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rapport annuel /// ocp /// 2009 marchés
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rapport annuel /// ocp /// 2009 commerce mondial
réalisations commerciales
L E MA RO C EN TÊTE
// / S U R U N M ARCHÉ / / /
CONTRASTÉ
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réalisations commerciales
Les Etats-Unis, eux, ont vu leur part Unis ont considérablement réduit
de marché mondial de phosphates leur activité d’extraction.
sous toutes ses formes grimper de
14,1 % à 18,1 %. Evoluant en sens La chute du commerce mondial de
inverse de la tendance mondiale, phosphate brut est plus impres-
les exportations américaines ont sionnante : à 18,4 Mt, elle est
augmenté de 14,1 % (3,5 Mt P 2O5 de 39,5 %. Cette baisse est ob-
en 2009, contre 3,08 Mt P2O5 en servée essentiellement en Chine
2008). Ce résultat a été obtenu (-80,9 %), au Maroc (-50,7 %) et
grâce à une hausse de 26,7 % des autres pays de l’Afrique du Nord
ventes de DAP et de 6,9 % de celles (-44,5 %). Les ventes marocaines
de MAP. sont ainsi passées de 11,82 Mt en
2008 à 5,82 en 2009. La part de
Troisième exportateur mondial, marché du Groupe OCP réplique
la Chine a vu ses exportations de cette évolution, baissant de 38,7 %
phosphate sous toutes formes bais- en 2008 à 31,5 % en 2009.
ser de 3,9 % (2,05 Mt P 2O5 en
2009, contre 2,14 Mt P 2O5 en La demande à l’import s’est par-
2008). C’est la chute de 51,1 % des ticulièrement effondrée en Europe
exportations de MAP qui explique (-49 %), Amérique (-36 %), Océanie
ce fléchissement. La Chine a, elle (-7 6%) et Extrême-Orient (-51 %).
aussi, conforté sa part de marché, En revanche, les importations in-
qui est passée de 9,8 % en 2008 à diennes sont restées pratiquement
10,6 % en 2009. inchangées (4,9 Mt en 2009,
contre 5 Mt en 2008).
Phosphate brut
Chute de 40 % des exportations Acide phosphorique
Inde et Maroc, principaux
Selon l’IFA (International Ferti- acteurs du marché
lizer Association), la production
mondiale de phosphate brut a bais- La production mondiale d’acide
sé de 3,9 % entre 2008 et 2009 (de phosphorique a augmenté de 2 %
174,4 Mt à 168,0 Mt). Les princi- en 2009, pour s’établir à 33,2 Mt
paux producteurs ont, en effet, P 2O5 .
adapté leur offre à la demande, à
l’exception de la Chine, de l’Egypte Le commerce mondial a, à l’in-
et du Mexique - qui ont, à contre- verse, progressé de 6,3 % (4,27 Mt
courant, légèrement augmenté leur P 2O5 en 2009, contre 4,02 en
production. Le Maroc et les Etats- 2008). Les principaux pays et ré-
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rapport annuel /// ocp /// 2009 réalisations industrielles
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2008. Le régime nominal sera at- juin 2010. Au 31 décembre 2009,
teint en 2013. les travaux étaient réalisés à 85 %.
Le projet sera réalisé en 32 lots sé-
>>> Ouverture, extension ou adap- parés correspondant à 35 appels
tation d’unités de lavage-flottation d’offres, dont 33 ont été concrétisés.
à Khouribga et à Benguerir entre Un deuxième projet prévoit l’exten-
2010 et 2016 : sion et l’adaptation des installations
• Laverie Merah Al Ahrach existantes aux conditions requises
(MEA). D’une capacité globale de pour le transport par pipeline du
7,2 Mt/an en 2010, extensible à minerai lavé. Investissement global :
2 Mt/an en 2012. Investissement : 1 200 millions de MAD. L’adapta-
2 500 millions de MAD. La pre- tion sera opérationnelle en juillet
mière phase sera mise en service en 2012 et l’extension en 2016.
