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de Mashteuiatsh
SDEI 2009
Motel est un mot américain, mélange de «moteur» et «hôtel» soit «hôtel des automobilistes» qui est initialement attribué à un unique
bâtiment de chambres connectées dont chaque porte fait face à un stationnement ou à un secteur commun ou une série de petites cabines
avec un stationnement commun.
Motel , no vacancy… Historia
Le motel, combinaison habile des mots «motor» et «hotel», fait partie intégrante
du paysage américain depuis le XXe siècle. Entrevues, analyses et documents
d’archives permettent à ce documentaire très bien mené de nous faire mieux
comprendre l’implantation et le développement des motels au Québec. Encore
aujourd’hui, il existe plus de 1000 établissements du genre ici, même si l’âge d’or
de ce type d’établissement - les années 1960 et 1970 – semble désormais bien loin.
Déjà en 1922, soutient un des experts interrogés, les touristes américains
rapportent plus au Québec que le secteur de la forêt.
Pour accueillir ces visiteurs, de plus en plus motorisés à mesure que le siècle
progresse, les bons vieux hôtels ne suffisent plus. Les «cabines» poussent tout
d’abord comme des champignons, en marge des villes, dans une relative anarchie
juridique. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, les motels apparaissent aussi en
bordure des routes de campagne. Avec leurs voitures, les voyageurs y traînent leur
vie quotidienne et leurs fantasmes.
En 1958, le Québec compte déjà 450 motels. Dix ans plus tard, il y en a le double,
entre autres à cause de l’engouement pour le Québec que suscite l’exposition
universelle de 1967. Tout cela donne lieu au développement d’une véritable
culture du motel.
Parallèlement, le réseau autoroutier québécois prend forme et transforme la vie
des nombreux «moteliers» qui se sont installés le long des routes désormais
secondaires.
Alors, quel avenir pour les motels? Alors que les touristes québécois préfèrent de
plus en plus les auberges et les spas, les motels, eux, semblent confinés dans leur
décor kitsch et leur nostalgie. Ils ont moins la cote. Leur côté clinquant ne séduit
plus. Certains établissements réussissent à s’adapter aux nouvelles tendances en
offrant, notamment, des suites spacieuses et des salles de congrès où à se joindre
à de grandes chaînes. Quant aux autres, ils sont voués à la disparition. Après avoir
affronté le 20e siècle, les motels sauront-ils perdurer durant le 21e siècle?
Source : http://archivesaffiche.wordpress.com/2008/10/11/histoire-de-limplantation-des-motels-
au-quebec-un-documentaire/
Étude de marché Questions à se poser
Questions à répondre avant de Qui sont mes clients?
débuter les démarches d’ouverture Combien sont-ils?
d’un motel. Quelles sont leurs occupations?
Quel montant dépensent-t-ils?
Quand consomment-ils votre produit?
Il existe cinq grands types d’études.
À quelle fréquence?
Par :
Qui prend les décisions dans le couple?
Sont-ils intéressés uniquement par les prix les
Segmentation du marché plus bas?
À quels médias sont-ils exposés?
Pouvoir et habitudes d’achat Quels sont mes principaux concurrents?
En quoi mon entreprise est-elle unique?
Aspects psychologiques du Qui sont les chefs de file de l’industrie?
marché Quelles sont les perspectives de croissance
pour mon marché?
Concurrence du marché L’industrie est-elle en expansion, plafonne-t-
elle ou est-elle en déclin?
Facteurs environnementaux
Emplacement
Prévisions de vente
Gamme de produits
Stratégie de prix
Médias publicitaires
Vente à crédit
Capital requis
Espace requis
Stocks requis
Fournitures et équipement requis
L’idéal est d’étudier vos concurrents sur le terrain. Visitez leurs entreprises.
Étudiez l’emplacement, l’achalandage, la circulation dans leurs
établissements, les heures d’ouverture, les périodes de pointes, les prix, la
qualité des biens et services. Observez les techniques publicitaires, le
positionnement. Étudiez les moyens que vos concurrents prennent pour
satisfaire les besoins de vos clients potentiels dans votre zone de chalandise.
