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SÉCURITÉ OPÉRATIONNELLE
SUPPORT DE FORMATION
Cours EXP-PR-DI020
Révision 0.1
Exploration & Production
Cours Divers
Sécurité Opérationnelle
COURS DIVERS
SÉCURITÉ OPÉRATIONNELLE
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................6
2. INTRODUCTION .............................................................................................................7
2.1. DÉCÈS......................................................................................................................8
2.2. ACCIDENTS AVEC ARRÊT DE TRAVAIL................................................................8
2.3. FEUX, EXPLOSIONS..............................................................................................10
2.4. INCIDENTS HAUT POTENTIEL ............................................................................11
2.5. FUITES ...................................................................................................................11
3. NOTIONS DE SÉCURITÉ ESSENTIELLES POUR L’EXPLOITANT.............................12
3.1. PASSATION DE CONSIGNES ...............................................................................12
3.2. CONNAISSANCE DES SITUATIONS DEGRADEES .............................................17
3.3. CONNAISSANCE DES INHIBITIONS ET CONSIGNATIONS ................................20
3.4. CONNAISSANCE DES SIMOPS ............................................................................23
3.4.1. Le Dossier général de sécurité........................................................................23
3.4.2. Le Dossier technique de sécurité ....................................................................25
3.5. ZONES CLASSEES ................................................................................................27
3.5.1. Définitions........................................................................................................27
3.5.2. Délimitation des zones ....................................................................................27
3.5.3. Les sources de dégagement ...........................................................................28
3.6. LOGIQUE DES BARRIÈRES DE SÉCURITÉ.........................................................32
3.6.1. Arrêt d'urgence AU (ESD) ...............................................................................32
3.6.2. Architecture du système d'arrêt .......................................................................32
3.6.3. Définition de la matrice d'arrêt .........................................................................35
3.6.4. ESD-0 (arrêt total) ...........................................................................................39
3.6.4.1. Causes ESD-0 ...........................................................................................39
3.6.4.2. Actions ESD-0............................................................................................39
3.6.5. ESD-1 (arrêt d'urgence de la zone à risque d'incendie) ..................................40
3.6.5.1. Causes ESD-1 ...........................................................................................41
3.6.5.2. Actions ESD-1............................................................................................41
3.6.6. SD-2 (arrêt de l'unité) ......................................................................................43
3.6.6.1. Causes SD-2..............................................................................................43
3.6.6.2. Actions SD-2 ..............................................................................................44
3.6.7. SD-3 (arrêt des équipements) .........................................................................44
3.6.7.1. Causes SD-3..............................................................................................45
3.6.7.2. Actions SD-3 ..............................................................................................45
3.6.8. Comparaison des Systèmes F&G et ESD ......................................................46
3.6.9. Dispositifs d'arrêt, protection et autres exigences ...........................................46
3.6.9.1. Définitions des vannes de sécurité de procédé..........................................46
3.6.9.2. Définitions des vannes de sécurité de tête de puits. ..................................47
3.6.9.3. Boutons poussoirs d’urgence .....................................................................48
3.7. LOCALISATION DES BOUTONS POUSSOIRS D’URGENCE...............................49
1. OBJECTIFS
A l’issue de cette présentation, un opérateur de production (ou futur opérateur) sera à
même de comprendre et analyser les principaux risques rencontrés sur un site de
production pétrolière.
Tous les risques, toutes les précautions à prendre, toutes les astuces à savoir ne peuvent
pas être ici énumérés mais tout au moins, suivant ce qui est exposé dans le présent
manuel, l’opérateur devra être à même de :
Interpréter, appliquer les règles établies dans le ‘SIMOPS, HSE, et tous autres
dossiers de sécurité du groupe
Appliquer, faire respecter tous les différents permis de travail à établir sur le site
Savoir faire passer ce qui est autre que ‘sécurité du personnel’ en second lieu
2. INTRODUCTION
La maîtrise de la sécurité est au cœur des métiers du groupe Total. Nos différentes
activités gèrent des risques industriels de toutes natures, liés au développement des
gisements et à la production d’hydrocarbures.
La sécurité concerne d’abord la protection des personnes à leur poste de travail lors de
leurs opérations quotidiennes.
Chacun de nos métiers présente des risques spécifiques. C’est pourquoi nous avons
établi à partir de retours d’expériences, certaines règles qui sont réunies dans ce cours.
Elles couvrent les situations les plus fréquemment rencontrées sur les chantiers de
l’Exploration & Production.
La plupart des travaux que nous effectuons comprennent des tâches de routine qui
peuvent néanmoins s’avérer dangereuses.
En fait, ce manuel pourrait être beaucoup plus imposant, avec d’autres sujets, d’autres
chapitres, mais si le ‘tout un chacun’ ne possède pas un minimum de conscience
professionnelle et de réalisme, ce même manuel ne sert pas à grand-chose…….
2.1. DÉCÈS
En 2006, les 3 décès survenus dans l'Exploration & Production avaient les causes
suivantes :
Maladie : 1
En 2006, les 110 LTI survenus dans l'Exploration & Production (et répertoriés dans la base
SYNERGI) avaient les causes suivantes :
Procédures
Posture
Utilisation impropre
Préparation de la tâche
Communication
Vigilance
En 2006, les 5 cas de feux ou explosion survenus dans l'Exploration & Production (et
répertoriés dans la base SYNERGI) avaient les causes suivantes :
En 2006, les 232 cas d’incidents à HAUT POTENTIEL survenus dans l'Exploration &
Production (et répertoriés dans la base SYNERGI) avaient les causes suivantes :
2.5. FUITES
En 2006, les 364 cas de fuites survenues dans l'Exploration & Production (et répertoriés
dans la base SYNERGI) avaient les causes suivantes :
Figure 4 : Fuites
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Sécurité Opérationnelle
Ce dossier est : conservé dans un endroit dédié, en général la salle de contrôle, et est
accessible à tout le personnel, organisé par plate-forme ou par installation, pour une mise
à disposition plus facile en cas d’opérations simultanées (SIMOPS).
2 Le registre du personnel clé Nom, poste, responsabilités, validité du certificat (s’il y a lieu).
Le tableau de suivi des La localisation du tableau de suivi des inhibitions à court terme
7
inhibitions à long terme. et des registres des isolations doit être mentionnée dans la liste
.
Toute situation dans laquelle le niveau de risque est temporairement augmenté par
rapport à la situation normale doit être gérée en tant que ‘situation dégradée’
conformément aux principes suivants :
une liste des ‘situations dégradées’ est mise à jour quotidiennement sur site et
tenue à disposition du personnel concerné.
Report Incidents/anomalies :
Adéquation du Personnel :
Inhibitions :
Mesures compensatoires :
Mesures correctives :
Il s’agit de :
Chaque situation dégradée est soumise à une évaluation exhaustive des risques
aboutissant à la définition et à la mise en oeuvre d’actions correctives et compensatoires,
comme suit :
Le registre des situations dégradées doit être visible et connu de tout personnel
concerné et doit contenir :
Nom du rédacteur
Date d’observation
Descriptif de la situation
Niveau de priorité
Chaque exploitant doit, quand il pilote les installations, avoir toujours à sa connaissance la
liste des situations dégradées. Il doit aussi participer activement à la détection de
certaines situations anormales qui peuvent, quand elles se prolongent devenir des
situations dégradées ; et les reporter à sa hiérarchie.
Les travaux exigeant une isolation des sources d'énergie (hydraulique, mécanique,
électrique, process, etc.) sont entrepris uniquement si les conditions suivantes sont
réunies :
Déchargement de l'énergie,
L’isolation désigne dans cette règle les isolations de procédés, les isolations mécaniques
et les isolations électriques qui peuvent être gérées séparément en fonction de
l’organisation de l’entité.
Dans le cadre de la maîtrise des risques, toutes les isolations sont soumises à des
analyses de risque, sont formalisées et consignées dans les registres dédiés comme suit :
Quand un seul système d’isolation est utilisé pour des opérations différentes, les
exigences suivantes doivent être respectées :
Note : Vérifier en particulier la liste des positions des vannes verrouillées ouvertes /
verrouillées fermées (c.-à-d. le statut des vannes indiqué dans les P&ID, le statut avant et
après l’isolation)
L’exploitant doit porter une attention particulière à ces situations car elles génèrent
fréquemment un surplus de personnel sur les installations ainsi qu’un risque accru par la
simultanéité d’opérations de jour comme de nuit.
Des systèmes de sécurité sont souvent installés en plus des systèmes fixes de
l’installation, et il convient de connaître leur emplacement ainsi que leur fonctionnement.