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• Laverie El Halassa. D’une ca- • Laverie Daoui. Adaptation des
pacité de 6 Mt/an en 2012, exten- installations au transport par pipe-
sible à 12 Mt/an à partir de 2014, line du minerai lavé. Investissement
elle permettra de répondre aux be- global : 700 millions de MAD.
soins futurs de produit marchand Opérationnel en juillet 2012.
par la valorisation du minerai des • Laverie Ouled Farès. D’une ca-
niveaux relativement pauvres de pacité globale de 12 Mt/an, extensi-
type Couche 3 ‘’C3’’ en provenan- ble à 14 Mt/an à partir de 2018, elle
ce des mines d’El Halassa et de Sidi permettra de répondre aux besoins
Chennane. Investissement global : futurs de produit marchand par la
3 100 millions de MAD. Mise en valorisation des niveaux relativement
production industrielle : fi n 2012 pauvres de type Couche 3 ‘’C3’’ en
(phase I) et début 2014 (phase II). provenance des mines d’Ouled Fa-
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Jacobs Engineering SA
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rapport annuel /// ocp /// 2009 résultats financiers
résultats financiers
L la poursuite de la
mise en œuvre d’une
stratégie financière
ambitieuse, basée sur la sta-
bilisation et la pérennisa-
budget, malgré la crise...
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résultats financiers
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annexes
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annexes
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annexes
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annexes
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annexes
X /// RESULTAT NON COURANT (VIII -IX) -821 -119 -940 -163
XI /// RESULTAT AVANT IMPOT (VII -IX) 1 894 624 2 518 28 523
XIV /// RESULTAT NET DES ENTREPRISES 659 624 1 283 23 414
INTEGREES (XI –XII –XIII)
XIX /// RESULTAT NET PART DU GROUPE (XVII -XVIII) 659 624 1 283 23 414
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annexes
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annexes
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Les fili ales
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Le s j oi nt-ventures
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E SPA G NE
BENGUERIR
YOUSSOUFIA
ALGERIE
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rapport annuel /// ocp /// 2009 agriculture
agriculture
M et grâce à des
récoltes qua-
si records, les
prix agricoles ont été en
baisse en 2009. Pour 2010,
et une deuxième en Asie
seraient nécessaires pour
que la terre puisse nour-
rir les plus de 9 milliards
d’habitants qu’elle comp-
certains éléments clima- tera en 2050.
tiques sont annonciateurs
d’une possible flambée. L’année 2009 aura été marquée par
A plus long terme, la vo- la plus grande crise économique
latilité devrait s’instal- et financière depuis la Deuxième
ler, avec des niveaux de Guerre mondiale. Prenant racine
prix plus élevés que ceux dans la crise des crédits immobi-
précédant l’envolée 2007- liers dits subprimes aux Etats-Unis
2008. Les besoins des pays dès 2007, elle s’est brusquement
émergents devraient sou- aggravée au lendemain de la faillite
tenir la croissance de la de la banque d’affaires américaine
production agricole mon- Lehman Brothers, le 15 septem-
diale. Une première Révo- bre 2008. Dès lors, l’économie
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Ce qui est vrai pour la Russie, l’est A moyen terme, les stocks et les
également pour l’Ukraine et le prix alimentaires devraient se
Kazakhstan, autres producteurs maintenir à leur niveau actuel
importants au sein de la CEI.
Lors des dernières années, la Rus- A moyen terme, la production agri-
sie est devenue un fournisseur ma- cole mondiale devra croître pour
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de la raréfaction des ressources na- les pays d’Asie qui l’ont appliquée,
turelles et de la hausse des prix des la productivité des trois principales
ressources comme les combustibles cultures alimentaires de base – riz,
fossiles, l’azote et le phosphore. blé et maïs. Entre 1965 et 1990, les
L’eau est une autre ressource qui rendements céréaliers y ont aug-
doit faire l’objet d’une utilisation menté de près de deux fois et de-
plus efficace, par le biais de prati- mie en moyenne, passant de 1,06 à
ques telles que la récupération de 2,52 tonnes à l’hectare. L’Inde, par
l’eau et la conservation de l’humi- exemple, qui a souffert jusqu’aux
dité des sols. La mise au point de années 1960 de graves famines, est
variétés culturales améliorées et des devenue aujourd’hui une grande
investissements massifs publics et puissance agricole. Elle est le pre-
privés font encore partie des mesu- mier producteur de lait et de canne à
res généralement préconisées. sucre (devant le Brésil), et le second
de blé, de riz et de fruits (derrière la
Chine).
