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40 règles de base
de l’orthographe »

« 40 règles orthographiques permettent d’écrire sans faute 80 à 85 %
de n’importe quel texte journalistique ou littéraire courant ».

Voilà une affirmation qui promet, c’est le moins que l’on puisse dire !
Elle n’est pas de moi.
Elle est de Léonard Massaranti, enseignant suisse qui l’énonce en
2003, après 45 ans d’enseignement.
Et, dans un document au titre tout aussi prometteur, « Parcours sans
faute », il a effectivement publié ses 40 règles.
Cette recherche d’efficacité m’a séduit. Aussi, j’ai décidé de remettre
le tout « au goût du jour ». J’ai regroupé certaines règles, et j’en ai
introduit d’autres. Et j’ai réécrit l’ensemble en m’efforçant de
m’éloigner d’un style « grammairien » pour aller vers quelque chose
de plus léger, de plus souriant.
Gros travail ! C’est ce travail que je vous offre, aujourd’hui.
C’est une première approche que je crois très utile.
Elle permet de découvrir ces 40 règles, et d’en comprendre leurs
applications au travers de très nombreux exemples.
Mais il est possible, j’en suis certain, d’aller au-delà…
J’ai créé le « Blog Orthographique », et, entre autres choses, on y
trouve 75 fables et 25 chansons, 100 petites histoires en rimes et en
rythmes qui mettent en scène l’orthographe, et permettent de s’en
souvenir avec un sourire.
Après les 40 règles de base, vous trouverez donc la liste complète de
mes fables et chansons, avec, pour chacune, un lien vers sa page de
présentation dans le blog. Et ces pages vous proposent, pour
chacune, une vidéo d’extraits.
Et vous découvrirez que, sans doute, travailler sans même s’en rendre
compte, avec sourires et bonne humeur, c’est très efficace !
Amusez-vous bien !
JV Voyer
JV Voyer


Les 40 règles…

Quelle, qu’elle, qu’elles, quel, quels,


quelque, quelques…
Petit texte bizarre…
Voyons, voyons… De quelles montagnes pourrais-je vous parler, de
quels paysages, pour construire quelques textes bien tournés
destinés à montrer quelles sont les utilisations de ce petit mot, qui se
camoufle, et sous quels déguisements, afin d’être masculin singulier,
quel bonheur par exemple, ou bien féminin singulier, quelle joie, ou
bien masculin pluriel, quels plaisirs, ou bien féminin pluriel, quelles
satisfactions… etc…
Mais, ces différentes formes, il faut bien qu’elles obéissent à une
règle, quelle qu’elle soit !
Oui, c’est vrai, ce petit texte bizarre n’a guère de sens !

Quelle ou qu’elle, quel, quels… Quel souci !


J’ai écrit une petite fable sur ces quelques mots. Extrait :
« A les entendre, ils sont pareils
tous ces quel, quels, quelles, qu’elle,
mais en regardant bien ce qui les suit
on ne les écrit pas pareil !
Quel souci ! »
… « en regardant bien ce qui les suit »… mais, n’y aurait-il pas là
quelque piste, quelque indice…?
Sans doute, sans doute…
En effet, je me suis laissé dire que « quel, quels, quelle ou quelles »
sont suivis d’un nom masculin ou féminin, au singulier ou au pluriel
(avec toutes les combinaisons possibles, bien sûr, masculin singulier,
féminin pluriel, etc. !). Et ils s’accordent avec ce nom !
Quel bonheur ! Quels ennuis ! Quelle migraine ! Quelles joies !
Et, toujours de source bien informée, on me dit que « qu’elle et
qu’elles », eux, sont suivis d’un verbe… et comme le sujet et « elle » «
elles » le verbe est au singulier, ou pluriel !
Les bonbons qu’elle aime. Les bonbons qu’elles aiment.

Quelque, quelques…
Là nous passons à un adjectif, désigné comme étant « indéfini »,
c’est-à-dire pas précis du tout !
Il n’a pas exactement le même sens selon qu’il est au singulier ou au
pluriel.
S’il signifie très exactement, très précisément, « un quelconque parmi
d’autres non définis », alors, il est au singulier !
Les bateaux ont toujours le risque de couler suite à quelque
tempête.
Il s’agit d’une tempête quelconque, dont on ne connaît ni le lieu ni le
moment ni la force.
Il mange quelque gâteau.
Il s’agit d’un gâteau quelconque, pris au hasard, et à propos duquel on
ne sait rien.

Mais s’il signifie « plusieurs », sans précision de nombre, il est au


pluriel.
Les bateaux ont toujours le risque de couler suite à quelques
tempêtes.
Il s’agit de plusieurs tempêtes successives dont on ne connaît pas le
nombre, mais qui, peu à peu, risquent d’endommager le bateau au
point de le faire couler.
Il mange quelques gâteaux.
Il s’agit de plusieurs gâteaux mangés à la suite, mais dont on ne
connaît pas le nombre.

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :

Fable « Quelle jolie robe ! »


L’accord des adjectifs


Attention, début sérieux !
L’accord des adjectifs : il se fait toujours avec le nom. Il le qualifie, il
le détermine.Tous les savants grammairiens sont d’accord sur ce
point fondamental !
Il le qualifie, c’est-à-dire qu’il met en avant, qu’il montre, une qualité,
ou un défaut.
Par exemple. Un garçon bon, de bonnes filles, une personne
mauvaise, des chemises propres, des pantalons sales.
Il le détermine, c’est-à-dire qu’il met en avant, qu’il montre, un aspect
qui caractérise le nom. Un gros livre, une haute montagne, une grande
route, etc. on ne peut pas dire que gros, haute, grande, sont des
qualités des défauts. Ce sont des adjectifs qui précisent une
particularité du nom, une qualification de ce nom.
L’accord des adjectifs composés.
Une évidence ? Si un adjectif s’accorde, deux adjectifs s’accordent
aussi : Alors, bien sûr, si l’adjectif composé comprend deux adjectifs…
les deux s’accordent !
Des framboises aigres-douces
Une autre évidence ? Si l’adjectif composé comprend un élément
invariable ; il reste invariable, et seul l’adjectif s’accorde !
Des petits pois extra-fins
Mes sœurs bien-aimées

Maintenant, quelque chose qui n’est pas du tout une


évidence : Dans les adjectifs composés qui décrivent
une couleur, au pluriel, les deux éléments sont
invariables !
Des robes bleues, des robes vertes, des robes bleu-vert !
Des robes rouges, des robes claires, des robes rouge-clair !

L’accord des adjectifs de couleur : plein les


yeux !
Bon, alors… Un adjectif de couleur, c’est un adjectif, donc une nappe
bleue, des nappes bleues. Oui, mais… si on commence à mélanger
des couleurs, rien ne va plus ! Comme on vient de le voir, les nappes
bleues deviennent des nappes bleu clair, sans « e » ni « s » à bleu, ni
à clair ! !
Plus surprenant, alors ? Bon… Si l’adjectif qualificatif vient en fait d’un
nom… de la moutarde, des olives… et bien… il ne s’accorde pas au
pluriel : des serviettes moutarde, des casquettes olive, des fleurs
orange, des yeux marron.
Et c’est vrai aussi avec les pierres précieuses : Des yeux saphir, des
étoffes améthyste !

Nous voilà à demi-morts !


Encore un truc un peu chinois. Juste un exemple avec l’usage de «
demi ». Regardez bien : on va dire une demi-heure, mais on va dire
aussi une heure et demie, et deux heures et demie… et oui, il ne
s’accorde pas avant, mais il s’accorde après, et, juste pour rire, « demi
», en plus, va s’accorder en genre, mais pas en nombre !
Et, sous peine de migraine, nous n’allons pas parler de « nu-pieds » et
de « pieds nus » !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : “Sur la plage”
Fable : “Hé, ho, grenouille” !

Notre ou le nôtre ? Votre ou le vôtre


?
Avec ou sans accent circonflexe
Bon, alors, on respire et on y va… Notre ou le nôtre ?
Après un article comme le, la, les, au, du, etc…, on met un accent
circonflexe sur le ô de notre, ou de votre.
Ce chapeau, c’est le vôtre.
Ces dossiers, ce sont les nôtres.
En arrosant tes fleurs, mets un peu d’eau aux nôtres.
Pour réussir, il faut y mettre du nôtre.
Dans les autres cas, c’est-à-dire quand notre ou votre est directement
suivi d’un nom, ou d’un « groupe nominal », c’est l’adjectif possessif,
et il n’y a pas d’accent : le « o » reste sans chapeau !
Votre chapeau. Nos dossiers.
Allez, répétez sans respirer :
Cette maison, c’est la nôtre, et notre maison est plus jolie que la
vôtre, même si votre maison est plus grande que la nôtre.

Accent circonflexe, autres accents, et


ponctuation
Puisque nous parlons de l’accent circonflexe, j’indique que, pour moi,
les accents et la ponctuation ressemblent à ces toutes petites choses
que l’on ajoute aux plats, quand on fait la cuisine : les épices.
Oui, les accents (dont, évidemment, l’accent circonflexe !) la
ponctuation, sont les épices du bon français, le secret des bonnes
recettes, et font partie des règles de base de l’orthographe, des
« indispensables ».
A doser avec précision, et à utiliser comme il faut, quand il faut… Je
leur ai consacré une chanson !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : « Les épices »
Fable : « Avec un toit »

Les accents invisibles
On entend “é”, on entend “è”, et pourtant, on
écrit “e” !
Quel accent choisir ? Un accent invisible ? Et oui… Il existe bel et bien
des accents que l’on entend, mais que l’on ne voit pas. Comme quoi,
pour améliorer son orthographe, il faut avoir de l’oreille, quelquefois !
Comme le dit très justement la fable orthographique :
« On entend bel et bien les beaux accents qui sonnent,,
et voici « è » et « é » sans accent, quelle histoire ! »
Quel accent choisir ? Essayons d’y comprendre quelque chose… et,
sans peur, allons affronter les « quand… », les « si », les « avant »,
bref, entrons dans les règles bizarres et les exceptions tortillées… tout
ce que j’aime !

Si… s’il y a une consonne après…


Alors, d’abord, s’il y a une consonne après le « e », il n’y a pas
d’accent, même si le « e » se prononce « è ». C’est comme ça !
Par exemple, c’est le cas dans « espace », ou « dessin ».

Quand… quand il est tout seul, le pauvre…


Maintenant, voyons un peu ce qui se passe quand ce pauvre « e »
est seul…
S’il est suivi d’une syllabe que l’on entend, il devient « é » :
Monter un étage pour aller voir mon médecin m’ouvre l’appétit ! « ta
», « de » et « tit », on les entend.
Mais, s’il est suivi d’une syllabe muette, il devient « è » :
Robin des bois perce une pièce avec une flèche !
Et oui, c’est comme ça !

Avant… avant un « x »…
Encore une petite chose : s’il est avant un « x », il ne porte aucun
accent, même si on l’entend ! À l’examen il n’a donné que des
réponses exactes !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « Quelle histoire ! ».

L’accord du participe passé : règles,


exceptions, pièges…
Accords…et exceptions !
Au début, l’accord du participe passé, cela peut paraître assez
simple… placé avant, placés après… c’est à peu près clair ! E
pourtant… au fur et à mesure que l’on avance, on commence à
pénétrer dans un joyeux fouillis d’exceptions…

Sans auxiliaire…
D’abord, comme ils disent, le participe passé employé sans auxiliaire
s’accorde comme un adjectif. En clair, s’il n’est accompagné d’aucun
de ses deux copains, être et avoir, il se comporte comme un adjectif :
il s’accorde ! :
Des cultures bien irriguées.

