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Cours - Recouvrement Et Voies D'Execution
Cours - Recouvrement Et Voies D'Execution
VOIES D’EXECUTIONS
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INTRODUCTION GENERALE.
L’acte uniforme institue deux types d’injonction, d’une part l’injonction traditionnelle
de payer et d’autre part l’injonction plus novatrice de délivrer ou de restituer un bien. Si les
conditions des deux types d’injonctions sont différentes la procédure suivie est dans les deux
cas quasiment la même.
Il s’agit de condition qui se résume à la créance. En effet pour un créancier qui veut
recourir à la procédure d’injonction de payer les conditions que doit avoir sa créance sont
relatives à la nature et aux caractères de celle-ci.
L’A.U exige du créancier qui veut recourir a l’injonction de payer une créance
certaine, liquide et exigible (article 1 ER de l’AU). Quant a la définition de ses caractères l’AU
nous oblige à recourir au droit commun des obligations dans son silence. En bref la créance
du créancier recourant doit être née et actuelle, et ne doit souffrir d’aucune contestation. En
plus elle doit avoir un montant libellé en argent peut importe le montant de celle-ci. Enfin
elle doit être arrivée à échéance qu’il s’agisse d’un terme légal ou conventionnel.
Les deux procédures qu’il s’agisse de l’obtention d’une injonction de payer ou d’une
injonction de délivrer ou de restituer se ressemblent. Elles commencent par une requête
dont les suites emporteront les réactions possibles du débiteur.
A- LA REQUETE
Le juge peut soit rejeter soit rendre une décision portant injonction.
A- Rejet De La Requête.
Le juge ne délivrera pas l’injonction s’il estime que les conditions énoncées par l’A.U
ne sont pas réunies et que donc la requête est infondée. Cette décision est sans recours mais
le créancier peut encore poursuivre son débiteur selon les voies de droit commun c'est-à-
dire par une procédure contradictoire (article 5 et 22).
C- l’opposition du débiteur.
Si en revanche le debiteur décide de former opposition à la décision il dispose d’un
délai de quinze jours pour intenter la procédure à compter de la signification de
l’ordonnance en signifiant son recours par acte extra judiciaire à toutes les parties ainsi que
au greffe de la juridiction dont le président a rendu la décision d’injonction et servant
assignation à comparaître à une date n’excédant pas le délai de trente jours a compter de la
signification de l’opposition article 11 et 26 de l’AU .
L’acte d’opposition a pour objet de saisir la juridiction présidentielle compétente non
seulement de la demande initiale du créancier mais de l’ensemble du litige, c'est-à-dire que
le tribunal doit connaître de toute la demande initiale et des demandes incidentes formées a
l’occasion des oppositions et des défenses au fond notamment de l’incompétence de la
juridiction saisie.
Le délai de quinze jours pour faire opposition a compter de la signification de
l’ordonnance peut être augmentée éventuellement des délais de distance article 10 de l’AU
et article 34 du CPC. Mais lorsque la signification n’a pu être faite a la personne du
débiteur , l’opposition du est exceptionnellement recevable jusqu'à l’expiration du délai de
quinze poursuivant le premier acte signifié a personne ou à défaut suivant la première
mesure d’exécution ayant pour effet de rendre indisponible en tout ou en partie les biens du
debiteur article 10 alinéas 2 et article 26 de l’AU. Dans ces hypothèses, le point de départ du
délai de l’opposition court a compter de la connaissance effective par le debiteur de
l’ordonnance d’injonction .cette date pouvant être celle de l’exploit de saisie.
Le droit de pratiquer un e saisie appartient a tout créancier sans distinguer selon qu’il
est chirographaire, hypothécaire, privilégié ou gagiste. Le principe général de droit de saisie
qui se fonde sur l’article 2092 du code civil mérite d’être précisé :
-les créanciers chirographaires sont tenus de saisir en premier lieu les biens mobiliers
de leur debiteur défaillants, et en cas d’insuffisance de ceux-ci poursuivent
l’exécution sur les immeubles.
