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Moyens de Paiement

17 mars 2014

Philippe DUCHEMIN
Objectifs de formation

Faire le point des moyens de paiements au niveau domestique


et au niveau européen (SEPA)

Identifier les grands acteurs autour des circuits d’échanges


d’information: les infrastructures de marchés

Préciser l’environnement réglementaire des paiements et des


nouveaux moyens de paiement

Évoquer les futurs moyens de paiement et envisager leur


évolution
Notre programme

1. La monnaie et les moyens de paiements


2. Le réseau SWIFT comme exemple
3. Les infrastructures de marchés
4. Le correspondant banking
5. Le chèque
6. Les cartes bancaires
7. Les prélèvements et les virements
8. Le SEPA et le cadre réglementaire européen
9. Les nouvelles technologies
10. Les attententes des consommateurs
11. Les futurs moyens de paiement
Le réseau SWIFT – un exemple.

1 – LA MONNAIE
ET
LES MOYENS DE PAIEMENTS
Le rôle des paiements et de la monnaie

Les paiements permettent le règlement des transactions commerciales et


financières à travers un transfert de fonds tenus dans des comptes par des
établissements de crédit, des institutions assimilées (Caisse des dépôts et
consignations, Trésor public, Banque de France…) ou des établissements
de paiement suite à la remise d'un ordre de paiement.

Ils sont réalisés au travers de moyens de paiement :


• En espèces: 55% en France (75% en Allemagne): monnaie
fiduciaire
• Avec les instruments de paiements: Carte Bleue (43%) et
Chèque (18%): monnaie scripturale (on distingue les moyens de
paiement ‘corporels’ et les moyens de paiements ‘incorporels).
Valeur des paiements en France : 27,8T (2012) (1T=1000 milliards d’euros)
Nombre de transactions en France: 18 milliards (+3,5% par an)
La masse monétaire correspond à l’ensemble de la monnaie en circulation.
Monnaie Banque Centrale et Monnaie Commerciale

La monnaie Banque Centrale ne circule qu’entre les établissements financiers


et les banques centrales.

La monnaie commerciale, regroupe la monnaie fiduciaire et la monnaie


scripturale

Une troisième forme de monnaie est la monnaie électronique.


Moyens de Paiements et Instruments de Paiements

Corporels Incorporels

- Pièces et billets - le virement


- Chèques - le prélèvement
- les cartes bancaires
- Effets de commerce, billet à ordre
- Lettre de crédit, crédit - le e-paiement via internet
documentaire - la monétique
- Tip, Télérèglement - paiements alternatifs
- Les Mandats (poste)
Les moyens de paiement
% d’utilisation des moyens de paiements en Europe

47

Source : BCE
Les moyens de paiement

Il existe des moyens de paiement de sens débit et des moyens de paiement sens crédit

INITIATIVE INITIATIVE
DÉBITEUR CRÉANCIER
CHÈQUE X
VIREMENT X
TIP X
TEP X
CARTES X
PRELEVEMENT X
LCR/BOR X

Au niveau international, il n’existe que le virement, appelé « transfert » (et parfois


« rapatriement » à la réception)

Il existe des instruments débit et crédit en Europe en raison de la création de la zone SEPA
Les moyens de paiement

nombre en milliards
70
60,3 62,6
• Zone euro : 60 52,4 53,0
55,4 57,7
47,0 49,5
50 43,6
- 62,6 milliards de transactions 35 37,6
40,2
40
30
20
10
0

nombre en milliards
• France : 18,0
- 13,5 milliards de transactions 17,5

soit 28,11 % de la zone euro 17,0


16,5
16,0
15,5
15,0
14,5
14,0
2007 2008 2009 2010 2011
Source : statistiques de la BCE année 2012
Les moyens de paiement

Une tendance de fond à la diminution du chèque et à la croissance des paiements par carte
Economie des moyens de paiements

Marché des paiements pour le secteur bancaire : 22 milliards d’euros dont la


moitié liée à la gestion des comptes courants
• Résultat net : 4,3 milliards d’euros
• Résultat net hors gestion des comptes : - 1,6 milliard d’euros
La carte bancaire
• Nombre de cartes émises : 101 millions fin 2010: 62 millions de cartes de
type interbancaire, 14 millions de cartes de retrait bancaire, 25 millions de
cartes privatives
• Produit net cartes : 2,6 milliards d’euros
Le chèque
• 3122 millions de chèques pour 1828 milliards (moyenne 555 euros)
• Charge nette chèques : 2,5 milliards d’euros
Les espèces : charge nette 2,6 milliards d’euros
Les virements et prélèvements : produit net : 0,7 milliard d’euros
Source: Rapport moyens de paiement 2012
La masse monétaire et la base monétaire

• La base monétaire, ou « monnaie banque centrale », désigne la


monnaie qui a été créée directement par la banque centrale. Elle se
compose :
 des billets en circulation qui représentent environ 15% de la masse monétaire
M1;
 des avoirs monétaires détenus par les titulaires de comptes auprès de la
banque centrale, c'est-à-dire principalement les banques.

• La masse monétaire est une mesure de la quantité de monnaie dans un


pays ou une zone économique. C'est l’ensemble des valeurs susceptibles
d'être converties en liquidités, c’est l’agrégat de la monnaie fiduciaire, des
dépôts bancaires et des titres de créances négociables, tous susceptibles
d'être immédiatement utilisables comme moyen de paiement.
Masse Monétaire

• M0 appelée aussi base monétaire ou monnaie centrale représente l'ensemble des


engagements monétaires d'une banque centrale (pièces et billets en circulation,
avoirs en monnaie scripturale comptabilisée par la banque centrale).
• M1 correspond aux billets, pièces et dépôts à vue.
• M2 correspond à M1 plus les dépôts à termes inférieurs ou égaux à deux ans et
les dépôts assortis d'un préavis de remboursement inférieur ou égal à trois mois
(comme, par exemple, pour la France, le livret jeune ou le CODEVI, les livrets A
et bleu, le compte d'épargne logement, le livret d'épargne populaire...).
• M3 correspond à M2 plus les instruments négociables sur le marché monétaire
émis par les institutions financières monétaires (IFM), et qui représentent des
avoirs dont le degré de liquidité est élevé avec peu de risque de perte de capital
en cas de liquidation (ex : OPCVM monétaire, certificat de dépôt, créance
inférieure ou égale à deux ans).
• M4 correspond à M3 plus les Bons du Trésor, les billets de trésorerie et les bons
à moyen terme émis par les sociétés non financières.
Données BCE – pour l’Euro

• Au 15 janvier 2013 3, les différents agrégats monétaires étaient les suivants:


• Base monétaire = 1630,9 Mds (1334 Mds fin mai 2013)
• Dont billets = 903,5 Mds
• Dont réserves = 489 Mds (dont réserves obligatoires = 106 Mds)
• Dont facilités de dépôt = 238,4 Mds.

Masses monétaires
• M1 = 5121 Mds
• Dont Billets = 903,5 Mds
• Dont Dépôts à Vue = 4218 Mds
• M2 = 9017 Mds
• Soit M1 plus
• - dépôts à moins de 3 mois = 2089 Mds
• - dépôts à moins de 2 ans = 1807 Mds
• M3 = 9785 Mds
• Soit M2 plus
• - pensions = 132 Mds
• - OPCVM monétaires = 463 Mds
• - titres de créance à moins de 2 ans = 173 Mds
Eurozone
Le réseau SWIFT – un exemple.

