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GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES

O.C.P KHOURIBGA

Elaboré par : MANESSER Kaoutar

JAAFARI Khadija

Filière : Sciences de la matière chimie

Lieu de Stage : Laverie DAOUI IDK/CB/E

Période de stage : du 16 juillet au 15 aout 2012


Il nous est agréable de nous acquitter d’une dette
de reconnaissance auprès de toutes les personnes, dont
l’intervention au cours de ce stage a favorisé son
aboutissement, notamment nos familles respectives qui
nous ont toujours soutenues et appuyées.

Ainsi, nous exprimons notre profonde gratitude et


nous tenons à remercier notre encadrent Mr.S.BENDAHIS
et tout le personnel du service Division Traitement Daoui-
Oued Zem, pour leur soutien et pour leur générosité
considérable quant à l’offre de l’information.

Que tous ceux et celles qui ont contribué de près


ou de loin à l’accomplissement de ce travail trouvent
l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.

 Remerciement
 sommaire
 introduction
 chapitre I : GENERALITE SUR LE GROUPE OCP:
I- Présentation du groupe OCP
1-Historique de L’OCP

2- Organisation du groupe OCP

II-présentation de la laverie 

III-Description de la laverie DAOUI

1- Historique de la laverie DAOUI


2 Description du circuit d’une chaîne de lavage
2.1 Débourbage
2.2 Le criblage
2.3 Le cyclonage
2.4 Le décanteur
IV-Les phases de traitement a la laverie :

Chapitre II : Généralité sur le phosphate :


I. Produits issus du phosphate

I.1 Source du phosphate

I.2 Utilisation du phosphate

I.3 Engrais phosphatés

II- Propriétés physique et microscopique du phosphore

III-Qualité de source de BPL


Chapitre III : Généralités sur le procédé de flottation et de l’échantillonnage
I-introduction :
1-Définition de flottation 
2-Types de flottation 
2.1-Flottation naturelle
2.2-Flottation assistée
2.3-Flottation provoquée
3-Etapes de flottation 
4-Les réactifs de flottation 
4.1-Collecteurs 
4.1-Collecteurs 
4.2-Moussants 
4.2-Moussants 
4.3-Déprimants 
4.3-Déprimants 
II-Unité de flottation au niveau de la laverie
II.1-Introduction
II.2-Principe de flottation 
II.3-Processus de flottation 
II.4-Mode de fonctionnement de l’unité de flottation 
III-critique de l’échantillonnage :
III.1- Echantillonnage
Conclusion

Dans les zones phosphatières, où le minerai est argileux, l'O.C.P a vu contrainte


d'installer des usines de lavage pour enlever les impuretés argilo-calcaires qui entourent les
grains de phosphate afin d'augmenter la teneur en BPL.
En effet, l'enrichissement des phosphates pauvres par voie humide , ou lavage occupe
une place importante parmi les procédés de traitement de minerai du phosphate appliqués au
Maroc.
C'est ainsi que, le groupe O.C.P compte quatre laveries en service et une cinquième en
projet pour le traitement des phosphates pauvres de Sidi Chennane.
Les 4 laveries opérationnelles sont :
 La laverie de Sidi DAOUI (U.D)
 La laverie de KERKOUR-RIH (U.Z)
 La laverie de MAROC-PHOSPHRE II ( Mp II)
 L'usine de traitement de LAAYOUN (LAAYOUN)
La laverie de Sidi DAOUI qui a démarré en 1972 se situe à 25 Km à l'EST de
la ville de Khouribga et à proximité des chantiers d'extraction du grand DAOUI.
La production est assurée par une main-d'oeuvre de 570 personnes.
Chapitre I

I- Présentation du groupe OCP


1-Historique de L’OCP
L’office chérifien des phosphates fût créé le 7 Aout 1920, il se réservait tous
les droits de recherche et d’exploitation du phosphate, ainsi que, le monopole des ventes de ce
minerai au marché mondial.
L’exploitation effective du minerai ne fût entreprise qu’en 1921 dans la région
d’OUED ZAM (gisement Oulad Abdoun). Dés cette date, l’OCP connut une très vive
expansion sans relâche, grâce à la qualité du minerai extrait et à l’appréciation des pays
demandeurs.
A partir de 1921, l’historique de l’O.C.P est l’histoire prodigieuse expansion, en
effet, le phosphate marocain ayant une teneur de 75% de BPL (Bone phosphate of lime) c’est
ce qu’on appelle couramment la teneur en Phosphate Tricalcique, ce fournit à l’industrie des
engrais la possibilité de faire un bond en avant du superphosphate.
Encouragé par cette réussite l’O.C.P a étudié alors la mise en exploitation d’un
nouveau gisement à Youssoufia, la teneur de phosphate de ce gisement est de 70%, bien
inférieure à celle du phosphate de Khouribga reste néanmoins supérieure à celle des gisements
exploités dans les autres pays (USA, Algérie, Tunisie…).
La mise en exploitation de ce minerai coïncide avec la crise économique
mondiale de 1929 qui provoque un brusque abaissement de la demande de phosphate qui
demeurait jusqu’à la seconde guerre mondiale.
En 1975, dans le cadre de la récupération des provinces sahariennes, l’O.C.P a pris en
charge l’exploitation du phosphate de Boucraa, et en 1979 il démarra l’exploitation d’une
nouvelle zone minière : le centre de Benguerir.
En matière de transformation sur place du phosphate produit, en acide phosphorique et
engrais, l’O.C.P a mis en service plusieurs usines :
- Maroc Chimie I et II à Safi.
- Maroc phosphore III et IV à Jorf Lasfar.
Ainsi le groupe O.C.P met tout en œuvre pour répondre aux besoins mondiaux en
produits phosphatés, compte tenu de l’importance, de la quantité et la position géographique
des gisements du pays qui confèrent naturellement au Maroc une place particulière dans
l’industrie phosphatière.