Les deux grandes règles de base…


1- Le participe passé avec avoir s’accorde à condition d’être
placé après le complément d’objet direct. Voilà !
Les pommes que j’ai mangées. J’ai mangé quoi ? Les pommes !
Alors, quand j’arrive au participe passé, je sais parfaitement ce que j’ai
mangé, et je sais parfaitement qu’il s’agit d’un nom féminin pluriel.
Donc, pas de souci, j’accorde le participe passé et je le mets au
féminin pluriel.
Bon, au moins, ça, c’est clair !
Exception agaçante : avec les expressions impersonnelles (« il y a
eu », « il a fallu »…).on a beau voir passer le complément d’objet
direct avant le participe passé, celui-ci ne s’accorde pas ! Grrrrrrr !
On ne saura jamais tous les sacrifices qu’il a fallu, ni tous les
gestes généreux qu’il y a eu.. Il a fallu quoi ? Les sacrifices ! Il y a
eu quoi ? Les gestes ! Oui… mais non !
2- Le participe passé avec avoir ne s’accorde pas s’il est placé
avant le complément d’objet direct. Voilà !
J’ai mangé les pommes. J’ai mangé quoi ? Et bien, je ne le sais pas
encore ! Au moment où j’écris « j’ai mangé », on ne sait pas encore ce
qui va suivre… Des pommes ? (Féminin pluriel) Un morceau de pain ?
(Masculin singulier) Des bonbons ? (Masculin pluriel) Une noix ?
(Féminin singulier) On ne sait pas ! Et, du coup, dans le doute, on
reste prudemment, et systématiquement, au masculin singulier.
Bon, au moins, ça, c’est clair aussi
Précision : Le participe passé conjugué avec avoir ne s’accorde jamais
avec le sujet. Jamais !
Elle a bien travaillé. Elles ont bien travaillé. Ils ont bien travaillé…

Les bi-pronominaux…
Comme leur nom l’indique (oui, oui !) les verbes bi-pronominaux ont
deux pronoms, pouvant être précédés de me, te, se. Pour ce qui est
de l’accord du participe passé, ils ont des règles… bizarres !
1- Leur participe passé s’accorde avec le sujet… mais seulement
s’il n’y a pas d’objet direct.
Ils se sont livrés à la police.
Exception agaçante N°1 : : le participe passé est et reste invariable
avec le verbe « se rendre compte de » Elles se sont rendu compte
de leur erreur.
Exception agaçante N°2 : Est invariable le participe passé des
verbes bi-pronominaux, dont le deuxième pronom de conjugaison
correspond à un complément introduit par ‘à’. C’est comme ça ! (plaire
à, succéder à, sourire à…). Ils se sont succédé à la direction de la
ville.
2- Le participe passé des verbes bi-pronominaux s’accorde avec
l’objet direct mais… mais…si celui-ci est placé avant. Il est
invariable s’il est placé après !
Les mains qu’ils se sont lavées.
Ils se sont lavé les mains.

Ci-joint…
Ah, « ci-joint », avec ses compères « ci-inclus », et « ci-annexé »…
Pour faire simple, on va dire que, pour ces participes, il y a accord, ou
pas, selon leur place dans la phrase par rapport au nom.
« Ci-joint ma note d’honoraires ». « Ma note d’honoraires ci-jointe
».
Vous avez remarqué ? Dans le premier cas, il est avant ce qui est
joint, et dans le second, il est après. Même chose pour « ci-inclus »,
par exemple :
« ci-inclus la note de frais », « la note de frais ci-incluses.
Cette place par rapport au nom joue également avec certains
participes passés comme, entre autres, attendu, excepté, supposé,
entendu, compris…
Excepté les élèves qui n’ont pas fini leurs devoirs, vous pouvez
sortir.
Vous pouvez sortir, les élèves qui n’ont pas fini leurs devoirs
exceptés.

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson :« Prenons la route »
Fable : “Photo, diplômes et bananes”.
Fable : « Pépés diaboliques »

Ou, avec ou sans accent ? Même,
avec ou sans -s ?
Où, ou, même, mêmes… Allez, deux règles en un seul article ! Je les
rassemble parce qu’elles ne sont ni longues ni complexes, ce qui ne
les empêchent pas, quand même, d’être sources de fautes
d’orthographe agaçantes !

Ou où…
Avec ou sans accent ? Là, les mots qui donnent la réponse, ce sont
“ou bien”, et ” à quel endroit”.
S’il est possible de remplacer le son “ou” par “ou bien”, pas d’accent !
Dessert ou café ? …ou bien café Viande ou poisson ? …ou bien
poisson. C’est à lui ou à moi ? …ou bien à moi.
S’il est possible de remplacer le son “ou” par “endroit”, “lieu”, accent !
Je pose cela où ? …à quel endroit. Je pose cela où, sur la table
ou sur le buffet ? …à quel endroit… ou bien…

Même, mêmes…
Invariable ou pas ?
S’il veut dire “semblable” ou “en personne”, c’est un adjectif, et,
comme tous les adjectifs, il s’accorde !
Vous vendez toujours les mêmes gâteaux… des gâteaux
semblables… que ta femme et toi faites vous-mêmes… vous
deux, en personne.
En dehors de cela, c’est un adverbe; et il est invariable.
Dans une heure, nous partirons, même si les nuages sont
menaçants. Vous chantez, même la nuit.

Quelques phrases en guise d’exemples…


Que voulez-vous faire ? Nous préparons le dîner nous-mêmes, ou
nous allons acheter une pizza ? Il y a des commerces même au pied
de l’immeuble, et je connais un endroit où les pizzas sont bonnes. Ils
les font eux-mêmes, et ce ne sont jamais les mêmes recettes. Ils sont
ouverts tous les jours, même le dimanche. Et ce n’est pas le genre de
pizzeria où l’on te propose toujours les mêmes choses, surgelées ou
congelées.

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


articles

Comment utiliser tout, tous, toute,


toutes devant un nom, un verbe, et
un adjectif ?
Comment utiliser tout, tous, toute, toutes
devant un nom?
devant un nom?
« Tout » devant un nom s’accorde avec celui-ci en genre et en
nombre.
Tout tricheur sera puni. Tous les tricheurs seront punis. Toute
tricheuse sera punie, toutes les tricheuses aussi.

Comment utiliser tout, tous, toute, toutes


devant un verbe?
Devant un verbe, le pronom « tout » varie et peut devenir toute(s) au
féminin et « tous » au masculin pluriel
Ne t’inquiète pas pour les desserts, tout sera servi (L’ensemble
des desserts). Ne t’inquiète pas pour les desserts, tous seront
servis (Chaque dessert pris individuellement), y compris toutes
les tartes.

Comment utiliser tout, tous, toute, toutes


devant un adjectif ?
Devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un ‘h’
aspiré l’adverbe « tout » se met au féminin et prend le même nombre
que l’adjectif (pluriel si l’adjectif est au pluriel, singulier si l’adjectif est
au singulier).
Devant une voyelle il reste invariable.
Elle est toute contente (Contente commence par une consonne)
Elle est tout émue (Émue commence par une voyelle).
Elles sont toutes contentes (Consonne).
Elles sont tout émues (Voyelle).
Mais si, au féminin, on minaude un peu entre voyelles et consonnes,
au masculin, c’est beaucoup plus strict (normal !). Comme à l’armée,
une règle et une seule pour tout le monde (ou pour tous, si vous
préférez !) : « Tout » devant un adjectif masculin est invariable. C’est
comme ça ! Et c’est tout !
Ils sont tout contents, et tout émus.

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : « Tout, tout, tout, et puis c’est tout »

Le pluriel des nombres, vingt, cent,


mille et les autres…
Accorder le nombre cent (et vingt !) ?
Accord de cent, accord de vingt : s’ils se multiplient, logique, ils
prennent un « s ».
Trois cents.
Quatre-vingts
Mais si vous les faites suivre d’un autre nombre, comme ils sont
timides, ils ne bougent plus et restent invariables.
Trois cent douze.
Quatre cent trente-trois

L’utilisation du tiret : un piège à fautes !


Vous venez de voir, juste au-dessus, dans les exemples
correspondant à « accord de vingt », « accord de cent », et la suite,
qu’il y a des tirets baladeurs : j’y suis, je n’y suis pas, et débrouillez-
vous !
En fait, ceci dépend d’une règle : le tiret relie les dizaines et les unités,
mais si elles se suivent directement.
Vingt-trois, quatre-vingts, et, encore plus fort, quatre-vingt-six !
Autrement dit, si un « et » vient se glisser entre la dizaine et l’unité,
pas de tiret !
Vingt et un.
Bien entendu, il faut faire très attention, quand plusieurs règles se
cumulent dans le même nombre :
Trois millions trois cent quatre-vingts mille et vingt et un
centimes.

Et comment on accorde mille ?


Alors là, on fait simple : mille est invariable, dans tous les cas de
figure, qu’il soit suivi ou pas, que l’on parle d’hommes ou de femmes,
etc.
Deux mille chevaux, trois mille deux cent trente cacahouètes.

Et millier, et million ?
C’est comme « mille »… mais à l’envers ! C’est-à-dire qu’il s’accorde
tout simplement. S’il y en a un, il n’y a pas de “s”, mais s’il y en a
plusieurs, il y a un “s”. Du grand classique !
Un million, deux millions… un millier, deux milliers…

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : « Le Rap des chiffres » !
Fable : “Les jolis Messieurs”

Choisir : a ou à, et ou est, on ou ont,
son ou sont
Des nids à fautes !
a ou à ? Avec ou sans accent ? On ou ont ? Avec ou sans « T » ?
Voici quelques-unes des hésitations qui font trembler la plume (…ou
les doigts au-dessus du clavier !)

à, est, ont, sont…


Et pourtant, c’est simple : il faut tout simplement essayer de
conjuguer, en l’utilisant l’imparfait, par exemple.
Et si la phrase garde un sens en utilisant un autre temps, alors, il faut
utiliser a, est, ont, sont.
Exemples :
il a bien mangé à midi. Il avait bien mangé à midi, c’est bon, on peut
conjuguer.
Il est parti à l’étranger. Il était parti à l’étranger, c’est bon, on peut
conjuguer.
Ils ont acheté du pain. Ils avaient acheté du pain, c’est bon, on peut
conjuguer.
Ils sont travailleurs. Ils étaient travailleurs, c’est bon, on peut
conjuguer.

Dans ces quatre cas, la phrase garde un sens en utilisant


l’imparfait.
…a, est, ont, sont. !
à, et, on, son…
Cette fois-ci, le fait de conjuguer, à l’imparfait par exemple, donne une
phrase qui n’a plus de sens ! Et, dans ce cas, nous sommes avec à,
et, on, son.
Une glace à la vanille. Une glace était la vanille, cela n’a plus de sens
!
Du pain et du chocolat. Du pain était du chocolat, cela n’a plus de
sens !
On ira dimanche. Était ira dimanche, cela n’a plus de sens.
Il prépare son examen. Il prépare était examen, cela n’a plus de
sens.
Dans ces quatre cas, la phrase n’a plus de sens en utilisant
l’imparfait.
…à, et, on, son. !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : « Hahéonson ».

Ai ou ais ? Futur ou conditionnel ?


Futur / conditionnel : le piège à fautes…
Futur / conditionnel ? Oh, les jolis mélanges entre « j’irai », c’est
sûr, c’est certain, c’est décidé, ma décision est irrévocable, c’est mon
futur… hop, j’irai…et « j’irais », si je me sentais en forme, s’il y avait
un beau soleil, et puis bien sûr si j’en avais envie, bref si toutes les
conditions étaient remplies…j’irais…!
Une subtile distinction entre le futur et le conditionnel qui
constitue un véritable piège à fautes

Futur ou conditionnel… un ou deux petits «


trucs »
Bien sûr, tout le monde sait que le futur va se dérouler plus tard, de
façon certaine, et que le conditionnel va également se dérouler plus
tard, mais sous conditions !
Mais savoir distinguer le futur du conditionnel c’est une chose, et
savoir les écrire correctement c’en est une autre !

Les “trucs”…
D’abord, un premier truc bien connu, mettre au pluriel. « Demain, je
mangerai ». Au pluriel, cela donne « demain, nous mangerons ».
Bingo ! C’est le futur, et la terminaison est «ai»..
Ensuite, examinons « je mangerais bien si je n’étais pas si malade
». Au futur : « nous mangerions bien si nous n’étions pas si malades ».
Allez hop ! C’est le conditionnel et la terminaison est “ais” !
Maintenant, cela reste un peu compliqué, et je propose plus simple…
le conditionnel, c’est “si”, si le temps le permet, si je veux, si, si, si…
Et “si” ça commence par “si”… ça finit par “s” !
Normal, donc, de mettre un “s” en terminaison… j’irais, “s”, je
voudrais, “s”, je mangerais, “s”, et si j’ai faim, bien sûr !
C’est tout bête, comme “truc”, mais ça marche bien !

Allons plus loin…


Futur ou conditionnel ?
Le futur, à y regarder de plus près, est un peu conditionnel…
Quant au conditionnel, c’est bien connu, il se situe dans le futur !
Hum… il faut s’accrocher à une règle de conjugaison solide, pour un
futur sans fautes, et qui ne soit pas hypothétique !
Tout va bien ? Vous suivez ?

Le futur est-il conditionnel ?


Le futur est-il conditionnel ?
Le futur, c’est bien connu, c’est quelque chose qui va se
produire, mais qui ne s’est pas encore produit. C’est comme ça
dans toute leçon de conjugaison.
C’est clair !
Mais, est-ce que c’est aussi clair que cela en a l’air ?
Car quand on dit, comme je viens de le faire, « le futur, c’est bien
connu… », il y a peut-être un petit problème : est-ce que c’est aussi
bien connu que cela ?
Par définition, le futur ne s’étant pas encore produit, de très nombreux
éléments peuvent intervenir et transformer ce futur que l’on croyait
certain, en quelque chose d’autre…
Je ne voudrais pas introduire la confusion dans votre esprit,
mais, quand même… notre futur serait-il, finalement, conditionnel
?

