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OCP
1
I. HISTORIQUE DU GROUPE OCP
2
1970 : Création de la structure organisationnelle intégrant
l'OCP et ces entreprises filiales.
1980 : Partenariat industriel en Belgique: Démarrage du site
de Jorf lasfar avec Maroc phosphore III-IV.
1990 : Exportation des nouveaux projets de partenariat
industriels de renforcements des capacités.
2000 : Démarrage d'une unité de flottation de phosphate à
Khouribga.
3
IV. RELATIONS EXTERIEURES
Dans le cadre de stratégie de développement du partenariat
avec des opérateurs étrangers, le groupe se constitue de diverses
actions:
-La société EMAPHOS en coopération avec PRAYON (Belgique) et
CFB (Allemagne) pour la réalisation d'une usine de fabrication
d'acide phosphorique purifié à Jorf Lasfar.
-La coopération avec la société DRANDE PAROISSE (Rowen France)
pour le façonnage de 600000 tonnes de phosphate par an et sa
transformation en acide phosphorique (200000 par an à partir de
1997).
-Un protocole d'accord avec la CNCCC (chimie) pour la réalisation
d'une usine d'engrais. Ainsi que la totalité de la production
phosphatée qui est destinée à l'exploitation soit à l'état brut, soit
après conversion en acide phosphorique ou en dérivées solides.
Quatre ports desservent les centres de production:
-Le port de Casablanca, pour le phosphate en provenance de
Khouribga.
-Le port de Jorf lasfar pour le phosphate provenant de Khouribga et
les produits dérivés fabriqués à Jorf lasfar.
- Le port de Safi pour le phosphate provenant de Youssoufia.
-Le port de Laayoune pour le phosphate provenant de Boucraa.
La multiplicité de ports d'embarquement apporte une
souplesse et une sécurité d'approvisionnement pour les clients, elle
constitue un atout supplémentaire pour la satisfaction de leurs
besoins. Le groupe entreprend des relations de partenariat avec une
trentenaire de pays en tout.
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V. PRESENTATION DU COMPLEXE
POSITION GEOGRAPHIQUE
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Le complexe industriel Maroc phosphore III-IV du groupe OCP est
implanté à Jorf lasfar pour les raisons suivantes:
Proximités des zones minières permettent son
alimentation en phosphate (Khouribga).
Existence d'un port tirant d'eau important
Disponibilité de terrains pour les extensions futures
Ce complexe qui se situe dans une enceinte s'étendant sur 1700ha
environ, permet de produire actuellement:
-Deux millions de tonnes de P2O5 sous forme d'acide phosphorique et
fertilisants, nécessitant la transformation d'environ:
7,7 millions de tonnes de phosphate extrait des gisements
de Khouribga,
2 millions de tonnes de soufre,
0,5 millions de tonnes d'ammoniac.
Le complexe industriel du Groupe Office Chérifien des Phosphates à
Jorf lasfar comporte:
1. Atelier sulfurique
6
L'alimentation des clients internes (PCJ/PA, EMAPHOS, IMACID) se
fait par des tuyauteries. Les clients externes sont desservis par des
camions citernes.
2. Atelier phosphorique
Il comprend:
8 unités de broyage de phosphate
8 unités d'acide phosphorique dont 3 fonctionnant selon
le procédé Rhône poulenc et 5 selon le procédé Jorf
(OCP).
20 échelons de concentration.
3. Atelier fertilisant
Il comprend:
4 unités de production de MAP et DAP dont deux peuvent produire
du TSP.
capacité en MAP : 1200 tonnes / jour/ unité.
capacité en DAP : 1400 tonnes / jour/ unité.
capacité en TSP : 1200 tonnes / jour/ unité.
Il comprend:
1centrale thermoélectrique avec 3 groupes
turboalternateurs de 37MW chacun,
1 réservoir d'eau douce et une station de
traitement de 2000 m3/h,
1 station de filtration et de pompage d'eau de mer,
1 station de reprise d'eau de mer 60000 m3/h,
1 station de compression d'air,
-Infrastructures
7
Hangar de stockage de soufre liquide,
unité de fusion et filtration de soufre,
Bacs de stockage de soufre liquide
Bacs de stockage d'acide sulfurique,
Des sphères de stockage d'ammoniac,
Hangar de stockage de phosphate et fertilisants,
Bacs de stockage d'acide phosphorique,
Station d'ensachage des fertilisants.
