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Le Financement Des PME Au Maroc PDF 1
Le Financement Des PME Au Maroc PDF 1
Thème :
2015 /2016
Remerciement
Nous tenons à exprimer nos sincères sentiments et remerciements à tous ceux qui
ont participé de manière directe ou indirecte à l’élaboration de ce rapport.
Un remerciement spécial pour nos parents qui nous ont toujours encouragés et
soutenus moralement et matériellement.
Merci à tous…
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Dédicace
On vous dédie en signe de reconnaissance et de dévouement cet humble travail qui n’a pu être
achevé qu’avec vos encouragements et collaboration.
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Sommaire
Introduction ........................................................................................................................5
Partie I : Conceptions générales sur la PME ............................................................................6
Chapitre I : définition « officielle » de la PME au Maroc : ..................................................7
Chapitre II : l’importance et rôle de la PME dans l’économie marocaine.............................8
1- La PME facteur de développement régional : ........................................................8
2- La PME marocaine facteur d’emploi : ...................................................................8
3- L’apport de la PME à l’économie marocaine : .......................................................9
Chapitre III : Force et faiblesses de la PME au Maroc ....................................................... 10
1- Les forces de la PME .......................................................................................... 10
2- Les faiblesses de la PME :................................................................................... 10
Partie II : Les différents modes de financement de la PME au Maroc ................................. 14
Chapitre I : Les sources de financements internes : ........................................................... 15
1- L’autofinancement : ............................................................................................ 15
2- Les capitaux propres apportés par l’entreprise elle- même : ................................. 17
3- Les comptes courants associés : .......................................................................... 19
4- Les cessions d’éléments d’actifs :........................................................................ 19
5- Les prélèvements sur le fonds de roulement: ....................................................... 20
Chapitre II: les sources de financement externe :............................................................... 21
1- Le financement par le système bancaire: ............................................................. 21
2- Le rôle du marché boursier dans le financement des PME : ................................. 22
3- Le financement par le capital-risque : .................................................................. 22
Chapitre III: autres sources de financement externe : ........................................................ 23
1- Le crédit bail « le leasing » : ............................................................................... 23
2- Les aides de l’Etat :............................................................................................. 23
Conclusion ........................................................................................................................... 24
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Introduction
Dés les années 60 l'industrialisation a été inscrite parmi les objectifs du
développement, mais l'option pour les grandes unités industrielles n'a pas répondu aux
attentes prévues. Il devient donc nécessaire de développer des PME capables de promouvoir
l'économie nationale et de donner une nouvelle poussée en avant.
La PME fait l'objet actuellement d'une étude particulière dans la mesure où elle participe
au développement économique et social du pays, c'est l'outil le plus efficace pour mobiliser la
volonté et les capacités créatrices humaines.
L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dotée d'un certain nombre d'atouts
irremplaçables. Cette catégorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont la contribution à
l'emploi est intéressante, surtout dans un pays comme le Maroc où le problème du chômage
tend à s'intensifier chaque année, elle permet de décentraliser les investissements, de
mobiliser l'épargne privée, par conséquent favoriser la régionalisation et enfin, rationaliser la
production par la diminution des coûts qui permet l'amélioration de la concurrence de
l'économie sur les marchés étrangers.
En effet, au Maroc Les PME représentent plus de 95% des entreprises, occupent 50% des
salariés, réalisent 31% des exportations et 51% des investissements nationaux et 40% de la
production. Cependant sa participation au PIB se limite seulement à environ 20%contre 60%
dans certains pays, cela peut s'expliquer par le nombre flagrant d'entraves à qui se heurte la
PME marocaine surtout sur le plan administratif et aux difficultés d'accéder aux sources de
financement ce qui limite son progrès.
De ce fait pour favoriser le développement de la PME partout où elle existe, les pouvoirs
publics se sont attelés à lui assurer un environnement macro-économique, juridique,
réglementaire et fiscale transparent, stable et prévisible et lui faire bénéficier de renforcement
du dispositif financier national à travers la modernisation du secteur financier et l'apport d'une
assistance technique au secteur bancaire afin d'améliorer l'investissement au niveau des PME.
Les PME de leur part doivent faire preuve de plus de transparence, de créativité et
d'imagination afin de convaincre ses partenaires et permettre l'instauration des rapports
solides et plus sains entres eux.
De ce fait, nous allons présenter dans une première partie la PME, l’importance et rôle de
la PME dans l’économie marocaine, Force et faiblesses de la PME au Maroc.