-quant au créanciers privilégie ou hypothécaire ils doivent poursuivre en premier lieu
le bien affecté a la garantie de leur créance et en cas d’insuffisance de celui-ci poursuivent la
vente des autres biens. Par ailleurs le droit de saisir une fois acquit peut porté sur d’autre
difficulté tenant à son exécution a savoir la capacité de saisir lorsque le saisissant est un
mineur no,n émancipé et le pouvoir de saisir lorsque la saisie est pratiquée par une personne
autre que le créancier originaire. Ayant acquit la capacité requise d’effectuer un acte
d’administration si sa loi nationale l’y autorise le mineur non émancipé peut seul pratiquer
les saisies mobilières. Quant à la saisie immobilière il ne peut la pratiquer qu’en ayant
recourt à son représentant légal. La question des pouvoirs se pose lorsque la saisie est
pratiquée au nom d’une personne autre que le saisissant lui-même. En cas de décès en effet
le droit de saisie du créancier est transmis par voie successorale à ses héritiers. En dehors du
décès le droit de saisir peut être garanti à un représentant par volonté selon qu’il est légal ou
conventionnel. En tant que mandataire le représentant légal peut accomplir des actes
d’administration a l’image des saisies conservatoire. En revanche il ne peut pratiquer de
saisie immobilière sans un pouvoir spécial qui pourra être l’autorisation du conseil de famille
ou celle du juge des tutelles. Le mandataire conventionnels sera selon l’AU soit un huissier
d’exécution soit un agent d’exécution dans certains état surtout lorsque la profession
d’huissier n’y est pas représentée. Quant a ses fonctions le mandat général dont il est
investit lui suffit pour pratiquer des saisies mobilière à l’exclusion des saisies immobilières
pour les quels il doit être muni d’un mandat spécial art 254 alinéas 2 indice 2 de l’AU.
A-le debiteur.
Le principe selon le quel tout debiteur être saisi souffre de dérogation et
d’atténuation. Les solutions dérogatoires se résument en des iminutés d’exécution qui
protégent certaines personnes. Il s’agit en droit interne de l’état et des collectivités
publiques, et en droit international des états étrangers et des agents diplomatiques.
Toutefois pour assouplir ces dérogations l’AU autorise les créanciers des personnes morales
de droit public et des entreprises publics a recourir a la compensation sous la condition de la
certitude de la liquidité et l’exigibilité des dite créances art 30 AU. Les solution atténuante
consistent quant a elles dans la suspension de la procédure de l’acte de saisie soit par le
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procède de mesure de grâce art 39 AU soit par la procédure d’apurement du passif art 76 et
suivant et 149 et 150 de l’AU sur les procédures d’apurements du passif.
La cause de la saisie est la créance qui la justifie. Elle est la créance du créancier
saisissant contre le debiteur saisi. Dans les règles générales communes à toutes les saisies
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l’AU a consacrée les articles 31 à 34 aux conditions de fond et de forme aux quelles doit
satisfaire la créance cause de la saisie.
Il faut un titre exécutoire lorsqu’il s’agit d’une mesure d’exécution par exemple une
saisie à fin d’exécution proprement dite ou une saisie immobilière.
Cependant on peut procéder à une saisie à caractère conservatoire sans être nanti d’un titre
exécutoire sauf à obtenir une autorisation de justice. Mais une autorisation du juge n’est pas
nécessaire s’il s’agit d’une lettre de change acceptée, d’un billet a ordre d’un cheque d’un
loyer impayé après commandement si celui-ci est du en vertu d’un contrat de bail
d’immeuble écrit. L’article 33 détermine les titres exécutoires.
Tous les biens qui composent le patrimoine du debiteur sont en principe saisissable
sauf ceux déclarer insaisissable par les lois nationales de chaque états parti.
Il s’agit ici selon l’article 50 alinéas 1 ER et 2 de l’AU : « de tous les biens du debiteur
présent et à venir alors qu’il serait détenu par un tiers ».
