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1) Quelles sont les forces en physique ? Quelles sont les forces qui
concernent la chimie (l’atomistique) ?
Forces de Gravitation, Forces électromagnétiques, Forces nucléaires
fortes et faibles. La chimie n’est concernée que par les forces
électromagnétiques.
Les atomes sont caractérisés par leur numéro atomique Z qui la charge du
noyau. C’est un numéro ( ~ de 1 à 100). Il y a une liste des atomes caractérisés
par un nom, un symbole et Z.
1
6) La représentation d’un atome contient deux indications Z et M.
M indique leur nombre de masse : Le nombre de masse, M, le nombre
de protons ou de neutrons dans le noyau ; c’est donc un nombre entier
supérieur à Z. Il y a en gros un rapport 2 entre Z et M.
A gauche du symbole chimique, on écrit en haut le nombre de masse
(nombre de nucléons, protons ou neutrons) et en bas le numéro
atomique Z.
12 C 13 C 14 C
6 6 6
16 O 17 O 18 O
8 8 8
Les masses atomiques (nombres réels) dépendent de mélanges
isotopiques dans une mole de produit. Elles diffèrent des nombres de
masse qui sont des nombres entiers ; elles tiennent compte des nombres
moyens de nucléon ; elles tiennent compte des variations des énergies
de liaison entre nucléons. Le numéro atomique, Z, correspond au
nombre de protons dans le noyau et ne dépend pas du nombre de
neutrons.
2
1961 : L'Union internationale de chimie pure et appliquée tranche pour la
définition actuelle de la masse atomique, en fixant la masse atomique du
carbone 12 à 12.
2002 : Le CNRS propose une unité sur la base 1 proton égal 1 unité. Mais
il n'a pas, à ce jour, été appliqué. L'unité de base reste donc la
précédente.
1
Dans ce système, h/ 2 et valent 1.
4 0
3
11) Un changement d’échelle : A notre échelle, les quantités
auxquelles on s’intéresse contiennent un grand nombre d’atome
composés d’isotopes différents.
La mole et le nombre d’Avogadro définissent ce changement d’échelle.
La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant
d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 g de carbone 12.
La masse molaire est la masse d'une mole d'une substance (un corps
simple, un composé chimique). Elle s'exprime en grammes par mole
(g·mol−1 ou g/mol).
Cette relation se traduit par :
avec :
M : la masse molaire en grammes par mole. (ou « g/mol » ou
« g·mol−1 », selon le SI)
m : la masse en grammes (symbole « g », selon le SI) ;
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Mécanique Quantique
1) L’outil pour décrire un atome (ou un petit nombre d’entre eux) est la
mécanique quantique (ou ondulatoire). La physique classique est
inopérante !
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4) Valeurs exactes, valeurs moyennes : Quelqu’un monte à une échelle : il
est sur le premier, le second barreau. Il ne sera jamais de façon stable
entre deux barreaux. Les états stables pour le grimpeur sont
« quantiques » = « dépendant du numéro du barreau ». Si l’on considère
plusieurs échelles identiques et plusieurs grimpeurs, ils ne seront pas tous
montés sur les mêmes barreaux. On peut alors parler de niveau moyen
pour la distribution des grimpeurs et ce sera une valeur le plus souvent
intermédiaire entre deux barreaux consécutifs, une valeur moyenne.
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faite d’ondes ; au contraire, l’anglais Sir Isaac Newton 1643 1727
interprétait la lumière comme faite de particules. La mécanique
ondulatoire démontre que les deux interprétations doivent être prises en
compte simultanément.