2 – SWIFT

Le fournisseur mondial de services de


messagerie financière sécurisée
www.swift.com
SWIFT, the international company

• SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications)


Société coopérative de droit belge qui fournit des services de messagerie standardisée
et sécurisée de transferts interbancaires à plus de 7500 institutions financières dans
plus de 200 pays. SWIFT permet d’assurer la non-répudiation des paiements, la société
réalisant l’équivalent d’un acte notarial sur l’ensemble des transactions effectués.

gère un réseau IP (internet protocol) pour faciliter les


échanges de paiements et d’autres messages financiers
entre institutions financières dans le monde

est un organe de standardisation des banques: il devient


un référentiel

créé en 1973, il s’est ouvert en 1987 aux acteurs de la


chaîne Titres et en 2002 au monde des entreprises
SWIFT, gouvernance

Banque Nationale de Belgique


Supervision et les Banques Centrales
Nationales du G10

Conseil d’administration
Gouvernance
National Member Groups

National User Groups

Membres SWIFT(actionnaires)

Communauté SWIFT
SWIFT, services

• FIN (Financial) : message à l’unité respectant


un format, une syntaxe contrôlés par SWIFT
utilisant le Store and Forward Chiffres
2012

• FileAct : échanges de fichiers au contenu • Nb opérations FIN/jour : >20 millions


indifférent
• 4,6 millards de messages FIN en
2012
• InterAct : message temps réel de machine à
• Nb fichiers FileAct/jour : 27 911
machine (synchrone)
• Nb messages InterAct/jour : 982 374
• Browse : affichage de pages HTML comme • Participants : 10 000 de 210 pays
avec un browser du marché mais en bénéficiant dont plus de 1 000 corporates
de la sécurité du réseau SWIFTNet

Sécurité qui n’a jamais été prise en défaut


SWIFT, le référentiel banques via le BIC

• Le BIC (Bank Identifier Code)


- Code permettant d’identifier précisément les institutions financières impliquées
dans les messages
- Code utilisé pour le routage dans le réseau SWIFT
- Structure : 8 à 11 caractères
http://www.abe-infoservice.fr/banque/fonctionnement-du-compte/le-code-bic-et-le-code-iban.html

- Exemple : BNPA FR PP XXX

Bank code Country code Location code Branch code


Code Banque Code Pays Code Localité Code Agence

Abrégé de la raison sociale Code pays sur 2 Code localité sur 2 Code destiné au routage interne
de la banque sur 4 caractères alphabétiques caractères alphanumériques (facultatif)
caractères alphabétiques ISO 3166 sur 3 caractères
alphanumériques

2525
SWIFT, le référentiel compte: l’IBAN

• Le IBAN (International Bank Account Identifier)


- Code permettant d’identifier précisément le numéro de compte
- Il est constitué de 34 caractères maximum (27 caractères pour les comptes tenus en France, 22 en UK) et comprend l’identifiant
du pays (FRpour la France : FR), une clé de contrôle (76) et l’identifiant de compte national puis la clé de contrôle

10207 00041 20214029004 69

Numéro IBAN associé: IBAN: FR76 1020 7000 4120 2140 2900 469

ADRESSE SWIFT: CCBPFRPPMTG

CODE BANQUE CODE GUICHET NUMERO DE COMPTE CLE RIB


SWIFT, la messagerie

Un service de messagerie unitaire : FIN pour FINancial

Messages unitaires
Premier service en temps réel
de SWIFT en
1977 Services à haute
valeur ajoutée
supplémentaires
FIN est basé sur un format propriétaire de messages principalement unitaires
(FIN) – les MT (Message Type)
Un message SWIFT de paiement est une instruction de transfert de fonds
l’échange de fonds proprement dit (le règlement) s’effectue :
• soit à travers un système de paiement
• soit par des relations de correspondent banking

27
SWIFT, les rôles et les messages

MT = Message Type
Trois caractères : ex: MT120
Un message est composé de champs identifiés
Un message peut avoir des champs validés (contrôlés) par SWIFT
Un message peut avoir des règles d’usage, non contrôlées par SWIFT
Un message peut avoir au choix deux priorités (normal, urgent) et lorsqu’il est
accepté par SWIFT, un ACK (acknowledgment) est envoyé à l’émetteur

Les messages SWIFT sont classés par catégories:


• les catégories 1 et 2 regroupent les messages concernant les transferts de
cash entre banques, ou messages de paiement.
• la catégorie 3 couvre le marché des produits de taux et de change ainsi que
les produits dérivés
• la catégorie 5 concerne le marché des titres
• la catégorie 9 regroupe tous les messages d'information
SWIFT, les rôles et les messages
SWIFT, les services

FileAct : Echange de fichiers adaptés à différents partenaires

Store and Forward Real time


Real time
messaging messaging

Interact: Échange en temps réel de données structurées entre applications

Browse: consultation de pages comme sur internet classique


SWIFT, les services

FINCOPY
Copie de tout ou partie d’un message en vue de recueillir un accord.
SWIFT, autorité d’enregistrement

SWIFT : un organisme de standardisation technique pour les banques

Pour ses besoins propres :


- Normes SWIFT
- Utilisation de standard mondiaux
 ISO 9362 pour le BIC (Bank Identifier Code)
 ISO 13616 pour l’IBAN (International Bank Account Number)
 ISO 4217 pour les codes devise
 ISO 3166 pour le code pays
 ISO 20022 pour les standards de messages pour les Services Financiers.

Autorité d’enregistrement (RA = Registration Authority) pour


plusieurs standards ISO dont BIC et IBAN ainsi que ISO 20022.
Les infrastructures de marchés.

3 – Les infrastructures de marché

TARGET 2

CORE de STET
STEP2 de ABE
BACS pour Royaume Uni
Interplay pour Pays Bas
RPS pour Allemagne
Les infrastructures des marchés financiers

Les infrastructures des marchés financiers sont les infrastructures par lesquelles
transite une part très élevée des flux financiers échangés entre les acteurs des
systèmes financiers, et qui :

- garantissent une exécution des ordres de virement dans les meilleures conditions de
sécurité et d’efficacité systèmes de paiement (Target2-Banque de France et
CORE (FR) pour la France)
- assurent le dénouement effectif des transactions sur instruments financiers
systèmes de règlement-livraison (ESES France pour la France)
- permettent de centraliser et de mieux maîtriser le risque de contrepartie
systèmes de compensation (LCH.Clearnet SA pour la France)
- enregistrent des transactions afin d’assurer la transparence des marchés financiers
registres centraux de données ou Trade repositories (TR) (projet EMIR)
Infrastructure de marché en France

Les infrastructures de marché financier françaises s’appuient pour leur communication


sur les services assurés par SWIFT.
Infrastructures de marché en France

• Garantir une exécution des ordres de virement dans les meilleures


conditions de sécurité et d’efficacité
systèmes de paiement: Target2-Banque de France et CORE

• Assurer le dénouement effectif des transactions sur instruments


financiers
systèmes de règlement-livraison: ESES

• Centraliser et maîtriser le risque de contrepartie


systèmes de compensation: LCH.Clearnet SA

• Enregistrent des transactions afin d’assurer la transparence des marchés


financiers
registres centraux de données ou Trade Repositories (TR) / EMIR
Pour la France

• Le paysage des infrastructures de marché financier français, qui comprend


un système de paiement de gros montant (TARGET2-BF), un système de
paiement de détails (CORE(FR)), un système de compensation (LCH.Clearnet
SA) et un système de règlement-livraison de titres (ESES France), a connu une
profonde mutation depuis 2007 :
• les systèmes de paiement de montant élevé, TBF (Transfert Banque de France)
et PNS (Paris Net Settlement) ont été remplacés en 2008 par le système unifié
européen TARGET2 (Trans-european Automated Real-time Gross settlement
Express Transfer)
• Dans le domaine des paiements de masse, assurant l’échange de l’ensemble des
moyens de paiement de détail en France, le nouveau système français CORE,
lancé le 28 janvier 2008, a remplacé le système SIT
• Pour ce qui est des systèmes de règlement-livraison de titres, le système RGV2 a
été remplacé par ESES France en novembre 2007
• La compensation des instruments financiers reste assurée par LCH.Clearnet SA
Les acteurs

• Consommateurs

• Entreprises marchandes et administrations

• Les prestataires de services de paiement (PSP)

• Les Clearing and Settlement Mechanisms (CSM) (ex ACH -


Automated Clearing Houses)

• Les Régulateurs

• Les Superviseurs
Les acteurs des infrastructures de marchés

Les acteurs :
les participants, membres du réseau
• les gestionnaires de système
• les organismes de contrôle et de surveillance
• les instances de concertation

L’article L311-1 du Code monétaire et financier précise que la mise à disposition et la


gestion des moyens de paiement sont réservées aux seuls établissements de crédit
ainsi qu’au Trésor public, à la Banque de France et à la Caisse des dépôts et
consignations.
Pour les systèmes de compensation et de règlement-livraison de titres, s’ajoutent
d’autres catégories de participants, bien spécifiques, comme notamment les chambres
de compensation ou les dépositaires centraux étrangers dans le cadre de liens entre
systèmes
Les gestionnaires

Dans le domaine des systèmes de paiement de montant élevé, la Banque de France gère
TARGET2-BDF, la composante française du système européen TARGET2, plateforme
unique partagée des banques centrales du SEBC. La Banque de France reste responsable
des comptes ouverts dans TARGET2-BDF par les établissements de crédit enregistrés sur
le territoire national et des relations avec ceux-ci.

