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Route Étape Par Étape
Route Étape Par Étape
Sommaire
DESIGNATIONS PAGES
TERRASSEMENT :7
GEOMETRIE ROUTIERE : 10
ENTRETIEN : 51
ESSAIS DE MATERIAUX : 64
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS :3
A – DEFINITIONS :3
B – REDACTION DU MARCHE :4
RAPPELS :
A – définitions :
Sur un chantier de génie civil deux parties sont en présence, la première commande, dirige, surveille l’exécution des
travaux et assure le payement, la deuxième réalise matériellement les travaux.
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Ces deux parties sont liées par un contrat qui défini d’une façon détaillée les modes d’exécution des travaux, ce contrat
s’appelle le plus souvent « le marché ».
1- Maître d’ouvrage :
Le maître d’ouvrage est une personne morale pour le compte du quel, les travaux sont réalisés : l’Administration,
l’Etablissement Publics, Collectivités Locales.
DESIGNATIONS PAGES
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4 - ASSIETTE DU REMBLAI :8
5 - FOISONNEMENT ET TASSEMENT :9
7 - CUBATURES :9
a- Terrains meubles :
Terrains légers : terre végétale sèche.
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Terrains ordinaire : terre végétale humide.
Terrains lourd : terre argileuse.
Terrains très lourd : terre argileuse humide.
b- Terrains rocheux :
Roches tendres : calcaire tendre.
Roches dures : calcaire durs.
Roches très dures : granite, quartzite.
4- Assiette du remblai :
Sous l’effet du poids du remblai, le sol d’assiette se déforme plus ou moins important et plus ou moins vite suivant qu’il
s’agit d’un sol support peut compressible.
Pour les sols support peut compressible, le tassement est généralement obtenu après achèvement
du remblai.
Pour les sols support compressible, le tassement continu à se faire après achèvement du remblai,
c’est défavorable pour les ouvrages réalisés sur ces remblais parce qu’ils vont se déformés aussi,
pour éviter ce phénomène on :
- Modifier les propriétés mécaniques du sol assiette.
- Agit sur le mode de remblaiement.
Remarque : Dans le cas où le sol d’assiette temps à faire glisser le remblai, il faut scarifier la surface d’assiette et en
compactant la 1er couche du remblai pour conserver les forces stabilisants ( frottement et cohésion ).
5- Foisonnement et tassement
F = (V-V0)/V0 ; F’ = (V’-V0)/V0 ; T = ( V-V’ )/V = ( F-F’ )/(F+1).
V Tassement
Foisonnement
V’
V0
V0 < V’ < V
Où :
F : coefficient de foisonnement initial.
F’ : coefficient de foisonnement final.
T : coefficient de tassement.
Remarque :
- Il est important de faire une étude de tassement des remblai pour savoir la hauteur à donner au remblai initial avant
tassement.
- Il vaut mieux être haut que bas après tassement, car il est plus facile et plus économique d’enlever en surface la
hauteur en plus que d’apporter de nouveau matériaux.
- En général on ne doit pas procéder à une construction sur un remblai que lorsqu’il a pris son équilibre définitif.
D1 = [Z1/(Z1+Z2)]D.
d2 = [Z2/(Z1+Z2)]D.
Où D : la distance connue entre deux profil qui encadre le profil fictif.
Z : la différence absolue de côte entre terrain naturel et projet.
GEOMETRIE ROUTIERE
DESIGNATIONS PAGES
II – RESISTANCE MECANIQUE : 11
A – TRACE EN PLAN : 12
1 – ALIGNEMENTS DROITS : 12
2 – ARCS DE CERCLES : 13
a- Rentabilité :
Il faut qu’elle soit économique en maintenant ses qualités le plus longtemps possible.
Il faut qu’elle assure la sécurité de l’usagé et son confort.
b- Antidérapante et rugosité : Au moment du freinage car l’essieu avant se trouve plus chargé par rapport au repos et
l’essieu arrière déchargé.
Action verticale :
Le rôle de la chaussée est de transmettre et de diffuser les action verticales du trafic au sol support. Le poids du véhicule
est transmis à la chaussée sous forme de pression, la chaussée doit réduire cette pression.
P1 = F/S1 ; P2 = F/S2 F Chaussée
S1
D’où P2 < P1
F
La pression est autant plus faible
S2 Sol support
Que la chaussée est rigide et épaisse.
Action horizontale :
Lorsque le véhicule est en mouvement, les efforts horizontaux apparaissent du faite de :
La transmission de l’effort moteur ou de freinage.
La résistance aux efforts transversaux.
La mise en rotation des roues non motrice.
Action dynamique :
Il s’agit des efforts dû à l’uni de la chaussée ou de sa géométrie qui provoque des chocs néfastes.
Action thermique :
La variation de la température peut créer des champs de contraintes.
e- Influence de la fatigue :
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Sous l’effet des efforts rapides et répétés il y a fatigue du matériaux d’où sa ruptur
III – CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES :
Lors de l’établissement d’un projet routier, on doit tenir compte de deux exigences :
La géométrie de la route (longueur, pente, virage, dévers, etc.….).
La dimension de la route.
La route est définie géométriquement par le tracé de son axe en plan, de profil en long, de profil en travers ainsi que la
vitesse de base :
TRACES ROUTIER :
a- Le tracé en plan : Est la projection de l’axe de la route sur un plan horizontal ( o,x,y).
b- Le profil en long : est la projection de l’axe de la route sur un plan vertical ( o,z).
c- Le profil en travers : Il représente la coupe de la chaussée suivant un plan perpendiculaire à l’axe de la route.
d- Vitesse de base ou de référence : Est la vitesse maximum qu’un véhicule peut pratiquer en sécurité et en tout point
de la route d’une façon permanente, il y a donc quatre catégories de routes :
Exceptionnelle : vitesse de base est de 120 Km/h.
1er catégorie : vitesse de base est de 100 Km/h.
2ème catégorie : vitesse de base est de 80 Km/h.
3ème catégorie : vitesse de base est de 60 Km/h.
e – Perte de tracé : Lorsque le tracé est tel, en plan et profil en long, que l’usager perdre de vue la route sur une certaine
longueur, et voit la section suivante, il y a perte de tracé. Les pertes de tracés :
En alignement droit.
Donnant l’illustration de l’alignement droit ( alignements droits séparés par des
courbes masquées ).
A – TRACE EN PLAN :
2. Arcs de cercles :
Dans un virage de rayon R, le véhicule roule à la vitesse V est soumis à une force centrifuge F = MxV 2/R, le but du dévers
est de faire jouer au poids des véhicules un rôle actif. Le véhicule est plus stable dans virage avec dévers. Cette relation
nous donne le dévers qui correspond à chaque rayon, on fixe :
Dévers maximum à 7% qu’il lui correspond un rayon minimal absolu (Rma).
