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GCT- usine Skhira-

INTRODUCTION

L’objectif du groupe chimique Tunisien est tout d’abord d’assure la valorisation du


majeur partie de phosphore Tunisien, pour garantir le service de la coupe phosphore
Gafsa (CPG) principale moteur sociale économique du gouverneur du GAFSA. Le
groupe en visage de s’engage dans un ensemble de mesures afin d’atteindre un équilibre
financier d’autre part, le groupe va essayer de maintenir une source importante de
deviser pour les pays ces objectifs s’appuient également et surtout sur une politique de
formation et de reconversion à tous les niveaux de secteur phosphorique.

HISTORIQUE
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GCT- usine Skhira-

Apres une longue période d’exploitation du phosphate brut, la


Tunisie s’est orientée vers la transformation et la vaporisation de
ce minerai, par l’implantation d’une industrie local de production
d’acide phosphorique et d’engrain regroupant actuellement, sous
le nom du Groupe Chimique Tunisien (G.C.T), les sociétés SIAP
et SAEPA.

La première usine de super phosphate triple a démarre a Sfax


en1952, le secteur a connu une véritable expansion au cour des
années 1970, avec la création d’un deuxième pole industriel à
GABES et une importante infrastructure de transport ferroviaire
et maritime .

Démarrée en 1985, l’usine de MDHILLA près de Gafsa produit


du super phosphate triple.
En 1988, l’usine SKHIRA a ouvert ses portes, spécialisées ans la
production de l’acide phosphorique (54% et 72% P₂O₅).

Présentation de site

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industriel de Skhira
L’objectif de l’implantation du Groupe Chimique Tunisien usine de Skhira est la
production de l’acide phosphorique de différentes molarités (28%,54%,62% ,72%
deP2O5).
L’usine de Skhira produit 1000Tde P2O5 par jour destiné à l’exportation sous forme de
54%,62% ou 72% de P2O5.
Actuellement en plus de la production de l’acide phosphorique noir, l’usine s’est orienté
vers la production de l’acide phosphorique vert pour pouvoir s’adapté aux changements
des marches.
L’usine de Skhira a été crée en 1987 avec un investissement de 130.000.000 dinars
Tunisiens.
Son activité est de produire l’acide phosphorique concentré 54%et72%.
L’usine utilise comme matière première le phosphate et le soufre .Elle a besoin aussi
d’une quantité importante d’eau ayant une qualité bien définie, d’énergie électrique et
des opérations de maintenance. Ces besoins sont satisfaits par les quatre unités
suivantes :
 Atelier osmose inverse qui répond en eau en quantité et en
qualité.
 Centrale électrique.
 Département maintenance, divisé en deux services :
 Service entretien mécanique.
 Service entretien électrique et instrumentation
 Département de régulation et d’électrique : ce service assure
la régulation et la maintenance des équipements utilisés
dans les différents boucles de régulation dans les unités de
production ,aussi il assure l’ entretien des
Différents moteurs et appareils électriques de puissance.
Le démarrage de l’usine Skhira été en janvier 1988, avec création de 500 emplois
directs et environ 1000emplois indirects, elle comprend :
o Deux lignes de production d’acide phosphorique dilué à 27-28% de P2O5
capacité de production 550T/J l’unité.

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o Deux lignes d’acide sulfurique, capacité de production 700 T/J l’unité.


o Un ensemble de boucle de concentration.
L’usine de Skhira dispose d’un organigramme qui comporte :
 Une direction usine.
 Un service administratif et financier (SAF).
 Un service sécurité.
 Un service bureau des méthodes.
 Un service expédition –réception (SER).
 Un labo central.
 Un magasin général
 Un service environnement.
 Un atelier phosphorique dilué 28%.
 Un atelier phosphorique concentré 54%et72%.
 Un atelier sulfurique.
 Un atelier des utilités chaudes (centrale).
 Un atelier des utilités froides (osmose).
 Un atelier mécanique.
 Un atelier électrique et instrumentation.
 Un atelier régulation.
 Unité de production d’énergie électrique.