Le système de paiement de masse français, CORE (FR) est géré par la société STET dont les
actionnaires sont les principaux établissements de crédit français (BNP Paribas, BPCE,
Crédit Agricole, Banque Fédérative du Crédit Mutuel et Société Générale).

Le système de compensation français est géré par la chambre de compensation LCH.Clearnet


SA, qui a le statut d’établissement de crédit en droit français, et qui assure la compensation des
instruments financiers en France. Elle appartient au groupe LCH.Clearnet issu du rapprochement
en 2004 entre les chambres de compensation britannique London Clearing House et française
Clearnet.
Le système de règlement-livraison français ESES France est géré par le dépositaire central
Euroclear France, société anonyme non financière intégrée au groupe Euroclear comprenant
également les dépositaires centraux belge, néerlandais, nordiques et britannique (Xtrakter) ainsi
qu’Euroclear Bank.
Organismes de Contrôle et de Surveillance

En France,
- tous les établissements de crédit et institutions financières sont supervisés par l’Autorité de
Contrôle Prudentiel (ACP)
- l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) est chargée de réguler les systèmes de
compensation et de règlement-livraison de titres
- la Banque de France, dans le cadre de ses missions au sein du SEBC, surveille les moyens de
paiements et les systèmes de paiements, de compensation et règlement-livraison de titre

Au niveau international (G10/G20),


la Banque de France participe au CSPR (Comité sur les systèmes de paiement et de
règlement, Committee on payment and settlement systems - CPSS).
Le comité est un forum de discussion pour les banques centrales du G10/G20 en matière de
systèmes de paiements, de compensation, et de règlement-livraison de titres. Il a également
vocation à élaborer des normes de référence pour la conception et la surveillance des
infrastructures des marchés financiers. Il est enfin un outil de coordination pour les banques
centrales dans leurs missions de surveillance des infrastructures.
Les instances de concertation

En France
• AMF
• ACP
• Euroclear France
• Fédération bancaire française (FBF)
• LCH. Clearnet SA
• STET
En Europe
• EACH (European Association of Central Counterparty Clearing Houses)
• ECBS (European Committee for Banking Standards)
• ECSDA (European Central Securities Depositories Association)
• EPC (European Payments Council)
• Fédération bancaire européenne
Au niveau international
• CPSS (Committee on Payment and Settlement Systems)
Les systèmes de règlement

• Systèmes de paiement de gros montant unitaire en temps réel


Chaque transaction de paiement (virement) n’est exécutée que si la banque
émettrice a la provision à son compte à sa banque centrale. C’est un

RTGS (Real Time Gross Settlement system)


système à Règlement Brut en Temps Réel

• Systèmes de paiement par fichiers, avec netting


Le règlement des transactions doit être garanti parce que celles-ci ne pourront être
exécutées que sous réserve qu’elles respectent des contraintes (fonds de garantie,
limites à ne pas dépasser…). C’est un

RTNS (Real Time Net Settlement system)


système à Règlement Net en Temps Réel
TARGET 2 du système des Banques Centrales

TARGET2 est le système de paiement à règlement brut en temps réel (RBTR ou RTGS) en
euro, développé et géré par l’Eurosystème. Il est entré en production en novembre 2007 et
fait suite à TARGET, la première génération de système de montant élevé de l’Eurosystème.
TARGET2 ne traite que les paiements en euros. Il n’y a pas de valeur minimale ou maximale
pour les paiements. La majorité des paiements réglés dans la plateforme TARGET2 sont liés
à la politique monétaire ou au marché interbancaire, ainsi qu’au déversement des soldes
résultant des activités des systèmes de titres en euros et des systèmes de paiement nets en
euros. Le règlement de la partie en euros des opérations de change mettant en jeu
l’Eurosystème sont également traités dans TARGET2.
Comme TARGET2 est un système de paiement brut en temps réel, le règlement des opérations
intervient de manière continue, transaction par transaction, sans compensation. Les
règlements sont effectués en monnaie de banque centrale. Ils sont irrévocables et
inconditionnels, de sorte que la finalité des paiements est assurée de façon continue tout
au long de la journée.
Les composantes nationales de TARGE2 étant notifiées dans le cadre de la directive européenne
sur le caractère définitif du règlement, les opérations émises par un participant et imputées ne
peuvent pas être remises en cause, même en cas de faillite d’un participant, jusqu’à la fin de
la journée pendant laquelle la faillite a été prononcée.
TARGET2: les modules optionnels

• Le HAM (Home Account Module) est un module de tenue de comptes utilisable par
les banques centrales pour tenir au nom des établissements de crédit des comptes
en dehors du système RTGS. En France le HAM est utilisé pour tenir les comptes
de réserves obligatoires (comptes CNRO) des établissements de crédit.

• Le SFM (Standing Facilities Module) gère les opérations de "facilités permanentes"


pour les banques centrales. Les facilités permanentes sont des opérations de prêt
ou de dépôt overnight consenties par les banques centrales aux établissements de
crédit qui en font la demande.

• Le RM (Reserve Management) est un module de calcul des montants de réserves


obligatoires (qui n'a pas été retenu par la France).
TARGET 2

24 banques centrales et leurs communautés nationales


d’utilisateurs participent à TARGET2 :

les 18 banques centrales de la zone euro


zone euro au 1er janvier 2014
Elle a été créée en 1999 par onze pays :
Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie,
Luxembourg, Pays-Bas, Portugal,
rejoints par la Grèce en 2001, par la Slovénie en 2007, par Chypre et Malte en 2008,
par la Slovaquie en 2009, par l'Estonie en 2011 et par la Lettonie en 2014.

la BCE
6 BCN de pays de l’UE hors zone euro: Bulgarie, Danemark, Lettonie, Lituanie,
Pologne, Roumanie.
TARGET 2
Les modules de TARGET2

TARGET2 repose sur la plate-forme "SSP" (Single Settlement Platform) constituée de


plusieurs modules, dont certains sont optionnels pour les banques centrales de la
zone Euro.
Modules obligatoires:
• Le PM (Payment Module) constitue le cœur du système puisqu'il est dédié au traitement en
temps réel des paiements.
• L'ICM (Information and Control Module) permet de dialoguer avec la plate-forme pour
consulter et contrôler les opérations en cours en mode "User to Application" (mode interactif
de consultation et de saisie d'information) ou en mode "Application to Application" (échange
de requêtes / réponses via des messages au format XML utilisables par les applications
informatiques).
• Le CM (Contingency Module) est le module de secours destiné à être activé en cas de
défaillance de la plate-forme principale.
• Le SDM (Static Data Module) permet aux participants de consulter et modifier les données de
référence.
PM: le Payment Module

Le PM reçoit et traite les ordres de paiement des participants conformes au standard