La deuxième partie sera consacrée à une étude empirique afin de dégager les difficultés
d'accès des PME aux sources de financement et suggérer des recommandations pour son
épanouissement
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Partie I :
Le financement
des PME au Maroc
Partie I : Conceptions générales sur la
PME
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Chapitre I : définition « officielle » de la PME au Maroc :
Cette même charte propose également des critères spécifiques aux entreprises
nouvellement créées (c'est à dire celles qui ont moins de deux années d'existence) : sont
considérées comme PME les entreprises ayant engagé un programme d’investissement initial
inférieur à 25 millions de DH et respectant un ratio d’investissement par emploi inférieur à
250 000 DH.
PETITE ET MOYENNE
200 <personnes 75< millions DH 50<millions DH
ENTREPRISE
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Chapitre II : l’importance et rôle de la PME dans l’économie marocaine.
Le développement régional ne peut se faire sans les PME, car de par leur taille et la
nature de leur activité. Donc la promotion des PME hors des villes exerce un impact direct sur
celle-ci et contribue à la résolution des problèmes urbains.
La PME contribue au ralentissement, voir même à la suppression des bidons villes qui
croissent dans les périphéries de la ville, et permet donc l’amélioration du niveau de vie des
habitants de villes. Elle contribue aussi à réduire et voire même éponger les problèmes
d’emploi, d’habitation, de transport etc.
«La petite et moyenne entreprise constitue un véritable levier de développement
régional, elle permet de promouvoir la classe moyenne et d’assurer l’intégration sociale la
PME apparaît ainsi comme le seul élément capable de relancer l’investissement et de créer
des emplois. ».
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3- L’apport de la PME à l’économie marocaine :
Nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que la PME est la cheville
ouvrière de la croissance économique au Maroc, c’est d’elle que dépend une partie la
promotion de l’emploi de l’industrie au pays. On peut dire que la PME est le parent pauvre
d’une politique industrielle, c’est le moyen efficace de contribuer à notre expansion
économique pour diverses raisons :
- La création des PME constitue un moyen de diversifier les activités industrielles
orientées vers la substitution aux importations et autre moyen de chercher la
croissance, la rentabilité et l’emploi avec des capitaux pas trop grands.
- La PME contribue à rationaliser la production industrielle et diminuer les coûts ainsi
qu’elle améliore la concurrence, la décentralisation et garantie la qualité des produits
et la rationalité des prix.
- Leur implantation régionale renforce les liens existant entre agriculture et industrie.
Les PME constituent la base de développement industrielle régional, car par leur taille
et la nature de leur activité, ses PME s’adoptent aisément aussi bien dans les grandes
agglomérations que dans les petites et moyennes villes.
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Chapitre III : Force et faiblesses de la PME au Maroc
1.1- La flexibilité :
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter rapidement aux
variations qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la
conjoncture est essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela revient à
dire que les grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de structure
défavorable à l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés et paralysées par
leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu de la PME réagit à un
déséquilibre économique de manières différentes selon des situations respectives des
entreprises.
1.2- L'efficacité:
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise.
Les PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes
firmes. De ce fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de leur
environnement.
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Cependant, si actuellement on assiste à une accélération du taux d'échec au niveau des
jeunes PME, ceci n'est pas dû seulement à la conjoncture ou à l'environnement économique
mais également aux erreurs commises par leurs dirigeants à titre d'exemple :
- - La stratégie de se limiter à un seul client alors qu'il faudrait mieux diversifier la
clientèle.
- - Par son style de management, le dirigent de la PME instaure inconsciemment un
esprit défavorable au développement de l'entreprise (perte de tout comportement
créatif de son personnel) et dont les conséquences se traduisent par l'alourdissement
des charges, la baisse de la productivité et de la rentabilité de l'entreprise et la
détérioration du climat social.
- - La négligence du besoin en fonds de roulement. En effet afin d'accrocher des
nouveaux clients, le dirigeant leur accorde des délais de paiement plus long, alors qu'il
doit régler ses fournisseurs dans un délai beaucoup plus court.
- - La peur de travailler dans le « claire » situation qui l'expose au poids de la fiscalité
et qu'il qualifie de très pénalisante pour sa société.
- -Pour l'amélioration du niveau de formation de son personnel, ni l'importance ni le
besoin en formation sont considérés à leur juste valeur.
- -Pour des raisons culturelles (crainte de révéler le secret de son affaire), mais aussi
financières, le conseil externe sous toutes ses formes (études, consultations pour les
questions techniques, financières, juridiques..) est considéré comme peu important et
ne mérite pas le prix demandé.