Unités de production de l’énergie électrique :


Deux sources principales d’énergie :

Un groupe turbo alternateur : 18.4MW / 5.5KV.


Un poste de livraison_ transformation 10 MVA/ 30/5.5KV alimentation à partir
d’une source : STEG.
Les deux sources peuvent être mises en parallèles au moyen de deux disjoncteurs de
protections et couplage.

Atelier électrique et régulation 


régulation :
Atelier électrique :

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La fonction principale de cet atelier est la préparation des moteurs électriques de


différentes puissances ainsi que la réparation des transformateurs et d’éclairage de
l’usine.
Atelier régulation :
Le service régulation veille au bon fonctionnement des différentes boucles de
régulation dans les unités de production.
D’autre part il assure la maintenance des équipements suivants :
Les instrument de contrôle et régulation.
Les circuits figaresques.
Le standard et les circuits téléphoniques.

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Etude du turboalternateur

La consommation en énergie électrique pour l’usine GCT-Skhira est très importante


.dans le but de maîtriser l’énergie en disposition (énergie thermique, gaz…),l’usine
utilise un turboalternateur qui permet de convertir cette énergie en une énergie
électrique.

 Modes de fonctionnement 
fonctionnement :
Le groupe turboalternateur est couplé en parallèle avec le réseau STEG par un jeu de
barres (5.5 kV) au moyen de deux disjoncteurs de protection . On peut distinguer les
trois modes de fonctionnement suivants :
 L’usine est alimentée à partir de réseau ,lorsque le turboalternateur est à
l’état d’arrêt ;
 L’usine est alimentée par le turboalternateur lorsque le réseau est à
l’arrêt ;
 Le turboalternateur est au réseau ;

 Distribution de l’énergie 
l’énergie :
L’énergie électrique en disposition est exploitée par les différents unités de l’usine .
Pour chaque unité on distingue deux classes de réseau :
 Réseau moyen tension (MT) : il est connecté directement au jeu de
barres de 5.5 kV et destiné aux équipement à grande puissance.
 Réseau basse tension (BT) : il est destiné à l’exploitation des
équipements à basse puissance .Chaque arrivée prend départ d’un
transformateur 5.5 kV/380V
Le schéma de principe est le suivant :

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STEG
G
30KV/5.5KV

Réseau MT :distribution aux # unités


TR

TR
M

Réseau BT Réseau BT

 Turboalternateur 
Turboalternateur :

 Les éléments fonctionnels :


Le turboalternateur est constitué essentiellement de quatre éléments fonctionnels, une
turbine, un accouplement, un réducteur et un alternateur.
 La turbine à vapeur :
La turbine reçoit de la vapeur surchauffée afin de pouvoir transmettre un couple pour
entraîner l’ accouplement à une vitesse nominale de 5758 tr/mn. A condensation
atmosphérique (1.2 bar), elle est pourvue d’un soutirage non réglé à 30 bars et d’un
autre réglé à 3.5 bars grâce à quatre soupapes qui servent essentiellement à la régulation
de vitesse.
Le rotor de la turbine est guidée par deux paliers de types à coussinets.

 L’accouplement :
Il permet de transmettre le couple d’entraînement au réducteur ,il est constitué d’un
arbre d’extrémités dentées afin de le relier au rotor de la turbine et au réducteur.
 Le réducteur :
Il est constitué de roues dentées ,il permet d’entraîner le rotor à une vitesse de 1500
tr/mn et une pompe à huile permettant de lubrifier le système mécanique. Il est équipé

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d’un vireur (un moteur électrique)nécessaire pour mettre la turbine à la vitesse de


virage.
 L’alternateur :
Il permet de convertir l’ énergie mécanique transmise au réducteur en une énergie
électrique. Son refroidissement est assuré par une circulation d’eau et par une
ventilation.
Vapeur Energie électrique