SWIFT des messages de paiement:
• MT202: paiement interbancaire – l'émetteur donne l'ordre de débiter son compte pour créditer
le destinataire du message.
• MT103 / MT103+: paiement émis par ou vers un client non bancaire. Au niveau du PM, l'effet
est le même que celui d'un 202, mais dans les livres de l'émetteur et/ou du destinataire, c'est
le compte d'un client qui sera débité / crédité.
• MT204: ordre de débit direct. Fonctionne à l'inverse du 202: c'est le destinataire du paiement
qui est débité au profit de l'émetteur. Pour que ce dernier puisse émettre ce type de message
il faut bien évidemment que le destinataire lui en ait donné l'autorisation.
• L'échange de messages s'appuie sur le réseau SWIFT. SWIFT achemine les messages de
paiement des participants vers la SSP. Grâce au mécanisme de "FIN-COPY", une copie de
chaque paiement est également transmise vers le destinataire après exécution. L'émetteur,
quant à lui, reçoit un message de confirmation (MT012), lui indiquant que son paiement a bien
été exécuté.
• Optionnellement, les participants peuvent recevoir des avis de débit (MT900), de crédit
(MT910) pour chaque paiement exécuté, ou des relevés espèces (MT950) en fin de journée.
Architecture des systèmes de paiement et de
règlement
Fonctionnement classique d’un système
d’échange de paiements individuels via
TARGET*2 Banques émettrices Banques
destinataires
Mt103, 202 FIN Mt103, 202
Y-copy

Systèmes
SwiftNet Systèmes
Exogènes
Interact/Fileact Systèmes
ICM PM
Exogènes
Exogènes
ASI

LES MODULES
• ASI = Ancillary System Interface
Comptes des • ICM = Information and Control module
banques dans leur • PM = Payment Module

banque centrale
* Trans-European Automated Real-time Gross settlement Express Transfer system)
Les systèmes de paiement
1 - Participant envoie un fichier et
Fonctionnement classique d’un système d’échange la Plate forme trie les paiements 1
de paiements de masse par banque réceptrice
2 – La plate forme calcule les
positions bilatérales des banques 2
SYSTEME et informe le système de
DE REGLEMENT règlement
3 – À réception de l’information
3
de règlement, un fichier est crée
2
par banque destinataire
4 – La plateforme envoie les 4
fichiers aux banques concernées
Banque 20
50 20
réceptrice 30 Banque
4
60
40 émettrice
Banque 3 1
50 50
réceptrice
30
4 Banque
Banque 40
50 100 émettrice
60 20
réceptrice 20
Les systèmes français pan-européens

CORE* de la STET**

Conforme au modèle générique

Créé en 2004 par les 6 principaux groupes bancaires

Plus gros CSM au monde

Échange de tous les moyens de paiement français

Déclaré SIPS*** par la Banque de France à la BRI****

* COmpensation REtail
** Société Technologique Et de Traitement
*** Système de Paiement d’Importance Systémique
**** Banque des Règlements Internationaux
Le système français pan-européen: CORE

En France, CORE de la STET - Statistiques 2012 2 198,50 1 392,20


551,50
616,10

2 141,90

5,90

81,90

74,60
6 269,30

CORE montants 2012 en Mds


1 266,40
37,30
1 545,50

294,80

1 057,30
276,10 894,10

33,40

Source : STET (opérateur du système CORE) 0,60

53
Le système français pan-européen: CORE

CORE (COmpensation REtail) - Système net d’échange de paiements de détail

• Traitement entièrement automatisé, STP de bout en bout (RIB obligatoire)


• Échange tous les types de paiements clientèle : Virements, Prélèvements, Débits DAB, LCR-
BOR, Images chèques.
• Horaires d’arrêté de la journée d’échange (HAJE) définis pour chaque type d’opération

Heure d’arrêté de
Virements (*) la journéecomptable
LCR, TIP, EIC Avis de Prélèvement Opé. non comptables
Paiements cartes

G.I. G.I.

12h 14h00

(*) Un virement ordinaire ne sera exécuté à J que s'il est échangé dans le CORE avant 13h30. Au-delà, il peut être échangé
à J, mais sera réglé entre banques le prochain jour ouvré

54
Le système français pan-européen: CORE

• Fonds Commun de
CORE, les Garantie (FCG) -
mécanismes montant global (600
d’AUTOPROTECTION M€)
conséquence
de la désignation en
tant que SIPS • Garanties
Individuelles (G.I.) –
depuis septembre
2009

55
Le système français pan-européen: CORE

Procédure de règlement « sécurisée » par les appels en garantie

Règlement sur TARGET2* des soldes de fin de journée (arrêté à 14h)


14h30 envoi de leur solde aux participants directs
14h30 limite de validation des soldes de compensation par les participants directs
15h05 règlement des soldes selon « Modèle ASI 5 - tout ou rien » avec restitution
simultanée des Garanties Individuelles préalablement collectées

Définition d’un mécanisme de compensation partielle excluant un participant


direct en défaut de liquidité

* Trans-European Automated Real-time Gross settlement Express Transfer system

56
Le système français pan-européen: STEP2

En avril 2003, l’ ABE lance STEP2 de l’Association Bancaire pour


l’Euro (ABE – 70 banques européennes), plate-forme de
compensation.

La plate-forme reçoit des fichiers et non des messages unitaires : elle


en assure la validation et le tri des messages reçus, puis le re-routage
vers les destinataires, sous forme de fichiers

1999: EURO1: pour la compensation nette de transactions à haute valeur ajoutée.


2000 STEP1 (Straight-Through Euro Payments) pour le paiement de montant unitaire,
de faible valeur
2003 STEP2 pour le paiement de masse de montants de faible valeur

57
Le système français pan-européen: STEP2

Plate-forme STEP2, système d’échange et de compensation de fichiers, c’est-à-dire :


1) Envoi par les participants directs des fichiers de paiements :
 réception par STEP2 des fichiers des banques émettrices
 comprenant les opérations de leurs participants indirects
 ventilation des opérations par banques de destination

2) Calcul par STEP2 du solde net entre chaque paire de participants directs :
 envoi du solde net à un moteur de règlement, qui transforme ces solde bilatéraux en soldes
multilatéraux
 envoi des soldes nets à TARGET2

3) Une fois le règlement effectué, STEP2 prépare un fichier par participant direct en destination :
 comprenant les opérations de ses participants indirects

4) Les fichiers sont envoyés aux banques de destination :

Un nouveau service de “Batch processing” entre deux participants directs dans lequel l’émetteur
trie les paiements par contrepartie (y compris indirects)

58
Le systèmes français pan-européen: STEP2

• Des sessions d’échange suivies de phase de règlement vers TARGET 2


- Cycle de 0 à 9 : cycle de nuit (de 19h30 à 7h)
- Cycle de 10 à 19 : cycle du matin (de 7h à 12h)
- Cycle de 20 à 29 : cycle de l’après-midi (de 12h à 18h)

59
Le système français pan-européen: STEP2

Service SCT : (FR = 9,2 % des échanges) Chiffres Déc. 2012


• Défini par l’EPC (European Payments Council) Nbre d’opér./jour : 3 159 922
• Entre comptes bancaires dans l’espace SEPA Montant moyen/jour :13,07 Mds d’€
• Strictement STP Participants : directs 123
– IBAN-BIC indirects 4 546
– Messages ISO20022 au total 4 669
• Pas de montant maximum
Pays SEPA représentés : 33
• Messages connexes (rejets, retours…) Pour 18 membres de l’Euro

Service SDD : (France = 0,12 %)

Core : émis à 97,31 % par la Belgique, suivi de l’Allemagne 1,66 %

B2B : 13 000 par jour en avril pour 146 M€, émis par BE 61 % et DE 38 %

60
Le système français pan-européen: STEP2

• ABE STEP2 aujourd’hui – Une plate-forme, plusieurs services :

SCT : « virements SEPA » :


-opérationnel depuis le 28 janvier 2008
-la communauté luxembourgeoise utilise également STEP2 pour les
échanges domestiques

SeeBach : service STEP2 SCT spécifique pour la communauté


finlandaise depuis fin 2008

ICT : une offre de service pour les échanges domestiques en Italie


1 150 000 messages/jour
Correspondant Banking

4 – Correspondant Banking

Les Nostri et les Lori


Correspondant Banking

Une devise ne sort jamais de son pays d’émission.