Situez-vous par rapport à ceux-ci et déterminez le créneau que vous désirez
occuper.
Source : www.smallbusinessbc.ca
Parlez à vos fournisseurs. En parlant avec eux, vous apprendrez beaucoup
sur votre industrie et les tendances actuelles. Ils vous fourniront peut-être
une information précieuse sur les prix, les concurrences et les produits.
Le zonage
Le zonage doit permettre l’implantation et l’exploitation de
l’entreprise. Pour vérifier la conformité de votre projet au plan
d’urbanisme, consultez les services d’évaluation et d’urbanisme de la
municipalité concernée. Si le type d’exploitation envisagée n’est pas
prévu ou autorisé au plan d’urbanisme, une dérogation pourra être
demandée à la municipalité. Cette procédure est très longue et ne
garantit pas que le zonage sera révisé pour accueillir le projet. Certains
frais peuvent s’appliquer, informez-vous !
Les ressources financières
Le financement est conditionnel à une injection importante de fonds par
les promoteurs. Les domaines de l’hôtellerie et de la restauration sont
considérés, par les prêteurs, comme étant des secteurs d’activités ayant
un facteur de risque élevé. Il n’existe pas de programme de subvention
spécifique aux entreprises de restauration et d’hébergement.
Vous devrez rembourser et se faire rembourser les taxes perçues ou
payées, et l’entreprise doit posséder un numéro de taxe pour la TPS et
la TVQ. En communiquant avec le ministère du revenu du Québec et
l’Agence des douanes et du revenu du Canada, vous obtiendrez la
documentation nécessaire pour faire vos déclarations de revenus, vos
remises et remboursements de taxes.
En plus des impôts, l’entreprise doit aussi prélever des cotisations sur
les salaires de ses employés et contribuer, entre autres, aux Régime des
rentes du Québec et à l’assurance emploi. Consultez un comptable pour
vous assurer une saine gestion.
Construction et rénovation
Pour entreprendre la construction ou la rénovation d’un immeuble, vous
devez obligatoirement détenir un permis. Les constructions
commerciales sont soumises à une quantité très importante de
restrictions touchant le zonage, la protection de l’environnement, la
mise en valeur et la protection du patrimoine bâti, la sécurité publique,
etc. Des normes de construction ou de rénovation, souvent strictes,
doivent être observées.
Pour obtenir les permis, vous devrez défrayer un montant d’argent et
fournir l’ensemble de documents nécessaires. L’inspecteur municipal
vérifiera lesdits documents et émettra, après analyse, votre permis de
construction ou de rénovation. Il arrive, dans certains cas, que l’on
exige que les travaux soient supervisés par un professionnel de la
construction. L’obtention d’un permis requiert généralement la
présentation des documents suivants :
Documents requis :
Plans et devis;
Titres de propriété de la bâtisse;
Autorisation écrite du propriétaire;
Plan d’affaires;
Titres de propriété du fonds de commerce;
Certification des différents ministères;
Tout autre document demandé.
La signalisation
Au Québec, il existe une loi stricte sur l’affichage commerciale qui donne
préséance à la langue officielle : le français. Vérifiez les normes graphiques
avec un spécialiste (imprimeur, graphiste).
Pourquoi faire un plan d’affaires ?
C’est à vous, le propriétaire-exploitant, qu’il incombe d’y répondre et de préparer votre plan
d’affaires. Un bon plan comporte au moins quatre (4) avantages.
Un plan d’affaires trace une voie à suivre. Il vous permet de préparer votre avenir. Un plan
qui comprend des objectifs et une ligne d’action veillera à ce que votre entreprise arrive à
bon port, en dépit de conditions économiques alarmantes. Faute de quoi, votre barque
risque de s’en aller à vau-l’eau et de s’échouer dans n’importe quel port.