Turbine à Accouplement Réducteur Alternateur


vapeur

 Description 
Description :
L’alternateur est de marque JEMONT SCHNEIDER et de type synchrone tétrapolaire
triphasé, à pôles saillants qui a les caractéristiques suivantes :
Alternateur
Puissance apparente maximale 23
Puissance active (MW) 18.4
Intensité(KA) 2.415
Tension de sortie triphasé (kV) 5.5
Fréquence(HZ) 50
Vitesse de rotation (tr/mn) 1500
Facteur de puissance 0.8
Température de stator(°C) 100
Température air/ eau de mer(°C) 40/26
Rendement globale 97.4

Il permet de fournir une puissance active maximale continue de 18.4Mwavec une


tension triphasé du stator du 5.5 KV (qui correspond à une intensité du courent de
2415A).cette puissance est délivrée avec une vitesse de 1500tr/mn et un couplage de
stator en étoile .
Le mode d’excitation de l’alternateur est constitué par un régulateur de tension et un
alternateur d’excitation montée sur l’arbre de l’arrière du groupe .
La partie active de stator est constituée de tôles magnétique à faible pertes , isolées et
pressées entre deux plateaux d’extrémité et un bobinage logé dans des encoches de type
ouvert .L’échauffement du stator est contrôlé par trois sondes PT100 placées dans le
bobinage.

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Le rotor est composé d’un arbre monobloc dont la partie centrale constitue les noyaux
polaires et les bobines inductrices. De part et d’autre de la partie centrale deux
ventilateurs hélicoidaux sont montés et qui assurent la ventilation de l’alternateur .Le
rotor s’appuie sur deux paliers (avant et arrière) de type à coussinet lisse et à graissage
sous pression .
L’alternateur d’excitation est de type inversé avec pôle inducteur fixe et induit mobile
qui a les caractéristiques suivantes :
Alternateur d’ excitation
Tension nominale d’excitation(V) 24.6
Courent nominale d’excitation(A) 17.1
Plage de régulation de régulateur de tension (%Un) +_10

Couplé en étoile et qui alimente un redresseur fournissant ainsi une tension continue au
rotor de l’alternateur .Le redresseur est constitué de diodes au silicium , couplées en
pont de GREATZ et montées sur un refroidisseur . La tension de groupe est asservie par
un régulateur de tension à l’ intermédiaire
D’un pont de thyristor .Le couplage de groupe turboalternateur au réseau national est
assuré par un synchro coupleur .

 Synchronisation 
Synchronisation :
Le matériel de synchronisation permet la mise en parallèle de l’alternateur et du réseau
, manuellement ou automatiquement par la fermeture du disjoncteur groupe (couplage
de l’alternateur sur le tableau 5.5KV ) ou par fermeture du disjoncteur de ligne
(couplage de l’ensemble alternateur-tableau 5.5Kvsur le réseau). Ce matériel est
constitué d’un synchro coupleur qui est lui même composé d’un synchroniseur, d’un
délayeur et d’un coupleur et égaliseurde tension.Il réalise les fonctions suivantes :
 Synchronisation par action sur le régulateur de vitesse.

 Egalisation de la tension par action sur le régulateur de tension .

 Envoie d’un ordre de fermeture au disjoncteur à actionner.