Il en découle que le bien saisissable doit non seulement appartenir au debiteur mais
aussi être disponible.
sanction de la saisie d’un tel bien diffère selon que l’assiette de la saisie est exclusivement ou
non composée des biens du tiers.
-Si tous les biens qui constituent l’assiette de la saisie appartiennent au tiers. Celui ci
peut demander au tribunal compétent la main levée, c'est-à-dire la mise à néant de la saisie.
-Si par contre la saisie des biens du débiteur n’englobe que quelques biens du tiers,
ce dernier peur exercer une action en revendication ou une action en distraction selon que
les biens ont ou n’ont pas encore été vendu. Sans attendre la fin de cette procédure le tiers
revendiquant peut désormais pratiquer une saisie revendication.
La détermination des biens insaisissable est laisée par l’AU au pouvoir souverain de
chaque état parti. L’art 52 dudit acte se contente uniquement de préciser que les créances
insaisissables dont le montant est versée sur un compte demeure insaisissable. Sont
également insaisissable les objets mobiliers corporels indispensable à la vie du debiteur à
savoir :
-les biens mobiliers nécessaire a la vie du debiteur saisie (vêtement, la literie, linge de
maison, denrée alimentaire, ustensile de cuisine),
-les biens mobilier considérés comme instrument de travail sauf lorsque la créance
représente des sommes dues au fabriquant, reparateur et vendeur des dits objets ou a celui
qui aura prêté pour les acheter, fabriquer ou réparer article 271 et 272 du cpc.
-sont insaisissable les créances ayant un caractère alimentaire à savoir les sommes et
pensions ayant un caractère alimentaire, les rentes (revenu annuel pour accident de travail).
S’agissant des salaires ils ne sont pas intégralement saisissable, une partie du salaire est
insaisissable et cette fraction est d’autant plus élevée que le salaire est plus faible. Il y a donc
des quotités saisissables et des quotités non saisissables. Pour le calcul il faut tenir compte
du salaire principal et de la rémunération accessoire.
Au delà de ces règles générales commune a toues les saisies, chaque type de saisie
est régit par une règle particulière. Ainsi on assiste une variété de saisie qui peut être classé
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selon leur finalité à savoir rendre uniquement indisponible les biens saisis pour ensuite les
vendre pour les attribuer ensuite au créancier. Sous cet angle les saisies conservatoires
s’opposent aux saisies afin d’exécution. En dehors de la finalité, l’objet de la saisie est aussi
l’objet de distinction. Elles sont qualifiées de saisies mobilière quant elles portent sur des
biens mobilier et immobilière quant elles portent sur un bien immobilier.
Ce droit commun traite des conditions qui sont générales au saisie conservatoire de
la procédure de saisie des incidents et l’issu de cette saisie.
Il faut distinguer selon que la saisie est pratiquée entre les mains du debiteur saisi lui-même
ou entre les mains d’un tiers détenteur.
L’huissier doit rappeler au debiteur qu’il est tenu de lui indiquer les biens qui auraient
faits l’objet de saisie antérieur et lui en communiquer le procès verbal. L’huissier dresse un
procès verbal qui à peine de nullité contient les mentions prescrites par l’art 64 à 66 de l’AU.
Et qui doit être signifié au debiteur saisi selon qu’il est présent ou non au moment de la
saisie. Si le debiteur saisi assiste a la saisie une copie du procès verbal de saisie portant les
mêmes signatures que l’original est immédiatement remise au debiteur saisi, et cette copie
de saisie vaut signification art 62 de l’AU. Lorsque le débiteur n’a pas assisté à la saisie une
copie du procès verbal de la saisie lui est signifiée en lui impartissant un délai de huit jours
pour fasse connaitre à l’huissier l’existence d’une saisie antérieur et lui en communiquer
procès verbal art 65 al 3.
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a- les incidents.