Le rapport d'acceptation des travaux devant être réalisés sur les installations
avant la pose de l’installation de forage tel que défini lors de la visite
préalable aux SIMOPS
Le rapport d'acceptation concernant les travaux devant être réalisés sur les
installations préalablement à l’engagement des opérations de
production, tel que défini lors de la visite préalable aux SIMOPS
Outre les exigences détaillées dans le CR EXP 008 et exposées comme suit :
Les tableaux de suivi, datés et signés concernant les tests périodiques des
systèmes et équipements de sécurité
Le dossier technique de sécurité est vérifié et signé lors de chaque visite de l’installation
effectuée par les supérieurs hiérarchiques et notamment par le chef d’exploitation.
3.5.1. Définitions
Il faut tout d'abord rappeler que ce type de zone est défini dans le but de mettre en place
un matériel électrique adapté et non pas de choisir des lieux où il ne serait pas
nécessaire de suivre une procédure de permis de feu.
D'autre part, pour faciliter la compréhension de ce texte, nous définissons les zones hors
danger : ce sont celles où la probabilité d'apparition de gaz ou de vapeurs inflammables
est négligeable quelles que soient les conditions de fonctionnement. Ce sont des zones
sans risque vis à vis de l'explosion.
(Exemple : cabine électrique pressurisée).
Cette délimitation doit faire l'objet d'un document écrit, complété par des plans détaillés.
Regards siphoïdes
Gares racleurs
Tête de puits.
Cuvettes de rétention.
Remarques :
Une enceinte sous pression peut être à l'origine d'une zone 1 ou d'une zone
2 très étendue (vannes de prise d'échantillons ou de purge, soupapes de
sûreté, disques de rupture, orifices de mise à l'air libre de membrane de
détendeur, etc.).
On emploie ici le terme générique de "Système ESD", système qui consiste en fait en des
fonctions d'arrêt de procédés (SD – Shut Down) et d'arrêt d'urgence AU (ESD –
Emergency Shut Down).
Un système d'arrêt d'urgence comprend différents niveaux (procédé, urgence, feu et gaz
et autres le cas échéant), chacun consistant en une série de boucles de sécurité. En
général, les boucles de sécurité sont composées de capteurs de champ (initiateurs), de
résolveurs logiques et d'éléments finaux (ex. : les vannes).
Il est essentiel de distinguer trois systèmes d'arrêt d'urgence différents de part leur
fonction :
Le système ESD gère l’ensemble des entrées et des sorties de procédé se rapportant à
un ESD-0 (installation complète s’il y a lieu), à un ESD-1 (zone de risque d'incendie) ou à
un SD-2 (unité de procédé). Il est également alimenté par des signaux provenant du
système principal F&G (voir ci-dessous).
toutes les installations au sein d’une seule zone limitée (niveau 0) = ESD-0
une unité donnée au sein d'une zone de risque d'incendie précise (niveau 2)
= ESD-2
Les niveaux 0 et 1 doivent être considérés comme des niveaux ESD car ils impliquent soit
la détection de feu et de gaz dans un environnement non confiné (d'où possibilité
d'intensification du phénomène) soit des actions manuelles d'urgence.
Les niveaux 2 et 3 doivent être considérés comme des niveaux SD parce qu'ils
correspondent soit à un bouleversement pur et simple du procédé soit à une détection de
feu et/ou de gaz confiné (suffisamment bien contenu) ne menaçant pas de façon
immédiate la sécurité du personnel et de l’installation.
Pour chaque installation, une logique ESD/SD doit être définie et représentée dans un
logigramme ESD/SD. Cette logique repose sur la hiérarchie des niveaux ESD et SD, le
niveau N activant le niveau N+1. Le logigramme ESD/SD présente la hiérarchie
descendante des niveaux ESD/SD ainsi que toutes leurs causes et actions sous forme de
logigramme d’ensemble. Chaque niveau se décompose en plusieurs barres de sécurité
(jusqu'à une barre par équipement). Le nombre de barres de sécurité varie en fonction du
type d'installation, du nombre de zones de risque d'incendie et de leur emplacement, du
nombre d'unités indépendantes dans chaque zone de risque d'incendie ainsi que d'autres
critères. Chaque cas est spécifique et le développement qui suit vise à indiquer des lignes
directrices et des exemples simples.
Le logigramme ESD/SD doit couvrir toutes les installations d'une installation pétrolière. Les
causes et les actions doivent être décrites à un niveau fonctionnel (type et emplacement
de détection, fermeture et/ou ouverture de vanne, arrêt d’équipement, etc.).
Les fondamentaux régissant la logique d'arrêt sont toujours les mêmes, cependant
l'environnement (onshore en opposition à l’offshore) fait apparaître trois principales
différences :
Le niveau ESD-0 doit être appliqué aux installations offshore constamment habitées,
sauf si les exigences réglementaires n’en imposent pas l’applicabilité et si l'évaluation
des risques (taille, implantation, effectif) démontre la non nécessité de l'ESD-0.
Dans tous les autres cas, c.-à-d. les installations offshore non constamment habitées
ou l’ensemble des centrales onshore (indépendamment de leur taille), le nombre de
niveaux d'arrêt peut être limité à trois en partant du niveau ESD-1. Les termes «
rassemblement et évacuation du personnel » et « rassemblement » relèvent de
procédures volontaires impliquant le personnel mais ne doivent pas être considérées
comme des niveaux ESD.
L'extinction des systèmes dont ceux alimentés par batterie, hormis les dispositifs
d'urgence (éclairage d'urgence, aides à la navigation, etc.) et équipements de
fonctionnement en zone de danger numéro 1, peut être effectuée sur les installations
offshore constamment habitées par déclenchement d'un ESD-0. Sur les installations
onshore, cette fonctionnalité n'est pas obligatoire et doit alors être suppléée par
l'implémentation d'un bouton poussoir spécifique pour chaque zone de risque
d'incendie devant procéder à une extinction totale, y compris des commandes (24 V
DC) exception éventuellement faite des pompes post-lubrification d'urgence, aides
machines, etc. si et seulement si celles-ci sont adaptées à un fonctionnement en
zone de danger numéro 1.
Il s'agit du niveau le plus élevé d'ESD, visant à sécuriser l'installation avant évacuation.
Bien que cela soit assez exceptionnel, il peut exister sur un même site deux ou plusieurs
installations complètement indépendantes. Chaque installation fonctionne ainsi de façon
indépendante avec différentes sources d'alimentation et des commandes indépendantes,
les installations étant situées à une distance suffisante, ce qui crée plusieurs parties
restreintes (sans chevauchement). Chaque partie restreinte dispose de son propre ESD-0
au lieu d'un ESD-0 commun à l'ensemble du site
Autant que possible, les bâtiments abritant les systèmes ESD et F&G (armoire E/S, bâtis,
alimentations électriques et API (automates programmables industriels)) doivent être
placés en dehors de la partie restreinte de l'installation. Dans ce cas, le déclenchement de
l'ESD-0 sera uniquement manuel.
Dans le cas contraire, la probabilité d'un ESD-0 erroné suite à une erreur de détection de
gaz dans la salle de contrôle doit être minimisée par la mise en place d'un système
nécessitant l’apparition simultanée de deux détections sur trois parmi les suivantes :
entrées d'air, sas et détecteurs de gaz situés en aval du volet d'admission du système
CVCA (registres coupe-feu) fermant d'abord les registres avant de déclencher l'ESD-0.
ESD-1 de toutes les zones de risque d'incendie au sein des parties restreintes.
Arrêt de tout procédé et de tout système des utilitaires, avec dépressurisation pour toutes
les zones à risque d'incendie dans les parties restreintes.
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Sécurité Opérationnelle
L'ESD-0 n'arrête pas les pompes à incendie à moteur diesel si elles ont déjà
démarré automatiquement (sélecteur en mode automatique et signal
provenant du système de détection de feu et de gaz ou du circuit principal du
PSLL).
Arrêt de toutes les sources potentielles de danger et d'allumage y compris des charges
d'urgence et essentielles, à l'exception des aides à la navigation (maritimes et aériennes)
et de l'éclairage d'urgence.
L'arrêt de toutes les sources potentielles de danger et d'allumage prend effet sans aucun
délai.
Arrêt après délai de temporisation préétablie (ne devant normalement pas excéder une
heure) des communications critiques au sein de l'installation (sonorisation) et avec
l'extérieur (radio, satellite, etc.).
Il existe un ESD-1 pour chaque zone de risque d'incendie au sein de la partie restreinte. Il
représente le niveau d'arrêt le plus élevé autorisant la présence de personnel sur le site.
En règle générale, toute circulation d'hydrocarbures dans la zone de risque d’incendie doit
être interrompue et les accumulations d'hydrocarbures doivent d’abord être bloqués puis
éventuellement relâchés lors d'un ESD-1.
La détection de feu et de gaz conduisant à différentes actions, l'ESD-1 doit être scindé en
ESD-1/F pour le cas particulier d'incendie, en ESD-1/G pour le cas particulier de détection
de gaz et ultérieurement en une zone de risque d'incendie générique ESD-1.