Un plan d’affaires facilite la participation de votre banquier. En lisant ou en écoutant les
renseignements contenus dans votre plan, il pourra se faire une bonne idée de votre
situation et ainsi décider s’il vous accorde un prêt.
Un plan d’affaires peut constituer un bon outil de communication lorsque vous êtes appelé à
parler à vos vendeurs, à vos fournisseurs et à d’autres de vos activités et de vos objectifs.
Un plan d’affaires peut vous aider à vous développer comme dirigeant. Il vous donne la
chance de penser aux problèmes relatifs aux conditions de concurrence, aux possibilités
publicitaires et aux situations qui semblent avantageuses pour votre entreprise. L’adoption
d’un plan peut, à long terme, aiguiser la capacité du propriétaire-exploitant à porter des
jugements.
Permis municipaux
Le permis d’exploitation est disponible auprès du Conseil de bande au coût de 35.00
$/année.
***Vous devez aviser votre municipalité de la volonté d’ouvrir un gîte et demander si
le zonage municipal en autorise l’ouverture. Il importe de s’informer, entre autres,
sur le permis de modification ou de construction, le certificat d’occupation, les
taxes municipales, les enseignes et les terrasses.
Permis de la MAPAQ
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/accueil
www.formulaire.gouv.qc.ca/cgi/affiche_doc.cgi?dossier=239&table=0&
ou par téléphone : 418-380-2130, 1-800-463-6210
Source : www.infoentrepreneurs.org
Attestation de classification pour les établissements : hôtel/motel/ministère du Tourisme
Pour obtenir une attestation (permis), il faut faire une demande d’ouverture de dossier à Tourisme
Québec, obtenir une classification de l’établissement par la Corporation de l’industrie touristique du
Québec (CITQ) et afficher cette attestation à la vue des clients.
La CITQ a été désigné pour déterminer la classification des établissements. Pour plus d’informations,
composez le 418 643-2230, 1 800 463-5009 ou visitez le site :
http://www.citq.qc.ca/
www.formulaire.gouv.qc.ca/cgi/affiche_doc.cgi?dossier=4070&table=0
CAA-QUÉBEC
Association des propriétaires d’autobus du Québec (APAQ) 3131, boul. Saint-Martin Ouest, Bureau 100
225, boul. Charest Est, Bureau 107 Laval (Québec) H7T 2Z5
Québec (Québec) G1K 3G9 Téléphone : 450.682.8100
Téléphone : 418.522.7131 Télécopieur : 450.682.1007
Télécopieur : 418.522.6455 Courriel : info@caaquebec.com
Courriel : apaq@apaq.qc.ca Site Internet : www.caaquebec.com
Site Internet : www.apaq.qc.ca
Démarche à suivre :
Vérifiez auprès de la municipalité si le zonage permet l’exploitation commerciale d’un
établissement d’hébergement particulier et peut se procurer une assurance responsabilité civile
minimale de 2 M$, tel que le recommande fortement la CITQ.
Appelez ensuite le ministère du Tourisme (1 800 463-5009). Avoir en main une copie des titres de
propriété ou du bail, ou une copie du compte de taxes municipales.
La CITQ prend rendez-vous avec l’exploitant afin d’effectuer une visite de classification. Des
frais sont appliqués de 190 $ + 4 $ /unité, accompagné d’un contrat de service. La visite
s’effectuera lorsque le paiement sera effectué et que tous les documents seront transmis.
La CITQ transmet à l’exploitant le résultat de sa classification et le ministère du Tourisme lui fait
parvenir un panonceau à afficher à l’extérieur sur les murs de l’établissement.
Les tarifs demandés pour l’hébergement devront, quant à eux, être affichés bien en vue à la
réception.
Pour plus d’informations, visitez le site : www.citq.info/classification/obtention.asp
Source : www.bonjourquebec.com
5 étoiles
Établissement hôtelier de confort exceptionnel doté d’un aménagement haut
de gamme et qui offre une multitude de services et de commodités.
4 étoiles
Établissement hôtelier de confort supérieur, doté d’un aménagement de
qualité remarquable et qui offre un éventail de services et de commodités.