Par incidents il faut entendre les différentes contestations relatives à la saisie. Nous
distinguerons les incidents soulevés par le débiteur saisi et les incidents soulevés par les tiers
et ceux soulever par d’autres créanciers.
qu’il n’est pas fait la déclaration au moment de la saisie. Le créancier saisissant dispose d’un
délai d’un mois pour contester le droit du tiers devant la juridiction du domicile ou du lieu où
demeure le tiers. Durant l’instance les biens demeurent indisponibles. En dehors du tiers
détenteur d’autre tiers peuvent revendiquer non plus un simple droit de rétention mais la
propriété même des biens saisis , cet incident est régit par l’art 68 qui renvoie aux art 139 a
146 de l’AU relatif aux saisies vente de biens mobilier.
b- l’issue de la saisie.
Le debiteur peut s’exécuter volontairement et demander au tribunal de prononcer la
main levée de la saisie qui sera ici non un incident mais plutôt une issue. Il peut aussi ne pas
s’exécuter , au quel cas le créancier devra mettre fin a sa saisie provisoire en procédant a la
conversion de la saisie conservatoire en saisie vente,selon que le créancier est muni ou non
d’un titre exécutoire.
Ce sont deux saisies conservatoire de bien meuble corporel dont la particularité tient
pour l’une a la situation du debiteur et pour l’autre au droit du créancier sur le bien objet de
la saisie.
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a- champs d’application.
Selon l’article 227 de l’AU « toute personne apparemment fondée à requérir la
délivrance ou la restitution d’un bien meuble peut en attendant sa remise recourir a cette
saisie ». Ce champ d’application englobe les hypothèses égrainées au chapelet du champ
d’application de l’injonction de délivrer ou de restituer.
b- procédures et incidents.
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1-l’autorisation préalable.
La phase préalable de l’autorisation judiciaire s’impose au créancier qui n’a pas un
titre exécutoire, mais il faut souligner l’exception de l’article 227 alinéas 2 selon laquelle le
créancier qui se prévaut d’une décision de justice n’ayant pas encore force exécutoire est
néanmoins dispensé de l’autorisation judiciaire de saisie. La juridiction compétente qui est
celle du domicile ou du lieu ou demeure, la personne tenue de délivrer ou de restituer est
saisi d’une requête du créancier. La décision autorisant la saisie qui doit contenir la double
précision de la désignation du bien et de l’identité du débiteur est caduque si la saisie n’a pas
ete pratiquée dans les trois mois de son prononcé.
c- l’issue de la saisie.
L’issue de la saisie revendication est celle de toute saisie conservatoire notamment de bien
meuble corporelle, mais il faut préciser qu’il ne s’agit pas ici de recouvrer une créance. Pour
le créancier non muni d’un titre exécutoire l’instance au fond s’averre nécessaire a moins
qu’il ne procède à l’accomplissement de formalités nécessaire à l’obtention d’un titre
exécutoire. Ce titre exécutoire permettra au créancier saisissant d’obtenir la délivrance ou la
restitution du bien saisi en utilisant la procédure de la saisie appréhension. Pour le créancier
qui a pratiqué la saisie revendication muni d’un titre exécutoire il pourra obtenir plus
rapidement la délivrance ou la restitution du bien meuble corporel en recourant a la
procédure de saisie appréhension.
Ces saisies constituent une innovation de l’AU, elles portent sur la saisie
conservatoires des créances et sur celles des droits des associées et des valeurs mobilières.
B-la procédure.
Pour le créancier muni d’un titre exécutoire ou d’un titre dispensant d’un titre
préalable de saisir la procédure ne comportera que deux phases :
-la saisie proprement dit.
-la dénonciation de cette saisie au debiteur saisi.
Pour le créancier non muni de titre exécutoire ou de titre dispensant de l’autorisation
judiciaire de saisir la saisie comportera trois phases :
-la phase d’autorisation judiciaire de saisie article 77alinéas 1 er revoyant aux dispositions de
l’article 54 et 55 de l’AU.
-la phase de la saisie proprement dite et celle de la dénonciation de la saisie au debiteur
saisie.
a- l’acte de saisie.
