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Master spécialisé Management des Ressources Humaines

RSE et développement durable

Expose sous le thème :

LES REFERENTIELS DE LA
RSE :
Internationaux et au Maroc

Présenté par:
Asma JGHAIMI Encadré par:
Hajar ELMAKSOUB Dr. L.EL MADI
Omayma BOUHLAL
Fatima zahra ELKAOUMI
Fatima zahra AIT-HAMD OUHSAIN

Année universitaire : 2019-2021


Sommaire
I. Introduction....................................................................................................................................3
II. Les concepts de base :....................................................................................................................4
III. Les référentiels internationaux de la RSE.......................................................................................6
A. Organisation de Coopération et de Développement Economiques(OCDE) ;...............7
B. Le pacte mondiale de l’ONU.....................................................................................9
C. Global Reporting Initiative (GRI).............................................................................10
D. L’Organisation Internationale du Travail(OIT).........................................................14
E. L'International Integrated Reporting Council (IIRC).................................................16
F. La norme ISO 26000................................................................................................17
G. Climate disclosure standards board (CDSB).............................................................20
IV. Les référentiels de la RSE au MAROC............................................................................................21
A. La charte et label RSE de la CGEM...........................................................................22
B. La charte nationale de l’environnement et de développement durable..................24
C. Code de travail........................................................................................................25
D. L’initiative nationale pour le développement humain (INDH)..................................27
E. Le Rating Vigéo Eiris................................................................................................28
F. Le message Royal....................................................................................................29
G. IMANOR.................................................................................................................30
V. L’étude de cas : JET SAKANE.........................................................................................................32
VI. Conclusion ;..................................................................................................................................33
VII. Bibliographie/ Webographie........................................................................................................34
I. Introduction
Face à de nombreux mouvements de contestation de la mondialisation sur la
place réelle de l’Entreprise en tant qu’Organisation, au regard de tous ces
changements économiques, sociaux et environnementaux, l’on s’interroge sur sa
réelle capacité à pouvoir répondre efficacement.
La prise en compte progressive des préoccupations environnementales et
sociales par les gouvernements et les organismes nationaux et internationaux,
conjuguée à la pression de l'opinion publique et des médias provoque
progressivement un changement dans les mentalités, les valeurs et les
perspectives des activités des entreprises.
Les dirigeants sont ainsi conscients de la nécessité de prise en compte de la
qualité de l'environnement social et des préoccupations écologiques dans leurs
stratégies et dans les politiques qui en découlent pour assurer la pérennité de
leurs entreprises. Ils peuvent trouver dans cette démarche un nouveau
positionnement pour élégir leurs activités, principalement dans l'innovation des
produits et des services, la satisfaction de la demande de marchés de niche et la
création d’un nouveau business modèle.
Les retombées de la RSE ne se limitent pas au volet financier et économique,
mais elles impliquent également un renouvellement de la réflexion sur les
objectifs et le fonctionnement de l’entreprise. Mais malgré la forte contribution
de la littérature à la compréhension du lien entre la RSE et la performance, celle-
ci souffre d’une limite importante qui est liée à sa focalisation sur les grandes
entreprises.
A cette raison nous posons la question suivante : Quels sont les
référentiels de la RSE que l'entreprise doit suivre pour être
socialement responsable ?
II. Les concepts de base :
Chartes ou codes de conduits
C’est une déclaration formelle volontaire relative aux valeurs et à
l’ensemble d'engagements, de comportements adoptés par une
entreprise, ils ont émergés à coté du règlement interne de l’entreprise.

Labels
La reconnaissance particulière du respect, par les entreprises
marocaines, de leur engagement à observer, défendre et promouvoir
les principes universels de RSE et de DD dans leurs activités
économiques et leurs relations sociales.

Les normes de management


Il s’agit d’un ensemble de procédures, de pratiques et de dispositions
détaillés appliqué par des entreprises en vue de gérer de maniéré
efficace et efficiente.

Le reporting
Est un document périodique officiel qu’une entreprise publie pour
présenter ses actions ainsi que les résultatsen ce qui concerne la RSE.
III. Les référentiels internationaux de la
RSE
A. Organisation de Coopération et de Développement
Economiques(OCDE) ;

 Définitions ;
 L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques
(OCDE) est une organisation internationale basée à Paris, dont la mission est
de promouvoir les politiques qui améliorent le bien-être économique et social
partout dans le monde.

 L’OCDE analyse les changements économiques, sociaux et


environnementaux, mesure la productivité et les flux mondiaux d’échanges et
d’investissement, analyse et compare les données afin de prédire les
tendances à venir et enfin établit des normes internationales dans un grand
nombre de domaines.

