enfants concerne les personnes de moins de 15 ans (ou de moins de 14 ans
dans les pays ayant fixé ce seuil) qui travaillent, à moins qu’il ne s’agisse de « travaux
légers » (définis ci-dessous).
Le travail est considéré comme du travail d’enfant quand :
• il est réalisé par une personne de moins de 15 ans (ou de moins de 14 ans dans les
pays qui ont fixé ce seuil) ;
• il est mentalement, physiquement, socialement et/ou moralement dangereux ;
• il est nuisible à l’enfant ;
• il interfère avec la scolarité car :
¡¡ il prive l’enfant de la possibilité d’aller à l’école,
• gagner de l’argent de poche en dehors des heures de cours et/ou pendant les
vacances scolaires.
Les travaux légers sont acceptables dans la mesure où :
• l’enfant a au moins 13 ans (ou au moins 12 ans dans les pays qui ont fixé l’âge
minimum du travail à 14 ans) ;
• ils ne nuisent pas à la présence à l’école ni au temps consacré aux devoirs à la
maison (par exemple, deux heures au maximum un jour ouvrable) ;
• ils n’ont pas lieu de manière continuelle (par exemple, pendant les vacances scolaires) ;
• ils sont supervisés par l’un des parents ou par un tuteur qui peut s’assurer que les
tâches confiées aux enfants ne sont pas nuisibles à leur santé et n’interfèrent pas
avec leur scolarité.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 162
Une limite d’âge plus élevée, 18 ans, est fixée pour les travaux dangereux qui, par nature
ou en raison des conditions dans lesquels ils sont réalisés, risquent de mettre en danger
la santé, la sécurité et/ou le bien-être psychique des personnes.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit qu’il ne contribue
ni directement ni indirectement au travail des enfants, l’auditeur doit évaluer au moins les
éléments suivants :
• l’audité a adopté les mesures nécessaires pour :
¡¡ comprendre ce qu’est le travail des enfants, en particulier en sensibilisant
les superviseurs et le personnel de recrutement à ce sujet,
¡¡ détecter la probabilité de travail d’enfants dans son secteur d’activité ou sa
région (par exemple, certains secteurs tels que l’agriculture, la chasse, la
sylviculture, la pêche, l’exploitation minière et de carrières présentent un
risque de travail des enfants plus élevé que les autres secteurs),
¡¡ ne pas contribuer indirectement au travail des enfants (par exemple,
en faisant appel à des agences de recrutement ou en autorisant des
travailleurs migrants ou saisonniers à employer leurs propres enfants pour
les aider dans leur travail) ;
• l’audité tient des dossiers précis concernant :
¡¡ les noms, âges, calendriers scolaires des enfants des travailleurs migrants
et/ou saisonniers, avec des informations sur leurs écoles,
¡¡ l’âge et les cartes d’identité des travailleurs embauchés par des agences de
recrutement,
¡¡ les procédures de recrutement des agences afin d’éviter l’embauche des
enfants ou de travailleurs illégaux (entre autres) ;
• l’audité conserve les données de contact de la ou des parties prenantes devant
intervenir pour trouver une solution aux cas de travail des enfants.
Travail des enfants avéré : si l’auditeur découvre que des enfants travaillent, il devra
adopter les mesures suivantes sur-le-champ :
• identifier l’enfant et sa famille ;
• déterminer s’il s’agit d’un cas accidentel de travail des enfants (par exemple,
l’entreprise a été amenée à croire que l’enfant était plus âgé) ou s’il s’agit d’une des
agir et intégrer
« pires formes de travail et d’exploitation d’enfants », qui exige une autre solution ;
• prendre contact avec la famille/le tuteur ainsi qu’avec les parties prenantes
pertinentes pour s’assurer que l’enfant est pris de charge de manière responsable.
Si l’audité a effectué la cartographie de ses parties prenantes importantes et développé
une procédure pour le travail des enfants, ce cas de travail d’enfant permettra à l’auditeur
de constater l’efficacité de la procédure. Si du travail d’enfants est détecté pendant l’audit,
l’auditeur devra accorder la priorité au suivi des mesures adoptées énumérées ci-dessus.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 163
L’auditeur doit prendre le temps nécessaire pour interviewer l’enfant et recueillir lors de
l’entretien autant d’informations que possible sur les éléments suivants :
• comment l’enfant a-t-il obtenu ce travail ?
• depuis combien de temps est-il employé ?
• comment a-t-il été traité ?
• combien a-t-il été payé, quels ont été ses horaires et ses conditions de travail ?
• l’a-t-on nourri et logé ?
• y a-t-il d’autres enfants sur le site ?
• quelle est la situation familiale de l’enfant ?
Pour obtenir les renseignements voulus au cours de l’entretien, l’auditeur doit maîtriser les
techniques spéciales qui mettront l’enfant à l’aise et lui permettront de se sentir en sécurité.
Notification immédiate : le problème doit être immédiatement notifié par l’intermédiaire
de la plate-forme BSCI. (Voir l’annexe 5, partie V du Manuel du système de la BSCI :
Protocole de tolérance zéro de la BSCI). L’efficacité de la procédure applicable aux cas de
travail des enfants doit figurer dans le domaine de performance Travail des enfants comme
domaine à améliorer ou comme bonne pratique.
IMPORTANT : ce n’est pas l’enfant qui enfreint la loi mais l’employeur. Il ne faut
pas donner à l’enfant l’impression qu’il va subir des conséquences négatives. Les
auditeurs doivent être sincèrement à l’écoute de l’enfant mais doivent aussi savoir
quand interrompre l’entretien si les souvenirs et les expériences de l’enfant sont trop
intenses ou trop pénibles.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 164
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis en place de solides mécanismes
de vérification de l’âge dans son processus de recrutement, sans pour autant qu’ils
soient dégradants ou irrespectueux pour le travailleur ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité met en place des mécanismes
solides de vérification de l’âge, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les procédures de recrutement intègrent les mesures nécessaires pour éviter ou
réduire le risque d’embaucher des mineurs. Le risque est plus élevé :
¡¡ dans certains secteurs (par exemple, l’exploitation minière, l’agriculture),
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité protège les enfants contre
l’exploitation, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les politiques et les procédures visent à éviter toute exploitation des enfants,
directe ou indirecte ;
• la procédure est élaborée à partir d’une analyse systématique des circonstances
dans lesquelles les enfants sont exploités ;
• la procédure définit :
¡¡ les étapes nécessaires pour garantir que les enfants sont protégés contre
l’exploitation,
¡¡ comment traiter les cas de travail des enfants de la manière la plus
responsable et la plus humaine possible.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
protège les enfants contre l’exploitation est cohérente avec les valeurs et les principes de
la BSCI.
• Existe-t-il des conditions de travail dangereuses sur le lieu de travail qui pourraient
être problématiques même pour les adultes ? Si c’est le cas, quelles sont les
mesures actuellement inexistantes qui doivent être mises en place pour réduire ou
supprimer le(s) danger(s) ?
• L’entreprise est-elle basée dans une région/zone dans laquelle le trafic de drogue, la
prostitution et les autres activités illicites sont endémiques ? Si c’est le cas, quelles
sont les mesures supplémentaires à adopter ?
• L’entreprise est-elle basée dans une région/zone dans laquelle la pauvreté des
familles peut induire le travail des enfants ?
• Le gouvernement, des ONG ou d’autres organisations ont-ils un programme ou un
projet relatif au travail des enfants dans la région ?
• Existe-t-il un syndicat qui pourrait fournir de l’assistance dans les cas de travail des
enfants ?
• Existe-t-il des établissements éducatifs ou de formation professionnelle à proximité
ou dans la région ? Les coordonnées de contact et/ou les programmes sont-ils
agir et intégrer
disponibles ?
• Les autorités éducatives ou de bien-être social peuvent-elles fournir de l’assistance ?
• Existe-t-il des compensations financières pour que les enfants cessent de travailler
et puissent aller à l’école ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 166
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis en place des politiques et des
procédures correctives adéquates pour fournir une protection supplémentaire en cas
de travail des enfants ?
Avoir une politique visant à embaucher uniquement des adultes n’est pas considérée
comme une mesure préventive.
Options possibles : l’audité doit comprendre les risques de travail des enfants (dans le
cadre de son propre système de recrutement ou indirectement) ainsi que les possibilités
de les y soustraire et de les réinsérer de manière adéquate dans la société (par exemple
par un enseignement élémentaire ou informel pour donner aux enfants plus âgés le niveau
nécessaire à l’insertion ou la réinsertion dans le système scolaire normal).
Approche progressive : l’auditeur et l’audité doivent savoir que dans certains cas, la
meilleure approche peut consister à définir un programme de correction des irrégularités
afin que l’enfant arrête de travailler de manière progressive. Ce moyen peut être mieux
adapté que le retrait brutal et immédiat de l’enfant du travail sans contrôle. Il risque alors
de s’échapper ou de disparaître dans d’autres types d’exploitation illégale moins visibles et
plus dangereux.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité protège les enfants trouvés
au travail, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité a élaboré et tient à jour des politiques et des procédures correctives
applicables en cas de détection de travail d’enfants ;
• la procédure corrective comprend le retrait de l’enfant du travail et sa réinsertion ;
• l’objectif final de la procédure corrective est le mieux-être de l’enfant s’il arrête de
travailler, est réinséré ou empêché de travailler ;
• l’audité comprend l’importance des parties prenantes qui pourraient fournir de
l’assistance en cas de licenciement d’enfants travailleurs.
Les branches locales d’organisations telles que Save the Children, l’UNICEF et les
agences gouvernementales dont la mission est de protéger les enfants sont des
exemples de telles parties prenantes.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité protège
les enfants trouvés au travail est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
agir et intégrer
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 168
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité garantit que les jeunes personnes
ne travaillent pas la nuit et qu’elles sont protégées contre les conditions de travail
nuisibles à leur santé, leur sécurité, leur moralité et leur développement ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit une protection
spéciale aux jeunes travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• les tâches assignées aux jeunes travailleurs tiennent toujours compte de leur santé,
de leur sécurité, de leur bien-être psychique et de leur développement à long terme ;
• même si l’audité n’emploie pas de jeunes travailleurs au moment de l’audit, il
comprend bien quelles sont les activités qui pourraient potentiellement leur nuire ;
• les jeunes travailleurs sont dûment protégés contre toute condition de travail
nuisible - potentiellement ou réellement - à leur santé, leur sécurité, leur bien-être
psychique et leur développement à long terme ;
• les jeunes travailleurs ne travaillent pas la nuit.
Les heures de travail qualifiées de « travail de nuit » sont généralement définies par la
législation nationale. En l’absence de législation nationale, la BSCI considère comme « travail
de nuit » tous les travaux réalisés pendant une période de sept heures consécutives
empiétant sur la période allant de minuit à 5 h du matin, tel que défini par l’OIT.
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que le temps de travail des jeunes
travailleurs ne nuit pas à leur présence à l’école, à leur participation à une formation
professionnelle approuvée par l’autorité compétente ou à leurs possibilités de
bénéficier de programmes de formation ou d’instruction ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que le temps de
travail ne porte pas préjudice aux jeunes travailleurs, l’auditeur doit évaluer au moins les
points suivants :
• l’audité respecte le droit à l’éducation des jeunes travailleurs ;
• l’audité s’assure que la combinaison du temps de travail, des heures de cours et du
temps de transport ne dépassent pas 10 heures dans la journée si les travailleurs
sont inscrits :
¡¡ dans le système de scolarité obligatoire local,
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis en place les
mécanismes nécessaires pour prévenir, identifier et atténuer les préjudices causés
aux jeunes travailleurs ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité met en place les
mécanismes nécessaire visant à ne pas porter préjudice aux jeunes travailleurs, l’auditeur
doit évaluer au moins les points suivants :
• l’évaluation des risques de SST et le plan d’action lié prévoient des mesures
particulières pour les jeunes travailleurs ;
• les travailleurs et leurs représentants sont consultés et participent à l’identification
des mesures de prévention et d’atténuation les mieux adaptées ;
• les mesures d’atténuation sont dûment documentées et mises en œuvre, s’il y a lieu.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
définit les mécanismes nécessaires visant à ne pas porter préjudice aux jeunes
travailleurs est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les dossiers d’accidents font-ils état de cas montrant que les mesures
d’atténuation ont été appliquées à de jeunes travailleurs ? Des enseignements
en ont-ils été tirés ? Si oui, comment ont-ils été intégrés dans la révision du plan
d’action de SST ?
• Des mesures spéciales de prévention et d’atténuation sont-elles prévues pour les
jeunes travailleuses ?
• Les superviseurs connaissent-ils les mesures de prévention et d’atténuation visant
à éviter de porter préjudice aux jeunes travailleurs ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 171
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité cherche à garantir que les jeunes
travailleurs ont accès à des mécanismes de réclamation efficaces?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que les jeunes
travailleurs ont accès à des mécanismes de réclamation efficaces, l’auditeur doit évaluer
au moins les points suivants :
• les jeunes travailleurs reçoivent une formation spéciale sur la façon de déposer
une réclamation ;
• les jeunes travailleurs sont dûment informés de l’aide qu’ils peuvent obtenir pour
déposer une réclamation ;
• les jeunes travailleurs sont formés, indépendamment du fait que leur emploi soit
saisonnier, qu’ils soient sous-traités ou qu’ils soient embauchés directement ;
• l’audité tient des dossiers sur les formations données aux jeunes travailleurs
concernant l’existence et l’utilisation du mécanisme de réclamation.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
garantit l’accès des jeunes travailleurs à des mécanismes de réclamation efficaces est
cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les jeunes travailleurs sont-ils satisfaits de la qualité de leurs formations ?
Comprennent-ils les démarches nécessaires au dépôt d’une réclamation et
savent-ils qui pourrait les aider dans le processus ?
• L’audité s’attache-t-il tout particulièrement à garantir l’accès des jeunes
travailleuses au mécanisme de réclamation ?
• Des réclamations ont-elles été déposées par de jeunes travailleurs ? Des
réclamations ont-elles été présentées à propos d’un laxisme possible en matière de
protection des jeunes travailleurs ?
• Quels enseignements l’audité en a-t-il tiré ? Comment sont-ils intégrés dans la
révision du mécanisme de réclamation ?
• Les superviseurs sont-ils informés et ont-ils la consigne d’aider les jeunes
travailleurs à accéder au mécanisme de réclamation et à l’utiliser ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 172
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité cherche à garantir que les jeunes
travailleurs sont correctement formés dans le domaine de la santé et de la sécurité au
travail et ont accès aux programmes de formation qui s’y rapportent ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que les jeunes
travailleurs sont correctement formés dans le domaine de la SST, l’auditeur doit évaluer au
moins les points suivants :
Les jeunes travailleurs reçoivent une formation en santé et sécurité au travail concernant
les risques particuliers qu’ils courent en tant que jeunes travailleurs ainsi que les risques
qui sont liés à leurs tâches particulières.
L’audité a documenté ces formations, en précisant :
• les dates, les horaires (qui ne doivent pas être incompatibles avec la scolarité ou la
formation professionnelle) ;
• le contenu ;
• le nom du formateur et ses qualifications ;
• la liste des présences signée par les assistants.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
garantit la bonne formation en SST des jeunes travailleurs est cohérente avec les valeurs
et les principes de la BSCI.
• Les jeunes travailleurs sont-ils satisfaits de la qualité de leurs formations ?
Comprennent-ils les risques particuliers associés à leurs tâches et savent-ils
comment les gérer ?
• Des canaux internes de communication sont-ils prévus pour que les jeunes
travailleurs fassent part de leurs inquiétudes dans le domaine de la SST ? L’audité
accorde-t-il une attention particulière aux jeunes travailleuses ?
• Des réclamations ont-elles été déposées à propos d’un laxisme potentiel en matière
de protection des jeunes travailleurs ?
• Quels enseignements l’audité en a-t-il tiré ? Comment sont-ils intégrés dans la
révision du plan d’action de SST ?
• Les superviseurs sont-ils informés et ont-ils la consigne d’assister les jeunes
travailleurs dans le domaine de la SST ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 173
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a une bonne vue d’ensemble des jeunes
travailleurs qui travaillent sur son site de production ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité cherche à avoir une bonne
vue d’ensemble de tous les jeunes travailleurs qu’il emploie, l’auditeur doit évaluer au
moins les points suivants :
• l’audité comprend bien que les jeunes travailleurs sont plus vulnérables que la
plupart des autres travailleurs ;
• l’audité fait des efforts supplémentaires de contrôle des conditions de travail des
jeunes travailleurs ;
• l’audité a une bonne vue d’ensemble des cycles de travail des jeunes travailleurs
dans l’organisation ;
• le « cycle de travail » comprend les éléments suivant :
¡¡ le processus de recrutement,
¡¡ la rémunération,
¡¡ la promotion,
• l’audité tient et conserve des dossiers spéciaux sur les jeunes travailleurs.
La BSCI propose le modèle 7 : Données sur les jeunes travailleurs, qui indique les
informations minimum requises les concernant.