Pour une deuxième Révolution
verte en Asie et une première en « S’il n’y avait pas eu cette révolu-
Afrique tion verte, écrit Michel Griffon(1),
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rapport annuel /// ocp /// 2009 stratégie anti-pollution
stratégie anti-pollution
P développement indu-
striel et maintenir
un leadership dans
son secteur, le Groupe ocp
relève le défi de l’environ-
sans tenir compte du cadre naturel
actuel et futur, il est décidé à ren-
dre ses activités et ses installations
conformes aux meilleurs standards
en matière de lutte contre la pol-
nement à tous les niveaux de lution. Il est résolu, à cet effet, à
son activité. Il vise à faire ne pas se contenter des exigences
de la lutte contre la pollu- du cadre réglementaire national,
tion, avec les technologies mais d’aller au-delà, en adoptant
les plus avancées, une source les normes de la Banque mondiale,
importante de réduction des qui sont les plus strictes.
coûts et de renforcement de
sa compétitivité. Cependant, et au-delà des consi-
dérations éthiques et réglemen-
Le Groupe OCP fait de l’environne- taires de cette approche, OCP voit
ment une composante clé de sa stra- dans la lutte contre la pollution des
tégie de développement. Conscient opportunités de réduction de ses
qu’il n’est pas envisageable de conti- coûts et d’amélioration de sa com-
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stratégie anti-pollution
Actuellement, le transport de
la roche, du site minier au site
chimique, s’effectue par train. Ce
qui exige de sécher le phosphate
pour baisser le taux d’humidité de
12 % à 2 % afi n de le transporter
à moindre coût. L’étape suivante
consiste à le réhumidifier sur le
site chimique pour élever ce taux à
La stratégie eau 60 % nécessaire à son traitement.
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stratégie anti-pollution
D’ici à 2015, les sites miniers de- Toutes les questions liées à l’en-
vront avoir réduit au maximum vironnement au sein d’OCP sont
leur consommation d’énergie : centralisées par la Direction Envi-
87 GWh seront économisés grâce ronnement. En collaboration avec les
au transport du minerai par pipe- différentes directions du Groupe et
line ; 910 GWh proviendront de ses sites opérationnels, elle a pour
l’arrêt du séchage de la pulpe de mission de promouvoir l’approche
phosphate à Khouribga et Yous- environnementale et de démontrer
soufi a. Côté chimie, la même an- son intérêt économique. C’est elle
née les sites de Jorf Lasfar et Safi qui mène des études, procède à des
devront parvenir à un bilan éner- benchmarks sur les concurrents,
gétique positif grâce à l’électricité recense et analyse les procédés
produite par récupération de la technologiques mis en place de par
chaleur émise lors du processus de le monde. Ces activités sont desti-
production de l’acide sulfurique. nées à permettre au Groupe d’être
toujours à la pointe du progrès.
Des énergies renouvelables pour
les pôles urbains écologiques Compte tenu de la transversalité
des objectifs liés à l’environnement,
Quant au recours aux énergies la Direction Environnement a fait
renouvelables, il se manifeste no- le choix de se structurer autour de
tamment dans les projets de pôles ses projets, un mode d’organisa-
urbains écologiques Ville Verte tion favorisant la mutualisation des
Mohammed VI et Mine Verte. Les efforts, la flexibilité, le travail en
économies d’énergie s’y feront via équipe et l’évaluation dynamique.
le solaire et les systèmes d’isolation
pour un chauffage et une climatisa-
tion économiques et aux lampes bas-
se consommation pour l’éclairage.
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stratégie anti-pollution
Jusqu’ici, on pensait qu’il ne pouvait des eaux de lavage des lignes phos-
s’adapter ailleurs que dans son mi- phoriques ;
lieu naturel. Pourtant l’opération de • la construction de la station de
Khouribga est un succès. Elle est sur le traitement des eaux usées de la ville
point d’être étendue aux autres sites. de Khouribga ;
• la réalisation du circuit de ré-
Le lac artificiel de Sidi Chennane, cupération des eaux pluviales à
à Khouribga, sera aménagé dans le Khouribga ;
cadre de la réhabilitation du site mi- • la construction de digues d’épan-
nier. Crée en 1998, d’une surface de dage à la sortie des usines de lavage
13 000 m², le lac a vu fleurir sur ses pour la récupération de 1 500 m3
rivages près de 20 000 arbres pour d’eau par jour ;
une surface allouée de 5 hectares. • la réalisation d’une station de trai-
Pour animer le secteur, 2,5 hectares tement d’eau pour fournir l’eau po-
de terrain sont destinés à accueillir table à la cité minière de Boucraâ.