 Ses principes ;
Les Principes directeurs de l’OCDE représentent un des principaux outils
internationaux pour la promotion des comportements responsables et le
soutien au processus de développement durable.
il s’agit de recommandations de nature volontaire, adressées aux entreprises,
en vue de favoriser la mise en place d’un processus de développement
équilibré et durable, en faveur des générations à venir, ces Principes
directeurs adoptés en 1976 et révisés en 2000, basé sur le respect des normes
communes en rapport avec des thèmes comme :
Ces principes visent en particulier à :
 Harmoniser les activités des multinationales avec les politiques
gouvermentale.
 Entretenir la confiance entre les multinationales et les pays d’accueil.
 Améliorer l’environnement de l’investissement direct étranger.
 Renforcer la contribution des multinationales au développement durable.
B. Le pacte mondiale de l’ONU

 Définition :

-Le Pacte mondial est une initiative de l’ancien Secrétaire général des Nations
Unies, Kofi Annan. Lancer en janvier 2000.
-Au Maroc a été officiellement lancé en 2006.
-Le Pacte Mondial est défini comme une « initiative volontaire d'entreprises
responsables » qui invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans
leur sphère d'influence un ensemble de valeurs fondamentales, dans les
domaines qui sont comme suit :
 Droits de l’homme :
Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection
du droit international relatif aux droits de l’homme
Prendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande
responsabilité en matière d’environnement
Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d’association et à
reconnaître le droit de négociation collective

 Droit du travail :
Élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire
Abolition effective du travail des enfants
Élimination de toute discrimination en matière d’emploi et de
profession.

 Environnement :
Les entreprises sont invitées à adopter le principe de précaution face
aux problèmes d’environnement
à veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de
l’homme
à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies
respectueuses de l’environnement

 Lutte contre la corruption :


Les entreprises sont invitées à lutter contre la corruption sous toutes
ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin

C. Global Reporting Initiative (GRI)

 Définition

 La GRI est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) fondée aux États-Unis
dont la mission est l’établissement et la diffusion de lignes directrices pour la
publication de rapports environnementaux et sociaux. Elle est issue d’une initiative
lancée en 1997 par le CERES (Coalition for Environmentally Responsible
Economies) en partenariat avec le programme des Nations Unies pour
l’Environnement (PNUE) à laquelle participent des parties prenantes du monde
entier, pour élaborer un cadre et des règles destinés aux entreprises soucieuses de
développement durable.

 Publiées pour la première fois en 2000, puis révisées en 2002 et 2006, les lignes
directrices de la GRI ont fait l’objet en 2013 d’une édition dite G4. Par ailleurs,
aujourd’hui, les lignes directrices de la GRI G4 sont largement utilisées par les
entreprises et diverses organisations pour produire leurs rapports RSE.

 Les indicateurs de GRI G4

Le Global Reporting Initiative propose un référentiel d'indicateurs qui permet de


mesurer l'avancement des programmes de développement durable des entreprises.
Pour chaque domaine d’application, les indicateurs de performance GRI se structurent
en 2 niveaux selon leur degré d’importance : 49 indicateurs de base et 30 indicateurs
supplémentaires.

 Les domaines pris en compte sont :


• L’économie
• L’environnement
• Les Droits de l’Homme
• Les relations sociales et conditions de travail
• La responsabilité en termes de produits
• La société

 Lignes directrices GRI pour le Reporting développement durable

Les Lignes directrices GRI pour le reporting développement durable


proposent des Principes de Reporting, des Éléments d’information et un
Guide de mise en œuvre pour la préparation de rapports de développement
durable par des organisations, quelles que soient leur taille, leur secteur
d’activité ou leurs implantations géographiques.
- Les Lignes directrices sont présentées en deux parties :
 Principes de Reportinget Éléments d’information cette première partie comprend
les Principes de Reporting, les Éléments d’information et les critères à appliquer
par l’organisation pour préparer son rapport de développement durable « en
conformité » avec les Lignes directrices.

 Guide de mise en œuvre cette deuxième partie contient des explications sur
l’application des Principes de Reporting, la préparation des Éléments d’information
à communiquer et l’interprétation des différents concepts dans les Lignes
directrices.

 Les principes de Reporting selon la GRI G4


Les Principes de Reporting sont indispensables afin de garantir la
transparence du Reporting développement durable.
Ces principes sont divisés en deux catégories : les Principes de contenu et les
Principes de qualité.

Les Principes de contenu :

Ces principes sont utilisés lors de la détermination du contenu du rapport.

 Implication des parties prenantes


Principe : l’organisation doit identifier ses parties prenantes et expliquer comment
elle a répondu à leurs attentes et intérêts légitimes.

 Contexte du développement durable


Principe : le rapport doit présenter la performance de l’organisation dans le
contexte plus large du développement durable.