La truite vagabonde et le pêcheur trop sûr de


lui…
Ce pêcheur qui part au bord de la rivière, par exemple.
Il est certain de prendre cette truite qu’il a déjà repérée la veille.
Elle est là, derrière ce gros caillou.
L’eau est claire, et il l’a vue.
Bref, toutes les conditions sont réunies pour un futur assuré.
Oui, mais, nous venons de le dire, ce sont quand même… des
conditions.
Imaginons… des gamins sont passés au long de la rivière et se sont
amusés à jeter des cailloux, et la truite est partie ! Un joli papillon a
manqué se noyer, il a touché l’eau à plusieurs reprises, plus bas, plus
loin, et la truite attentive a quitté son poste pour tenter de l’attraper.
Elle l’a eu, d’ailleurs. Mais, maintenant, elle a choisi un autre poste
d’affût, que notre pêcheur ne connaît pas.
Alors, affirmer « aujourd’hui, je l’aurai », avec « ai », est-ce bien
raisonnable ? Ce serait raisonnable seulement si ce futur était
assuré… Mais ce futur, c’est celui que notre pêcheur imagine ! Pour
lui, c’est certain, mais il y a finalement de nombreuses conditions, non
exprimées, qui peuvent empêcher ce futur de se produire !
Bref, le futur est finalement assez conditionnel. !
Le conditionnel, sous conditions !
Là, notre pêcheur est un peu plus prudent ! Il n’affirme plus «
aujourd’hui, je l’aurai », futur certain avec « ai », mais «
aujourd’hui, je l’aurais si… », conditionnel avec « ais » qui, comme
son nom l’indique, dépend d’un certain nombre de conditions !
«… s’il fait beau ! », « …si elle est toujours à la même place ! », «…
s’il n’y a pas trop de vent ! », etc…
Bon, posons la canne à pêche un moment, et concentrons-nous sur la
question cruciale de cette leçon de conjugaison champêtre : à bien y
réfléchir, qu’est-ce qui distingue le conditionnel du futur ?
Et bien, les conditions, justement !
Et si toutes les conditions sont remplies, le conditionnel ne le sera
plus, il va se réaliser, c’est certain !
Il va se réaliser… dans le futur !
Et le « ais » deviendra « ai »… ça, c’est sûr !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : “L’alouette” !

Comment choisir à coup sûr entre


ces et ses, c’est et s’est ?
Tu le sais, c’est sûr !
La différence d’orthographe entre ces et ses, entre c’est et s’est… Tu
le sais… Oui, désolé, je tutoie le lecteur… mais, en l’occurrence, si je
le vouvoie, le titre devient « vous le savez », et le jeu de mot avec «
ces », « ses », « c’est » et « s’est » s’effondre !
Bon, entrons dans le vif du sujet…
Pourquoi est-ce que je suis, dans ce titre, aussi sûr de votre
connaissance infaillible vous permettant de distinguer sans la moindre
erreur l’utilisation parfaite et différenciée de « ces » et « ses », d’abord
?
Tout simplement parce que… il y a un truc !
Et parce que vous le connaissez, bien sûr, ce truc !
Pour ceux qui ne le connaissent pas, je le rappelle :
La phrase qui contient ces ou ses, entre lesquels il faut choisir, il faut
la mettre au singulier. Dans ce cas, si le singulier me permet de
remplacer par son ou sa, j’écris ses. Mais si je peux remplacer par ce,
cet, ou cette, j’écris ces.

Alors, ces ou ses : quelques exemples choisis


dans la basse-cour la plus proche :
Ces canards sont bien nourris. (« Ces », car, au singulier, la phrase
devient « Ce canard est bien nourri ». On peut le montrer, et, vu qu’il
est bien dodu, décider du même coup de le présenter entouré de
navets sur la prochaine table familiale ! Et oui, être ainsi désigné (ce
canard) présente des risques !).
Ses canards sont bien nourris. (« Ses », car au singulier, la phrase
devient « Son canard est bien nourri ». Le canard de la fermière, son
chouchou qu’il est hors de question de passer au four !).
Ces poules vont boire. (« Ces », car, au singulier, la phrase devient
« Cette poule va boire », on peut la montrer).
Ses poules vont boire. («Ses », car, au singulier, la phrase devient
« Sa poule va boire », la poule de la fermière)
A noter : Ses, à elle, à lui…, ce sont ses canards, à elle, à la fermière,
à lui, au fermier. Ces, ceux-ci, ceux-là… Ce sont ces canards, ceux-ci,
et ceux-là, que je montre.
Et c’est ? Et s’est ?
C’est, c’est simple… le « c » veut dire ceci. C’est simple, ceci est
simple. Autrement dit, à chaque fois que l’on peut dire « ceci » c’est
un « c » dans « c’est » !
S’est ? Il s’est posé la question mais il s’est vite répondu qu’il
devait y avoir un truc simple ! Et voilà ! Il a posé la question à lui, il a
répondu à lui, et quand on peut dire à lui, ou à elle, c’est un « s » dans
« s’est » ! Même chose quand on peut dire « lui-même » ou « elles-
mêmes »… Il s’est coupé, il a coupé lui-même… elle s’est blessée,
elle a blessé elle-même…

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « la baleine et le cachalot »
Fable : « la mouche tsé-tsé ».

Comment choisir entre « la » et


« l’a » devant un verbe ?
Las, las, il faut choisir… (Merci Monsieur
Ronsard !)
La ou l’a ? Non, tout autre chose, nous dit Ronsard…
“Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !”
Merci Monsieur de Ronsard, mais ce petit extrait du célèbre «
Mignonne, allons voir si la rose… » n’a, en fait, pas de rapport avec
notre sujet cherchant à déterminer s’il faut écrire la ou l’a devant un
verbe.
On profitera quand même, au passage, pour indiquer que le mot “las”
utilisé par Ronsard ne signifie pas, comme on pourrait le croire, «
fatigué », mais est un diminutif de « hélas ».
On en profitera également pour remarquer les mots « beautez » et «
cheoir », qui ne comportent pas de fautes d’orthographe, pour
l’époque.
Comme quoi le français évolue tout seul, au fil du temps…
Mais bon, revenons, là, à nos moutons…

Alors, on met la ou l’a devant un verbe ?


Oui, finalement, comment choisir entre « la » et « l’a », mis devant un
verbe ?
Une remarque de bon sens d’abord : puisqu’il y a deux possibilités,
elles doivent correspondre à deux circonstances différentes. Jusque-
là, c’est logique !
Première circonstance : le verbe est à un temps simple. Dans ce cas,
c’est « la » : elle la voit, ils la voient, nous la verrons (Précision,
également de bon sens : cette règle s’applique sauf si le verbe
commence par un « a » ! (Il l’achète, elle l’apporte, nous l’avalons)
Deuxième circonstance : le verbe est à un temps composé. Alors là,
c’est « l’a » : elle l’a vu, ils l’ont vu, nous l’avons vu.
Ça va ? Vous n’êtes pas las ?

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « La, là, l’a, l’as ! »

Leur ou leurs ? Leurs règles


d’accord.
Il faut leur mettre leurs beaux “s”, ou pas ?
C’est en effet un petit mystère pour beaucoup, ce « s » qui apparaît ou
disparaît à la fin du mot « leur » et il est facile de le deviner en
constatant qu‘il y a environ 7000 interrogations le concernant sur
Google… par mois !
Pour sourire un peu, on peut dire que pour l’étudier il faut être « à
l’heure », car s’il n’est jamais trop tard pour apprendre quelque chose,
il n’est jamais trop tôt non plus !
Et pour continuer dans le même genre, on peut ajouter qu’il faut, bien
entendu, se méfier des « leurres », fausses explications et règles
biscornues !

Leur ou leurs ?
Quelques exemples concrets…
Comment leur dire cela ? Il faut vraiment qu’ils changent leurs
chaussettes, car le fait qu’elles soient tachées et déchirées nuit
gravement à leur image d’enfants sages qui entretiennent avec soin
leurs affaires, leurs vêtements, comme on ne cesse de leur
demander de le faire, ceci faisant partie de leur éducation.
Mais il faut avouer qu’ils n’en font qu’à leur tête, ne suivant que leurs
caprices et leurs envies, même s’il leur a été répété qu’il n’est pas
bon qu’ils cèdent simplement à leurs penchants, quitte à mettre en
péril leur avenir, ceci leur ayant été souligné très souvent.
Alors… si ce texte était une dictée, honnêtement, vous auriez fait
combien de fautes ?
Oh ? Tant que cela ?

Constats établis sur ce texte


Accord de leur ou leurs… D’abord, on constate que ” leur ” s’accorde
en nombre (leurs affaires, leurs caprices… leurs est bien au pluriel,
avec un ” s “) mais il ne s’accorde pas en genre (leurs chaussettes,
leurs envies, au pluriel, mais pas au féminin. Leure, avec un ” e “,
n’existe pas !).
Mais on constate aussi que ce fameux mot peut s’appliquer à
plusieurs personnes ou objets, mais ne pas prendre de ” s ” : on leur a
dit, à eux, qui sont plusieurs… Il leur a été répété : même chose.
Il doit y avoir “un truc” ! Bien sûr, leur, ici, signifie « à eux-mêmes » On
leur a dit… on a dit à eux-mêmes…

Malheur…
Bien… les constats sont clairs, et le problème est bien posé.
Voici quelques vers de circonstance :
Quel grand malheur,
quel grand malheur,
que de confondre
“leur” et “leurs”

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « à la bonne heure » (extrait ci-dessus !)

Ce ou se ?
Ce piège-là, il se rencontre souvent !

Se…
il y a « se », et son petit frère « s’ » ». On le rencontre avec un verbe.
Il remplace « lui », « elle », « eux ». Et, si je peux conjuguer ((je me /
je m’, tu te / tu t’, il se / il s’), pas de doute : c’est lui !
Jean se sert une part de gâteau.
Je me sers, tu te sers, il se sert… Il sert à lui.
Jean s’attribue une part de gâteau.
Je m’attribue, tu t’attribues, il s’attribue… Il attribue à lui.
Les enfants se régalent avec le gâteau.
Je me régale, tu te régales… Ils régalent eux.

Ce…
là aussi, il y a « ce » et son petit frère « c’ ». Bien sûr, si on ne peut
pas conjuguer, c’est certain, c’est lui. Pour être encore plus sûr, on
vérifie si on peut mettre «-là », ou « ceci », ou « cela ». Oui ? Plus de
doute !
Sa fonction est de désigner, les choses, les gens, les lieux, etc.
ce chien… ce chien là
c’est mon chien… ceci est mon chien

C’est tout ?
Oui, c’est tout, ce n’était pas bien difficile, et ce n’était pas la peine de
se prendre la tête ni de se faire peur. Et pourtant, on se trompe
souvent avec ce petit piège qui ne se voit pas beaucoup !
Oui, c’est tout (ceci est), ce n’était (ceci n’était) pas bien difficile, et
ce n’était (cela n’était) pas la peine de se prendre la tête (de me
prendre, de te prendre) ni de se faire (de me faire, de te faire) peur. Et
pourtant, on se trompe (je me trompe, tu te trompes) souvent avec ce
petit piège (ce petit piège là) qui ne se voit (je me vois, tu te vois) pas
beaucoup !

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


articles

Choisir entre « quand », « quant »


et « qu’en ».
Quand reviendront les cigognes ? Quant aux
canards… Oh, qu’en penser ?
Quand ou quant…
Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre !
Quant à l’orthographe, il vaut mieux choisir judicieusement entre les
deux.
Alors, oui, d’accord, quand on a dit tout cela on n’a pas dit grand-
chose quant à ce choix judicieux qu’il faut opérer…
il y a pourtant un indice précieux : quand on parle de ce mot, on
peut remplacer « quand » par « au moment où », ou par « pendant
», par exemple. Autrement dit, ce premier « quand » fait référence au
temps.
Ah oui ? Mais, me direz-vous, dans « quand même », ou « quand
bien même », on ne le fait pas franchement référence au temps…
C’est vrai ! Ce sont deux locutions qui forment un peu exceptions. En
français, une règle sans exception, c’est un peu comme un éléphant
sans trompe : sans se tromper, on peut dire que cela n’existe pas !
Et l’autre ? Le « quant » ? Pas de problème : s’il est suivi de « à », «
au », ou « aux », ne cherchez pas, c’est lui ! En effet, il veut dire « à
propos de », « en ce qui concerne ». Quant à l’orthographe… quant
aux fautes… quant au respect des règles d’orthographe…
Bref, quand on sait cela (au moment où l’on sait cela), on a plus
d’hésitation quant au choix à faire (à propos du choix).

…et qu’en ?
Lui, on le repère facilement : il est toujours suivi d’un verbe. Et le « en
» signifie « de cela ».
Qu’en penses-tu ? Que penses-tu de cela ?
Qu’en fait-on ? Que fait-on de cela ?

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « Cancan »

Les homophones de si… on s’y
met ?
Allez, on s’y met !
Si tu scies cet arbre-ci avec ta scie neuve, elle produira un son
perçant, proche d’un si. Il faut graisser la lame ! On s’y met ?
Cinq orthographes différentes !

