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Sommaire
Introduction :..............................................................................................................................................2
Définition :.............................................................................................................................................2
A quoi sert l’économie industrielle ?......................................................................................................2
Le cadre d’analyse :................................................................................................................................2
1. Rappel du CPP : Rappel du comportement du producteur en CPP et résultat du modèle CPP....2
2. De la théorie traditionnelle à la théorie de la firme :...................................................................3
a- Hypothèses d’homogénéité des produits et d’atomicité sont levées : CHAMBERLIN...................3
Un modèle SCP : (L’école de Harvard)..................................................................................................3
CHAPITRE I : DEPASSEMENT DE LA THEORIE TRADITIONNELLE.......................................6
Section1 : objectifs de la firme.........................................................................................................6
Introduction :.....................................................................................................................................6
1-1- L’objectif de maximisation du chiffre d’affaires : BAUMOL : max des ventes :.......................6
1-2- La préférence pour les dépenses discrétionnaires........................................................................7
a) Dépenses en personnel administratif...........................................................................................7
b) Les émoluments :........................................................................................................................7
c) Les investissements discrétionnaires...........................................................................................7
1-3- Le taux de croissance de la firme....................................................................................................9
Section 2 : De nouvelles contraintes pour la firme................................................................................10
2-1- Simon, rationalité et principe de satisfaction.............................................................................10
Définition de la rationalité limitée :......................................................................................................11
Les décisions individuelles ne sont pas des optimums, elles vont correspondre à un certain niveau de
satisfaction que Simon appelle le Satisficing....................................................................................11
Conséquences de la théorie de la firme :...............................................................................................11
2-2- La théorie béhavioriste..............................................................................................................11
2-3- Leibenstein et le critère d’efficience X..........................................................................................12
Section 3 : Contrats et gouvernance au sein de l’entreprise..................................................................13
3-1- Développement durable et théorie des parties prenantes : la vision modérée de la firme..............13
a) Le Développement Durable......................................................................................................13
Les considérations macroéconomiques : Fin des années 1960..............................................................13
Peut on concilier entre croissance économique et protection de l’environnement ?..............................13
Le développement durable :..................................................................................................................14
b) Théorie des parties prenantes : TPP..........................................................................................14
Déf des parties prenantes :....................................................................................................................15
3-2- Analyse des coûts de transaction...................................................................................................16
Quelle est la taille optimale de l’entreprise ?........................................................................................16
Quels sont les objectifs de cette théorie de coûts de transactions pour Williamson ?............................17
3-3- Analyse de la gouvernance à travers les relations d’agence..........................................................18
a) Théorie de l’agence : le contrôle du contrat..............................................................................18
b) Le concept de gouvernance :.....................................................................................................20
CHAPITRE II : LA STRUCTURE DES MARCHES ET LA DIFFERENCIATION DES PRODUITS..22
Introduction :........................................................................................................................................22
Section 1 : Des biens homogènes aux biens différenciés : la notion de caractéristiques d’un bien.......22
La différenciation :...........................................................................................................................23
Section 2 : la demande de produits différenciés : analyse spatiale........................................................24
Introduction :
Définition :
L’économie industrielle c’est l’étude de la structure des entreprises et des marchés ainsi de leurs
interactions.
C’est l’analyse des comportements et des stratégies des entreprises ainsi que de la
concurrence sur les marchés.
L’économie industrielle s’intéresse aussi à la régulation des marchés et à l’organisation
interne de l’entreprise.
Le cadre d’analyse :
C’est celui de l’équilibre partiel, et donc de la microéconomie, plus précisément celui de la
concurrence pure et parfaite (CPP).
1. Rappel du CPP : Rappel du comportement du producteur en CPP et résultat du
modèle CPP
1ère hypothèse : atomicité : multitude de producteurs pour une multitude de clients (O/D)
2ème hypothèse : homogénéité des B/S: les pdts étudiés sont strictement identiques : clients
indifférents aux identités des vendeurs.
3ème hypothèse : libre entre et sortie sur le marché : pas de barrières à l’entrée ni à la sortie.
5ème hypothèse : parfaite mobilité des facteurs de productions : capital et le travail (K) (L)
L’objectif unique est un objectif de maximisation du profit Q=f (K, L)
Objectif du producteur : maximisation du profit.
P= RT (recette totale) -CT (coût total)
= P*Qté – (CF+CV(Q))
Coût marginal : coût de la dernière unité produite
2. De la théorie traditionnelle à la théorie de la firme :
Ce qui signifie que l’entreprise est considérée comme une boîte noire dans laquelle rentrent
des inputs et sortent des outputs (Q= f (K, L)), mais c’est aussi un automate puisqu’elle
choisit des valeurs optimales pour les variables qui sont sous son contrôle. C’est
un automate du fait des hypothèses du modèle de cette concurrence pure et parfaite, ses choix
sont purement mécaniques et non stratégiques.