• Une banque française (BNPP) doit ouvrir des comptes dans une banque
étrangère (CITI) afin d’effectuer des opérations en dollar:
• CITI tient à jour le compte de BNPP et y enregistre tous les mouvements
d'espèces. Dans les livres de CITI, le compte de la BNPP est un LORO ou
compte de client. (LORO = « leurs avoirs », « ce qui est à eux »)
• Simultanément, la BNPP tient dans ses livres un compte miroir de ses avoirs
en dépôt CITI. Dans les livres de la BNPP, le compte CITI est un miroir
NOSTRO ou NOSTRO tout court. (NOSTRO = « nos avoirs », « ce qui est à
nous »)
• Un compte miroir NOSTRO reflète, comme son nom l'indique, les avoirs
détenus par la banque chez un autre établissement. Il fonctionne en sens
inverse de compte qu'il reflète. Ainsi, un solde créditeur de $ 50 millions sur
le compte de la BNPP chez CITI sera enregistré par BNPP comme un solde
débiteur du même montant dans le Nostro CITI.
Transfert de Fonds

• Supposons que BNPP doive payer une contrepartie en dollars: la BNPP va instruire son
correspondant CITI de débiter son compte de la somme voulue au profit de la contrepartie dont la
BNPP prend soin de mentionner les coordonnées bancaire. L’ acheminement des fonds à
destination de la contrepartie est alors à la charge du correspondant.
• A l'inverse, si BNPP s'attend à recevoir des fonds en dollars d'une contrepartie, elle communique
à sa contrepartie le nom de son correspondant (CITI) et son N° de compte dans cet
établissement. C'est ce qu'on appelle les SSI (Standing Settlement Instructions). Simultanément,
il avise son correspondant du fait qu'il s'attend à recevoir des fonds sur son compte.
• Le correspondant informe son client des mouvements de fonds sur son compte en temps réel si
celui-ci en fait la demande par des messages SWIFT MT900 et MT910, et communique
obligatoirement un extrait de compte MT950 en fin de journée.

BNPP HSBC 1-MT202: ordre de paiement


2-MT210: préavis d’entrée de fonds
1 3 2 4
3-MT900: avis de débit
CITI JPM 4-MT910: avis de crédit
Utilisation de Nostri Banque Centrale
FED
Les moyens de paiements – chèque

5 – Le chèque

61,3% du nombre total de


transactions
Les moyens de paiement – le chèque

• Le chèque c’est 2 198 millions de chèques pour 1 266 milliards avec


une moyenne de 576 euros

• Il est régi par les articles 131-1 et suivants du Code Monétaire et


Financier, mais aussi c’est le seul instrument régi par la loi. (avant
transposition de la DSP)

• Loi récente 2011-331 du 28 mars 2011 imposant l’utilisation du virement en


remplacement du chèque, pour tous les paiements supérieurs à 10 000
euros, effectués ou reçus par un notaire pour le compte des parties à un
acte reçu sous forme authentique et donnant lieu à publicité foncière
Les moyens de paiement – le chèque
Fonctionnement du chèque
Envoi / réception de Envoi / réception de
compensation compensation

Il fait intervenir trois acteurs :


• le débiteur appelé tireur du chèque
• le créancier appelé bénéficiaire du chèque
• le tiers détenteur (banquier) appelé tiré du chèque
Les moyens de paiement – le chèque

L'ordre de payer est irrévocable Le porteur est propriétaire de la


provision dès l'émission

Oppositions Défaut de Retrait délibéré


Motif illégitime = provision = de provision =
Faute lourde Faute légère Faute lourde
Les moyens de paiement – le chèque

Les mentions obligatoires (décret-loi de 1935), reprises dans une norme AFNOR NF K 11-111

Le mot chèque Le nom du tiré

Le mandant de payer
4
une somme
LA BANQUE
déterminée 1 5 €
B.P.F.
Payez contre ce chèque non endossable
sauf au profit d’une banque ou d'un organisme visé par la loi somme en toutes lettres

Le lieu de paiement 6
A 2
7
LE BLED LE 12 JANVIER …...
PAYABLE À CPTE. 4586 12 P 3
PARIS LOUVRES Mr.ARTUR Martin
Rue du chat
Place du Centre
92847 LE BLED
M.ARTUR

Le lieu de création La date de création


La signature du tireur
Les moyens de paiement – le chèque

Les mentions obligatoires (décret-loi de 1935), reprises dans une norme AFNOR NF K 11-111

1-Le mot chèque 4-Le nom du tiré

5-Le mandat de payer


4
une somme
LA BANQUE
déterminée 1 5 €
B.P.F.
Payez contre ce chèque non endossable
sauf au profit d’une banque ou d'un organisme visé par la loi somme en toutes lettres

7-Le lieu de paiement 6


A 2
7
LE BLED LE 12 JANVIER …...
PAYABLE À CPTE. 4586 12 P 3
PARIS LOUVRES Mr.ARTUR Martin
Rue du chat
Place du Centre
92847 LE BLED
M.ARTUR

6-Le lieu de création 2-La date de création


3-La signature du tireur
Circuit d’échange

Capture IC Impayé et demande de copie

Envoi IC et chèque
CORE
(CSM français)
Banque remettante

Banque tirée

Réconciliation en trieuse
IC/chèque
Archivage non-circulants
Échange des chèques circulants
Tri et envoi des circulants
Les moyens de paiements – les cartes bancaires

6 – Les Cartes Bancaires


Les moyens de paiement – la carte bancaire

Art. 132 – 1 Code Monétaire et Article L132-2 Modifié par la Loi


Financier n°2005/845 art165 (V)
« Constitue une carte de paiement « L’ordre ou l’engagement de payer
toute carte émise par un établissement donné au moyen d’une carte de
de crédit ou par une institution et paiement est irrévocable
permettant à son titulaire de retirer ou
de transférer des fonds Il ne peut être fait opposition au
paiement qu’en cas de perte, de vol ou
Constitue une carte de retrait toute d’utilisation frauduleuse de la carte ou
carte émise par un établissement de des données liées à son utilisation, de
crédit ou une institution et permettant procédure de sauvegarde, de
exclusivement à son titulaire de retirer redressement ou de liquidation
des fonds. » judiciaires du bénéficiaire. »

3 rôles des cartes: distribution aux GAB/DAB, paiements


commerçants, retraits de biens ou services
Les moyens de paiement – la carte bancaire

Aspects techniques

Marque du réseau
Microprocesseur
Identification de l’établissement
= PUCE
émetteur et propriétaire de la carte

Hologramme
N°de la carte +
éventuellement
logo international
des systèmes Visa /
Eurocard Mastercard

Nom du porteur Date d’expiration


Les moyens de paiement – la carte bancaire

Aspects techniques
Référence du fabricant
Bande magnétique avec pistes ISO

Fabricant

Adresse de
123 l’établissement
de l’émetteur

Panneau de signature Cryptogramme visuel pour la vente à distance

75
Les moyens de paiement – la carte bancaire

Le numéro de porteur, le « PAN » (Primary Account Number) de 14 à 16 caractères


(16 en France)

6 caractères 9 caractères 1 car


Choix de la banque
BIN (3 chiffres différents de Zéro clé
au minimum)

BIN = Bank Identification Number 5X XX XX = Mastercard 51 3x France


4X XX XX = Visa 49 7x France
Mode d’attribution :
Mastercard MC Europe
American Bankers
ISO Association Visa VISA Europe
Les moyens de paiement – la carte bancaire

Banque
acquéreur
Banque
émettrice
Transaction

Autorisation Autorisation
Acquéreur Banque
e-R.S.B émetteur

Acquisition
 Réseau d’autorisation
Banque
acquéreur

Fin de
journée Systèmes Banque
C.T.C C.T.B émettrice
(nuit) de

Acquéreur Acquéreur
Clearing
Système de recouvrement

77
La Lettre de Change Relevé (LCR) - le Billet à Ordre Relevé(BOR)

Des documents matérialisant une créance commerciale et régis par le


Code de Commerce (avant même d’être des moyens de paiement)

La lettre de change est un écrit par lequel Le billet à ordre est un écrit constatant
un créancier, dénommé « tireur », invite l’engagement d’un payeur, appelé «
un débiteur, appelé « tiré », à payer une souscripteur » de payer à l’ordre d’une
somme d’argent à une date déterminée. autre personne, dénommée «
La LC est à l'initiative du créditeur, qui formule bénéficiaire », une somme d’argent à
à son débiteur l'ordre de payer une certaine une date déterminée.
somme avant une certaine date. La lettre de Le BOR est à l'initiative du débiteur, qui
change est complètement dématérialisée et remet l'effet, à son créancier. Le billet à
est transmise par le créditeur à sa banque, qui ordre exprime l'engagement de payer une
l'émet vers CORE. Avant de débiter son client, certaine somme à un certaine date. Le
la banque du débiteur doit d'abord recueillir billet à ordre est transmis par le créancier à
l'accord de celui-ci, le « bon à payer ». Si le sa banque. Le schéma des flux
client refuse, la banque émet un message de d'information est ensuite le même que pour
rejet vers CORE. la lettre de change.
Les moyens de paiements – Prélèvements et
Virements

7 – Le Prélèvement et le Virement
et aussi
Le TIP et le Télérèglement
Le virement domestique

Ordre de paiement émis par le débiteur auprès de sa


banque pour régler une créance, par le débit de son
compte et le crédit du compte du créancier.