 Pertinence
Principe : le rapport doit porter sur les Aspects qui : Ÿ soit reflètent les impacts
économiques, environnementaux et sociaux substantiels de l’organisation ; Ÿ soit
influent de manière significative sur les évaluations et décisions des parties
prenantes.
 Exhaustivité
Principe : le rapport doit suffisamment aborder les Aspects pertinents
Les Principes de qualité.
Ces Principes éclairent les choix pour s’assurer de la qualité des informations
communiquées dans le rapport de développement durable
 Équilibre
Principe : le rapport doit refléter les Aspects positifs et négatifs de la performance de
l’organisation afin de permettre une appréciation juste de sa performance globale.
 Comparabilité
Principe : l’organisation doit choisir, compiler et rapporter les informations de façon
cohérente.
 Précision
Principe : les informations communiquées doivent être suffisamment précises et
détaillées pour permettre aux parties prenantes d’évaluer la performance de
l’organisation.
 Ponctualité
Principe : l’organisation doit publier son rapport à intervalles réguliers. Ainsi, les
informations sont disponibles à temps pour que les parties prenantes puissent prendre
des décisions éclairées.
 Clarté
Principe : les informations transmises par l’organisation doivent être compréhensibles
et accessibles aux parties prenantes qui utilisent le rapport.
 Fiabilité
Principe : l’organisation doit rassembler, enregistrer, compiler, analyser et
communiquer les informations et processus utilisés lors de la préparation du rapport de
manière à permettre une vérification et à démontrer la qualité et la pertinence des
informations.

 La structure d’un rapport GRI


Concernant la structure, un rapport respectant les normes de la GRI doit
comporter les éléments suivants :

 Stratégie et analyse
 Profil de l’organisation
 Aspects et périmètres pertinents identifiés
 Implication des parties prenantes
 Profil du rapport
 Gouvernance
 Éthique et intégrité
D. L’Organisation Internationale du Travail(OIT)

 Définition OIT ;

Fondée en 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'Organisation


internationale du Travail (OIT) est l'institution chargée au niveau mondial
(ONU) d'élaborer et de superviser les normes internationales du travail.C'est la
seule agence des Nations unies dotée d'une structure tripartite qui regroupe des
représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs afin
d'élaborer ensemble des politiques et des programmes et promouvoir le travail
décent pour tous.
La Déclaration tripartite de l’OIT sur les entreprises multinationales et la
politique sociale, a été adoptée en 1977 et amendée en 2000, 2006 et 2017. Elle
fournit une orientation directe aux entreprises sur leur politique sociale et sur des
pratiques inclusives, responsables et durables dans le milieu de travail (emploi,
formation, conditions de travail et de vie, relations professionnelles.
 Définition de la RSE selon l’OIT ;
« La RSE traduit la façon dont les entreprises prennent en considération les
effets de leurs activités sur la société et affirment leurs principes et leurs valeurs
tant dans l’application de leur méthodes et procédés internes que dans leurs
relations avec d’autres acteurs.
La RSE est une initiative volontaire dont les entreprises sont le moteur et se
rapporte à des activités dont on considère qu’elles vont plus loin que le simple
respect de la loi. »

 Les missions de l'OIT

S’articule en quatre grands objectifs stratégiques : la promotion et la mise en œuvre


des principes et des droits fondamentaux au travail, la multiplication des possibilités
pour les hommes et les femmes d'obtenir un emploi et un revenu décents, l'extension et
l'amélioration de l'efficacité de la protection sociale pour tous, le renforcement du
tripartisme et du dialogue social.
La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail,
adoptée en juin 1998, recouvre quatre aspects principaux : La liberté d’association et la
reconnaissance effective du droit de négociation collective, l’élimination de toute
forme de travail forcé et obligatoire, l’abolition effective du travail des enfants et
l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession
Parmi les instances de l’OIT, le Conseil d’administration du BIT (Bureau international
du Travail) a identifié huit conventions fondamentales pour le droit du travail. Elles
sont applicables dans les Etats membres les ayant ratifiés et ce quel que soit le niveau
de développement de chaque Etat. Ces conventions procurent une plate-forme à partir
de laquelle les travailleurs peuvent s’efforcer d’améliorer leurs conditions de travail
individuelles et collectives.
 Contenus dans la Constitution de l’OIT, ces principes et droits ont été formalisés
dans des conventions appelées «normes fondamentales du travail» :
○ La Convention n°29 sur le travail forcé (1930)
○ La Convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical
(1948)
○ La Convention n°98 sur le droit d’organisation et de négociation collective
(1949)
○ La Convention n°100 sur l’égalité de rémunération (1951)
○ La Convention n°105 sur l’abolition du travail forcé (1957)
○ La Convention n°111 sur la discrimination (emploi et profession) (1958)
○ La Convention n°138 sur l’âge minium (1973)
○ La Convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants (1999)
 Dans les pays ayant ratifiés ces conventions, à l’instar du Maroc, la
législation du travail a été alignée en intégrant les engagements découlant de
ces conventions. La RSE ne matière sociale s’est largement diffusée par le
biais d’adoption des principes et règles de l’OIT.