2- Organisation du groupe OCP

L’OCP a une structure arborescente .Au sommet on trouve la direction générale,


implantée à Casablanca, vient par suite d’autres directions décentralisées qui regroupent
plusieurs divisions et au sein de chaque division on trouve plusieurs services, qui lui sont
attachés (Figure 1).
Figure 1 : Organisation du groupe OCP
II-présentation de la laverie 
Le secteur Daoui se compose essentiellement en ce qui concerne le traitement de
phosphate de :

 La laverie (lavage, broyage, flottation).


 Liaison sidi chennane liant la découverte sidi chennane avec Parc el Wafi.
 Carreau TS. (trémie sud)
 Parc El WAFI.
 Unité de Criblage du produit de TS.
 Mise à terrils de la laverie et de l’unité de criblage

L’unité de lavage de Sidi Daoui, située à 25 Km au NORD-EST de ville de Khouribga,


constitue le plus important usine de lavage des phosphates pauvres de l’O.C.P. Cette unité
a été démarrée en 1972, avec 5 chaînes de lavage de capacité globale 440T/H, soit environ
3 MT/an. Le démarrage d’une 6ème chaîne était en 1983

III-Description de la laverie DAOUI:

La laverie Daoui se situe à 25Km à l’est de la ville de Khouribga, elle comporte une
station de criblage humide et un atelier d’enrichissement par lavage des phosphates pauvres et une
unité de flottation.
L’enrichissement du phosphate pauvre en provenance de la couche 2A, la laverie Daoui
consiste à débarrasser le minerai de ses fractions granulométriques les plus pauvres, à savoir les
grains supérieurs à 2,5 mm et les grains inférieurs à 40μm.
La tranche comprise entre 2,5mm et 40μm constitue donc le phosphate lavé.
1- Historique de la laverie DAOUI
La laverie DAOUI a démarré en 1972 avec 5 chaînes de lavage de capacité unitaire de 110
t/h. La capacité annuelle était d’environ 3Mt/an.
L’essorage du lavé était assuré par essoreuses KM-KTZ, à panier vertical.
Le circuit d’hydro classification comportait 2 circuits :
Circuit primaire : Comportait deux étages de classification CY3 et CY6.
Circuit secondaire : Comportait trois étages de classification.
Le traitement des boues de lavage était assuré par le décanteur D1 de diamètre 90 mètres.
Depuis, la laverie a subit plusieurs modifications et améliorations à savoir :
-1980 : Installation d’un deuxième décanteur D2 de diamètre 100 m.
-1983 : Démarrage de la 6éme chaîne.
-1990 : Démarrage de la station de floculation.
-1991 : Installation de drains sous le stock lavé FP pour accélérer l’opération d’égouttage.
-1992 : Augmentation du débit horaire brut de 180 t/h à 200 t/h.
Récupération systématique de la tranche 40-100 μm.
Réaménagement du circuit de la mise à terril.
-1993 : Réaménagement de la station de floculation sous sa nouvelle configuration en
installant un disperser qui permet d’assurer la phase de mouillage de floculant et un agitateur à
deux étages qui permet une bonne homogénéisation de la solution du floculant; et selon les
résultats du laboratoire la possibilité d’une injection au dôme du décanteur N°2 a été assurée.
-1994-1995 : Démarrage du parc EL WAFI et en l’occurrence augmentation de la capacité
du stock lavé.
Installation d’un troisième convoyeur séparateur.
-1996 : Augmentation du tonnage horaire brut de 200t/h à 220t/h

-1997 : Simplification du flow sheet des chaînes de lavage.