Ces dossiers ne doivent être détruits que conformément aux réglementations nationales
relatives au traitement des informations confidentielles. Voir également le domaine de
performance Comportement éthique.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 10 Pas d’emploi précaire PRÉCÉDENTE 175
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les relations de travail de l’audité avec ses
travailleurs ne sont pas précaires ?
La précarité peut toucher aussi bien les travailleurs permanents que les travailleurs
temporaires.
¡¡ la rémunération ;
¡¡ le temps de travail ;
agir et intégrer
¡¡ la promotion ;
¡¡ les formations ;
¡¡ la cessation d’emploi ;
• l’audité n’a pas recours à l’emploi temporaire pour faire face à des charges de travail
dont la date de fin n’est pas prédéterminée ;
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 10 Pas d’emploi précaire PRÉCÉDENTE 176
L’auditeur doit reconnaître ces efforts dans la section « Bonnes pratiques » du rapport sur
les résultats. Toute autre pratique contractuelle qui permet des conditions de travail plus
avantageuses et plus stables que celles garanties par la législation doit être reconnue
comme une bonne pratique.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 10 Pas d’emploi précaire PRÉCÉDENTE 177
Y a-t-il des preuves satisfaisantes l’audité engage les travailleurs sur la base de
relations de travail reconnues et documentées ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité emploie ses travailleurs,
l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• la relation de travail est établie conformément au cadre qui concède la meilleure
protection aux travailleurs :
¡¡ législation nationale,
¡¡ coutumes ou pratiques,
• la relation de travail est étayée par des preuves documentaires qui rendent les
travailleurs conscients de leurs droits et de leurs obligations. Les contrats sont une
possibilité parmi d’autres (par exemple, affiches indiquant les règles de travail) ;
• l’audité fait des efforts supplémentaires pour garantir que les travailleurs
comprennent leurs conditions de travail, en particulier dans les cas suivants :
¡¡ les travailleurs ont des difficultés à lire et à écrire,
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité fournit des informations
compréhensibles aux travailleurs avant de les engager, l’auditeur doit au moins évaluer
que les informations sont :
• compréhensibles : l’audité adopte les mesures nécessaires pour simplifier la
compréhension des informations relatives aux conditions de travail. Ces mesures
peuvent inclure :
¡¡ la traduction dans la langue des travailleurs,
¡¡ aux formations,
¡¡ au mécanisme de réclamation ;
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité n’utilise pas de dispositifs
concernant l’emploi avec la volonté de contourner délibérément le véritable objectif
de la législation ?
• Contrats de travail et/ou affiches sur lesquelles les droits et les obligations des
travailleurs sont indiqués.
• Procédures et dossiers d’embauche et de licenciement.
• Présentation des sous-traitants.
• Présentation des apprentissages dispensés dans l’entreprise.
• Présentation des travailleurs saisonniers.
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 180
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité ne se livre à aucune forme
de travail en servitude, de travail forcé, de servitude pour dette, de traite des êtres
humains ou de travail non-volontaire ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit qu’il ne contribue
pas au travail forcé, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité fait preuve d’une diligence raisonnable pour éviter toute participation à
toute forme de travail forcé ;
• les cadres, en particulier les superviseurs et les responsables des ressources
humaines, connaissent les procédures ;
• l’audité prend les mesures nécessaires pour savoir ce qui peut être considéré
comme du travail forcé et quelles pratiques d’embauche ou de recrutement peuvent
comporter ce risque ;
• les travailleurs ont des permis de travail en vigueur ;
• les pratiques d’embauche des travailleurs n’incluent aucun risque potentiel ou réel
de travail forcé. Par exemple :
¡¡ absence de consentement des travailleurs pour travailler,
¡¡ cruauté intentionnelle,
Travail des prisonniers : La notion la plus familière et la plus précise du travail des
prisonniers est celle du travail qui fournit une forme d’occupation aux détenus. Une
telle forme de travail ne constitue pas per se une violation des droits de l’homme, si elle
satisfait à certaines conditions :
• les prisonniers doivent proposer volontairement leurs services, sans faire l’objet de
pressions ni de menaces de punition ;
• le travail est réalisé dans des conditions proches d’une relation de travail en liberté
(niveau de salaire, sécurité sociale, SST), si les conditions de détention le permettent.
Ceci signifie que si l’audité fait travailler des prisonniers (directement ou indirectement),
l’auditeur doit vérifier si le travail est effectué dans le cadre de la législation nationale et
des conventions nº 29 et nº 105 de l’OIT.
En tout état de cause, la BSCI recommande à ses participants de ne pas collaborer avec
des partenaires commerciaux qui emploient de la main-d’œuvre emprisonnée en Chine,
les détenus étant souvent obligés de travailler dans des conditions qui contreviennent
aux normes du droit international du travail ou aux droits fondamentaux de la personne
humaine car :
• les droits des travailleurs emprisonnés ne sont pas couverts par la législation
chinoise sur les contrats de travail ni par la législation du travail mais par la législa-
tion sur les centres pénitentiaires et le droit pénal. Les droits de la main- d’œuvre,
notamment la majoration du salaire pour les heures supplémentaires, ne sont pas
correctement protégés ;
• les normes du centre pénitentiaire local et le droit pénal qui régit la main- d’œuvre
emprisonnée incluent des dispositions explicites qui prévoient que le salaire
minimum légal ne s’applique pas à cette main-d’œuvre et est assujetti à la discré-
tion/décision de la direction du centre pénitentiaire concerné ;
• en raison des normes et des réglementations qui régissent les centres péniten-
tiaires, il est impossible aux auditeurs de réaliser un audit complet de la BSCI des
sites de production d’un centre pénitentiaire.
Les participants à la BSCI ne doivent pas faire appel à de la main-d’œuvre emprisonnée
en Chine et, si ce fait devait être constaté lors d’un audit de la BSCI, les auditeurs
agir et intégrer
Le paiement d’une somme forfaitaire avant le mariage et la vie des jeunes travailleuses
dans un environnement contrôlé et surveillé sont bien accueillis dans beaucoup de
familles rurales marginalisées appartenant aux castes inférieures qui manquent le plus
souvent de moyens économiques. Cependant, l’isolement de ces jeunes travailleuses, qui
s’ajoute aux difficultés financières de leurs familles, les rend extrêmement vulnérables,
ce qui augmente le risque de violation de nombre de leurs droits sur le lieu de travail. Par
exemple, des enquêtes ont montré que la somme forfaitaire due à l’expiration du contrat
de travail est souvent illégalement déduite des salaires dus. Cette déduction prive les
travailleurs de leur droit à une rémunération décente et se traduit souvent par des
situations de travail forcé.
La BSCI est opposée à la pratique du sumangali sous quelque forme que ce soit et donne
aux auditeurs la consigne de suivre les recommandations d’audit pertinentes de Social
Accountability International datées du mois d’avril 2011. Il est également demandé aux
auditeurs de contrôler soigneusement les fournisseurs indirects auxquels les usines font
appel et de vérifier qu’un système de gestion fonctionnel est en place.
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité agit de manière rigoureuse et avec
diligence lorsqu’il recrute et embauche des travailleurs migrants, que ce soit
directement ou indirectement ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la diligence dont l’audité fait preuve lorsqu’il recrute
des travailleurs migrants, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité comprend que les travailleurs migrants sont plus vulnérables au risque de
travail forcé que les autres travailleurs ;
• l’audité est plus particulièrement vigilant quand l’embauche est indirecte (par
exemple, par l’intermédiaire d’agences de recrutement) ;
• l’audité s’attache aux aspects suivants :
¡¡ absence de protection au niveau étatique (à la fois dans le pays d’origine et
dans le pays d’accueil),
¡¡ pas de servitude pour dette (par exemple, le travailleur a dû payer une
somme élevée à l’agence pour être recruté et ses conditions d’emploi, telles
que les déductions et les rémunérations, manquent de transparence),
¡¡ pas de restriction à la libre circulation (le visa ou les documents de voyage
sont contrôlés par l’agence ou par l’employeur. La libre circulation des
travailleurs qui ne comprennent pas la langue du pays d’accueil peut être
encore plus restreinte.),
¡¡ dans le secteur agricole, les cultures organisées suivant la loi et la coutume
sur une base communale ne sont pas considérées comme des cultures
obligatoires telles que définies dans la convention nº 29 de l’OIT (art. 19.2).
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
recrute les travailleurs migrants est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• La personne responsable des ressources humaines est-elle consciente des risques
supplémentaires de travail forcé quand l’audité engage des travailleurs migrants ?
• L’audité prend-il des mesures préventives supplémentaires ?
• Les représentants des travailleurs collaborent-ils pour garantir l’utilisation de
sources d’informations supplémentaires ?
• Des réclamations ont-elles été déposées concernant une violation potentielle des
droits de travailleurs migrants ?
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 184
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité ne fait pas subir de
traitement inhumain ou dégradant, de châtiment corporel, de coercition physique ou
mentale et/ou d’agressions verbales à ses travailleurs ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité garantit que les travailleurs ne
subissent pas de traitement dégradant, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité comprend ce qui peut être considéré comme un traitement dégradant ;
• les travailleurs ne font pas l’objet de traitements dégradants ;
• l’audité ne tolère pas les châtiments corporels ni la coercition mentale dans le cadre
de ses sanctions disciplinaires ;
• les superviseurs ont l’ordre de ne jamais châtier physiquement ni mentalement les
travailleurs et subissent des conséquences si c’est le cas ;
• l’audité s’attache en particulier à éviter le traitement dégradant des travailleurs
vulnérables tels que les travailleurs migrants ou saisonniers, les jeunes travailleurs
et les femmes enceintes ;
• si un hébergement collectif est fourni, les dortoirs sont dans un état tel qu’ils
respectent la dignité des travailleurs. Par exemple :
¡¡ un lit individuel pour chaque travailleur,
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a consigné toutes les procédures
disciplinaires applicables par écrit et les a verbalement expliquées aux travailleurs
dans des termes clairs et compréhensibles ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité établit des sanctions
disciplinaires qu’il peut être amené à prendre contre les travailleurs, l’auditeur doit évaluer
au moins les points suivants :
• les procédures disciplinaires sont des moyens utilisés par l’employeur en cas de
problèmes de travail, de comportement ou d’absence des travailleurs ;
• les procédures disciplinaires sont consignées par écrit et les travailleurs y ont
facilement accès. Elles décrivent :
¡¡ quels types d’actes et de comportements peuvent conduire à l’adoption de
sanctions disciplinaires,
¡¡ le type de sanctions que l’employeur peut adopter,
• les procédures disciplinaires comportent le nom d’une personne qui doit aider
le travailleur à exprimer son point de vue ou son désaccord avec la procédure
disciplinaire dont il fait l’objet (généralement, une personne des RH ou le
représentant des travailleurs) ;
• les mesures disciplinaires ne doivent pas être un moyen de soustraire injustement
de l’argent aux travailleurs. L’imposition de sanctions ou de déductions financières,
qui peuvent être illégales (voir également les déductions illégales dans le domaine
de performance Rémunération juste), doit faire l’objet d’une attention particulière.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité définit
les procédures disciplinaires est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Les procédures disciplinaires sont-elles cohérentes et conformes aux lois ?
• Existe-t-il des preuves documentaires de la manière dont elles sont appliquées ?
• Les travailleurs connaissent-ils les procédures disciplinaires et en comprennent-ils
le contenu et les conséquences ?
• Les représentants des travailleurs sont-ils consultés et participent-ils à leur élaboration ?
agir et intégrer
Tout comme les mesures nécessaires au respect des droits des travailleurs et au
renforcement de leurs capacités, les politiques et les procédures environnementales
reflètent la volonté d’assumer ses responsabilités, de respecter la loi et de contribuer de
manière positive au développement à long terme.
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité identifie continuellement les incidences
importantes et les conséquences de ses activités sur l’environnement ?
Les entreprises doivent évaluer les conséquences de leurs opérations afin d’éviter
ou de réduire autant que possible les incidences négatives qu’elles peuvent avoir sur
les communautés environnantes, sur les ressources, sur les travailleurs de la chaîne
d’approvisionnement et dans leur sphère d’influence.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité évalue ses incidences
négatives sur l’environnement, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• tous les processus qui ont lieu dans les limites du site de production sont examinés
quand l’audité détermine les incidences et les conséquences de ses activités sur
l’environnement ;
• les nouveaux processus et les nouveaux équipements sont immédiatement
intégrés dans l’évaluation des incidences ;
• les conséquences sur les communautés environnantes, les ressources et les
travailleurs sont bien comprises ;
• les évaluations d’incidences sont effectuées à des intervalles prédéterminés et le
personnel approprié est assigné à ces responsabilités.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité
évalue son impact est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Un mécanisme de réclamation est-il en place pour traiter les problèmes
environnementaux des communautés environnantes ?
• La personne chargée de réaliser l’évaluation d’incidences est-elle qualifiée ?
agir et intégrer
• Existe-t-il une procédure visant à garantir que des évaluations sont régulièrement
effectuées ?
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 12 Protection de l’environnement PRÉCÉDENTE 187
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité a mis des procédures en place pour garantir
l’intégration de la législation environnementale locale dans son modèle d’affaires ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des procédures, l’auditeur doit au moins examiner si l’audité :
• dispose de politiques et de procédures visant à incorporer la législation
environnementale pertinente ;
• affiche clairement ces politiques et ces procédures dans sa culture d’entreprise ;
• a mis en place des mécanismes pour garantir :
¡¡ le suivi continu de la législation environnementale,
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des licences et des permis requise, l’auditeur doit
évaluer au moins les points suivants :
• les licences et les permis environnementaux légalement exigées pour exercer les
activités spécifiques de l’entreprise sont disponibles et valides ;
• si ces licences et permis ne sont pas disponibles :
¡¡ l’audité aura fait toutes les démarches pour solliciter la ou les licences et/
agir et intégrer
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que les déchets sont gérés de manière à ne pas
polluer l’environnement ?
Dans certaines zones locales, le tri et/ou l’élimination des déchets ne sont pas gérés par
les autorités publiques. Ceci entraîne le risque de rejet des déchets dans l’environnement.
Même en l’absence de réglementations nationales, l’audité ne doit pas se débarrasser de
ses déchets dans les environnements naturels ni les brûler à l’air libre.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité gère ses déchets, l’auditeur
doit évaluer au moins les points suivants :
• la manière dont l’audité gère ses déchets, y compris les matériaux de conditionnement ;
• l’audité porte une attention particulière à la contamination de l’eau par les
processus industriels et aux déchets dangereux ;
• l’audité a mis en place des procédures :
¡¡ pour identifier et trier les types de déchets produits (dangereux ou non
dangereux, y compris les emballages),
¡¡ qui définissent toutes les exigences de manipulation spéciale (par
exemple, élimination par un agent autorisé ou dans un centre spécialisé),
¡¡ qui sensibilisent ses travailleurs concernant les déchets produits sur le site
et leur traitement adéquat,
¡¡ qui évitent le rejet de déchets dans les environnements naturels,
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’eau est gérée de manière à respecter
l’environnement, en particulier, mais sans s’y limiter, pour préserver les sources
d’eau locales ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité gère l’eau, l’auditeur doit
évaluer au moins les points suivants :
Des mesures appropriées doivent garantir et démontrer qu’il n’existe pas de corruption,
d’extorsion, de détournement de fonds, de versements de pots-de-vin, de falsification
d’informations ou de fausses déclarations dans la chaîne d’approvisionnement. Par
ailleurs, parmi les aspects positifs, l’honnêteté et l’intégrité doivent être saluées (par
exemple chez les travailleurs).
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité s’oppose activement à tout acte de
corruption, d’extorsion, de détournement de fonds ou à toute forme de versement de
pots-de-vin dans l’exercice de ses activités ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité s’oppose à tout acte de
corruption, l’auditeur doit évaluer au moins les points suivants :
• l’audité identifie les situations et les activités propres à son contexte dans
lesquelles des actes de corruption, d’extorsion ou de versement de pots-de-vin ont
le plus de chances de se produire ;
• l’audité développe des politiques et des procédures visant à lutter contre tout acte
de corruption et appliquer des mesures actives pour les éviter et y remédier.
Une attention particulière doit être portée aux relations entre l’auditeur et l’audité et à celles
qui prévalent entre les superviseurs, les agences de recrutement et les sous-traitants.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si les politiques actives et les
procédures d’éthique de l’audité sont cohérentes avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’audité a-t-il mis en place une politique (par exemple, le Code de la BSCI) qui
condamne publiquement la corruption, l’extorsion et le versement de pots-de-vin
comme étant des comportements inadmissibles et contraires à l’éthique dans son
entreprise et dans sa sphère d’influence ?
• Quels mécanismes l’audité emploie-t-il pour informer et former ses travailleurs à
propos du problème de la corruption ?
• L’audité a-t-il identifié où les principaux risques de corruption sont à craindre et la
agir et intégrer
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité conserve des informations précises
concernant ses activités, sa structure et ses performances ?
Les systèmes de tenue des dossiers constituent une base solide d’archivage, de suivi et
de mise à disposition des informations sur les opérations financières, la documentation
requise et les données relatives au personnel.