L’exploit de saisie doit contenir a peine de nullité les six mentions de l’article 77 de
l’AU. Il doit être signifié au tiers saisi par sa remise a lui s’il est présent art84 et 158 de l’AU
lequel doit déclarer l’existence de tous cession de créance de délégation ou de saisie
antérieur. Comme toute saisie l’exploit de saisie conservatoire de saisie de créance entraîne
l’indisponibilité de la créance objet de la saisie, mais ici la portée de l’indisponibilité est
limitée a concurrence du montant de la créance cause de la saisie article 57 alinéas 1 ER de
l’AU. il en résulte ici que le debiteur saisi n’a plus besoin de demander en justice le
cantonnement , en plus du debiteur l’intérêt du créancier est prise en compte par l’article
57-2 qui confère au créancier saisissant un droit de gage sur la fraction de la créance objet
de la saisie devenu indisponible éliminant ainsi la crainte du créancier saisissant du concours
d’autre créancier ultérieur comme c’est le cas en matière de saisie conservatoire de meuble
corporel article 74 et suivant et article 78 de l’AU.
Dans un délai de 8 jrs l’huissier a peine de caducité signifier au debiteur saisi un acte
dénonciation dont les mentions qui sont au nombre de cinq sont énuméré par l’Article 72 de
l’AU. C’est a partis donc de la signification de l’acte de dénonciation que le debiteur saisi
enfin informé peut agir en contestation.
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a- les incidents.
Le debiteur saisi des la signification qui lui est faite de la saisie conservatoire peut
demander la main levée de celle-ci pour violation des conditions de validité de la saisie cela
au sens de l’article 79 renvoyant au disposition des article 62 et 63 de l’AU. La demande de
main levée du debiteur doit être portés devant la juridiction de son domicile. En dehors de
la main levée les autres contestation doivent être portées devant la juridiction du lieu
d’exécution de la saisie, article 79 alinéas 2. La décision tranchant la contestation est
susceptible d’appel dans les quinze jours de sa notification. Le délai pour faire appel ainsi
que la déclaration d’appel sont suspensif d’exécution sauf décision contraire spécialement
motivée de la juridiction compétente article 84 renvoyant a l’article 172 de l’AU. Le debiteur
saisi qui n’aurait pas élevé contestation dans le délai prescrit peut agir en répétition de l’indu
devant le juge du fond article 84-170 alinéas 3 de l’AU.
b- l’issue de la procédure.
La première issue de cette saisie est l’exécution de ses obligations par le debiteur
saisi qui demandera la main levée de la saisie.
La seconde issue consiste dans la saisie conservatoire en saisie attribution lorsque le
debiteur ne s’exécute pas en dépit de la saisie. Toutefois une distinction s’impose comme
pour toute saisie conservatoire :
-le créancier qui a pratiqué la saisie en se fondant sur une autorisation judiciaire de saisie ou
sur un titre dispensant de cette autorisation doit intenter une action devant une juridiction
de fond a moins qu’il se contente d’accomplir les formalités nécessaires à l’optention d’un
titre exécutoire article 61 de l’AU.
-pour le créancier muni d’un titre exécutoire un acte de conversion de la saisie conservatoire
des créance en saisie attribution contenant a peine de nullité les cinq mentions prévu art82
alinéas 1ER suffit. Par ce acte de conversion le tires saisi est informé de l’attribution
immédiate de la créance saisie au profit du saisissant art 82 alinéas 2 de l’AU. La copie de
l’acte de conversion est ainsi signifié au debiteur qui dispose a compte de cette signification
d’un délai de quinze jours pour contester le dit acte devant la juridiction de son domicile ou
du lieu ou il demeure art 83 alinéas 1 ER et 2 de l’AU. En l’absence de contestation dans le
délai prescrit le tiers saisi est tenu de payer le créancier saisissant ou son mandataire sur
présentation d’un certificat de greffe attestant l’absence de contestation art 83 alinéas 3 de
l’AU. Le paiement peut néanmoins intervenir avant l’expiration du délai de quinze jours si le
debiteur déclare par écrit ne pas contester l’acte de conversion art 83 alinéas 4 de l’AU. En
cas de refus de paiement par le tiers la contestation doit être porté par le créancier
saisissant devant la juridiction du lieu d’exécution de la saisie laquelle pourra l’y contraindre.