Dévers moyen à 4% qu’il lui correspond un rayon minimal normal (Rmn).
Dévers minimum à 2,5% qu’il lui correspond le rayon de dévers minimum (Rdm).
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Si R augment D diminue.
En résume :
D=7% Rma.
D=4% Rmn.
D=2,5% Rdm.
On obtient le tableau ci dessous :
Catégorie de la route
Rayon (m)
Exceptionnelle 1er catégorie 2ème catégorie 3ème catégorie
Profil normal
Rdm (2,5%) 1500 700 350 175
Rmn (4%) 1000 500 250 125
Rma (7%) 700 350 175 75
Courbe interdite
La développée :
La développée est la longueur de l’arc qui relie deux alignement droits.
A
T1 T2
A en grade
A(grd) =A°200/180. R
= 200 – A(grd)
la développée D = (R)/200.
= R(1/cos(/2) – 1)
T1 = T2 = R x Tg(/2)
R < 1,4 Rmn
L = V(dr+da)/7,2 où :
- V est la vitesse de base (prise en Km/h).
- dr est le dévers de l’arc qui raccord les deux alignements droits (prise sans pourcentage).
- da est le dévers de l’alignement droit en général égale à 2,5% (prise sans pourcentage).
1s 2%
Ts d1 – d2%
T = d1 – d2/2
La longueur du raccordement est donc : L = V*T
Ou on calcul le raccordement par la méthode de raccordement entre deux alignements droits par un arc de cercle
en respectant la différence absolue des deux dévers d1 – d2 et les unités de la formule :
L = V( d1 – d2)/7,2
1s 2%
Ts ( d1 + d2 )%
T = ( d1 + d2 )/2
La longueur du raccordement est donc : L = V*T
Ou on calcul le raccordement par la méthode de raccordement entre deux alignements droits par un arc de cercle
en respectant la somme des deux dévers ( d1 + d2 ) et les unités de la formule :
L = V( d1 + d2 )/7,2
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B – LE PROFIL EN LONG :
Le profil en long est constitué de succession de rampes et de pentes raccordées par des éléments circulaires ou
parabolique.
1- Déclivité :
On appelle déclivité, une pente ou une rampe.
Les déclivités sont limitées à 4% pour les routes exceptionnelle , 1 er et 2ème catégorie . Pour les routes de 3ème catégorie
ces déclivités peuvent atteindre 6%.
2- Choix des rayons des courbes de raccordement :
a- Rayons en angles saillants :
Par convention de signe : rampe > 0 ; pente < 0 et rayon < 0.
P1>0 P2<0
R>0
Angles saillants
Le rayon de visibilité est celui qui assure la visibilité à 500 m en tout point du raccordement.
Le rayon minimum normale est celui qui assure la visibilité à la distance d’arrêt sur un obstacle sans
épaisseur .
Le rayon minimum absolu est celui qui assure la visibilité à la d’arrêt sur un obstacle de 30 cm
d’épaisseur.
La distance d’arrêt ( en m) est D = 0,01V2 + 0,4V où V la vitesse en (Km/h)
A X
Yy
x
O
T2
T1
R
P2>0
P1<0
R>0
Angle rentrant
On adapte si possible des déclivités au terrains naturels pour diminuer les terrassements.
On met un rayon minimum qui limite la variation de l’accélération verticale, dans des zone de dévers nul on adopte
des dévers entre 0,5% et 1% pour éviter la stagnation des eaux .
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DESIGNATIONS PAGES
A – TRAFIC : 18
B – SOL : 19
Trafic.
Sol.
Climat.
Matériaux constitutifs du corps de chaussée.
A – TRAFIC :
Le trafic exerce sur la chaussée une action verticale et une action tangentielle.
Dispositif pneumatique : Consiste à placer sur la route un tuyau de caoutchouc relié à un système de
comptage, la somme des impulsions diviser par 2 égale le nombre de véhicules passés.
Dispositif à boucle : Ce compose d’une boucle magnétique noyée dans la chaussée, ce dispositif compte
directement le nombre de véhicules qui passent, un véhicule passé correspond à une masse magnétique
inscrivant une impulsion. Il mesure également la longueur et la vitesse du véhicule.
Dispositif à câble piézo-électrique : Il permet le comptage des véhicules, leur classification et leur pesage.
B – LE SOL :
Les structures de la chaussée reposent sur la plate-forme constituée du sol naturel terrassée, elle peut être en déblais ou
en remblai.
La géotechnique ou bien la mécanique des sols est l’étude des propriétés des sols et de leurs comportement vis à vis
d’une sollicitation.
Les problèmes à résoudre peuvent être de différents natures :
La force portante d’un sol sous une construction.
Les tassements des sols sous un ouvrage.
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Utilisation des sols comme matériaux de construction.
L’écoulement de l’eau dans le sol.
La géotechnique routière a pour but de prévoir le comportement des sols sous l’effet des trafics et la variations saisonnière
et de donner à la chaussé l’épaisseur convenable pour que le sol et la plate-forme ne soit pas soumis à des pressions
élevées.
Granulométrie : Dmax des grains ; % des élément < 2mm ; % des fin < 80 m.
Equivalent de sable : ES ; pour les particules < 2 ou 5 mm.
Indice de plasticité : IP.
Valeur en Bleu de Méthylène : VBs.
Pour classer un sol, on détermine ces paramètres au laboratoire.
b- Critère d’état :
Etat d’humidité ( comparaison à la teneur en eau de l’O.P.M ).
Compactage ( comparaison à l’O.P.M ou à l’O.P.N).
2) Granulométrie :
Réalisée par deux opération :
Tamisage pour les particules > 80 m.
Sédimentation pour les particules ( fines ) < 80 m.
a- Coefficient d’uniformité ( Cu ) : Caractérise l’étalement de la courbe granulométrique ; Cu = D60
Où D60 et D10 : mailles de tamis laissant passer respectivement 60% et 10% du poids des éléments D10
.
Une granulométrie conditionne la compacité et donc la stabilité.
Cu > 4 Grave présentant un bon étalement.
Cu > 6 Sable présentant un bon étalement.
b- Coefficient de courbure ( Cc ) : Caractérise la forme de la courbe granulométrique en introduisant entre les 2 points
( D60 et D10 ) un point intermédiaire D30 :
Cu =
(D30)2
D10xD6
Si 1 < Cc < 3 et Cu > 4 Grave bien graduée.