Les services juridiques doivent travailler en étroite collaboration avec les acheteurs
et leurs collègues des services de RSE (le cas échéant) pour s’assurer que toutes les
données personnelles - sur les travailleurs, les partenaires commerciaux, les clients et les
autres - sont soigneusement conservées. Leur traitement doit respecter la législation et
les normes de protection de la vie privée.
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la tenue des dossiers sur les activités, la structure et
les performances de l’audité, l’auditeur doit évaluer, au moins, que les informations sont :
• exactes : toutes les informations fournies par l’audité doivent être véridiques ;
• factuelles : toutes les déclarations de l’audité concernant ses activités doivent être
justes. (Par exemple les volumes de production, le nombre des travailleurs, le temps
de travail, l’embauche directe ou indirecte) ;
• structurées : les informations relatives aux diverses installations et à la manière
dont l’audité organise ses sites de production doivent être disponibles et claires.
Vérification de la cohérence : De plus, l’auditeur doit évaluer si la collecte et l’archivage
des informations sont cohérents avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• Y a-t-il un suivi des audits effectués auparavant ou des conclusions d’une
inspection gouvernementale ?
• L’audité divulgue-t-il les informations conformément aux réglementations
applicables et aux pratiques de référence du secteur ?
CRUCIAL : Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité prend les mesures
nécessaires pour n’être impliqué ni dans des cas de falsification d’informations liées
à ses activités, à sa structure et à ses performances ni dans des cas de fausses
déclarations au sujet de sa chaîne d’approvisionnement ?
Le comportement éthique d’une entreprise commence par la manière dont elle dirige ses
agir et intégrer
Efficacité : pour vérifier l’efficacité des mesures adoptées par l’audité, l’auditeur doit au
moins évaluer si l’audité :
• comprend la gravité de cette absence d’éthique des comportements ;
• s’est sérieusement engagé pour éviter tout comportement de ce type et a mis en
place des procédures ;
• enquête sur les faits et prend des sanctions disciplinaires si un membre du
personnel se comporte de manière contraire à l’éthique.
L’auditeur peut demander des données sur la productivité afin de déterminer la capacité
de production du site, la nécessité de réaliser des heures supplémentaires ou de
comprendre les liens avec d’autres installations.
Affirmer être seulement un négociant ou un entrepôt dans le but d’éviter des audits
du ou des sites de production est un exemple de fausse déclaration dans la chaîne
d’approvisionnement.
Si l’auditeur détecte une falsification, une fraude ou une fausse déclaration flagrante, il doit
déclencher une alerte. Pour obtenir plus d’informations, voir l’annexe 5, partie V du manuel
du système de la BSCI : Protocole de tolérance zéro de la BSCI.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si les mesures visant à éviter
la falsification ou la fraude sont cohérentes avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’audité comprend-il l’importance d’éviter la falsification, la fraude ou les fausses
déclarations ?
• Comment les comportements contraires à l’éthique sont-ils repérés ? Font-ils l’objet
d’enquêtes ? Que pensent les travailleurs des sanctions disciplinaires prises par
l’audité (le cas échéant) ?
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE II – DOMAINE DE PERFORMANCE 13 Comportement éthique PRÉCÉDENTE 193
Y a-t-il des preuves satisfaisantes que l’audité collecte, utilise et traite les informations
personnelles, quelle que soit l’usage qui en est fait, avec un soin raisonnable et
conformément aux lois et aux exigences réglementaires relatives à la confidentialité et
à la sécurité de l’information ?
Efficacité : pour vérifier l’efficacité de la manière dont l’audité traite les renseignements
personnels, l’auditeur doit évaluer, au moins, que l’audité :
• collecte et traite les données personnelles avec le plus grand respect pour les droits
fondamentaux des individus (en particulier le droit au respect de la vie privée) ;
• prend raisonnablement soin des données personnelles des travailleurs embauchés
directement, des partenaires commerciaux, des clients et des consommateurs qui
se trouvent dans sa sphère d’influence ;
• porte une attention particulière à la manière dont il collecte les données afin de
protéger l’intérêt vital du travailleur (par exemple, les dossiers médicaux) ;
• collecte et traite les informations personnelles dans le respect des lois applicables
en matière de sécurité de l’information.
Vérification de la cohérence : de plus, l’auditeur doit évaluer si la manière dont l’audité traite
les renseignements personnels est cohérente avec les valeurs et les principes de la BSCI.
• L’audité comprend-il l’importance de traiter les données personnelles avec respect ?
• Les renseignements sur les travailleurs sont-ils traités adéquatement, en particulier
s’il s’agit de travailleurs vulnérables ?
• Les dossiers, en particuliers ceux qui contiennent des renseignements privés,
sont-ils dûment archivés avec toutes les garanties nécessaires ?
• Y a-t-il des conséquences pour les superviseurs qui ne traitent pas les données
personnelles avec respect ?
• Politique anti-corruption.
• Évaluation des risques de corruption.
agir et intégrer
Rédaction du rapport sur les résultats : l’auditeur doit utiliser le rapport sur les résultats
tant pour signaler les bonnes pratiques que les domaines où des améliorations sont
nécessaires. Les conclusions doivent être consolidées par domaine de performance et
requièrent un avis professionnel de l’auditeur basé sur toutes les preuves collectées au
cours de l’audit de la BSCI.
Cet avis professionnel inclut des suggestions de délais de mise en œuvre des mesures
correctrices/changements nécessaires.
Réunion de clôture et rapport sur les résultats : la réunion de clôture constitue la fin de
l’audit de la BSCI. L’auditeur doit profiter de cette occasion pour :
• décrire à l’audité les bonnes pratiques et les domaines d’amélioration détectés
pendant l’audit ;
• clarifier tous les doutes potentiels de l’audité concernant l’audit de la BSCI et les
étapes suivantes.
Les conclusions et la note présentées lors de la réunion de clôture sont préliminaires.
Dans la plupart des cas, elles coïncideront avec la version finale. Cependant, des
changements peuvent avoir lieu :
• si l’auditeur/le personnel d’assurance de la qualité s’aperçoit qu’une erreur a été
commise dans la note attribuée sur site ;
• si l’auditeur incorpore une nouvelle preuve (par exemple, des documents non
vérifiés sur site) avant de soumettre et de télécharger le rapport d’audit sur la
plate-forme BSCI. Si l’audité fournit de nouvelles preuves documentaires après la
agir et intégrer
L’audité peut demander à l’auditeur d’intégrer ses remarques dans le rapport sur les résultats.
PAGE
PARTIE II – 3. COMMENT RÉDIGER LE RAPPORT SUR LES RÉSULTATS PRÉCÉDENTE 195
Un exemplaire du rapport sur les résultats est remis à l’audité et un autre à l’auditeur.
Rapport en ligne : l’audité a accès au rapport d’audit sur la plate-forme BSCI dix jours après
la réalisation de celui-ci.
Mot de passe de l’audité : pour accéder aux informations, l’audité doit se connecter
à l’aide d’un mot de passe. En cas d’oubli du mot de passe, l’audité doit contacter
l’administrateur de la BSCI directement à l’aide de la page de connexion :
http://www.bsciplatform.org/home
Rapport en PDF : l’audité peut également demander à son client (ou à l’auditeur) de lui
fournir un résumé du rapport sous forme de fichier PDF.
IMPORTANT : La note d’audit indique à l’audité les améliorations qu’il doit apporter par
domaine de performance, mais elle ne garantit pas la performance sociale de l’audité.
Cette note ne peut être modifiée après que le rapport d’audit a été soumis sur la
plate-forme BSCI.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PRÉCÉDENTE 196
PARTIE III
Comprendre l’audit
de la BSCI du point
de vue de l’audité
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – 1. COMMENT COMPILER LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PARTENAIRE COMMERCIAL PRÉCÉDENTE 198
La BSCI propose une série de modèles en vue de permettre de collecter l’information sur
les partenaires commerciaux. Voir la partie IV du manuel du système de la BSCI : Modèles.
La collecte de ces informations montre que l’audité est conscient des risques sociaux
potentiels liés aux horaires de travail excessifs.
agir et intégrer
Il peut s’inspirer de ce modèle pour contrôler quelles sont les vues de son personnel en
matière d’horaires de travail décents.
On attend de l’audité qu’il ait consigné les horaires hebdomadaires de travail pour chacun
des trimestres de l’année. Il peut ainsi :
• identifier les périodes d’intense activité ;
• équilibrer les heures de travail en excès effectuées sur une période de trois mois.
IMPORTANT : l’audité peut commencer par calculer les heures de travail par
département, puis en fin de compte arriver au chiffre par travailleur, afin de mieux
comprendre comment gérer les risques potentiels en matière de santé et de sécurité.
Ce calcul des risques doit tenir compte des coûts générés par le nombre excessif des
heures de travail, ainsi que du calcul des salaires corrects à payer à chaque travailleur.
PAGE
PARTIE III – 1. COMMENT COMPILER LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PARTENAIRE COMMERCIAL PRÉCÉDENTE 201
La collecte de ces informations montre que l’audité est conscient des risques sociaux
potentiels générés par des rémunérations inférieures à ce dont les gens ont besoin pour
subvenir à leurs besoins quotidiens.
L’estimation des salaires vitaux : l’audité peut appliquer la formule de calcul en utilisant
les ensembles de données précédents (par exemple, en effectuant le calcul pour 1 ou
2 soutiens de famille et en considérant les dépenses des travailleurs comme le coût du
transport pour aller au travail et en revenir).
Les bonnes pratiques : si l’audité fournit à l’auditeur ces informations, ainsi que sa façon
de calculer la rémunération juste, l’auditeur reconnaîtra cette démarche comme « bonne
pratique » dans ses conclusions.
agir et intégrer
IMPORTANT : les auditeurs auront leurs propres sources d’information, qui peuvent
différer de celles utilisées par l’audité. L’auditeur ne doit pas juger de la précision
des données. Il doit plutôt évaluer la manière dont les informations ont été
collectées (par exemple, auprès des travailleurs, statistiques du gouvernement).
L’audité montre sa sensibilisation et sa volonté de progresser lorsqu’il essaie de
trouver et de calculer les informations qui figurent dans le modèle. Cet effort doit
être reconnu par l’auditeur.
PAGE
PARTIE III – 1. COMMENT COMPILER LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PARTENAIRE COMMERCIAL PRÉCÉDENTE 202
IMPORTANT : l’audité doit avoir mis un système en place pour collecter ces informations,
agir et intégrer
que l’entreprise engage ou non des jeunes travailleurs. Par exemple, la mise en place
d’une procédure pour vérifier l’âge des travailleurs et des personnes lors du processus
de recrutement ou la participation à un programme d’éducation dans la région aide
l’audité à collecter les informations nécessaires pour utiliser ce modèle.
PAGE
PARTIE III – 1. COMMENT COMPILER LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PARTENAIRE COMMERCIAL PRÉCÉDENTE 203
L’audité peut utiliser le modèle chaque fois qu’une réclamation est déposée.
Pour en savoir plus sur la mise en place d’un mécanisme de réclamation, consultez
l’annexe 4 de la partie V du manuel du système de la BSCI : Comment mettre en place un
mécanisme de réclamation.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – 2. COMPRENDRE LES EXIGENCES PAR DOMAINE DE PERFORMANCE PRÉCÉDENTE 204
2.
COMPRENDRE LES EXIGENCES PAR
DOMAINE DE PERFORMANCE
Les domaines de performances de la BSCI ne sont pas des situations statiques. Ils
définissent une voie d’amélioration continue à suivre pour l’audité.
Tous les domaines de performances incitent l’audité à adopter une approche cyclique :
PLANIFIER, EXÉCUTER, VÉRIFIER et AJUSTER.
En passant en revue chaque domaine de performance et les questions qui s’y rapportent,
l’audité cherche à :
• comprendre les écarts possibles entre ses pratiques commerciales et le Code de
conduite de la BSCI, version 1/2014 ;
• autoévaluer sa performance sociale, en particulier pour répondre à la demande d’un
client (participant à la BSCI) ;
• préparer correctement l’audit de la BSCI.
L’audité sélectionne la réponse la plus précise selon son autoévaluation :
• Pas commencé : L’audité n’a pas encore commencé la mise en œuvre.
• En cours : L’audité comprend déjà l’exigence et a pris une première série de
mesures pour la mettre en œuvre.
• Déjà en pratique : L’audité comprend déjà l’exigence, la met en œuvre et continue
de la gérer (par exemple, dans le cadre de son système de gestion sociale).
À la fin de chaque domaine de performance, l’audité peut trouver les documents pertinents
qui s’y rapportent. Cette liste de documents est compilée à l’annexe 6 : Principaux
documents pour un audit BSCI.
IMPORTANT : si l’audité s’approvisionne directement auprès d’exploitations agricoles,
l’auditeur interne désigné évaluera leurs performances sociales au moyen de cet
outil. Si l’exploitation agricole emploie moins de 5 travailleurs, l’auditeur interne doit
utiliser le modèle 3 de la BSCI : Auto-évaluation des petites exploitations agricoles.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 205
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Un système de gestion efficace est essentiel pour garantir la conformité des opérations
quotidiennes à la BSCI.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 206
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Pour travailler en accord avec le Code de la BSCI, il est nécessaire de faire intervenir
plusieurs membres du personnel. Cependant, un membre de la direction doit être
responsable. Cette fonction dispose d’un pouvoir décisionnel et d’un budget alloué pour
obtenir un résultat positif du suivi de l’évaluation des performances sociales de la BSCI.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 207
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité détermine qui sont les partenaires commerciaux importants en fonction des
éléments suivants :
• le prix, la qualité et les délais de livraison ;
• le volume ;
• la nature de la relation ;
• le niveau de confiance et de fiabilité.
L’audité conserve des informations sur ces partenaires commerciaux importants
concernant leur façon de gérer :
• leur propre responsabilité sociale ;
• les réclamations potentielles émanant de leurs propres travailleurs.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 208
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
il comprend le volume qu’il est capable de fournir et le rythme qu’il peut tenir ;
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 209
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Pour en savoir plus sur la cessation des activités commerciales, consultez le chapitre 3, sous-
chapitre 3.10 de la partie I du manuel du système de la BSCI: Arrêt des relations commerciales.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 210
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les travailleurs subissent souvent des préjudices lorsque les règles du travail ne sont pas
suffisantes ou assez claires. Le préjudice peut être physique mais aussi financier et/ou
psychologique.
Pour remédier à ces problèmes, l’audité dispose au minimum des descriptions des éléments
suivants :
• la (ou les) évaluation(s) des risques effectuée(s),
• les mesures prévues pour prévenir et le préjudice et y remédier,
• le décisionnaire et la (ou les) voie(s) de communication disponible(s),
• le budget disponible et les procédures sur lesquelles s’appuyer pour traiter l’(ou les)
incidence(s),
• le système défini pour assurer le suivi des mesures prises.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 1 Système de gestion sociale et effet de cascade PRÉCÉDENTE 211
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité n’a pas besoin d’interrompre ses activités ou de mettre fin à des contrats avec des
partenaires commerciaux simplement parce que ceux-ci éprouvent des difficultés pour
respecter le Code de la BSCI.
L’audité dispose :
• de canaux de communication pour permettre aux partenaires commerciaux
d’expliquer les difficultés qu’ils rencontrent ainsi que les progrès qu’ils réalisent
pour respecter le Code ;
• de procédures claires pour déterminer les conditions de résiliation d’un contrat
avec des fournisseurs ou des sous-traitants ;
• de clauses particulières dans les contrats concernant la cessation d’une relation
commerciale ou la résiliation d’un contrat en raison de problèmes sociaux.
2.2.
DOMAINE DE PERFORMANCE 2: IMPLICATION ET PROTECTION DES TRAVAILLEURS
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité s’assure :
• que la direction et les travailleurs se rencontrent régulièrement pour discuter de la
manière d’améliorer les conditions de travail ;
• que les comptes rendus de ces réunions sont rédigés et conservés et qu’ils restent
à la disposition des travailleurs pour consultation ;
• qu’un représentant des travailleurs est élu par ceux-ci (y compris les saisonniers) ;
• que les informations sur le processus d’élection sont conservées et mises à
disposition ;
• que les problèmes des travailleurs les plus vulnérables sont pris en considération
(par exemple, les travailleurs migrants et les jeunes) ;
• que les suivis des demandes et/ou plaintes des travailleurs sont archivés.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
agir et intégrer
L’audité définit des objectifs à long terme en coopération avec les travailleurs et les
représentants des travailleurs. L’audité dispose d’un plan à long terme (par exemple,
5 ans) pour travailler en respectant le Code de la BSCI.
Ce plan à long terme doit :
• inclure la vision, la mission et les objectifs de l’entreprise en accord avec le Code de
la BSCI ;
• refléter une approche progressive pour réaliser des améliorations durables ;
• faire réellement participer les travailleurs et leurs représentants à la définition des
objectifs ;
• être écrit et approuvé par la personne compétente (ou l’organe de gouvernance).