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Les droits d’associé sont des titres sociaux émit par la société en contre partie des
apports fait par les associés. Ces titres sont dénommés action dans les sociétés WWW et
part sociale dans les autres sociétés. Quant aux valeurs mobilière ce sont les actions et les
obligations émises par les seules sociétés anonymes. Elles reversent la forme soit de titre au
porteur soit de titre nominatif. Seule la procédure et l’issue de cette saisie présentent
quelques spécifités par rapport aux droit des saisie conservatoire notamment de créance.
A-la procédure….
B- l’issue.
de procéder a la vente des droits d’associé et des valeurs mobilières art 90 R 240 à 244 de
l’AU.
La saisie conservatoire effectuée devient alors une saisie vente.
L’AU permet a tout créancier muni d’un titre exécutoire constatant une créance
liquide et exigible de saisir les biens meubles corporels de son debiteur que ces biens soient
entre les mains du debiteur ou qu’il soit entre les mains d’un tiers ou même entre les mains
du créancier lui même et de la faire vendre afin de se faire payer sur le prix de vente art 91
de l’AU. Il en résulte que les sujets de cette saisie sont le créancier saisissant, le debiteur
saisi et éventuellement le tiers détenteur des meubles corporels appartenant au debiteur
saisi.
Quant à l’objet de la saisie il ne peut porter que sur les biens meuble corporel a
l’exclusion des biens meubles incorporels et des biens meuble immobiliers. Cette saisie telle
que définie et précisée dans son champ d’application est mener suivant une procédure dont
le préalable est nécessairement le commandement de payer au moins huit jours avant la
saisie signifiée au debiteur par le créancier, significations a personne ou a domicile réel.
Dès sa signification le commandement a pour effet d’interrompre la prescription et
de faire courir les dommages intérêt moratoire. A la suite de commandement de payer
infructueux l’huissier pourra procéder aux opérations de saisie sans préjudice des
contestations pouvant naître suite à ces opérations.
B-les opérations de saisie entre les mains du tiers détenteur et du créancier saisissant.
Lorsque la saisie est pratiquée dans les locaux d’habitation du tiers détenteur
l’huissier doit au préalable demander l’autorisation de la juridiction du lieu ou sont situés les
biens, objet de la saisie article 105 de l’AU. Muni de cette autorisation judiciaire l’huissier sur
présentation au tiers du commandement de payer déjà signifiée au debiteur au moins huit
jours après sa date notification invitera le tiers à déclarer les biens qu’il détient pour le
compte du debiteur et parmi ceux ci ceux qui auraient fait l’objet d’une saisie antérieur
article 107 alinéas 1ER de l’AU. En cas de déclaration affirmative l’huissier doit procéder à un
inventaire des biens afin d’établir un acte de saisie qui contiendra à peine de nullité les
mentions énumérées par les articles 109 alinéas 1 ER et 110 alinéas 1er de l’AU. Si le tiers est
présent une copie de l’acte de saisie lui est remise à titre de signification. S’il n’était pas
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présent cette copie lui sera signifiée en lui impartissant un délai de huit jours pour faire
connaître l’existence d’une éventuelle saisie antérieur et en communiquer le procès verbal
article 110 alinéas 2 de l’AU. une copie de la saisie pratiquée entre les mains du tiers doit
être signifiée au debiteur saisi huit jours au plu tard à compter de cette saisie article 111 de
l’AU. L’exploit de dénonciation doit indiquer à peine de nullité au debiteur qu’il dispose d’un
délai d’un mois pour procéder à la vente amiable des biens saisis dans les conditions prescrit
par les articles 115 à 119 de l’AU.
Selon les dispositions de l’article 106 alinéas 2 de l’AU le créancier peut en respectant la
même procédure de saisie entre les mains du tiers détenteur pratiquer une saisie sur soi
même lorsqu’il détient légitimement les biens appartenant au debiteur.
