Vous êtes sur la page 1sur 9

MASTER Commerce International et Logistique

Matière : E- Logistique et Système d’Information

Atelier 3  :

SIX SIGMA
‘Exemple D’application du démarche DMAIC sur projet de
ramassage de lait’

Réaliser Par : Demandée Par :


ABIBOU Abderrahim M : HOUAT
OUMAZDOU Hicham

2019-2020
Introduction

Le Six Sigma est une méthodologie qui a pour but de comprendre et d’éliminer les
effets négatifs de la variabilité de nos processus. Avec une infrastructure de professionnels
certifiés pour l’analyse et la résolution des problèmes de variabilité, et sur la base de projets
encadrés, le Six Sigma propose une méthodologie efficace centrée sur la voix du client et
l’analyse statistique. La méthodologie DMAIC (Définir – Mesurer - Analyser-Innover et
Améliorer - Contrôler) permet de structurer l’approche pas à pas et de résoudre les défis
organisationnels, pour réduire durablement les sources de variabilité et atteindre le niveau de
maîtrise Six Sigma.
Démarche de la mise en œuvre de la méthode six sigma ‘DMAIC’ La mise en œuvre d’une
démarche Six Sigma se fait selon les étapes suivantes :
Définir. Dans cette étape, on pose le problème, puis on identifie sur quels produits se trouvent
les défauts. Par la suite, il s’agit de sélectionner avec précision les défauts mesurables, en
limitant le champ de travail et en fixant les objectifs ;
Mesurer. Il s’agit dans cette deuxième étape de collecter les informations disponibles à
propos de la situation courante. Ces données collectées seront rassemblées et catégorisées ;
Analyser. Suite à l’étape de mesure, il s’agit d’étudier l’ampleur des défauts, rechercher les
causes probables de ces derniers, émettre des hypothèses et faire des analyses quantitatives
des données grâce à des outils mathématiques et statistiques ;
Améliorer. La phase de l’amélioration consiste à rechercher, proposer et faire appliquer des
solutions adaptées pour chaque situation. Il s’agit de trouver une ou plusieurs solutions
appropriées pour chacune des causes des défauts ;
Contrôler. Une fois que l’entreprise a mis en place les solutions dégagées, il ne reste qu’à
suivre l’évolution de la nouvelle situation, analyser les résultats et mesurer l’efficacité des
solutions appliquées.
Étape 1 : définir le cadre du projet 
Dans la phase de définition, il peut être intéressant de travailler sur la préparation de la
charte du projet. Il s’agit de compléter un document de synthèse décrivant le problème et les
objectifs attendus, de constituer l’équipe et de sélectionner les parties prenantes, de reporter
les enjeux financiers, enfin, de préparer la planification du projet.
Depuis quelques années l’évolution des livraisons du lait se dirige vers la prise en
charge du lait à la ferme pour le lait de fromagerie.
Cette manière de faire a des avantages et des inconvénients qui doivent être connus et
analysés lors de changement. Il faut relever à ce propos que la solution optimale est spécifique
afin de présenter un bon produit en respectant les références de qualité, et minimisant les
couts.
La charte du projet
Nom de Projet Elaboration d’un processus de ramassage efficace
du lait à la ferme.
Responsable de Projet Hicham Oumazdou
Membres de l’équipe Hicham Oumazdou
Abibou Abderrahim
Date de début 04/04/2020
Date de fin 04/10/2020
Description de projet
Réduction les coûts de ramassage du lait de 10 à
30%

Objectif du projet Gain potentiel 10 000 MAD

Contraintes Ne pas baisser le taux de service

Planning Phase du projet Avancement

Avril 03-Mai 04

D. Définir
Mai 04-juin 04
M. Mesurer Juin -Juil. 04

A. Analyser
Juil -Août 04

I. Innover/améliorer
Août -Sept 04

C. Contrôler/valider
Étape 2 : mesurer 
Cette étape est essentielle dans le déploiement de la démarche Six Sigma. Elle a pour
objectif l’évaluation concrète de la performance des processus et leur adéquation aux
demandes des clients.
La notion de filière laitière renvoie à l’ensemble des activités relatives au lait, depuis sa
production, jusqu’à sa consommation. Elle réunit tous les acteurs engagés à différents niveaux
de production et de consommation. Elle inclut les fournisseurs, les agriculteurs comme
l’ensemble des agents permettant au produit agricole de passer de la production à la
consommation.
On ‘à choisir ce produit le lait car il est demandé de façon régulière. Et d’après l’étude
de sa situation au Maroc que ce soit la situation sectorielle ou locale :
La situation sectorielle du projet : Ce sont les potentialités et contraintes de la filière «
Lait » et les politiques et programmes en cours pour lever ces contraintes.
La situation locale : C’est l’environnement immédiat du projet (région, département,
communauté rurale) ; la production et distribution de produits laitiers, les contraintes et
potentialités locales, en rapport avec le projet. Il revient donc du projet de choisir son «
Contexte », à partir de son niveau d’information. En général, pour les microprojets, on peut se
contenter de camper le contexte local, de la zone du projet.
Notre L’objectif est de livrer au notre clients un produit qui respecte les règles
d’hygiène, à partir de suivre certains processus bien planifiés et suivre par des mesures de
qualité et e sécurité et bien sûr en réduisant le cout de ramassage du lait.