8
CHAPITRE 1
I. Historique
9
On reconnu l’utilité des engrais dès la plus haute antiquité. Ce
furent, toutefois, les romains qui employèrent les premiers fumiers
de façon systématique, pour enrichir les sols qu’ils cultivaient. Ce
procédé est encore utilisé de nos jours, il donne d’excellents
résultats. Une telle pratique ne reposait au départ, sur aucune base
scientifique confirmée puisque les anciens pensaient que les plantes
se nourrissaient de composés organiques présents dans le sol. Cette
hypothèse ne fut contestée qu’au XVI° siècle, lorsque Bernard
Palinez (1510-1589) affirma que les végétaux ne peuvent assimiler
que des produits minéraux existant dans l’eau. Lavoisier découvrit
en1792, et formula le premier, les relations qui amènent le monde
végétal au monde minéral, au siècle suivant, les français Payen,
Boussignault et l’Allemand Liebig établissent le rôle fertilisant de
certaines matières minérales, et permettent à l’industrie des engrais
chimiques de ce développer à partir de 1860.
Pour illustrer son rôle, rappelons ce qu’a été écrit par ISSAAC
ASSIMOV, professeur de biochimie à l’école de médecine de
Boston : « Remplacer le charbon par l’énergie nucléaire, le
bois par les matières plastiques, la viande par les protéines
de synthèse et l’isolement par l’amitié, nous pouvons y
arriver. Il n’y a par contre, aucune substitut de rechange
pour le phosphore ».
10
Les engrais sont des composés chimiques qui donnent au sol les
éléments fertilisants dont il a besoin. Ces éléments peuvent exister
naturellement dans le sol ou y sont apportés artificiellement sous
différentes formes :
Sous forme stable dans la solution sol, ces engrais sont presque
immédiatement utilisés par la plante ;
Sous forme de cations ou d’anions échangeables, fixés par le
complexe adsorbant du sol, ces ions sont progressivement mis à
la disposition de la plante.
Les rôles de ces éléments peuvent être liés comme c’est le cas de
l’Azote et la potasse. Il y a une interaction positive entre ces
éléments c’est à dire que l’action de deux éléments à la fois est bien
supérieure à la somme des actions de chaque élément utilisé seul.
Ces éléments se trouvent à l’état naturel : phosphate, nitrates,
différents sels de potassium ; mais ils ne sont généralement pas
11
directement utilisables comme engrais, c’est la raison pour laquelle
l’industrie prépare toute une gamme d’engrais chimiques dont la
consommation s’accroît d’environ de 10% chaque année.
12
◊ Le sulfophosphate d’ammonium : ASP (19-38-0)
Engrais composés (ternaire):
A partir des engrais composés binaires cités ci-dessous on peut
fabriquer des engrais ternaires, par l’addition physique de composés
tels que, le chlorure de potassium KCl ou le sulfate de potassium
K2SO4.
13
CHAPITRE 2
14
I. PRESENTATION
Les engrais phosphatés représentent de loin le plus grand
débouché pour le phosphate minéral l’acide phosphorique apparaît
comme la matière de base la plus répandue pour l’industrie
moderne des engrais.
Les engrais phosphatés commerciaux sont les superphosphates
simple et triple, les phosphates d’ammonium et les engrais
composés NPK.
De nos jours, les phosphates d’ammonium, en particulier le
monoammonium phosphate (MAP) et le diammonium phosphate
(DAP) sont les engrais phosphatés les plus employés dans le monde
du fait de leur titrage en éléments fertilisants et de leurs propriétés
physiques.
Les phosphates d’ammoniums ont obtenus par neutralisation de
l’acide phosphorique (H3PO4) par l’ammoniac (NH3). La présence
simultanée et combinée du P2O5 et de l’azote a un effet sur l’action
fertilisante du phosphore et contribue à augmenter son absorption
par la plante.
Les phosphates d’ammonium purs sont des composés cristallins
obtenus par neutralisation de l’acide phosphorique et l’ammoniac.
Dans cette famille, deux composés intéressent particulièrement
l’industrie des engrais :
Le monoammonium phosphate (MAP) de formule (NH4)
H2PO4 ;
Le diammonium phosphate (DAP) de formule (NH4)2HPO4.
Les réactions de base correspondantes s’écrivent respectivement :
15
Les principales caractéristiques physico-chimiques du MAP et du
DAP sont regroupées dans le tableau suivant :
RM 1.0 2.0
pH 4.0 7.8
Pur Pur
N2 :12.17 , N2 :21.18,
Composition (%) P2O561.74 P2O5:53.76
Commercial Commercial
N2 :11 P2O5 :55 N2 :18 P2O5 :46
1. Réaction
Le procédé utilisé pour la fabrication du DAP et MAP est le procédé
au réacteur tubulaire. Ce réacteur est alimenté par :
L’acide phosphorique partiellement neutralisé dans la section
de lavage des effluents du granulateur et du sécheur (voire
annexe 2) ;
16
L’ammoniac biphasique.
17
vers le granulateur. Les gaz ainsi dépoussiérés sont refoulés par un
ventilateur C01 vers la section de lavage.