Quelle scie !
En dehors de l’outil qui sert à scier (une scie avec laquelle je scie, tu
scies, il scie…!), on utilise aussi le mot scie dans un sens figuré : par
analogie, peut-être, avec le bruit régulier et répété des allers-retours
de la lame, on utilise aussi ce mot pour désigner une chanson plus ou
moins agaçante qui revient régulièrement sur les radios. « La dernière
chanson de… quelle scie ! ».

Je fais allusion à cette utilisation figurée de ce mot, car elle me semble


également très bien convenir pour le sujet qui nous occupe. En effet,
cette superbe série d’homophones entraîne, elle aussi, des fautes
agaçantes qui reviennent régulièrement !

Scie…
Je ne reviens pas dessus : il s’agit de l’outil, et il s’agit du verbe qui
désigne l’action effectuée avec l’outil. Il scie avec sa scie neuve.

s’y
s’y
On l’emploie uniquement quand on peut conjuguer. Il remplace « là »
(il s’y rend, il se rend là), ou « cela » (il s’y emploie, il s’emploie à
cela).

-ci
Mis avant un mot, avec un tiret, il le désigne (cet arbre-ci, cet arbre
parmi les autres arbres). On peut considérer qu’il est à peu près
équivalent à -là (cet arbre-là).

si
Il indique une condition (je m’y rends si je veux, à condition que je
veuille). Il peut aussi signifier tellement (elle est si belle, tellement
belle. Il fait si froid, tellement froid).

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « Do, ré, mi, fa, sol, la, siiiiiiiiiiii ! »

Le son -euil, « euil » ou « ueil » ?


Ouvrons l’œil !
Attention aux écueils !
Attention aux écueils !
Le son “euil” (ou “ueil” !) s’écrit-il avec le “u” en premier, ou en second
?

“euil”, bien sûr !


“euil”, c’est évident, s’exclament, en plein accord, le chevreuil, qui
mâchonne du cerfeuil, et l’écureuil, qui saute sur le fauteuil ! Je suis
d’accord aussi, dit le bouvreuil en sautillant sur le seuil !
A noter que les uns et les autres n’ont parlé ni de deuil, ni de treuil,
qu’ils n’ont pas réussi à placer dans la conversation !

“ueil”, évidemment !
C’est ce qu’il me dit en guise d’accueil, et avec orgueil ! Froid comme
un cercueil, dangereux comme un écueil, il est à lui seul le recueil
des attitudes peu sympathiques !

Alors, euil ou ueil ?


Alors, observez bien… les mots qui se terminent par “ueil”, n’ont-ils
pas un point commun ? Un “c”, ou un “g”, par exemple ? Oui un “c”
ou un “g”, avant “ueil” ! Eurêka !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : “A l’œil”

Le pluriel des noms
…une java d’enfer !
Le pluriel des noms en … ? Au début, c’est tout simple… pour
marquer le pluriel, on ajoute un « S » et puis voilà tout. Une maison,
des maisons. Une robe, des robes. Un nuage, des nuages. Tout va
bien !
Mais pour se distinguer un peu, il y a les mots en… en eu, au, al, ail,
ou ! Quelle java !

Le pluriel des noms en ail… aie, aïe, aïe !


Là encore, la règle est simple, mais les exceptions nombreuses !
La règle ? Très classique : on ajoute un « S ». les portails, les
détails… mais les exceptions, aie, aïe, aïe !
Nous voilà dans l’émail, qui donne les émaux, dans le corail, qui se
transforme en coraux…Et je ne parle même pas du travail, qui se
multiplie en travaux, ou du soupirail, les soupiraux !

Le pluriel des noms en eu… heu…


Dans cette catégorie, l’orthographe française, toujours malicieuse,
nous réserve l’une de ses surprises qui en font tout le charme…
Ainsi, de quelqu’un qui est habitué à circuler dans un bâtiment (ou
dans un village, un jardin, ou autres…), on dira : « Il connaît bien les
lieux ».
Notez bien le « X » à la fin du mot lieu.
Mais cette personne qui rentre d’un après-midi de pêche en mer
pourra dire, elle : « je suis content. J’ai pris de très beaux lieus ».
Et là, vous notez le « S » à la fin du mot lieu !
Et oui, l’endroit (le lieu) et le poisson (le lieu) ne se distinguent pas l’un
de l’autre au singulier, mais diffèrent au pluriel, avec un « X » pour le
premier, et un « S » pour le second !
En dehors de cette petite merveille orthographique, la règle générale
est que les mots en « eu » prennent un « X » au pluriel… sauf
exceptions, bien sûr, comme le lieu, le poisson pêché plus haut, le
pneu, l’émeu (gros animal qui ressemble un peu à une autruche),
le bleu (je me suis fait des bleus en tombant)…

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : « la Java plurielle”

Le pluriel des noms présente tant de règles qu’il fallait bien deux
articles ! : Voir aussi article N°25

Les bons bonbons


S’il est une règle qui fait partie des fameuses « règles d’orthographe
de base », c’est bien celle-ci !
En effet, chacun sait, grosso modo, que, dans un mot, et devant les
lettres « B », « P », ou « M », on ne met pas un « M », mais un « N ».
Voilà une règle simple, lisse, sucré comme un bonbon… Un bonbon ?
Voilà une règle simple, lisse, sucré comme un bonbon… Un bonbon ?
Avec un « N » devant le « B » ? Y aurait-il des exceptions à cette règle
qui semble si simple ?

Bonbons, et autres…
Évidemment, si « bonbon » fait exceptions, il va attirer avec lui le mot
« bonbonnière ». Néanmoins, ce n’est pas une raison pour
s’empiffrer de bonbons, jusqu’à se retrouver avec un embonpoint qui
prend des allures de bonbonne…

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chansons : « La chanson des bonbons »

Les noms en oir et oire


Dormir comme un loir
Cette petite expression, très courante, signifie dormir profondément,
tranquille, sans aucune crainte.
Et c’est certainement ce que vous ferez, loin de l’inquiétude des fautes
d’orthographe, après avoir lu cet article !

Bonne nouvelle : le féminin est au féminin !


En général, les mots féminins se terminent par un « E ». Et bien, dans
la catégorie qui nous occupe, les mots féminins se terminent toujours
par « oire », avec un beau « E ». Une baignoire, une balançoire,
une échappatoire, une trajectoire ou une victoire…
Voilà au moins une règle qui n’est pas trop difficile à mémoriser !

Deuxième bonne nouvelle : le masculin est au


masculin !
Effectivement, toujours dans la catégorie qui nous occupe, les mots
masculins abandonnent le « E ».
Un trottoir, un réservoir, un abreuvoir, un grattoir un hachoir…
Ce ne sera pas bien difficile non plus de se souvenir de cette règle !

Oui, mais…
Ah ! Voilà le fameux « oui, mais » !
Autrement dit, il y a des exceptions, comme toujours ! Alors, une liste
à apprendre, accompagnée d’un mal de tête ? On va essayer de faire
mieux… il s’agit de mots masculins, mais qui, contrairement aux
autres, se terminent par « oire ». Essayons d’en faire une phrase, pour
voir :
“Dans son laboratoire, véritable observatoire pour un auditoire
attentif, il dresse le répertoire des actions à mener sur ce territoire
lointain afin d’occasionner de nombreux déboires aux trafiquants
d’ivoire, et sans se perdre dans des explications accessoires. Ceci
fait, il invite chacun à se diriger vers le réfectoire afin d’aller déjeuner
!”
Et bien voilà, c’est plus facile comme ça !
D’ailleurs, vous le savez bien, c’est toujours plus facile avec un sourire
!

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


articles

Les homophones de mais… une
avalanche !
Mais ou mes… au secours ! Il pleut des homophones ! Qui aurait cru
que ce simple petit son pouvait ainsi donner lieu à tant de sens et
d’orthographes différentes ? Allez, on ouvre notre parapluie, et on
affronte l’orage !

La maie de mémé
Une maie, on n’en fait plus ! Il s’agit d’un meuble utilitaire ancien,
ressemblant à une moitié de gros tonneau fermée par un couvercle
rabattant. Pour faire le pain, on y pétrissait la pâte.
Et puis, de brocanteurs en antiquaires, elle est devenue un joli meuble
décoratif rustique, dans laquelle, quelquefois, on met (allez, encore un
son mais !) des nappes ou des draps.

Il faut s’y mettre !


Bien sûr, le verbe mettre va nous fournir quelques spécimens !
L’indicatif, par exemple, je mets, tu mets, ou l’impératif, mets donc la
table ! Et attention au changement d’orthographe pour l’indicatif
troisième personne du singulier ! Il met ses chaussures…

Bon appétit !
Mémé, qui a une si jolie maie, vous invite parfois à déjeuner, et elle
met un point d’honneur à nous servir des mets surprenants, et
toujours délicieux !
Et oui, il existe aussi le mot « met » qui désigne à la fois des éléments
comestibles (pour les connaisseurs, le foie est un met exceptionnel),
et des plats (à sa table, il était toujours servi des mets exceptionnels).

Oui, mais non !


Et oui, il y a “mais”, aussi !
C’est une conjonction, comme disent les savants grammairiens ! Et
elle sert à exprimer une nuance, une différence : c’est bon, mais je
crois qu’il manque un peu de sel. Elle exprime aussi l’opposition
entre deux mots, deux éléments : “cet enfant est intelligent, mais
dissipé”, ou “il a fait beau toute la semaine, mais le temps se
couvre”

Orthographe, tu m’es un vrai tourment !


Cette phrase-là, évidemment, il y a que ceux qui ne connaissent pas
les fables et chansons du « Blog Orthographique », les pauvres, qui la
prononcent !
Le “m”, c’est « moi » : « tu m’es un vrai tourment» veux bien dire,
c’est sûr, tu es un vrai tourment pour moi. Et ça marche aussi à la
troisième personne : « Il m’est très utile », c’est clair, signifie il est
très utile à moi !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : « Mémé vient déjeuner ».

Les terminaisons des adjectifs et
participes passés
Terminaison des participes passés : quelle
orthographe ?
Alors là, c’est le grand bazar ! On y trouve de tout ! Un participe passé,
dans sa forme de base, masculin singulier, cela peut se terminer par
un « t », par un « s », par rien du tout, etc…. comment choisir sans
erreur ?
Parmi la multitude des règles d’orthographe, y en a-t-il une sur laquelle
on puisse s’appuyer ? Ah ! Apprendre l’orthographe dans ce chaos, ce
n’est pas simple !
Quoi que…

Terminaison des adjectifs : quelle orthographe


?
On se retrouve dans le même bazar ! Au masculin singulier, quelle est
donc la lettre qui le termine ? Faut-il être devin, ou mage, pour la
choisir à coup sûr ? Peut-être pas…

Le « truc » !
Oui, comme bien souvent, il y a un truc !
Je vous montre… prenons un adjectif facile, comme « blanc ». Il se
termine par un « C ». D’accord. Mais, si je ne le sais pas ? Après tout,
pourquoi pas un « T » ? Ou rien du tout, peut-être ? Il y a bien « plan
»… alors, pourquoi pas « blan » ?
Alors, vite, le « truc » !
Il est très simple : il suffit de mettre le participe passé ou l’adjectif
au féminin, et on entend la terminaison !
« Transport inclus », avec un « S » à la fin… évidemment, puisque
l’on dit « livraison incluse »
« Il est pris », oui, puisque « elle est prise » !
« Il est grand », avec un « D », évidemment, puisque « elle est
grande ».

Mais…
Bon… les terminaisons des adjectifs et participes passés, c’est vu !
Mais…
Mais, évidemment, comme toujours, il y a des exceptions, pour la
terminaison des participes passés comme pour celle des
adjectifs !
Et, une fois de plus, on se heurte la difficulté d’apprendre par cœur
une liste de mots !
Alors, petit clin d’œil, petit sourire, je vous ai mijoté une petite phrase
qui ne veut pas dire grand-chose, mais qui est plus facile à retenir :
« Certains le disaient grec, et d’autres pensaient qu’il était turc. Quoi
qu’il en soit, il était farouchement laïc dans tous ses discours publics
et ne considérait pas le sujet comme bénin. Malin, il avait aussi
remarqué que cette position faisait de lui un favori, du moins tant que
son groupe n’a pas été dissous. »

Et au féminin, cela donne :


« Certains la disaient grecque, et d’autres pensaient qu’elle était
turque. Quoiqu’il en soit, elle était farouchement laïque dans toutes
ses interventions publiques, et ne considérait pas la question comme
bénigne. Maline, elle avait aussi remarqué que cette position faisait
d’elle une favorite, du moins tant que son organisation n’a pas été
dissoute ».
C’est clair, ces mots-là ne suivent vraiment pas le « truc » !
LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les
articles

Peut, peux ou peu ?


Essayons de faire peu de fautes ! Tu peux le
faire !
Peut, peux ou peu : Je peux le dire, oui, c’est un peu vrai, les
homophones de “peu” n’entraînent pas peu de fautes ! C’est un
joyeux mélange, et chacun peut le constater, les règles d’orthographe
sont peu suivies ! Voyons un peu….