Amélioration du procédé de lavage par la modification de la position de la pompe Will
flay et la répartition des surverses des 6 Cy350 aux fosses 45 des chaînes 3,4 et 5.
Ces améliorations qui en parallèle sont accompagnées d’une bonne gestion de l’outil de
production et de ressources humaines ont permis de réaliser les performances aussi bien en
production qu’en consommation spécifique ce qui réduit le coût de production, mais il existe
toujours des problèmes à traiter.
2 Description du circuit d’une chaîne de lavage
Le convoyeur FE alimente les trémies des chaînes par système de convoyeur en cascade.
Un extracteur (FF) sous chaque trémie d’alimentation soutire le minerai et le verse dans un
convoyeur FG qui alimente le débourbeur.
2.1 Débourbage
Le débourbage est la première phase de préparation au lavage de phosphate. Il se fait dans
un appareil appelé débourbeur.
Le minerai et l'eau de dilution sont introduits dans le débourbeur par son axe et la rotation
du débourbeur engendre une formation de la pulpe.
Durant le temps de séjour le minerai subit des opérations : de malaxage, d'attrition, de
libération des grains de phosphate et de nettoyage des surfaces des grains de l’exo gangues
(calcique et siliceuse).
2.2 Le criblage
Le but du criblage est l’élimination des grains de dimension supérieure à 2.5 mm qui
s’achemineront vers la mise à terril.
2.3 Le cyclonage
A la sortie du débourbeur, la pulpe est criblée à 2.5 mm, le passant passe dans la cuve 1
puis il est refoulé par une pompe 2 au cyclone 3.
L’under-flow du cyclone 3 passe dans la cuve 4. Le débordement de C4 et C8 est recyclé
vers C1.
Le contenu de C4 est pompé par la pompe 5 vers l’alimentation du cyclone 6.
La pulpe de C8 est pompée par la pompe 9 pour alimenter le cyclone 600, l’under-flow du
cyclone assez épais est évacué vers les convoyeurs séparateurs tandis que l’over-flow passe dans
C19, le débordement de celle-ci est recyclé à la cuve C4, le contenu est recyclé à l’entrée du
débourbeur pour la dilution. L’under-flow du cyclone 600 rejoint la cuve C4 alors que L’over-
flow passe dans la cuve C37.

2.4 Le décanteur

La laverie Daoui consomme une grande quantité d’eau pour le lavage du minerai brut, et
comme l’eau manque dans la région de Khouribga, l’installation des grands bassins circulaires
appelés « Décanteurs » est nécessaire afin de permettre la classification des eaux usées, et par
conséquent leurs recyclages.

IV-Les phases de traitement a la laverie :


L’enchainement des phases de traitement des phosphates à la laverie Sidi DAOUI est
indiqué dans le schéma ci-dessous
Chapitre II 

Le phosphate naturel (PN) est un terme général employé pour décrire des minerais
comportant des phosphates. Le PN est une ressource naturelle finie et non renouvelable. Des
dépôts géologiques d’origine différente sont trouvés dans le monde entier. Actuellement, peu
de gisements de PN sont exploités, et environ 90 % de la production mondiale de PN sont
utilisés par l’industrie pour fabriquer des engrais phosphatés, le reste étant employé dans la
fabrication d’aliments pour animaux, de détergents et de produits chimiques.

Le PN est la matière première primaire pour produire des engrais phosphatés. Le


composé phosphaté dans des PN est une forme d’apatite. Selon l’origine du gisement de PN et
son histoire géologique, les apatites peuvent avoir des propriétés physiques et des
caractéristiques chimiques et cristallographiques très différentes.

I. Produits issus du phosphate


I.1 Source du phosphate

L’élément phosphore, essentiel à la vie, constitue un élément constitutif des cellules


vivantes de l’Homme. Chez les vertébrés, il apparaît dans les os et les dents. Chez les
végétaux, c’est lui qui véhicule l’énergie produite par photosynthèse. Le phosphate (P2O5) est
la forme la plus répandue de l’élément phosphore. A l’état naturel, il se trouve sous plusieurs
formes. La grande majorité des réserves mondiales de phosphate sont de différentes origines à
savoir :

 Sédimentaire : le phosphate provient de la sédimentation et la fossilisation de


vertébrés aquatiques et de coraux.

 Volcanique : le phosphate minier peut également se trouver à l’état volcanique:


c’est le cas du phosphate d’Afrique du Sud ou de Russie. Ces ressources minières
sont d’inégale qualité et d’inégale accessibilité.

 Agricole : le phosphate mondial peut également être issu des résidus agricoles («
stérile » des céréales, déjections animales). Son usage est principalement artisanal et
non industrialisé.

I.2 Utilisation du phosphate

Le phosphate (toute catégorie confondue : roche, acide phosphorique, engrais, etc.) est
utilisé à 85% pour produire des engrais et des produits fertilisants (Figure 1). Il a cependant
plusieurs autres usages tels que la production de compléments alimentaires pour les animaux
ainsi que des utilisations industrielles variées, notamment les lessives et les produits
alimentaires tels que les sodas.