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3) Les Fentes d'Young
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h '
h/ '
h
h/
2
p /2m
p
Conservation de l'énergie
c c p2 c
h h ( = )
' 2m
h h
cos p cos
'
h
0 sin p sin
'
10) Les fentes d’Young : Thomas Young 1773 – 1829 est un anglais né
en 1773 dans une famille de quakers. Voici un portrait qu'en donne
Lacouture: "A 2 ans, il savait lire. A 7 on lui apprit le latin, le grec et
les mathématiques. A 12 ans, il parlait l'hébreu, le persan et
connaissait le maniement des instruments d'optique. A 14, il
maîtrisait l'arabe, le français, l'italien et l'espagnol, bientôt le
syriaque et le chaldéen."… Il est médecin à 20 ans, "homme du
monde accompli, joueur de flûte et baladin. On rapporte qu'il est un
émérite danseur de corde". Il s'occupe d'assurances, poursuit des
recherches sur la structure de la rétine, l'astigmatisme... C'est le rival
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de Champollion pour déchiffrer les hiéroglyphes. C'est lui le premier
à lire les noms de Ptolémée et de Cléopâtre ce qui le conduit à
proposer un premier alphabet des écritures hiéroglyphes (12 signes).
11) Les fentes d’Young : Les fentes d' Young
F1
Source
F2
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l'existence d'un autre trou le concerne. La réponse est que chaque
photon interfère avec lui-même en passant à la fois par les deux
ouvertures.
Le photon est un corpuscule unique. Il n'a pas de masse; sa vitesse est
parfaitement définie, c'est la vitesse de la lumière. En revanche sa
localisation ne peut pas être définie. On ne peut parler que de la
probabilité de passage par un trou ou un autre. Si les deux points sont
symétriques cette probabilité est équivalente. La notion de trajectoire du
photon disparaît.
Pourrait-on placer un détecteur derrière chaque trou ? Oui mais que va-
t-on constater ? On trouvera que chaque photon passe par un trou
déterminé mais les photons ainsi détectés ne parviendront plus jusqu'à
l'écran. Lorsqu'on fait une mesure d'un système microscopique, on
perturbe ce système fondamentalement. Pour un système
macroscopique, la perturbation due à la mesure est pratiquement aussi
faible que l'on veut. Pour un système microscopique ce n'est plus vrai. La
mesure modifie l'état du système. On peut penser que c'est la mesure qui
localise le photon en le dirigeant exclusivement vers un trou.
Notons aussi qu'il n'y a plus de mesure objective, puisque celui qui fait la
mesure modifie le système qu'il mesure. Cela rend vain le rêve
d'objectivité de la science du siècle dernier pour lequel une mesure se
devait d'être indépendante de l'expérimentateur.
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On résout l’équation O = o en recherchant simultanément qui
vérifient l’équation.
o la mesure de O pour une particule dans l’état décrit par .
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dP
Autour d'un point on peut parler de densité de probabilité: dV = *
1
Si tout l'espace( * )dV = N, on peut choisir ' ce qui conduira à
N
tout l'espace( '* ')dV = 1. La probabilité dans tout l'espace associée à est
N: représente N particules; celle associée à ' est 1; ' représente une
seule particule. En choisissant ', on dit qu'on a normalisé (ou normé) la
fonction. L'intégrale tout l'espace( '* ')dV se note: < | > (notation de
Dirac).
/2
-h h
= 2m + + avec h/ =
2
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les opérateurs correspondants ; de proche en proche on peut définir
tous les opérateurs nécessaires en physique et connus en physique
classique.
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Orbitales, Hydrogénoïdes, Nombres quantiques
2) La solution la plus simple est celle qui correspond à l’état le plus stable :
Z3
l’état fondamental. Elle s’écrit = 3 e-Zr/a0 et se note 1s.
a0
La lettre s est associée au mot sphère ; le chiffre 1 au fait qu’il existe
d’autres solutions sphériques et que cette fonction est celle de plus basse
énergie. L’énergie correspondante est de -13,6 eV (ou -1/2 u.a.). a0 est le
rayon de Bohr ; 0,529 Å.