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 213
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
IMPORTANT : les formations sont obligatoires pour tout nouveau travailleur (même s’il a
été engagé via une agence de recrutement). Les travailleurs migrants doivent être formés
et recevoir une version du contrat de travail dans une langue qu’ils comprennent.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 214
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 2 Implication et protection des travailleurs PRÉCÉDENTE 215
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Il peut aussi servir de canal de communication pour empêcher des incidents préjudiciables
de se produire.
Pour en savoir plus à ce sujet, consultez l’annexe 4 dans la partie V du manuel du système
de la BSCI : Comment mettre en place un mécanisme de réclamation.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 3 Liberté d’association et droit de négociation collective PRÉCÉDENTE 217
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Une société libre et ouverte. Le droit des travailleurs de créer des organisations de leur
choix et de s’y affilier fait partie intégrante d’une société libre et ouverte. Même dans les
pays où l’activité syndicale est illégale, l’audité autorise les travailleurs à élire librement
leurs propres représentants.
L’audité pratique une politique claire consistant à NE PAS :
• empêcher la participation des travailleurs aux activités des syndicats ou des autres
organisations de travailleurs ;
• décourager le processus d’élection de représentants des travailleurs ou interférer
dans celui-ci ;
• exercer de représailles contre les travailleurs qui participent (activement ou
passivement) à l’élection de leurs représentants.
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
agir et intégrer
La négociation collective est le processus utilisé par les représentants des travailleurs
(par exemple, les syndicats) et les employeurs pour négocier les dispositions qui :
• règlent les modalités et conditions de travail des travailleurs ;
• confèrent des droits, des privilèges et des responsabilités aux parties.
L’audité encourage le déroulement collectif des négociations concernant les conditions de
travail.
L’audité s’assure que les stipulations figurant dans l’accord de convention collective :
• s’appliquent aux travailleurs de la même catégorie ;
• sont à la disposition des travailleurs ;
• sont intégrées aux contrats de travail.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 3 Liberté d’association et droit de négociation collective PRÉCÉDENTE 218
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Interprétation large : dans certaines cultures, la discrimination peut être très subtile.
Par conséquent, il est important d’en élargir l’interprétation pour inclure une série de
caractéristiques individuelles, notamment la race, la langue, la religion, et d’autres
caractéristiques, dans les moyens de discrimination qui peuvent être utilisés.
Formes les plus répandues : les formes de discrimination les plus répandues s’observent
dans l’exploitation des travailleurs migrants :
• confiscation des passeports ;
• omission de fournir des contrats de travail ;
• non-paiement ou paiement incomplet des salaires ;
• retenues illégales sur les salaires ;
• nombre élevé d’heures de travail ;
• conditions de vie médiocres et refus d’eau et de nourriture ;
• utilisation ou menaces de violence.
Ces types de comportement sont inacceptables.
Directement et indirectement : la discrimination potentielle doit être évitée à la fois au
moment de l’embauche et pendant le travail.
L’audité met en place :
• des évaluations internes pour déterminer :
¡¡ les motifs les plus probables de discrimination (par exemple, la race),
¡¡ les activités les plus courantes à l’occasion desquelles la discrimination
peut se produire (par exemple, le processus d’embauche) ;
agir et intégrer
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité s’assure que les travailleurs sont libres d’utiliser le mécanisme de réclamation
sans crainte de représailles.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
• une procédure écrite qui décrit les raisons des mesures disciplinaires prises sur le
lieu de travail conformément à la loi ;
• la consultation avec les travailleurs et leurs représentants au sujet des mesures
disciplinaires et concernant la manière dont elles sont appliquées ;
• un système de tenue des dossiers qui conserve un rapport sur les cas de mesures
disciplinaires qui ont pu être imposées ;
• une formation régulière des cadres, y compris les superviseurs, sur la nature des
mesures disciplinaires et la procédure s’y rapportant.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 4 Non-discrimination PRÉCÉDENTE 221
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 222
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité :
• connaît le salaire minimum ou la norme de l’industrie qui s’applique à son secteur
d’activité ;
• n’engage aucun travailleur pour une rémunération inférieure à ce seuil ;
• conserve les fiches de salaire des 12 mois qui précèdent la date de l’audit de la
BSCI, au minimum.
Le salaire minimum ou la norme appropriée s’applique:
• aux travailleurs à temps partiel : au prorata ;
• aux travailleurs payés à la pièce : le nombre des pièces produites en 8 heures
équivaut au moins au salaire quotidien minimum défini par la loi ;
• aux travailleurs en période d’essai, payés conformément à la loi ;
• aux travailleurs engagés par l’intermédiaire d’agences : l’audité sait comment,
quand et combien ces travailleurs sont payés par l’agence et conserve des
informations à ce sujet.
• dans une coopérative : si l’audité est une coopérative, les réglementations
internes indiquent clairement comment et quand les travailleurs et les membres
de la coopérative sont rémunérés. Les dispositions concernant les prêts et les
avances possibles sont respectées et documentées. Toutes ces dispositions
sont approuvées à la majorité lors d’une Assemblée générale, conformément aux
réglementations internes de la coopérative.
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 223
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 224
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité reconnaît que les compétences peuvent être acquises grâce à l’éducation et à
l’expérience. De nombreuses compétences ne sont pas prouvées par des diplômes officiels.
L’audité s’assure que:
• les descriptions de poste sont disponibles et décrivent les types de compétences
nécessaires pour réaliser les tâches ;
• les personnes responsables du recrutement sont formées pour évaluer le niveau de
compétence exigé des travailleurs ;
• des formations sont organisées régulièrement pour renforcer les compétences des
travailleurs ;
• les personnes responsables de l’évaluation des risques qui pèsent sur la santé et
la sécurité au travail sont consultées pour déterminer les types de compétences
nécessaires.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 225
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Assurance commerciale : dans certains pays, l’audité peut souscrire une assurance
commerciale pour couvrir au moins quelques-uns des avantages sociaux (généralement
accident du travail et santé au travail) et utiliser ces assurances commerciales pour
remplacer (entièrement ou partiellement) le programme du gouvernement. Si la législation
du pays n’autorise pas ce remplacement mais que les travailleurs sont assurés, l’audité
respecte « partiellement » cet élément.
Exemption des avantages sociaux : l’audité peut avoir bénéficié d’exemptions de certains
agir et intégrer
Les bonnes pratiques : si l’audité fournit une assurance commerciale en plus des
avantages sociaux minimaux prévus par la loi, l’auditeur reconnaîtra cette démarche
comme « bonne pratique » dans le rapport sur les résultats.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 5 Rémunération juste PRÉCÉDENTE 227
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Objets ou services. Aucune déduction ne peut être imposée pour l’utilisation d’objets, de
bâtiments ou de services directement nécessaires à l’accomplissement du travail.
Ceci comprend les frais d’entrée et les paiements demandés pour l’utilisation des
éléments suivants :
• outils et machines ;
agir et intégrer
• sanitaires ;
• eau potable ;
• lavabos ;
• fourniture de vêtements de protection pour les travailleurs.
Prix du marché. Les déductions opérées pour les services fournis par l’audité (par
exemple, transport ou nourriture) sont calculées au prix du marché local ou à un prix
inférieur. Ces services doivent toujours être utilisés volontairement par les travailleurs.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décents PRÉCÉDENTE 229
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
IMPORTANT : les 48 heures régulières de travail par semaine, et les exceptions prévues
ci-dessus sont également recommandées dans les entreprises agricoles. Des exceptions
supplémentaires en rapport avec la période de la récolte s’appliquent également.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décents PRÉCÉDENTE 230
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Heures supplémentaires :
• il s’agit de toute heure de travail ajoutée au nombre limite des heures régulières.
Dans les pays où la législation fixe la limite sous les 48 heures hebdomadaires (par
exemple, 40 heures), toute heure de travail venant s’ajouter est considérée comme
une heure supplémentaire ;
• elles doivent être payées à un tarif majoré.
Les législations de la plupart des pays prévoient :
• des exceptions temporaires qui autorisent des heures de travail supplémentaires
(par exemple, en cas de force majeure, ou de risque d’accident ou d’accident réel, ou
de travail urgent à effectuer sur les machines) ;
• des nombres limites d’heures supplémentaires (par exemple, maximum de
3 heures par jour) ;
• les majorations qui s’appliquent aux heures supplémentaires (par exemple, 25% de
plus qu’une heure de travail régulière) ;
• certains types de processus de travail, qui en raison de leur nature, doivent être
effectués en service continu et la législation nationale autorise une exception
permanente (par exemple, la législation nationale autorise 2 équipes de 12 heures
par jour au lieu de 3 équipes de 8 heures par jour).
L’audité doit connaître la réglementation qui s’applique à son activité.
Procédure écrite : l’audité met en pratique une procédure de gestion des heures
supplémentaires, en particulier dans les cas d’exceptions temporaires. Cette procédure :
agir et intégrer
Tous ces aspects des heures supplémentaires s’appliquent aussi aux entreprises
agricoles, y compris si l’audité est une coopérative.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décents PRÉCÉDENTE 232
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
¡¡ toilettes accessibles,
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 6 Horaires de travail décents PRÉCÉDENTE 233
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Jour calendrier complet : l’audité respecte les réglementations en vigueur concernant les
jours de congés.
Le jour de congé doit être un jour calendrier complet et doit respecter la législation
nationale ou les us et coutumes.
Le producteur accorde aux travailleurs un jour calendrier complet de congé par période de
sept jours, sauf si l’accord de convention collective librement négocié prévoit autre chose
ou si la législation nationale en dispose autrement.
2.7.1. Règlementation
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Dans les cas où le pays ne prescrit pas de réglementations OHS, les normes
internationales s’appliquent.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
agir et intégrer
L’audité met diverses mesures en œuvre pour protéger les travailleurs en cas d’accident
(par exemple, promotion de régimes d’assurance obligatoire).
• L’audité implique les travailleurs et leurs représentants dans l’identification des
meilleures façons de protéger les travailleurs contre les accidents.
• L’audité propose une formation régulière aux travailleurs et aux cadres sur la
manière d’éviter les accidents et de réduire leur incidence.
• L’audité analyse régulièrement les rapports établis lors des accidents pour en tirer
des leçons et ajuster en conséquence les protocoles relatifs aux accidents.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 235
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 237
2.7.3. Formation
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les travailleurs doivent être au moins formés aux aspects suivants de la santé et la
sécurité au travail :
• utilisation et entretien de l’équipement de protection individuelle (nettoyage,
remplacement lorsqu’il est endommagé et stockage approprié) ;
• gestion des dangers généraux et de ceux propres au site ;
• pratiques de travail sûres ;
• procédures d’urgence en cas de catastrophe naturelle ;
• exercices d’évacuation et/ou exercices de lutte contre l’incendie. Des informations
relatives aux exercices sont enregistrées pour indiquer :
¡¡ l’objectif,
¡¡ les résultats,
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 239
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Pour en savoir plus sur la gestion des produits chimiques, consultez le lien suivant :
http://www.inchem.org/pages/icsc.html)
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Point par point : l’audité connaît les différentes étapes à suivre en cas d’accident ou
d’urgence afin de réduire les risques au maximum.
Procédures écrites : ces étapes sont décrites dans la procédure d’urgence et sont bien
comprises par les travailleurs, en particulier ceux qui jouent un rôle plus actif en cas
d’accident (par exemple, le personnel chargé des premiers secours).
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 241
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
¡¡ l’électricité,
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 242
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Rapports : l’audité conserve des rapports sur tous les accidents. Les rapports précisent :
• quand l’accident a eu lieu (par exemple, la date, la saison haute, la saison de la récolte) ;
• qui a été impliqué ;
• quelles mesures ont été prises ;
• quelles ont été les conséquences finales (par exemple, décès, blessure) ;
• comment l’enquête sur l’accident (ou la maladie professionnelle) a été diligentée ;
• quelles mesures de prévention et de correction ont été prises ;
• combien de temps les travailleurs ont été dans l’incapacité de travailler.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 243
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
• L’audité connaît et respecte :
¡¡ les dispositions légales nationales concernant les bâtiments :
-- la stabilité,
-- la sécurité,
-- appropriées pour mener des activités commerciales ;
¡¡ les dispositions légales relatives à la sécurité des équipements, y compris
les inspections officielles continues (le cas échéant).
• L’audité a des procédures en place pour vérifier la stabilité et la sécurité de
l’équipement.
• L’audité conserve les procès-verbaux circonstanciés de toutes les inspections
officielles et privées, concernant la sécurité et la stabilité du bâtiment et de
l’équipement.
• L’entité auditée est en possession de licences valables pour exercer ses activités
dans le bâtiment concerné.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
agir et intégrer
Exploitation agricole 2 : x
Le droit des travailleurs de se mettre hors de portée d’un danger imminent sans en
demander la permission :
• s’applique au lieu de travail et aux locaux fournis par l’audité ;
• doit être clairement communiqué aux travailleurs pendant les formations ;
• doit être bien stipulé dans les procédures relatives à la santé et la sécurité au travail.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 244
2.7.7. Électricité
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
La personne responsable de la sécurité des installations électriques est compétente grâce à :
• sa formation ;
• ses qualifications ;
• son expérience.
La personne responsable vérifie les installations et les équipements électriques :
• dans le délai prédéfini ;
• aléatoirement ;
• à la demande.
Les vérifications sont consignées soigneusement et, le cas échéant, affichées près de
l’installation ou de l’équipement vérifié. Le rapport précise au moins :
• le nom de la personne responsable ;
• la date de la dernière vérification ;
• le détail des conclusions (le cas échéant) ;
• la date prévue pour la prochaine vérification.
Lorsqu’ils ont affaire à des installations et des équipements électriques, les travailleurs
doivent effectuer leur tâche en toute sécurité :
• seuls les outils correctement isolés et en bon état sont utilisés ;
• l’espace de travail et l’éclairage doivent être adaptés.
En règle générale, les législations nationales définissent avec précision l’espace de
agir et intégrer
travail et l’éclairage dont ont besoin les travailleurs qui utilisent des installations et des
équipements électriques.
Si les législations nationales ne prévoient pas ces réglementations, l’audité s’appuie sur
les bonnes pratiques courantes et les adapte à sa situation :
• les lieux de travail ne doivent pas contenir de lignes de distribution ;
• les câbles électriques ne doivent pas faire courir le risque de chute ;
• les risques d’étranglement ou de tout autre accident de travail sont évalués et
inclus dans la procédure relative à la santé et la sécurité au travail afin de réduire
les risques au minimum.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 245
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Généralement les législations nationales fixent les exigences standard s’appliquant aux
équipements de lutte contre l’incendie, par exemple :
• la position et le placement ;
• la taille et l’efficacité ;
• les exigences de maintenance et d’inspection.
En l’absence de dispositions légales, les équipements de lutte contre l’incendie doivent au
moins être :
• distribués de façon rationnelle ;
• placés à une hauteur qui garantit leur efficacité ;
• facilement accessibles pour les travailleurs ;
• convenablement identifiés (par exemple, inventoriés) avec une référence claire à :
¡¡ la date du dernier entretien,
L’emplacement des extincteurs et l’itinéraire pour les atteindre doivent être marqués de
manière visible.
la législation.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
La finalité ultime de disposer de voies d’évacuation accessibles et marquées est que les
travailleurs et les visiteurs puissent quitter facilement les locaux en cas d’incident, sans
mettre leur santé ou leur vie en péril.
• Les voies d’évacuation, les allées et les sorties de secours respectent pleinement
ces trois caractéristiques en même temps :
¡¡ elles ne sont pas bloquées ;
• Les travailleurs et les visiteurs peuvent quitter les locaux facilement en cas
d’incident sans mettre leur vie en danger.
• L’audité a, dans un souci de sécurité maximale, une approche systémique et
préventive de l’évacuation, qui prévoit les éléments suivants :
¡¡ des voies d’évacuation, des allées et des sorties de secours qui répondent
aux critères suivants :
-- pas bloquées ou fermées pendant les heures de travail,
-- indiquées sans ambiguïté ;
¡¡ un éclairage de secours et tous les autres signaux d’évacuation,
correctement installés et en parfait état de fonctionnement ;
¡¡ les portes des salles de production occupées par plus de 10 travailleurs
s’ouvrent vers l’extérieur, à moins que des règles différentes ne soient
agir et intégrer
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les travailleurs comprennent le plan d’évacuation et savent comment l’utiliser depuis leur
position.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 248
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Toutes les dispositifs de protection requis sur les équipements sont disponibles et
installés correctement, par exemple :
• Les boîtiers des courroies ;
• Les grillages des ventilateurs ;
• Les commutateurs d’arrêt d’urgence.
Une assurance valable est contractée pour les machines et les véhicules et leur inspection
est organisée, conformément à la loi. Le travail de maintenance est exécuté par un
personnel compétent, et il est consigné.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 249
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les réglementations nationales définissent le type de services médicaux qui doit être à la
disposition des travailleurs sur le lieu de travail.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 250
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Ces procédures d’urgence peuvent figurer sur un document séparé ou faire partie du plan
d’action élaboré après l’évaluation des risques relatifs à la santé et à la sécurité au travail.