Pour obtenir une évaporation suffisante de l’eau intergranulaire, il
importe donc que l’engrais humide soit mis en contact étroit avec la
masse gazeuse chaude. Ce contact est assuré par des pelles à
l’intérieur de la virole. Elles ont pour but de :
4. Classification
Le produit sort du sécheur pour alimenter les cribles à travers une
bande T03,Un élévateur T04 et une bande T05, ces bandes
alimentent un volet der répartition sur les cribles.
Chaque crible est composée de deux étages, le refus du crible
(gros) alimentent par gravité les broyeurs. Les fines qui ont un
diamètre inférieur à 2 mm alimentent par gravité la bande T08.
Cette bande alimente à son tour et à travers le volet H01, et
l’élévateur T01 et la bande T02 et ceci dans le but de maintenir le
débit de recyclage constant.
La production de la ligne passe par un tamis finisseur S06, les gaz
et les fines rejoignent la bande de recyclage.
5. Refroidissement et conditionnement
Le produit marchand est acheminé vers un refroidisseur pour subir
un refroidissement conditionnement. Cette opération est réalisée par
un refroidisseur à lit fluidisé E02, l’air de refroidissement nécessaire
provient des conditionneurs E01 et E08 fonctionnant en parallèle, au
moyen de deux ventilateurs C03 et C04.
Le refroidisseur E02 alimente l’élévateur T11 qui achemine le
produit vers un enrobeur M02 pour subir un traitement contre la
prise en masse que subir lors de sa manutention et son stockage,
l’enrobant utilisé est le mélange de fuel et lilamin.
Le produit fini est recueilli sur la bande, la goulotte H04 est munie
d’une boite de distribution à trois voix qui permet d’alimenter l’une
des bandes d’envoi au hall de stockage18IT01/T02 ou T03.
6. Lavage des gaz et assainissement des équipements
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Les gaz issus du granulateur M01 sont aspirés à travers un venturi
D02 au moyen d’un ventilateur C02, au niveau de ce venturi est
installé un pulvérisateur alimenté en liquide de lavage.
Les gaz issus du sécheur sont dépoussiérés par passage dans la
batterie de cyclones S07 et sont acheminés vers le venturi D01 au
moyen du ventilateur C01. Au niveau de ce venturi est installé un
pulvérisateur alimenté en liquide lavage.
La pompe P03, qui aspire du fond du R02, assure la recirculation
du liquide de lavage (acide phosphorique 54%en P2O5 et
l’ammoniac récupéré) sur les venturis D01 et D02.
La pompe P01 envoie le liquide de lavage au réacteur tubulaire
RTG (W01). L’opération de lavage est achevée dans la tour de
lavage D03 qui communique avec R02. Cette tour est dotée d’une
cheminée d’évacuation des poussières des gaz.
La pompe P04 assure la recirculation du liquide de lavage,
composé d’acide phosphorique de 29% en P2O5 et l’ammoniac
récupéré, sur les pulvérisateurs de la tour D03. Cette tour est
équipée de d’un dévisiculeur dans sa cheminée pour éliminer les
vésicules afin d’éviter leur échappement vers l’atmosphère.
Les gaz issus du second et troisième caisson du refroidisseur E02
qui ne sont pas recyclés en dessus de la plaque perforée du
refroidisseur sont aspirés par le ventilateur C06 et acheminés vers le
venturi D04 lié à la tour D05 mini d’un dévisiculeur. La pompe P10
assure la recirculation du liquide de lavage sur le venturi. Les gaz
issus du premier caisson sont aspirés par le ventilateur
C05etrfoulésvers la chambre à combustion F01 et utilisés comme air
de dilution secondaire après dépoussiérage à travers une batterie de
cyclones S08.
L’assainissement des équipements est assuré par deux
ventilateurs C07 et C08, ces ventilateurs refoulent, après
dépoussiérage à travers des cyclones S09 et S10 vers le venturi D06
lié à une tour D08 équipé de pulvérisateurs.
La pompe P11 assure la recirculation du liquide de lavage sur le
venturi D06, les deux tours D05 et D08 communiquent par
débordement.
Le ventilateur C15 alimente les prises de dépoussiérage par l’air
chaud conditionné via l’échangeur E03.
19
CHAPITRE 3
Description du matériel
I. Description technique
20
1. Le granulateur
Le granulateur est un tambour rotatif (forme de cylindre) d’une
vitesse de 8 à 10 tours par minute, reposé sur 56 galets dont quatre
de rotation et deux centriques , menu d’une couronne qui sert pour
la rotation.
Il est équipé d’une chaîne cinématique composée d’un moteur
principal ; d’un réducteur et d’un vireur ; en tête de granulateur ; il
est percé un réacteur tubulaire (RTG) et il est équipé aussi d’une
rampe d’ammoniation composée de six injecteurs.