un parc zoologique abritant diverses
espèces d’oiseaux et d’animaux, en Programme de lutte contre
sus d’un parc de pigeonniers sur plus la pollution de l’air.
d’un hectare. L’activité reboisement
s’étend aussi au site résidentiel d’El Un programme ambitieux de li-
Jadida. 100 000 arbres forestiers et mitation des émissions dans l’air
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rapport annuel /// ocp /// 2009 ville verte mohammed vi et
mine verte de khouribga
ville verte mohammed vi et mine verte de khouribga
L hammed vi et la Mine
Verte de Khouribga,
deux projets am-
bitieux qui illustrent l’in-
térêt résolu du Groupe OCP,
d’ouvrage de ce projet, lance ainsi
un défi environnemental majeur
dans une région semi-aride.
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ville verte mohammed vi et mine verte de khouribga
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ville verte mohammed vi et mine verte de khouribga
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MOHAMMED VI DE KHOURIBGA
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INDUSTRIELLE FUTURE UR
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ET LOGISTIQUE DE LA CITÉ IN
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VERTE OCP
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VERTE
UT
MOHAMMED VI
RO
TO
AU
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ville verte mohammed vi et mine verte de khouribga
une évolution à deux vitesses entre aux appareils et aux installations des
les deux entités juxtaposées. L’urba- différentes activités. L’ensemble du
niste préconise le prolongement de système d’adduction et d’évacuation
la coulée verte jusqu’au centre de la est pensé pour détecter les fuites et
ville existante. A terme, les systèmes éviter le gaspillage en eau, celle né-
de gestion d’eau, des déchets et des cessaire à la consommation humai-
transports « doux » devront être ne ou à la baignade, comme celle qui
étendus à l’actuelle Benguerir. servira à l’arrosage du couvert végé-
tal ou à rafraîchir l’air ambiant.
Mine Verte : conversion de sites
abandonnés en ville écologique La Mine Verte de Khouribga pro-
posera des attractions touristiques,
Sur 300 hectares environ, d’an- un quartier résidentiel de 1 600
ciennes installations minières à appartements, 128 villas, 4 villages
l’intérieur du périmètre urbain de vacances et 3 hôtels, un lac pour
de Khouribga, le projet « Mine la baignade et une ferme pédago-
Verte » proposera bientôt un vaste gique. Un grand parc d’attractions
complexe résidentiel et touristisque regroupera plusieurs activités à vo-
conçu et construit selon des normes cation culturelle, sportive et ludi-
où l’environnement occupe une que, ainsi qu’un jardin botanique.
place primordiale. Le tout noyé dans la fraîcheur d’une
importante présence végétale grâce
Avec ce chantier, le Groupe OCP à des parcs et jardins. Ces derniers
s’engage, comme pour la Ville Ver- constitueront en effet une trame
te Mohammed VI, dans un projet verte urbaine, qui servira notam-
d’avenir, avec un accent particulier ment de colonne vertébrale du site
mis sur l’amélioration de la qualité pour les circulations douce et pié-
urbanistique et architecturale des tonne (voir plan page 37).
agglomérations, notamment grâce à
une architecture bioclimatique. La La Mine Verte sera aussi une pé-
structure et l’orientation des bâti- pinière indéniablement empreinte
ments sera, là aussi, optimisée pour d’une culture entrepreneuriale,
améliorer la ventilation et la dissi- favorisant la création de richesse et
pation de la chaleur. de valeur par le développement d’un
réel dynamisme économique local.
Le refroidissement des espaces in-
térieurs comme extérieurs sera as- Un musée de la mine en cours de
suré par la végétation et par de l’eau réalisation - dans le cadre d’une
vaporisée dans l’atmosphère. Sous convention entre l’OCP et un cer-
ombrage, la température prévue tain nombre de partenaires dont
sera de 25°C quand le thermomètre le Muséum national d’histoire na-
au soleil en affichera facilement dix turelle de France - retracera l’his-
de plus. L’application de principes toire de l’exploitation du phosphate
et stratégies bioclimatiques assurera au niveau de la région, l’histoire de
le confort thermique et visuel des l’évolution de la ville de Khouri-
usagers tout en réduisant le recours bga, ainsi que 30 millions d’années
à la climatisation et au chauffage. d’histoire paléontologique dans les
bassins phosphatiers. Une galerie
La consommation d’eau dans les souterraine reconstituera un tron-
bâtiments sera réduite grâce à l’ins- çon de mine afi n de permettre au
tallation d’appareils sanitaires in- visiteur de vivre l’ambiance réelle
novants et économes en eau. Quant dans une mine souterraine, et une
aux espaces verts communs boisés, tranchée témoin exposera la stra-
ils seront plantés d’espèces végéta- tigraphie du bassin minier et des
les locales peu avides en eau. Pro- divers stades de l’exploitation du
tection de l’environnement oblige, phosphate.