L’orthographe de peu
Peu, d’abord… Peu, c’est pas beaucoup ! Et on précise de quoi, avec
“de” ! Peu de… Peu de soleil, peu d’argent… Peu peut être suivi
d’un mot au pluriel : elle fait peu de sourires à la foule de ses
admirateurs : bien qu’il y en ait peu, sourires est quand même au
pluriel !
Peu est quelquefois précédé d’un déterminant : “un” peu de vin, “le”
peu de vin que j’ai bu… Mais bon, c’est toujours peu !
Enfin, il peut aussi être employé seul, sans “de” après, dans “un” ou
“le” avant, et, dans ce cas, il modifie souvent un verbe : je mange peu
!
Vous vous rendez-compte de tout ce qu’il y a à dire sur bien peu de
choses ! P-E-U, trois lettres ! Apprendre l’orthographe, comprendre
et retenir les règles d’orthographe, ce serait très peu simple, si
l’on n’y mettait pas un peu de sourires !

L’orthographe de Je peux et Il peut


Passons rapidement sur le verbe pouvoir, je peux, il peut…
Mais arrêtons-nous quand même (un peu !) sur un petit problème de
trait d’union : peut-être, ou peut être ? Les deux ! J’ai un doute, ce
chien est peut-être méchant. C’est possible, ce chien peut être
méchant si on lui fait peur !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Fable : “Juste un peu”

Les homophones de sans, sent, sens,


sang, cent, sens c’en, ou s’en ?
Il le sent, et tu le sens aussi, sans mentir, sans se faire du mauvais
sang, je l’ai dit cent fois, et tous nos sens nous le disent, il est notre
meilleur ami, c’en est certain, même s’il s’en défend !

Sent sens sans sang cent sens c’en s’en ! Sans


s’en faire !
Il le sent, et tu le sens aussi…
Là, c’est trop simple ! Cela se sent tout de suite… c’est le verbe sentir
!
« Le vrai poète ne doit peindre que selon qu’il voir et qu’il sent »
(Charles Baudelaire)

… sans mentir…
Sans signifie « pas de ». Une mandarine sans pépins : elle n’a pas de
pépins. Sans mentir signifie donc et qu’il n’y a pas de mensonge.
« Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut
parfaire son expérience sans épreuve » (Confucius)

… se faire du mauvais sang…


Le sang, bien sûr, est le nom du liquide vital qui coule dans nos veines
! Ce nom est employé au sens figuré dans l’expression se faire du
mauvais sang, qui signifie s’inquiéter, se tourmenter…
« Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la
sueur » (Winston Churchill)

… cent fois…
10 × 10, bien sûr ! Attention à l’accord… deux cents… cent deux…
deux cent trois…!
« La fête de la musique est une grande réussite, puisqu’elle
garantit trois cent soixante-quatre jours de silence par an
(Philippe Bouvard)

…nos sens…
Il paraît que nous en avons cinq !
Il paraît que nous en avons cinq !
« Parmi les cinq sens, la vue, L’ouïe, et l’odorat, connaissent
moins d’interdits que le toucher et le goût » (Léonard de Vinci)

…sens…
Peut aussi signifier la direction.
« Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles »
(proverbe africain)

…c’en…s’en…
Doubles pronoms.
C’est du bois ? Oui, c’en est (ceci est…).
C’est de l’encre ? Oui, il s’en est mis sur les doigts (il en a mis sur
ses…)

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


articles

Les noms au pluriel : pas si simple !


(suite)
Cet article est la suite des règles rassemblées sous le N°18
Cet article est la suite des règles rassemblées sous le N°18

Les noms au pluriel… en au… oh, la, la !


Les noms au pluriel … Oh, c’est assez simple : au pluriel, les noms en
“au” prennent un « X » .
Des exceptions ?
Oui, mais qui utilise encore le mot « sarrau » ( il s’agit d’une blouse de
travail ample, portée sur les vêtements par les paysans et ouvriers
jusque vers le début du XXème siècle. Egalement utilisé dans les
écoles, même époque), et le mot « landau » (il désigne une voiture
d’enfant à nacelle rigide et capote, à peu près disparue au profit de la
« poussette », mais aussi une voiture à cheval à quatre roue et
capote, pour quatre personne assises en vis-à-vis). Bref, ces deux
mots qui forment exceptions sont bien peu utilisés de nos jours !
Il vaut donc mieux se souvenir simplement de la règle de base : au
pluriel, les noms en “au” prennent un « X » .

Les noms au pluriel… en al… allons-y !


Les noms en « al » deviennent, au pluriel, des mots en « aux » (un
cheval, des chevaux, c’est bien connu !)
C’est un caprice, bien sûr, mais le vrai problème n’est pas là.
Le vrai problème, ce sont les exceptions :
Pendant les carnavals et les festivals, il y a de nombreux bals
avec de vrais régals de festivals d’artistes connus ! Et les chacals
sont tenus à distance !
Et hop, vous avez toutes les exceptions en une phrase !

Les noms au pluriel… en ou, hou là !


Ils prennent un « s », c’est clair !
Et les exceptions sont très connues, formant une suite de noms très
célèbre : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou et pou ! Tout
ceux-là prennent un « x » au pluriel !

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson : “La Java Plurielle” !

Les accents sur le “e”. é ou è, ou… ?


Ils penchent à droite, ils penchent à gauche, et, parfois, en plus, on les
entend… sans les voir, les accents !

Sonore !
é ou è ? Dans un premier temps, penchons-nous sur le « é ».
On l’entend bien, il claque, on peut dire qu’il est sonore, dans son
genre !
Et bien, justement, il aime les syllabes sonores, c’est-à-dire celles que
l’on entend. Si je dis « périlleux », la syllabe « ri », on l’entend bien,
elle sonne, et donc, avant elle, un « é », qui sonne aussi ! Si je dis «
impérial », même chose : la syllabe « rial » est sonore, et donc
précédée du « é » sonore.
« Ce médecin habite au cinquième étage, mais ce n’est pas
l’effort qui le maintient mince, mais plutôt le manque d’appétit » :
on entend « de », « ta », « tit »… et les trois sont précédés du « é ».
Conclusion : devant une syllabe sonore, choisir l’accent aigu, choisir «
é ».
Petite observation au passage : dans notre phrase il y a le mot effort,
et il n’y a ni accent grave, ni accent aigu… hum… hum… Il n’a l’air de
rien, ce petit accent qui monte ou qui descend, mais le nombre de
fautes d’orthographe qu’il entraîne est impressionnant. Et, en plus,
parfois, tout simplement… il n’est plus là !
Voyons cela de plus près, mais toujours avec le sourire, bien sûr !

Muette !
Muette !
é ou è ? Maintenant, penchons-nous sur le « è », avec son bel accent
grave.
Il est beaucoup moins sonore que son copain, il est même assez
doux, assez discret, et on le voit bien avec des syllabes muettes.. Et
bien, c’est le cas !
Ce n’est pas sorcier ! Et ce n’est pas sorcière non plus… sorcière ?
On ne prononce pas sorcièreu ! La dernière syllabe est muette, d’où le
« è » qui le précède !
En sachant cela, vous n’êtes pas loin de devenir… célèbre ! Ce
dernier mot, vous ne l’avez pas prononcé célèbreu ! La dernière
syllabe est donc une ce syllabe muette, et « è » avant elle.

Pièges !
Attention, ce n’est pas parce que l’adjectif célèbre s’écrit avec un « è »
que le nom qui va avec en fait obligatoirement autant ! La célébrité.
Et oui, « é », puisqu’il est devant une consonne sonore : « bri ». On
retrouve de temps en temps ce cas de figure, auquel il convient d’être
vigilant !
Attention aussi à la place de la lettre !
Par exemple, on mettra un accent grave si le « e » est l’avant-dernière
lettre d’un mot qui se termine par un « s », même si ce « s » n’est pas
la marque du pluriel.
Ainsi, on va écrire « près », mais « des prés » : « il y a des prés près
de la ferme ». Jolies subtilités de la langue française !

… Et pas d’accent du tout ?


Dans certains cas, l’accent a carrément disparu, alors que, pourtant,
on entend les sons é ou è !
Et c’est là que nous retrouvons notre mot « effort » que l’on a vu tout à
l’heure.
Le son « é » est devant la consonne « f » et perd donc son accent :
il n’y a pas d’accent pour é ou è » si le « e » précède directement une
consonne dans la même syllabe : dessert, esprit… (y compris quand
cette consonne est un « x », car on obtient un son qui fait souvent se
poser la question de savoir s’il y a un accent ou pas : « j’ai été
excellent à mon examen car j’ai donné des réponses exactes aux
questions que j’avais travaillées exprès pour cela »
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Les noms en -eur : on s’inquiète


pour rien !
Les noms en -eur ? A en juger par l’examen des requêtes tapées sur
Google, par exemple, il y a une certaine inquiétude les concernant.
Comment se terminent-ils ? Avec un “e” ? Avec un “t” ? Avec un “s” ?
Aucune inquiétude : c’est très simple !

C’est très simple !


Apprendre l’orthographe, en ce cas, c’est très simple !
Trop simple, peut-être !
Ou bien est-ce que sont des mots très courants comme le beurre, ou
la demeure, l’un et l’autre terminés par un “e”, qui suscitent un doute
pour ce qui est des autres mots en-eur ? Ils sont pourtant plus de 2600
à suivre la même règle, extrêmement simple : les mots en -eur se
terminent par… eur !
Plus simple, ce n’est pas possible !
Et cet article va être le plus court de la série “40 règles de base de
l’orthographe” !
l’orthographe” !

Des exceptions ?
Il peut y avoir, quand même, une première série d’exceptions, formée
par des mots masculins en -eur, qui ont un féminins en -eure : un
mineure, une mineure ou un majeur, une majeure.
En dehors de cela, on trouve peu d’exceptions. Au point qu’il est
possible de les rassembler en une phrase, un peu bizarre, pour s’en
souvenir facilement :
Il y a une heure, un heurt s’est fait entendre dans la demeure, car la
cuisinière a jeté au sol le pot de babeurre, qu’un lui avait vendu
comme étant du beurre, ce qui était à la fois un leurre et une gageure
!
( Juste pour information, le babeurre est le “petit lait” que l’on recueille
quand on tourne le lait (dans une baratte !) pour obtenir du beurre.
Apprécié, entre autres, en Normandie. Prendre un peu de babeurre
glacé légèrement acide, en même temps qu’un peu de pomme de
terre écrasée, brûlante, légèrement sucrée, et vous obtenez un vrai
délice !)

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App ou ap au début ? Appeler ?
Apercevoir ?
App ou ap ?
App ou ap ? Voilà encore une de ces questions qui surgissent
brusquement à l’esprit quand on arrive sur la difficulté réelle ou
supposée ! Une petite inquiétude, et d’autant plus agaçante que, sur le
moment, on n’a aucun élément pour la dissiper !
Et pourtant, là encore, il s’agit d’un faux problème : une question qu’il
n’y a pas lieu de se poser.
En effet, c’est très simple : quand je bute sur un mot qui commence
par ce son, j’écris « app », oui avec deux « p », et puis c’est tout.
En fait, ce n’est évidemment pas une règle universelle, puisque, en
français, les exceptions sont partout, mais elle est quand même
valable en une très, très forte proportion.
Ceci dit, allons quand même examiner les quelques exceptions qui
existent…

Les exceptions.
Si nous entrons dans le langage savant, scientifique, ou spécialisé, on
trouvera de nombreuses exceptions à la règle énoncée ci-dessus.
Mais il n’est peut-être quand même pas capital de savoir écrire «
apicodental » ou « aphonisate », par exemple !

Nous allons donc sélectionner simplement les mots courants,


beaucoup plus utiles !

Une petite phrase un peu bizarre, pour se souvenir de ces mots ?


Allons-y…

Il l’apostrophait violemment, et il était prêt à lui aplatir le nez, car il


venait de s’apercevoir qu’il avait bu son apéritif. Bien sûr, j’ai
cherché à les apaiser, et à aplanir la difficulté. Pendant ce temps, un
vieil apache apathique, ancien apiculteur, regardait la scène
tranquillement.
Voilà… apparemment, on a à peu près fait le tour ! Apprêtez-vous à
ne plus faire de fautes !
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Huit “bizarreries” de la terminaison


du présent de l’indicatif
Terminaison du présent ? A priori, il y a rien de plus simple… mais,
à y regarder de plus près, on trouve quand même de nombreuses «
bizarreries », qui sont autant de pièges à fautes d’orthographe !

Le « Y » qui devient « I »
Ce sont les fameux verbes qui se terminent en « yer ». À toutes les
personnes du singulier, et à la troisième personne du pluriel, il y a un «
e » muet devant lequel le « y » se transforme magiquement en « i »
Ainsi le verbe envoyer : j’envoie, tu envoies, il envoie, nous
envoyons, vous envoyez, ils envoient.
Alors, en plus, il y a une bizarrerie dans la bizarrerie : les verbes en «
ayer » peuvent, au choix, suivre la règle ci-dessus, ou tout simplement
garder leur « y » ! Par exemple, le verbe payer, qui permet d’écrire, au
choix, je paye ou je paie !
Oui, au choix ! Les deux sont valables !
Voici donc une terminaison du présent à double choix !