 Schéma général de fonctionnement du groupe 


groupe :
Le système « alternateur » est constitué essentiellement d’un alternateur principal et
d’un alternateur excitateur inverse équipé d’un pont de diodes tournantes .Un ensemble

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de transformateurs de courent et de tension sont nécessaire à l’excitation ,la régulation


,la protection ,la mesure et la synchronisation. Aussi un ensemble de relais de protection
est nécessaire pour le contrôle et la protection de l’alternateur en cas de perturbation ou
de franchissement de ses limites de fonctionnement.
Le schéma de principe de fonctionnement de l’alternateur est illustré par la figure
suivante :
G : alternateur principale, AE : alternateur excitateur,
TCD : transformateur de courant protection différentielle,
TCPM : transformateur de courant protection et mesure,
TCRG : transformateur de courant régulation,
TS : transformateur série, TSE :transformateur série excitation,
TEX : transformateur d’excitation shunt, TPRG : transformateur de tension régulation,
TPPM : transformateur de tension protection et mesure,
TPSY : transformateur de tension synchronisation,
TDR : tore de protection différentielle,
RD : pont de diodes redresseur, THY : pont de thyristors,
AVR : régulateur de commande gâchettes-thyristors, DDD : détecteur défaut diodes,
Relais I>, I>> : protection maxi courant, Relais T : protection thermique de la machine,
Relais Ii : protection déséquilibre de courant, Relais Y : protection perte excitation,
Relais U> : protection maxi tension, Relais U< : protection mini tension,
Relais Uh : protection maxi tension homopolaire,
Relais Id : protection maxi courant différentielle,
Relais F< : protection mini et maxi fréquence, RP : protection retour puissance active,
Relais Ih : protection maxi courant homopolaire, Relais θ> : protection échauffement.

Disjoncteur de groupe

TCD
TDR Th>
TPSY synchro
Partie phase TPPM Uh>mes U> U< F<

TPRG
Id>
TEX
DDD A.V.R

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Θ>
Θ>
M
----------------------------------------------------------------------
AE

RD THY
TS TSE

TCRG

TCPM
I> ,I>> Li> T RP Y
Partie neutre
Mesures

TCD

Transformateur

1.Transformateur élévateur 
élévateur :
La tension secondaire est supérieure à la tension primaire ,ces
transformateurs sont branchés à la sortie des alternateurs pour élever la
tension et transporter l’énergie électrique jusqu’à l’utilisation d’une
manière beaucoup plus économique .
En effet, les lignes de transport de l’énergie électrique mesurent souvent
plusieurs dizaines de Km et l’intensité qui traverse crée une chute de
tension U tel que :

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U =R*I
Pour réduire cette chute de tension en ligne ,on a intérêt à réduire l’intensité
transportée, mais pour que la puissance transportée :P =U*I*Cosφ reste
constante ,il faut élever la tension ,c’est le rôle du transformateur élévateur
de tension .
Les lignes de transport à grandes distances transportent :150Kv,225Kv ,
380Kv

2.Transformateur abaisseur
la tension secondaire est plus faible que la tension primaire.
Les transformateurs sont utilisés pour abaisser la tension des lignes hautes
tension aux valeurs d’utilisation :11Kv, 6 Kv , 1000v, 380v. Ils sont
également utilisés pour alimenter des systèmes de sécurité comme
l’alimentation des récepteurs radio, les lampes portatives dans les garages
(24v), les systèmes de commandes automatiques électroniques, etc.

3.Transformateur d’isolement 
d’isolement :
Son rapport de transformation est égale à l’unité c’est à dire la tension
secondaire est égale à la tension primaire . Ces transformateurs servent
uniquement à isoler l’utilisation d’un réseau .
On les utilise surtout dans les laboratoires d’essais ou de réparation ou le
personnel doit souvent opérer sous tension.

primaire secondaire
220v 220v

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Etude d’un moteur


Asynchrone
Triphasé

-Il existe deux types de moteurs :

1. Moteurs basses tensions 380v 


380v :

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Les bobines basses tensions (jusqu’à660v) sont réalisées en fil rond émaillé. Les têtes
des bobines sont maintenues entre elles forment ainsi une structure annulaire
robuste.
Les isolants d’encoches ainsi que les écrans entre phase sont Nomex Myher Nomex.