- -La décision de recrutement d'un cadre, lorsqu'elle est prise, n'est que rarement
accompagnée des taches qui lui seront confiées.
- -L'insuffisance des technologies locales et l'adoption de technologies avancées des
pays industrialisés inadaptées aux spécificités locales (fortes intensités capitalistiques,
création d'emploi coûteux, surcoûts, gaspillage de ressources).
Très vite les données qui ont pu être collectées dans le cadre des études sectorielles
vieillissent et perdent leur intérêt en l'absence de cette actualisation nécessaire.
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2ème niveau : Insuffisance d'accès aux nouvelles technologies et l'innovation :
L'une des faiblesses aujourd'hui soulignées pour les PME Marocaines et leur accès
insuffisant aux technologies nouvelles et à l'innovation, cette faiblesse sera d'autant plus
handicapante que l'économie marocaine s'ouvre à la concurrence internationale. Or, il est
également établit que le niveau de développement technologique et scientifique d'un pays est
à l'image de son progrès économique et que la volonté d'accroître ce dernier nécessite une
intégration et une gestion des technologies nouvelles importées puis régénérées sur place.
L'exemple du japon des années 60 et plus récemment des pays d'Asie du Sud -Est est édifiant
à cet égard.
Au Maroc, une déconnexion évidente entre les quelques centres de recherche
universitaires et les PME, les moyens matériels et humains sont faibles, l'ouverture et la
coopération avec des centres étrangers plus développées sont limitées, les centres de
recherche privés ou de grandes entreprises demeurent peu nombreux et à portée réduite. Le
plus grave, semble être un certain désintérêt de la puissance publique et des décideurs des
entreprises à l'égard de la recherche et du développement technologique. Sans doute, le
manque des ressources humaines suffisamment formées et qualifiées, le faible niveau général
de qualification technique et bien sur l'insuffisance des moyens financiers sont autant de
facteurs explicatifs de ce sous-développement technologique et technique de nos PME.
L'innovation, même relative est faible dans nos PME, le financement de cette dernière
est inexistant et les structures d'assistance aux innovateurs sont absentes. Il y a un manque de
canaux structurels et organisés d'alimentation en informatique et d'apport de connaissances en
provenances de l'étranger pouvant nous irriguer avec continuité et permettant aux entreprises
d'intégrer ce qui se passe ailleurs.
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Enfin les autres moyens de financement (le capital risque- financement via le marché
boursier-le crédit bail) ne sont pas bien exploités par les PME pour maintes raisons que le
deuxième chapitre va traiter avec détail.
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Partie II :
Les différents modes
de financement de la
PME au Maroc
Partie II : Les différents modes de
financement de la PME au Maroc
14
Les PME disposent de deux formes de financement ; on a d’un coté le financement
interne c’est-a-dire le financement par les fonds propres, et d’un autre coté les financements
externes par des organismes financiers.
1- L’autofinancement :
1.1- Définition :
L’autofinancement joue un rôle fondamental dans le développement de l’entreprise. Il
permet d’assurer la croissance de l’actif économique sans recours à des tiers et sans entraîner
des charges financières directes : intérêts et remboursements.
L’autofinancement participe directement au processus cumulatif de croissance qui naît
du fait que tout nouvel investissement accroît par sa rentabilité et son amortissement,
l’autofinancement des périodes à venir.
a- Les réserves :
Elles représentent l’autofinancement accumulé par l’entreprise à partir de ses
bénéfices appelés : autofinancement de croissance.
Il s’agit des bénéfices non distribués, elles correspondent à une partie du surplus
monétaire retenu par l’entreprise.
- Réserves légales : les entreprises doivent prélever chaque année sur les bénéfices
réalisés une part pour constituer ce qu’on appelle : le fond de réserve. Ce prélèvement
est obligatoire, il a pour rôle de maintenir la fixité du capital et donne ainsi une
garantie supplémentaire aux créanciers de l’entreprise. Cette réserve peut suite d’une
augmentation du capital être transformée en capital social et peut servir à éponger une
perte.
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- Réserves statutaires ou contractuelles : elles résultent d’un contrat et dans le cas
des sociétés anonymes elles résultent des statuts. Ces réserves sont constituées à
l’occasion de l’affectation des bénéfices, elles ne peuvent être distribuées qu’avec
l’accord de l’assemblée générale extraordinaire.