Si 1 < Cc < 3 et Cu > 6 Sable bien gradué.
c- Limites d’Atterberg ( WL, WP, IP, Ic ) : Définissent les seuils entre les différents états dans lesquelles peut se
trouver un sol sous l’effet de l’eau.
c1 – Limites de liquidité ( WL ) : Elle marque le passage de l’état liquide à l’état plastique.
C2 – Limites de plasticité ( WP ) : Correspond à la teneur en eau ( ) à partir de laquelle le sol passe de l’état plastique
à l’état friable.
C3 – Indice de plasticité ( IP ) : Mesure l’étendue de la plage des teneurs en eau pour lesquelles le sol se trouve à l’état
plastique IP = WL – WP.
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C4 – Indice de consistance ( Ic ) : Pour apprécier d’avantage la consistance des sols fins en rapport avec la teneur en
eau naturelle nat :
Ic = WL - nat ; 1 Ic < 1,5.
IP
D – Equivalent de sable ( ES ) : Utilisé pour les sols contenant peu d’élément fins et faiblement plastique . Il s’effectue
sur les particules dont d< 2 mm ou d < 5 mm.
Si ES = 100 matériau très propre dépourvu d’argile.
e – Essai au Bleu de Méthylène ( VBs ) : Permet de caractériser la fraction argileuse d’un sol grenu ( sable ou grave ) en
mesurant sa capacité à absorber du VBs. La valeur de VBs est la quantité en grammes de VBs nécessaire pour saturer
100g de fines < 0,08 mm
C – L’EAU DANS LE SOL :
La présence d’eau dans le sol joue un rôle très important dans l’exécution des travaux, parmi les problèmes posés par la
présence d’eau :
Problèmes de stabilité des pentes et talus.
Problèmes de tassement.
Problèmes terrassement.
Problèmes de rabattement des nappes.
L’eau est un agent extérieur qui a une influence fondamentale sur les caractéristiques mécaniques d’un sol.
Les origines de l’eau dans le corps de la chaussée :
Origine externe : par infiltration des eaux de pluie.
Origine interne : par apparition de source sous la chaussée.
1) Effet de l’eau :
L’eau de ruissellement à la surface des chaussées occasionne une baisse importante de la sécurité offerte à l’usager.
L’eau dans les couches de la chaussée est un élément accélérateur des dégradations dans les structures des
chaussées.
Pour une chaussée souple, une plate-forme mal drainée, fortement sollicitée par le trafic lourd, sera sensible aux
déformation irréversibles.
2) Rôle du drainage :
d- Notion de la capillarité :
La remontée des eaux se fait par la tension superficielle par l’atmosphère depuis la nappe vers le sol.
Ce mouvement est lent pour les sols fins.
Ce mouvement est court et rapide pour les sols grenus.
e- Notion de la succion :
La succion représente le déficit de la pression qui apparaît dans les pores d’un matériau à la suite des forces de liaison
entre l’eau et le squelette solide.
D – COMPACTAGE DES SOLS :
L’objectif du compactage est de :
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Rapprocher les grains des matériaux les uns des autres pour diminuer le tassement ultérieur.
Diminuer les vides entre matériaux fait diminuer la perméabilité.
Diminuer les mouvements des grains des matériaux les uns par rapport aux autres pour diminuer la fragmentation.
Rappels :
Air
Vs : Volume des grains solides. Eau
Sol
Ve : Volume de l’eau.
Va : Volume de l’air.
Vv : Volume du vide.
Vv = Va + Ve
V = Vs + Ve + Va
d = Ps = 1 = 1
V Ve + Vs + 1s
Ps
d = s
1+s
1- Essai Proctor :
Selon l’importance du volume d’air contenu dans un sol on a une infinité d’états possibles de ce sol. Chaque état est
caractérisé par d ( densité sèche ).
Un sol puisse tassé si on expulse l’air .
Va diminue tassement.
d augmente mais la restera constante.
Dans le cas du sol saturé on peut augmenter d mais par expulsion d’eau, ce qui correspond à une consolidation.
Dans ce cas d augmente mais diminue.
Si le sol est très sec, les particules ne sont pas lubrifiés et donc ne peuvent pas se réarranger et se serrer.
Si le sol est trop mouillé, les particules se déplacent mais sans tassement, l’eau encaisse l’énergie de compactage .
Il existe donc une garantissant le meilleur serrage des particules.
Les essais Proctor montrent l’importance de la vis-à-vis de la densité obtenue pour une énergie donnée.
2- Essai C.B.R :
C’est un essai de poinçonnement qui permet de déterminer la résistance du sol. Il montre la sensibilité des sols à leur état
( à sec ou imbibé ).
CBR = Max ( P2,5 ; P5 )
0,7 1,05
P2,5 et P5 pressions nécessaires pour obtenir respectivement un enfoncement de 2,5 et 5 mm.
3- Essai de plaque :
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Il a pour objet de déterminer directement la déformabilité du sol en place, à l’aide d’une plaque circulaire de rayon ( a ) sur
laquelle on exerce une charge induisant une pression moyenne Q sur le sol.
1,5 Q a ( 1-v2 )
La mesure de la déflexion W permet de calculer le module de déformation par : Ev = W
V : coefficient nul en pratique.
Après deux chargements, on peut caractériser le sol par Ev2 et K .
Ev2 : Représente le module du sol sous la chaussée ( dimensionnement ).
K : Caractérise le niveau de compactage atteint par le sol ( satisfaisant si K < 1,25 ) ; K= Ev2
Ev1
Le corps de chaussée est constitué de divers couches allant du sol support à la couche de surface.
Rappel :
Assise non traitée : couche à granulométrie continue.
Assise traitée : couche à granulométrie continue plus liant.
Sont des couches en matériaux à granulométrie continue pour lesquelles la stabilité de la couche est obtenue à la fois par
l’angularité des gros éléments et par la compacité de l’ensemble.
Ces couches sont : GNA, GNB, GNF, GND…
b) Assise traitée :
Pour augmenter la stabilité et la résistance de l’assise on incorpore aux matériaux de granulométrie continue, du liant soit
hydraulique soit hydrocarboné.
Ces couches sont : EB, GBB, GE, BC, GC.
Couche de roulement
Couche de
surface Couche de liaison ( éventuelle)
Couche de base
Corps de
chaussée Couche de fondation
a) Méthode Empirique :
[ Road Note 29, Road Note 31, TRRL, AASHO, CBR, …….], basées sur la relation structures de chaussée plus sol de
fondation.
b) Méthode Déterministes ( par catalogue) :
DESIGNATIONS PAGES
a – OUVERTURE D’ENCAISSEMENT : 30
e – COMPACTAGE : 30
f – SURFACAGE : 30
g – CONTROLE D’EXECUTION : 31
P/100 = (d/D)n.