2- Moteurs moyennes tension 5.5v 


5.5v :
Pour des tensions inférieures ou égales à 3Kv, les bobines sont réalisées en fil méplat
émaillé. Pour des tensions supérieures ou égales à 3.6Kv et jusqu’à 11 KV le fil
méplat nu, isolé par un ruban à base de mica.
La plupart des moteurs sont asynchrones, leur rotor est en court circuit, leur principe
de fonctionnement comporte un champ magnétique .Il existe un nombre limite des
moteurs à courant continue car leur utilisation est rare, c’est pourquoi on l’utilise
comme des dosimètres. Ils se caractérisent par la variation de vitesse, et par leur rotor
bobiné.

Les choix de couplage des moteurs asynchrones sont soit en triangle soit en étoile

Couplage triangle Couplage étoile

De même le commande se fait de deux manières :

Commande moteur

 Commande contacteur (tiroir) :


Les étapes de commande tiroir sont comme suite :
 Premièrement on met le commutateur de choix (SB3) en position tiroir et le
tiroir doit entre en position statique.
 Il faut s’assurer d’abord de l’absence de défaut par l’excitation du relais
instantané (KA2).
 Action sur le bouton poussoir marche (SB1).

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 Le contacteur KM sera excité par la suite .Il attire son maintient par le contact
KM.
 On arrête par une action sur le bouton poussoir d’arrêt (SB2).

 Commande moteur :
 Le commutateur de choix (SB3) en position extérieur.
 Le tiroir est mis en position embroché.
 Absence de défaut par l’excitation de relais (KA2) ce qui entraîne l’arrêt de
relais (KA3) qui représente l’image de (KA3) car c’est lui qui permet la
déclaration de défaut par suite le contact (KA3) est fermé alors que le contact
(KA2) est ouvert.
 Action sur le bouton marche local (S11).
 Par suite il y aurait l’excitation de relais (KA1) ; après ,son contact sera fermé ce
qui provoque l’excitation de contacteur (KM).Ce dernier attire son maintient par
le contact (KM) qui se referme et ensuite on aura l’excitation du relais(KA4). Ce
lui-ci entraîne la fermeture du contact (KA4) par suite la maintenance du relais
(KA1).
 En fin pour arrêter le moteur on agit sur le bouton poussoir local d’arrêt
(S12).On peut aussi arrêter le moteur par le bouton poussoir arrêt (SB2) se
trouvant dans le tiroir.

Remarque :
Donc on peut conclure que le démarrage du moteur ne se fait que par un
seul bouton marche local (S11) se trouvant près du moteur alors que l’arrêt peut se faire
soit par le bouton arrêt local (S12) soit par le bouton arrêt (SB2) se trouvant sur le
tiroir .Ainsi on ne peut pas démarrer le moteur à distance car on a mis premièrement le
commutateur de choix (SB3) en position extérieur.

 Signalisation dans le tiroir :


A chaque fois qu’on utilise un tiroir il faut s’assurer de l’absence de défaut :
 Tout d’abord on a le relais (KA2) est excité ce qui
entraîne l’ouverture de contact (KA2) par la suite la diode
LED(HD) est éteinte d’ou on n’a plus de défaut. Si le

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contacteur (KM) est excité ,on constate que son contact se


ferme et puis la diode (HM) s’allume.
 Signalisation de moteur :
 Le relais instantané(KM4) attire son contact, la lampe
(H) s’allume.
 S’il y a un défaut le relais (KA2)est désexcité et (KA3) est
excité, par la suite la lampe (H) clignote indiquant la
présence de défaut. Cette lampe se trouve dans la salle de
contrôle.