Type : rotatif ;
Diamètre : 3750 mm ;
Longueur : 8000 mm ;
Vitesse de rotation: 8.7 tr/min ;
Pente : 3.57 ;
Matériaux : carbon steel ;
Puissance : 250 kw.
2. Le sécheur
Le sécheur est un cylindre tournant permettant le séchage à co-
courant du produit, il est équipé de spires d’avancement du produit
à son entrée et de pelles releveuses pour acheminer le produit vers
la sortie et assurer un excellent contact entre le produit séché et les
gaz chauds provenant de la chambre à combustion.
A la sortie du sécheur les blocs de produit sont séparés par la cage
d’ecureil et sont fractionnés dans l’emoteur B05.
Il est équipé aussi de cinq marteaux frappeurs pour éviter
l’encrassement de la première section de sécheur.
Type : rotatif ;
Diamètre : 4000 mm ;
Longueur : 30 000 mm ;
Vitesse de rotation : 3.4 tr/min ;
Pente : 2.86
Matériaux : carbon steel ;
Puissance : 375 kw.
21
3. La chambre de combustion
4. Les cribles
Pour obtenir la sélectivité demandée, avec les caractéristiques de
l’engrais, quatre cribles du type ROL modèle CN2 sont installée. Ces
appareils travaillent avec une couche de produit relativement mince,
et une grande inclinaison entre 25 à 30°, ils ont pour but d’extraire
la totalité du produit.
Chaque appareil est constitué de :
Une partie vibrante animée par un mécanisme à balourd qui
donne la vibration nécessaire pour sélectionner le tout
venant sur les cribles.
Cette vibration est réglable en amplitude par diminution ou
adjonction de la masselotte.
Une partie fixe qui assure l’étanchéité vis-à-vis du milieu
ambiant et l’assainissement.
Type : vibration à balourd.
Longueur :4000 mm.
Largeur : 2500 mm.
Pente : 30¨.
Matériaux : carbon steel.
Puissance : 11 kw.
Capacité : 110 t/h.
5. Les broyeurs
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Les broyeurs utilisés sont des broyeurs marque MAGUIN. Chaque
broyeur comporte trois cylindres :
Un cylindre cannelé fixe.
Un cylindre gaufré fixe.
Un cylindre gaufré mobile.
Chaque cylindre repose sur deux paliers à roulements.
Le cylindre mobile est maintenu en position de travail par deux
vérins hydrauliques (course 60mm) reliés par des flexibles à une
centrale hydraulique.
Cette centrale est équipée d’un système d’asservissement
assurant, en fonction de l’ampérage du moteur du broyeur, la
variation de l’écartement des cylindres et le retour dans leur
position initiale.
L’étanchéité au niveau du passage des arbres dans les le bâti est
assuré par des déflecteurs solidaire de l’arbre, munis d’ailettes
centrifuges.
Le broyeur est équipé dans sa partie supérieure d’un capotage
comportant des portes de visite, une prise de dépoussiérage et une
trémie d’alimentation.
6. Le refroidisseur
Le refroidisseur comporte trois caissons supérieurs :
Du premier caisson, l’air chaud est recyclé vers la chambre
de combustion au moyen du ventilateur C05 après passage
dans la batterie de cyclones S08 ;
L’air de second caisson et une partie de l’air de troisième
caisson sont lavés au niveau du venturi D04. L’autre partie
de l’air du troisième caisson est recyclée à l’aspiration des
ventilateurs C03 et C04.
Le refroidisseur est équipé d’une tôle percée de trous sur
laquelle circule le produit à refroidir.
7. Enrobeur
23
L’enrobeur est un tambour rotatif équipé, à l’intérieur, d’une
rampe de pulvérisation avec deux points de pulvérisateurs
( pulvérisation spraying systèmes, type ¼ »SX66.2), à l’amont, une
jetée d’alimentation en produit refroidi et à l’aval, une hotte
d’assainissement.
Type : rotatif ;
Diamètre : 2500 mm ;
Longueur : 7000 mm ;
Vitesse de rotation : 6 tr/min :
Pente : 1.72 ;
Matériaux : carbon steel ;
Puissance : 45 kw.