Les matériaux sont soumis à des essais préliminaires d’information et à des essais de recettes dont la nature et la
fréquence sont données dans le tableau ci-dessous :
Fréquences des essais
Désignation des Qualité de matériaux
Désignation de l’essai Essai préliminaire Essai de
matériaux à contrôler
recette
Granularité Granulométrie 1 essai tous les
Indice de plasticité IP
GNF Propreté 1 essai pour chaque 1000 m3
Equivalent de sable ES
GNB Fragmentation L.A catégorie de matériaux
Dureté 1 essai tous les
Usure par MDE
GNA et par provenance
Angularité Indice de concassage IC 5000 m3
Forme Coefficient d’aplatissement C.A
g- Contrôle d’exécution :
Les assises non traités sont soumises à des contrôles de qualité et de réception dont la nature et la fréquence sont
données dans le tableau ci-dessous :
Qualité à Contrôle de
Nature d’essai Fréquences des contrôles
contrôler Qualité Réception
Forme : 3 par nature de sol de forme.
Essai Proctor Oui Assises : 3 par matériaux de nature ou de
DESIGNATIONS PAGES
a –GRANULATS : 35
b – LIANTS : 35
b – REPANDAGE DU LIANT : 37
f – MISE EN SERVICE : 38
g – CONTROLE D’EXECUTION : 38
Plusieurs structures d’enduits superficiels sont à la disposition des concepteurs, chacune d’elles ayant un domaine
privilégié d’application. L’on distingue :
- Les structures du type monocouche :
Enduit monocouche : est constitué d’une couche de liant ( soit : CB 400/600, CB 800/1400 ou émulsion à 65% ou
69% ) suivie d’une couche de granulat 10/14 ou 6/10 ou 4/6. L’enduit monocouche est réservé exclusivement au
renouvellement de la couche d’usure sur chaussées supportant un trafic inférieur à T 2 (moins de 750v/j) dont le
support est en bonne état, càd sans déformation ni hétérogénéité ni fissuration de trop grande importance . Il ne peut
être utilisé pour la construction de chaussée neuve ou rénovée ( y compris l’épaulement). En règle générale, l’on
utilisera la structure 6/10.
Exemple de dosages moyen en granulats et en bitume pour le monocouche.
Bitume fluidifié Emulsion de bitume
Granulats
Désignation 400/600 ou 800/1400 ( en Kg/m2 )
( en l/m2 )
( en Kg/m2 ) A 65% A 69%
4/6 1 1,2 1,1 6à7
6/10 1,2 1,5 1,4 8à9
10/14 - - 1,850 11 à 13
Bitume fluidifié
Emulsion de bitume
400/600 ou Granulats Granulats
( en Kg/m2 )
2
800/1400 ( en l/m ) ( en l/m2 )
Désignation
( en Kg/m2 ) A 65% A 69%
10/14 6/10 10/14 6/10 10/14 6/10 10/14 6/10 10/14 6/10
4/6 2/4 4/6 2/4 4/6 2/4 4/6 2/4 4/6 2/4
1er couche 1,1 1 9 à 11 7à9 1,1 1 1 0,9 10 à 11 8à9
2ème couche 1 0,8 6à8 5à6 1,5 1,3 1,3 1,2 6à7 5à6
Les classe granulaires qui entrent dans la constitution des enduits superficiels sont 2/4, 4/6, 6/10 et 10/14.
b- Liants :
Les liants qui entrent dans la constitution des enduits superficiels sont soit le CB400/600, le CB800/1400, l’émulsion à
65% de bitume ou l’émulsion à 69% de bitume. En général, on utilise le CB800/1400.
Le dosage moyen en CB 800/1400 est de 2.2 Kg/m2.
Avant de réaliser les enduits superficiels on procédera à une imprégnation de la couche de base suivi éventuellement
de granulats fins (grains de riz).
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Les liants qui entrent dans l’imprégnation sont soit le CB0/1, le CB10/15, l’émulsion à 55% de bitume ou l’émulsion à
69% de bitume. En général, on utilise le CB0/1.
Le dosage en CB 0/1 pour l’imprégnation varie en fonction de la texture de la couche de base ( plus elle est ferme
plus le dosage est faible). En générale, le dosage moyen est de 1,2 Kg/m2.
Les liants qui entrent pour enduit d’accrochage et de scellement est l’émulsion cationique 55,65 à 69%.
c- Contrôle de qualité des matériaux :
Les matériaux pour enduits superficiels sont soumis à des essais préliminaire d’information et à des essais de recettes
dont la nature et la fréquence sont données dans le tableau ci-dessous :
Qualité de Fréquence des essais
Matériaux matériaux à Désignation de l’essai Essais préliminaire
Essai de recette
contrôler d’information
Granularité Granulométrie
2/4 Propreté % d’éléments < 1 mm 1 pour chaque
4/6 Dureté Fragmentation L.A
classe granulaire 1 tous les 500 m3
Coefficient de polissage accéléré CPA
6/10 Usure
MDE en présence d’eau et par provenance
10/14 Forme Coefficient d’aplatissement CA
Adhésivité Mode opératoire de laboratoire 1 par provenance Néant
Le répandage des granulats doit suivre d’aussi près que possible le répandage du liant.
L’espacement entre la répondeuse de liant et les gravillonneurs ne devra pas dépasser 40 m.
Le répandage est conduit de manière à assurer une répartition uniforme des granulats sur le liant répandu, en
particulier la vitesse d’avancement du camion gravillonneur doit rester constante est égale à celle de la
répondeuse de liant.
Le plus grand soin est apporté à la jonction des bandes et aux reprises de l’enduisage.
Il est procédé au balayage immédiat des granulats en excès à la limite des bandes répandues et à la réfection
des défauts de gravillonnage.
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d- Compactage :
Le compactage sera assuré au compacteur à pneus lisses.
Le nombre de passage est au minimum de trois (3) en chaque point de la surface, la vitesse des compacteurs est
aussi réduite que possible au maximum de 8Km/h.
Dans le cas d’un enduit bicouche, le compactage de la 1er couche est nécessaire mais le nombre de passage doit
être réduit au maximum trois (3) passages.
Balayage de la surface compacté pour élimination du rejet.
e- Mise en œuvre des dopes :
Les dopes d’adhésivité sont mis en œuvre par pulvérisation sur la chaussée en fonction des résultats des essais :
Soit à l’interface liant-granulats avant la mise en œuvre du granulats.
Soit à l’interface chaussée-liant avant la mise en œuvre du liant.
Soit aux deux interfaces : chaussée-liant et liant-granulats.
f- Mise en service :
La circulation devra être maintenue pendant les premières heures à une vitesse ne dépassant pas 60 Km/h.
g- Contrôle d’exécution :
Les enduits superficiels sont soumis à des essais préliminaires d’information et à des contrôles de qualité :
Les essais préliminaires d’information ont pour objet de vérifier le réglage du matériel de
répandage. Ils sont effectués avant le début du répandage.