E. L'International Integrated Reporting Council (IIRC)

 Définition IIRC ;
L'International Integrated Reporting Council (IIRC) est une coalition mondiale de
régulateurs, d'investisseurs, d'entreprises, de normalisateurs, de la profession
comptable, d'universités et d'ONG. La coalition promeut la communication sur la
création de valeur comme prochaine étape de l'évolution du Reporting d'entreprise. En
outre, ce cadre de référencement à été élaboré pour répondre à cette nécessité. Ainsi, il
structure un socle commun de principes directeurs, de concepts clés et d’éléments
constitutifs du Rapport Intégré RSE.
 Mission
La mission de l'IIRC est d'établir des rapports et une réflexion intégrés dans les
pratiques commerciales courantes comme la norme dans les secteurs public et privé.
 Objectif
L'objectif de ce comité est de créer un cadre de référence qui collecterait l'information
financière ainsi que l'information en matière d'environnement, de responsabilité sociale
et de gouvernance dans un format clair, concis, cohérent et comparable
Le but de l'IIRC est de promouvoir la prospérité pour tous et de protéger notre planète.
Et de favoriser l'élaboration d'une information plus complète et compréhensible sur la
performance globale d'une organisation.

L'IIRC a publié en décembre 2013 le cadre de référence international portant sur le


Reporting intégré, le fameux IR anglo-saxon (IntegratedReporting). Ce document
constitue une étape décisive dans l'évolution vers des processus de Reporting plus
cohérents et efficaces.
Pour l'IIRC, le Reporting intégré se base sur six différents types de capitaux qui
permettent de définir la valeur d'une entreprise : les capitaux financiers,
manufacturiers, naturels, sociaux, humains et intellectuels.
Le Reporting intégré a plusieurs objectifs :
 Améliorer la qualité des informations transmises aux investisseurs et aux parties
prenantes ;
 Promouvoir l'intégration de critères extra-financiers dans les Reporting et
proposer un référentiel pour les entreprises ;
 Encourager la mise en place d'une gestion intégrée dans les entreprises pour que
leurs actions soient centrées sur la création de valeurs autres que financières.

F. La norme ISO 26000

 Définition de la norme ISO


ISO : International Organization for Standardization
Parce que le nom "Organisation internationale de normalisation" aurait donné lieu à
des abréviations différentes selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en
français), ses fondateurs ont opté pour un nom court : « ISO ». Ce nom est dérivé du
grec isos, signifiant « égal ». Quel que soit le pays, quelle que soit la langue, la forme
abrégée du nom de l'organisation est par conséquent toujours l’ISO .
 La norme ISO
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une organisation
internationale non gouvernementale, indépendante, dont les 165 membres sont les
organismes nationaux de normalisation.
Par ses membres, l’Organisation réunit des experts qui mettent en commun leurs
connaissances pour élaborer des normes internationales d’application volontaire,
fondées sur le consensus, pertinentes pour le marché, soutenant l’innovation et
apportant des solutions aux enjeux mondiaux.
Le secrétariat central est situé à Genève, Suisse.
 Définition de la norme ISO 26000
ISO 26000, ce sont des lignes directrices pour tous ceux qui ont conscience qu’un
comportement socialement responsable et respectueux de l’environnement est un
facteur clé de la réussite.
Non seulement ISO 26000 donne la bonne ligne de conduite à suivre mais, de plus en
plus, cette norme est appliquée pour évaluer l’engagement des organisations en faveur
du développement durable ainsi que leur performance globale.
 Les avantages de la mise en œuvre d’ISO 26000
Les performances d’une organisation en matière de responsabilité sociétale peuvent
avoir une incidence sur ce qui suit, entre autres :
Ses avantages concurrentiels
Sa réputation
Sa capacité à attirer et à retenir ses salarié(e)s ou ses membres, ses clients ou
ses utilisateurs
Le maintien de la motivation et de l’engagement de ses employés, ainsi que
de leur productivité
La vision des investisseurs, des propriétaires, des donateurs, des sponsors et
de la communauté financière
Ses relations avec les entreprises, les pouvoirs publics, les médias, les
fournisseurs, les pairs, les clients et la communauté au sein de laquelle elle
intervient

 Qui peut bénéficier d’ISO 26000 et comment?