Tous les incidents sont portés devant la juridictions présidentielle du lieu de la saisie
art 49 et 129 de l’AU. Par ailleurs il est bien de noter que les demandes relative à la propriété
ou a la saisisabilité ne font pas obstacle a la saisie mais suspendent la procédure pour les
biens saisis qui sont l’objet. La distinction se fera entre les incidents soulevé par le
debiteur ,ceux soulevés par les tiers et ceux soulevés par d’autre créancier.
a- main levée pour vice de forme ou de fond autre que l’insaisissabilité des biens compris
dans la saisie.
Cette demande de main levée est recevable jusqu'à la vente des biens et n’à pas un
caractère suspensif sauf décision contraire de la juridiction compétente.
Si la nullité est prononcée le debiteur peut demander la restitution des biens saisie
sans préjudice des actions en responsabilite contre l’huissier article 144 alinéas 1 ER de l’AU.
Si la saisie est déclare nulle après la vent mais avant la distribution du prix ,le
debiteur peut demander la restitution du produit de la vente 144 alinéas3 de l’AU.
Si la saisie ne comporte que uniquement des biens insaisissable, la main levée doit
être exercée dans un délai d’un mois a compter de la signification de l’acte de la saisie.
Si l’assiette de la saisie ne comporte qu’un ou quelques biens insaisissables le debiteur en
informe l’huissier en demandant le cautionnement. Celui-ci doit prendre l’initiative de saisi la
juridiction compétente et de laisser au frais du debiteur assignation a comparaître aux
partie. Il doit informer celle-ci des jours, heure et lieu de l’audience au cours de la quelle la
difficulté sera examiner en leur précisant qu’une décision peut être prise a leur absence.
Tout comme le cautionnement la diminution du montant de la créance cause de la saisie doit
être prononcer par le tribunal.
Cette décision peut être fondé sur un paiement antérieur et prouver par le debiteur ou sur
une compensation portant sur une partie du montant de la créance cause de la saisie.
L’incident soulevés par les tiers sont pour la plus part relaté par la propriété. Mais il
faut distinguer selon que les biens saisis appartiennent exclusivement eu tiers ou selon que
son droit de propriété ne s’exerce que sur quelques biens compris dans l’assiette de la saisie.
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-si ts les biens saisi appartiennent au tiers, celui-ci peut demander au tribunal compétent la
main levée.
-si seulement quelques biens saisi lui appartiennent le tiers pourra soit exercer l’action en
distraction jusqu'à la vente, soit exercer l’action en revendication après la vente art 141 et
142 de l’AU.
Le créancier opposant muni d’un titre exécutoire constatant une créance certaine
liquide et exigible doit avant l’établissement du procès verbal de recollement opérée une
véritable saisie sous la forme d’une saisie adjonction ou d’une saisie complémentaire art 131
al 1 et 2, art 132 al 1 et 3, art 134 de l’AU.
A- Conditions
Tout créancier personnel du debiteur saisi peut pratiquer la saisie attribution de
créance de somme d’argent de son debiteur qui se trouve en la possession du tiers saisi. Ce
dernier qui doit être une personne distincte de la personne du debiteur,il peut être le
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créancier saisissant lui-même. Mais il ne doit pas être un simple debiteur de somme d’argent
appartenant au debiteur saisi, il doit aussi avoir la qualité de debiteur à l’égard du debiteur
saisi.
B-les effets.
L’effet le plus singulier de cette saisie est l’attribution de la créance au créancier
saisissant.
a- l’attribution de la créance.
La saisie a d’emblée dès le moment ou elle est signifiée au tiers saisi un double
aspect. D’une part comme toute saisie elle rend les sommes saisies indisponibles, le tiers ne
peut plus alors se libérer entre les mains du debiteur ou d’un autre tiers.