Les contrôles de qualité ont pour objet de vérifier la régularité du répandage.
Ci-dessous le tableau qui résume les natures et fréquences des contrôles d’exécutions :
Essai Essai de
Qualité à contrôler Nature de l’essai Fréquence des contrôles
préliminaire qualité
Température de
Mesure de la température - Oui Toutes les heures.
répandage
Jaugeage du liant
- Oui Chaque ½ journée de travail ou 10 000 m2.
Dosage moyen en liant répandu
Contrôle du sol Oui Oui Avant le début du 1er répandage
Chaque semaine, chaque ½ journée de
Jaugeage des granulats - Oui
Dosage moyen en travail ou 10 000 m2.
granulats Avant le début du 1er répandage, chaque
Contrôle du sol Oui Oui
semaine
DESIGNATIONS PAGES
a- DEFINITIONS : 40
II – MODE DE FABRICATION : 42
b – CENTRALE D’ENROBAGE : 42
c – FABRICATION : 43
d – CONTROLE DE FABRICATION : 43
a – TRANSPORT : 44
b – TRAVAUX PREALABLE : 44
c – REPANDAGE : 44
d – COMPACTAGE : 45
f – SURFACAGE : 46
0/14 40/50
pour couche de liaison ou
40
< 25 Non mesurable Concassage pur 60/70
(sur fraction 0/5)
0/10 ou
pour couche de roulement 80/100
II – MODE DE FABRICATION :
a- Formulation des produits et leurs performances :
Les constituants des GBB et EB doivent présenter lors des études aux essais d’immersion et Marshall et des contrôles de
fabrication, les performances suivants :
Résistance à la stabilité Compacité
Module de Fluage Stabilité à
Désignation Classe de Compression simple Marshall
richesse K LCPC Marshall Marshall l’eau Rh/Rs
bitume à 18°c en bars en KG
EB pour 80/100 > 50 > 950 90% 93%
60/70 > 55 > 1000
couche de 3,45 à 3,9 à à < 4 mm > 0,75
40/50 > 60 > 850
Roulement 95% 97%
EB pour 80/100 > 45 > 850 88% 92%
60/70 > 55
couche de 3,45 à 3,9 à à < 4 mm > 0,75
> 900
40/50 > 60
Liaison 94% 96%
GBB pour 60/70 > 45 > 700 88% 91%
couche de 2 à 2,5 à à < 4 mm > 0,65
40/50 > 50 > 800
base 95% 97%
b- Centrale d’enrobage :
La centrale d’enrobage devra présenter les caractéristiques techniques permettant d’obtenir les performances exigés pour
les différentes catégories de matériaux. Sa capacité devra être compatible avec le délai d’exécution, ainsi qu’avec les
moyens de transport et d’application.
La centrale doit disposer de réservoirs de stockage dont la capacité est au moins égale à la consommation journalière
moyenne. Elle doit comporter une jauge préalable étalonnée et un dispositif capable de chauffer le liant.
Les fines d’apport devront être stockés à la centrale d’enrobage en Silo muni de dispositifs d’alimentation et d ‘extraction
permettant de doser le filler, la qualité de fines stockées devra permettre l’alimentation de la centrale pendant une journée
de fabrication au moins.
La centrale doit comporter une installation avec système d’alimentation et de dosage :
Dosage des granulats en fonction des caractéristiques d’écoulement.
Dosage des liants soit en poids, soit en volume.
La centrale doit être équiper d’un malaxeur capable de produire des matériaux, GBB et EB, homogènes.
c- Fabrication :
La fabrication des GBB et des EB sera effectuée uniquement en centrale d’enrobage.
Il sera apporté une attention toute particulière au respect de la régularité de la teneur en liant.
Les températures des GBB et EB à la sortie de la centrale d’enrobage seront comprises entre les valeurs
suivants :
Bitumes en fonction des matériaux
Températures des matériaux
80/100 60/70 40/50
130°c à 140°c EB - -
140°c à 150°c - GBB et EB -
150°c à 160°c - - GBB et EB
d- Contrôle de la fabrication :
Les produits élaborés en centrale d’enrobage sont soumis aux essais préliminaire d’information, aux contrôles de qualité
et de recette dont les conditions de fréquence sont données dans le tableau suivant :
Désignation Nature du contrôle Catégorie du contrôle Fréquence du contrôle
32
Essai Contrôle Contrôle
ou de l’essai préliminaire de de ou de l’essai
d’information qualité recette
Etude de formulation Oui - - Pour chaque type de produit
Contrôle de réglage de la centrale Avant le début de la fabrication
Oui - -
d’enrobage de chaque type de produit
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS : 48
A- BITUMES PURS : 48
1- DEFINITION : 48
2- CLASSIFICATION : 48
3- DOMAINE D’UTILISATION : 48
B – BITUMES FLUIDIFIES : 49
1- DEFINITION : 49
2- CLASSIFICATION : 49
3- DOMAINE D’UTILISATION : 49
C – EMULSIONS DE BITUMES : 49
1- DEFINITION : 49
2- CLASSIFICATION : 49
3- DOMAINE D’UTILISATION : 50
35
RAPPELS :
Les liants hydrocarbonés sont des produits industriel qui provient de matières premières ( pétrole ou charbon).
Bitumes dérivés du pétrole.
Goudrons dérivés du charbon.
Les matériaux ou travaux traités aux bitumes ont recours à :
Soit aux bitumes purs ( pour GBB et EB ).
Soit aux bitumes fluidifiés ( pour RS et Imprégnation ).
Soit à l’émulsion de bitume ( pour RS, GE, Imprégnation , Accrochage, scellement et emplois partiel ).
B – BITUMES FLUIDIFIES :
1- Définition :
Les bitumes fluidifiés ou cut-back employés pour la construction et l’entretien des chaussées sont obtenus par mélange
de bitume pur ( 80/100 ) et de diluants légers ( tel que Kérosène ) provenant de la distillation du pétrole.
2- Classification :
Les bitumes fluidifiés sont classés en fonction de leur pseudo-viscosité.
Les classes utilisées sont : CB 0/1,CB 10/15, CB 400/600 et CB 800/1400 .
Le CB 800/1400 est le plus visqueux.
3- Domaine d’emploi des bitumes fluidifiés :
Les bitumes fluidifiés sont utilisés en répandage superficiel, en imprégnation et en fabrication des émulsions de bitume. Le
tableau suivant résume l’utilisation des bitumes fluidifiés :
Classes des
0/1 10/15 400/600 800/1400
bitumes
Domaine Imprégnation. Imprégnation. Pour les enduits Pour les enduits superficiels.
d’utilisation Fabrication des émulsions. superficiels.