ISO 26000 présente des lignes directrices pour tous types d’organisations, quelle que
soit leur taille ou leur localisation, concernant :
1. Les concepts, termes et définitions relatifs à la responsabilité sociétale
2. Les origines, les orientations et les caractéristiques de la responsabilité sociétale
3. Les principes et pratiques en matière de responsabilité sociétale
4. Les questions centrales et les domaines d’action de la responsabilité sociétale
5. L’intégration, la concrétisation et la promotion d’un comportement responsable dans
l’ensemble de l’organisation, et à travers ses politiques et pratiques, dans sa sphère
d’influence
6. L’identification des parties prenantes et le dialogue avec elles
7. La communication sur les engagements, les performances et autres informations
concernant la responsabilité sociétale

 La norme ISO 26000


ISO 26000 à vocation à aider les organisations à contribuer au développement durable.
Elle vise à encourager les organisations à aller au-delà du respect de la loi, en
reconnaissant que le respect de la loi est un devoir fondamental pour toute organisation
et une partie essentielle de sa responsabilité sociétale.
La norme vise à promouvoir une compréhension commune dans le domaine de la
responsabilité sociétale et à compléter les autres instruments et initiatives de
responsabilité sociétale, non à les remplacer.
Lors de l’application d’ISO 26000, il est recommandé que l’organisation prenne en
considération les différences sociétales, environnementales, juridiques, culturelles,
politiques et la diversité des organisations ainsi que les différences de conditions
économiques, en toute cohérence avec les normes internationales de comportement.
 ISO 26000 et certification
Il n’y a pas à proprement parler de certification ISO 26000.
Il s’agit avant tout d’une norme de recommandations qui fournit un cadre de réflexion
et d’action.
L’ISO 26000 est conçue comme un guide souple et non comme une norme. Cela
signifie que l’ISO 26000 donne à l’organisation des lignes directrices, des conseils et
une méthode pour définir et agir sur sa responsabilité sociétale, mais elle ne fixe pas
d’objectif à atteindre qui puisse justifier une certification.

 Que contient ISO 26000 ? Les 7 questions centrales


 Combien coûte la mise en œuvre de l’ISO 26000 ?
 La question du coût se situe au niveau de la stratégie de l’organisation.
 Mettre en œuvre une démarche ISO 26000 est un investissement au service de
la performance.
 La vraie question est le coût de la non prise en compte des principes de la
responsabilité sociétale dans les décisions et activités futures.
 La norme ISO 26000 n’impose pas d’exigences, mais un changement dans le
comportement. Le coût est donc lié à la conduite du changement à travers la
mise en œuvre du projet.

G. Climate disclosure standards board (CDSB)

 La définition du CDSB
Créé en 2007 lors du Forum Economique Mondial de Davos, le CDSB est une
organisation qui s'inscrit dans la dynamique émergente d'une finance durable.
IL se compose de huit organisations: CERES, Carbon Disclosure Project (CDP),
Climate Registry (TCR), International Emissions Trading Association (IETA),
World Council for Business and Sustainable Development (WBCSD), World
Economic Forum (WEF) et World Resources Institute (WRI).

 L’objectif du CDSB
L'objectif du CDSB est la création d'un cadre global pour les rapports et suivis
d'entreprises en matière de changement climatique; il ne vise donc pas à créer un
nouveau standard, mais à constituer un forum collaboratif destiné à améliorer les
pratiques et standards actuels, en associant la performance financière aux enjeux
liés au climat.
Un cadre global devant également permettre de répondre aux évolutions légales
et réglementaires en matière d'environnement.
IV. Les référentiels de la RSE au
MAROC

A. La charte et label RSE de la CGEM

 La charte RSE de la CGEM


 La Charte RSE de la CGEM a été adoptée le 14 décembre 2006 par le Conseil
National de l’Entreprise, organe statutaire et décisionnel de la Confédération.
 Le projet de ladite charte a été soumis lors de son élaboration à une large
consultation de différentes parties prenantes nationales et internationales :
entreprises, ONG, partenaires sociaux, institutions internationales…
 Cette charte définit les valeurs et les comportements que la Confédération
promeut auprès des entreprises en prenant en considération les attentes de leurs
différentes parties prenantes internes et externes pour la pérennisation de leur
activité et l’amélioration de leur performance globale.
 Cette charte est structurée en 9 axes d’engagement définissant chacun des
objectifs de stratégie et de conduite managériale précis.
 Ces objectifs sont en phase avec les orientations et les lignes directrices de la
norme ISO 26000.

 Les 9 neuf axes d’engagements de la Charte RSE de la CGEM

La charte RSE a été actualisée après consultation et adoptée par le Conseil


d’administration de la CGEM en date du 31 Janvier 2017. La révision de la charte
s’inscrit dans le cadre évolutif de la RSE qui a connu depuis 2006 des avancées
notoires à l’échelle internationale.
Respecter les droits humains.
Améliorer en continu les conditions d’emploi et de travail et les relations
professionnelles.
Préserver l’environnement.
Prévenir la corruption.
Respecter les règles de la saine concurrence.
Renforcer la transparence du gouvernement d’entreprise.
Respecter les intérêts des clients et des consommateurs.
Promouvoir la responsabilité sociétale des fournisseurs et sous-traitants.
Développer l’engagement envers la communauté.