La firme est comme un individu représentatif, qui a un objectif unique c’est la maximisation
du profit.
A la fin des années 1970, se développe l’approche moderne de l’économie industrielle qu’on
appelle la nouvelle économie industrielle. Ici l’économie industrielle n’est plus une
branche à part de l’économie, mais elle se nourrit des apports complets de la science
économique (on va utiliser la théorie des Jeux pour comprendre comment se coordonnent
les acteurs au sein d’une entreprise). Les auteurs de cette nouvelle économie industrielle :
Spence, Stiglitz, Lancaster, Tirole, …)
Quels sont les autres apports de cette NEI ? Elle se focalise sur les
comportements individuels et non plus sur les structures
CHAPITRE I : DEPASSEMENT DE LA THEORIE TRADITIONNELLE
Section1 : objectifs de la firme
Introduction :
Les modèles de l’introduction générale étaient tous focalisés, et centrés sur l’objectif unique de
maximisation de profit par un agent, un acteur, producteur unique (l’entreprise).
On va ouvrir le champ des acteurs pour comprendre, en 1933, Berle et Means indiquent que
la caractéristique principale de l’entreprise moderne est celle de la séparation des pouvoirs
entre actionnaires d’un côté et managers de l’autre. Il y a un divorce entre propriété et
contrôle.
Ce divorce implique que les actionnaires et les managers n’ont pas les mêmes droits :
Les actionnaires ont un droit limité sur l’entreprise : c’est le droit de recevoir un revenu en
contrepartie de leur part de propriété et ont la possibilité de pouvoir céder ce droit.
A l’inverse, les managers, ont un droit de contrôle.
C’est le début de la théorie managériale de la firme qui considère l’entreprise comme une
coalition d’agents qui peuvent avoir des objectifs, différents, voire carrément divergents.
Question : les actionnaires pourraient-ils contrôler leurs managers ?
La réponse n’est pas si simple, puisque l’efficacité du contrôle va dépendre de deux choses :
- D’une part du degré de dilution du capital.
- D’une autre part du coût de ce contrôle : quelle procédure à mettre en place pour
contrôler le manager ?
Ça va dépendre également des objectifs des managers et des actionnaires :
Le montant de ces dépenses en personnel proche de la direction donne une indication sur deux
choses
- Sur le volume du personnel
- Sur la rémunération du personnel
Représentent la part discrétionnaire de la rémunération des managers qui peut être des
avantage pécuniers (primes, parachutes dorés, prêts à taux 0) et des avantages non pécuniers
(voitures de fonction luxueuses, aménagement artistique du bureau)
L’objectif de la firme implique que les managers sont plus sensibles aux rythmes de
développement de l’entreprise qu’à sa taille. La raison tient à une question de promotion
interne ou externe pour les managers qui ont toujours un objectif de prestige, de revenu.
Les managers maximisent une fonction d’utilité qui dépend du taux de croissance de la
demande.
On montre que la firme opère sur plusieurs marchés et augmente ses recettes en diversifiant
son activité. Elle peut passer par une différenciation des produits, à ce moment-là le taux de
croissance de la demande va dépendre de plusieurs paramètres :
Le premier point c’est qu’ils vont montrer que l’entreprise est une coalition de
groupe beaucoup plus nombreux et importants que les deux groupes
actionnaires managers.
Les comportements individuels ne sont pas guidés par une hypothèse de maximisation
d’un objectif. On va lever l’hypothèse de la transparence
Des critiques sont avancées à la théorie traditionnelle de la firme, dans ces critiques, on va
avoir des théories qui cherchent à introduire plus de réalisme dans la motivation des acteurs
au sein de la firme et le processus de décision.
Simon va montrer que les théories managériales n’offrent pas de réelles alternatives à la
vision néoclassique. Seules les motivations changent mais le processus de décision (tout ce
qui va être logique de max et d’optimisation) est concerné. A ce titre, la démarche est toujours
néoclassique.
La théorie managériale sera donc critiquée comme la théorie néoclassique avant elle (dont la
principale critique est : le manque de réalisme du modèle de concurrence pure et
parfaite)
Simon rejette l’hypothèse ou la logique d’optimisation, il remet en cause le modèle
néoclassique de choix rationnel pour deux raisons :
- 1ère raison : le choix optimal suppose une connaissance parfaite de tous les choix
possibles et de leurs conséquences.