Déclenchement manuel par bouton poussoir (du fait d'une situation catastrophique,
probable ou effective).
Détection de gaz inflammable à l'extérieur (ou dans une zone non totalement
confinée) dans la zone de risque d'incendie,
Détection de gaz dans les entrées d'air des équipements en fonction situés
dans la zone de risque d'incendie,
L'ASI basse tension (perte d'alimentation électrique pour les systèmes ESD
et F&G),
Détection de feu au sein d'une salle technique ne résultant pas d'un ESD-1, la lutte locale
contre le feu et les isolations du CVCA étant gérées par le système F&G.
Détection de feu au sein d'une salle électrique ne résultant pas d'un ESD-1 à l'exception
des locaux éloignés, non habités de façon permanente dans lesquels une intervention
rapide s’avère impossible.
SD-2 de tous les systèmes d'unités, procédés et utilitaires au sein de la zone de risque
d'incendie.
Les SSV (vannes de sécurité de surface) des puits se ferment au niveau SD-3
(via le niveau SD-2) et les SCSSV et les SSV sont considérées comme des
ESDV.
Arrêt des gros moteurs électriques (redondant avec arrêt de l'alimentation électrique
principale).
Alarme sonore et signaux visuels pour le personnel afin qu'il évacue la zone
de risque d'incendie et qu'il se rassemble.
Il n'existe pas d'entrée F&G au niveau SD-2. Le système F&G déclenche soit le ESD-1
(détection extérieure) soit le SD-3 (spécifique à un équipement ou à un groupe).
ESD-1 d'une autre zone de risque d'incendie dont la zone de risque d'incendie de l'unité
concernée reçoit des hydrocarbures.
Déclenchement manuel par bouton poussoir (en cas de défaillance probable ou effective
d'une unité).
Détection de fuites (PSLL, LSLL, etc.) dans les systèmes de procédé étudiés
au cas par cas,
SD-3 de tous les équipements au sein de l'unité (systèmes des procédés ou des
utilitaires).
Pour éviter les arrêts en cascade, arrêt de certaines installations de traitement des non
hydrocarbures directement liées au procédé et/ou à la production et non nécessaires
lorsque la production et/ou le procédé sont arrêtés (ex. : injection chimique dans
l’écoulement des hydrocarbures de la production et/ou du procédé).
Envoi d'un signal (ex. : par télémétrie) pour fermer à distance les vannes de démarrage
des puits, en dehors de la zone de risque d'incendie du SD-2 envoyant des hydrocarbures
vers la zone de risque d'incendie concernée du SD-2.
Possibilité de fermer les ESDV situées aux limites de la batterie d'un train de procédé ou
d'une plate-forme de procédé (zone de risque d'incendie).
Bien que les ESDV de limite de batterie de l'installation (c.-à-d. les ESDV de l'oléoduc
d'importation/d'exportation) soient les dernières barrières de sécurité de l'installation et
qu'elles ne se ferment que lors d’un ESD-1, elles doivent être fermées lors du PSLL de
détection de fuite de l'oléoduc correspondant.
Autoriser une dépressurisation d'urgence manuelle sur l'unité concernée, si cela est
opportun.
Il existe un SD-3 pour chaque équipement de procédé ou d’utilitaire au sein d'une unité.
Les objectifs de l'arrêt SD-3 sont de mettre les équipements en position de sécurité et de
permettre à l'opérateur d'éviter une escalade vers un niveau d'arrêt supérieur (SD-2 ou
ESD-1).
Dans certains cas, les équipements peuvent avoir des séquences de SD-3 différentes en
fonction de l'erreur de déclenchement.
SD-2 de l'unité.
Déclenchement manuel par bouton poussoir (en cas de défaillance probable ou effective
d’équipement).
Concernant les forces motrices et les machines, déclenchement manuel (bouton poussoir)
effectué depuis un panneau électrique.
Détection de feu ou de gaz à l'intérieur d'une enceinte d'équipements qui ne sont pas en
fonction.
Fermeture des SDV ou ouverture des SDV (aux fins de répartition) par l’intermédiaire du
système PSS.
Fermeture de certaines SDV spécifiques (ex. : alimentation en carburant vers les groupes)
par l’intermédiaire du système ESD.
Fermeture de la SSV (Vanne de sécurité de surface) des puits situés dans la zone de
risque d’incendie.
En cas de détection de gaz à l'intérieur d'une enceinte (depuis une source de gaz interne),
arrêt de toutes les sources potentielles de danger et d'allumage à l'intérieur de l'enceinte
(y compris les charges essentielles) à l'exception des équipements d'urgence et vitaux du
système individuel de batterie valables pour la zone 1. En cas de détection de feu à
l'intérieur de l'enceinte, activation des moyens d’extinction dans l'enceinte des
équipements et fermeture des registres (si besoin).
Le F&G gère toutes les entrées fournies par les détecteurs de feu et/ou de gaz, met en
place le traitement logique correspondant et génère les sorties adéquates. Le système
F&G traite exclusivement les actions de sécurité du niveau le plus élevé, c.-à-d. ESD-0 et
ESD-1. La détection de feu et de gaz ainsi que la logique relative aux groupes doivent être
traitées localement par un système fourni par le DISTRIBUTEUR du groupe.
Les sorties du système F&G doivent être directement reliées aux équipements (ex. :
isolation électrique, activation des moyens d’extinction, etc.), à défaut, elles doivent
alimenter le système ESD effectuant les actions relatives au processus (ex. : fermeture
des ESDV, ouverture des BDV, etc.).
Les systèmes F&G et ESD doivent toujours être indépendants sur le plan fonctionnel,
même si ces deux fonctions sont assurées par un même équipement. Cette option ne
fonctionne correctement que s’il n’y a pas d’effet sur la fiabilité du système F&G, si les
logiciels de contrôle des systèmes ESD et F&G sont considérés comme deux entités
fonctionnelles indépendantes et si les liaisons entre les systèmes ESD et F&G sont
clairement identifiées et répertoriées.
Les autres vannes d'arrêt à ouverture et fermeture motorisée (XV) et les vannes
manuelles (HV Hand Valve) ne peuvent pas être considérées comme des vannes de
sécurité ni comme des ESDV et encore moins comme des SDV.
Il est possible qu'une ESDV ou qu'une SDV soit commandée simultanément par le
système ESD et le système PSS. Dans ce cas, deux électrovannes doivent être montées
en série, l’une connectée au système ESD par un câble spécifique, l'autre au système
PSS.
DHSV : (Down Hole Safety Valve) vannes de sécurité de fond de puits (SCSSV). Elles
doivent être considérées comme des ESDVs.
SSV : (Surface Safety Valve ou MV, Master Valve) vannes de sécurité de surface (vannes
automatiques, maîtresses en amont). Elles doivent être considérées comme des ESDVs.
Les SSV doivent toujours être fermées avant les SCSSV afin d'éviter une
différence de pression dans la SCSSV.
WV : (Wing Valve) vannes latérales (vannes automatiques latérales). Elles doivent être
considérées comme des SDV.
Les WV doivent toujours être fermées avant les SSV afin d'éviter une
différence de pression dans la SSV.
Les vannes d’isolement de réinjection des gaz ou de « gas lift » sont considérées comme
des SDV.
Les duses (chokes) , même motorisées, ne peuvent pas être considérées comme des
vannes de sécurité ni comme des ESDV et encore moins comme des SDV car ce sont des
vannes de régulation pression/débit uniquement.
Forage/Installation Installation
Emplacement Plate-forme onshore
de forage WO offshore
Centre de commande
ESD-0 ESD-0 (1)
d'urgence
Points de
rassemblement/ ESD-0 ESD-0
Refuge temporaire
ESD-1
Console du foreur
SD-2
ESD-0 (2)
ESD-1 ESD-1
ESD-1
Salle de contrôle (CCR) SD-2 SD-2
SD-2
SD-3 SD-3
SD-3
Plusieurs boutons poussoirs d’arrêt d’urgence sont implantés sur les différents niveaux
des installations ainsi que dans les bâtiments. Ces BP peuvent avoir des fonctions
différentes selon les endroits
Ex. : BP AU (Bouton Poussoir Arrêt d’Urgence) pour initiation ESD ;
BP AI (Bouton Poussoir Arrêt Incendie) pour initiation Alarme/Arrêt Incendie ;
L’exploitant doit obligatoirement connaître leur emplacement et leurs fonctions.
De plus, pendant les phases de travaux particulières (ex. : SIMOPS), il conviendra de bien
préciser aux personnels étrangers à l’installation et travaillant sur le site de faire très
attention à ne pas heurter ces BP avec du matériel.