 Label RSE de la CGEM

 Le Label CGEM pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises est une


distinction par laquelle la CGEM reconnait l’engagement des entreprises en
matière de RSE et son intégration dans leur stratégie managériale et leurs
opérations quotidiennes.
 Une Commission Label RSE a été instituée par le Conseil d’Administration de
la CGEM tenu le 28  septembre 2006. Par cette initiative, la CGEM entend
promouvoir les facteurs d’attractivité de l’investissement productif.
 C’est un outil mis à la disposition des entreprises qui souhaitent mesurer leur
engagement RSE, progresser et faire connaitre le progrès à leurs salariés, leurs
partenaires et la communauté.
 Le référentiel du Label CGEM est la charte de responsabilité sociétale de la
CGEM.
 Le dispositif du Label CGEM est multi-parties prenantes faisant appel pour son
octroi à des cabinets externes pour l’évaluation des entreprises candidates et à
un comité d’attribution indépendant pour statuer sur l’attribution du Label.

B. La charte nationale de l’environnement et de développement durable

 CNEDD
Conformément à l'appel de sa majesté le roi Mohammed VI, une commission
nationale constituée de plusieurs départements gouvernementaux a été chargée
d'élaborer une charte nationale de l'environnement et de développement durable en
2010 formalisée dans la loi cadre n°99-12 adoptée par le Parlement en 2014.
Cette loi-cadre fixe les principaux objectifs de l’Etat en matière de protection de DD
et préparant le terrain pour l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement
Durable (SNDD) qui a été en concertation avec l’ensemble des parties prenantes : le
secteur public, le secteur privé et la société civile pour la période 2015-2020.

Cette stratégie repose sur quatre principes fondamentaux à savoir : la conformité avec
les bonnes pratiques internationales, conformité avec les principes de la loi cadre N°
99-12, l’engagement des différentes parties prenantes à atteindre des objectifs
communs de développement durable, et être opérationnelle en s’appuyant sur les
stratégies et les programmes en cours. Ladite stratégie est déclinée en 7 enjeux
prioritaires, 31 axes stratégiques et 132 objectifs.
Les 7 enjeux prioritaires de la SNDD10

C. Code de travail

 Le nouveau code de travail


 Le nouveau Code de travail vient à un moment où le Maroc déploie tous ses efforts
pour réussir les chantiers de la mise à niveau économique et sociale afin de
répondre aux paris du développement et de relever les défis de la mondialisation et
de la concurrence.
 Il a été élaboré avec la participation des opérateurs économiques et sociaux qui
sont profondément convaincus du rôle qu’ils doivent jouer pour garantir un climat
propice pour les relations dans le monde du travail.
 Le nouveau code de travail est particulièrement élaboré en ce sens qu’il touche à
tous les aspects liés à l’emploi. Il est par ailleurs objectif dans la mesure où il
défend dans l’équité les intérêts de toutes les parties prenantes à savoir les
employés et les employeurs.
 Le livre II traite les conditions du travail qui constituent un dossier épineux pour
les parties prenantes et particulièrement les syndicats. C’est aussi un des axes
fondamentaux des chartes sur la RSE. 

 .Les principaux apports du nouveau code de travail


Dans son mémorandum économique sur le Maroc à l’horizon 2040, la Banque
mondiale souligne les améliorations apportées par le Code du travail de 2003 par
rapport à la précédente législation. Il s’agit notamment du relèvement de l’âge
minimum d’accès à l’emploi de 12 à 15 ans, la réduction de la durée moyenne
hebdomadaire du travail de 48 à 44 heures, l’appel à la révision régulière des salaires
minimum, l’amélioration de la santé au travail et des normes de sécurité, la promotion
de l’équité sur le lieu de travail en garantissant l’égalité entre hommes et femmes et
encourageant l’emploi des personnes handicapées et la garantie du droit d’association
et de la négociation collective ainsi que l’interdiction aux employeurs d’engager des
actions à l’encontre de leurs salariés au prétexte qu’ils sont membres d’un syndicat.

 Nécessité d’amélioration pour un code de travail au service du


développement durable et de la responsabilité sociale

Ce nouveau code de travail reste néanmoins critiquable sur plus d’un aspect aux yeux
des partenaires sociaux notamment les syndicats et le patronat.
Le patronat et les centrales syndicales marocaines trouvent bon nombre de dispositions
« inapplicables » ou « floues » au point de « pénaliser » systématiquement l’entreprise
et les salariés. Il faut un « code du travail adapté à l’économie moderne, aux défis de
l’emploi et de la justice sociale«, affirme J.Belahrach président de la commission
« emploi et relations sociales » de la CGEM. Afin de remédier aux imperfections que
renferment la législation du travail, la CGEM dans son diagnostic du code du travail
avance un ensemble de proposions d’amélioration qui ne sont pas toujours soutenues
par les syndicats.
De l’avis de la CGEM, quelques dispositions du code restent incomprises et rigides,
sujettes à des interprétations multiples et provoquent de nombreux litiges et conflits
sociaux.