- 2ème raison : le choix optimal suppose une certitude parfaite dans l’évaluation des
conséquences des choix, c’est une évaluation présente et future. (Cela correspond au
critère de l’utilité espérée vue en microéconomie)
Pour ces deux raisons, Simon critique la théorie managériale qui considère la
rationalité comme omnisciente, maximisatrice, optimisatrice.
Pour cet auteur, cette rationalité ne peut pas rendre compte des décisions de la firme pour 3
raisons :
- 1ère raison : elle tient aux capacités cognitives limitées des agents économiques
(l’acteur éco ne peut pas pratiquer tout le calcul qui est sous-jacent à son choix
économique = évaluation des choix et des conséquences impossibles)
- 2ème raison : tient à l’incertitude radicale qui entoure les décisions individuelles
- 3ème raison : l’interdépendance des décisions : Simon montre que les décisions de
l’entreprise sont toujours interdépendantes (duopole, E-clients, E-fournisseurs, E-
créanciers). Chaque acteur ne peut évaluer les conséquences de ses choix sans faire
des hypothèses sur les choix des autres. On est face à une régression infinie qui est
insoluble.
Simon propose une approche alternative qu’il qualifie de procédurale ou de limitée (par les
trois raisons)
Cette rationalité mettait l’accent sur les procédures qui guident la décision, alors que la
rationalité maximisatrice met l’accent sur les résultats.
Les décisions individuelles ne sont pas des optimums, elles vont correspondre à un
certain niveau de satisfaction que Simon appelle le Satisficing.
Ce Satisficing se comprend comme la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne
l’est pas.
- Ils considèrent que toutes les entreprises sont liées par un objectif de production
ayant pour but d’assurer la stabilité du volume de production pour deux raisons à la
fois pour réduire les coûts unitaires mais aussi pour amortir les fluctuations de
l’activité.
- Ce deuxième objectif est un objectif de stock : cela dépend de chaque secteur, le
stockage représente un coût. Il faut être cohérent avec les besoins de production, il y a
un fonctionnement en flux tendus ayant pour objectif de réduire les stocks au
minimum pour minimiser les couts de stockage.
- Ce 3ème est un objectif de vente qui s’exprime soit en volume (quantité vendue) soit
en parts de marché (pour les managers)
- Objectif de profit actionnaires, créanciers…
ATTENTION à la compatibilité des objectifs s’il manque une pièce pour produire, l’Ese
ne peut pas vendre non plus.
Pour réaliser ces 4 objectifs, l’entreprise doit motiver ses salariés (primes…) ce qui
va générer des coûts de négociation et affecter en quelques sortes les procédures de
décisions).
La prise de décision va relever d’un apprentissage collectif en partageant les objectifs des
autres.
Suite à ces travaux, on a des auteurs qui ont travaillé sur la coordination des décisions
montrant qu’elle était le fruit d’apprentissage, de routines, cela a été mis en avant à
l’année 80’s par NELSON et WINTER : approche évolutionniste de la firme.
Jeavons : fin du 19ème siècle the Coal Question : le charbon est une ressource finie, plus on
l’utilise, plus le prix augmente, avec la règle MAX PROFIT = RT-CT (P, Q*, K*, L*) il
s’agissait alors d’un modèle statique
= Les ressources diminuent à mesure de leur exploitation
Permettant de faire de l’optimisation dynamique à partir du 20ème siècle.
Le développement durable :
La croissance est quantitative or que le développement est qualitatif C’est le développement
qui doit nourrir la croissance.
« Le développement durable est un dev qui répond aux besoins du présent sans compromettre
la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. »
Durable pour qui ? LT ? Jusqu’à quand ? à partir de quand ?
Le problème qui se pose ici est une mise en concurrence des générations
Quels sont alors les besoins des générations futures ? Comment y répondre ? ON NE
CONNAIT PAS LES BESOINS DES GENERATIONS FUTURES. LA REPONSE A
CES BESOINS RESTE INCONNUES
Au début, ils ont proposé que toutes les générations ont les mêmes besoins.
Le développement est dit durable si les solutions proposées sont économiquement efficientes,
socialement équitables et écologiquement soutenables.
Les 3 cercles du DD
b) Théorie des parties prenantes : TPP
Stakeholders 1990’s
- Les acteurs qui participent à la vie économique de l’entreprise (salariés, clients,
fournisseurs, actionnaires, …)
- Les acteurs qui observent l’entreprise (syndicats, associations, ONG…)
- Les acteurs qui influencent plus ou moins l’entreprise (société civile, collectivités
locales, Etat…)
Déf des parties prenantes : « Dans une corporation, les parties prenantes sont des
individus et des groupements d’individus qui contribuent volontairement ou non à créer de la
valeur et de l’activité et qui en sont ses bénéficiaires potentiels et ou en assument les risques
».