C – EMULSIONS DE BITUMES :
1 – Définition :
Les émulsions de bitumes employées pour la construction et l’entretien des chaussées sont une dispersion de bitume
( BP 80/100 ou CB 0/1 ) dans l’eau en présence d’un émulsifiant.
2 – Classification :
Les émulsions de bitumes sont caractérisés par :
36
Leur nature ioniques ( anionique ou cationique ).
Leur stabilité vis à vis des granulats : Emulsion à rupture rapide, émulsion à rupture semi-rapide, émulsion à rupture
lente, émulsion à rupture sur stabilisée.
La rupture des émulsion se fait par évacuation de l’eau.
Les émulsions les plus couramment utilisées pour les travaux routiers sont de nature cationique.
Les utilisées sont :
Emulsion à rupture rapide à 65% et 69% de bitume de base.
Emulsion à rupture semi-rapide à 65% de bitume de base.
Emulsion à rupture lente à 65% de bitume de base.
Emulsion à rupture sus stabilisée à 55% de bitume de base.
Le nombre par exemple 69% veut dire que l’émulsion contient 69% de bitume pure et 31% de l’eau.
3 – Domaine d’utilisation des émulsion de bitume :
Selon leur stabilité, les émulsions de bitumes sont utilisées pour les usages ci-après :
Classes des Emulsion à rupture Emulsion à rupture semi- Emulsion à rupture Emulsion à rupture
bitumes rapide rapide lente sur stabilisée
Pour imprégnation.
Domaine Pour les enduits Pour emploi partiel
Pour enrobage. Pour accrochage.
d’utilisation superficiels. Pour stabilisation.
Pour traitement particulier.
ENTRETIEN
DESIGNATIONS PAGES
RAPPELS : 52
1 – LES REVETEMENTS : 52
2 – LES RENFORCEMENTS : 52
5 – TRAFIC : 52
6 – LES BRIGADES D’ENTRETIEN : 52
D – FERMETURE DU CHANTIER : 56
G – MATERIELS DE SIGNALISATION : 57
38
LES DEGRADATIONS : 58
1 – DENOMINATIO NS : 58
2 – QUANTIFICATION : 60
1 – EMPLOIS PARTIELS : 61
2 – REFECTION LEGERS : 62
3- REPROFILAGE : 62
RAPPELS :
1- Les revêtements : On distingue les EB denses à chaud et le RS.
2- Les renforcements : Ils sont en générales constitués de deux couches :
Couche de roulement composée d’un revêtement de type EB ou RS.
Couche de base réalisée en GNA, GNB ou en GBB.
3- Domaine préférentiel d’utilisation des revêtements :
Revêtement Trafic
Monocouche. T3 – T 4
Bicouche. T1 – T 2
EB T0 – T 1+
5- Trafic :
Les classes du trafic sont : T0 – T1+ – T1- – T2 – T3+ – T3- – T4 et T5.
Elles sont obtenues à partir des trafics moyens journaliers annuel ( TMJA) après correction pour obtenir compte de :
L’évaluation du trafic entre l’année de mesure et l’année de mise en service.
La largeur de la chaussée.
L’agressivité du trafic.
Le pourcentage des poids lourd ( PL ) s’il diffère de 35%.
Le taux d’accroissement des PL s’il diffère de 6%.
Concernant le PL , il est précisé qu’il s’agit de tout véhicule dont le P.T.C > 3,5 T.
6- Les brigades d’entretien routier :
Les brigades d’entretien routier sont des unités mobiles d’intervention qui se différencient par les travaux qu’elles ont à
réaliser. On distingue quatre types de brigade :
Les brigade mécanisées : qui sont essentiellement chargées de maintenir à leur niveau d’origine les
caractéristiques des dépendances de la route (accotements, fossés, talus, remblai, etc.…).
Les brigade point-à-temps : qui sont chargées de réparer les chaussées des routes revêtues.
Les brigade signalisation horizontale : qui sont chargées de maintenir clairement visibles les marquages
sur chaussées revêtues.
Les brigade polyvalentes : qui sont chargées de réparer les ouvrages d’art, de drainage et
d’assainissement, ainsi que les équipements de signalisation horizontale.
Chaque type de brigades est doté de moyen spécifiques en matériel, matériaux et personnel dont la gestion quotidienne
est à la charge du chef de brigade.
SIGNALISATION PERMANENTE ET TEMPORAIRE
I – SIGNALISATION ROUTIERE PERMANENTE :
1- Principaux critères d’efficacité de la signalisation routière :
39
L’uniformité : qui implique l’interdiction d’utiliser sur toutes les voiries des signaux non réglementaires.
L’homogénéité : qui exige que dans des conditions identiques, l’usager rencontre des signaux de même valeur et de
même portée, implantés suivant les mêmes règles.
La simplicité : qui s’obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatigue l’attention de l’usager.
La continuité : qui consiste à trouver le long d’un itinéraire les indication des localités importantes et des centres.
2- Objet de la signalisation routière :
Rendre plus sûre la circulation routière.
Faciliter la circulation.
Indiquer ou rappeler diverses prescriptions particulière de police.
Donner des informations relatives à l’usager de la route.
3- Différentes catégories de la signalisation routière :
La signalisation verticale :
Par panneaux.
Par feux.
Par bornage.
La signalisation horizontal :
Par marquages des chaussées :
Continues infranchissable.
Discontinues de limitation de voies.
Discontinues d’avertissement.
Discontinues de guidage.
Mixtes.
Lignes « stop ».
Lignes « cédez le passage ».
Passages piétons.
Passages cyclistes.
Flèches de sélection.
Flèches de rabattement.
Stationnement.
Arrêt d’autobus.
Par balisage.
La longueur d’une bande effectivement peinte ( par exemple de la modulation 20 – 6 ) est Lp = (20/(20+6)xL.
Lp = (20/26)xL
Lp : longueur de la bande peinte.
L : longueur de la route.
II – SIGNALISATION TEMPORAIRE DES CHANTIERS :
Les anomalies de la route ( tel que chantier, dégradation, éboulement,….) nécessitant la mise en place d’une signalisation
temporaire permettant d’assurer la sécurité :
Du matériels.
Des personnes travaillant sur chantier ou sur less abords immédiats.
Des usagers de la route.
Tout en maintenant la fluidité du trafic, il est nécessaire :
40
D’informer l’usager du danger.
De guider l’usager à traverser la section.
D’inviter l’usager à changer son comportement devant la nouvelle situation
imposée par l’existence du danger.