3 étoiles
Établissement hôtelier très confortable, doté d’un aménagement d’une
qualité appréciable et qui offre plusieurs services et commodités.
2 étoiles
Établissement hôtelier de bon confort, doté d’un aménagement de bonne
qualité, qui fournit quelques services et commodités.
1 étoile
Établissement hôtelier au confort élémentaire, dont l’aménagement et
les services sont conformes aux normes de qualité.
0 étoile
Établissement hôtelier dont l’aménagement respecte les normes
minimales de classification.
Vente et forfaitisation
Sans intermédiaire :
Vous pouvez vendre vos produits sans intermédiaire. Vous pouvez également vendre un
forfait regroupant vos services et les services de plusieurs entreprises avec lesquelles vous
aurez pris des ententes au préalables. Notez que la vente de forfaits avec transport aérien
commercial est généralement réservée aux détenteurs de permis d’agents de voyages et
transporteurs.
Avec intermédiaire :
Il existe plusieurs intermédiaires dans le réseau de distribution touristique. Tous ont en
commun la délivrance d’un service en échange d’une rétribution financière prenant la
forme de commission, d’un pourcentage sur les ventes, de frais d’administration ou autre.
Les intermédiaires :
Agent de voyages détaillant
Grossiste en voyage
Transporteurs
Conseiller en voyages
Voyagiste ou organisateur de voyages professionnels ou Tours opérateur
La plupart d’entre vous associent sans doute les termes yield management ou revenue
management aux gros établissements et à un système informatique complexe. Vous vous
dites, «ce n’est pas pour moi». Erreur! Tous les établissements hôteliers, même de petite
taille peuvent appliquer les principes de revenue management. Ils se doivent même de le
faire pour dynamiser leurs ventes, particulièrement s’ils vendent sur Internet.
taux d’occupation;
ADR - average Daily Rate (prix moyen par jour);
REVPAR – Revenue Per Available Room (revenue par chambre
disponible);
NREVPAR – Net Rooms Revenue per Available Room (revenu net
par chambre disponible). Cet indicateur devrait être mesuré
pour chacun de vos segments, en n’oubliant pas de soustraire vos
coûts de communication et de distribution (par exemple, les
commissions) par segment;
GOPPAR – Gross Operating Profit Per Available Room (bénéfice
brut d’exploitation par chambre disponible).
Votre hôtel est présent sur Internet; vous avez votre propre site avec la possibilité de ventre directement. Mais cela
ne suffit pas; les ventes sur Internet sont en forte croissance, mais pour en bénéficier il vous faut être présent dans
des réseaux de distribution qui vous permettront d’accéder à des marchés qui jusqu’ici vous ignorent. Qu’il s’agisse
de Venere, d’Hotelbeds, de HRS ou d’autres, ces e-distributeurs peuvent faciliter vos ventes en France et à
l’étranger. Mais il vous faut gérer ces canaux, gérer les tarifications, et mesurer leur retour sur
investissement. C’est aussi là le rôle du revenue manager.
Externalisez
Si vous n’avez pas le temps ou la capacité de le faire, pensez à l’externalisation! Vous pouvez travailler avec des
entreprises qui sauront gérer vos canaux de distribution et vos stratégies de tarification, en respectant vos objectifs
d’image, tout en garantissant une augmentation de vos revenus.
Conclusion
La pratique du revenue management est maintenant inévitable pour tout hôtelier moderne qui utilise des canaux de distribution
Internet et qui segmente sa clientèle. Comprenez vos clients, anticipez leurs comportements, et influencez leurs achats. Faites la
démarche de comprendre, apprendre, et mettre en place les outils et pratiques nécessaires. Vous saurez ainsi vendre le bon
produit, au bon prix, au bon moment, et au bon client pour optimiser vos chambres et vos revenus. Tout le monde dans votre
hôtel doit être concerné par le revenue management et ses principes. Cette brève introduction ne remplacera pas une formation
adéquate; n’oubliez donc pas de vous former, ainsi que votre personnel, au revenue management. Vous pourrez ensuite témoigner
de ses bénéfices.