Les procédures comportent également les étapes à suivre lorsqu’un travailleur doit être
transféré vers une installation médicale appropriée.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 251
2.7.12. Lieu de travail, équipements sociaux, y compris le logement lorsqu’il est fourni
par l’audité
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Accès à tout moment : l’audité garantit l’accès à l’eau potable à tout moment, pas
seulement pendant les pauses.
L’accès à l’eau ne doit jamais être utilisé comme moyen de discrimination ou comme
mesure disciplinaire.
Panneaux indiquant la non-potabilité : les lieux où l’eau n’est pas potable doivent être
correctement indiqués afin d’éviter tout risque pour la santé des utilisateurs.
lorsqu’il est basé dans un pays où le risque de déshydratation est plus grand en raison
des températures élevées.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 252
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité s’assure que les travailleurs peuvent prendre leurs pauses de midi ou du soir dans un
endroit sûr et propre.
Si la loi ordonne l’obligation pour les entreprises de fournir une salle à manger ou une cantine,
l’audité s’y conforme.
Si la loi n’ordonne pas les conditions minimales de ces installations, l’audité doit procéder à sa
propre évaluation et définir des conditions minimales de commun accord en consultation avec
les travailleurs et leurs représentants.
L’audité attachera une attention particulière à ce que les travailleurs puissent prendre
leurs pauses de midi et du soir dans un endroit sûr et propre pendant la haute saison. Les
installations doivent pouvoir accueillir toute la main-d’œuvre (les travailleurs permanents et
tous les autres).
L’audité doit tenir des informations à la disposition de l’auditeur concernant les éléments
suivants :
• le stockage de la nourriture ;
• les rapports des équipes de nettoyage ;
• les menus proposés (par exemple, pour les 6 mois précédent l’audit) ;
• les équipes concernées par le déjeuner/dîner.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 253
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité s’assure que les travailleurs ont le droit d’utiliser des vestiaires, des lavabos et
des toilettes dans des conditions qui garantissent le respect de tous.
Si la loi fixe le nombre minimum de lavabos et de toilettes que les entreprises ont
l’obligation de mettre à la disposition des travailleurs, l’audité s’y conforme.
En l’absence de loi, l’évaluation du nombre des sanitaires nécessaires pour la taille des
effectifs doit faire partie de l’évaluation des risques relatifs à la santé et la sécurité au
travail et du plan d’action qui s’y rapporte.
Pendant l’audit, l’audité est capable d’expliquer le nombre de ses installations. Il peut aussi
expliquer ses plans pour adapter leur nombre au besoin.
En l’absence de loi applicable, le nombre des lavabos, des vestiaires et des toilettes doit
répondre aux besoins du nombre total des travailleurs, aussi bien pour les femmes que
pour les hommes.
Une attention particulière doit être prêtée à la nécessité de s’assurer que les installations
répondent aux besoins des travailleurs, même lorsque leur nombre augmente (par
exemple, en haute saison).
• des vestiaires pour les travailleurs qui changent de vêtements pour exercer leurs
fonctions (par exemple, porter des vêtements de protection pour manipuler les
substances dangereuses).
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 254
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité a des informations sur la manière dont les travailleurs se rendent sur les lieux de
travail (par exemple, transports publics, vélo).
Véhicules agricoles : une attention particulière doit être accordée aux véhicules agricoles
utilisés pour le transport des personnes, lesquels représentent un risque supplémentaire
d’accident ou de préjudice pour les travailleurs.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les bâtiments industriels ne sont pas utilisés pour loger les travailleurs.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Respect de la santé et la sécurité des travailleurs : l’audité doit s’assurer que les
travailleurs ont un lieu de travail, des équipements sociaux, et un logement qui respectent
pleinement leur santé et leur sécurité.
Si la législation prescrit les caractéristiques minimales du lieu de travail, des équipements
sociaux et du logement, l’audité doit s’y conformer.
Dans le cas contraire, l’audité intègre les caractéristiques dans son évaluation des risques
relatifs à la santé et la sécurité au travail. L’audité doit définir les conditions adéquates
minimales en consultant les travailleurs et leurs représentants sur des points tels que :
• la température ;
• l’humidité ;
• l’espace ;
• l’assainissement ;
• l’éclairage.
L’espace et l’éclairage : l’espace et l’éclairage fournis doivent convenir aux activités
particulières des travailleurs.
L’audité doit pouvoir fournir des informations cohérentes à l’auditeur concernant :
• les conditions existantes ;
• les plans d’amélioration (le cas échéant) ;
• les délais et coûts prévus pour les améliorations.
Si l’audité procure un logement aux travailleurs :
• les chambres doivent fournir assez d’espace aux travailleurs et ne pas être surchargées ;
agir et intégrer
• les travailleurs doivent avoir assez d’espace pour ranger leurs effets personnels ;
• la lessive et l’élimination des déchets doivent être correctement organisées ;
• les horaires de ramassage des ordures doivent être affichés à l’intention des travailleurs
vivant dans le logement.
IMPORTANT : s’il identifie un quelconque risque imminent pour la santé et/ou la vie
des travailleurs, l’auditeur déclenchera une alerte dans le système de la BSCI et
cessera le déroulement normal de l’audit. L’audit de la BSCI recevra automatiquement
un statut de tolérance zéro. Pour en savoir plus, consultez l’Annexe 5 de la partie V du
manuel du système de la BSCI: Protocole de tolérance zéro de la BSCI.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 7 Santé et sécurité au travail PRÉCÉDENTE 256
Certificats et contrats :
• inspection et assurance valides pour les machines et les véhicules ;
• factures d’achat des EPI achetés par l’audité ;
• licence d’activité valide et toutes les autorisations officielles nécessaires pour
l’exercice des activités ;
• certificat officiel du bâtiment établissant sa sécurité et son caractère approprié
pour l’industrie ;
• contrat avec tout fournisseur de services, y compris les services de
restauration, de transport, et les agents.
Formations :
• preuves documentaires des formations suivies par travailleurs en matière de
santé et de sécurité au travail ;
• calendrier des formations pour les travailleurs et les cadres ;
• preuves documentaires de la qualification des travailleurs qui utilisent des
machines dangereuses ou des installations électriques ou qui réalisent des
activités exigeant une formation particulière en raison du niveau élevé de risque.
Dossiers et rapports :
• évaluation des risques pour des conditions de travail sûres, saines et hygiéniques ;
• plan d’action pour des conditions de travail sûres, saines et hygiéniques ;
• preuves documentaires des derniers versements de cotisation à des fonds
d’assurance sociale ;
• réglementations sur la santé et la sécurité au travail applicables pour l’industrie ;
• preuves documentaires du processus d’élection du comité de la santé et de la
sécurité au travail ;
• comptes rendus des réunions du comité de la santé et de la sécurité au travail ;
• preuves documentaires de la consommation, du retrait et de l’élimination des
agir et intégrer
L K J
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les enfants de moins de 15 ans (ou de moins de 14 ans dans les pays qui ont fixé le seuil
à cet âge) qui travaillent sont considérées comme de la main-d’œuvre enfantine, sauf s’ils
accomplissent des « travaux légers » (définis ci-dessous).
vacances scolaires.
Les travaux légers sont acceptables dans la mesure où :
• l’enfant est âgé d’au moins 13 ans (ou au moins 12 ans dans les pays qui ont fixé
cet âge comme seuil) ;
• ils ne nuisent pas à la présence à l’école ou au temps consacré aux devoirs à la
maison (par exemple, deux heures maximum par jour ouvrable) ;
• ils n’ont pas lieu de manière continuelle (par exemple, pendant les vacances scolaires) ;
• ils sont supervisés par l’un des parents ou tout autre tuteur qui peut s’assurer que la
tâche assignée aux enfants ne nuit pas à leur santé ni n’interfère avec leur scolarité.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 258
L’âge minimum est fixé à 18 ans pour les travaux dangereux qui, par leur nature ou les
circonstances dans lesquelles ils sont accomplis, sont susceptibles de mettre en danger la
santé, la sécurité et/ou la moralité des personnes.
Cartographie des parties prenantes : L’audité garde les coordonnées de la (ou des)
partie(s) prenante(s) susceptible(s) d’aider à résoudre les cas de travail des enfants.
La BSCI propose le modèle 6 : Cartographie des parties prenantes, qui peut être utilisé à
cette fin.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 259
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 8 Pas de recours au travail des enfants PRÉCÉDENTE 260
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Ces politiques et procédures ont pour but de garantir l’absence d’exploitation directe des
enfants (par l’audité) et d’exploitation indirecte (par les partenaires commerciaux).
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Mettre en place une politique consistant à n’engager que des adultes n’est pas une
procédure corrective acceptable du travail des enfants.
agir et intégrer
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 263
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’évaluation des risques doit décrire les processus et les types d’activités dans lesquels
les jeunes travailleurs ne peuvent pas être impliqués.
Travail de nuit : la période horaire qui peut être considérée comme du « travail de nuit »
est généralement définie par la législation nationale.
Dans ce cas, l’audité utilise la définition légale comme référence pour éviter d’engager des
jeunes travailleurs la nuit.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 264
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité s’assure que le nombre des heures de travail quotidiennes combiné à celui
des heures de classe et de transport est limité à 10 heures par jour lorsque les jeunes
travailleurs suivent :
• un enseignement obligatoire local ;
• tout autre programme d’éducation ou de formation approuvé par les autorités
compétentes/concernées.
L’audité s’assure que les formations de l’entreprise sont programmées de façon à ce
que les jeunes travailleurs puissent continuer d’aller à l’école ou de participer à leurs
programmes d’éducation ou de formation.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
agir et intégrer
Exploitation agricole 2 : x
L’évaluation des risques sur la santé et la sécurité au travail prévoit de prêter une
attention particulière aux jeunes travailleurs.
Les travailleurs et leurs représentants sont consultés afin de définir des mesures de
prévention et d’atténuation.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les jeunes travailleurs reçoivent une formation spéciale sur la manière de déposer une
réclamation.
Les jeunes travailleurs sont bien informés sur l’assistance qu’ils reçoivent pour déposer
une réclamation.
Les jeunes travailleurs sont formés quel que soit le type d’emploi qu’ils occupent :
saisonnier, sous-traitant, ou engagé directement.
L’audité conserve des informations sur les formations dispensées aux jeunes travailleurs,
et concernant l’existence et l’utilisation du mécanisme de réclamation.
Documents relatifs aux formations : l’audité met à disposition les documents relatifs aux
formations, qui doivent comporter les informations suivantes :
• dates, horaires (qui doivent être compatibles avec l’école ou le programme de
formation professionnelle) ;
• contenu ;
• nom et qualification du formateur ;
• liste de présence avec les signatures.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 266
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les jeunes travailleurs reçoivent une formation sur la santé et la sécurité au travail
portant sur les risques particuliers auxquels ils sont confrontés en tant que jeunes
travailleurs dans leurs tâches particulières.
Documents relatifs aux formations : l’audité met à disposition les documents relatifs aux
formations, qui doivent comporter les informations suivantes :
• dates, horaires (qui doivent être compatibles avec l’école ou le programme de
formation professionnelle) ;
• contenu ;
• nom et qualification du formateur ;
• liste de présence avec les signatures.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 9 Protection spéciale pour les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 267
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité comprend que les jeunes travailleurs sont plus vulnérables que la plupart des
autres travailleurs.
L’audité consacre des efforts supplémentaires au contrôle des conditions de travail des
jeunes travailleurs.
L’audité a une bonne vision d’ensemble des cycles de travail des jeunes travailleurs.
Le cycle de travail fait référence aux éléments suivants :
• processus de recrutement ;
• rémunération ;
• horaires de travail ;
• mesures disciplinaires ;
• promotion ;
• formations ;
• résiliation du contrat de travail.
Tenue des dossiers : l’audité établit et conserve des dossiers spécialement consacrés aux
jeunes travailleurs.
La BSCI fournit le modèle 7 : Données sur les jeunes travailleurs. Le modèle 7 inclut les
informations minimales nécessaires pour créer ces dossiers. Il est particulièrement utile
si l’audité ne dispose pas de son propre format.
Gestion des données personnelles : les dossiers de données personnelles doivent
être détruits uniquement en accord avec les réglementations nationales de gestion des
informations confidentielles. Voir également le domaine de performance du comportement
agir et intégrer
éthique ci-dessous.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Causes d’insécurité : les situations qui engendrent de l’insécurité pour le travailleur peuvent
affecter à la fois les travailleurs permanents et les travailleurs temporaires. Il s’agit notamment :
• de l’absence de sécurité sociale ;
• de l’utilisation de contrats saisonniers pour des postes permanents ;
• des pratiques consistant à embaucher puis à licencier systématiquement pour
éviter la consolidation des droits des travailleurs.
Travailleurs temporaires : la définition des emplois permanents et temporaires
(saisonnier étant un type de travail) est généralement donnée par la législation. En
l’absence de définition légale, l’audité définit les emplois temporaires comme des emplois
ayant des dates de fin prédéterminées ou qui se terminent dès qu’un projet est terminé.
Période d’essai : souvent, la législation nationale permet que les premiers mois d’un
nouvel emploi soient considérés comme une période d’essai. Au cours de cette période,
l’employeur et l’employé peuvent tester leur relation de travail.
Normalement, les conditions d’une période d’essai définissent des périodes de préavis
pour résilier la relation de travail. Les autres obligations contractuelles, comme le
paiement des salaires et les cotisations de sécurité sociales, ne sont pas affectées.
Les bonnes pratiques : lorsque l’audité tient compte du rôle que les travailleurs peuvent
jouer en tant que parents ou aides-soignants et adapte également leurs conditions de
travail en conséquence, l’auditeur doit reconnaître cette démarche comme une bonne
agir et intégrer
pratique.
L’audité doit se montrer proactif dans le signalement de toute autre pratique contractuelle
qui ne constitue pas une disposition légale mais qu’il met volontairement en œuvre dans
le but d’améliorer les conditions de travail.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 10 Pas d’emploi précaire PRÉCÉDENTE 270
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les mêmes informations compréhensibles doivent être données aux travailleurs engagés
par l’intermédiaire des agences de recrutement.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 10 Pas d’emploi précaire PRÉCÉDENTE 271
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Quand elles sont utilisées de façon abusive, certaines modalités légales de l’emploi
peuvent mettre les droits des travailleurs en péril. L’audité doit éviter l’utilisation abusive
des éléments suivants :
• les programmes d’apprentissage ne visant pas à développer de réelles
compétences ou à déboucher sur un emploi régulier ;
• le travail saisonnier ou exceptionnel lorsqu’il est utilisé pour nuire à la protection
des travailleurs.
Dans certains cas, il est plus difficile de déterminer si les modalités de l’emploi sont
organisées de manière abusive ou non :
• prêt illicite de main d’œuvre : cette pratique peut dissimuler du travail en servitude
pour rembourser des dettes ;
• sous-traitance : cette pratique peut cacher l’intention de l’employeur d’éviter
d’atteindre le nombre-seuil de travailleurs permettant d’élire des représentants des
travailleurs et de saper le droit de se syndiquer. Il convient de recourir à la sous-
traitance pour des raisons d’efficacité ou de qualité, et non pour nuire aux droits des
travailleurs. L’audité peut justifier ses pratiques de sous-traitance par sa logique
commerciale et démontrer que les droits des travailleurs sont garantis.
• Contrats de travail et/ou affiches sur lesquelles les droits et les obligations des
travailleurs sont indiqués.
• Procédures et dossiers de recrutement et de licenciement.
• Présentation des sous-traitants.
• Présentation des apprentissages dispensés dans l’entreprise.
• Présentation des travailleurs saisonniers.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 272
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
• que les travailleurs ne sont pas retenus illégalement contre leur volonté en
contrepartie de leurs salaires ou avantages.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 273
Travail des prisonniers : il fait référence à une forme d’occupation des détenus. Le
travail des prisonniers ne constitue pas une violation des droits de l’homme s’il respecte
certaines conditions :
• les prisonniers proposent leur travail volontairement, sans subir de pressions ou de
menaces de sanction ;
• les prisonniers accomplissent leur travail dans des conditions proches de celles d’une
relation de travail libre, dans la mesure où les conditions des prisonniers (par exemple,
niveau de salaire, sécurité sociale, santé et sécurité au travail) le permettent.
IMPORTANT : travail des prisonniers en Chine : la BSCI recommande aux participants à la
BSCI de ne pas entamer de relations commerciales avec des partenaires commerciaux
qui utilisent le travail des prisonniers en Chine, et ce pour les raisons suivantes :
• les droits des prisonniers ne sont pas présents dans le droit du travail chinois. Par
contre, ils sont présents dans les règles pénitentiaires et le droit pénal ;
• les droits des travailleurs prisonniers, y compris les tarifs des heures
supplémentaires, ne sont pas bien protégés ;
• la rémunération des prisonniers est décidée par la direction de la prison ;
• les règles pénitentiaires n’autorisent pas les audits de la BSCI.
Sumangali: le terme fait référence à une pratique de recrutement ayant cours dans l’Inde
du Sud. Le système Sumangali désigne le fait de recruter de jeunes femmes célibataires
dans les villages ruraux pour les faire travailler plusieurs années.