A – Les quatre principes fondamentaux de l’implantation de la signalisation temporaire :
1- Principe d’adaptation :
La signalisation temporaire doit être adapter aux circonstances qui s’imposent. Les points suivants doivent être prisent en
considération lors de sa mise en place :
Nature et importance du chantier.
Mobilité du chantier ( fixe ou mobile ).
Localisation du chantier ( en agglomération ou rase compagne ).
Visibilité ( liée aux caractéristiques de la route et aux conditions atmosphériques).
2- Principe de cohérence :
Pour que les indications de la signalisation temporaire ne soit pas différentes de celles de la signalisation permanente, il
faut masquer provisoirement les panneaux de la signalisation permanente.
3- Principe de valorisation :
La signalisation temporaire doit :
Amener l’usager à croire à cette signalisation.
Donner aux usagers la situation exacte du chantier.
Suivre dans le temps et dans l’espace l’évolution du chantier.
Etre retirer lorsque le chantier sera terminé.
4- Principe de lisibilité :
La signalisation temporaire doit être visible et lisible, pour cela, il faut que les panneaux soient :
Implantés judicieusement.
Propres et en bon état.
Lisibles et précis.
En nombre limité ( ne pas grouper plus de 2 panneaux sur un même support ou coté à coté ).
B – Mise en place de la signalisation temporaire :
La mise en place d’une signalisation temporaire comprend quatre ( 04 ) parties :
1- Signalisation d’approche :
Elle est située en amant ( juste près ) du chantier, elle comprend trois ( 03 ) signalisations :
Présignalisation : constituée par des panneaux rectangulaires d’indication.
Signalisation avancée : constituée par des panneaux triangulaires de danger.
Signalisation intercalaire : constituée par des panneaux circulaires d’obligation.
2- Signalisation de position :
Elle est placée aux abords immédiats du point ou de la zone à signaler, elle comprend :
Un réseau de raccordement.
Un balisage frontal.
Un balisage latéral.
Un signal de fin de chantier.
3- Signalisation de fin de chantier :
Elle sera placée en avale ( après ) de la zone à signaler par panneaux circulaires barrés.
4- Signalisation de jalonnement ( ou de déviation ) :
Constituée par des panneaux rectangulaires de déviation.
Remarque : De nuit, il y a lieu de placer aux balisages frontal et latéral des feux clignotants, brûlots ( lampe…).
C – Distance entre panneaux :
Pour être lisible, les panneaux doivent être espacés ( en rase compagne ) d‘au moins :
41
50 m sur route à faible trafic.
100 m sur route à forte trafic.
Dans la chute du jour, les limites d’obstacles seront signalées par des feux jaunes fixes espacés de :
1,50 m pour les obstacles frontaux.
50 m pour les obstacles longitudinaux.
D – La fermeture du chantier :
la fermeture du chantier est, sur le terrain la dernière opération que doit réaliser chaque jour le chef de brigade. Cette
fermeture peut être :
Définitive, lorsque les travaux sont terminés.
Provisoire, lorsque, en fin de journée les travaux ne sont pas terminés et que leur état d’inachèvement
présente un danger pour les usagers de la route.
E – La fermeture définitive du chantier :
Le chef de la brigade doit :
Vérifier l’état de propreté de la chaussée.
Procéder au nettoyage des outils de travail.
Ramasser et charger dans des camions les matériels et l’outillages.
Procéder à l’enlèvement et au chargement les éléments de la signalisation de chantier.
F – la fermeture provisoire du chantier :
En fin de journée de travail, lorsque les travaux ne sont pas achevés et que ceux-ci présentent un danger pour les usagers
de la route, le chef de la brigade doit :
Vérifier l’état de propreté de la déviation ( ou de voie laissée ouverte à la circulation ).
Enlever les petits matériels et outillages.
Conforter si nécessaire la stabilité de la signalisation ( arrimage avec des pierres ou léger scellement ).
Mettre en place des signaux lumineux ( girophares, feux tricolores et autres ).
Mettre en place de gardiennage pour le sauvegarde de la signalisation et contre le vandalisme.
G – Matériels de signalisation :
Le matériel de signalisation doit toujours comprendre quelle que soit la brigade d’entretien de travail :
Panneaux triangulaires « travaux ».
Panneaux circulaires « limitation de vitesse ».
Dispositifs rectangulaires doubles face alternées :
Face 1 : bandes verticales rouges et blanches.
Face 2 : insription « fin de chantier ».
Dispositifs coniques avec bandes horizontales alternées rouges et blanches.
Fanions.
Des baudriers rouges en nombre égale à celui des ouvriers de la brigade.
42
LES DEGRADATIONS
Pour une étude de renforcement, o, doit effectuer un relevé visuel des dégradations. Ce relevé comporte :
Une identification de la dégradation.
Une quantification de son importance et de son étendue.
Une localisation de la dégradation tant dans le profil en travers que sur le linéaire.
A – Famille de dégradation et quantification :
1- dénomination :
les dégradations sont groupées en quatre ( 04 ) familles :
déformations.
Fissurations.
Arrachements.
Remontées de matériaux.
a- Déformations :
Bourrelet : Renflement de la surface sur une longueur généralement limitée.
Affaissement : Tassement de la chaussée en rive parfois une cuvette accompagnée sur le bord de la chaussée d’un
bourrelet de matériaux.
Causes : elle est due à un sous dimensionnement localisée, à une pollution du corps ou à une construction
localement défectueuse.
Evolutions : Apparition de faïençages et de bourrelets au droit de l’affaissement.
Orniérage : Tassement transversale en plein chaussée apparaissant sous le passage des roues et intéressant
l’ensemble du corps de chaussée ( orniérage à grand rayon ) ou la couche de roulement ( orniérage à petit rayon ).
Causes : ( orniérage à grand rayon : il est du au tassement des couches inférieures de la chaussée, à la fatigue ou
aux défaut de compactage ). ( orniérage à petit rayon : il est du au mauvaise stabilité de la couche de roulement par
un sur compactage ou réalisée avec un bitume trop mou ou à une stabilité insuffisante de l’enrobé ).
Evolutions : Apparition de faïençages et de bourrelets au droit du tassement.
Flaches : Tassement localisé de la surface de chaussée, généralement de forme arrondie.
Causes : Elle est due à un problème d’interface enduit bitumineux – couche de base, à une perte de cohésion
localisée dans la couche de base ( mauvaise qualité, épaisseur insuffisant ), ou à un défaut de portance du sol.
Evolutions : Apparition de faïençages puis départ des matériaux formant des nids de poule.
Profil en W : Altération du profil en travers ayant l’allure générale d’un W.