Elements clés : volontaires ou pas, créer de la valeur, créer de l’activité, notion de risque.
Aujourd’hui la vision moderne de l’entreprise est une entreprise qui se veut socialement
responsable c’est à dire avec une certaine transparence vis-à-vis des PP
TPP + DD = « Stakeholders value » : construction de relations à long terme avec leur PP
= « Shareholders value » : logique du court terme, objectif de rendement (profit)
Le concept de parties prenantes renvoie à une vision de l’entreprise fondée sur une
gouvernance négociée on va trouver des entreprises qui adoptent la Responsabilité Sociétale
de l’Entreprise (RSE) : reporting : dernière norme qui la concerne ISO 26 000
3-2- Analyse des coûts de transaction
Les auteurs concernés : Coase et Williamson
a- Analyse de Coase :
Coase va partir du constat selon lequel les couts de production ne permettent pas de
rendre compte des coûts supportés par l’entreprise.
Il trouvait que CT= CF + CV (Q) est insuffisante.
Il trouve que cette perspective de coûts introduite dès le départ est insuffisante :
Il explique qu’il y a des coûts de fonctionnements spécifiques au marché, ce sont des coûts de
recherche de clients de salariés de fournisseurs, …
Il existe aussi des coûts de négociations, des contrats par exemple.
Ce sont tous des couts à part entière qui n’apparaissent pas dans la formulation du cout jusqu’à
maintenant.
Il a publié en 1937 un article : The Nature of the firm, il va monter la notion du cout, il va
montrer que l’entreprise, par sa nature est la forme qui permet de minimiser les coûts de
transactions.
Il va donc reformuler, recomprendre la problématique quant à la nature de la firme
A travers ce concept de cout de transaction, Coase va implicitement poser la question de la
taille optimale de la firme (il va lier la notion de cout de transaction avec la taille de la firme)
Il va mentionner comme 2ème point que l’hétérogénéité des transactions est une fonction
croissante de la taille : admettons qu’une entreprise se développe par diversification ou par
différenciation, cela va entrainer des hétérogénéités dans les transactions liées à cette
diversification, cette hétérogénéité va être une fonction croissante de la firme, plus la taille
augmente, plus l’hétérogénéité des transactions augmentent = Coûts administratifs.
La 3ème chose que Coase va mettre en avant, c’est que les individus préfèrent diriger une petite
entreprise, voire très petites entreprises, plutôt qu’un département d’une grande entreprise. Ça
tient à leur liberté d’action, de décisions.
Coase va définir les coûts de transaction comme l’ensemble des couts de fonctionnement du
système de prix.
La principale critique faite à Coase :
Manque de portée opérationnelle du concept des coûts de
transactions b- Analyse de Williamson
Williamson va définir les objectifs des coûts de transaction, il va affiner le concept et il va
faire le lien entre cette notion de coût de transaction et d’autres notions à la fois propres et
importantes pour l’entreprise.
Elle a mis en avant des situations qui agissent sur les comportements individuels, il va y avoir
un risque moral que l’on appelle aléa moral (moral hazard), il caractérise des situations où la
signature du contrat modifie le comportement des acteurs économiques, car cela modifie
la probabilité d’occurrence de certains événements dans le contrat (la probabilité de
réalisation de certains risques)
On retrouve l’aléa moral dans le contrat de travail notamment si l’employeur ne peut pas
contrôler les actions menées par le salarié. On a vu à plusieurs reprises le problème de la
divergence des intérêts notamment entre actionnaires et managers, elle est plus importante et
plus complexe s’il y a plus de groupe : théorie des parties prenantes. Elle renvoie à celle de
l’asymétrie d’information. Cela va nous renvoyer à la théorie d’agence.
Dans cette théorie, les agents, sont les personnes qui ont toute l’information, qu’elles utilisent
à leur propre profit pour poursuivre leurs objectifs. (Dans la théorie managériale, ce sont les
managers qui sont considérés comme agent)
Le principal c’est le groupe d’individu qui va avoir le contrôle formel mais qui n’aura pas
toute l’information, donc il doit inciter l’agent à respecter ses engagements (ce sont les
actionnaires)
A cote de cela, on aura un mécanisme que l’on appelle mécanisme d’incitation, elles
sont au cœur de la théorie de l’agence, elles doivent être élaboré de façon subtile,
proportionnées aux enjeux et adaptées aux différents contextes. Exemple : primes pour les
managers.