Transformateurs de puissance 
puissance :
Les transformateurs de puissance HT/HT ou HT/BT peuvent être endommagés par des
défauts d’origine interne, ou d’origine externe, tels que surcharges ou courts-circuits
soumettant les enroulements à un échauffement et à des efforts électrodynamiques
excessifs .Les défauts d’origine interne sont constitués par les courts-circuits entre
spires, entre enroulements ou entre enroulement et la cuve, d’intensité variable suivant
leur emplacement.
La détection et l’élimination de ces différents défauts nécessitent l’usage de plusieurs
types de relais de protection, dont les fonctions et l’emploi sont explicités par le texte et
les schémas suivants.
Toutefois, les défauts propres au circuit magnétique (échauffements locaux par
courants induits) ne peuvent être détectés par une protection électrique et sont pris en
compte par un relais mécanique actionné par le dégagement gazeux créé par le défaut
(par exemple pour les transformateurs refroidis par huile).

Exemple de protection 
protection : protection de surcharge 
surcharge :
Lorsque, dans certains cas d’exploitation, la puissance absorbée par un transformateur
est supérieure à sa puissance nominale, il est utile de prévoir une surveillance des
surcharges prolongées et de faible amplitude .la protection de surcharge peut être
assurée par un relais à maximum de courant monophasé temporisé de 20 à 30 secondes,
du type ITG 7105, utilisé en signification, ou de préférence par un relais à image
thermique du type ITT 7610. Plusieurs versions de cet appareil, se différenciant par leur

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constante de temps , permettant son utilisation pour des transformateurs de diverses


puissances.
Avec une constante de temps thermique réglable de 4 à 180 minutes, le relais digital
multifonctions RMST 7992 assure une protection contre les surcharges pour tous les
types de transformateur .L’unité d’alarme thermique de ce relais peut d’autre part,
initialiser une séquence de délestage des départs.
Sur les grosses unités qui possèdent des sondes de températures disposées aux points les
plus chauds des enroulements, la meilleure solution consiste à utiliser des relais de
surveillance de température.

Les alternateurs 
alternateurs :
Le fonctionnement d’un alternateur peut être altéré aussi bien par défauts propres à la
machine que par des perturbations d’origine extérieure se produisant sur le réseau
auquel il se trouve connecté.
La production d’un alternateur devra donc être conçue pour réagir efficacement aussi
bien dans un cas que dans l’autre.
Il est bien évident, cependant, que le nombre et le type de relais de protection
installés sera fonction non seulement des caractéristiques de la machine :
 Puissance,
 Machine d’entraînement,
 Courant de court-circuit en régime établi,
 Courants transitoires,
 Courant de court-circuit du réseau,
 Type de mise à la terre,
 Emplacement des dispositifs de mise à la terre,
 Fonctionnement seul ou en parallèle,
Mais aussi de facteurs économiques tels que le coût de la machine et les conséquences
résultant de périodes d’indisponibilité.
Pour celle raison , on va analyser d’une part ,les différents anomalies pouvant perturber
un alternateur et le type de relais à utiliser dans chacun de ces cas (des distinctions ont
été faites en fonction de la puissance de la machine chaque fois qu’elles s’imposaient) et
d’autre part , des schémas représentant deux cas spécifique couramment rencontrés dans
les complexes industriels :

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Un groupe Diesel alternateur de quelques centaines de Kva .


Un Turbo-Alternateur de quelques dizaines de MVA.

Exemple de protection: Protection contre le retour de puissance 


puissance :
E n principe, les alternateurs fonctionnant en parallèle avec d’autres sources doivent,
selon les conditions données par le constructeur, être protégés contre une éventuelle
marche en moteur par un relais à retour de puissance active.
La puissance nécessaire pour qu’un alternateur fonctionne en moteur, varie de quelques
pour-cents de la puissance nominale dans le cas des groupes entraînés par des turbines
à vapeur et jusqu’à 25% dans le cas des Diesel.
Pour cette raison, on utilise un relais très sensible WTGA 7131 dans le premier cas, et
un relais moins sensible PTG 7111 dans le deuxième cas .
L’action de ces relais est généralement temporisée de quelques secondes pour éviter
tout déclenchement intempestif sur phénomène transitoire lors de la synchronisation, ou
après élimination d’un défaut dans le réseau .