Vanne 1 Vanne 2
PT 100 PT 100
09/10
sur réseaux en situation 09/10
Après ouverture des permis 100, 200 et 300, la situation sur le site est donc la suivante:
détermination du nombre et de la
localisation des vannes à Vanne A Vanne B Vanne C
travail Vanne 1
PT 300
12/10
Après fermeture du permis 300, la situation sur le site est donc la suivante:
retrait du cadenassage à la fin
de l’opération Vanne A Vanne B Vanne C
Vanne 2 Platine 1
PT 200 PT 200
11/10 11/10
report de l’information en salle
de contrôle et enregistrement sur Vanne 1
PT 200
le cahier de poste 11/10
Après fermeture du permis 200, la situation sur le site est donc la suivante:
Figure 14 : Exemple de document annexe
au permis de travail concernant le Vanne A Vanne B Vanne C
cadenassage de vannes
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Nous avons reçu, il y a quelques jours, une caisse contenant des étiquettes « vanne consignée » de couleur
rouge, « vanne consignée » de couleur verte et « platine » de couleur verte.
Ces étiquettes doivent désormais être utilisées, de la manière définie ci-dessous, lors de chaque
consignation procédé.
o Une étiquette rouge « vanne consignée » doit être installée sur chaque vanne qui est consignée
fermée,
o Une étiquette verte « vanne consignée » doit être installée sur chaque vanne qui est consignée
ouverte,
o Une étiquette verte « platine » doit être installée sur chaque platine installée.
Pour cela, et de manière à ne pas « salir » les étiquettes, les différentes informations listées ci-dessus seront
inscrites sur du scotch qui sera retiré lorsque les étiquettes seront définitivement enlevées.
Si XX (2 par exemple) permis différents (non couverts par un permis de couverture) demandent à consigner
une même vanne et/ou demandent à installer une platine au même endroit, alors :
o XX (2 par exemple) ETIQUETTES « VANNES CONSIGNEES » ET/OU « PLATINES » DOIVENT ETRE
INSTALLEES.
Ces étiquettes seront installées lors de chaque ouverture et retirées lors de chaque fermeture du permis
correspondant.
Tous les travaux réalisés sur site, autres que les travaux dits ‘de routine’ (définis
dans une liste maîtrisée et largement diffusée), nécessitent un Permis de Travail :
l'émetteur des permis s'assure que les travaux et les tâches sont clairement
spécifiés et qu'une analyse du risque opérationnel est réalisée,
le superviseur des travaux sur site s'assure que toutes les conditions préalables
du permis sont satisfaites avant le début du travail comme pendant le travail,
Le permis de travail appliqué dans les opérations de l’entité doit être en conformité avec
les principes décrits dans la CR EP HSE 036.
les dangers identifiés dans le domaine HSE. Il s’agit de tous les risques relatifs
à l’intervention, à la zone de travail et aux installations voisines, ainsi que de
toute interférence potentielle avec d’autres travaux ou opérations ;
La procédure de Permis de Travail est basée sur divers formulaires faciles à différencier
les uns des autres.
En règle générale, tous les travaux nécessitent l’utilisation d’un ou plusieurs permis. Le ou
les formulaires appropriés sont choisis en fonction de la nature des diverses tâches à
accomplir, comme décrit ci-dessous.
Le formulaire de Permis de Travail à Froid s’applique par défaut à tous les types de
travaux autres que ceux couverts par un formulaire plus spécifique.
Un Permis d’Entrée en Zone Confinée est nécessaire en plus du Permis de Travail à Froid
ou du Permis de Travail à Chaud lorsque les travaux comportent l’entrée dans une
capacité ou dans un réservoir sous pression, ou nécessitent la présence de personnel
dans un espace confiné – c’est-à-dire un espace offrant une ventilation naturelle limitée et
où une atmosphère dangereuse est présente ou pourrait se développer.
Pour les autres formulaires susceptibles d’être élaborés et utilisés dans l’entité, la
procédure de Permis de Travail précise de la même manière le domaine d’application.
Certains travaux, certaines tâches peuvent nécessiter uniquement un Bon de Travail, sous
réserve que les conditions ci-dessous soient toutes réunies :
ils sont référencés dans la “liste des travaux soumis à un Bon de Travail,
dûment approuvée par le Management opérationnel de l’entité.
Ces permis s’appliquent par exemple aux travaux récurrents de maintenance préventive.
En particulier :
les listes des exceptions (travaux soumis à Bon de Travail, travaux sur
instructions verbales) sont révisées et modifiées au besoin ;
l’interférence entre différents travaux est réévaluée dans les conditions SIMOPS
et toute limitation supplémentaire ou règle plus stricte – si jugée nécessaire –
est clairement identifiée ;
Pour chaque site ou zone d’activités, la procédure de Permis de Travail identifie chaque
fonction ou position jouant un rôle clé dans le processus de Permis de Travail,
notamment :
le RSES (ou son délégué), tel que défini dans la règle CR EP HSE 035 ;
Le processus de Permis de Travail est régi par les principes clés suivants :
un permis est émis pour un seul travail, c’est à dire un ensemble de tâches
interdépendantes qui doivent être accomplies par une seule équipe dans une
zone unique. Par conséquent, les situations suivantes ne peuvent pas relever
d’un permis commun : tâches sans relation directe, travaux réalisés en 2
endroits différents, activités de 2 entreprises prestataires différentes, … ;
Le Permis de Travail est revu et consolidé au cours d’une réunion spécifique à laquelle
assiste l’ensemble du personnel impliqué dans le processus de préparation.
vérifier que toutes les conditions pré requises sont réunies (cf. § 4.1.1) et vérifier
tous les éléments inclus dans ou annexés aux permis examinés (cf. § 4.1.2) ;
s’assurer que toutes les inhibitions et isolations nécessaires pour réaliser les
travaux sont référencées et listées, et que le plan de platinage, le cas échéant,
est joint au permis.
vérifier que tous les aspects HSE ont été dûment pris en compte, en particulier
que les dangers identifiés et les mesures compensatoires recommandées sont
entièrement en adéquation avec le risque réel ;
approuver le permis.
Un registre comprenant tous les permis en cours est élaboré et mis à jour
quotidiennement. Il identifie :
le type de permis : travail à froid, travail à chaud, entrée en zone confinée, Bon
de travail
Lorsqu’il est nécessaire de visualiser les diverses zones de travail afin de mieux évaluer
les interférences potentielles entre les travaux en cours, les permis sont reportés sur le
plan des installations.
Avant que les travaux commencent ou reprennent avec une nouvelle équipe, chaque
permis standard, spécifique ou Bon de Travail est (re)validé. Il convient de veiller à ce que
les conditions suivantes soient réunies :
les intervenants sont bien informés ou renseignés sur les diverses tâches à
accomplir, les dangers associés et les mesures à prendre, au moyen de
réunions d’ouverture de chantier ou de réunions de chantier dont les comptes-
rendus, le cas échéant, sont joints au permis
toutes les ressources sont disponibles, y compris les équipements, les outils, les
pièces de rechange, les consommables, etc, nécessaires aux travaux et l’équipe
de supervision ;
les conditions relatives aux travaux et aux installations sont bien celles prises en
compte ou prévues lors de la phase de préparation ;
Outre le formulaire original, au moins une copie de chaque Permis de Travail est
systématiquement imprimée.
Pendant que les travaux sont en cours, l’original du permis et ses documents associés
sont affichés à proximité de la zone de travail. Une copie est conservée dans le local de
contrôle des permis (généralement la salle de contrôle, s’il en existe une, le bureau du
Chef de Poste, …), dans le registre consacré aux permis en cours.
En cas d’interruption des travaux, le formulaire original est retourné au Chef de Poste, qui
veille à ce qu’il soit conservé avec ses copies dans le local de contrôle des permis, jusqu’à
sa prochaine utilisation.
dès que la maîtrise des risques ne peut plus être assurée de façon satisfaisante
et/ou que l’une des exigences imposées dans le permis n’est plus respectée.
A la suite d’une suspension des travaux, les conditions dans lesquelles ils peuvent
reprendre sont identifiées et validées par le Responsable Opérationnel. Il faut au minimum
une réévaluation des conditions de travail et une revalidation exhaustive lors de la relève.
Le permis est clos quand les travaux sont terminés, que la période de validité a expiré ou
que les travaux sont suspendus et que la revalidation n’est pas autorisée (dans ces deux
derniers cas, les travaux ne peuvent reprendre que si un nouveau permis a été demandé
suivant toutes les étapes du processus et a été émis).
Lorsque les travaux sont terminés, le processus de réception est formalisé sous la
responsabilité du Responsable Opérationnel et comprend, si applicable et pertinent :
Après clôture, l’original du permis, ses annexes et autres documents associés sont
archivés pour une durée minimale d’un an.
Sur les pages suivantes, on trouve quelques formulaires classiques préconisés comme
support à la procédure de Permis de Travail.
Certains types de travaux nécessitent des précautions particulières comme décrit ci-
dessous.