Figure 1 : Répartition des usages des phosphates (en volume P2O5)
I.3 Engrais phosphatés

Les engrais phosphatés sont obtenus à partir du principe actif de la roche de phosphate,
le P2O5. La roche contienne une certaine teneur en P 2O5 qui peut varier de manière importante
selon les gisements ou selon les couches de sédimentation. La roche est transformée en acide
phosphorique, par attaque d’acide sur la roche de phosphate. L’acide phosphorique est
également appelé MGA lorsqu’il est de qualité marchande. Le phosphate brut peut être
appliqué directement dans le sol dans certains cas.

Les principaux engrais solides obtenus à partir de l’acide phosphorique sont le TSP
(Triple Super Phosphate), le DAP (Diammonium de phosphate), le MAP (Monoammonium
de phosphate), le SSP (Single Superphosphate), les NPK et les engrais de spécialité. Les
engrais de spécialité sont obtenus en ajoutant éventuellement d’autres éléments nutritifs, oligo
éléments et autres compléments.

La Figure 2 reprend le processus de production, communément utilisé, pour la


production des principaux engrais solides obtenus à partir du phosphate :

Figure 2: Processus de production des principaux engrais


II- Propriétés physique et microscopique du phosphore

Les Tableaux 1 et 2 regroupent quelques propriétés physiques et microscopiques du


phosphore.

Tableau 1 : Propriétés physique du phosphore

masse volumique (kg.m-3) 1820

température de fusion 44,1 °C

température d'ébullition 277 °C

Tableau 2 : Propriétés microscopiques


masse atomique (en g.mol-1) rayon atomique (en électronégativité (Pauling)
pm)

30,973 76 123 2,19

III-Qualité de source de BPL

La teneur en phosphate du PN est habituellement exprimée en tant que


phosphate tricalcique et traditionnellement désignée sous le nom de BPL. Les fabricants
d'acide phosphorique et d'engrais phosphatés demandent normalement une teneur minimum
de 61 pour cent de BPL, et la plupart des catégories de PN commercialisées contiennent plus
de 65 pour cent de BPL (tableau 3).

Différents types de phosphate :

Les gisements marocains contiennent beaucoup de sortes de phosphates :

Phosphate 75 % en BPL (bon phosphate of lime) qui ne subit en général aucune


opération de traitement sauf le criblage pour éliminer les grosses pierres et les stériles et le
séchage pour éliminer l’humidité.

Phosphate 72 % en BPL qui ne subit aussi que le criblage et le séchage.

Phosphate de la couche 2 qui est pauvre et contient beaucoup d’impuretés.

Phosphate de la couche 3 qui contient beaucoup de matière organique et de calcaire.

Tableau 3 : Codification des qualités sources et traitements

Qualité de Signification Tranche C


Source BPL ode

SHT Supérieur haute >75 1


teneur

THT Très haute teneur 73 75 2

HTN Haute teneur 71,5 73 3


normale

HTM Haute teneur 69,5 4


moyenne 715

MT Moyenne teneur 68 695 5


BTR Basse teneur riche 65 68 6

BTN Basse teneur 63 65 7


normale

BTP Basse teneur 61 63 8


pauvre

TBT Très basse teneur 56 61 9

<56 A

PDZ Podzolisé --- B


chapitre III 

I-introduction :

La croissance industrielle durant le XXème siècle a nécessité des quantités


considérables de métaux. De ce fait, la mise en œuvre de procédés compatibles avec le
traitement de masses rocheuses énormes s’est rapidement fait sentir. En effet, les gisements
découverts, présentant des minéralisations fines et dispersées, ont rendu les méthodes
d’enrichissement basées sur l’exploitation des propriétés massiques des minéraux
difficilement applicables. Dans ce cadre, la flottation est l’une des méthodes de séparation qui
ont le plus apporté leurs preuves. Elle permet de séparer les solides entre eux, en mettant à
profit les différences existant entre leurs propriétés superficielles dans une solution aqueuse et
en présence d’air.
1-Définition de flottation 
La flottation est un traitement physico-chimique par voie humide qui se base sur les
différences de propriétés de la chimie des surfaces entre les solides (les graines) à séparer
dans une solution aqueuse avec la présence des bulles d’air, dont le but est de récupérer en
majeur partie le minerai utile.
Autrement dit, la flottation est un procédé de séparation solide-liquide qui s'applique à
des particules dont la masse volumique est inférieure à celle du liquide qui les contient.
2-Types de flottation 
Il existe plusieurs types de flottation :
2.1-Flottation naturelle
La différence de masse volumique est naturellement suffisante pour la séparation.
2.2-Flottation assistée
Elle consiste en une insufflation de bulles d'air au sein de la masse liquide pour
améliorer la séparation des particules naturellement flottables.
Il y a deux types de flottation assistée suivant la taille des bulles de gaz :

 La Flottation Mécanique : elle utilise de l'air dispersée avec une production de


bulles de 0,2 à 2 mm de diamètre (vitesse ascensionnelle : environ 20 cm/s).

 La Flottation à l’Air Dissous (FAD) : elle utilise des bulles d'air très fines
"microbulles" de 40 à 70 microns de diamètre (vitesse ascensionnelle 100 fois
inférieure à celle de la flottation mécanique).