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dP Z3 4Z3
2 2 2 -2Zr/a 0 = 3 r2e-2Zr/a0
dr = 4 r =4 r (
a0 3 ) e
a0
Cette expression est nulle pour r=0 et pour r=+∞; elle est maximale quand sa
dérivée est nulle, soit:
d(r2e-2Zr/a0) 2Zr2
= 0 = [2r- -2Zr/a0
dr a0 ] e
a0
Le terme entre crochet est nul pour r = Z qui représente la distance noyau-
électron la plus probable. On retrouve le rayon de Bohr pour l'hydrogène.
Définition : Une surface nodale est un lieu où la fonction d’onde vaut zéro.
Une surface nodale est une surface où =0 et où par conséquent la densité
électronique =0 s’annule : il n’y a pas d’électron. Cette surface sépare des
volumes de phases opposées.
Z2 E1sH
En = avec E1sH= -13,6 eV.
n2
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Toutes ces énergies sont négatives; l'état 1s (n=1) est bien celui de plus basse
énergie. Le zéro d'énergie correspond au système dans lequel le noyau et
l'électron ne sont plus liés. Quand l'énergie est positive, elle n'est plus
quantifiée: l'énergie cinétique varie continûment. On dit qu'il y a un continuum
d'énergie.
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8) Fonctions 2p. Les indices quantiques sont n=2 (chiffre) , l=1 (lettre p).
On peut avoir des fonctions 2p pour lesquelles m est défini (ce sont des
exponentielles imaginaires) ; on peut les mélanger ; dans ce cas on a des
expressions pour lesquelles m n’est pas défini : on utilise un jeu
équivalent. C’est plus pratique car on peut choisir des expressions réelles.
Il y a trois fonctions 2p pour lesquelles m vaut +1, 0 ou -1 ; il s’en suit
qu’on peut avoir 3 orbitales réelles, 2p.
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11) Fonctions 3d. Les indices quantiques sont n=3 (chiffre) , l=2 (lettre
p).
On peut avoir des fonctions 3d pour lesquelles m est défini (ce sont des
exponentielles imaginaires) ; on aussi peut les mélanger ; dans ce cas on a
des expressions pour lesquelles m n’est pas défini : on utilise un jeu
équivalent. C’est plus pratique car on peut choisir des expressions réelles.
Il y a cinq fonctions 3d pour lesquelles m vaut +2, +1, 0, -1 ou -2; il s’en
suit qu’on peut avoir 5 orbitales réelles, 3d.
19
20
12) Les 3 nombres quantiques ne sont pas indépendants.
n varie de 1 à l’infini
0≤l <n
-l ≤ m ≤ l
13) Orbitales :
n=1 l=0 une fonction 1s
n=2 l=0 une fonction 2s
n=2 l=1 trois fonctions 2p (car il y a trois possibilités pour m)
n=3 l=0 une fonction 3s
n=3 l=1 trois fonctions 3p (car il y a trois possibilités pour m)
n=3 l=2 cinq fonctions 3p (car il y a cinq possibilités pour m)
n=4 l=0 une fonction 4s
n=4 l=1 trois fonctions 4p (car il y a trois possibilités pour m)
n=4 l=2 cinq fonctions 4d (car il y a cinq possibilités pour m)
n=4 l=3 sept fonctions 4f (car il y a sept possibilités pour m)
…
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17) Configuration Electronique. La fonction d’onde d’un ensemble de
plusieurs électrons (c’est le cas d’un atome) est assimilable au produit
des fonctions (les orbitales) décrivant chacun des électrons.
L’ensemble est symbolisé par une «configuration électronique ».
L’expression 1s(1) 1s(2) 2s(3) 2s(4) 2p(5) 2p(6)… décrit une
configuration électronique. Les configurations électroniques doivent
vérifier le principe de Pauli.
L’énergie d’un ensemble de plusieurs électrons est alors la somme des
énergies des orbitales occupées.