Chaque entité fera tout son possible pour éliminer le travail à chaud, en particulier les
travaux à chaud avec « flamme nue » exécutés simultanément dans une même zone. Le
nombre et la durée de ces travaux devront être maintenus à un niveau aussi bas que
possible, dans les cas où cette limitation est clairement définie dans la procédure de
l’entité. Dans tous les cas, ils doivent être évités dans les phases transitoires, par exemple
lorsque l’arrêt ou le démarrage des installations est en cours.
Quand ils ne peuvent pas être évités, les conditions et le moment les plus sûrs pour la
réalisation des travaux doivent être définis. Pendant toute la durée de ces travaux,
l’opérateur détection gaz et l’agent de sécurité incendie se tiennent à proximité du lieu de
travail, avec un équipement de lutte contre l’incendie disponible et prêt à être utilisé.
Le travail en zone confinée n’est autorisé que si aucune autre méthode n’est possible.
identifier tous les risques potentiels, tel que l’atmosphère de l’espace confiné, la
défaillance éventuelle des moyens de prévention (isolation, équipement
respiratoire,…),…
Les travaux nécessitant l’isolation des sources d’énergie ne doivent pas être commencés
avant que les actions suivantes aient été mises en oeuvre :
contrôle de l’efficacité de l’isolation des sources d’énergie (si possible par des
mesures) avant chaque opération et pendant le déroulement des opérations
successives.
3.9.12.4. Excavation
La vérification des dangers souterrains est faite par les métiers concernés (ex. : pipeline,
électrique,…).
les travailleurs portent des équipements anti-chute appropriés tel que défini
dans CR EP HSE 062. Les alpinistes doivent être titulaires d’un certificat délivré
par l’IRATA (Industrial Rope Access Trade Association), la SPRAT (Society of
Professional Rope Access Technicians) ou un organisme équivalent,
3.9.12.6. Levage
Les précautions à prendre dans les opérations de levage sont indiquées dans CR EP HSE
043.
3.9.12.7. Plongée
Les opérations de plongée sont régies par CR EP LSO 400. Avant toute plongée, les
risques liés aux opérations de plongée à réaliser – y compris les risques résultant
d’activités simultanées réalisées sur les installations ou à proximité – sont évalués et les
précautions à prendre définies.
3.9.12.8. SIMOPS
effectuer une visite de l’installation afin d’identifier les dangers et de définir les
précautions à prendre ainsi que les tâches de préparation à entreprendre avant
le début des SIMOPS,
désigner le RSES pour les SIMOPS, comme stipulé dans CR EP HSE 035,
Par exemple, tous les travaux à chaud réalisés sur une installation seront strictement
réglementés voire arrêtés car ils seront un facteur déclenchant d’évènement s’ils sont
réalisés en même temps que des opérations d’exploitation pouvant amener à une
libération contrôlée de gaz dans l’atmosphère.
TRAVAUX à CHAUD
L’opérateur devra s’assurer sur la zone, avant de donner l’autorisation de début des
travaux, qu’aucune autre opération ne puisse entraver la bonne exécution de ceux-ci.
Aucun doute ne doit subsister, si c’est le cas, il faudra interdire le début des travaux et
reporter immédiatement à sa hiérarchie.
Attention, le danger peut venir aussi d’un niveau au-dessus de vous, ou d’en dessous.
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Exploration & Production
Cours Divers
Sécurité Opérationnelle
Les travaux à chaud sont connus pour être la source de nombreux incidents.
l’identification des risques (1) : refaire une analyse sur site avant de démarrer
les travaux et contacter immédiatement sa hiérarchie s’il existe de nouveaux
risques.
La règle essentielle étant qu’un travail à chaud ne sera autorisé à débuter que si les
conditions d’atmosphère sont bonnes : PAS DE PRESENCE D’ATMOSPHERE
EXPLOSIVE
La limite inférieure d’inflammation ou d’explosivité (LIE ou LII) d’un gaz ou d’une vapeur
est la concentration minimale au-dessus de laquelle il peut être enflammé.
La zone d’inflammation (Z.I.) est la zone dangereuse, elle est le domaine des
compositions comprises entre la LIE et LSE (zone en jaune).
L’oxygène de l’air
SUBSTANCES SOURCE
INFLAMMABLES D'INFLAMMATION
Figure 25 : Les éléments nécessaires pour (gaz, liquide, (élévation de T°,
provoquer une explosion poussiéres) étincelle..)
LSE / air = 15 %
LSE / O2 = 61 %
Le récipient ouvert :
Le moteur à explosion :
Il est possible de faire une analogie avec les moteurs à essence. Quand il n'y a pas assez
de vapeurs d'essence dans les cylindres, le moteur ne démarre pas. Il s’agit d’un mélange
trop pauvre car la concentration est inférieure à la LIE (soit 1,4 % dans le cas de
l'essence). D'un autre côté, le moteur ne démarre pas non plus quand la teneur en
vapeurs d'essence dépasse la LSE (7,6 % dans le cas de l'essence). On dit alors que le
"moteur est noyé" (mélange trop riche).
Il est important de noter que les limites d'explosion sont normalement données pour des
mélanges de gaz ou de vapeurs avec l'air. Le mélange avec un gaz comburant étend
normalement la plage d'explosibilité (en particulier du côté de la LSE) et augmente la
puissance de l'explosion. Pour poursuivre l'analogie avec le moteur à essence, songeons
à l'effet produit par l'addition d'oxyde nitreux dans l'admission d'air des voitures de course.
3.11.2. Explosimètre
3 TOUCHES ERGONOMIQUES
PRISE POUR CHARGEUR
SIMPLE OU POUR LE
Figure 27 : Exemple BOUCHON DE MAINTENANCE
d'explosimètre
PLOT DE CHARGE
Ne pas appuyer sur le centre de la cellule de mesure, elle pourrait être endommagée
Vérifier que les orifices du boîtier devant les détecteurs soient propres.
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Exploration & Production
Cours Divers
Sécurité Opérationnelle
Lors des mesures, il faut tenir compte des caractéristiques géométriques du local ;
présence de points hauts ou bas, caniveaux,…, où peut se produire une accumulation de
gaz.
Afin d’éviter un dégazage possible par les siphoïdes du réseau de drain ouvert, une des
mesures compensatoires est l’obturation des ceux-ci :
Personne ne doit pénétrer dans un espace confiné et aucun travail ne doit y être
effectué si les exigences suivantes ne sont pas respectées :
toutes les autres options ont été écartées et les raisons motivant l'entrée dans
une capacité ont été notifiées,
Tous les permis de travail nécessaires ont été établis et validés, ils comprennent
toutes les informations utiles concernant le plan d’intervention et de secours,
des contrôles d’atmosphère ont été effectués, vérifiés et répétés aussi souvent
que nécessaire. Les résultats seront dûment enregistrés,
La mise à disposition d’une capacité pour pouvoir pénétrer à l’intérieur de celle-ci est
soumise à des règles très strictes.
La pénétration dans une capacité, donc un espace confiné, peut être très dangereuse si
on applique pas ces règles : risque d’asphyxie, d’explosion, d’incendie.
procédure détaillée
Le travail en zone confinée n’est autorisé que si aucune autre méthode n’est possible.
identifier tous les risques potentiels, tel que l’atmosphère de l’espace confiné, la
défaillance éventuelle des moyens de prévention (isolation, équipement
respiratoire,…),…
Après avoir décomprimé, vidangé la capacité et l'avoir isolée sur vannes manuelles et
vannes automatiques consignées, on procède à son platinage (ces différentes étapes sont
stipulées dans une procédure exploitation validée par le Département Sécurité
Environnement).
En cas d’une phase gazeuse explosive et/ou toxique on utilise des outillages anti-
étincelles et masque (d’autant plus s’il y a risque d’H2S).
On procède à plusieurs lavages jusqu'à l'apparition d'eau claire sur la ligne flexible
connectée en point haut (on contrôle l'effluent liquide avec masque si H2S).
La ventilation se fait avec un extracteur lié lui aussi au potentiel de la capacité (risque
d'électricité statique).
Le personnel peut pénétrer dans la capacité avec masque autonome ou narghilé via le
trou d’homme, mais toujours avec une surveillance permanente depuis l’extérieur (au
travers du même trou d'homme) si :
LIE < 10 %
LIE < 0 %
Attention : Chaque fois que cela est possible, faire passer les flexibles de gaz par un trou
d'homme différent de celui permettant l'accès du personnel dans la capacité
Extincteurs à proximité.
Pour les travaux, l’usage d’un appareil respiratoire alimenté par des bouteilles d’air
(chariot ou rack) est fortement recommandé.