8. Les pompes
24
HM m Cl 25
Matériau
Puissance Kw 1.5
Doseuse
Type
volumétrique
Débit l/h 0 à 50
P08
HM m Cl 3
Matériau
Puissance Kw
Doseuse
Type
volumétrique
Débit m3/h 0 à 50
P09
HM m Cl
Matériau
Puissance Kw
Type Horizontal/centrifuge
Débit m3/h 300
P10 HM m Cl 53
Matériau High Cr-Mo Alloy
Puissance Kw 75
Type Horizontal/centrifuge
Débit M3/h 300
P11 HM M Cl 52
Matériau High Cr-Mo Alloy
Puissance Kw 90
1. Section de lavage
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Paramètre Cause Effet Action
Fuite au
Contrôler le
niveau des
débit
injecteurs de la
d’ammoniac
rampe ; Marche
( en fonction
Rapport Présence des instable ;
du rapport
molaire poussières dans Mauvaise
molaire de
dans R02 le bac R02 ; réaction ;
RTG) ;
élevé Débit élevé Pertes en
Contrôler
de l’ammoniac ; ammoniac.
l’état des
Fuite de
injecteurs de la
l’ammoniac issu
rampe.
du granulateur.
Débit d’acide Régler le
54% en P2O5 débit
insuffisant ; Marche d’ammoniac
Arrêt de la instable ; dans le RTG ;
Rapport
pompe P03 ; Mauvaise Déboucher le
molaire
Bouchage du réaction ; venturi D02 et
dans R02
venturi D02 ; Diminution la gaine
bas
Bouchage de du titre en d’aspiration;
la gaine azote. Remise en
d’aspiration du état de service
ventilateur C02. la pompe P03.
Liquide
visqueux ; Ajuster la
Marche densité par le
instable ; contrôle des
Présence débits des
Excès d’acide
La densité des acides 54% et
54% en P2O5 ;
du liquide poussières ; 29% en P2O5 ;
Faible débit
de lavage Difficulté Contrôler le
d’acide 29% en
dans R02 de niveau et le
P2O5 ;
élevée pulvérisation rapport molaire
: du bac R02 ;
Pertes en Vérifier l’état
P2O5 ; de la pompe
Formation P03.
des mottes.
La densité Excès d’acide Chute de la Ajuster la
du liquide 29% en P2O5 ; température densité par le
de lavage Faible débit dans la contrôle des
dans R02 d’acide 54% en boucle ; débits des
26
acides 54% et
Humidité 29% en P2O5 ;
élevée du Contrôler le
produit ; niveau et le
P2O5 ;
basse Augmentati rapport molaire
on de la du bac R02 ;
consommatio Vérifier l’état
n du fuel. de la pompe
P03.
Diminuer le
Excès de débit
Le rapport Marche
l’ammoniac ; d’ammoniac ;
molaire instable ;
Arrêt de la Vérifier l’état
de la tour Mauvaise
pompe P03 ; de la pompe
de lavage réaction ;
Faible débit P03 ;
D03 Pertes en
d’acide 29% en Augmentation
élevé. ammoniac.
P2O5. du débit d’acide
29% en P2O5.
Vérifier l’état
Arrêt de la
de la pompe
pompe P04;
Marche P04 ;
Bouchage des
Le rapport instable ; Déboucher les
pulvérisateurs
molaire Mauvaise pulvérisateurs
de la tour D03;
de la tour réaction ; de la tour
Bouchage de
de lavage Diminution D03 ;
la gaine
D03 bas. du titre en Déboucher la
d’aspiration du
azote. gaine
ventilateur C02.
d’aspiration
C02.
Liquide
visqueux ;
Marche
La densité instable ; Ajuster le
dans la Présence débit d’acide
Faible densité
tour de des 54% en P2O5 ;
d’acide 29% en
lavage poussières ; Vérifier l’état
P2O5.
D03 Difficulté de la pompe de
élevée de circulation.
pulvérisation
.
27
boucle ;
Humidité
élevée du
produit ;
lavage Vérifier l’état
Augmentati
D03 de la pompe de
on de la
basse. circulation.
consommatio
n du fuel ;
Présence
des mottes.
Débordeme
Débit d’entrée
nt du bac
d’acide est
R02 ;
supérieur au
Blocage Agir sur le
débit de
d’aspiration débit d’acide, la
Niveau du consommation
du densité et le
bac R02 :
ventilateur rapport molaire
élevé. Chute de
C02 ; de liquide de
pression au
Dégageme lavage.
niveau du
nt des gaz à
granulateur
l’entrée de
M01.
M01.
Le
ventilateur
C01 refoule
vers C02 ;
Débit d’entrée Agir sur le
Dégageme
d’acide est débit d’acide, la
Niveau du nt des gaz à
inférieur au densité et le
bac R02 la porte
débit de rapport molaire
bas. visite du bac
consommation de liquide de
R02 ;
: lavage.
Perturbatio
n du débit de
la pompe
P01.
2. Granulation
28
Excès de
NH3 ;
Rapport
molaire du Agir sur le
Marche
liquide de débit
instable ;
lavage élevé ; d’ammoniac ou
Le rapport Mauvaise
Fuite au débit d’acide ;
molaire de granulation ;
niveau des Régler le
RTG élevé. Présence
injecteurs de rapport molaire
des
la rampe ; du liquide de
poussières.