Voici un résumé des documents que vous devrez présenter lors des différentes étapes de réalisation de votre projet.
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Plan d’aménagement X Si rénovation de plus de 25 % Vous ou consultant
Plan directeur de la superficie
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Plan de construction X X Vous ou consultant
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Plan d’affaires X X Vous ou consultant
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Certificat de localisation X X Ville /Municipalité
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Permis d’exploitation X X Ville/Municipalité
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Numéro de taxe X X Revenu Québec
TPS & TVQ
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Permis de restaurant X X MAPAQ
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Permis d’établissement
touristique X X Tourisme Québec
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Permis d’alcool X X Régie des alcools, des courses et des jeux
Même si l’industrie touristique voit poindre des jours meilleurs, la plupart des intervenants pourraient bénéficier de
sources de revenus supplémentaires, surtout s’ils sont générés avec relativement peu d’efforts et de coûts. La
technique de vente de «montée en gamme», ou upselling, répond bien aux objectifs de croissance des gestionnaires,
tout en favorisant la satisfaction des clients. Alors, si on s’y mettait?
Selon Wikipédia, «la montée en gamme est un processus économique et une technique de vente qui consistent à
remplacer un produit par un autre similaire, mais qui offre des performances plus élevées, un service plus élaboré ou
de meilleure qualité (haut de gamme)» et souvent plus coûteux.
Pourquoi offrir au client de «monter en gamme»?
Cela semble une évidence: pour augmenter les revenus et la marge bénéficiaire! Mais est-ce tout? Ne veut-on pas
aussi accroître la satisfaction des clients et même leur offrir une expérience qui dépasse leurs attentes en leur
proposant d’autres options auxquelles ils peuvent ne pas avoir pensé auparavant? Il ne faut pas négliger cet aspect
lorsqu’on décide d’adopter une stratégie de «montée en gamme». En effet, si ce que l’on propose n’est pas perçu
comme ayant de la valeur par le client, il est peu probable que la vente se réalise, et cela ne contribuera
certainement pas à augmenter la confiance du consommateur ou à le fidéliser.
Comment préparer la «montée en gamme»?
La première chose à faire est de déterminer quels sont les produits ou les services que l’on souhaite promouvoir; par
exemple, ceux offrant une forte marge bénéficiaire. L’important est de proposer des produits similaires ou
complémentaires au client.
Il faut ensuite s’assurer que notre structure de prix permet une «montée en gamme» à un coût «raisonnable».
Prenons l’exemple d’un établissement dont la chambre régulière est louée 100$ et celle «de luxe», 125$. Le montant
supplémentaire de 25$ semble acceptable. Toutefois, si le prix de base pour une clientèle corporative s’établit à
75$, la «montée en gamme» (50$) devient hors de portée. Certains experts s’entendent pour dire que le coût
supplémentaire à débourser pour un produit ou un service «monté en gamme» ne devrait pas excéder 25%. Pour
contourner ce problème, de nombreux gestionnaires établiront un «taux fixe» qui s’additionnera au taux de base lors
de la «montée en gamme», par exemple 25$, et ce, indépendamment du tarif de base (100$ ou 75$).
La troisième étape, mais non la moindre, vise à convaincre les employés d’utiliser cette technique de vente. En
effet, comme ils se basent souvent sur leurs propres perceptions, ils craignent d’importuner la clientèle en tentant
de leur vendre autre chose que ce qu’ils ont demandé. Pourtant, selon une recherche réalisée par le Forum
Corporation of North America, une firme spécialisée dans l’accompagnement de hauts dirigeants, 88% des
consommateurs apprécient les conseils qu’on leur prodigue sur des produits ou des services qui permettront de mieux
répondre à leurs attentes. En outre, 73% souhaitent entendre parler de nouveaux produits et services, et 42% se
laissent persuader «parfois» ou «fréquemment» d’en acheter.