Selon les principales caractéristiques du système Sumangali, l’employeur :
• recrute de jeunes femmes célibataires dans les villages ruraux, le plus souvent par
l’intermédiaire de courtiers ;
• promet le paiement d’un montant forfaitaire à la fin de la durée du contrat, lequel
forfait est retenu sur le salaire régulier de la travailleuse ;
• contrôle les déplacements de la jeune femme en dehors des heures de travail, afin
de s’assurer qu’elle dort dans les foyers qu’il met à sa disposition.
Le système Sumangali représente un risque supplémentaire de travail forcé, car ces
jeunes femmes :
• sont extraites de leurs régions avec une possibilité limitée d’y retourner librement ;
• appartiennent généralement aux castes les plus basses de l’Inde, avec un accès
limité à l’éducation ;
• voient leur salaire réduit en dessous du salaire minimum ;
agir et intégrer
IMPORTANT : l’audité doit porter une attention particulière aux abus potentiels de la
vulnérabilité de ces travailleuses :
• les travailleuses sont couvertes par la protection spéciale réservée aux jeunes
travailleurs ;
• les travailleuses doivent recevoir la rémunération qui a été convenue et
communiquée, sans retenues illégales ;
• les travailleuses ont des horaires de travail conformes à leur situation
d’apprentissage ;
• les conditions des modalités d’apprentissage sont respectées.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 274
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité prend les mesures nécessaires pour engager des travailleurs migrants d’une
façon qui exclut le risque de travail forcé. Ceci est particulièrement important quand
l’engagement se fait de façon indirecte (par exemple, par l’intermédiaire des agences de
recrutement).
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 275
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité fait en sorte que les travailleurs ne se voient infliger aucun traitement dégradant :
• en créant et en maintenant une culture de respect dans l’ensemble de l’entreprise ;
• en étant proactif pour récompenser les traitements respectueux, ce qui concerne
avant tout les cadres et les superviseurs.
L’audité s’assure que les mesures disciplinaires ne consistent pas en :
• peines corporelles ;
• contraintes telles que :
¡¡ servitude pour dette,
¡¡ violences,
¡¡ menaces et intimidation.
Logement : lorsque l’audité met un logement à la disposition des travailleurs, elle doit
s’assurer que les conditions de vie respectent leur dignité.
IMPORTANT : il convient de prêter une attention particulière aux travailleurs les plus
vulnérables : les travailleurs migrants, les saisonniers, les jeunes, et les femmes
agir et intégrer
enceintes.
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 11 Pas de travail forcé PRÉCÉDENTE 276
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 12 Protection de l’environnement PRÉCÉDENTE 278
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
agir et intégrer
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité connaît les licences et les permis environnementaux nécessaires exigés par la loi
pour des activités commerciales particulières.
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Il existe des endroits où le tri et l’élimination des déchets ne sont pas assurés par les
autorités publiques. Cette situation peut conduire à se débarrasser des déchets dans
l’environnement.
Que des réglementations nationales existent ou non, l’audité dispose de procédures pour :
• identifier et trier le type de déchets générés (dangereux et non dangereux), en ce
compris les emballages ;
• définir toute exigence de traitement particulier (par exemple, l’élimination par
l’intermédiaire d’un agent autorisé ou d’un site spécialisé) ;
• sensibiliser les travailleurs à la question des déchets générés et à la manière
correcte de les traiter ;
• éviter de se débarrasser des déchets dans les environnements naturels ;
• éviter de brûler les déchets en plein air ;
• éliminer les matières plastiques et les vidanges des produits chimiques sans courir
de risques environnementaux prévisibles, notamment des dommages potentiels
pour les êtres humains.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 12 Protection de l’environnement PRÉCÉDENTE 280
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité :
• a une politique (par exemple, le Code de la BSCI) qui dénonce publiquement la
corruption et l’extorsion comme étant des actes immoraux et inacceptables ;
• dispose de procédures pour s’opposer à tout acte de corruption ;
• détermine où les principaux risques de corruption peuvent se produire ;
• enquête sur toute mauvaise conduite de la part des travailleurs et décourage
ces comportements, en particulier en ce qui concerne ceux qui disposent d’un
pouvoir décisionnel ;
• récompense les comportements éthiques et l’intégrité des travailleurs et des cadres ;
• introduit l’éthique et l’intégrité dans les formations proposée aux travailleurs et
aux cadres ;
• attache une attention particulière aux relations entre l’auditeur et l’audité, les
superviseurs, les agences de recrutement, et les sous-traitants.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 13 Comportement éthique PRÉCÉDENTE 282
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Les rapports des audits précédents (audits de la BSCI ou autres) ou des inspections du
gouvernement sont disponibles, y compris les suivis de toutes conclusions déposées
précédemment.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 13 Comportement éthique PRÉCÉDENTE 283
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
Le comportement éthique dans les affaires commence par la manière dont les entreprises
gèrent leurs opérations.
Falsification, fraude, et fausse déclaration : les falsifications, les fraudes et les fausses
déclarations sont des actes concertés destinés à causer du tort ou des pertes à une autre
partie, à son propre bénéfice direct ou indirect.
Les fraudes et les fausses déclarations dans la chaîne d’approvisionnement ont un incidence
sur l’intégrité de celle-ci et peuvent déboucher sur des produits médiocres ou défectueux.
L’audité s’engage fermement à éviter tout acte de ce type. Il doit s’assurer que si un
membre du personnel se comporte de manière contraire à l’éthique, une enquête
appropriée sera diligentée et des mesures disciplinaires seront prises.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – DOMAINE DE PERFORMANCE 13 Comportement éthique PRÉCÉDENTE 284
Audité principal : x
Exploitation agricole 1 : x
Exploitation agricole 2 : x
L’audité collecte et traite les données personnelles des individus avec le plus grand
respect pour les droits fondamentaux des personnes (en particulier le droit à la vie privée).
Une attention particulière est consacrée à la manière dont les données sont collectées
afin que le travailleur soit protégé (par exemple, dossiers médicaux).
• Politique anti-corruption.
• Évaluation des risques de corruption.
• Procédure d’enquête et de dissuasion des comportements contraires à l’éthique.
agir et intégrer
Dans le cadre de cette démarche, l’audité principal choisit une personne qualifiée pour
réaliser des audits internes et mettre en place un suivi étroit des améliorations des
conditions de travail dont ces exploitations agricoles peuvent avoir besoin.
Audits internes : il est demandé à l’audité de procéder à un audit interne des exploitations
agricoles auprès desquelles il s’approvisionne en fruits et légumes frais ou en fleurs.
L’auditeur choisit quelques-unes de ces exploitations et évalue leurs performances
sociales.
L’auditeur interne opérera une évaluation des exploitations agricoles qui fournissent des
fruits et légumes frais ou des fleurs à l’audité principal. Pour cela, elle utilisera la partie III
du manuel du système de la BSCI.
agir et intégrer
L’auditeur utilise ces interviews pour obtenir des informations sur les performances
sociales de l’entreprise. Les résultats de ces interviews peuvent être utilisés et comparés
à d’autres sources d’informations.
Pendant les interviews, la direction sera disposée à fournir des explications claires au
sujet des éléments suivants :
• organigramme de l’entreprise, division des responsabilités et canaux de communication ;
• présentation des derniers investissements visant à améliorer la santé et la sécurité
au travail et la productivité ;
• présentation des différents partenaires commerciaux et de la manière dont
l’entreprise les sélectionne et contrôle leurs performances sociales ;
• informations opérationnelles concernant :
¡¡ l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des procédures,
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – COMPRENDRE LE RAPPORT D’AUDIT DE LA BSCI PRÉCÉDENTE 287
Une occasion d’apprendre : le rapport d’audit est le résumé écrit de toutes les
informations collectées au cours de l’audit.
L’audité doit considérer l’audit comme une occasion d’apprendre. Les informations figurant
dans le rapport d’audit lui fourniront des renseignements essentiels pour tracer son
parcours vers des améliorations durables.
Réunion de clôture et rapport sur les résultats : la réunion de clôture représente la fin de
l’audit de la BSCI.
L’audité peut demander à l’auditeur d’intégrer ses remarques dans le rapport sur les résultats.
Rapport d’audit : toutes les informations collectées lors de l’audit de la BSCI sont
consignées dans le rapport d’audit de la BSCI.
Ce sont :
• les données ;
• les résultats des interviews ;
• les preuves documentaires ;
• l’évaluation de la performance de l’audité principal ;
• l’évaluation de la performance des exploitations agricoles sélectionnées (le cas
échéant) ;
• les conclusions.
Rapport en ligne : le rapport d’audit est à disposition de l’audité dans son intégralité sur
la plate-forme de la BSCI, 10 jours après la fin de l’audit. Pour accéder à ces informations,
l’audité doit se connecter à l’aide de son mot de passe. En cas d’oubli du mot de passe,
l’audité doit contacter l’administrateur de la BSCI à partir de la page web de connexion de la
plate-forme de la BSCI : http://www.bsciplatform.org/home
Rapport PDF : sinon, l’audité peut demander à son client (ou à l’auditeur) de lui fournir un
rapport de synthèse en format PDF.
IMPORTANT : la notation de l’audit indique les améliorations que l’audité doit réaliser
dans chacun des domaines de performance. Elle ne garantit pas la performance
sociale de l’audité.
Notes :
agir et intégrer
PAGE
PARTIE III – COMMENT ÉLABORER LE PLAN DE MESURES CORRECTIVES PRÉCÉDENTE 289
Les conclusions permettent à l’audité d’élaborer le plan de mesures correctives qui s’y
rapporte.
L’audité doit se montrer proactif et créatif lorsqu’il réalise des corrections et des
améliorations pour respecter les exigences du système de la BSCI.
Le plan de mesures correctives confère à l’audité une plus grande maturité pour pouvoir
réaliser les changements nécessaires. L’audité doit toujours envisager de réaliser sa
propre analyse des causes fondamentales et son propre plan de mesures correctives,
même s’il n’y parvient pas dans les délais.
PARTIE IV
Modèles
PARTIE IV : Modèles
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 1 Informations relatives au partenaire commercial PRÉCÉDENTE 291
Ce modèle aide les participants à la BSCI à collecter des informations sur leurs partenaires
commerciaux. Il leur permet de décider de les contrôler ou non. Ce modèle peut être
utilisé par n’importe quelle entreprise pour collecter des informations sur ses partenaires
commerciaux. Il peut aussi être utilisé par l’audité pour collecter ses propres informations,
ainsi que celles de ses partenaires commerciaux.
This template supports the BSCI Participants to collect information on their business partners. It helps them so
they can decide to monitor them or not. The template can be used by any company to collect information about
its business partners. It can also be used by the auditee to collect its own information as well as that of its
business partners.
COORDONNÉES DE L’ENTREPRISE
COMPANY CONTACT DETAILS
Raison sociale :
Company name:
Statut juridique :
Legal status:
Date de fondation :
Founding date:
Code postal
ZIP code
Ville
agir et intégrer
City
Province
Province
Pays
Country
Coordonnées GPS
GPS coordinates
Monnaie locale :
Local currency:
Prénom
First name
Nom de famille
Last name
Courriel
Email
Langue principale :
Langue officielle pour la communication écrite
Primary language: Official language for written communication
Langue secondaire :
Autre langue appropriée pour la communication (le cas échéant)
Secondary language: Other relevant language for communication
(if applicable)
agir et intégrer
DONNÉES DE PRODUCTION
PRODUCTION DATA
Volume de production
Production volume
CALENDRIER DE PRODUCTION
PRODUCTION CALENDAR
Dans le tableau ci-dessous, indiquez le niveau de l’activité de production pour chaque mois
(faible, moyen, élevé).
In the table below, indicate the level of production activity for each month (low, medium, high)
Janvier January
Février February
Mars March
Avril April
Mai May
Juin June
Juillet July
Août August
Septembre September
Octobre October
Novembre November
Décembre December
Nom du programme :
Name of the scheme:
Nom du programme :
Name of the scheme:
Nom du programme :
Name of the scheme:
Nom du programme :
Name of the scheme:
Nom du programme :
Name of the scheme:
Nom du programme :
Name of the scheme:
ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL
WORKING ENVIRONMENT
Prénom
First Name
Nom de famille
Last Name
Fonction
Position
Année de
l’élection
Year of Election
DESCRIPTIONS DE PROBLEMES
SITUATIONAL DESCRIPTIONS
Ce modèle aide l’audité à collecter des informations sur ses propres partenaires
commerciaux. L’audité collecte ces informations sur chacune des entreprises avec lesquelles
elle entretient des relations commerciales. L’auditeur doit étudier ces informations.
This template supports the auditee to collect information about the auditee’s own business partners. The
auditee collects this information on every company that it does business with. The auditor shall review this
information.
Nom de famille
Last name
Courriel
Email
Code postal
ZIP Code
Ville
agir et intégrer
City
Région
Region
Province
Province
Pays
Country
Ce modèle aide l’audité à collecter des informations sur ses partenaires commerciaux
lorsque ce sont des exploitations agricoles qui emploient une main-d’œuvre familiale ou
moins de 5 travailleurs.
Pour les exploitations agricoles employant plus de 5 travailleurs, l’audité doit utiliser la
partie III et le modèle 1 de la BSCI : Informations relatives au partenaire commercial.
Ce modèle peut être utilisé par l’audité aux fins suivantes :
• évaluer les performances sociales des petites exploitations agricoles auprès
desquelles elle s’approvisionne en fruits et légumes frais,
• conduire des évaluations en interne parmi les petites exploitations agricoles qui
peuvent être sélectionnées dans le cadre de l’audit de la BSCI.
L’audité utilise un profil par petite exploitation agricole.
This template helps the auditee to collect information about business partners when they are farmswhich
use family workforce or hire less than 5 workers.
For farms with more than 5 hired workers, the auditee should use Part III and BSCI Template 1:
Business Partner Information.
This template can be used by the main auditee for two purposes:
• To evaluate the social performance of smallholders from which it sources fresh produce
• To conduct internal assessments among those smallholders who may be selected as part of
the BSCI Audit farm sample
The main auditee uses one profile per smallholder.
Statut juridique :
Legal status:
Intitulé du poste du
contrôleur interne :
Job title of Internal Assessor:
Produit :
Product(s):
Déjà en
Questions de contrôle par domaine Pas
En cours pratique
de performance commencé In progress Already in
Checklist questions per Performance Area Not started
practice
développement.
The auditee ensures that young workers do not work at
night and are protected against working conditions which
are harmful to their health, safety, morals and development.
agir et intégrer
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 4 Formulaire des heures de travail PRÉCÉDENTE 306
Ce modèle aide l’audité à collecter des informations sur les heures de travail par travailleur.
L’audité peut ainsi déterminer quand les heures de travail ont tendance à connaître des
pics par période de trois mois. La collecte de ces données permet à l’audité d’identifier les
risques potentiels que le nombre d’heures de travail peut représenter pour la santé et la
sécurité des travailleurs.
This template supports the auditee to collect information on the working hours per worker.
This allows the auditee to identify the trend in working hour peaks within three month periods. The data
collection allows the auditee to identify potential risks to workers’ health and safety due to the amount of
working hours.
Département :
Department:
Monnaie locale :
Local currency:
FORMULE DE CALCUL
CALCULATION FORMULA
Pour estimer le salaire minimum vital, veuillez diviser le panier total d’une famille (calculé à l’aide du tableau ci-dessus)
par le nombre de soutiens dans une famille, et multiplier le nombre obtenu par 110% (revenu disponible) :
To estimate the living wage, please divide the total family basket (calculated using the table above) by the number of wage earners in a family,
and multiply the number obtained by 110% (discretionary income):
x 110% =
Nombre de soutiens par famille
Number of wage earners per family:
agir et intégrer
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 6 Cartographie des parties prenantes PRÉCÉDENTE 311
Ce modèle aide l’audité à identifier les alliés potentiels pour son amélioration continue.
L’audité attachera une attention particulière à l’identification des institutions ou ONG qui
pourraient l’assister dans la réintégration des enfants dans la société.
Nom de famille
Last Name
Courriel
Email
Adresse : Rue
Adress: Street
Numéro
Number
agir et intégrer
Code postal
ZIP Code
Ville
City
Région
Region
Province
Province
Pays
Country
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 6 Cartographie des parties prenantes PRÉCÉDENTE 312
Sujet lié
Topic related
agir et intégrer
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 7 Données sur les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 313
Ce modèle aide l’audité à conserver des informations précises sur tout travailleur âgé de
moins de 18 ans.
L’audité utilisera un formulaire par travailleur. Ces informations seront vérifiées par l’auditeur.
This template supports the auditee to keep accurate information on any worker who is younger than 18 years old.
The auditee shall use one sheet per worker. This information shall be verified by the auditor.