Ondulation : Altération du profil en long de forme répétitive.
b- Fissurations :
Fissure longitudinale : Déchirure du revêtement parallèle à l’axe de la chaussée, peut accompagner une
déformation.
43
Cause : Elles sont dues à la fatigue de la chaussée due à une structure insuffisante ou d’une portance du sol support
insuffisante ou joints défectueux ou mouvement du sol ( tassement, glissement ) ou retrait du sol argileux à la suite
d’une longue période de sécheresse.
Evolutions : Apparition de faïençages puis départ des matériaux.
Fissure transversale : Déchirure du revêtement perpendiculaire à l’axe de la chaussée.
Fissure ramifiée : Déchirure multiples autour d’une fissure principales ( soit longitudinale soit transversale ).
Faïençage : Ensemble de fissures formant un maillage large ou serré .
Cause : Due à la fatigue de la couche de roulement ou de la totalité de la chaussée ou d’une portance insuffisante du
sol.
Evolution : Ouverture progressive des fissures, arrachement des matériaux et formation des nids de poule.
c- Arrachement :
Nids de poule : Arrachement du revêtement provoquant une cavité dans la chaussée et pouvant atteindre la couche
de base.
Cause : Dégradation et départ de matériaux dus à une mauvaise qualité de la chaussée, à une pollution par
remontée d’argile dans le corps de la chaussée, à une forte perméabilité de la couche de roulement.
Evolution : Augmentation en nombre et taille des nids de poule, ruines totale de la chaussée.
Remontée d’eau : Il s’agit de remontée d’eau par capillarité à travers des points faible de la couche de roulement qui
sont dues à la venue d’eau sous le corps de la chaussée ou au cheminement d’eau dans le corps de la chaussée
sortant dans les zones de faible compacité ( joint, départ ou fin de bande ).
2- Quantification :
Deux aspect sont pris en compte :
L’étendue de la dégradation.
La gravité ou importance de la dégradation.
a- L’étendue de la dégradation :
Il s’agit généralement d’une section de 200 m sur laquelle cette étendue ( E ) est caractérisée :
E < 10% : étendue faible.
10 < E < 50% : étendue moyenne.
E > 50% : étendue forte.
b- Importance de la dégradation :
44
Pour l’importance de la dégradation, elle est spécifique des défaut :
Pour les déformations : Il s’agit de la profondeur de la dégradation. Elle est qualifiée d’importance au dela de 5 cm.
Pour les fissurations : On distingue entre les fissures et les faïençages :
Fissures : - Le type de fissures ( simples, multiples ).
L’ouverture des lèvres ( fines, ouvertes ).
Faïençages : - Le type de faïençage ( mailles larges, mailles serrées ).
L’ouverture des lèvres ( fines, ouvertes ).
Pour les arrachements : La profondeur des nids de poules peut être précisée.
B – REPARATION DES DEGRADATIONS :
EMPLOIS PARTIELS :
Les routes revêtues ont des usures ou dégradations localisées de la partie bitumineux, nécessitant des interventions plus
ou moins fréquentes.
La tâche consiste à effectuer des réparations localisées, sur les couches de surface, sur une longueur limitée et sur une
largeur inférieure à celle de la chaussée.
On distingue deux types d’interventions :
Type 1 : le point-à-temps à l’émulsion, avec liant (émulsion à 65%), et granulats ( 2/4, 4/6, 6/10 ).
Type 2 : les enrobés à froid dosé à 4% de poids du bitume résiduel, les liants sont soit CB 400/600
ou l’émulsion à 65% et granulats ( 2/4, 4/6, 6/10 ).
Les tâches qui englobe toutes les interventions ponctuelle sur la surface du revêtement et notamment :
La réparation des revêtements.
Le bouchage des nids de poules.
La suppression des flaches.
Le traitement des gonflements et fissurations.
La reprise des bords de chaussée.
Type 1 : point-à-temps :
Travaux préparatoires :
1- GRANULOMETRIE
: 65
2- PROPRETE
: 65
3- COMPACITE
: 66
4- RESITANCE MECANIQUE : 66
47
1 – Granularité :
Désignations de l’essai Définitions Observations
Détermination de la distribution en poids des La granulométrie se fait par 2
particules d’un matériaux suivant leur dimensions. procédures :
Analyse Cu = D60/D10. Tamisage à sec : pour les particules
granulométrique Cu > 2 Granulométrie étalée. > 0,80mm (80 m).
Cu < 2 Granulométrie serrée. Sédimentation : pour les particules <
0,80mm (80 m).
2 – Propreté :
Désignations de l’essai Définitions Observations
Permet de déterminer dans un sol la proportion S’effectue sur les éléments < 5 mm.
relative de sol fin et de sol grenu. ES = (h2/h1)x100. ES [ 0 , 100 ].
Permet de repérer la qualité du sol on le Si ES = 0 sol argileux.
Equivalent de sable
rapportant à la quantité du sable qu’il contient. Si ES = 100 sol sableux pur.
Si ES > 30 sol non plastique.
Si ES < 20 sol plastique.
Sont des constantes physiques conventionnelles qui Le comportement d’un sol peut varie
marquent les seuils entre deux (2) points : dans de large limite.
Passage de l’état liquide à l’état plastique WL. La quantité d’eau interstitielle
Passage de l’état plastique à l’état solide WP. que contient ses pores.
Ces limites ont pour valeurs la du sol à l’état de L’épaisseur d’eau adsorbée qui
transition considérée exprimée en % du poids du enrobe ses grains.
matériaux sec. L’état d’un sol est caractérisé par le
Limites d’Aterberg IP = WL – WP qui définie l’étendue du domaine coefficient de consistance :
plastique. Cc = (WL - )/ IP.
Cc [ 0 , 1 [
Si IP < 4 l’essai de limite
d’Aterberg n’a plus de grande
signification, on le remplace par
l’essai d’équivalent de sable
(ES).
3 – Compacité
Désignations de l’essai Définitions Observations
48
4 – Résistance mécanique :
Désignations de l’essai Définitions Observations
C’est un essai caractérisant la résistance LA 20 matériaux de bonne
mécanique des granulats. qualité.
C’est un essai de la fragmentation dynamique qui LA 50 matériaux assez bon
Los Angeles
mesure la qualité d’élément < 1,6 mm produit en qualité.
soumettant les matériaux aux chocs de boulets LA 50 matériaux de qualité
normalisés dans une machine. médiocre.
C’est un essai caractérisant la résistance Coefficient Deval : CD ] 7 , 30 [.
mécanique des granulats. CD 7 roche mauvaise.
Micro Deval C’est un essai d’usure qui mesure la qualité du 7 CD 9 roche douteuse.
matériau produit par frottement. 9 CD 10 roche acceptable.
CD 15 roche très bonne.