2.3-Flottation provoquée
Dans ce cas la masse volumique de la particule est, au départ, supérieure à celle du
liquide. Elle est artificiellement réduite grâce à des bulles de gaz (l'air en général). En effet
certaines particules solides ou liquides peuvent s'unir à des bulles pour former des substances
" particule-bulle" moins dense que le liquide.
En minéralurgie, on distingue d’autres types de flottation selon le minéral à flotter
comme:
 Flottation directe : opération qui consiste à flotter les minerais de valeur et à déprimer
les minerais indésirables, exemple : Or, argent,…etc.

 Flottation inverse : opération qui consiste à déprimer le minerai de valeur et flotter les
minerais indésirables constituants la gangue par l’addition des réactifs. (Cas des phosphates)

 Flottation différentielle : séparation séquentielle et concentration progressive des


minéraux permettant par exemple la séparation des sulfures, des oxydes, des silicates, des
sels.

3-Etapes de flottation 
On peut définir plusieurs opérations élémentaires lors du processus de flottation :
 Conditionnement des surfaces des solides par des modificateurs de l’adsorption du

collecteur ;

 Adsorption du collecteur sur la surface d’un solide déterminé ;

 Contact entre les particules solides et les bulles d’air ;

 Transport de l’ensemble « bulles-particules » vers la surface de la pulpe ;

 Formation et récupération de l’écume.

4-Les réactifs de flottation 


Lors du procédé de flottation, on fait appel à des réactifs, notamment les collecteurs, les
moussants et les déprimants.
4.1-Collecteurs 
Le collecteur appelé aussi surfactant est un agent tensioactif, molécule organique hétéro
polaire constituée par au moins une chaîne hydrocarbonée et une tête polaire, qui peut
comporter un ou plusieurs groupes salifiant facilement ionisables.
Selon que la charge de la tête polaire, après dissociation dans l’eau, est négative ou
positive, le collecteur est anionique ou cationique.
Figure 1: Structure du collecteur. Figure 2: Mode d’action du collecteur.

Tête polaire (hydrophile)

Chaine hydrocarbonée (hydrophobe)

Le caractère tensioactif est conféré par l’affinité de la chaîne pour la phase gazeuse, et
de la tête polaire pour la phase liquide. La molécule tensioactive est donc orientée à
l’interface air-eau.
4.2-Moussants 
Les moussants sont aussi des tensioactifs dont la constitution rappelle à celle des
collecteurs, puisque ce sont aussi des molécules organiques hétéro polaires appartenant
principalement aux familles des alcools et des polyéthers, mais qui ne s’adsorbent pas ou
s’adsorbent peu sur les surfaces minérales. D’ailleurs, tous les collecteurs présentent plus ou
moins des propriétés moussantes.
4.3-Déprimants 
Les déprimants sont utilisés pour rendre hydrophiles les phases minérales qu'on ne veut
pas flotter. Ils sont des composés inorganiques dont l’action consiste habituellement à
masquer les surfaces d’une façon sélective dans le but de les rendre plus hydrophiles et de
diminuer leur affinité pour les collecteurs. L’utilisation des déprimants augmente la sélectivité
de la flottation.
II-Unité de flottation au niveau de la laverie
II.1-Introduction
Dans le cadre du projet REVAMPING, le Groupe Office Chérifien des phosphates a
envisagé d’implanter une nouvelle unité industrielle de flottation d’une capacité
d’alimentation de 300 T/h à la laverie de SIDI DAOUI, dans le but d’enrichir les minerais des
phosphates à basse teneur en BPL, en provenance des gisements de la zone de Khouribga, en
particulier de la découverte de Sidi CHENNANE (SC) et de la Trémie Sud de Sidi DAOUI
(TS).
Ce procédé de flottation est appliqué pour l’enrichissement des tranches
granulométriques suivantes :
 La tranche inférieure à 180µm des phosphates issue de l’atelier de broyage ;
 La tranche (40 – 125µm) des phosphates issue de lavage.
Compte tenu des proportions relatives entre l’apatite et la gangue silico-carbonatée dans
le minerai de phosphate, l’OCPS.A a retenu le procédé de flottation inverse. C’est une
opération qui consiste à flotter les éléments indésirables (les carbonates et les silicates) et à
déprimer le minerai de valeur (le phosphate), dont le but est d’augmenter la teneur en BPL du
minerai.