Département :
Department:
Formation scolaire ou
professionnelle : Oui Non
agir et intégrer
Horaires de travail :
Working time schedule:
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 7 Données sur les jeunes travailleurs PRÉCÉDENTE 314
Commentaires supplémen-
taires concernant le jeune
travailleur (le cas échéant) :
Additional comments about
young worker (if any):
agir et intégrer
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 8 Mécanisme de réclamation PRÉCÉDENTE 315
Ce modèle aide l’audité à conserver des informations précises sur toute réclamation
déposée et l’enquête qu’elle a déclenchée. Ces informations seront vérifiées par l’auditeur.
This template supports the auditee to keep accurate information of any grievance lodged and its
investigation. This information shall be verified by the auditor.
ÉTAPES DE LA RÉCLAMATION
GRIEVANCE STEPS
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
agir et intégrer
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 8 Mécanisme de réclamation PRÉCÉDENTE 316
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
Commen-
Oui Non
Yes No taires :
Comments:
agir et intégrer
PAGE
PARTIE IV – MODÈLE 9 Plan de mesures correctives PRÉCÉDENTE 317
Ce modèle aide l’audité à identifier les causes profondes de ses difficultés dans tout
domaine de performance. Veuillez télécharger le Plan de mesures correctives sur la plate-
forme de la BSCI dans les 60 jours qui suivent l’audit (www.bsciplatform.org).
Raison sociale :
Company name:
DBID:
DOMAINE DE
(Complétez le titre)
PERFORMANCE:
PERFORMANCE AREA:
Besoins identifiés
Identified needs
Politique/Procédure
Policy/ Procedure
Documentation/Gestion des données
Documentation/Data management
Communication/Transparence
Communication/ Transparency
Formation
Training
Changement structurel
Structural change
Participation des parties prenantes
Stakeholder engagement
Autres
Others
Actions planifiées
Planned actions
Personne(s) responsable(s)
Person(s) in charge
agir et intégrer
PARTIE V
Annexes
PARTIE V : Annexes
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 1 Comment commencer à utiliser la plate-forme BSCI PRÉCÉDENTE 320
*Il peut s’agir d’agents, de commerçants et d’importateurs ainsi que de producteurs qui
ne doivent pas êtres contrôlés.
Toutes les informations publiées sur la plate-forme de la BSCI sont protégées par des
accords de confidentialité. Elles ne sont pas accessibles hors du système de la BSCI, à
moins qu’un transfert d’informations ne soit nécessaire au nom des activités relatives à la
FTA/BSCI. La FTA respecte toutes les obligations applicables aux processeurs de données
en vertu de la législation européenne relative à la protection des données.
Fonction de recherche : les participants à la BSCI et les sociétés d’audit doivent connaître
le nom d’un producteur pour pouvoir rechercher son profil et accéder à ses données. Les
auditeurs ne sont autorisés à voir que la documentation relative aux infrastructures qu’ils
auditent ou envisagent d’auditer. Ils peuvent également télécharger les résultats de l’audit.
L’accès aux autres fonctions de la plate-forme de la BSCI est limité.
Les sociétés d’audit sont responsables du téléchargement de la plupart des informations sur
la plate-forme de la BSCI. Le contrat-cadre de la FTA garantit que les auditeurs assument des
responsabilités particulières dans la gestion des informations et s’engagent à :
• utiliser uniquement la plate-forme de la BSCI pour communiquer les résultats de
leurs audits ;
• s’assurer que les données soumises au moyen de la plate-forme de la BSCI sont, à
leur connaissance, exactes et en vigueur à la date de soumission ;
• utiliser les informations consultées sur la plate-forme de la BSCI uniquement pour
auditer les usines et les exploitations agricoles de la chaîne d’approvisionnement
des participants à la BSCI ;
• considérer toutes les informations présentes sur la plate-forme de la BSCI comme
relevant du secret des affaires ; les auditeurs ne peuvent pas les divulguer hors de
la plate-forme de la BSCI.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 1 Comment commencer à utiliser la plate-forme BSCI PRÉCÉDENTE 322
Le système de la BSCI compte sur le lien de responsabilité (RSP) qui s’établit entre
le (ou les) participant(s) et les partenaires commerciaux devant être contrôlés (les
producteurs).
Ce droit implique la responsabilité d’opérer un suivi minutieux, parce que la réputation des
autres participants à la BSCI et du système de la BSCI en dépend.
3. COMMENT SE CONNECTER
Pour pouvoir se connecter, les utilisateurs ont besoin d’un profil pour accéder à la plate-
forme de la BSCI. Chaque profil est associé à une adresse électronique unique. Cette
adresse électronique est le nom d’utilisateur.
Pour les participants à la BSCI
Une fois l’adhésion à la FTA confirmée, le Secrétariat de la BSCI fournit un nom d’utilisateur
et un mot de passe au participant à la BSCI pour :
• la plate-forme de de la BSCI ;
• le site internet de la BSCI (zone des participants).
Les identifiants de connexion sont différents.
Le Secrétariat de la BSCI émet les identifiants de connexion de la personne de contact
principale du participant à la BSCI.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 1 Comment commencer à utiliser la plate-forme BSCI PRÉCÉDENTE 324
4. TUTORIELS
Le Secrétariat de la BSCI explique comment utiliser la plate-forme de la BSCI à toutes
les personnes concernées, grâce à des tutoriels en ligne. Les tutoriels comprennent
également les mises à jour effectuées sur la plate-forme. Pour accéder aux tutoriels, il faut
se connecter à la plate-forme et cliquer sur l’onglet « ressources ».
Quand des changements sont effectués sur la plate-forme de la BSCI, le Secrétariat en
informe les utilisateurs (par exemple, dans la section « aide », accessible à partir de la
page d’accueil de la plate-forme ; dans les profils des utilisateurs).
Notes :
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 2 Classification de la BSCI des secteurs, industries et groupes de produits PRÉCÉDENTE 325
Ce document explique comment la BSCI classe les secteurs d’activité, les types
d’industrie et les groupes de produits.
Produit
Secteur Type d’industrie* Groupe de produits
(exemples)
Arts, artisanats et travaux à l’aiguille
Accessoires de salle de bain et de cuisine
Horlogerie
Verrerie (lunettes)
Accessoires Bijouterie
Accessoires personnels Parapluies,
lunettes de
soleil
Autres accessoires (veuillez préciser)
Agriculture Fleurs et plantes ornementales
Produits agrochimiques et pesticides
Produits de nettoyage et d’hygiène Détergents
Industrie chimique
Lubrifiants
Autres produits chimiques (veuillez préciser)
NON-ALIMENTAIRE
Produit
Secteur Type d’industrie* Groupe de produits
(exemples)
Production de métal
Industrie extractive
Production de pétrole, carburants et gaz
Produits forestiers dérivés Charbon,
Foresterie, bois,
caoutchouc,
pâte et papier
noix sauvages
Produits de santé alternatifs Antibiotiques
Premiers soins et soin des plaies
Industrie de la
Soins oculaires et auriculaires, prothèses
santé
Produits pharmaceutiques
Autres produits de santé (veuillez préciser)
Accessoires
Animaux domestiques et aliments pour animaux
Animaux vivants et
et animaux domestiques
produits liés
Autres produits pour animaux vivants
(veuillez préciser)
Matériel électrique Câbles
Électroménager
Ingénierie
NON-ALIMENTAIRE
Produit
Secteur Type d’industrie* Groupe de produits
(exemples)
Fruits et légumes frais Bananes
Céréales (y compris soja), légumineuses et Haricots
produits dérivés
Agriculture Herbes et épices (y compris feuilles de tabac) Thé
Racines et tubercules (y compris pommes de
terre)
Autres produits agricoles (veuillez préciser)
Industrie laitière Produits laitiers (y compris beurre) Yaourt
Pêche, Poisson, crustacés et mollusques (frais et Pangasius
aquaculture et surgelés)
voies navigables Autres produits de la pêche (veuillez préciser)
intérieures
Boissons alcoolisées et liqueurs Vin
Cacao et préparations à base de cacao Chocolat
ALIMENTAIRE
Industrie de la Bétail
viande Produits à base de viande (frais et surgelés)
Autres (veuillez ... ...
préciser)
* Sources :
• Classification des secteurs de l’OIT : http ://www.ilo.org/sector/lang--fr/index.htm
• Normes GPC (Classification internationale des produits) (depuis le 1er janvier 2012)
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 3 Comment mettre en place un système de gestion sociale (SGS) PRÉCÉDENTE 328
Définition
Les systèmes de gestion sociale sont appropriés pour tous les types d’entreprises, quels
que soit leur taille, leur secteur ou leur industrie.
1. ASPECTS FONDAMENTAUX
Les systèmes de gestion sociale suivent l’approche PLANIFIER, EXÉCUTER, VÉRIFIER, AJUSTER.
PLANIFIER
AJUSTER EXÉCUTER
VÉRIFIER
2. POLITIQUE SOCIALE
Il n’est pas nécessaire que la politique sociale soit aussi longue ou technique qu’un
document juridique. Elle doit communiquer clairement aux parties prenantes internes
et externes :
• les valeurs et principes fondamentaux de l’entreprise ;
• la manière dont les parties prenantes internes (direction, cadres, travailleurs)
doivent se comporter ;
• ce que les parties prenantes externes (fournisseurs, entrepreneurs) peuvent
attendre de l’entreprise au niveau opérationnel.
Dans le processus d’élaboration, la politique sociale de l’entreprise doit résulter de
l’évaluation comparative entre les valeurs et les attentes fondamentales et les lois
applicables. Ceci garantit la légitimité des attentes exprimées dans la politique sociale.
+ =
Pour en savoir plus sur l’importance de la politique sociale, des valeurs et du respect des lois,
consultez la partie I du manuel du système de la BSCI, chapitre 3, sous-chapitres 3.1 à 3.4.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 3 Comment mettre en place un système de gestion sociale (SGS) PRÉCÉDENTE 330
3. PROCÉDURES
Les procédures assurent la mise en œuvre systématique de la politique sociale au sein de
l’entreprise. Elles clarifient les points suivants :
• au niveau décisionnel : qui décide quoi ?
• au niveau opérationnel : qui met en œuvre quoi ?
• au niveau du calendrier : à quelle fréquence ? Combien de temps ?
Une entreprise met en place des procédures pour :
• définir et examiner ses objectifs sociaux ;
• analyser les risques et les incidences sociales : qui définit ce qui est risqué pour
l’entreprise ? Qui est chargé de prendre des risques ?
• mettre les pratiques commerciales à jour afin de répondre aux prescrits légaux ;
• concevoir des programmes et engager le personnel compétent pour réaliser les
objectifs ;
• contrôler et évaluer les progrès effectués sur la voie de la réalisation des objectifs ;
• assurer la sensibilisation et la compétence des travailleurs concernant la politique
et les objectifs sociaux de l’entreprise ;
• revoir et améliorer le système de gestion sociale.
Voici des exemples des procédures requises :
• la lutte anti-corruption ;
• les ressources humaines (recrutement, formation, rémunérations, mesures
disciplinaires, licenciement) ;
• les mécanismes de réclamation ;
• la sélection des partenaires commerciaux (par exemple, choix des sous-traitants) ;
• les audits internes ;
• le contrôle des incidences ;
• le plan de mesures correctives et le contrôle de son avancement ;
• l’examen périodique de la politique sociale et des systèmes de gestion sociale (voir
Examen du système de gestion sociale, ci-dessous).
La tenue des dossiers est particulièrement critique. En effet, les audits de la BSCI
s’appuient sur la technique de la triangulation pour la vérification des preuves
documentaires. (Voir Contrôle interne, ci-dessous)
5. CONTRÔLE INTERNE
Le contrôle et les examens périodiques permettent aux entreprises de comprendre
comment vérifier et ajuster leurs performances sociales.
Le contrôle du système de gestion sociale doit être opéré d’un triple point de vue :
• L’intention : Tous les éléments du système de gestion sociale sont-ils en place ?
• La mise en œuvre : Les procédures sont-elles suivies ?
• L'efficacité :
¡¡ Quelle est la performance sociale de l’entreprise dans l’ensemble ?
Une fois le système de gestion sociale bien en place, une évaluation annuelle pourra
suffire.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 3 Comment mettre en place un système de gestion sociale (SGS) PRÉCÉDENTE 334
En signant le Code de la BSCI et les Conditions de mise œuvre qui s’y rapportent,
les entreprises s’engagent àdiffuser le Code de la BSCI à travers toute la chaîne
d’approvisionnement, que le contrôle de tous ces partenaires soit prévu ou non.
Dans le cadre de leurs systèmes de gestion sociale et leur diligence raisonnable, les
entreprises doivent évaluer régulièrement les risques de violation des droits de l’homme
dans leur chaîne d’approvisionnement (par exemple, droit foncier, rémunération,
discrimination envers les minorités). Les risques potentiels peuvent être cartographiés
afin de déterminer comment les réduire.
Ils intègrent les aspects suivants dans leurs propres systèmes de gestion sociale :
Certificat valide
Haut
Audit de seconde partie
Par exemple, si l’audité principal est une coopérative, le président convoquera une
réunion extraordinaire des membres pour informer ceux-ci du problème et des
prochaines étapes. Les comptes rendus de cette réunion devront être consignés.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 3 Comment mettre en place un système de gestion sociale (SGS) PRÉCÉDENTE 336
Notes :
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 4 Comment mettre en place un mécanisme de réclamation PRÉCÉDENTE 339
2. COMPRENDRE LE CONTENU
Une réclamation peut être définie comme tout problème, mécontentement ou frustration
qu’un travailleur est susceptible de rencontrer ou de ressentir sur le lieu de travail.
3. COMPRENDRE LA PROCÉDURE
Les travailleurs doivent avoir accès aux procédures de réclamation, y compris aux
données nécessaires telles que :
• la possibilité d’organiser une réunion ouverte et constructive avec le superviseur ou
le supérieur direct au sujet d’une réclamation ;
• le droit de faire appel à un directeur de rang supérieur pour s’opposer à une
décision prise par le superviseur ou le supérieur direct ;
• le droit du travailleur d’être accompagné par un collègue de son choix, ou par un
représentant syndical (applicable pour les entreprises comptant une délégation
syndicale), lors d’une rencontre organisée pour discuter d’une réclamation.
La procédure doit pouvoir répondre aux questions suivantes :
Un bon mécanisme de réclamation doit être accessible à tous les travailleurs, quelle que
soit leur fonction ou ancienneté.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 4 Comment mettre en place un mécanisme de réclamation PRÉCÉDENTE 340
Bien que les systèmes oraux et écrits puissent fonctionner, dans un souci de
transparence, une entreprise doit encourager les travailleurs à utiliser son propre
formulaire de réclamation.
Les travailleurs peuvent faire appel à l’assistance d’un collègue ou du représentant des
travailleurs pour soulever le problème en leur nom. Ceci est un autre moyen approprié
de présenter une réclamation qui devrait être considérée comme légitime et ne saurait
être facilement rejetée par le directeur ou la personne responsable du mécanisme de
réclamation.
De Prénom
Nom de famille
Intitulé du poste
Date
Signature
• Infrastructure
• Relations
personnelles
• Droits contractuels
• Droits de l’homme
• Droits du travail
• Droits coutumiers
Nom de famille
Intitulé du poste
Date
Réclamation reçue
Signature
L’avantage d’une invitation écrite est qu’elle constitue une preuve documentaire.
Cependant, en fonction du contexte de la plainte ou des procédures propres à l’entreprise,
la forme écrite peut être contre-indiquée.
Que l’invitation adressée au travailleur soit écrite ou orale, elle doit faire état :
• du jour de la réunion ;
• de l’endroit ;
• des personnes présentes (selon les circonstances).
Le travailleur doit également être informé de son droit de participer à la rencontre avec un
collègue de son choix ou le représentant des travailleurs.
Il peut aussi choisir d’inviter une personne extérieure à l’entreprise, comme par exemple
un membre de la communauté auquel il fait confiance.
De plus, le travailleur peut introduire une plainte additionnelle s’il considère avoir été
victime d’abus ou de harcèlement pendant le traitement de sa première réclamation.
Les travailleurs peuvent chercher d’autres voies de recours hors de l’entreprise. Celles-ci
dépendent de la législation nationale et des différents processus et plates-formes
d’arbitrage disponibles dans la région pour traiter les plaintes des travailleurs.
Enfin, le droit du travail applicable définira les mécanismes légaux de résolution des litiges.
L’entreprise s’assurera que la population connaît ses droits et les voies de réclamation possibles.
Notes :
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 5 Protocole de tolérance zéro de la BSCI PRÉCÉDENTE 345
Ce document fournit des détails sur les questions de tolérance zéro et sur le protocole
réservé au Secrétariat de la BSCI, aux participants à la BSCI, et aux auditeurs.
1. CONTEXTE
Les auditeurs doivent exécuter la procédure suivante si, au cours de l’audit (complet ou
de suivi) de la BSCI, ils identifient un motif de tolérance zéro répondant à la définition
indiquée ci-dessous.
Les motifs de tolérance zéro peuvent être :
• des violations flagrantes des droits de l’homme ;
• des comportements manifestement contraires à l’éthique qui compromettent
l’intégrité de l’audit de la BSCI ;
• des violations constatées sur le site de production ou dans les logements fournis
par l’employeur vérifiés dans le cadre de la visite d’une usine ou d’une exploitation
agricole.