Le surveillant doit :
Être localisé dans une zone au vent (quand c’est possible) par rapport à la zone de
travail,
Le port d’une protection respiratoire est nécessaire pendant l’ouverture des circuits si la
concentration en gaz toxique est supérieure à la VLE dans le circuit ou si elle est
Les équipements démontés doivent être lavés pour prévenir le risque de dégagement de
vapeurs toxiques dans l’atelier. Si ce risque ne peut pas être éliminé, des précautions
particulières sont à envisager.
Lorsque des équipements sont ouverts, l’installation d’une ou plusieurs balises mobiles de
détection du gaz toxique permet de surveiller que les concentrations dans la zone de
travail sont acceptables.
de nettoyages chimiques. Les risques liés à la formation d’H2S lors des nettoyages
chimiques par action d’acides sur les sulfures de métaux (fer, …) présents dans les
circuits ou les capacités, doivent être pris en compte.
L’air est composé principalement d’azote et d’oxygène dans des proportions très précises.
Composants % Vol
Azote 78
Oxygène 20,93
Argon 0,96
Anhydride carbonique 0,03
Hydrogène 0,01
Néon 0,0018
Hélium 0,0005
Krypton 0,0001
Xénon 0,00001
La diminution du taux d’oxygène, due à une augmentation du taux d’un autre composé,
entraîne le risque d’ANOXIE
19 à 23 % Niveau normal O2
Difficultés respiratoires,
16 à 19 % nausées, vomissements,
vertiges
12 à 16 % Perte de connaissance
Perte de connaissance
< 12 % immédiate entraînant la
mort
Les gaz inertes ne préviennent pas, ils agissent vite, 2 bouffées d’une atmosphère
dépourvue d’oxygène est la mort quasi immédiate.
Ne jamais utiliser de l’azote à la place de l’air comprimé (par exemple pour les
outils pneumatiques) et utiliser des raccords différents
L’azote est banalisé car très souvent utilisé, un risque banalisé est encore plus
dangereux
L’azote est indécelable par nos sens, le seul moyen de détection est l’oxygènomètre
L’azote est mortel et agit très vite, ce qui augmente sa dangerosité. Utiliser l’azote que si
les risques de feu sont très importants et fait attention a toute utilisation systématique.
Après avoir inerté à l’azote, ventiler à l’air quand cela est possible. L’explosimètre ne
pourra détecter un combustible résiduel qu’en présence d’oxygène
Les oxydes de fer présents à la surface interne des équipements en acier réagissent avec
l’H2S et les mercaptans contenus dans les hydrocarbures gazeux pour former des sulfures
de fer. Ces sulfures peuvent s’enflammer spontanément au contact de l’oxygène de l’air et
provoquer un incendie ou une explosion, accompagné d’un dégagement de SO2. Le
risque est principalement à l’ouverture des circuits.
Risques : l’oxygène de l’air va réagir avec les sulfures en provoquant une forte
augmentation de température. Si des hydrocarbures liquides ou gazeux sont présents, il y
a un risque important d’incendie ou d’explosion.
Maîtrise :
Balayage à l’azote pur puis oxydation contrôlée avec un balayage avec de l’air
enrichi en azote (5% d’oxygène, 95% azote), quand c'est possible.
Maîtrise : mesures diverses d’isolement pour interdire les entrées d’air dans les circuits à
l’arrêt.
Risque : risque d’inflammation spontanée. A noter que du SO2 (toxique) se dégage lors
de l’oxydation.
Maîtrise :
La prise d’échantillon sur les installations pétrolières est une opération quotidienne. De ce
fait elle peut recouvrer un caractère « routinier » et cette routine peut conduire à des
situations catastrophiques pour les hommes et les équipements. Il convient donc de suivre
très strictement les procédures mises en place sur les sites pour ce type d’opération.
Risques Précautions
Aucun travail impliquant une grue, un palan ou un autre dispositif mécanique, y compris
les chariots élévateurs, ne doit débuter si les conditions suivantes ne sont pas réunies :
l'équipement de levage et la méthode ont été définis par une personne habilitée,
les intervenants sont formés et qualifiés. Les grues, élévateurs et chariots sont
manœuvrés par du personnel certifié,
tous les dispositifs de sécurité des équipements de levage sont en bon état de
marche,
tous les dispositifs et les accessoires de levage (élingues, manilles, etc.) ont été
certifiés aptes à l'utilisation après inspection,
OUI NON
Une procédure spécifique est nécessaire car il n’existe aucune procédure antérieure
documentée ni aucune procédure générale d’opération de levage appropriée
Une fois soulevée, il est plus dangereux de récupérer la charge que de la poser à son
emplacement final
Levage de personnel
Levage supérieur à 20 tonnes nécessitant une flèche de dimension supérieure à 160' (50m)
Levage par fléchette fixe ou relevable supérieur à 10 tonnes (grue à flèche en treillis) ou 5
tonnes (grue hydraulique)
Levage depuis un bateau / une barge susceptible de mouvements importants pendant
l’opération
Levage dans une zone où les conditions environnementales jouent un rôle important
(amplitude importante de la marée, mauvaise visibilité en raison de brouillard, températures
extrêmes, etc.)
Charge sans points de levage spécifiques ou à bords coupants
Levage nécessitant une configuration spéciale des équipements de levage (par ex. grue à
tour pour une grue à chenilles ou configuration Super Lift)
Levage supérieur à 20 tonnes nécessitant de déplacer la charge avec une grue à chenilles
ou une grue sur camion
La charge peut être facilement endommagée, par ex. torsion d’une charge longue et plate
La charge doit effectuer un mouvement de rotation (par ex. 2 grues soulevant une colonne)
ou un mouvement croisé (par ex. 2 grues ou plus se déplaçant avec une charge)
Levage dans un espace confiné ou dans une zone avec hauteur libre sous crochet restreinte
La charge a une superficie importante qui peut se comporter comme une voile
Si la réponse à une seule des questions ci-dessus est OUI, il s’agit d’un LEVAGE
CRITIQUE et l’opération doit faire l’objet d’un examen approfondi avant d’être
entreprise.
Des conseils détaillés relatifs aux opérations de levage critiques et non critiques doivent
être donnés dans les standards / procédures de levage de chaque filiale. Les points
spécifiques mentionnés ci-dessous peuvent compléter ou remplacer les standards inclus
dans cette Règle interne, en raison de la nature des opérations menées par Total en mer
ou dans des zones de mers intérieures.
Les facteurs d’amplification dynamique seront pris en compte pour tous les levages à terre
ou en mer ainsi que pour les grues mobiles à chenilles.
Tous les obstacles ou services souterrains doivent être physiquement repérés sur le site,
en particulier les conduites ou câbles installés en mer ou dans des rivières.
La stabilité des équipements / de la barge doit être correctement étudiée et détaillée dans
le plan de lavage.
Tenir compte des marées selon que le levage doit se faire avec la barge flottante ou
ancrée. Si elle est ancrée, vérifier que son inclinaison correspond aux recommandations
du fabricant de la grue et que son intégrité structurelle (en raison de la concentration de la
charge) a été vérifiée.
L’utilisation de chaînes (risque de défaillance brutale) doit être évitée dans la mesure du
possible. Les câbles sont intrinsèquement plus sûrs.
Toutes les autres activités menées dans la zone (y compris les opérations non critiques)
ou à proximité doivent être suspendues pendant les opérations de levage.
Le lieu du levage doit être entouré d’un cordon de sécurité pour limiter l’accès du
personnel.
Expérience du personnel.
Enregistrement de l'essai en
Certification de la grue
charge
Grutier muni d'un casque radio sur
Équipement de communications
même canal que bateau
Grutier certifié
Élingues en cordage
Poids de charge
De la température de la charge
Il faut vérifier :
L’état de l’élingue
un toron rompu
un écrasement important
Il faut détruire les élingues chaînes à maillons présentant un défaut sur un maillon
(fissure, déformation permanente, défaut sur la soudure, …)
Les élingues doivent être conservés dans un endroit aéré, à l’abri du soleil et de la
chaleur.
Il faut éviter tout contact avec les acides et les produits chimiques.
Il ne faut jamais couder les câbles sur un rayon inférieur à six fois leur diamètre et il est
interdit de faire des nœuds avec les câbles et les élingues en général.
Faire attention a certains câbles en acier qui ont une âme en textile.
Les câbles d’acier doivent uniquement être manipulés avec des gants
Si les brins ne sont pas de longueurs identiques, l’élingage à quatre brins doit être
considéré comme étant à deux brins utiles, car seuls deux brins seront en tension
Figure 46 : Recommandations
Support de Formation EXP-PR-DI020-FR
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Exploration & Production
Cours Divers
Sécurité Opérationnelle
Les travaux exigeant une isolation des sources d'énergie (hydraulique, mécanique,
électrique, process, etc.) sont entrepris uniquement si les conditions suivantes sont
réunies :
déchargement de l'énergie,
procédure détaillée
Le travail en binôme est une règle de base pour les interventions (maintenance, recherche
de fuite,…) nécessitant le port d’un appareil respiratoire isolant. Pendant qu’une ou
plusieurs personnes interviennent, une autre reste à l’extérieur de la zone dangereuse
pour surveiller ses collègues et leur porter assistance si nécessaire. Les moyens de
communication entre les intervenants et avec la salle de contrôle sont à prévoir.
