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Le Risque de Taux D Interet Version Finale
Le Risque de Taux D Interet Version Finale
- AMAROCH Sara
-HMEID Imane
Introduction
I. Définition du risque de taux d’intérêt
II. Les types de risque de taux d’intérêt
III. Définition de la gestion Actif – Passif
IV. Les missions de gestionnaire Actif- Passif
V. Les instruments de couverture de risque de taux d’intérêt
Conclusion
Introduction
Si les faillites et les difficultés bancaires ont, traditionnellement, plutôt pour origine des
expositions mal maîtrisées au risque de crédit, une gestion déficiente du risque de taux peut
susciter des problèmes de même nature, comme l’a montré la crise des caisses d’épargne au
début des années quatre-vingt-dix aux États-Unis. Le risque de taux fait partie des risques
majeurs inhérents à l’activité de transformation des banques. Une prise excessive, mal
contrôlée, de ce risque ou encore une mauvaise anticipation des changements de
l’environnement peut constituer une menace non seulement pour l’équilibre financier des
établissements de crédit, mais aussi pour la stabilité financière dans son ensemble.
L’évolution des taux d’intérêt présente la particularité d’avoir potentiellement des impacts
micro et macroéconomiques importants. La connaissance de leurs effets sur les intermédiaires
financiers est déterminante pour l’appréciation de la stabilité financière.
Mais cette indispensable analyse globale du risque de taux d’intérêt et son intégration dans
une réglementation quantitative, à l’instar de ce qui existe pour d’autres types de risque, est
rendue extrêmement délicate, voire impossible, par le lien étroit entre la mesure de ce risque
et les caractéristiques financières (type d’activité, mode de financement) et stratégiques
(couverture des expositions ou prise de positions volontaires) spécifiques à chaque
établissement de crédit et donc peu propices à un traitement uniformisé.
Il n’en demeure pas moins que l’importance relative de ce risque au sein de chaque
établissement et l’incidence potentielle d’une éventuelle propagation à l’ensemble de
l’économie appellent naturellement les superviseurs bancaires et, plus généralement,
l’ensemble des autorités en charge de la stabilité financière à suivre ces questions de très près.
Cet intérêt est accru aujourd’hui dans la mesure où l’évolution de l’environnement financier,
réglementaire et comptable est susceptible d’accroître la sensibilité de certains établissements
à ce risque.
Le risque, en dehors des opérations spéculatives, est le risque pour l'entreprise de ne pas
pouvoir répercuter l'augmentation d'emprunts à taux variables sur les prix de vente de leurs
produits ou services.
Le risque de taux d'intérêt pour les particuliers est de même en ce qui concerne les particuliers
l'augmentatio n du coût des paiements d'intérêt en cas d'emprunt à taux variable.
Tout actif financier est caractérisé par les montants f(t) et les échéances t (t = 0,…,n) des flux
qu’il génère. Lorsque ceux-ci sont connus, la valeur actuelle (V0) de cet actif sera égale à la
somme des flux actualisés :
Le calcul de cette valeur actuelle nécessite le choix d’un taux d’actualisation (i) qui doit
refléter :
Ce risque de taux dans le portefeuille d’une banque comporte quatre sources principales, à
savoir :
La marge d’intérêt est une composante essentielle des bénéfices d’une banque. Elle
représente la différence entre intérêts reçus et payés.
Gestion Actif-Passif :
La gestion du risque de taux sur opérations de bilan comprend toutes les opérations
à l’ exclusion de celles qui relèvent des salles de marche. II s'agit d'assurer I 'équilibrage du
bilan, c'est à dire l'adéquation des actifs aux passifs en termes de taux et de durée. La gestion
repose sur des conventions (affectation de la partie stable des dépôts a vue) et utilise toutes les
opérations de marche nécessaires, (tirages interbancaires, émissions de certifications de
dépôts, émissions obligataires, swaps de taux ...).
La gestion du risque de change sur opérations de bilan exclut, de la même manière, les
opérations qui relèvent des salles de marché. En règle générale, les opérations commerciales
en monnaie étrangère sont adossées en devise, taux et durée. La gestion de bilan assure la
gestion des 35 risques de contrepartie et des résultats en monnaie étrangère.
La gestion globale des actifs utilise aujourd'hui une large palette d'instruments financiers et
s'appuie sur l'existence d'un marché secondaire, déjà ancien et relativement liquide pour les
créances sur les grands pays en voie de développement et assez étroit, mais en essor rapide,
sur les entreprises. Elle prend toutes les formes possibles, cession simple, échange de
créances, titrisation de créances (cession à un fonds commun qui émet des parts prioritaires et
des parts spécifiques subordonnées), plans Brady (échange de créances sur des pays en vole
de développement contre des titres garantis en capital avec décote sur le principal ou sur les
intérêts) sortie de bilan et autres montages d'ingénierie financière à base de zéro-coupons
permettant un étalement des charges ...
Pour réaliser ces objectifs, le service ALM doit mettre en œuvre plusieurs fonctions :
Une option de taux est le droit, et non l’obligation d’emprunter (achat d’un put)
ou de prêter (achat d’un call) à un taux d’intérêt fixé à l’avance par l’acheteur ou
le vendeur d’une prime.
Conclusion
La gestion des risques dans les établissements de crédit subit actuellement, sous
la pression des contraintes réglementaires, une profonde transformation. D'une
part, la complexité et l’imbrication croissante des divers risques élémentaires
pris par les banques rend nécessaire une gestion intégrée des risques. En prêtant
et en empruntant sur des durées différentes, à des taux différents et dans des
devises différentes, la banque effectue une triple transformation et court trois
risques de liquidité, de taux et de change qui viennent s'ajouter au risque de
solvabilité sur ses prêts. De plus, les risques d'impayés sur les remboursements
de créances et les risques de pertes pris sur les marches accroissent le risque
d'illiquidité, lequel peut débaucher sur des conditions de refinancement plus
difficiles et, in fine, sur un nouveau risque de taux. Aussi, la gestion de bilan,
longtemps limitée A la gestion des risques de taux et de liquidité pris par la
banque dans son activité commerciale ne prend sa pleine dimension qu'en
étendant son objet à la gestion de l'ensemble des risques sous contrainte du
respect de toutes les normes réglementaires.