II.2. Principe de flottation 


Le principe de flottation est basé sur les propriétés hydrophobes et hydrophiles des
surfaces des solides. En effet, le procédé de flottation inverse consiste à mettre en suspension
par agitation les particules phosphatées dans l’eau, ce mélange solide-eau « pulpe » est
conditionné d’abord par l’ajout d’un déprimant « l’acide phosphorique » qui consiste à
déprimer le phosphate, ensuite la pulpe est conditionnée avec un réactif chimique appelé
collecteur « l’ester et l’amine », dont le rôle est de rendre hydrophobe la surface du minéral à
flotter « les carbonates et les silicates », afin de lui conférer une affinité plus grande pour la
phase gazeuse que pour la phase liquide.
La pulpe ainsi conditionnée est introduite dans des réacteurs munis d’agitateurs aérés
« cellules de flottation » générant des bulles d’air et les dispersant. Les particules rendues
hydrophobes se fixent à la surface des bulles qui constituent un vecteur de transport, grâce à
leur mouvement ascensionnel vers la surface libre de la pulpe. On obtient ainsi une mousse
surnageante chargée en carbonates et en silicates appelée « écume ». Par contre les particules
présentant des surfaces hydrophiles ne se lient pas aux bulles d’air et restent en suspension
dans la pulpe.

II.3. Processus de flottation 


A l’entrée du circuit de flottation, on admet une pulpe minérale qui a subi un traitement
de lavage ou bien un traitement de broyage après lavage.
Le procédé de flottation est constitué de trois phases importantes : phase de préparation
de la pulpe, phase de conditionnement et phase de flottation inverse. 

II.3.1-Phase de préparation de la pulpe 


pulpe 
Les particules solides que l’on désire séparer doivent subir une préparation mécanique
auparavant qui peut être décrite par la modification de l’état de surface pour éviter le
recouvrement des surfaces minérales par les ultrafines. Généralement dans cette phase, la
pulpe minérale à traiter va subir trois opérations de préparation mécanique : un premier
deschlammage avant attrition, une attrition et un deuxième deschlammage après attrition.
II.3.1.a. Premier deschlammage 

C’est une opération qui consiste à éliminer les schlamms qui sont des très fines
particules invisibles à l’œil nue de taille inférieure à 40µm, au moyen de batterie des cyclones
(12 cyclones). En effet, la pulpe alimentant l’hydro cyclone est introduite tangentiellement
dans la chambre d’alimentation cylindrique qui fonctionne comme un classificateur des
tranches de phosphate :

 Le sur verse comporte les grains inférieurs à 40μm qui seront envoyées vers le
décanteur.
 Le sous verse comporte les grains supérieurs à 40µm alimentant les attritionneurs.
II.3.1.b. Attrition 

L’attrition est une opération qui consiste à libérer les silicates et les carbonates
constituants la gangue du minerai de phosphate par agitation pendant 8 mm dans des cellules
d’attrition appelées attritionneurs (possibilité de 4 – 8 jusqu’à12 cellules suivant leur
disponibilité) placées en série.

Chaque cellule d’attrition est équipée de trois étages d’agitation : trois hélices montées
sur le même arbre avec un sens de rotation opposé. (Figure 15)

 Deux moteurs tournant en sens inverse, l’un à gauche et l’autre à droite et portant
chacun à trois étages de six lames inclinées démontables, ils sont montés sur l’arbre
du moteur.
 Deux supports du moteur articules avec un dispositif de tentions des courroies.
 Deux transmissions par poulie courroie trapézoïdale avec un capot de protection.

Figure 3: Présentation d’un groupe de cellules d’attrition.

L’alimentation en pulpe des attritionneurs doit avoir un taux de solide de 60 à 65%.


L’attrition est réalisée par le frottement des grains entre eux et par le frottement des
grains avec les parois des hélices ou avec les parois des attritionneurs. En plus l’attrition est
favorisée par la forme géométrique des attritionneurs, le sens de rotation des arbres et le
montage des hélices ainsi que le chemin parcouru par le produit. (Figure 16)
Figure 4: Principe de fonctionnement des cellules d’attrition.
Remarque : l’attrition doit générer le maximum de fines sans casser les grains de phosphate.

II.3.1.c. Deuxième deschlammage 


L’opération de l’attrition libère des particules fines indésirables qui risquent de
consommer une quantité importante des réactifs si elles ne sont pas éliminées auparavant.
L’élimination des schlamms est réalisée au moyen de deux batteries de cyclones disposées en
cascade.

II.3.2-Phase de conditionnement 
Le conditionnement est une préparation chimique de la pulpe par l’ajout de certains
réactifs chimiques « l’acide phosphorique, l’ester et l’amine » jusqu’à l’homogénéité, ce qui
va modifier les propriétés hydrophobes et hydrophiles des grains. Cette opération est effectuée
dans des réacteurs équipés d’agitateurs appelés conditionneurs. (Figure 17)

Figure 5: Présentation d’un conditionneur.


Au niveau de la nouvelle unité de
flottation, on dispose de cinq conditionneurs :
 Dans les deux premiers conditionneurs,
on fait l’injection de l’acide phosphorique
H3PO4 qui joue le rôle d’un dépriment de
l’apatite.
 Dans le 3ème, le 4ème et le 5ème
conditionneur, on fait l’injection de l’ester qui
est un réactif collecteur des carbonates. Ils sont
placés en cascade et situés sur une hauteur
importante pour atteindre une pression statique
suffisante pour l’alimentation des cellules de
flottation par gravité.
 L’injection de l’amine se fait au niveau
de l’alimentation des cellules de flottation car
l’amine agit de façon très rapide.
Le conditionnement se fait à un taux de solide de 14 à 20%.