le recyclage de l’eau se fera à tous
les niveaux, des eaux grises et usées
provenant de la ville de Khouribga
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rapport annuel /// ocp /// 2009 responsabilités nationales
/// responsabilités nationales ///
C stantiellement au
PIB et à la balance
commerciale du
pays, le Groupe OCP joue, par
ailleurs, un rôle de locomo-
ron 19 milliards de MAD, ses ex-
portations totalisent presque 17 %
des exportations du Royaume. En-
fi n, les effectis du Groupe s’élèvent
à plus de 19 500 personnes, ce qui
tive dans la vie économique le place dans le peloton de tête des
nationale avec, notamment, plus grands employeurs du pays.
d’importants moyens mobilisés
au service de l’agriculture et Mais la place qu’occupe OCP dans
des agriculteurs, et des ac- l’économie marocaine ne se limite
tions dynamiques en faveur du pas à ces statistiques, aussi impres-
tissu des petites et moyennes sionnantes soient-elles. En effet,
entreprises. le Groupe joue un rôle dynamique
dans le développement du pays et ce
à plus d’un titre.
Un acteur clé de l’économie
A la tête des plus importantes réser-
Avec un chiffre d’affaires 2009 ves mondiales de phosphate, il va de
de 25,3 milliards de MAD, OCP soi qu’OCP ait à cœur de s’intéresser
compte à lui seul pour près de 3,5 % à l’agriculture marocaine et même
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responsabilités nationales
d’y jouer un rôle de premier plan. par une recherche adaptative régio-
Les engrais phosphatés d’OCP ont nale coordonnée, ainsi que par une
couvert, cette année encore, la mise en commun des informations
totalité des besoins de l’agricul- propres à dynamiser le marché.
ture nationale. On touche du doigt
l’importance de cette contribu- A cet effet, OCP maintient sa poli-
tion lorsque l’on sait à quel point tique de commercialisation des en-
l’agriculture constitue un pilier grais phosphatés et, parallèlement,
de l’économie du pays. En effet, propose aux distributeurs agréés une
le secteur contribue pour 20 % au incitation financière à trois volets :
PIB et emploie 40 % de la popula- • le cofi nancement des actions de
tion active. promotion et de vulgarisation ;
• le cofi nancement de la recherche
et développement ;
Au service de l’agriculture
• la commercialisation incitative.
marocaine
Le programme vise à stimuler de
Dynamiser le marché local manière continue et pérenne l’uti-
des engrais. lisation des engrais de manière
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responsabilités nationales
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responsabilités nationales
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responsabilités nationales
La zone pilote visée par ce parte- Ces journées participent des initiati-
nariat concerne la région de Ch- ves visant à faire entrer le tissu indus-
touka-Oualidia-Abda, une région triel marocain dans un cercle vertueux
disposant d’importants potentiels de compétitivité et d’innovation pour
qui, grâce ce soutien, devraient lui conquérir de nouveaux marchés na-
permettre de créer des emplois du- tionaux et internationaux. Organisé
rables et de disposer de revenus sta- à l’initiative du ministère de l’Indus-
bles. Le portefeuille initial compte trie, du Commerce et des Nouvelles
quatre projets d’agrégation OCE : Technologies et du Groupe OCP, en
légumes, pomme de terre, cultu- collaboration avec la Confédération
res mineures (cactus, câpres, dattes générale des entreprises du Maroc
et autres) et biologiques. Les pièces (CGEM), cet événement a permis à
maîtresses en seront les trois sta- OCP de faire connaître aux PME/
tions d’emballage de la région. Ces PMI marocaines sa stratégie et ses
projets, qui s’étalent sur 1 500 ha, projets de développement (soit des
devraient bénéficier à plus de 710 investissements de 4 milliards de
producteurs. dollars sur la période 2009-2015)
et de leur offrir la possibilité de
Appuyer les projets d’infrastructures. rencontrer et de tisser des partena-
riats avec les fournisseurs étrangers
Outre l’appui à l’agrégation, le du Groupe, leaders mondiaux de
Groupe OCP compte soutenir de l’équipement et de l’ingénierie dans
manière substantielle le projet Sau- les secteurs industriels.