Le mouvement est à l’initiative du débiteur


Moyen de paiement stable
Couvre 85% des échanges en volume
Montant moyen très élevé: 7158 euros

En cours de remplacement par le SCT du SEPA


Le virement domestique

VGM: Virements de Gros Montants: passent par Target2 et Euro1


76% du total des virements en montant
Montant moyen: 1,26 millions d’euro

En France, il en existe plusieurs déclinaisons :


• virement ordinaire
• virement Spécifique Orienté Trésorerie (VSOT)
• virement d’Origine Etrangère (VOE) – virement reçu uniquement
• virement à échéance avec informations commerciales (VCOM).
Les moyens de paiement – le prélèvement

• Obligations des parties : créancier et débiteur


- NNE (Numéro National d’Enregistrement)
- Autorisation de prélèvement
- Signature d’accord
- RIB (Relevé d’Identité Bancaire)

• Type de créances visées


- Grands facturiers

• Baisse tendancielle ces dernières années (transaction et montant)

Constat : Un très grand succès mais des débiteurs réticents à donner un


droit de tirage sans contrôle à chaque opération

• D’où la naissance du TIP


Les moyens de paiement – le prélèvement

Prélèvement ordinaire (émis à J-5).


Prélèvement accéléré (émis à J-2).
Le Titre Interbancaire de Paiement - TIP

• Substitut au chèque créé en janvier 1987, il permet au créancier d’avoir


l’initiative du recouvrement de la créance et au débiteur la liberté de donner son
accord pour payer à chaque règlement
• Il peut être à vue ou à échéance et il met en scène plusieurs acteurs:
Le Titre Interbancaire de Paiement - TIP Facture avec TIP

Le TIP est actuellement en


décroissance:

2010: 115 millions de TIP, 38 milliards


2006: 144 millionts de TIP, 50 milliards

Décroissance annuelle de 5%

Arrêt du service prévu pour le 1er février


2016
Le télérèglement

• Il permet le règlement à distance par télématique de biens et services. C’est un


« TIP dématérialisé » en quelque sorte

• Le créancier doit être titulaire d’un NNE et mettre à disposition de ses débiteurs
un site de télérèglement

• Le débiteur signe son adhésion à ce service, valide son paiement sur le site de
télérèglement où sa facture lui est présentée et reçoit en retour télématique un
CPOP (Certificat de Prise en compte de Paiement)

• Le montant moyen est de 15 368 euros – utilisation par les entreprises pour
payer leurs impôts ou la TVA.

• 0,12% du nombre de transactions.


Les moyens de paiements – Le SEPA

8 – Le SEPA

The Single Euro Payment Area


Les moyens de paiement – les instruments SEPA

Au 1er février 2014 (pour les pays ayant l’euro comme monnaie), les instruments
domestiques (français) disparaitront au profit des instruments SEPA (règlement CE/
260/2012 du 14 mars 2012). Deux exceptions : le chèque et la LCR-BOR

MAIS FIN JANVIER LA COMMISSION EUROPEENNE A DECALE CETTE DATE AU 1ER


AOUT 2014

“As of today, migration rates for credit transfers and direct debits are not high enough to
ensure a smooth transition to SEPA despite the important work already carried out by all
involved. Therefore, I am proposing an additional transition period of 6 months for those
payment services users who are yet to migrate. In practice this means the deadline for
migration remains 1 February 2014 but payments that differ from a SEPA format
could continue to be accepted until 1 August 2014.”

Autres exceptions provisoires : des instruments de niche tels que le TIP, le télérèglement
bénéficient d’un délai jusqu’au 1er février 2016

Au 31er octobre 2016 les autres pays de l’Union Européenne auront substitué les
instruments SEPA à leurs instruments nationaux
Le cadre réglementaire

En Europe, la Directive sur les services de paiement (DSP) est une directive
européenne (2007/64/CE) du 13 novembre 2007 concernant les services de
paiement dans le marché intérieur, qui a été publiée au Journal Officiel UE L 319 du
5 décembre 2007. Elle définit :

Un cadre juridique pour tous les moyens de paiement dématérialisés dans les
échanges entre banques sur l’Union Européenne et donc les moyens de paiement
visés et les « exclus »

Le statut de nouveaux acteurs : les établissements de paiement

Les obligations de transparence des conditions applicables aux services de


paiement et les obligations d’information qui en découlent conditions d’exécution
des ordres clientèle

Les obligations et les droits, tant des prestataires que des clients, liés à la
fourniture et à l’utilisation des services de paiement
Le cadre réglementaire
• La Directive Monnaie Électronique
2009/110/CE du 16 sept 2009

• Le règlement 2560/2001/CE du 19
décembre 2001 concernant les paiements
transfrontaliers en euros

• Le règlement 924/2009/CE du 16
septembre 2009 étend le champ
d’application au prélèvement

• Le règlement 260/2012 du 14 février 2012


fixant une date de fin aux instruments
domestiques, date actuellement reportée
de 6 mois par rapport au 1 février 2014: 1
aout 2014.
Le cadre réglementaire

SEPA (Single Euro Payments Area)


34 pays

AELE (Association Européenne de Libre Echange)


32 pays

ESPACE ECONOMIQUE EUROPEEN


31 pays

UNION EUROPEENNE
28 pays

ZONE EURO
18 pays
Bulgarie
Allemagne Irlande Croatie Islande
Autriche Italie République Tchèque Liechtenstein Suisse Monaco
Belgique Lettonie Danemark Norvège St Marin
Chypre Luxembourg Royaume Uni
Espagne Malte Hongrie
Estonie Pays-Bas Lituanie
Finlande Portugal Pologne
France Slovénie Roumanie
Grèce Slovaquie Suède
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

• Le SEPA est « la zone à l'intérieur de laquelle les particuliers, les entreprises et les
autres acteurs économiques peuvent effectuer et recevoir des paiements en euros
aux mêmes conditions et avec les mêmes droits et obligations »

• Les 4 grands acteurs SEPA

La Commission Européenne (CE) Le SEPA Council

La Banque Centrale
Le Conseil Européen des Paiements Européenne (BCE)
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

En France : le Comité National SEPA

Le 9 janvier 2014, la Commission européenne a indiqué que les moyens de paiement non SEPA
seront acceptés jusqu’au 1 Août 2014. Rien ne change concernant le TIP qui est accepté jusqu’en
2016
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Virement (SEPA Credit Transfer ou SCT)

Prélèvement (SEPA Direct Debit ou SDD)

Carte (SEPA Cards Framework ou SCF)


Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

ISO 20022 : Décrire des processus avec une méthode


Exemple : Un virement

Plusieurs étapes :
- Client  banque initiation de paiement
- Banque du donneur d’ordre  Banque du bénéficiaire
- Banque du bénéficiaire  client
- Et… banque du donneur d’ordre  client (bonne exécution)
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Pour chaque étape, identifier les informations (éléments) dont on a besoin et les
stocker dans un dictionnaire

•Ex : client  Banque


- Identifiant du client (compte, nom, etc.)
- Devise
- Montant
- Bénéficiaire (RIB ou BIC/IBAN)
- Motif
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Pour chaque étape, identifier les évènements possibles (messages) et ordonnancer les éléments dans un
enregistrement informatique en utilisant une syntaxe (XML)