D. L’initiative nationale pour le développement humain (INDH)

 Définition :
L‘initiative Nationale de Développement Humain, dont le lancement a été
annoncé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans un discours adressé à la
Nation, le 18 mai 2005.
L’Initiative Royale est inscrite dans le paradigme de développement humain
durable en tant que stratégie globale de développement qui embrasse tous les
droits fondamentaux : économiques, sociaux, culturels, civils et politiques.
• 5 valeurs
Dignité, confiance, participation, transparence et pérennité.
• 5 principes
Proximité, concentration, partenariat, contractualisation et bonne gouvernance.
• 4 programmes
Transversale, de lutte contre la précarité de lutte contre l'exclusion sociale en
milieu urbain et de lutte contre la pauvreté en milieu rural.
• 3 démarches
Réactivité, planification et intégration.
• 1 objectif
La promotion du développement humain.
L’INDH s'articule autour des trois axes suivants :
- la réduction des déficits sociaux
- La promotion des activités génératrices de revenus stables et d'emplois
- L'aide aux personnes en grande vulnérabilité

E. Le Rating Vigéo Eiris

 Présentation de Rating Vigéo Eiris :

- Vigeo Eiris est une agence internationale indépendante de recherche et


services ESG (Environnement, Social et Gouvernance) à destination des
investisseurs et des organisations privées et publiques.
- Vigeo a créé une succursale au Maroc en 2004.

- L’agence développe également une notation mondiale de l’empreinte


carbone, des portefeuilles d’investissement et de la contribution des
émetteurs à la transition énergétique et à l’adaptation au changement
climatique.

- Vigeo Eiris offre une large gamme de services :


• Aux investisseurs : aide à la décision adaptée à toutes les approches
d’investissement éthique et responsable (notations, bases de données, analyses
sectorielles, audits de portefeuilles, produits structurés, indices…)
• Aux entreprises et organisations privées et publiques, cotées et non cotées :
aide à l’intégration de critères ESG dans les fonctions managériales et les
opérations stratégiques (sustainable bonds, corporate rating, audits RSE et
labels…).

- Les clients de rating vigeo :


des dirigeants d’entreprises, cotées et non cotées, du secteur public et
privé
des investisseurs
des gérants de capitaux
des collectivités locales
des acteurs associatifs

F. Le message Royal

 Extrait du MessageRoyal

« La responsabilité Sociale des investisseurs a pour pendant et pour condition la


Responsabilité Sociale des Entreprises. À cet égard, Nous suivons avec intérêt et
satisfaction l’action des entreprises marocaines qui se sont volontairement
engagées dans cette voie »

o le concept de la RSE s’est fait jour à travers le discours royal de Sa


Majesté le roi Mohammed VI lors des Intégrales de l’Investissement en
2005 poussant vivement les entreprises et les investisseurs à intégrer les
objectifs et les indicateurs de la responsabilité sociale.

o Ce discours royal est considéré comme hautement symbolique de


l‘engagement des autorités publiques en faveur du DD et la RSE et
apprécié comme la naissance institutionnelle de la RSE au Maroc.

o Il reflète la volonté de l‘Etat marocain à engager les entreprises


nationales dans des démarches de RSE.

G. IMANOR

 Présentation d’IMANOR
L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) est l’organisme officiel Marocain
chargé de la normalisation, créé par le législateur marocain en 2010.
L’IMANOR est administré par un conseil d’administration composé des représentants
de:

• Départements ministériels
• Organisations professionnelles,
• Etablissements de recherche et de formation,
• Associations de consommateurs.
• Laboratoires et centres techniques.

 Le rôle de l’IMANOR dans la RSE

Cet organisme vise d’une part à contribuer à l’accroissement de la compétitivité des


entreprises marocaines et d‘autre part, à apporter son soutien aux politiques publiques
établissant les conditions de concurrence économique, la protection des
consommateurs, la préservation de l’environnement et l’amélioration des conditions de
vie.
Afin de réaliser ses objectifs, l’IMANOR a pour missions :

• La production des normes marocaines ;


• La certification de conformité aux normes et aux référentiels normatifs ;
• L’édition et la diffusion des normes et des produits associés et des informations 
s’y rapportant ;

• La formation sur les normes et les techniques de leur mise en œuvre.

• La représentation du Maroc auprès des organisations internationales et


régionales de normalisation
L’Imanor, convaincu de l’importance des normes et activités associées pour
l'économie nationale et en sa qualité d’organisme public, déploiera tous les moyens
pour jouer son rôle en tant qu’organisme support à l’économie marocaine, sensibiliser
dans tous les sens sur les enjeux de la normalisation et la certification et fédérer tous
les efforts pour atteindre ces objectifs, a assuré M. Taïbi.