La période de conditionnement dans le circuit de la flottation correspond à l’opération


unitaire de contact entre les réactifs (Acide phosphorique, Ester, Amine) et la surface des
grains de phosphate en suspension. En effet, les temps de conditionnement nécessaires sont
les suivants :

Tableau 1 : Les temps de conditionnement des réactifs de flottation.


Le réactif Temps de conditionnement
Acide phosphorique 3 minutes
Ester 2 minutes
Amine 30 secondes

 Remarque :
Les réactifs qui s’ajoutent doivent tout d’abord subir une préparation pour ramener leurs
concentrations à la valeur voulue pour chaque réactif.

II.3.3. Phase de flottation inverse


La flottation inverse consiste à faire flotter les carbonates et les silicates et à récupérer
les grains de phosphate « le non flottant : l’apatite ». Cette opération s’effectue dans des
cellules en acier inoxydable ayant la forme géométrique d’un cylindre, chaque cellule est
équipée d’un agitateur (constitué d’un stator et d’un rotor) et dotée d’un mécanisme qui
permet la pénétration de l’air à l’intérieur de la cellule par deux procédés : soit la turbine crée
une dépression à l’intérieur , soit à l’aide d’une soufflante qui fourni un débit d’air nécessaire
à la génèration de la mousse
Figure pour réaliser la flottation.
6: Description (Figurede18)
d’une cellule flottation.

Les fonctions essentielles d’une cellule de flottation sont les suivantes :


Mettre et maintenir les particules en suspension.

Disperser les bulles d’air dans la pulpe.

Fournir des conditions appropriées pour le contact entre les bulles d’air et les particules
hydrophobes.

La pulpe est introduite dans les cellules de flottation avec un taux de solide de 14 à
20%.
Le réglage des cellules de flottation, doit se faire de façon à avoir une mousse
dynamiquement stable d’une hauteur de 5 à 10 cm à partir de la lèvre supérieure de la cellule
avec une dimension convenable des bulles d’air, se fait à l’aide d’une chaîne de régulation qui
assure le réglage du niveau d’écume de chacune des quatre unités de cellules, par ouverture
ou fermeture automatique de DART VALVE. Cette dernière est actionnée après variation du
niveau de l’écume, transmis par un flotteur installé dans chaque unité de cellules, comparant
ainsi le niveau de l’écume avec celui de la consigne.

En effet l’écume (les bulles d’air, les silicates et les carbonates) qui est le flotté déborde
de la cellule et arrosée par l’eau pour permettre un abattage efficace avant d’être évacuée vers
la fausse 52 puis acheminée vers le décanteur, parfois on utilise un système de raclage au
moyen des racleurs « pales tournantes » de la mousse qui facilite l’évacuation du flotté. Par
contre, le concentré de flottation (non flotté) sera récupéré comme produit noble.

II.4. Mode de fonctionnement de l’unité de flottation 

Une fois le produit est arrivé à l’entré de l’unité de flottation, il est récupéré dans le bac
à pulpe BP 12, dont le rôle est l’amortissement des problèmes de fluctuation d’alimentation
en eau ou en produit et l’alimentation régulière et stable des équipements en aval, alimente,
par la pompe de soutirage PS 12, la batterie des hydro cyclones classificateurs BH 12 faisant
la coupure à 40 µm, ce qu’on appelle le premier deschlammage .

La concentration optimale (15 à 20%) de la pulpe pour l’alimentation de la batterie des


hydro cyclones classificateurs BH 12 est obtenue par l’ajout de l’eau de dilution. Les sur
verses de ces hydro cyclones sont évacués sous forme de boue et acheminés vers le circuit
d’alimentation des décanteurs de la laverie. Tandis que, les sous verses ayant une
concentration en solide de l’ordre de 60 à 65 % tombent par gravité dans un bac qui alimente
les cellules d’attrition par trois possibilités selon la disponibilité des trois groupes des
attritionneurs : (Figure 19)
► Alimentation normale du 1er groupe : Ouverture de la vanne d’alimentation du
premier groupe, et fermeture de celles du deuxième et du troisième.

► Alimentation du 2ème groupe : Fermeture de la vanne d’alimentation du premier et


troisième groupe, et ouverture de celle du deuxième groupe.

► Alimentation du 3ème groupe : Fermeture de la vanne d’alimentation du premier et


deuxième groupe, et ouverture de celle du troisième groupe.
Figure 7: Bloc fonctionnel de l’attrition.