•Ex : client  Banque


- Création de l’ordre de virement
- Modification
- Annulation
•Le nom du message indique le type de processus, l’étape et l’évènement et la version
- Ex. :
 pain.001.001.05 est un ordre de virement émis par un client vers sa banque (PAymentINitiation)
 pacs.002.001.05 est l’ordre de virement échangé entre banques
(PAymentClearingandSettlement)
 CAMT pour Cash Management: extrait de compte
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Le virement SEPA (SCT)

VIREMENT
SCT
DOMESTIQUE

Zone possible
France Espace SEPA (33 pays)
d’utilisation

Devise euro euro

Identification du compte
RIB BIC + IBAN
du bénéficiaire

Restitution d’un libellé enrichi au


Libellé transmis au bénéficiaire (140 car.)  transmission
2x32 car.
bénéficiaire des données relatives au donneur
d’ordre conformément
à la réglementation du GAFI*

Délais de règlement J+2 J+1 ouvrable

* GAFI = Groupe d’Action FInancière


Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

SDD – Principales caractéristiques

• S’appuie sur un seul document : le mandat signé

• IBAN pour caractériser banques et comptes (BIC facultatif en février 2016)

• Identifiant Créancier SEPA (l’ICS)


- structure de type IBAN encapsulant le NNE

• Référence Unique du Mandat (la RUM)

• Identifiant créancier + identifiant du mandat assurent l’unicité

• Trois types d’opérations : unique (one-off), premier ou récurrent

• Pour la migration une pré-notification du SDD (et du montant) obligatoire 14 jours


avant le 1er prélèvement SEPA
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Le mandat

• Validité : 36 mois après le dernier SDD


• Peut être dématérialisé
• Conservé par le créancier
• Les données actualisées du mandat sont
transmises dans chaque SDD à la banque
du débiteur
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

SDD – Deux déclinaisons

Core (grand public)

• Cycle de règlement :
- SDD unique ou premier d’une série
- Émis à J-5 jours ouvrés
- Récurrent (à partir de la deuxième opération)
- Émis à J-2 jours ouvrés

• Retour bancaire : J+5 jours ouvrés

• Contestations client après règlement :


- Tout motif/sans motif J + 8 semaines
- Défaut de mandat J + 13 mois

Cor1 J-1 optionnel


Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

SDD – Deux déclinaisons

B2B (B-to-B = interentreprises)

• Cycle de règlement :
- SDD unique ou premier d’une série
- Émis à J-1 jour ouvré
- Récurrent (à partir de la deuxième opération
- Émis à J-1 jour ouvré
- Banque du débiteur doit vérifier l’existence du mandat
• Retour bancaire : J+2 jours ouvrés

• Contestation client après règlement :


- Tout motif/sans motif = impossible
- Défaut de mandat J+13 mois
- Réservé aux débiteurs non-particuliers
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA
SDD “Core” (grand public)

Prélèvement domestique
SDD
(France)

Zone possible
France Espace SEPA (33 pays)
d’utilisation

Double mandat Un seul mandat, conservé par


Expression du Le banquier doit s’assurer de le créancier
consentement l’existence d’un mandat valide Aucun contrôle du mandat par
du payeur avant de débiter le compte de la banque du débiteur avant le
son client débit
Rejet du prélèvement, sans
Le débiteur peut demander le
avoir à juger du fond, à la
remboursement d’un
Contestation banque du créancier dans un
prélèvement dans le délai de 8
délai de 2 mois calendaires en
du semaines si réalisé sur la base
« opération présumée
prélèvement d’un mandat valide, et de 13
erronée » et acceptation par la
mois en l’absence de mandat
banque du créancier des
valide
impayés remis dans les délais
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

SDD - Volumétrie

• A officiellement démarré en novembre 2009 (en même temps que l’entrée en


vigueur de la Directive Services de Paiement)

• N’a démarré en France qu’en novembre 2010 (décision du Comité National SEPA
d’avril 2009) avec seulement obligation de recevoir

• Mais volumes encore très symboliques (moins de 4 % en moyenne en Europe)


Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

La carte

• Sujet très complexe chahuté par le débat sur les interchanges initié par la
Commission Européenne

• Un document cadre qui fixe comment les acteurs du marché des cartes
doivent adapter leurs opérations actuelles pour être conforme à la vision
SEPA pour les cartes : le SCF (SEPA Card Framework)

• Des travaux très lourds de standardisation des process de déroulement de


transactions par carte
- Décrit dans un gros document nommé le « Volume »
- Réalisés dans le cadre de standardisation internationale
Le SEPA et les moyens de paiement SEPA

Le SEPA Card : le patchwork européen


Les opérations connexes

• Rejet possible pour différentes raisons techniques ou bancaires


- Chèques
- Virements
- Prélèvements
- Cartes

• Le remplacement des demandes de correction de domiciliation (DCD)


par leur équivalent en ISO 20022 : les CAI*

* Change Account Information (correction de domiciliation): Information de Changement relatif au Compte


Les opérations connexes
Échange entre la banque du
donneur d’ordre et la banque du
bénéficiaire

Date d’envoi du SCT par le donneur


SCT - Les « R-Transactions »
d’ordre à sa banque

D- X
D- 10 OB
D = règlement Recall + 10 jours

Demande de recall

JOB : jour ouvré bancaire


Les opérations connexes

SDD – les « R-transactions »


Les opérations connexes

SDD – les « R-transactions »

Les opérations connexes (R-Transactions)

• « Problème » et dénouement avant règlement :


- « Reject » par la banque du débiteur (compte clos…)
- « Refusal » du client  « Reject » par la banque du débiteur

• « Problème » avant règlement et dénouement après règlement :


- « Refusal » du client  « Return » par la banque du débiteur
- « Request for cancellation » par le créancier  « Reversal » par la banque du
créancier (« Request for cancellation » pas prévu pour la banque du créancier)

• « Problème » et dénouement après règlement :


- « Return » par la banque du débiteur (problème d’imputation…)
- « Refund » du client  « Return » par la banque du débiteur
- « Reversal » par le créancier  « Reversal » par la banque du créancier
Extension

SEPA - date de fin

Pour accélérer la migration et réduire la phase transitoire, le parlement Européen a


voté le 13 février 2012 un règlement « End Date » (260/2012/CE)

“The Commission has adopted a proposal to give an extra transition period of six months during which
payments which differ from the SEPA format can still be accepted so as to minimise any possible risk of
disruption to payments for consumers and businesses. The proposal does not change the formal
deadline for migration of 1 February 2014”.
Avancement SEPA
Degré de préparation à fin juillet 2013… (source BCE)
Les attentes des consommateurs

9 – Les relations banques clients


Relations avec la banque

Recherche des consommateurs:


• La simplicité
• La sécurité
• Le coût

Les relations banque-client:


•Les conventions de comptes
•Les commissions interchange
•Les dates de valeur
La Technologie

10 – Les nouvelles technologies


Les nouvelles technologies – les nouveaux standards

Associée aux nouveaux moyens de paiements, nous assistons aussi à l’introduction


de nouvelles technologies:

• Les formats et référentiels : BIC, IBAN, ICSS, et les Autorités d’Enregistrement


• Le remplacement d’Edifact par EBICS

Les nouvelles normes ISO 20022 – UNIFI, utilisation du format XML (voir aussi FpML)

Sécurité: « 3D secure », avec identification supplémentaire par mot de passe, ou mot


de passe envoyé par SMS
Certificat numérique X509 + signature électronique
Le PCI-DSS: organisme de normalisation des normes de sécurité (cryptographie)
La norme EBICS

Points clés :
Initiative Franco – Allemande, à destination des entreprises de taille moyenne ou
ayant des besoins domestiques, utilisant le protocole IP sécurisé

• La société EBICS a été fondée le 17 juin 2010


• Fondateurs : Comité Français d’Organisation et de Normalisation Bancaires
(CFONB) au nom de la communauté bancaire française, et le Zentraler
Kreditausschuss (ZKA) au nom de la communauté bancaire allemande

• Le protocole EBICS (« Electronic Banking Internet Communication Standard ») permet le transport, sous
protocole Internet (IP) sécurisé, de fichiers d’ordres et de restitutions en France et Allemagne.