Étape 3 : analyse du processus 


La recherche des causes potentielles de défaillance dans ce processus doit permettre un
meilleur ciblage des problèmes sur ce même processus.
Dans cette étape nous allons présenter la planification de notre projet, afin de garantir
un produit (lait) de qualité, saine au notre client futurs.

3-1 Planification du projet


3-1-1 Conditions cadres
Lors de la planification du projet, il est nécessaire de définir la répartition des tâches
entre chaque partenaire. Le volet financier est un point très important et ne doit pas être
négligé, il doit contenir un budget pour les frais fixes et variables. Ces coûts seront définis
dans une clé de répartition admise par tous les partenaires. Un cahier des charges doit être
établi, il tiendra compte des directives des ordonnances y relatives, du cahier des charges et
des bonnes pratiques liées à la sorte de fromage fabriqué.
Ce document contiendra :

• Le choix du camion et de l’équipement laitier ;

• L’organisation du ramassage comprenant l’engagement des chauffeurs ;

• L’entretien du camion journalier ;

• L’équipement du producteur de lait (diamètre des conduites, système de refroidissement) ;

• La température de prise en charges du lait.

3-1-2 Collecte du lait


Le transport du lait géré par un indépendant ont des avantages pour diminuer les charges
de travail, de ne pas avoir à recruter de personnel supplémentaire et de ne pas investir de
fonds propres. Les coûts peuvent être fixes (par tournée) ou définis par kilo de lait transporté.
Les conditions seront spécifiées dans un contrat.
Les inconvénients d’un ramassage géré par une entreprise de transport sont la fiabilité
en ce qui concerne l’heure d’arrivée à la fromagerie, les risques de contamination par la
citerne de transport (transport d’autres types de lait ou de liquide...

3-1-3 Choix du type de véhicule


Il est important de simuler le trajet du camion avant d’entamer le projet. Ainsi il est plus facile
de choisir le type de véhicule. Pour effectuer le meilleur choix, les points suivants doivent être
connus :

• La catégorie d’immatriculation du véhicule. Elle dépend des critères : · Vitesse maximale


(45 km/h). · Poids en pleine charge (< 3.5 t ; < 7 t ; < 14 t ; > 14 t).
• Le type de véhicule : camion, camion semi-remorque, tracteur, véhicule tout terrain.
• Les options désirées.
• Le volume de lait à transporter (actuellement et à l’avenir).
• Le poids du contenant et de ses accessoires.
• Les accès aux différents lieux de prise en charges (hauteur, largueur et poids maximum).

3-1-4 Choix de l’équipement laitier

La fourniture d’un équipement complet demande l’engagement de plusieurs entreprises,


il est plus sécurisant de donner le mandat à une entreprise qui livre le matériel prêt à l’emploi
(clé en mains). Ainsi, pour nous assurons que les différents équipements sont compatibles
entre eux.
3-1-5 Choix de la citerne

La citerne peut être ronde ou elliptique, isolée, renforcée en cas de pompage par
dépression et d’apparence lisse ou bouchonnée. Si sa capacité dépasse 3000 à 4000 l, elle doit
être équipée de brises lames ou être compartimentée. Le compartimentage offre deux
avantages : mettre rapidement du poids sur l’essieu arrière, ce qui augmente l’adhérence
lorsque les routes sont enneigées et de pouvoir séparer certains laits (bio, qualité, teneur, etc.).
Pour éviter trop de turbulences lors de la vidange du lait, il est conseillé de créer au point bas
de la citerne une cuvette de dépotage.