Moteurs à haute et basse tension de puissance nominale


supérieur à 75 KW :
Fondamentalement, nous recommandons pour la protection de tous les types de moteurs
l’utilisation d’un relais digital multifonctions à image thermique, possédant les éléments
suivants :
 Une unité à la composante inverse des courants.
 Une unité permettant l’élimination rapide de tous les défauts polyphasés
violents.
 Une unité à maximum de courant homopolaire, alimentée à partir d’un tore
englobant les trois phases.
Ces fonctions de base, intégrées dans les relais de protection moteur IMM 7990 et IMM
7960 ainsi que leurs fonctions supplémentaires, sont décrites en détail dans les
paragraphes suivants.
Le définitif unique (protection multifonctions) ou la combinaison entre divers systèmes
de protection (protection multifonctions et protections complémentaires) ne s’effectuera
qu’après une étude détaillée des contraintes d ‘ installation, des conditions de démarrage

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et de la constante de temps thermique du moteur à partager. (La puissance ne constitue


pas un critère de choix rigide pour déterminer le type de protection).

Exemple de protection : protections au démarrage :

 Démarrage trop long :


Un démarrage trop long provoque un échauffement rapide de la machine du fait de
l’absorption du courent de démarrage avec un refroidissement déficient (ventilateur en
bout d’arbre ).Cette surcharge est trop rapide pour être éliminée par l’unité thermique ,
une protection mieux adaptée doit donc être envisagée.
Les relais IMM 7990 et IMM 7960 possèdent une unité à temps de réponse
extrêmement inverse , qui assure une protection efficace contre les démarrages
anormalement longs, indépendamment de la tension du réseau .courant Id et temps de
démarrage Td.
Si le temps de démarrage Td du moteur est supérieur au temps de tenue rotor bloqué
depuis l’état chaud , alors l’unité décrite ci-dessus ne peut être utilisée. On emploiera
donc dans ce cas une protection complémentaire TTB 7027 afin de mesurer une tension
continue , image de la vitesse de la ligne d’arbre , aux bornes d’une dynamo
tachymètrique.
 Nombre de démarrages :
Le relais IMM 7990 permet de contrôler par comptage , les démarrages du moteur sur
un certain laps de temps :un nombre de démarrage(N) est autorisé durant une période
choisie (t) ;si le nombre de démarrages autorisés est atteint , tout nouveau démarrage
sera interdit pendant une durée(T) ; (Fonction A.N.S.I. N°[66]) .
Les relais IMM 7990et IMM 7960 disposent de plus d’une unité d’interdiction de
démarrage en fonction de l’état thermique de la machine .Le contact de cette unité ,
inséré dans la chaîne d’enclenchement interdira l’exécution de l’ordre aussi longtemps
que l’état thermique du moteur ne sera pas inférieur à celui autorisant le redémarrage.

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GCT- usine Skhira-

Nota : Les relais IMM 7990 et IMM 7960 délivrent sur leur afficheur la valeur Ta ,qui
lors de la mise en service , informe l’opérateur de la compatibilité des réglages de
constante de temps thermique , temps de démarrage , courent de démarrage et seuil
thermique d’autorisation de redémarrage .En cas d’incompatibilité , Ta indique et
conseille une valeur supérieure à la constante de temps réglée, il peut se produire des
problèmes lors d’un démarrage à chaud).

NECESSITE DE REGULATION 
REGULATION :

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GCT- usine Skhira-

Il est évident que sur une unité de fabrication si petite soit elle il est difficile de
pouvoir surveiller, contrôler, régler plusieurs GRANDEURS REGLEES simultanément,
et ceci seulement par intervention humaine.

Il est donc nécessaire de remplacer les opérations humaines par un ensemble


d’instruments ayant pour rôle de :
 Mesurer.
 Comparer la mesure au point de consigne.
 Intervenir sur l’organe de réglage.

Cet ensemble constitue : Une boucle de régulation.