- Réserves facultatives : elles ne sont pas prévues par la loi, par les statuts ou par les
clauses contractuelles. Elles résultent parfois d’événements pouvant tirer bénéfices à
l’entreprise et desquelles on profite pour constituer cette réserve.
b- L’amortissement :
L’amortissement est la mesure d’une dépréciation subie par les immobilisations, c’est
une charge déductible de l’assiette imposable, donc permet à l’entreprise d’avoir des
ressources supplémentaires, c’est pourquoi les financiers préfèrent voir dans l’amortissement
le mécanisme de financement interne voire la possibilité de roulement des immobilisations.
L’amortissement permet donc de compenser la dépréciation des immobilisations, il est
considéré comme moyen de remplacer les immobilisations au moment ou elles cessent d’être
utilisables. Du point de vu financier, l’amortissement est une ressource qui s’intègre dans
l’ensemble des ressources de l’entreprise et se forme d’une façon continue, il n’est pas affecté
exclusivement au remplacement.
Ainsi, l’autofinancement de l’entreprise aura en ressource principale cet
amortissement qui, en attente du financement du renouvellement de l’immobilisation pour
laquelle il est constitué, sera utilisé à l’accroissement de l’ensemble des ressources
financières.
c- Les provisions :
Toutes les dotations aux provisions ne font pas partie de l’autofinancement, seules les
provisions à caractère de réserve c’est-à-dire constituées sans objet précis ou très aléatoire
sont comprises dans le calcul de l’autofinancement.
Il faut donc écarter les provisions, qui ne sont pas fait que des charges à terme comme
provisions pour créances douteuses et provisions pour dépréciation des stocks.
Ces bénéfices sont gardés dans l’entreprise d’une année à une autre pour les ajouter
aux bénéfices de l’exercice suivant.
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1.4- Inconvénients de l’autofinancement:
Il est l’une des principales sources de financement internes de PME marocaines, mais
il ne faut pas oublier que le recours systématique à cette pratique comporte des inconvénients:
Ø L’inconvénient le plus grave provient du fait que l’autofinancement n’est perçu qu’à
travers le critère de la gratuité. Cette dernière pousse les PME souvent à commettre un
certain nombre de négligences dans le choix des investissements. Autrement dit, les
PME qui utilisent l’autofinancement ne font que de perdre et gaspiller les ressources
retenues.
Ø Un autofinancement trop important peut avoir comme méfait de geler des fonds dont
la PME n’a pas besoin. Ces fonds s’ils sont attribués aux actionnaires, pourraient
alimenter le marché financier et par conséquent le financement de développement
d’autres entreprises.
Ø Il ne peut pas contribuer à une aussi meilleure répartition des investissements que les
marchés de capitaux. Ce sont des raisons pour lesquelles la PME ne peut pas se
contenter de la capacité de l’autofinancement pour réaliser la croissance souhaitée, et
ainsi ne peut assurer sa compétitivité et même sa survie.
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v l’augmentation du capital en numéraire :
L’augmentation du capital par rapport en numéraire est un procédé qui est
couramment utilisé en matière de financement des investissements. Il permet aux sociétés :
Ø De renforcer leurs moyens financiers propres en les adaptant à leurs besoins en
équipement ;
Ø De s’assurer une certaine autonomie financière ;
Ø D’augmenter leur crédit auprès des tiers et des banques et aussi leurs possibilités
d’emprunt.
C’est le seul moyen qui fournit des liquidités à l’entreprise, et correspond à un
investissement à long terme de l’épargne disponible. Il permet d’obtenir des ressources qui
renforcent les fonds propres de l’entreprise ainsi que sa capacité d’emprunt.
En effet, pour assurer l’augmentation de son capital en numéraire, la PME fait appel
soit à des actionnaires déjà en place, soit à des actionnaires nouveaux. C’est pour cette raison
que les PME ne recourent à l’apport en numéraire que si les disponibilités des actionnaires en
place le permettent vu les problèmes posé par l’ouverture de leurs capitaux à des tiers.
v L’augmentation du capital en nature:
C’est un apport non pas sous forme d’argent, mais un apport de biens matériels tel que
les marchandises, le mobilier…etc.
Donc un tel apport permet non seulement une augmentation du passif, mais aussi de
l’actif par l’augmentation des différents emplois que représentent les biens apportés. Il en
résulte que la structure financière de l’entreprise n’est pas forcement amélioré par une
opération de ce genre.
Cette forme d’augmentation assure aux PME un financement indirect de leur activité
en leur permettant à la fois :
Ø L’augmentation ou le renforcement des capitaux propres apportés déjà.
Ø L’augmentation de l’actif de l’entreprise, elle peut se manifester sous différentes
formes : apport d’un terrain, des constructions, du matériel,…etc.