D’autre part et surtout elle a pour effet d’attribuer immédiatement au créancier à
concurrence des sommes pour les quelles elle est pratiquée ainsi que tous les accessoires de
la créance du debiteur sur le tiers. Le tires devient alors personnellement debiteur du
créancier dans la limite de sa propre obligation à l’égard du debiteur art 154 de l’AU. Cet
effet attributif met à l’abri le saisissant de tout concours avec les créanciers ultérieur même
s’ils sont privilégiés art 155 alinéas 2 de l’AU.
b-les limites à l’effet attributif.
La créance saisie étant en principe attribuée au créancier saisissant il ne peut y avoir
de concours de saisie attribution.
La première limite à ce privilège du premier saisissant est l’existence d’une procédure
collective survenue postérieurement contre le debiteur saisi article 152 alinéas 2 et 3 ;
la seconde limite est prévue par l art 155 al 2 lorsque plusieurs saisies ont été signifiées au
cours de la même journée entre les mains du même tiers.
Dans cette hypothèse il y aura véritablement concours de saisie lorsque le montant
des créances saisies ne suffit pas pour désintéresser tous les créanciers car les saisies sont
réputées avoir été faites simultanément.
La question se pose alors de savoir si dans ce concours il faudra tenir compte des
privilèges dont certains peuvent bénéficier ou si comme en droit français ils seront payés au
marque le francs( d’une manière proportionnelle c'est-à-dire au prorata de leur créance). Il
semble que les articles 147 et suivant de l’AU relatif au droit des sûretés organise cette
distribution.
P.2-procedure et incidents de la saisie attribution.
A- procédures.
Cette signification est fait à personne et non à domicile, sauf si le tiers demeure à
l’étranger au quel cas la signification sera fait à personne ou à domicile. De même que pour
une saisie conservatoire le tiers saisi doit déclarer l’étendue de ses obligations à l’encontre
du debiteur. Toute déclaration inexacte ou incomplète expose le tiers saisi d’être condamné
au paiement des causes de la saisie et également au paiement des dommages intérêt dans
un délai de huit jours. à peine caducité la saisie doit être dénoncée au debiteur par acte
d’huissier art 160 de l’AU. Cet acte de dénonciation doit contenir notamment à peine de
nullité l’indication que le debiteur peut soulever des contestations dans le délai d’un mois de
la dénonciation. Cette dénonciation a pour effet d’interrompre la prescription de la créance
cause de la saisie. Quant à l’interruption de la prescription de la créance objet de la saisie
attribution elle résulte de la signification l’exploit de la saisie attribution. Malgré l’effet
attributif sus examiner le paiement est en principe différer jusqu'à l’expiration du délai de
contestation qui est de un mois à compter de la dénonciation, sauf déclaration écrite du
debiteur avant l’expiration de ce délai de ne pas contester.
B-les incidents.
Les incidents seront soulevés par le debiteur ou naîtrons du fait d’autres créanciers.
Quelque soit l’incident la juridiction territorialement compétente est celle du domicile ou du
lieu ou demeure le debiteur. Si celui-ci n’a pas de domicile connu la juridiction du domicile
ou du lieu ou demeure le tiers saisi sera compétente. A peine d’irrecevabilité le debiteur
dispose d’un délai d’un mois à compter de la dénonciation de la saisie pour porter sa
contestation devant la juridiction compétente art 170 de l’AU. Sa demande doit revêtir la
voie de l’assignation. Le tiers saisi doit être appelé a l’instance de contestation. Le debiteur
saisi qui n’aurait pas élevé de contestation dans le délai prescrit peut agir en répétition de
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l’indu devant la juridiction du fond compétente dans les règles applicables à cette action. En
cas de contestation un séquestre a qui le tiers versera les sommes saisie peut être désigné
par la juridiction compétente a la demande de toute partie art 166. les effets de la
contestation sont précisés par l’art 171 alinéas 1 et 2 de l’AU selon que la contestation porte
sur la totalité ou seulement sur une partie de la dette. L’art b172 de l’AU précise enfin que la
décision du juge tranchant la contestation est susceptible d’appel dans un délai de quinze
jours de sa notification…/…
FIN.