Vous êtes sur la page 1sur 2

ERRAHMA

L IMAM MALIK IBN ANAS


Soumis par Mohamed
04-03-2008
Dernière mise à jour : 14-03-2008

Par ABD EL MALEK

Il n est pas toujours aisé de parler des grands et des savants.


Leurs personnalités et leurs actes présentent tant de facettes
qu on ne peut les cerner.
Notre Imam: MALIK IBN ANAS est né dans la ville du prophète (S)
en l an 94 de la hijra
Il y grandit dans l amour du savoir.
Sa mère l envoya vers son premier maître en lui recommandant:

« Va chez Rabiaa et tâche d apprendre ses bonnes manières avant d acquérir sa

science »
Par de tels conseils, cette femme éduqua un homme qui à son tour éduquera une
nation.
Sans éducation, la science perd son éclat et sa beauté. Nul bien ne viendra d une
connaissance sans bonnes manières. Obtenir du savoir sans l éducation de l âme
mène à une maladie de l esprit dont les symptômes sont souvent, le manque de
respect envers les savants, l agression contre les gens de vertu et un
comportement délinquant.
Notre Imam Malik dit un jour à un jeune Quraychite :
« Mon petit ; apprends donc les bonnes manières avant d acquérir le savoir »
Ibn Wahb, élève de Malik nous rapporte :
L éducation que nous avons gagné auprès de Malik est plus grande que ce que
nous avons retenu de sa science »
Sachant qu’il ont obtenu de lui une science énorme.
Yahya ibn Yahya Etamimi dit :
« Lorsque j ai fini mon étude chez Malik, je suis resté auprès de lui une année
entière à apprendre ses manières et son comportement. Car c’étaient les
manières et le comportement des sahabas et des Tâbiînes »
Certes la bonne ville du prophète (S) a marqué de sa trace la personnalité de
l’imam Malik. Elle était alors pleine de savants. Les élèves des sahabas. Elle les
réunissait dans la première et plus grande des écoles : La mosquée du
http://erahma.com Propulsé par Joomla! Généré: 3 August, 2008, 14:58
ERRAHMA

prophète (S). A la tête de chaque cercle d’enseignement se trouvait un savant.


Plus tard Malik s installa lui-même pour enseigner. Il ne le fit cependant
que lorsqu il fut confirmé et autorisé par 70 savants.
Quelle différence immense avec celui qui s’instaure de lui-même ;
prétendant être le seul savant et convoquant les gens à son discours.
Il n’appartient pas à n importe qui de s asseoir à la mosquée et enseigner
et produire des fatwas. Il lui faut d’abord prendre l avis des vertueux. S ils le
reconnaissent apte et l autorisent, qu il le fasse alors.
« Je ne me suis permis de commencer à enseigner que lorsque
je fut reconnu capable par 70 cheikhs parmi les savants.
C est un humain et nous aussi sommes de hommes [disent certains]
Certes oui ! Mais… une différence immense existe entre des hommes
dont ALLAH a glorifié le nom à travers les siècles après leur mort ; et ceux,
sans valeur aucune, méprisables et méprisés de leur vivant même.
L évocation des premiers ranime les cœurs et illumine l’esprit.
Les autres, si vous les côtoyez éteignent votre intelligence et assombrissent votre
cœur.
Lorsqu il était interrogé, notre imam Malik répondait :
« Reviens quand j aurais étudié la question. »
Quand ses élèves lui faisaient la remarque il disait :
« Je crains de devoir rendre compte à l interrogeant un jour. Et quel jour ce sera !

Un homme venu du Maghreb lui apporta les questions des gens de son pays.
La réponse fut :
« Je ne sais pas. Nous n avons pas éprouvé cette affaire chez nous et n avons
entendu aucun de nos maîtres en parler. Reviens plus tard.
Le lendemain l homme revint et Malik lui dit :
« Tu m as interrogé ; et je n en sais rien. »
Le maghrébin : Ô Abu Abdillah. Ceux que j ai quitté disent tous qu il n y pas sur
terre plus savant que Malik. Malik dit : « Je ne sais pas »

Un autre lui posa une question. Comme Malik demanda un délai pour répondre,
l homme lui dit : Mais c est une question légère. Alors Malik dit :
« Il n y a pas, en science, de chose légère. N as-tu pas entendu la parole
d ALLAH :
« Et nous allons te charger d une lourde parole.
L un des contemporains de l’imam Malik rapporte :
« Lorsque Malik était interrogé ; par ALLAH nous avions l impression qu il était debout entre le paradis et l enfer.
Tels étaient les savants. Leur science emplissait les pays. Mais ils n hésitaient pas à dire « Je ne sais pas »

N est il pas sidérant de voir des gens sans savoir ni aptitude violer la charia et
s élancer; autorisant et interdisant à leur guise.
Si une question était proposée, tu les verrais donner chacun sa réponse :
« Je pense que…. », « A mon avis… », « Ceci est halal », « Ceci est haram »
Gloire à ALLAH! La science, le halal et le haram sont ils devenus une pâture pour
l ignorance, l opinion et l imagination !?

Malik disait :
« Quiconque veut répondre à une question (de charia) qu il se représente le paradis et l’enfer et qu il réfléchisse à
son salut dans l autre monde avant de répondre.
ABD EL MALEK

http://erahma.com Propulsé par Joomla! Généré: 3 August, 2008, 14:58

Vous aimerez peut-être aussi