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n s p d f
1 1
2 2 3
3 3 4 5
4 4 5 6 7
5 5 6 7 8
6 6 7 8 9
1s
2s 2p
3s 3p 3d
4s 4p 4d 4f
5s 5p 5d 5f
6p
6s
1s22s22p63s23p63d104s24p64d10
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que 1s22s22p63s23p63d104s24p64d85s2. La sous-couche d est alors
une couche complète.
La configuration des métaux nobles (Cu, Ag, Au) est nd10(n+1)s1; ils ont
également une sous couche d complète. Ces éléments ont donc
essentiellement un électron célibataire dans une orbitale s ce qui leur
confère une ressemblance avec les alcalins.
3s 3p 3d 4s
Fe
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Colonnes 1 et 17 sont en général monovalents.
C’est à partir des valences usuelles que Mendeleev en 1869 a trouvé le tableau
périodique. L’électron n’était pas encore découvert et la simple application des
grandeurs physiques menait à des incohérences.
29) Les atomes d’une même colonne ont les mêmes valences usuelles
30) Ces atomes sont dits isoélectroniques. Des atomes ou des
molécules sont isoélectroniques lorsqu’ils ont la même distribution
d’électrons de valence (au nombre quantique principal près)
31) L'analogie isolobale est une extension de ce concept pour des
systèmes isolélectroniques dont les électrons sont distribués dans des
orbitales « équivalentes », le mot équivalent impliquant une analogie
spatiale et une symétrie commune. Elle s'exprime par une flèche
retournée sur elle-même :
A B
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Le nombre d'électron de valence est :
2 → 10 → 18 → 36 → 54 → 86
1ère période 2 2
2ème période 8 10
3ème période 8 18
4ème période 18 36
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5ème période 18 54
6ème période 32 86
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qui porte souvent un nom. La première colonne (ns1) est celle des
alcalins, la seconde (ns2) celle des alcalino-terreux, l'avant dernière
(ns2np5) celle des halogènes et la dernière (ns2np6) celle des gaz rares.
35) Quelle colonne des métaux de transition a des propriétés
chimiques proches de celles des alcalins ? Réponse : les métaux nobles
11ème colonne d10s1 plus que d9s2 (exception à la règle de Klechkovsky)
Z2 E1sH
36) L’énergie d’un hydrogénoïde est En = . Si l’on admet
n2
que l’énergie d’un atome varie toujours en 1/n2, il s’en suit que
l’énergie orbitalaire est grande quand Z est petit. Sur une colonne,
l’énergie sera donc grande pour l’atome du haut de la colonne et
diminuera de haut en bas.
37) Variation de l’énergie selon une ligne.
Dans une même ligne n ne varie pas. Un électron n’interagit pas
seulement avec le noyau mais aussi avec les autres électrons de
l’atome que l’on peut assimiler à des charges ponctuelles – placées au
noyau (en effet la distribution des électrons est sphérique).
En ase déplaçant de gauche à droite sur une période, Z augmente
d’une unité et comme il y a un électron supplémentaire on doit
retrancher un . Le potentiel effectif augmente donc de Z- .
La conséquence est que l’énergie sera donc grande pour l’atome le plus
à droite du tableau périodique : le gaz rare. Il sera donc difficile
d’arracher un électron d’un gaz rare. En allant à l’atome suivant, on
commence une nouvelle ligne et les électrons « du gaz rare »
deviennent partie des électrons de cœur.
29
La périodicité apparait dans des propriétés comme le potentiel
d’ionisation. Plus on va vers la droite du tableau périodique, plus les
électrons sont stables. Les gaz rares sont peu réactifs. Avec l’élément
suivant, on ouvre une autre période et les électrons déjà présents dans
le gaz rare, sont des électrons de cœur.
http://www.lct.jussieu.fr/pagesperso/minot/MIAS/cours4.pdf
http://www.lct.jussieu.fr/pagesperso/minot/HK/polyelc-atom.ppt
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