Le « é » qui devient « è »
Si le verbe a un « é » à son avant-dernière syllabe (céder, par
exemple), il ne le garde qu’à la première et à la seconde personne du
pluriel. Pour tout le reste, le « é » devient « è ». : Je cède, tu cèdes, il
cède, nous cédons, vous cédez, ils cèdent.

Le « e » qui devient « è ».
Un peu suivant le même principe, un verbe qui a un « e » à son avant-
dernière syllabe (mener, par exemple) ne le garde qu’à la première et
à la seconde personne du pluriel. Pour tout le reste, le « e » devient «
è » : je mène, tu mènes, il mène, nous menons, vous menez, ils
mènent.
Terminaison du présent et prestidigitation !

Les célèbres verbes en « eler » (appeler), et en


« eter » (jeter).
Voilà une jolie source de fautes d’orthographe ! Ces verbes doublent
la consonne « l » ou « t » devant un « e » muet.
Jeter : il jette.
Appeler : il appelle.
Mais… avec ce vent glacial, je gèle, et j’halète aussi d’avoir couru
et je harcèle le commerçant pour qu’il décèle les plus jolies
pommes, et m’en pèle une avant que je les achète !
Et oui, les verbes geler, haleter, harceler, déceler, peler, acheter (et
modeler, en prime !) sont les exceptions à la règle ci-dessus !
Terminaison du présent… exceptionnelle !

Rompez les amarres !


Pourquoi ce cri ? A cause du verbe rompre, bien sûr, qui prend un
malin plaisir à nous ruiner la santé, té, té, à s’ajouter, ter, ter, un “t” à la
troisième personne du singulier : il rompt, avec un “t” !

Moudre le café ?
Bien sûr, il faut prendre un aiguille et du fil pour coudre cette
jupe, avant de moudre le café, et de peindre le plafond !
Absurde ? Pas certain, si cela fait retenir que moudre, coudre et
prendre, et les verbes en “indre”, sont irréguliers !
Prendre : je prends, tu prends, il prend, nous prenons, vous
prenez, ils prennent
Peindre : je peins, tu peins, il peint, nous peignons, vous peignez,
ils peignent

Attention aux “c” qui s’offrent une cédille !


Et oui, le phénomène se produit chez les verbes en “cer”, comme
lancer, mais à la première personne du pluriel seulement ! Regardez
: je lance, tu lances, il lance, nous lançons, vous lancez, ils
lancent.

Un « g », oui, mais bien doux !


Chacun sait cela, bien sûr : le « g », devant un « o » prend sa
prononciation dure, comme dans « gourou » et non sa prononciation
douce, comme dans « gentil ». Du coup, certains verbes qui
comprennent un « g » en prononciation douce, comme « manger »
posent problème quand la terminaison du présent comprend un « o ».
C’est le cas de la première personne du pluriel des verbes en « ger ».
Dans ce cas, on contourne le problème, et on glisse un « e » devant le
« o ». Je mange, tu manges,… nous mangeons !

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Sons s et z : 1 ou 2 consonnes ?
Son fermé et sérieux, ou nasillard zozotant ?

Le problème…
En fait, il s’agit du son -s, comme dans saucisson, et du son -z,
comme dans maison. Fat-il les écrire avec une lettre, ou deux ? Et
laquelle ou lesquelles ?

Le son -s
Clair, il faut toujours deux consonnes. Il peut y avoir deux “s”, comme
dans assassin ou hérisson. Il peut y avoir aussi un “s”, avec une autre
consonne : un pinson triste pense que l’hiver a assez duré !

Le son -z
C’est tout aussi clair : il ne faut qu’une consonne ! J’ose dire sans
hésitation, et sans nasiller, qu’il ne faut pas causer en faisant la
cuisine !
Bien entendu, il y a quelques exceptions, comme toujours ! A
l’horizon, on devine un gaz bizarre qui s’étale sur le gazon, en une
dizaine ou une douzaine d’endroits.
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Les mots qui prennent toujours un –


s à la fin
Ils prennent un « S », même au singulier !

Là, aucune « petite règle » toute simple…


Au pluriel, les mots prennent souvent un -s. Ça, tout le monde le sait.
Il y a aussi certains mots qui prennent toujours un -s à la fin tout
simplement parce qu’ils sont toujours au pluriel : des honoraires, des
frais…
Jusque-là, c’est clair !
Mais il y a aussi des mots qui, au singulier, prennent quand même un -
s.
Il doit bien y avoir une petite loi, une règle rusée, pour comprendre et
se souvenir… et bien non !
Alors… pourquoi inclure le problème dans la série “Les 40 règles de
base de l’orthographe”, s’il n’y a pas de règles ? Parce qu’il y a une
règle qui précise qu’il y a des mots qui prennent toujours un -s à la
fin… au singulier ! Et que c’est un beau piège à fautes !

De tout un peu…
Parmi les mots qui prennent toujours un -s à la fin, il y a des noms,
mais il y a aussi des adjectifs… Voici un joyeux mélange sous forme
de petites phrases plus ou moins bizarres, plus ou moins biscornues,
ceci pour vous permettre de vous raccrocher à quelque chose… pour
mieux se souvenir, avec le sourire ! Allons-y… :
Il n’y a aucun rapport entre une brebis et un anchois, et ni l’un ni
l’autre ne peuvent prendre un autobus anglais même dans le cas où
leurs corps leur indiquent qu’ils sont proches du décès.
Son discours confus, et ses excès inclus, ont créé du gâchis et de
l’embarras, et ce héros a été considéré comme un intrus.
Les lilas fleurissent non loin du marais, au mois de mars, et il ne faut
pas les regarder avec mépris car ils vont orner le palais et en faire un
paradis.
Le poids du printemps accélère le pouls des gens depuis plusieurs
jours et active le processus des progrès qui semblent jaillir du puits.
À sa demande de rabais, j’ai opposé un refus, mais j’ai maintenant un
remords sans recours.
La souris qui vit dans un taudis sans tapis, sous le talus, crie au
secours, car elle craint de finir comme repas pour le rhinocéros.
Par ce temps frais, il faut se méfier du verglas, qui dépose un vernis
sur la route qui semblait recouverte, hier encore, d’un velours
confortable.
Au secours, crie la souris, je cours tout le temps, je parcours le
pays, et tout l’univers, de l’hiver au printemps, mais, néanmoins, je
ne trouve rien à manger, pas un petit pois, pas un radis, et je perds
toujours du poids !
L’excès de jeûne va entraîner mon décès, et le fait qu’un albatros qui
sent l’anchois vienne prononcer un discours devant mon corps ne
changera rien à mon cas

Quelques adverbes, aussi…


Il vit désormais dehors comme dedans, dessus comme dessous, et
cela dure longtemps mais moins, néanmoins, depuis quelques
temps. Toutefois, il accepte toujours très volontiers de vivre
ailleurs. Mais il a froid parfois, et il éternue quelquefois.

Encore ?
Les mots qui prennent toujours un -s à la fin il y en a d’autres !
Il n’y a pas que les mots cités dans ces petites phrases (farfelues !) qui
prennent toujours un -s à la fin tout en étant au singulier, bien sûr.
Pour en repérer encore je vous ai sélectionné deux sites.
Le premier classe les mots en adverbes, adjectifs, noms, etc…,
Le second nous apprend qu’il y en a 24 923 ! Mais bon, on ne parle
pas tous les jours d’athous, d’armets, d’arondes ou d”arcures… Ceci
dit, il est quand même utile de parcourir cette liste ! Bon courage !

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Accords de vingt, cent, et mille


Encore des pluriels… très singuliers !

Vingt et cent.
Accords de vingt, cent, et mille … Dans cet ensemble, vingt et cent
marchent ensembles !
Vingt, c’est vingt… cent, c’est cent… jusque-là, tout va bien !
Oui, mais ce petit paquet de cent, si on en prend deux, évidemment, il
devient pluriel, et, c’est logique, il prend un -s : deux cents.
Même chose et même chanson pour vingt : quatre-vingts !
Oui, mais, attention : cela ne fonctionne que si l’on prend des petits
paquets égaux, des petits paquets de vingt, ou des petits paquets de
cent. Dès que l’on ajoute quelque chose, cela ne fonctionne plus,
puisque ce n’est plus vraiment un pluriel, mais un pluriel… plus
quelque chose !
Deux cent un, deux cent deux, deux cent trois……
quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-trois !

Mille
Accords de vingt, cent, et mille … Passons à mille maintenant… on va
passer très vite, car c’est on ne peut plus simple : mille, c’est mille, et
c’est toujours mille, qu’il y ait une fois mille, ou deux fois mille… deux
mille… ou trois fois mille… trois mille… et ainsi de suite.
Bref, comme vous venez de le voir, mille est invariable, en toutes
circonstances !

Milliers et millions
Maintenant, on peut quand même vouloir absolument mettre un -s à
mille, pour donner un sentiment d’importance, de grand nombre… une
foule de deux mille personnes, sans même un petit -s, ce n’est pas
très impressionnant ! Alors, on va se rabattre sur « millier ».
Mille, c’est un chiffre précis. C’est 999 + 1 ! Millier, c’est un peu plus
flou. C’est environ mille, à-peu-près ! Alors là, on va se permettre de le
mettre au pluriel, et l’on va parler d’une foule de plusieurs milliers de
personnes, avec un beau -s à milliers.
C’est un peu plus flou que notre foule de deux mille personnes de tout
à l’heure, mais c’est quand même plus impressionnant !
En bref, millier s’accorde !
Et million… c’est la même chose ! Trois millions, quatre millions.
En bref, millier et million s’accordent !

Le piège !
Quatre-vingts, deux cents, on vient de le voir, dans ce cas, vingt et
cent s’accordent.
Dans ce cas ? Il y a un autre cas ? Oui !
Dans quatre-vingts, on parle d’un ensemble d’éléments différents : il y
a quatre-vingts bonbons, on peut les manger l’un après l’autre
Pour deux cent, même raisonnement : il y a deux cents fleurs, on peut
les cueillir une à une..
Oui mais Il peut arriver que ces nombres ne représentent pas un
ensemble d’éléments différents, mais un seul élément !
Oui, il s’agit d’un lieu, d’une place, ou d’une page, par exemple : ma
voiture est garée place quatre-vingt, ou bien j’ai lu ce livre jusqu’à la
page deux cent !
Il est beau, non, ce piège ?

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson :“Le rap des chiffres”
Fable “Les cerises”.

Le féminin des adjectifs en -et et –


ot : quel est le problème ?
Le féminin des adjectifs en -et et -ot ? Le problème, c’est qu’il n’y a
pas de problème ! Mais… on hésite très souvent, et tellement souvent
qu’il est utile d’introduire ce féminin dans les 40 règles de base de
l’orthographe. Allez, ne soit pas idiot, ne soit pas sot, ne soit pas
idiote, ne soit pas sotte… et voyons cela de plus près !

Doublez-les !
Ça, c’est la règle de base. Le féminin des adjectifs en -et et en -ot se
fait en -ette, et en -otte ! Doublez le -t, purement et simplement, et
vous aurez raison.
vous aurez raison.
Enfin… vous aurez généralement raison car, bien entendu il y a
toujours la fameuse règle selon laquelle il n’y a pas de règle sans
exceptions ! (Encore qu’il y ait quelques exceptions à cette règle !)
À rester ainsi muette devant cette règle, tu pourrais paraître
sotte.
C’est pourtant une règle claire et nette, que j’ai déjà appris à ta
sœur cadette !
Il est vrai que c’est une règle assez vieillotte, mais il n’y a pas de
quoi devenir toute pâlotte !

Mais…
Mais, nous l’avons dit, il y a quelques exceptions. En voici quelques-
unes dans une phrase un peu biscornue :
Il est vrai que la règle ne serait pas complète sans ses exceptions
qui, sans être ni secrètes, ni idiotes, maintiennent les étudiantes
inquiètes, même les plus concrètes ou les plus discrètes !

Pour résumer…
Pour résumer, le féminin des adjectifs en -et et -ot ne mérite pas que
l’on s’angoisse pour lui !
L’inquiétude très souvent ressentie n’est pas justifiée !
On respire, on se détend !

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


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Cédille : en mettre une ou pas ?
Quand il n’en faut pas…
Cédille interdite… la cédille se met sous un -c quand il doit se
prononcer comme un -s. Oui mais, dans certains cas, le -c se
prononce déjà naturellement comme un -s. Dans quels cas ? Quand il
est devant un -i (cinéma, parcimonieux, pacifique, citron…), devant un
-y (cycliste, bicyclette…), ou devant un -e (cétacé, cérémonie, cinéma,
place, vacances).
Ce cycliste va au cinéma pour une cérémonie de lancement d’un
film sur les cétacés.