3.2. Mesure :
L’auditeur interrompt le cours normal de l’audit et utilise le temps restant (le cas échéant) pour :
• collecter autant de preuves que possible ;
• assurer la protection de la (ou des) victime(s). Toute mesure prise ne doit en aucun
cas exposer la victime à un danger supplémentaire ou à une sanction.
3.3. Notification :
Endéans les 24 heures : les auditeurs confrontés à ces situations de tolérance zéro
doivent en informer le Secrétariat de la BSCI et les participants à la BSCI concernés dans
les 24 heures qui suivent la détection de la violation flagrante.
consulte immédiatement les médias pour vérifier si l’affaire est susceptible d’être liée
directement ou indirectement à l’actualité récente ou courante.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 5 Protocole de tolérance zéro de la BSCI PRÉCÉDENTE 347
4.2. Coordination :
Endéans les 72 heures qui suivent l’allégation : un comportement contraire à l’éthique
peut requérir un temps de réaction plus long, étant souvent soumis à la procédure
d’enquête interne de la société d’audit.
Le département du système : une fois les informations collectées auprès des autres
services, ce département organise :
• une conférence téléphonique avec tous les participants à la BSCI concernés ;
• l’intégration des parties prenantes locales concernées (le cas échéant) ;
• la définition des étapes de l’enquête.
4.3. Le suivi et la communication :
Le département du système : coordonne les éléments suivants en fonction du plan
d’action spécifique qui a été décidé entre les participants à la BSCI concernés :
• le plan d’action et les mesures correctives ;
• la demande d’inspection adressée à l’autorité locale chargée de l’emploi (le cas échéant) ;
• l’accord entre les participants à la BSCI concernant le processus correctif. Il variera
en fonction de l’allégation de violation et des circonstances sous-jacentes.
Le département de la communication : assure la communication régulière avec et entre
les parties prenantes internes et externes, le cas échéant, ainsi que la communication
avec d’autres initiatives, si le producteur ou l’auditeur fait partie d’une autre initiative.
Elle ne doit pas être considérée comme une liste fermée, chaque entreprise
décidant des documents qui reflètent ses propres activités.
Les dossiers courants et datant d’au moins 12 mois doivent être disponibles pour
les besoins de l’audit. Dans le cadre des techniques d’audit visant à obtenir des
preuves satisfaisantes, l’auditeur vérifiera les documents de cette liste et tous les
autres qui peuvent s’avérer pertinents, si nécessaire. Les partenaires commerciaux
devant être contrôlés bénéficieront de l’utilisation de cette liste pour recueillir
des informations à l’avance afin d’être mieux préparés à l’audit de la BSCI. Les
documents dont la liste figure ci-dessous sont également classés par domaine de
performance dans la partie II et la partie III du manuel du système de la BSCI.
N° DOCUMENT
CERTIFICATS ET CONTRATS
1 Descriptions des postes comprenant la mise en œuvre de la BSCI
2 Preuves des qualifications de la personne responsable de la mise en œuvre de la BSCI
3 Contrats de travail, y compris ceux des personnels de sécurité, de nettoyage et
des autres services
4 Contrat avec tout fournisseur de services, y compris les services de restauration,
de transport, et les agents
5 Contrats de travail ou accords passés avec les travailleurs, y compris avec les
agences de recrutement
6 Contrats de travail et/ou affiches sur lesquelles les droits et les obligations des
travailleurs sont indiqués
7 Inspection et assurance valides pour les machines et les véhicules
8 Factures d’achat des EPI achetés par l’audité
9 Licence d’activité valide et toutes les autorisations officielles nécessaires pour
l’exercice des activités
10 Certificat officiel du bâtiment établissant sa sécurité et son caractère approprié
pour l’industrie
11 Certificats et licences environnementales valides
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 6 Principaux documents pour un audit BSCI PRÉCÉDENTE 349
FORMATION
12 Preuves d’un calendrier des formations des travailleurs et des cadres
13 Preuves documentaires des formations dispensées aux travailleurs, à la direction et
aux ressources humaines (par exemple, liste des participants avec leur signature)
14 Preuves documentaires des compétences du formateur
15 Preuves documentaires des formations suivies par les travailleurs en matière de
santé et de sécurité au travail
16 Preuves documentaires de la qualification des travailleurs qui utilisent des
machines dangereuses ou des installations électriques ou qui réalisent toute autre
activité exigeant une formation particulière en raison du niveau élevé de risque
17 Documentation surtoutes les formations dispensées aux jeunes travailleurs
18 Communications et formations visant à promouvoir et à récompenser l’intégrité
DOSSIERS ET RAPPORTS
19 Preuves documentaires de la planification des capacités de production
20 Preuves que le Code de conduite de la BSCI et les Conditions de mise en œuvre
ont été distribués aux partenaires commerciaux importants
21 Code de conduite de la BSCI et Conditions de mise en œuvre signés si les
exploitations agricoles font partie du champ d’application de l’audit
22 Preuves de la performance sociale des partenaires commerciaux
(rapports trimestriels, rapports d’audit, certificats valides)
23 Preuves documentaires de la politique sociale et des procédures de mise en
œuvre de la BSCI
24 Preuves documentaires de l’élection des représentants des travailleurs
25 Preuves documentaires des réunions régulières des travailleurs
26 Dossiers sur les accords avec les représentants des travailleurs
27 Règles de travail documentées
28 Preuves documentaires des réclamations déposées/des enquêtes menées (par
exemple, utilisation du modèle 8 de la BSCI)
29 Convention collective (le cas échéant)
30 Comptes rendus ou documents des réunions ayant conduit à la conclusion de la
convention collective (le cas échéant)
31 Procédures et dossiers de recrutement et de licenciement
32 Preuves documentaires sur les procédures disciplinaires
33 Preuves documentaires sur les affaires disciplinaires et les mesures prises
34 Preuves documentaires des évaluations des performances des travailleurs et
des procédures y afférentes
35 Preuves documentaires des déductions légales pour fourniture de biens et de services
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 6 Principaux documents pour un audit BSCI PRÉCÉDENTE 350
Ces informations doivent être partagées avec les cadres concernés, généralement
au siège social de l‘entreprise(par exemple, RSE). Le participant à la BSCI pourra
ainsi prendre des mesures supplémentaires conformes à la stratégie de la RSE (par
exemple, lors de la programmation de l’audit de la BSCI, il est possible d’informer
l’auditeur des sujets de préoccupation préalablement identifiés).
QUESTIONS
Exigence OUI NON Commentaire
1. Le Code de conduite la BSCI est-il Le Code doit être écrit dans une langue que
affiché dans un endroit visible ? les travailleurs comprennent.
2. La personne responsable de la
mise en œuvre de la BSCI occupe-t-
elle un poste de direction ?
3. Existe-t-il un mécanisme de plainte
ou une boîte à suggestions visible ?
7. Les toilettes sont-elles propres Par exemple, séparation par genre, verrous en
et équipées de savon et des bon état.
accessoires nécessaires au
respect de l’hygiène et de la
moralité des travailleurs ?
8. L’eau potable est-elle disponible Par exemple, cela s’applique aux dortoirs ou
et accessible aux travailleurs ? aux logements fournis aux travailleurs par le
producteur.
Notes :
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 8 Analyse rapide des audits sociaux provenant d’autres systèmes PRÉCÉDENTE 355
1. COMPRENDRE LE CONTEXTE
Les participants à la BSCI considèrent en fin de compte que tous les partenaires
commerciaux de leur chaîne d’approvisionnement partagent leurs valeurs et principes et,
le cas échéant, sont contrôlés conformément au Code de la BSCI.
Les participants à la BSCI en font une reconnaissance unilatérale. Elle ne peut être
confondue avec la reconnaissance mutuelle du système de la BSCI et d’autres systèmes.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 8 Analyse rapide des audits sociaux provenant d’autres systèmes PRÉCÉDENTE 356
Équipement de protection
individuelle (EPI)
Produits chimiques
Validité de l’audit
Le certificat ou le rapport social
datera de moins de 12 mois.
Technique de la triangulation
L’audit social inclura la vérification
des documents, des interviews
des travailleurs et la visite du site.
Suivi clair
L’audit social décrira les
conclusions et définira les délais
de mise en œuvre des mesures
correctives requises.
Compétence
Il s’agit d’un audit de seconde
partie au minimum. Les auto-
évaluations ne peuvent pas être
considérées comme suffisantes.
Le système doit définir les
exigences minimales en matière
de compétences de l’auditeur.
Le système doit disposer de
mécanismes pour s’assurer que les
auditeurs et/ou les sociétés d’audit
sont informées régulièrement.
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 8 Analyse rapide des audits sociaux provenant d’autres systèmes PRÉCÉDENTE 359
Étape 1 : vérifier que le programme social répond aux exigences non négociables
Évaluation Conséquence
Couverture complète Toutes les questions de l’analyse rapide reçoivent la
réponse OUI
Étape 3 : suivi
• Les participants à la BSCI ont la responsabilité de suivre étroitement les
améliorations continues et durables des producteurs qui sont couverts pas d’autres
systèmes sociaux.
• Lorsqu’il est demandé au producteur de signer le Code de conduite, le participant à
la BSCI doit communiquer sa décision au producteur concerné et indiquer que cette
décision peut être révisée à tout moment.
• Si un autre participant à la BSCI s’approvisionnant auprès du même producteur
décide d’inclure ce producteur dans le processus de contrôle de la BSCI, cette
décision prévaut.
Notes :
PAGE
PARTIE V – ANNEXE 9 Version affiche du Code de conduite de la BSCI version 2014 PRÉCÉDENTE 362
Principes BSCI
Notre entreprise respecte le droit des travailleurs de recevoir une rémunération Notre entreprise respecte la législation relative aux horaires de travail.
juste.
Notre entreprise ne pratique aucune forme de servitude forcée, et n’a pas Notre entreprise prend les mesures nécessaires pour éviter la dégradation de
recours à une main d’œuvre issue de la traite d’êtres humains ou travaillant l’environnement.
contre son gré.
Approche BSCI
GESTION DE LA CHAÎNE
RESPECT DU CODE D’APPROVISIONNEMENT
ET EFFET DE CASCADE
Notre entreprise est tenue de protéger les droits des travailleurs, comme Notre entreprise se sert des principes de la BSCI pour influencer d’autres
l’exigent la législation et le Code BSCI. partenaires commerciaux.
IMPLICATION ET PROTECTION
DES TRAVAILLEURS MÉCANISME DE RÉCLAMATION
Notre entreprise informe les travailleurs de leurs droits et responsabilités. Notre entreprise possède un système permettant de recueillir les réclamations
et les suggestions des salariés.
www.bsci-intl.org
PAGE
PARTIE V –ANNEXE 10 Comment les entreprises participent à la BSCI PRÉCÉDENTE 363
Option 1
Cartographie et détermination de
l’importance de ses partenaires
commerciaux dans sa
chaîne d’approvisionnement
Analyse et évalue chaque
partenaire commercial
Devoir de diligence
/Analyse des risques
NON
Partenaire commercial Partenaire commercial
d’un participant à la BSCI : Le partenaire commercial a-t-il d’un participant à la BSCI :
une performance sociale digne OUI
• Accepte le Code de de confiance ? • Accepte le Code de
conduite et les Conditions conduite et les Conditions
de mise en œuvre NON de mise en œuvre
destinées aux partenaires pour les partenaires
commerciaux à inclure NE contrôle commerciaux
dans le processus de Contrôle PAS
contrôle BSCI • S’engage à identifier
par la suite ses
• S’engage à identifier propres partenaires
par la suite ses propres commerciaux
partenaires commerciaux importants, pertinents
importants pertinents Partenaire commercial Partenaire commercial pour le participant
pour le participant important contrôlé important non contrôlé à la BSCI (« effet de
à la BSCI (« effet de cascade »)
cascade »)
Pour les besoins de la formule d’engagement, la liste des pays à risque 2011 est
remplacée par la nouvelle classification des risques par pays 2014.
IMPORTANT : une nouvelle formule d’engagement sera émise pour intégrer les
aspirations du nouveau Code de conduite. La formule d’engagement ci-dessous reste
valide jusqu’au 1ermai 2015. Après cette date, la nouvelle formule entrera en vigueur.
Tous ces articles doivent être audités à l’aide de la méthode de la BSCI s’appliquant à la
production primaire :
« Fruits et légumes frais y compris les préparations de qualité ; fines herbes ; vin
(provenant directement de l’entreprise vinicole) ; fleurs et plantes ornementales ; noix
(provenant directement de l’exploitation agricole) ; aquaculture et pêcherie (provenant
directement des exploitations). »
Tous ces articles doivent être audités en recourant à la méthode industrielle de la BSCI,
sauf si le participant à la BSCI préfère la méthode s’appliquant à la production primaire :
« Tout produit impliquant des ingrédients ajoutés et/ou traités ; herbes séchées ou
épices ; vin produit par mélange industriel ; cacao, café, thé ; céréales ; sucre ; fruits ou
légumes en conserve ou surgelés ; jus ; viande ; poisson et fruits de mer ; et laitages. »
Objectif non atteint : si les participants à la BSCI n’atteignent pas leurs objectifs, ils
doivent en temps utile fournir des explications claires au Secrétariat de la BSCI afin que les
données puissent être analysées, dans le but d’identifier les domaines d’amélioration et le
soutien supplémentaire nécessaire.
REMERCIEMENTS
Le manuel du système de la BSCI n’aurait pu être rédigé sans le précieux soutien des organes de gouvernance
de la BSCI.
Le Secrétariat de la BSCI remercie les personnes suivantes et leurs organisations affiliées pour leurs contributions :
Groupe de Travail-Audits : Aldin Hilbrands (Royal Ahold), Pirjo Heiskanen (Tuko Logistics), Lary Brown (Esprit),
Margaret Chan (Metro Group), Anke Ehlers (Aldi Süd), Marc Hörburger (Walser Group), Philipp Ilbertz (Aldi Nord),
Annette Koch (Gerry Weber), Klaas Gerd Nuttbohm (Aldi Süd), Camilla Sandberg (RNB), Anna-Leena Teppo
(Marimekko), Rochelle Zaïd (SAAS)
Groupe de Travail - Renforcement des capacités : Regina Wenzel (Karstadt), Lary Brown (Esprit),
Tina Ivarsson (Iduna), Kaman Kwan (Karstadt), Gry Oexenholt (Dansk Supermarked), Ken Daniel Petersen
(IC Companys), Maik Stockmann (L.A. Sports), Federica Süß (Gries Deco Company), Astrid Walter (Miles GmbH),
Pia Westergreen (JYSK)
Groupe de Travail - Production primaire et denrées alimentaires : Leon Mol (Royal Ahold), Vanessa Baumes
(Groupe REWE), Perihan Demir (Groupe Metro), Tina Hildebrandt (Edeka), Ben Horsbrugh (Univeg),
Charlotte Lommel (Clama), Josef Lüneburg-Wolthaus (Groupe REWE), Tuuli Luoma (Kesko), Koen Maes
(Special Fruits), Chris Meskens (Morubel), Goran Klintberg (Systembolaget), Valentine Papeians (Delhaize Group),
André Radlinsky (Migros), Raphael Schilling (Coop Switzerland), Fabian Schlesinger (Aldi Nord)
Groupe de Travail - Système : Marjut Lovio (Kesko), Kristina Areskog Bjurling (Axfood), Maren Barthel
(Hermes-OTTO International), Erik Hollman (Aldi Nord), Günther Kabbe (Groupe REWE), Claudia Landgraf
(TOM TAILOR GROUP), Marius Lang (Migros), Niels Hother Madsen (JYSK / Bettenwelt), Reidar Magnus (Intersport),
Nina von Radowitz (Groupe Metro), Eckhard Spanier (Peek & Cloppenburg), Anna Vetsch (Coop Switzerland).
Conseil des parties prenantes : Daria Cibrario (Président - Fondation ECLT), Simone De Colle (IESEG School
of Business, Paris), Carien Duisterwinkel (Solidaridad), Mattias Forsberg (Save the Children), Anthony Miller
(UNCTAD), Bo Viktor Nylund (UNICEF), Christian Rousseau (Test-achats), Alice Tepper Marlin (Vice-présidente-
Social Accountability International), Luc van Liedekerke (European Business Ethics Network)
Comité de pilotage de la BSCI : Bernardo Cruza (Président - El Corte Inglés), Maren Barthel (Boehm)
(Vice-président - Groupe Otto), Monique Ansink (EXCELLENT Products BV), Lary Brown (Esprit), Anke Ehlers
(ALDI Süd), Anita Falkenek (Axstores, Ahléns), Pirjo Heiskanen (Tuko Logistics), Megan Hellstedt
(Groupe Delhaize)
Contenus et coordination : Lorenz Berzau, directeur général de la BSCI ; Veronica Rubio, manager senior de la
BSCI, Questions stratégiques; Anastasia Spathi, directrice d’audit; Olga Orozco, conseillère senior de la BSCI.
BSCI - Business Social Compliance Initiative
Tel: 0032-2-762 05 51
Fax: +32-2-762 75 06