 Nous citons :

- La certification de la mise en conformité sociale (NM 00.5.601) : c’est une


attestation délivrée par l’IMANOR pour accompagner les organismes marocains à
implémenter la norme ISO 26000 et à respecter et appliquer la réglementation
sociale en vigueur en termes de code de travail, assurance maladie obligatoire,
accidents de travail et protection sociale en concertation avec tous les partenaires
sociaux. Elle s’adresse à tous les secteurs d’activité et présente l’avantage de
l’implication et la motivation du personnel et sa satisfaction au travail.

- Le Label Halal Maroc (NM 08.0.800) : il est développé par l’IMANOR avec le
Conseil Supérieur des Oulémas pour mettre en place les exigences relatives aux
aliments Halal. Ceci permettra aux entreprises de satisfaire une très large panoplie
de consommateurs soucieux de la traçabilité du caractère Halal des produits.

V. L’étude de cas : JET SAKANE


 Jet Sakane, filiale de Jet group .
 Spécialisée dans la promotion immobilière au Maroc et à l'étranger
 Jet Sakane emploie une cinquantaine de travailleurs masculins et autant
de travailleuses, répartis entre les cadres administratif, technique et
commercial.
 En tant qu’acteur central du secteur immobilier, JET SAKANE adhère à
la politique développement par un accompagnement et un engagement
citoyen permanent.

 Les actions du RSE :


• Un plan de formation est établi annuellement, Il est consacré en grande
partie au dialogue social ainsi qu’à la sécurité et à la santé au travail.
• Les sous-traitants s’engagent par le cahier des prescriptions spéciales à se
conformer à toutes les normes de sécurité dans les chantiers et aux
procédures de stockage et d’élimination des déchets.
• Les préoccupations pour l’environnement et le bien être des clients sont
au cœur du nouveau concept de copropriété que propose l’entreprise.
• L’engagement dans la promotion et le respect de l’environnement par
l’aménagement et l’entretien bénévoles d’espaces verts et réservent 30%
des superficies aux espaces verts et prévoient des équipements sociaux et
collectifs.
• le déploiement des actions à caractère social : cours d’alphabétisation et
en informatique, crèches, soutien scolaire, services communs à l’occasion
des fêtes, réparations et entretiens courants au moindre prix, prévention
des risques, sécurité… etc
VI. Conclusion ;

Les référentiels adoptes sont déterminants pour évaluer la performance de


l’entreprise et la pertinence de son approche sur chacun des axes de la RSE.
La démarche RSE est aussi crédible et pertinente que le référentiel adopté est
universel.
Au Maroc, beaucoup des entreprises sont encore réticentes et placent la RSE au
dernier stade de leurs préoccupations, mais la pluparts pratique le label RSE de
la CGEM qui s’inspire des référentiels internationaux, et qui est compatible avec
les exigences de ISO 26000.
VII. Bibliographie/ Webographie
 Guide sur la responsabilité sociétale des entreprises et le reporting ESG.
 Les soubassements juridiques du DD et de la RSE – Un des leviersinstitutionnels
incontournables pour la promotion de ces conceptsau Maroc
 Lise Kingo ,Le Pacte mondial des Nations Unies : Proposer des solutions aux défis
mondiaux. 
 Thèse de OMAR BENAICHA ,La diffusion de la RSE dans les entreprises au Maroc :
Facteurs déterminants, rôles et interactions des acteurs
 Hassane AMAAZOUL, REVUE DES PRINCIPAUX RÉFÉRENTIELS INTERNATIONAUX DE
LA RSE, N°5 Juillet 2017
 Aouatif BOUKIL et Abderrahmane MESSAOUDI, Les soubassements juridiques du DD
et de la RSE – Un des leviers institutionnels incontournables pour la promotion de ces
concepts au Maroc, 2019
 Guide: G4 LIGNES DIRECTRICES POUR LE REPORTING DÉVELOPPEMENT DURABLE
 https://www.novethic.fr/lexique/detail/climate-disclosure-standards-board-
cdsb.html
 http://www.ondh.ma/fr/presentation-indh
 http://www.pourlasolidarite.be/ : COLLECTION WORKING PAPER
 http://rse.cgem.ma/charte-rse.php
 https://www.3-0.fr/accueil-doc-dd/les-labels-et-les-normes/les-referentiels-globaux-
rse/gri-global-reporting-initiative
 https://youmatter.world/fr/definition/global-reporting-initiative-definition-
indicateurs-lignes-directrices/
 http://greensupply.ma/normes-et-definition/
 www.iso.org/fr/about-us.html
 www.imanor.gov.ma

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