Quand il en faut…
Cédille obligatoire… Elle est obligatoire quand le -c est devant un -a (il
lança, il enfonça, une façade), devant un -o (garçon, malfaçon,
maçon, hameçon) ou devant un -u (déçu, aperçu, reçu)
Ce beau garçon est maçon, et il a reçu une commande de
réfection d’une façade pour un client qui ne supporte pas d’être
déçu en voyant une malfaçon.

En résumé…
Devant -y, -i, et -e, pas de cédille !
Devant -a, -o, et -u, cédille obligatoire !
Une petite histoire sans queue ni tête, pour finir ?
« Oui, j’ai reçu le maçon. Il m’a expliqué de quelle façon il allait s’y
prendre, sans pour autant chercher à me donner une leçon puis il a
perçu son acompte. Refaire la façade, c’est un gros chantier, mais ce
n’est quand même pas un travail de forçat ! Au départ, il faut passer
par des opérations de ponçage, et de rinçage, qui ne sont pas
simples ! Je surveille les opérations, car je deviendrais vite menaçant
en cas de malfaçons. Mais je dois reconnaître que j’ai demandé des
réalisations qui ne sont pas très simples, comme, par exemple, un
faïençage à la française autour des fenêtres. Finalement, Il est vrai
que je me suis fait des idées préconçues sur cet homme, en le
soupçonnant d’appliquer des prix trop élevés, puisque, à la fin du
chantier, il m’a remboursé spontanément ce qu’il considérait comme
un trop-perçu ! »

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :

Fable : “Merci Papa”


Gazon, maison, les mots en -zon


-son ou -zon pour les mots se terminant par le son “zon” ?

Une règle limpide !


Gazon, maison ? Il n’y a pas de quoi perdre la raison, avaler un
poison, brûler sa maison, non ! Pour une fois, voici une règle limpide :
tous les mots se terminant pas le son “zon”, dont nous venons de voir
passer trois exemples, tous, oui tous, s’écrivent en -son, avec un -s, et
non un -z !
Il y en a environ 100, et, en appliquant cette règle merveilleuse, cela
fait environ 100 occasions de fautes d’orthographe de moins !
Et nous voilà avec conjugaison, blouson, bison, vison, trahison,
maison, ou crevaison… entre autres !

Oui, mais…
Mais souvenez-vous quand même que le gazon s’étend jusqu’à
l’horizon !
Oui, car gazon et horizon sont les deux seules exceptions qui fassent
partie du langage courant ! Ce n’est pas trop difficile !

Plus cinq ?
Après ces deux-là, il y en a cinq autres, mais faut-il les citer ?
On y trouve le borazon, cristal artificiel, le bredzon, qui, comme
chacun sait, est une veste traditionnelle de l’armailli, berger des Alpes,
le recrotzon, fête villageoise qui suit le week-end de la bénichon, bien
sûr, le tranhorizon, un radar dont la portée va au-delà de l’horizon, et,
enfin, la dugazon qui désigne un rôle d’amoureuse, dans les opéras-
comiques.
Voilà !
Je les cite pour le sourire, mais il faut bien avouer qu’ils ne sont pas
simples à placer dans la conversation !

LIENS : Les 25 chansons Les 75 fables Les 100 dictées Les


articles

Tunnel, ruelle, les mots en -el
Le tunnel est au bout de la ruelle…
Essentiel : cette règle est rationnelle
Oui, pour une fois, on a une règle rationnelle !
Elle s’appuie sur deux bonnes nouvelles…

Bonne nouvelle : le féminin est au féminin !


En général, les mots féminins se terminent par un -e. Et bien, dans la
catégorie qui nous occupe, les mots féminins se terminent toujours par
« elle », avec un beau -e après le double -l.
Une bretelle, une coupelle, une citadelle, une dentelle ou une
rondelle…
Voilà au moins une règle qui n’est pas trop difficile à mémoriser !
Heureusement, car, noms et adjectifs, il y a environ 650 mots en -elle !

Deuxième bonne nouvelle : le masculin est au


masculin !
Effectivement, toujours dans la catégorie qui nous occupe, les mots
masculins abandonnent le -e. Et comme on ne va pas le mot finir par
deux -l, et bien on en enlève un !
Un duel, un officiel, un visuel, un tunnel, un rituel…
Ce ne sera pas bien difficile non plus de se souvenir de cette règle !
Avec les noms et les adjectifs, il y a plus de 460 mots en -el !

Oui, mais…
Oui, mais…
Ah ! Voilà le fameux « oui, mais » ! Autrement dit, il y a des
exceptions, comme toujours ! Alors, une liste à apprendre,
accompagnée d’un mal de tête ? On va essayer de faire mieux…
Essayons d’en faire une phrase, pour voir :
Ce polichinelle, un vrai rebelle, a mis un vermicelle dans le
violoncelle !
Apres, pour “chipoter”, on peut dire que certains mots en -el ont un
accent grave ( Pour la clientèle, il dessina avec zèle un modèle
parallèle !), et même un accent circonflexe ( Jamais on ne verra la
grêle tomber sur le poêle ! ), mais bon… C’est juste pour “chipoter” !

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« On » ou « On n’ » ? On entend, ou
on n’entend pas ?
Cela n’a l’air de rien, cette petite subtilité bloque la plume en l’air, ou le
doigt au-dessus du clavier ! Alors, un « n apostrophe » ou pas ?

Pas de « n apostrophe »
Pas de « n apostrophe »
On entend le bruit du vent. On ira très bientôt. On ouvre la porte.
On allume la lumière.
Oui, d’accord, on a vraiment l’impression que la liaison entre le sujet «
on » et le verbe (qui commence par une voyelle) se matérialise par un
« n apostrophe ».
Et bien non !
Comment en être certain ?
Il suffit de mettre le verbe à une autre personne et, pouf; l’impression
disparaît.
Nous entendons le bruit du vent. Nous irons très bientôt. Nous
ouvrons la porte. Nous allumons la lumière.
On peut aussi changer le sujet:
Il entend le bruit du vent. Nous irons très bientôt. Vous ouvrez la
porte. Elle alluma la lumière.
Dans les deux cas, aucune négation ! Le «n apostrophe» fantôme qui
nous tourmentait à disparu !

Avec un «n apostrophe »
Mais, attention, ce n’est pas une raison pour l’oublier carrément quand
il devrait être là !
Quand doit-il être là ?
Et bien, tout simplement, quand il fait partie d’un ensemble indiquant
une négation, ou une restriction (ne…pas, ne…peu, ne…jamais, ne…
guère, ne…plus…).
On n’entend pas le bruit du vent. On n’ira jamais. On n’ouvre plus
cette porte. Nous n’allumons guère la lumière.

Petit conseil…
Je vous propose un petit conseil littéraire, qui aura le double mérite
d’améliorer la qualité de vos écrits, tout en supprimant totalement le
doute qui s’installe à propos de la présence, ou non, d’un « n
apostrophe » après « on ».
Ce conseil est simple : supprimez le « on » !
Comme son nom l’indique, « on » est indéfini, autrement dit flou,
vague…
Et quand celui qui écrit en abuse, il produit des textes qui, eux aussi,
risquent fort d’être flous, vagues…
Dans la plupart des cas, il est possible de le remplacer par le véritable
sujet…
Le promeneur entend le bruit du vent. Toute la famille ira très
bientôt chez le docteur. Le client ouvre la porte. Le guide allume
la lumière.
Évidemment, dans l’exemple ci-dessus, nous avons pris des sujets au
hasard. À vous d’indiquer celui que vous voulez précisément désigner,
pour le mettre à la place de ce « on » si peu précis !

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Mots finissant par le son –o


Oh la la ! Les mots finissant par le son -o peuvent s’écrire « eau » «
au », « aut », « aud », « aux », « o », « op », « ot » ou « os » !

Pas de règle ?
En fait, quand on regarde le nombre de terminaisons possibles pour
les mots finissant par le son -o , on se dit qu’il n’y a pas de règle
générale sur ce point. Et c’est vrai !
À partir de là, on peut se demander pourquoi consacrer un article à ce
sujet dans la série « 40 règles de base de l’orthographe », si l’on
indique, dès le départ, qu’il n’y a pas de règle. C’est vrai aussi !
indique, dès le départ, qu’il n’y a pas de règle. C’est vrai aussi !
Mais c’est un sujet qui entraîne tellement de fautes que cela vaut la
peine d’essayer d’y voir un peu clair, ne serait-ce que pour indiquer,
quand même, quelques pistes intéressantes…
Les mots finissant par le son -o constituent un ensemble confus,
opaque, diversifié, mais ce n’est pas une raison pour abandonner !
Armons-nous d’une boussole, d’une lampe torche, et de beaucoup de
patience, et allons-y !

Quelques pistes…
-eau
Déjà, pour commencer, on peut dire qu’un grand nombre de mots
finissant par le son -o se terminent par -eau. C’est le cas pour plus de
280 mots !
Un oiseau, perché sur un rameau chante au-dessus du ruisseau
sur lequel aucun radeau ne peut passer. Un taureau, un petit veau
et un perdreau viennent y boire.
Dans cette série, on trouve aussi des mots courants comme bandeau,
bateau, berceau, drapeau, écriteau, jumeau, maquereau, marteau,
panneau, réseau, terreau, troupeau…

-yau
Là, ce ne sont plus exactement des mots finissants par le son -o mais
par un son assez proche : « io ». Dans ce cas, pas d’hésitation, on
écrit « yau ». Il s’agit d’une petite catégorie, puisqu’il n’y en n’a que
huit !
Ce boyau est gros comme un tuyau. Ce joyau est gros comme un
noyau.
En voici déjà quatre, les plus courants !

-ot
Maintenant, une catégorie beaucoup plus importante, celle des mots
avec « ot » à la fin. Il y en a un peu moins de 300.
Comment les repérer ?
Il n’y a pas de règle absolue, mais une petite astuce (qui ne marche
pas à tous les coups !) consiste, soit à essayer de mettre le mot au
féminin (idiot, idiote… dévot, dévote… vieillot, vieillotte), soit à
vérifier s’il n’y a pas un verbe en « oter » qui irait avec le mot (asticot,
asticoter… bachot, bachoter… clapot, clapoter… complot,
comploter… massicot, massicoter… tricot, tricoter…), l’un
justifiant le « ot » de l’autre !
Mais cela n’explique pas tout ! D’où l’intérêt de se construire quelques
petites phrases pour mémoriser au mieux, même si ces phrases sont
un peu bizarres car, en réalité, plus elles sont biscornues et farfelues,
et plus on s’en souvient !
Le haricot, l’escargot, et l’abricot constituaient le plus clair de ses
productions, qu’il livrait par pleins cageots, en chariot, en dépit
des cahots, il n’hésitait pas non plus à prendre un canot pour
livrer aux matelots qui regardaient par les hublots du paquebot !

Quelques autres…
Bien sûr, il y a d’autres terminaisons, qui ne peuvent que demander
attention et mémoire…
Ce badaud au cœur d’artichaut fonce au galop sous le préau car
il a vu un crapaud qui voulait faire un saut sur son dos…
maintenant, il va prendre du repos en faisant cuire son repas sur
un réchaud, protégé par les murs au fort taux de chaux… Oh, oh !

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Les verbes : petites règles simples et


Les verbes : petites règles simples et
beaux pièges à fautes !
Les verbes ? Inutile de dire que l’usage des verbes comprend un
nombre de pièges à fautes incalculable.
Et pourtant, quelques règles simples suffisent à effacer les plus
courantes…

Le sujet : rappel !
Nous sommes là à la base de la base ! Mais bon, il n’est pas inutile,
parfois, de rappeler ce que tout le monde sait, mais oublie de temps
en temps : le verbe s’accorde avec son sujet. Toujours. Et, pour le
trouver, voici la fameuse question « qui est-ce qui ? ».

L’enfant mange son goûter. Qui est-ce qui mange ? L’enfant.


Tu manges ton goûter. Qui est-ce qui mange ? Toi.
Les écoliers mangent leur goûter. Qui est-ce qui mange ? Les
écoliers.

1 + 1 égal 2
Ceci pour dire que deux sujets singuliers entraînent un verbe au
pluriel. C’est vrai aussi pour trois, quatre, ou plus !

L’enfant et son professeur mangent leur goûter.


L’enfant, son ami, et son professeur mangent leur goûter.

Attention au sujet caché.


Quelquefois, en allant un peu vite, par simple étourderie bien sûr, il
peut arriver de tomber dans un piège tout simplement dû à la
construction de la phrase.
Dans la tempête, claquent les voiles des bateaux. Et oui, ce ne
sont ni les bateaux ni la tempête qui claquent, mais les voiles !
Ces biscuits, je les préfère aux autres. Et oui, ce ne sont ni les
autres ni les biscuits qui préfèrent, mais je, qui est tout à fait singulier !
Est-ce toi qui as fait ce travail ? Et oui, qui est-ce qui a fait… toi !
Si je suis fatigué, c’est toi qui conduiras. Et oui, qui est-ce qui va
conduire… toi !

Après « je ».
Après « je ».
Je vole, je vieillis, je mange, je cours…
Aucune question à se poser : après « je », le verbe se termine par un
« E » ou par un « S ». Rien d’autre ! C’est tout ! C’est comme ça !
(sauf, évidemment, pour les fameux verbes valoir, vouloir, pouvoir : je
vaux cher car si je veux, je peux !)