• Positionnement :
• Bascule de masse en remplacement d’ETEBAC 3 / 5 en France ou FTAM en Allemagne.

• Solutions :
- (1) EBICS T=> Mode Transport (T) seul
- (2) ETBICS TS => Mode Transport (T)+ Signature (S)
- Utilisant un certificat X509 à valeur probante
- et interopérable. Exemple : SWIFT 3SKey
L’avenir

11 – Les futurs moyens de paiement

Les nouveaux
et
futurs
moyens de paiements
L’avenir : les nouveaux moyens de payer

La carte pré-payée

Le porte-monnaie électronique (wallet)

Le « sans contact »

Le paiement par mobile


Les Carte Pré-payées

• Début en 2005 en parallèle au porte-monnaie électronique MONEO :


- À puce ou à simple piste magnétique avec code confidentiel ou non selon la cible de
clientèle
- Rechargeable ou non

• Émission par les banques de cartes pré-payées co-marquées Visa ou Mastercard :


- LCL (independance), BNPP avec orange (Jump), BPCE (carte jeune), Bq Postale (SNCF
Regliss) et banque Accor (Accor compliments)
- Transcash
- Paysafecard
La dématérialisation et les nouveaux supports

La carte de téléphone

Dématérialisation du ticket restaurant

Dématérialisation des achats


billets de musée, de cinéma, d’expositions, de salons
billets de transport: avion, train, métro,bus
distributeurs automatiques: de boissons,...
billets de parking

puis transformation en
carte d’identification et d’accès: accès locaux, bibliothèques
outil de garantie: location vélib
Le porte-monnaie / portefeuille électronique

Les portefeuilles électroniques permettent d’effectuer des paiements sur Internet


rapidement et simplement, sans avoir à saisir des numéros sensibles (i.e. numéro de
carte de paiement, sa date de validité et son cryptogramme visuel), mais nécessaire
l’ouverture d’un compte.

Ces données ne sont en effet demandées que lors de la création du portefeuille


électronique. Par la suite, l’utilisateur de la solution doit uniquement saisir ses
identifiants (par exemple le numéro de téléphone portable ou le courriel de l’utilisateur)
pour réaliser des transactions.
C’est un moyen de payer sans dévoiler son identifiant
Transposition de la directive « monnaie électronique » en 2013
50 millions de paiements en 2012, 4 ème utilisateur par habitant en Europe

Exemples: paypal, sg(pay lib), bnpp, cic, la banque postale, visa (v.me):
mastercard (masterpass), mcdo(paypal), starbucks(square), apple (itunes), fb,
google(wallet en 2011)
Le micro paiements

• Solution Internet qui consiste à facturer les micropaiements sur la facture mensuelle
du FAI (Fournisseur d'Accès Internet) du client - solution MPME (Micro Paiement
Mobile & Enablers) qui permet de facturer les biens et contenus sur la facture de
l'opérateur mobile (FAI: Fournisseur d’Accès à Internet)
• Cette solution présente l'avantage d'adresser tous les utilisateurs mobiles et de ne
pas nécessiter d'ouverture de compte ou de saisie de coordonnées bancaires.
• Solutions: SMS+ et Internet+

Exemples:
L'appel par le visiteur d'un numéro de téléphone surtaxé.
Accès aux sections payantes d’un site: code qui lui permet d'accéder à des zones
payantes du site.
Achat VOD chez cablo opérateurs.
Sécurité, via l’envoi par SMS surtaxé d'un mot clé permettant la réception d'un code
d'accès: identifiant = numéro de téléphone
Le e-commerce

Les 4 acteurs du marché français:

Ce sont des PSP qui se placent entre le site marchand et la banque.


Ils sont nécessairement certifié PCI DSS

Worldline, (Groupe Atos) prend 60% du marché


Paybox, devenue filiale de l’américain Verifone
Ogone, opérateur belge, filliale d’Ingénico, fournisseur de terminaux de paiements
Monext, plate forme PayLine, filiale de Crédit Mutuel Arkea

Evolution vers du paiement multi canal, et vers le paiement physique via les terminaux
et la livraison physique des biens.
Le portefeuille électronique
Le paiement sans contact

Les paiements sans contact permettent de payer


rapidement, sans saisir un code confidentiel pour
des petits montants, en approchant une carte ou un
téléphone mobile d’un terminal de paiement.

• Réalisable via une carte sans contact avec carte


NFC VISA PayWave et MC PayPass

• Ou tout autre support, token, porte-clés, montre,


bijou, etc (y compris téléphone mobile)

• Basé sur une technologie appelée NFC (Near


Field Communication ou Communication en
Champ proche)
Le paiement par mobile

• Paiement mobile OTA (Over The Air) – CNP (carte SIM non
présente) :
 Paiement par carte par Mobile (achat internet en mobilité)
 Paiement sécurisé par SMS sur Mobile

• POS commerçant sur mobile (paiement de proximité)

• Paiement sans contact avec un mobile NFC

• Virement par SMS

• Expérience japonaise par l’opérateur NTT DOCOMO


Identification

Un des problèmes majeurs autour des moyens de paiement, est l’identification du


donneur d’ordre.

Les méthodes actuelles utilisent:


un code pin
une reconnaissance bio métrique
une confirmation par SMS via téléphone mobile

Demain:
Identification par puce bio-implantée: "human bar code"

Recours à des Tiers Certificateurs: centre d’enregistrement d’informations liées aux


identités (individus, personnes morales,...)
Les monnaies locales

Actuellement 17 monnaies locales en France:

http://finance.sia-partners.com/20130326/developpement-des-monnaies-locales-quelles-opportunites-pour-les-
banques-en-france/#comment-5800
L’avenir

• Avec une nouvelle monnaie uniquement numérique (Bitcoin)

• Les monnaies alternatives: projets écologique, socialement responsables et


locaux.

• Identification par reconnaissance d’empreintes digitales, lecture de l'iris,


reconnaissance faciale, reconnaissance vocale

• Les TPE biométriques en usage au Royaume Uni

• Via un identifiant Facebook, Amazon, YouTube...


Quizz

Questions Oui Non

1 Le tireur du chèque est celui qui rédige le chèque


2 La banque a l’obligation les chèques inférieurs à 15 euros
3 Le prélèvement français est contrôlé par la banque qui tient le
compte du débiteur
4 En France notre système carte fonctionne en mode dual
message (autorisation et compensation) et non en mode single
(autorisation vaut compensation)
5 STP ne veut pas dire Straight Through Printer
6 SEPA veut dire Single Euro Payment Area
Quizz

Questions Oui Non

1 CSM signifie Clearing and Settlement Mechanism


2 ABE signifie Association Bancaire pour l’Euro

3 L’ACPR a pour rôle de vérifier les règles pour les banques


4 Le SEBC Système Européen des Banques Centrales conseille la
BCE sur l’euro
5 Une devise sort de son pays sinon on ne pourrait pas payer en
dollar depuis la France
6 SWIFT est uniquement une société commerciale rendant des
services de messagerie
7 Il existe des messages pour tous types de transactions
financières
8 Le BIC est un standard ISO

9 IBAN veut dire International Bank Account Number


Quizz

Vrai Faux

1. La zone Euro compte 19 pays


2. L’ABE est l’opérateur d’un système de paiement appelé STEP2
3. La DSP est une Directive sur les Services de Paiement (DSP)
4. Le réseau SWIFT permet d’envoyer n’importe quel type d’informations
5. FIN permet d’échanger des opérations unitaires
6. Les MT sont tellement bien formatés et contrôlés qu’on les traite de façon STP
7. Le chèque est un moyen de paiement garanti
8. TIP veut dire Titre Interbancaire de Paiement
9. En France n’importe qui peut émettre un prélèvement
10. Il y a 28 pays dans l’Union Européenne
11. Les messages SWIFT MT de catégorie 1 concernent les opérations pour
compte des clients
12. STEP2 est un système de paiement de masse
13. Dans le SDD la banque du débiteur reçoit une copie du mandat
14. NFC veut dire en Français « communication en champ rapproché »
15. Un wallet permet de payer sans communiquer ses identifiants de paiement

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