Les activités doivent être stoppées si la concentration dans l’air dépasse la VLE (10 ou 15
ppm H2S suivant les pays) et si toutes les personnes présentes dans la zone contaminée
ne portent pas de protection respiratoire.
Pour les situations accidentelles, il peut être nécessaire d’apporter des protections
respiratoires supplémentaires à proximité du chantier.
L’air ambiant contient environ 21% d’oxygène, 78% d’azote et 1% d’autres gaz.
Selon la norme EN12021, l’air respirable ne doit avoir ni odeur, ni goût significatif et sa
teneur en oxygène doit être de 21±1% en volume, avec des teneurs en huile < 0,5 mg/m3,
en CO2 < 500 ppm, en CO < 15 ppm. Il ne doit pas exister d’eau liquide libre et le point de
rosée doit être suffisamment bas pour éviter la condensation et le givrage (le point de
rosée doit être au moins 5°C au-dessous de la température probable la plus basse).
Aux USA, l’air doit être conforme aux spécifications de la ‘Compressed Gas Association’
(CGA).
Consommation d’air :
35 l/minute au repos,
Rappel : La filtration de l’air ne permet pas de le rendre respirable si l’air ne contient pas
assez d’oxygène ou si l’air contient un ou plusieurs gaz non filtrables.
Un appareil filtrant est dit « à ventilation libre » lorsque le passage de l’air au travers du
filtre est assuré uniquement du fait des échanges respiratoires du porteur de l’appareil et «
à ventilation assistée » lorsqu’il l’est au moyen d’un ventilateur motorisé.
Pour les filtres contre les aérosols solides ou liquides (anti-poussières), deux techniques
de filtration sont utilisées :
Un filtre contre les aérosols solides ou liquides est le résultat d’un compromis entre
l’efficacité de la filtration et la perte de charge à l’inhalation, car, pour un média filtrant
donné, plus le filtre est efficace, plus la gêne respiratoire est importante.
On distingue différent types de filtre anti-gaz en fonction de la nature des gaz ou vapeurs
qu’ils sont sensés piéger. La couche filtrante est constituée le plus souvent de charbon
actif. Le fonctionnement de ces filtres repose sur 2 principes :
L’adsorption physique. Les molécules de gaz sont piégées dans les pores du
charbon actif.
Une réaction chimique. Le charbon actif est imprégné d’un mélange chimique
spécifique réagissant avec les molécules du gaz à piéger.
Chaque type de filtre est désigné par un marquage comportant une lettre accompagnée
d’une bande de couleur particulière. Il existe également des filtres combinés conçus pour
protéger à la fois contre des aérosols et contre des gaz et vapeurs. L’air traverse d’abord
les éléments filtrant les aérosols.
Le temps de saturation (ou temps de claquage) est le temps réel de protection apporté par
un filtre anti-gaz. Au-delà, le filtre se sature très rapidement et laisse passer la totalité des
polluants auxquels il est soumis. Il se mesure en fonction d’une procédure d’essai
normalisée.
A titre indicatif, le temps minimum de claquage requis par la norme européenne EN 141
est de :
Les vibrations peuvent réduire la capacité d’absorption d’un filtre en créant un tassement
modifiant la compacité du matériau absorbant.
Chaque filtres est désigné par un marquage comportant une lettre accompagnée d’une
bande de couleur particulière suivant la norme EN 141
Un filtre peut protéger contre plusieurs familles de gaz à la fois. Il est alors désigné par la
juxtaposition des lettres et des bandes de couleur correspondantes.
Il existe également des filtres combinés, conçus pour protéger à la fois contre les aérosols
et des gaz et vapeurs
Note : les mêmes filtres peuvent servir sur des appareils à ventilation libre et sur des
appareils à ventilation assistée. Les filtres portent alors les marquages
L’utilisateur est totalement isolé de l’extérieur. L’air respiré provient soit d’une source
extérieure (adduction d’air ou bouteille d’air comprimé), soit d’un recyclage de l’air expiré
(circuit fermé).
Un appareil est dit « autonome » si la source d’air est portée avec l’appareil.
Un appareil isolant est dit « à circuit ouvert » si l’air expiré est rejeté dans l’atmosphère
environnante par une soupape expiratoire et « à circuit fermé » si l’air expiré est traité puis
recyclé.
Un appareil isolant est dit « à air libre » si l’utilisateur est relié par l’intermédiaire d’un
tuyau à une zone proche où l’air n’est
pas contaminé. Ces appareils peuvent
être « à assistance motorisée » ou «
non assistée ».
« à débit continu » si le flux d’air est continu. Le détendeur est équipé d’un robinet
qui permet de régler l’arrivée d’air. Ce robinet est muni d’une sécurité qui maintient
un débit minimum de l’ordre de 100 l/minute, même en position fermée.
Les directives du fabricant doivent être suivies concernant le débit d’air, le diamètre et la
longueur des conduits. Tout le système doit provenir du même fabricant.
Les cagoules ne doivent pas être utilisées dans des espaces confinés ou dans des
atmosphères présentant un danger immédiat pour la vie ou la santé (> seuil IDLH). Dans
ces conditions, seul le masque complet avec une soupape à la demande, à pression
positive, combiné à une réserve d’urgence d’air comprimé (voir photo), peut être utilisé.
L’autonomie de la bouteille auxiliaire doit être suffisante pour sortir de la zone contaminée
en cas d’interruption de l’alimentation en air.
Certains sites sont équipés d’un réseau dédié pour distribuer l’air respirable entre 4 et 8
bars.
Sur la ligne d’alimentation, il peut être nécessaire d’installer divers dispositifs tels des
pièges à eau, à huile, des systèmes de chauffage ou de refroidissement de l’air.
Les raccords sur le circuit d’air respirable doivent être spécifiques et incompatibles avec
les raccords des autres utilités. Les vannes d’isolement doivent être verrouillées ouvertes.
Les ensembles doivent être conformes à la réglementation applicable des appareils sous
pression.
Un skid de filtration permet de piéger les particules solides, l’eau ou l’huile avant
d’alimenter le masque. Le dispositif de filtration est souvent regroupé avec le distributeur
permettant d’alimenter plusieurs équipements en simultané.
Vérifier que l’ensemble du système est en bon état (flexibles, raccords, masque, …),
S’assurer que le flexible est protégé des agressions mécaniques extérieures et qu’il pourra
se déplacer librement lors des mouvements de l’utilisateur,
porteur. Dans le cas d’un appareil à pression positive, la soupape maintient une légère
surpression (quelques millibars) à l’intérieur du masque.
L’appareil est équipé d’un manomètre permettant de connaître la pression d’air restant.
Les ARI doivent être stockés dans un endroit sec, toute trace d’humidité sur les soupapes
pourrait en altérer le fonctionnement. Les appareils hors service doivent être repérés /
marqués comme tels et stockés à part.
Autonomie maxi = P x V / Q
Exemple avec une bouteille de 9 litres, gonflée à 300 bar, un porteur consommant 50
l/minute (effort modéré) aura une autonomie théorique de 54 minutes. Si sa consommation
passe à 90 l/minute (effort soutenu), l’autonomie théorique est réduite à 30 minutes.
Champ de vision / protection des yeux. Le champ de vision des masques complets
est limité. Par contre, ils offrent une meilleure protection des yeux.
Liberté de mouvement. Les ARI sont plutôt encombrants à porter, mais ils ne
comportent aucune canalisation d’air.
Degré de protection. Il est meilleur avec les appareils à pression positive (surtout
pour les personnes portant barbe).
Gestion des équipements. Il faut éviter de multiplier les modèles d’équipements sur
un site.
Pour le travail, on choisira un appareil isolant si au moins une des conditions suivantes est
rencontrée :
La concentration en oxygène est inférieure à 19% (19,5% selon les normes US),
Il n’y a pas de cartouche filtrante adaptée au gaz toxique contre lequel on veut se
protéger,
Les performances des appareils filtrants ne sont pas suffisantes pour assurer une
protection efficace (concentration > 40 fois la VME),
Dans les autres cas, on pourra choisir un appareil filtrant adapté au travail et aux
contaminants présents.
Pour les travaux, l’usage d’un appareil respiratoire alimenté par des bouteilles d’air
(chariot ou rack) est fortement recommandé.
Le surveillant doit :
Être localisé dans une zone au vent par rapport à la zone de travail,
Les bouteilles d’air doivent être inspectées / contrôlées une fois par an par un organisme
indépendant.