3-1-6 Transfert du lait du tank à la citerne


Il peut se faire par pompage, Le pompage est effectué à l’aide d’une pompe à anneau
liquide ou d’une pompe à pâle fixée sur le véhicule. Elle fonctionne soit par le moteur du
camion soit par un moteur électrique. L’entraînement de la pompe par le moteur du camion
permet de varier la vitesse de pompage par la pose d’un variateur. Le moteur électrique
permet d’éteindre le moteur du camion lors du pompage mais il impose une prise électrique
identique et proche du tank chez chaque producteur de lait. De plus, un élément non
négligeable est le temps nécessaire au chauffeur pour dérouler et enrouler le câble lors de
chaque arrêt. Le choix du rotor de la pompe doit également être pris en considération.
Étape 4 : innover/améliorer 
Cette étape permet donc de passer de la théorie à l’application et de mettre en place des
solutions aux améliorations détectées dans la phase d’analyse. C’est à ce stade également que
les acteurs du processus vont s’impliquer davantage. Ils sont en effet les mieux placés pour
connaître les problèmes en pratique, les interventions adaptées à réaliser sur le terrain et pour
mettre en pratique au mieux les améliorations détectées lors des phases précédentes.
Malheureusement, on ‘à pas l’occasion pour mettre en pratique ces processus, donc dans
cette étape nous allons intéresser à présenter quelques éléments indispensables de les prendre
en compte dans notre travail, minimiser le cout de production et garantir la qualité de service
de nos clients au même temps :
Mesure de la quantité de lait
Il existe deux manières d’enregistrer les quantités de lait collecté soit par jauge, par mesure du
flux.
Jauge : Ce mode de faire est le moins précis. Le contenant doit être muni d’un niveau à bulle
ou être gradué aux deux extrémités afin de prouver qu’il est posé sur une surface plane. La
température du lait et son oxygénation sont également des facteurs influençant. Comme le lait
se paie au kg, il est nécessaire de convertir le volume mesuré en poids en prenant également
en compte la température. Il reste cependant la méthode la plus simple et la moins couteuse à
l’entretien.
Mesure du flux : Il existe plusieurs appareils mesurant le flux. Le compteur à pistons rotatifs,
le compteur de flux massique ou le compteur à induction magnétique. Ce dernier est,
actuellement, le plus couramment utilisé dans les équipements de transport de lait. Il mesure
la vitesse du flux grâce à la tension crée par le lait dans un champ magnétique. Comme la
section de la conduite est connue, le volume de lait circulant peut être calculé.
Enregistrement des données
Il y a différentes possibilités d’identification du producteur de lait : soit en entrant le numéro
du producteur dans le système, soit par code barre ou puce électronique sur le tank, soit par
géolocalisation (données GPS) automatique. Cette dernière pratique évite les erreurs et offre
un gain de temps au chauffeur. Elle permet également de suivre exactement les heures de
ramassage du lait.
Equipement chez le producteur de lait
Le ramassage du lait à la ferme demande à notre partenaire (l’agriculteur) une adaptation de
son exploitation aux exigences du système. La chambre à lait ou l’emplacement du tank doit
être facilement accessible avec un véhicule lourd afin d’éviter un maximum de manœuvres au
chauffeur. La distance entre le camion et le tank doit être la plus courte possible et sans
contrainte physique. Le tank doit avoir des angles arrondis, sa surface doit être lisse afin de
faciliter le nettoyage. Sa forme et son positionnement doivent permettre un écoulement facile
et complet. La température de prise en charge du lait est définie par l’acheteur.

Étape 5 : contrôler/maîtriser 
Dans la phase de maîtrise du processus, toutes les améliorations trouvées au cours du
projet sont intégrées au processus et l’on valide le fait que les nouveaux standards atteints
satisfont bien les demandes du client.
Les modifications apportées au processus sont entérinées grâce à la validation des
actions réalisées. Les aspects de documentation et de standardisation sont remis à jour avec
les nouveaux éléments apportés. Pour objectif dans cette phase de diminuer/maîtriser le cout
de ramassage du lait.
D’après notre recherche : Le coût du ramassage du lait dépend de plusieurs facteurs tels
que la région, la distance et la durée de la tournée, l’investissement de départ, la quantité de
lait récolté et la fréquence des tournées.
Le coût du ramassage du lait et dépende généralement de :
Camion ; 
Service : Le coût du service dépend de l’âge du camion et des soins conférés par le chauffeur
tout au long de l’année.
Chauffeur : Le salaire du chauffeur est incontestablement l’élément le plus couteux du
ramassage de lait.
Carburant ;
Equipement laitier : L’équipement laitier est le plus gros investissement de départ. La
citerne, la tuyauterie, le système de pompage.

En générale, Les systèmes de ramassage du lait ont bien évolué et sont devenus
performants. Ces améliorations passent par des systèmes plus complexes dont le coût de
départ est élevé et l’entretien ne doit pas être négligé. Le choix du véhicule et du système doit
être adaptés le mieux possible aux conditions de ramassage de lait. Il est donc important de
consacrer du temps à l’analyse des différentes possibilités.

Vous aimerez peut-être aussi