Présence des lavage.
poussières au
niveau du bac
R02.
Faible débit Humidité
de NH3 ; élevée du Déboucher les
Rapport produit ; pulvérisateurs
molaire du Augmentati de D01, D02 et
Le rapport liquide de on de la D03 ;
molaire de lavage bas ; consommatio Régler le
RTG bas. Bouchage de n du fuel ; rapport molaire
la tour de Mauvaise du liquide de
lavage D03 et granulation ; lavage.
les venturis Présence
D01 et D02. des mottes.
Circuit
poussiéreux ;
Présence des
Surcharge
sur granulés ;
de la boucle Réduction de
Les bavettes
de la cadence pour
Taux de du broyeur
granulation ; soulager la
recyclage mal
Diminution boucle ;
élevé. positionnées ;
des Réglage de la
Débordemen
performance marche.
t du sécheur ;
s.
Déclenchem
ent des
broyeurs.
Produit fini
humide ; Recycler une
Taux de Bonne
Formation partie du
recyclage granulation du
des mottes produit fini vers
bas. produit.
et le granulateur.
surgranulés.
29
3. Séchage
4. Conditionnement
30
Paramètre Cause Effet Action
Régler le
Débit et
Présence débit et la
température
de température
de la masse
poussière ; de la masse
Température du gazeuse
Marche gazeuse en
produit fini élevés ;
instable ; fonction du
élevée. Chute
Blocage de fuel ;
d’aspiration
la Contrôler
du
granulation. l’état les
ventilateur.
ventilateurs.
Circuit
pâteux ;
Formation
Débit et Régler le
des mottes ;
température débit et la
Colmatage
de la masse température
Température du des
gazeuse de la masse
produit séché équipements
bas ; gazeuse en
basse. ;
Humidité fonction du
Prise en
élevée du fuel.
masse ;
produit fini.
Surconsom
mation
d’énergie.
31
Bouchage
d’aspiration ou
ventilateur
refoulement du
C02.
ventilateur
C02.
Ouvrir la porte
visite d la
goulotte;
Nettoyage de la
Encrassement Chute de la
goulotte et
de la goulotte ; capacité de
changement du
Déclenchement production ;
caoutchouc en
des blocs Débordement du
cas de
Bouchage de issus de la produit au niveau
déchirure de ce
la goulotte du rampe ; du sécheur ;
dernier ;
granulateur Déréglage Surconsommation
Secouage de
instantané de d’énergie ;
temps en
la marche ; Elevation de
temps de la
Humidité du l’ampérage du
rampe ;
produit. granulateur.
Correction au
niveau de la
marche.
Vérifier le bon
fonctionnement
de l’injecteur
de la bouillie ;
Utiliser la
chasse à la
Mauvaise
vapeur du
orientation de
circuit à la
l’injection de la
Problème de bouillie ;
Formation bouillie ;
colmatage ; Vérifier le bon
des blocs au Mauvais
Dégagement des fonctionnement
fond du écoulement de
gaz au niveau du de la vanne de
granulateur la bouillie ;
granulateur. régulation ;
Mauvais
Contrôler la
assainissement
répartition de
.
l’ammoniac
entre les
injecteurs ;
Vérifier le
circuit de
lavage.
32
Chute de
température
du liquide de Augmenter la
lavage ; Prise en masse température du
Dépression du produit liquide de
insuffisante au stocké ; lavage ;
niveau du Encrassement Augmenter le
Produit
sécheur ; rapide des jetés débit de fuel ;
humide
Mauvaise des Contrôler l’état
combustion équipements ; du ventilateur
dans la Risque d’arrêt de du sécheur ;
chambre à la ligne. Régler la
combustion ; combustion.
Débit de fuel
insuffisant.
Rapprochement
Ecartement
des cylindres
des broyeurs ;
des broyeurs ;
Détachement
Remise des
des bavettes
bavettes
des broyeurs ;
Débordement des détachées ;
Désalignement
sécheurs ; Régler
des cylindres
Chute de la l’alignement
Produit des broyeurs ;
capacité de des cylindres ;
surgranulé Faible débit de
production ; Maintenir le
recyclage ;
Bourrage du débit de
Manque
refroidisseur. recyclage ;
d’ammoniac ;
Ajuster le débit
Chute de
d’ammoniac ;
rapport
Maintenir le
molaire de la
rapport molaire
bouillie.
de la bouillie.
Réparation du
Isolement du
tamis
tamis
finisseur ;
Chute de la finisseur ;
Changer les
granulométrie Déchirure des Produit fini non
toiles
du produit toiles des conforme.
déchirées ;
fini cribles ;
Correction au
Circuit
niveau de la
poussiéreux.
marche.