vegarde de la région d’Azemmour-
Bir Jdid. Ce projet entre dans le
cadre de la sauvegarde de la zone
côtière atlantique, qui connaît une
forte salinité (bande de 1 à 3 km
de large et de 30 km de long entre
Azemmour et Bir Jdid), et consiste
à acheminer l’eau du Oued Oum-
Rbia jusqu’aux parcelles des petits
agriculteurs de la région. Investisse-
ment : 200 millions de MAD, com-
prenant les ouvrages d’adduction, de Les grands projets industriels du
distribution et d’irrigation. Objec- Groupe à Khouribga, Youssoufia,
tif : acheminer 12 millions de m3 /an Benguerir, Safi et Jorf Lasfar sont
d’eau à partir du barrage Al Massira nombreux : infrastructures portuai-
pour permettre à un millier de pe- res, pipelines de transport des phos-
tits agriculteurs l’irrigation des par- phates, dessalement d’eau, unités
celles équipées en goutte à goutte. Le de production d’acide sulfurique,
projet est à l’étude et ses modalités d’acide phosphorique et d’engrais,
de réalisation seront arrêtées par le laveries des phosphates, stations
ministère de l’Agriculture et des Pê- d’épuration des eaux usées… Leur
ches maritimes. réalisation en lots séparés doit per-
mettre aux entreprises nationales
d’y participer aux côtés des grands
Pour le développement du fournisseurs.
tissu industriel national
OCP fait la part belle aux PME ma-
Les journées « Business Opportu- rocaines en dédiant le tiers environ
nities PME », organisées à Skhirat du budget de son programme d’in-
en juin 2009 s’inscrivent dans la vestissement 2009-2015 à cette ca-
continuité des actions visant à dé- tégorie d’entreprises, soit quelque
velopper l’économie nationale via 10 milliards de MAD. Le premier
les PME/PMI, qui contituent plus soutien sera apporté par la nou-
de 90 % du tissu économique du velle politique d’achat du Groupe :
Royaume et emploient environ la les sociétés internationales faisant
moitié des salariés du secteur privé. une place aux entreprises maro-
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responsabilités nationales
Outre son soutien aux PME à tra- (5e édition en 2009), à hauteur de
vers sa politique d’achat, le Grou- 1 million de MAD, pour des tra-
pe cédera 11 hectares situés dans vaux d’aménagement de plusieurs
la province de Khouribga au mi- espaces verts et la réalisation de
nistère de l’Industrie qui se char- nombreuses actions de reboisement.
gera de son aménagement en zone
industrielle avec infrastructures La protection de l’environnement
d’accueil mises à la disposition et sa mise en valeur rationnelle et
des PME afin qu’elles puissent harmonieuse font partie de la stra-
bénéficier en temps opportun de tégie de développement d’OCP.
toutes les retombées bénéfiques, Cela se traduit par différentes ac-
directes et indirectes, générées à tions de réhabilitation de ses sites,
travers le programme d’investis- de reboisement et d’embellisse-
sement 2009-2015. ment dans les régions d’implanta-
tion du Groupe.
OCP pionnier de
l’aménagement écologique
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rapport annuel /// ocp /// 2009 capital humain
capital humain
C Groupe, Mostafa
Terrab, qui l’af-
firme. Et il le r e -
dit encore, début 2009 :
« La stratégie d’OCP a com-
entreprises sont devenus des « di-
rections des ressources humai-
nes ». Le glissement sémantique
n’est pas anodin. Il est en effet des
grands groupes pour lesquels l’hu-
me finalité de valoriser les main devient une ressource comme
ressources de l’entreprise une autre, au même titre que le ca-
qui, au-delà des phosphates, pital financier, les équipements, les
sont son capital humain, à stocks... Une variable dans un comp-
savoir les hommes et fem- te de charges et des rapports avec
mes qui y travaillent. » OCP l’humain qui se limitent à des ratios
engage en effet des moyens comptables tels que coût/rendement
importants pour garantir à ou masse salariale/résultat net.
son « capital humain », les
meilleures conditions de Avec OCP, l’approche est différente.
travail et la meilleure qua- De la base au sommet, les hommes et
lité de vie, tant au sein du les femmes que le Groupe recher-
Groupe qu’à l’extérieur. che, choisit, recrute, développe et
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