On peut dire que les capitaux propres apportés présentent pas mal d’avantages :
Ø Ils constituent la source de financement la plus stable, du fait de leur durée et de la
possibilité de n’être affectés que dans des cas exceptionnels.
Ø Ils préservent l’autonomie et l’indépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Ø Les coûts entraînés sont faibles et même parfois sont inexistants.
v L'augmentation de capital par incorporation de réserves, de créances sur la
société ou de réévaluation d’actif :
Ces différentes augmentations ont des effets juridiques importants mais n'ont guère
d'incidence sur le financement de la société car elles ne lui apportent aucune ressource
nouvelle.
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3- Les comptes courants associés :
L'utilisation de comptes courants d'associés, qui consiste pour ces derniers à prêter de
l'argent à leur société sous la forme d'un compte courant, est une pratique répandue qui
comporte de nombreux avantages, aussi bien pour la société elle-même que pour les associés
prêteurs. En effet, cette méthode, simple et nécessitante très peu de formalités administratives
constituent à la fois un mode de financement efficace pour la société et un placement financier
intéressant pour les associés.
En d’autres termes, ce sont les dirigeants qui avancent de l’argent ou laissent à la PME
les sommes qu’ils tirent de leur activité. Par assimilation aux autres sommes précédemment
citées, les comptes courants associés assurent à la PME des capitaux permanents. Et par
conséquent, des avantages ainsi que des inconvénients submergent.
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comptable ainsi, ces entreprises continuent à travailler avec ces équipements même s’ils sont
totalement amortis et deviennent obsolètes. Mais sur le plan économique, il est à remarquer
que les cessions de ces actifs ont pour conséquences de diminuer la valeur productive des
affaires.
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Chapitre II: les sources de financement externe :
Le financement interne est généralement insuffisant pour couvrir l’ensemble des
besoins de l’entreprise. Les entreprises en général investissent plus qu’elles n’épargnent ce
sont des agents économiques à déficit de financement demandeurs de capitaux.
Au Maroc, comme dans tous les pays en voie de développement, les entreprises
souffrent de l’insuffisance des capitaux internes, donc elles recourent généralement aux
capitaux externes pour s’équiper, c'est-à-dire pour se doter des terrains, et des bâtiments
nécessaires à leur exploitation et constituer leur outillage. Les capitaux étrangers sont
constitués des fonds mis à la disposition de la société par des tiers à surplus de financement
moyennant un engagement qui est souvent accompagné de certaines garanties. Ces capitaux
sont variés et hétérogènes quand à leur origine, ils comprennent essentiellement les emprunts
bancaires, les emprunts obligatoires, et le crédit bail.
Ø Une création d’entreprise sur deux est financée par la Banque Populaire ;
Ø La Banque Populaire est le partenaire financier de 60% des PME/PMI.
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son accompagnement à travers une structure décentralisée et rapprochée, et une panoplie
d’outils de financement, quelle que soit la problématique et la finalité de la PME.
Le réseau banque populaire est constitué à la fin de 2007 de 620 agences et 610
guichets automatiques, il est également :
C’est le marché de la finance directe ou ne sont négociés que les titres à moyen et
long terme, c’est le lieu privilégié pour des rencontres entre les entreprises à la recherche des
capitaux pour financer leur développement et des investisseurs en quête de placements
rémunérateurs.
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Chapitre III: autres sources de financement externe :
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Conclusion
Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement dans le tissu
industriel surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc, Les PME
largement répandues d'après les études et les constatations souffrent beaucoup plus de
faiblesses et ceux pour plusieurs raisons, soit internes, c'est à dire propres à l'entreprise, soit
externes liées à son environnement.
Les PME sont devenues de plus en plus dépendantes de l'environnement économique
international, elles subissent des impératifs macro-économiques et les conditions de leur
survie et du développement sont certes liées au contexte législatif, financier et social du pays.
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer
un climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des
bailleurs des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue,
l'assouplissement des procédures et la diversification des techniques bancaires.
Le nouvel ordre économique international, marqué par la Mondialisation de l'économie
(systèmes productifs, marchés, biens et services, capitaux et main-d’œuvre) impose des règles
de gestion (planification et contrôle) plus strictes aux entreprises, catégories, tailles et secteurs
confondus.
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Webliographie
http://www.enset-media.ac.ma/cpa/definition_pme_maroc_et_europe.html
http://www.memoireonline.com/05/09/2049/m_Financement-pme-maroc-contraintes-et---
perspectives1.html
http://www.doc-etudiant.fr/Gestion/Finance/Memoire-Financement-des-pme-au-maroc-
20045.html
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