Déversement Surcharge du Chute de la Régler le débit
du produit convoyeur ; capacité de avec la vitesse
Blocage du production ; du convoyeur ;
33
Contrôler
circuit ; Présence d’un tas
systématiquem
Problème de produit sous
ent l’état des
mécanique. sécheur.
convoyeurs.
Encrassement
des spires ;
Bouchage de la
grille sortie
sécheur ;
Chute de la Décrottage des
Produit
capacité de spires et de
poussiéreux ou
Débordement production ; virole ;
surgranulé ;
du sécheur Présence d’un tas Débouchage de
Dépression
de produit sous la grille ;
insuffisante au
sécheur.
niveau du
sécheur ;
Encrassement
interne de la
virole.
Problème Réparation du
mécanique au ventilateur
niveau du C01 ;
ventilateur Humidité élevée Débouchage
C01 ; du produit ; des cyclones
Bouchage des Dégagement des S07,
cyclones S07 ; gaz à l’extérieur d’aspiration ou
Mauvaise Bouchage du sécheur ; refoulement du
dépression au d’aspiration ou Bouchage rapide ventilateur
niveau du refoulement du des jetés ; C01 ;
sécheur ventilateur Augmentation de Baisser le
C01 ; la température de niveau de bac
Augmentation la chambre à R02 ;
du niveau de combustion. Nettoyage du
bac R02 ; venturi D01 par
Bouchage du l’acide 29% en
venturi D01. P2O5.
Excès
Régler l » débit
d’ammoniac ;
Pertes en d’ammoniac ;
Produit Bouillie riche
matières Régler le
poussiéreux en sulfates ;
premières. rapport
Débit faible de
molaire.
la bouillie.
34
Encrassement
de la tôle
perforée ;
Produit
surgranulé ou
poussiéreux ; Voir problème
Débit de ventilation ;
insuffisant Voir problème
Bourrage du d’air ; Blocage du de broyage ;
refroidisseur Air humide ; produit. Vidange et
Présence des nettoyage du
gaz lorsqu’il y refroidisseur
a des par la vapeur.
problèmes au
niveau du
broyage et le
tamis finisseur
est isolé.
35
Actuellement, la capacité horaire de production avec le
réacteur tubulaire du granulateur seul est de 60 T/h.
36
CHAPITRE 4
INTRODUCTION
37
L’opération de séchage est une étape importante dans la chaîne de
la fabrication des engrais. Elle permet de réduire l’humidité du
produit fini à la valeur imposée par les spécifications commerciales.
38
PARTIE A
I. Présentation
39
Le séchage est une opération unitaire très importante dans
l’industrie chimique, ayant pour but d’éliminer partiellement ou
totalement l’humidité non combinée imprégnant les corps humides,
par évaporation d’un liquide quelconque, dans un mélange solide
liquide ou dans une solution cristalloïde ou colloïdale.
1. Mode de séchage
40
3. Etat de l’eau dans les solides
4. cinétique de séchage
41
(Kg H2O évaporé/Kg matière humide *dt),
III II I
42
En réalité cette phase se divise en deux étapes, la 1 ère étape, le film
superficielle, très mince, constitué d’eau entourant les particules
solides, et faciles à sécher, apparaissent à la surface de ces
particules, la surface d’évaporation se trouve alors diminuée et
l’allure de séchage décroît linéairement avec l’humidité du solide.
Dans la 2ème étape, le film liquide superficiel ayant complètement
disparu, le phénomène qui contrôle l’allure de séchage est alors le
déplacement du liquide de l’intérieur des particules solides vers la
surface.
La gradient de concentration en eau entre l’intérieur des particules
et leur surface s’affaiblit au fur et à mesure que l’humidité du solide
diminue et donc décroît l’allure de diffusion de l’eau vers la surface
d’où une décroissance de l’allure de séchage.
43
44
III. Procédé de séchage
45
1. Procédé à courant croisé
3. Procédé à co-courant
1. Description
46
2. Mode de transfert de chaleur
5. type de pelles
47
Pelle a Pelle
distribution Angulaire
angulaire et
uniforme
Pelle semi-
Pelle a circulaire
distribution
angulaire et
uniforme
48
Les pelles droites sont utilisées à l’entrée du séchoir quand le produit granulé
est coulant et adhérant à la paroi interne du tambour et généralement à
l’entrée des sécheurs est équipée de spires pour introduire le produit dans le
sécheur.
Pour les produits adhésifs et collants et au fur et à mesure qu’on s’éloigne de
l’entrée du sécheur les pelles angulaire et droite angulaire sont les plus
utilisées.