Pour ce type de mise à disposition, il est fortement recommandé quand cela est possible
d’assurer la mise en place de 2 barrières de sécurité ( 2 vannes consignées fermées) en
amont et en aval de l’équipement afin de garantir un barrage des fluides en pression. Les
règles imposent ce « double block » plus une possibilité de décompression (« bleed »)
entre les 2 vannes qui servira à contrôler toute fuite d’une des vannes quand la pression
amont/aval du block est jugée trop importante ou si le fluide est un gaz toxique dont la
pression partielle est supérieure à 1 barg.
respect strict du joint (matériau, qualité, dimensions,…) à poser avec les brides
Note : Le détail des séries, caractéristiques des brides est détaillé dans le cours PIPING.
Une attention très particulière sera portée sur l’utilisation des flexibles de chargement des
fluides entre les navires supply et les sites offshores. Leur utilisation doit être détaillée par
une procédure.
Un flexible endommagé même légèrement doit être coupé, jeté et remplacé par le
même type
L’entrée de personnel dans un lifeboat pour des opérations de maintenance est soumise à
une procédure stricte du site. En effet des accidents sont arrivés par non respect des
consignes élémentaires de sécurité (ex. : mise à l’eau accidentelle d’un lifeboat pendant
une opération de maintenance préventive avec du personnel à bord).
Lorsque l’opération sera terminée et tout le personnel sorti du lifeboat, les saisines seront
décrochées.
Quels que soient les types de joints utilisés, leur remplacement se fera
obligatoirement par des joints neufs de même caractéristiques et les « vieux » joints
seront coupés en deux pour ne plus pouvoir être réutilisés. Ceci afin de ne pas
créer de situation à risque (fuite) qui peut être catastrophique.
Chaque type de joint a ses propres caractéristiques et son domaine d’utilisation, de ce fait
il ne peut être remplacé par un autre type.
Une attention particulière sera faite lors du remplacement des joints de type annulaire
RTJ, RX, BX, en effet leurs profils sont assez semblables et une erreur peut être commise
très facilement si on ne fait pas attention. Notamment entre les joints annulaires RTJ et
RX. Les joints RX étant souvent utilisés sur le montage des têtes de puits, il convient de
ne pas les confondre lors d’une fourniture pendant un workover.
Une attention particulière sera faite, aussi, lors du remplacement des joints de type
GRAYLOCK et TECLOCK , en effet leurs profils sont assez semblables et une erreur peut
être commise très facilement si on ne fait pas attention.
Ces joints sont souvent utilisés en montage des flowlines, il convient de ne pas les
confondre lors d’une fourniture pendant un remplacement / installation de flowline.
Toute modification des installations existantes est soumise à la procédure de gestion des
modifications, basée en particulier sur les principes suivants :
l’étude à réaliser est confiée à une personne désignée du principal métier concerné.
Pour chaque modification, tous les métiers concernés sont consultés,
Les travaux de construction dans des installations temporaires, ainsi que toute
modification de ces installations, sont soumis au même niveau de préparation et de
surveillance des installations. La durée d’utilisation des installations temporaires est
étroitement surveillée. Une date limite d’utilisation est systématiquement définie et
respectée. De plus, les installations temporaires sont utilisées pour une durée aussi courte
que possible et sont démontées/mises hors service dès que possible. Elles doivent être
déclarées en tant que mesure compensatoire à une situation dégradée et doivent être
gérées en tant que telle.
Les drains fermés (DF) doivent toujours être séparés des drains ouverts (DO) de
façon à éviter la remontée de gaz sous pression à partir des drains fermés dans
l’installation via le système des drains ouverts.
Les réseaux de tuyauterie des drains fermés et des drains ouverts doivent être
indépendants (aucun raccordement n’est admis, même à des fins de maintenance). Le
ballon de drainage fermé ne doit recevoir aucun effluent venant directement des drains
ouverts. De même, le ballon de drainage fermé ne doit pas décharger dans une enceinte
atmosphérique (réservoir, ballon) recevant des effluents des drains ouverts.
3.25.1. Définitions
3.25.2. Généralités
Sur une plate-forme classique, les principales sources de rejets considérées comme des
purges sont :
Compte tenu des fluides à collecter, on réalise sur une plate-forme deux réseaux de
collecte pour les fluides devant être éliminés.
Nota : Les sorties eau des installations de traitement (dessaleur, décanteurs, séparateurs
coalesceurs) vont en général directement à la mer par un tube de rejet éventuellement
équipé d'un disperseur. Mais attention, à condition d’être ‘propre’, les eaux d’un séparateur
seront ‘nettoyées’ avant d’être rejetées.
Les effluents collectés par le réseau ouvert sont acheminés vers le sump caisson qui
permet d'éliminer les traces d'hydrocarbures contenus dans les effluents avant rejet à la
mer.
Le sump caisson, qui est construit en même temps que la structure doit avoir un diamètre
maximum compatible avec les contraintes de construction ; sa profondeur dépend des
conditions climatiques locales (houles, marées, vagues) et peut varier entre 10 et 30
mètres par rapport au niveau de la mer. Le sump caisson comporte deux entrées.
L'entrée inférieure (6 m environ pour les installations du Golfe de Guinée) reçoit les eaux
de rejet sans pression et ne contenant pas ou très peu d'hydrocarbures.
On collecte les eaux de pluie et de lavage sur les ponts ou par des cuvettes de recueil
sous les capacités. Les diamètres des tuyauteries de liaison des cuvettes aux collecteurs
sont déterminés en fonction de la pluviométrie du site et ne doivent pas être inférieurs à 3"
(prévoir des longueurs suffisamment courtes entre brides pour démontage) alors que les
collecteurs sont généralement réalisés en diamètre 4". Chaque cuvette est munie d'un
siphon type siphon de cour dont la hauteur de la garde d'eau doit être suffisante pour
éviter le dégazage du sump caisson par cette voie. D'autre part, on a intérêt à respecter
une pente suffisante entre les cuvettes et le collecteur ; les siphons doivent pouvoir être
efficacement obturés pour prévenir tout retour notamment en cas de travaux ou
interventions.
On y raccorde quelquefois les rejets d’eaux traitées quand le débit est important.
L'entrée supérieure (- 4 m environ pour les installations du Golfe de Guinée) reçoit les
eaux contenant de faibles quantités d'hydrocarbures, c'est-à-dire principalement la purge
manuelle et le trop plein de la cuve de purge.
Le sump caisson qui est un décanteur vertical est construit avec les équipements décrits ci
après.
C'est l'arrivée des eaux sans pression et la ligne doit être équipée d'une cheminée
d'équilibrage pour éviter la transmission sur les siphons des pulsations dues aux
mouvements de houle.
L’entrée supérieure est l'arrivée des eaux en pression : la conduite est simplement
plongeante.
3.25.3.5. Dégazage
On peut assurer la reprise des hydrocarbures purgés, soit par une pompe à gaz, soit par
une pompe électrique.
Les effluents transportés par le réseau fermé sont des hydrocarbures liquides (huiles)
normalement sans pression donc sans quantité importante de gaz associés ; ils sont
collectés à la cuve de purge.
La cuve de purge est constituée par un réservoir horizontal pouvant comporter deux
compartiments disposés en points bas pour permettre des écoulements gravitaires.
Sa capacité est au moins égale au volume liquide en niveau bas de la plus grosse
capacité de la plate forme et la tuyauterie d'alimentation est plongeante (arrivée en point
bas).
La cuve est équipée d'un contrôleur de niveau commandant une pompe de reprise
renvoyant les égouttures soit :
Un arrête-flammes situé sur la capacité est prévu sur la conduite de mise à l'air non
reliée à la torche, mais à une ligne d'évent aboutissant à une zone non dangereuse,
par exemple poutre de flare-boom à 10 ou 15 mètres au moins du bord de la plate
forme ou au droit du tripode support dans le cas d'une torche sur passerelle.
La purge manuelle de cuve de purge et le trop plein sont reliés au sump caisson
par une liaison commune.
En règle générale on collecte à la cuve de purge les effluents huile contenant peu de gaz
donc venant de lignes ou capacités décomprimées par ailleurs, par exemple :
Purges de lignes
Nota 1 : Les niveaux à glace, compte tenu des faibles quantités de liquide et de la
nécessité de nettoyage, sont collectés à la cuve de purge.
Nota 2 : Dans le cas de plates formes sans torche ni scrubber de torches, on peut
collecter certaines lignes de décompression (ex. : porte-duse et lignes puits manifold) sur
la cuve de purge ; dans ce cas il y a lieu d'étudier avec soin la position de l'évent.
Les excès de vitesse ne sont pas acceptables, même pour des raisons de service.
Pour tous les véhicules les précautions suivantes seront prises:
les passagers et les marchandises ne sont seront pas transportés dans un même
habitacle,
Des précautions particulières seront prises pour tenir compte des situations à risque ou
des conditions dangereuses pour la conduite.
4. GLOSSAIRE