En ce moment, la pulpe subit une attrition dont le but est de nettoyer énergétiquement la
surface des grains de phosphate afin de libérer les carbonates et les silicates. Ensuite, le
mélange est récupéré dans le bac à pulpe BP 22, qui assure l’alimentation de la pompe PS 22,
et refoulé vers la batterie des hydro cyclones classificateurs BH 22 faisant la coupure à 40 µm
pour éliminer les schlamms qui sont libérés lors de la phase d’attrition, ce qu’on appelle le
deuxième deschlammage . Les sur verses de ces hydro cyclones sont évacués sous forme de
boue et acheminés vers le circuit d’alimentation des décanteurs de la laverie.

Tandis que, les sous verses sont soit acheminés vers le circuit de stockage du produit
lavé, soit tombés par gravité dans le bac à pulpe BP 32 puis le refoulement par la pompe PS
32 vers la batterie des hydro cyclones classificateurs BH 32 faisant la coupure à 40 µm pour
la correction de la coupure déjà faite par la BH 22 . Les sous verses de BH 32 sont récupérés
dans le bac 62 avec l’ajout de l’eau de dilution pour ajuster le taux de solide de la pulpe aux
valeurs désirées pour l’alimentation des conditionneurs (de 14 à 20%). (Figure 20)
Figure 8: Bloc fonctionnel des batteries des hydro cyclones.

La pulpe attriée et déschlammée puis diluée à l’eau pour obtenir un taux de solide de 14
à 20%, passe successivement dans deux conditionneurs CO 12 et CO 22 où se fait l’injection
de l’acide phosphorique dont le rôle est de déprimer l’apatite. Après, le produit tombe par
gravité dans le bac à pulpe BP 82 et refoulé par la pompe PS 82 vers les trois conditionneurs
CO 32, CO 42 et CO 52 qui sont placés en cascade où se fait l’injection fractionnée de l’ester
dont le rôle est de rendre hydrophobes les surfaces des carbonates. Alors que l’injection de
l’amine se fait au niveau de l’alimentation des cellules de flottation car l’amine agit de façon
très rapide. (Figure 21)
Figure 9: Bloc fonctionnel des conditionneurs.

A la fin de la phase de conditionnement, la surface des particules solides que l’on désir
séparer (les carbonates et les silicates) est devenue hydrophobe, tandis que le minerai de
valeur se trouve déprimé sous l’effet de l’acide phosphorique.
Dans ce moment, la phase de flottation se commence par l’injection d’air qui génère des
bulles suivant le trajet du bas de la cellule vers le haut emportant sur leur chemin les
particules rendues hydrophobes. On obtient ainsi une mousse surnageante chargée en
carbonates et en silicates appelée « écume ». Par contre les particules présentant des surfaces
hydrophiles ne se lient pas aux bulles d’air et restent en suspension dans la pulpe.
Enfin, le produit est récupéré dans un bac BP 42 alimentant la pompe PS 42 qui assure
le refoulement vers une batterie des hydro cyclones épaississeurs BH 42 qui fait la séparation
entre le phosphate et l’eau : l’eau vers le conditionneur CO 12 et le phosphate vers les
convoyeurs séparateurs et par suite le stock. (Figure 22)
Figure 10: Bloc fonctionnel des cellules de flottation.
III-critique de l’échantillonnage :
III.1- Echantillonnage

Un échantillonnage doit être effectué dans un écoulement. Il est impossible


d'échantillonner correctement une grande quantité de solides statiques.
Il faut utiliser un échantillonneur correct qui réalise une prise d'un échantillon
représentatif.
 Prélèvement de la totalité du courant pendant une fraction de temps
 Vérifier que l'échantillonneur prélève chaque filet de solides pendant le
même temps de manière à ne pas introduire une erreur de délimitation.

Les essais sont faits en discontinu sur des échantillons prélevés à l'entrée de l’unité de
flottation (EUF) au niveau de la cuve BP 12 et à l'alimentation de flottation (AF) au niveau du
sous verse de batterie BH 32.
Figure 11 : Les points de prélèvement des échantillons à l’unité de flottation.
Ce stage technique au sein d’une grande entreprise telle que l’Office Chérifien
du Phosphate, était avant tout, une bonne expérience soit au niveau professionnel ou
relationnel.

En effet, il nous a permis d’entrer en contact avec des agents de différentes


catégories d’âges qui ont essayé chacun à sa manière de nous apporter quelque chose de
plus, c’est grâce à leur renseignement que nous avons pu avoir une bonne idée sur le
déroulement du travail.

Par ailleurs, nous avons eu la possibilité durant la période du stage de sortir du


climat des cours théoriques pour entrer dans une autre atmosphère qui est plus concert ;
celle de la vie professionnelle .la pratique est toujours plus enrichissante.

Enfin, ce stage nous permettant de bien exploiter nos connaissances acquises


pendant notre année de formation pour développer nos capacités ainsi d’acquérir une
expérience professionnelle qui peut nous qualifier pour s’intégrer dans le monde de travail
que nous venons de découvrir durant cette période de stage.

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