49
La vitesse de l’air de séchage
Le débit du solide
Jacob’s 4 7
Batman 4 7.5
50
51
2.2. Influence de la température
La figure 4.2, regroupe les courbes de cinétique de séchage à 90°C des grains
de DAP de différente dimension. D’après cette courbe la vitesse de séchage
diminue par contre le temps de séchage augmente avec le diamètre du grain.
Ces résultats confirment l’hypothèse de l’étape limitative et le transfert de
vapeur d’eau à l’intérieur des grains.
En fin, il faut éviter la surgranulation au niveau du granulateur.
52
53
54
3. Conclusion
55
PARTIE B
56
I. Bilans de matière dans la section granulation
1. Pour DAP
Données :
Bilan d’ammoniac
Pour fabriquer une tonne de DAP il faut avoir :
0,18 * 1 = 0,18 T d’azote
0,47 * 1 = 0,47 T de P2O5
On a la réaction suivante :
N2 + 3 H2 2 NH3
D’après la réaction on peut écrire :
n( NH 3 )
n (N2) =
2
m( N 2 ) 1
m (NH3) = 2 * M ( N ) * M (NH3) * R
2 N
0,18 100
A.N : m (NH3) = 2 * * 17 *
28 96
= 0,227 T
Bilan de P2O5
0,47 * 1
On a RP = 0,42 * Q
c
57
Donc QVC = 0,757 m
3
0, 54 QA + 0,28 QB = 0,42 QC
QB = QC – QA
0,24 0,28
QA = QC * 0,54 0,28
14
A.N Q A = 1,12 *
26
= 0,603 T soit 0,365 m3
QVA = 21,9 m3 / h
QVB = 23,88 m3 / h
QNH3 = 21,374 m3 / h
2. Pour MAP
58
Pour déterminer le bilan matière de la réaction de la production
de MAP on dispose les mêmes données que DAP sauf quelques
points comme :
Données :
Capacité de production est 45 T / h
Titre d’acide du mélange est 50,60%
MAP : 11 55 00
Bilan d’ammoniac
Pour produire 1 tonne de MAP on a besoin :
m( N 2 ) 1
m (NH3) = 2 * M ( N ) * M (NH3) * R
2 N
0,11 100
A.N : m (NH3) = 2 * * 17 *
28 96
= 0, 139 T
Bilan de P2O5
0,55 * 1
On a RP = 0,5060 * Q
c
Qc = 1,12 T
3
Donc QC = 1,109 m
0, 54 QA + 0,28 QB = 0,42 QC
QB = QC – QA
0,24 0,28
QA = QC * 0,54 0,28
14
A.N Q A = 1,109 *
26
= 0,958 T soit 0,58070 m3
QVA = 0,58070 m3
59
D’où : QVB = 0,116 m3
QVA = 26,132 m3 / h
QVB = 5,22 m3 / h
QNH3 = 9,81 m3 / h
60
d’eau évaporée on va établir un bilan massique, aussi qu’un bilan
thermique au niveau de la chambre de combustion dans le but de
déterminer le débit et l’enthalpie de la masse gazeuse.
Le fuel utilisé est le fuel lourd n°2 dont la composition chimique est
la suivante :
ELEMENT C H S H2O
% 85.8 10.2 3 1
C + O2 CO2 (1
S + O2 SO2 (2
61
H2 + 1/2 O2 CO2 (3
m (air) = 3.134/0.21
= 15 Kg d’air sec/ Kg de fuel
62
Hac= 19.74*F*0.24*(35-25)
= 192.166*F Kcal/Kg°C
G= 20.74*F + 66360
Bilan thermique
Hg= (PCI + Hf) + Hac + Hadp + Hads
Hg= (9550 + 19.74)*F +408 782 +533 324
63
Hg= 9570*F + 942 106
L’air paraite :
Débit : Qp
Température : 35°C
Enthalpie : 11.93*Qp
64
T: 88°C
Cp: 0.33
Hms= 5 114 340 Kcal/h
Hg + Hme + HQp = Hs
D'après ces calcules on constate que le débit d'air parasitaire est très
important ce qui engendre une dilution suplimentaire de l'air sortie
chambre de combustion, et qui rend la température à l’entrée de la
chambre de combustion non homogène, en provoquent une diminution du
rendement du sécheur.
C'est pourquoi il faut penser à diminuer ce débit en modifiant l'entrée du
sécheur ( voir annexe 5)
65
IV. Des améliorations recommandées
66
Conclusion
Je veux bien conclure ce modeste travail par dire que ce stage m'a été
très bénéfique en terme de connaissance générale, de la confrontation du
monde de travail et surtout de partager les problèmes de la société et en
chercher les solutions possibles.
D'autre part ce stage m'a permis d'enrichir mes connaissances sur les
engrais c'est-à-dire leur composition, leur type et leur procédé de
fabrication.
67
ANNNEXES
68
ANNEXE I
69
BIBLIOGRAPHIE
70