La théorie de l’agence permet de comprendre de très nombreuses situations économiques, et à
chaque fois 3 composantes apparaissent
- Divergence d’intérêts
- Asymétrie d’information
- Réponse institutionnelle (elle prend la forme d’un contrat ou d’un mécanisme
incitatif) Exemples :
Entre une banque et un emprunteur pour la négociation d’un crédit immobilier.
Le principal c’est la banque, et l’emprunteur l’agent, c’est lui qui dispose de toute
l’information sur sa capacité à rembourser le prêt et non pas la banque.
Le risque moral est un risque d’un non-paiement
Quelles sont les incitations qui existent ?
- La demande d’une hypothèque, garantie
- La banque sera le deuxième débiteur en cas de défauts de paiements : s’il y a
finalement quelque chose d’irrégulier, et qu’il ne paie plus, une mise en demeure sera
faite, qui permettra la saisie du bien immobilier pour permettre aux différents
débiteurs de solder leurs comptes, le premier débiteur sont les autorités fiscales :
l’Etat…
Le problème qui se pose dans cette théorie est l’aléa moral, il est le résultat d’une information
cachée par l’agent. Cette situation est extrêmement fréquente.
Un particulier qui met sa voiture en révision auprès d’un garage : le garagiste connait
mieux l’état de la voiture que le propriétaire (peut même exagérer puisque le particulier ne
peut pas régler le problème lui-même) celui qui a l’information, c’est le garage donc c’est
l’agent. Le particulier c’est le principal, il a le contrôle puisque c’est lui qui va payer sa panne,
mais n’a pas toute l’information.
Les incitations ici :
- La demande d’un devis : il est proposé par l’agent et doit être signé par le principal
pour commencer les travaux.
Des parents qui vont garder leurs enfants auprès d’une assistante maternelle
L’assistante maternelle est l’agent puisqu’elle sait ce qu’elle va faire avec l’enfant tout au
long de la journée, et les parents le principal : c’est eux qui vont payer mais n’ont aucune idée
sur les informations.
Les incitations :
- Installation des caméras dans les habitations.
L’aléa moral est une situation dans laquelle un agent va agir différemment selon qu’il est
observé dans les actes qu’ils le mettent en relation avec le principal. La solution pour réduire
cet aléa peut être un contrat, ce contrat devra vérifier la contrainte d’incitation et la contrainte
de participation de l’agent.
b) Le concept de gouvernance :
Le concept de gouvernance d’entreprise s’inscrit depuis quelques années comme une nouvelle
réalité pour la firme, c’est un concept qui reste encore polysémique.
On peut considérer d’un point de vue économique que l’origine du thème se situe en 1932
avec les travaux de Berle et Means. Le terme de gouvernance apparait en 1937 dans
l’article de Coase sur la nature de la firme, mais pour rappel, ce n’est pas le cœur de
l’article, mais ne va pas être traité à ce moment-là.
Dans les années 1970, certains économistes ont commencé à définir la gouvernance comme
étant la mise en œuvre de dispositifs pour coordonner et réduire les coûts de transactions que
génère le marché. Il y aura plusieurs tendances et variances concernant ce concept.
Une première définition va être proposée par la banque mondiale en 1997, dans un apport, elle
va se demander sur ce qu’est ou ce que devrait être la « bonne » gouvernance en lien avec la
mondialisation (crise dans le sud-est asiatique).
Le qualificatif de « bonne » a été critiqué, qu’est ce qui fait la différence entre une bonne et
une mauvaise gouvernance ? il s’agissait d’une référence normative ?
Avec la mondialisation, les grandes crises, Enron, Vivendi Universal… on considère que les
grands scandales sont des scandales de la gouvernance de ces entreprises (HPE, HFE)
Cela permet de comprendre au même temps la notion de marché (il n’y a pas un marché
d’automobile)
- La domination par les coûts : l’entreprise va opter pour une maitrise des couts pour
développer un avantage concurrentiel
- La différenciation des produits
- La concentration de l’activité : toutes les stratégies de fusion ou de rachat d’entreprises.
Chaque firme doit choisir une stratégie de base, et doit choisir également l’étendu des
activités qui seront concernées.
Porter : « Etre tout pour tout le monde est une recette sur pour sombrer dans la
médiocrité stratégique et atteindre des résultats inferieurs à la moyenne car cela signifie
que la firme n’a aucun avantage concurrentiel »
La différenciation :
La clé de différenciation tient au fait que les clients, consommateurs ont des préférences qui
sont différentes. Cette différenciation peut être sur le produit lui-même mais pas seulement.
On peut considérer qu’on a trois formes de différenciation
Elle permet de :