I. BOUCLE DE REGULATION :

Une boucle de régulation est constitué essentiellement de:

 Un transmetteur : capteur, convertisseur


 Un régulateur (pneumatique, électrique, SNCC)
 Un organe de réglage qui peut être une vanne, unité thyristors, moteur.

Il existe aussi une catégorie d’instrument comme indicateur, enregistreur, unité


thyristors, moteur n’intervenant pas directement dans la conduite de procède
(Processeur, Système), mais nécessaire pour :

Le contrôle
Le traitement des signaux
La sécurité

Ces instruments sont appelés : Instruments périphériques.

EXEMPLES :

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GCT- usine Skhira-

Fonction d’information : Indicateurs.


Fonction de mémoire : Enregistreurs.
Fonction de sécurité: Pressostats, Thermostats.
Fonction de calculs : Intégrateurs, Sommateurs, %.
Fonction de sélection : Relais à seuil, Sélecteurs haut et bas.

 La consigne : C'est la valeur désirée que doit avoir la grandeur réglée.


 La grandeur réglée : C'est la grandeur physique que l'on désire contrôler. Elle
donne son nom à la régulation. Par exemple : régulation de température.
 Les grandeurs perturbatrices sont les grandeurs physiques susceptibles
d'évoluer au cours du processus et d'influencer la grandeur réglée.
 La grandeur réglant est la grandeur perturbatrice qui a été choisie pour
contrôler le la grandeur réglée.

Instruments utilisés pour le


réglage d’un procédé 
procédé :

Le Transmetteur :
Transmetteur

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GCT- usine Skhira-

Cet appareil transforme de manière proportionnelle la mesure d’une grandeur physique


en un signal de mesure électrique ou pneumatique.
C'est un dispositif répondant à une variable mesurée afin de générer et de transmettre
un signal de sortie standard en relation continue avec la valeur de la variable mesurée.

Le capteur:

Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une


grandeur physique (information entrante), une autre grandeur physique de nature
différente (très souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur
prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de commande.

Grandeur physique à mesurer Capteur grandeur physique de


sortie
(Température, pression, débit…) (Tension, courant,
Résistance)

Le régulateur 
régulateur :

La régulation automatique regroupe l'ensemble des techniques utilisées visant à


maintenir constante, à une consigne, une grandeur physique, appelée grandeur réglée,
générée par le système soumis à des perturbations, en agissant sur une autre grandeur
physique, appelée grandeur réglant.

La consigne : C'est la valeur désirée que doit avoir la grandeur réglée.

La grandeur réglée : C'est la grandeur physique que l'on désire contrôler. Elle
donne son nom à la régulation. Par exemple : régulation de température.

Les grandeurs perturbatrices sont les grandeurs physiques susceptibles d'évoluer


au cours du processus et d'influencer la grandeur réglée.

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GCT- usine Skhira-

La grandeur réglant est la grandeur perturbatrice qui a été choisie pour contrôler le la
grandeur réglée.

Dans une régulation on s'attachera à maintenir constante la grandeur réglée d'un système
soumis à des perturbations. Dans un asservissement, la grandeur réglée devra suivre au
plus près les variations de la consigne.

Conclusion

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GCT- usine Skhira-

Mon stage effectué dans le service électrique et régulation au sein de l’usine de


Skhira du 1 Août au 31 Août 2006 m’a permis d’acquérir des connaissances sur cette
usine.
Bien que ce stage soit court, il m’a été bénéfique et m’a permis d’une part d’avoir une
idée claire sur l’industrie chimique en Tunisie, d’autre part de nouer des relations aussi
bien avec un personnel des différents niveaux hiérarchiques qu’avec des stagiaires des
autres établissements universitaires.
Ainsi, j’ai pu lors de ce stage confronter mes connaissances théoriques acquises avec
l’expérience pratique afin de me préparer à mon avenir professionnel.

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