Après « tu ».
Tu voles, tu vieillis, tu manges, tu cours…
Encore moins de questions à se poser : après « tu », le verbe se
termine toujours par « S » (sauf, évidemment, de nouveau, pour les
fameux verbes valoir, vouloir, pouvoir : tu vaux cher car si tu veux, tu
peux !)

Après « il » ou « elle ».
Elle vole, il vieillit, elle mange, il court…
Il y a une lettre qui ne se trouve jamais à la fin d’un verbe à la
troisième personne suivant les sujets « il » ou « elle » (ou n’importe
quel sujet pouvant être remplacé par « il » ou « elle »), c’est « T »
(quelle que soit l’envie que l’on puisse avoir de le mettre,
quelquefois… !)

Futur et passé simple en -a


Pas de « T » non plus, même si on en a envie, pour les verbes qui se
terminent par « A » à la troisième personne du singulier du futur, et du
passé simple.
Il mangera, il mangea… il lavera, il lava… il marchera, il marcha…
il lèvera, il leva… Il échouera, il échoua…

Les verbes se terminant par « ier ».


On saute les deux pieds en avant sur cette particularité qui demande
deux « i » !
Nier, crier, prier, trier…
Au présent, tout va bien : vous niez, nous crions, vous priez, nous
trions.
Mais à l’imparfait c’est plus compliqué, car il faut doubler le « i » : hier,
vous niiez, nous criions, vous priiez, nous triions !
(Et c’est vrai aussi au subjectif présent !)

Les verbes se terminant par « yer ».


Les verbes se terminant par « yer ».
Double piège pour ces verbes comme payer, essuyer, ou employer,
par exemple.
D’abord, devant un « E » muet, un coup de baguette magique, et
hop… ils changent leur « Y » en « I » !
Payer, je paie… essuyer, j’essuie… employé, j’emploie…
Et, en plus, à l’imparfait (et au subjectif présent), ils ajoutent un « I » à
leur « Y », tranquilles !
Hier, nous payions, nous essuyions, nous employions !

Il faut courir pour ne pas mourir.


Il courait sous les balles, et autour de lui les hommes mouraient.
Pas de problème (à part les balles !), Il y a qu’un seul R.
Oui mais, au futur, et au conditionnel… il y en a deux (des problèmes,
et des R !)
Il courra sous les balles, et autour de lui les hommes mourront.
Si l’attaque était déclenchée, il courrait sous les balles, et autour
de lui les hommes mourraient !
Belles fautes possibles, non ?

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique ».
Le « Blog Orthographique » propose une dizaine de chansons et de
fables concernant la conjugaison…
Vous en trouverez les présentations en suivant les liens ci-dessous.
Chanson. Les accords du participe passé.« Le tango des accordés
»…
Chanson. Confusion entre « é », ou « er ». « La valse hésitation »,
Chanson. Le participe passé. « Prenons la route »…
Fable. Trois exceptions aux accords du participe passé « Les pépés
diaboliques »…
Fable. Participes passés : terminaison déterminée « à l’oreille »
« Écoute un peu »…
Chanson. Confusion entre futur et conditionnel. « Alouette »…
Fable. Modification orthographique selon les temps. «Oyez, oyez »
Fable. Particularités de certains verbes. « J’attends ! »…
Fable. Le verbe pronominal. « Drôle d’animal ! »…
Fable. Choisir entre infinitif, impératif et participe passé. « Bon appétit
! »

Les terminaisons des verbes : vaste


domaine !
Parmi les terminaisons des verbes, on va trouver –i et –u, ou -is et -us,
ou -it et -ut, ou -é, -er, et -ez… bref, de nombreuses occasions de se
tromper !
Voyons un peu en quelles circonstances on utilise tout cela…

Participe passé précédé de son auxiliaire (avoir


ou être)
Dans ce cas, si on entend –i ou –u, on écrit –i ou –u !
Rien d’autre !
Nourrir, j’ai nourri, je suis nourri… voir, j’ai vu, je suis vu…

Participe passé sans auxiliaire, avec « je » ou «


tu »…
Dans ce cas, c’est -is ou -us !
Je nourris, tu reçus

Participe passé sans auxiliaire, avec « il » ou «


Participe passé sans auxiliaire, avec « il » ou «
elle »…
Dans ce cas, c’est -it ou -ut !
Il nourrit, il reçut

Un verbe bien pratique : vendre


Le verbe se termine par le son « é » je peux
le remplacer par vendu.
Dans ce cas, le son « et » s’écrit -é
Il a pédalé pendant une heure (Il a vendu pendant une heure !)

Le verbe se termine par le son « é » et je


peux le remplacer par vendre.
Dans ce cas, le son « et » s’écrit -er
Il veut manger des cerises (il veut vendre les cerises !)

Le verbe se termine par le son « é », et je


peux le remplacer par vendez.
Dans ce cas, le son « et » s’écrit -ez
“… et bien dansez maintenant !” (Et bien vendez maintenant !)

En rimes et en rythmes
Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de
cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog
Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus :
Chanson :“La valse hésitation”
Chanson : “Le tango désaccordé”
Chanson : “Prenons la route”

Les 25 chansons
et les 75 fables orthographiques :
listes, sujets, liens.
Présentation générale
Chaque chanson et chaque fable concerne une règle d’orthographe,
soit 100 en tout..
Chaque chanson et chaque fable comprend :
– La chanson ou la fable elle-même, soutenue par une animation sur
fond musical.
– Un « karaoké orthographique ».
– Un résumé de la règle par un schéma synthétique en un écran.
– Une dictée spécifiquement écrite en fonction de la règle.
– Le corrigé de la dictée.
Liste des 75 fables orthographiques.
Vous trouverez ci-dessous la liste complète des 75 fables
orthographiques, traitant, en rimes et sourires, de 75 règles
d’orthographe.
Chaque ligne indique en quelques mots le sujet de la fable
concernée, et comprend son titre avec un lien vers sa page de
présentation dans le « Blog Orthographique ».
Cette page décrit la fable et son sujet, et propose une vidéo de
présentation sous forme d’extraits.
(Si votre liseuse ne permet pas la connexion Internet, voir ailleurs
https://www.blog-orthographique.fr , onglet « La boutique
orthographique » section « Les fables »)


« À l’œil » La différence entre « euil » et « ueil »
« à la bonne heure » Accord de leur : singulier ou pluriel
« abracadabra » Les consonnes doubles
« Aïe ». Les mots se terminant en ail
« Annie nie ». Les homophones de ni
« Aucuns soucis ». Accord de plus d’un… moins de… aucun…
« Avec ou sans ». a ou à ? Avec ou sans accent ?
« Avec un toit ». Notre ou nôtre, votre ou vôtre ?
« C’est bien entendu ? ». La négation.
« C’est comme ça ». Sa ou ça ?
« C’est pas juste ». Pluriel des mots en –ail.
« Cancan ». Quand, quant, qu’en ?
« Clac ! ». Une série de pièges orthographiques à éviter.
« Coa Coa ». Quoique ou quoi que ?
« Des points dans tous les coins ». La ponctuation.
« Do ré mi fa sol la siiiiiiiiii ». Les homophones de si.
« Drôle d’animal ». Le verbe pronominal.
« Drôles de gens ». Les accents graves, aigus ou circonflexes.
« Dudule le canard dodu ». De pas confondre du, dû, dus, due, etc…
« Ecoute un peu ». À l’oreille, terminaison du participe passé.
« Fleur et frimeur ». Terminaison des mots en –eur.
« Gentil toutou ». Choisir entre tout et tous, tout est là !
« Hé, ho, grenouille ! ». Accord de demi, nu, etc.…
« Hou, hou ! ». Choisir entre où et ou.
« J’attends ». Les verbes en -dre, pour comprendre et apprendre !
« Juste un peu ! ». Les homophones de peu.
« L’assassin est parmi nous ! ». Parmi ou parmis ?
« La baleine amoureuse ». Participe passé de faire et laisser.
« La baleine et le cachalot ». Les homophones de c’est et s’est.
« La brebis et la souris ». Les mots finissant par -s.
« La confiture ». Sans s’en faire, cent, sang, sans erreur !
« La mouche tsé-tsé ». Ne pas confondre c’est et s’est.
« La poule et le furet las ». Les homophones de la.
« La, là, l’a, l’as… ». Donnez le la !
« Le chemisier ». Tache ou tâche ?
« Le gâteau, le chien et le biquet ». Le féminin des noms.
« Le gâteau ». Sitôt, si tôt, aussitôt…
« Le lion déçu ». Peu, peux, peut…
« Le temps des cerises ». Les homophones de quand.
« Les biscuits ». Plein ou pleins ?
« Les cerises ». Le pluriel des nombres.
« Les éléphants roses ». Le pluriel des adjectifs.
« Les jolis messieurs ». Le pluriel des nombres.
« Les pépés diaboliques ». Accord du participe passé : exceptions
« Les petites fautes ». Série de fautes très courantes.
« Mémé vient déjeuner ». Les homophones de mais.
« Merci Papa ! ». La cédille.
« Mon garçon ». Terminaison des mots en-scion, -tion…
« Mon trésor ». Les homophones de hors.
« Na ! ». On a ou on n’a ?
« Non mais alors ! ». Les homophones de mes.
« Oui, mais non… ! ». 16 pièges concernant les homophones.
« Oyez, Oyez ! ». Terminaison des verbes en –oyer et –uyer.
« Par ceci, par cela… ». Singulier ou pluriel après par ?
« Parbleu ! ». Terminaison des mots en –i ou –u.
« Pauvres lutins… ». Quelquefois, quelque fois, qu’elles que… et
quelques autres !
« Photo, diplômes et bananes ». Accord de ci-joint.
« Pluto ». Plutôt, plus tôt ?
« Quand un… ». Le pluriel des mots composés.
« Quelle histoire ! ». Les sons –é et è… mais sans accent !
« Quelle jolie robe ! ». Quel, quelle, qu’elles, et tous les autres !
« Quoi, quoi, quoi ? ».Quoique, quoi que ?
« Rantanplan ». Les adverbes en -ment : un « m », ou deux ?
« Saucisson ». Les homophones de son.
« Savamment ». Les adverbes en –ment.
« Sens dessus dessous ». Les homophones de sens.
« Sur la plage ». Demi ou demie ?
« Tant qu’il y aura des poissons ». Les homophones de tant.
« Taratata ».Ta ou t’a, ton ou t’ont, sont ou son, mon ou m’ont…
« Thé dansant » . Les homophones de dans .
« Tu es puni ». Les homophones de ni.
« Tu m’aimes ! ». Les homophones de même.
« Va, petit bonhomme ». Les homophones de voix.
« Bon appétit ! ». Infinitif, impératif, ou participe passé ?
« Le ver vert va vers le verre ». Les homophones de ver.

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Liste des 25 chansons
Vous trouverez ci-dessous la liste complète des 25 chansons, traitant,
avec rythme et sourires, de 25 règles d’orthographe.
(En fait, il y en a 26, le « Rap des chiffres et des couleurs », trop long,
se présentant maintenant en deux « rap » séparés !)
Chaque ligne indique en quelques mots le sujet de la chanson
concernée, et comprend son titre avec un lien vers sa page de
présentation dans le « Blog Orthographique ».
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« Un G, deux G ». Les verbes commençant par -ag.
« Afin, Afrique, africain ». Un –f ou deux, pour les mots en –ef, -af,
of ?
« Alouette ». Futur, conditionnel.
« Bal, petit bal ». Les mots en –bal, un –l ou deux ?
« Dommage ». Les mots commençant par –dom.
« Faut pas confondre » c’est pareil à l’oreille, mais… nombreux
pièges !
« Gare aux gaffes ». Consonnes doubles, et exceptions !
« Hahéonson ». Homophones très courants, fautes très courantes !
« La jaunisse ». Terminaison des mots en –ice et en –isse.
« La java plurielle ». Le pluriel des noms.
« La saleté ». Terminaison des mots en –é.
« La valse hésitation ». Infinitif ou participe passé ?
« Le petit chien ». Les verbes terminant en –aper.
« Le rap des chiffres ». Le pluriel des nombres.
« Le rap des couleurs ». Le pluriel des couleurs.
« Le rock des sujets difficiles ». Les sujets très particuliers.
« Le tango des accordés ». Accord du participe passé avec être et
avoir.
« Les bonbons ». b, p, m… règle et exceptions.
« Les épices ». La ponctuation et les accents.
« Mon île ». Mots commençant par –il, un –l ou deux ?
« Ontuki ». Les sujets « on », « tu », et « qui ».
« Parrain, marraine ». Les mots en –par et –mar.
« Pittoresque ». Les mots commençant par –pit, un –t ou deux ?
« Prenons la route ». Voyage au pays des accords du participe
passé.
« Rumba ». Le pluriel des noms composés.
« Tout, tout, tout ». Ne pas confondre tout et tous.

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