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Troubles somatoformes

Dr Hélène Vulser / Pr Cédric Lemogne


Service de Psychiatrie de l’adulte et du sujet âgé
Hôpitaux Universitaires Paris Ouest
helene.vulser@aphp.fr

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 1
Dossier progressif n°1

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 2
Introduction
• Mme V, 31 ans, vous est adressée en consultation par son médecin
traitant.
• Cette patiente est infirmière en oncologie, vit en couple depuis plusieurs
années et n'a pas d'enfant.
• Le médecin traitant vous indique dans son courrier que Mme V le consulte
très régulièrement, et de façon quasi-mensuelle depuis un an, pour un
examen clinique complet. Elle insiste, écrit-il, à chaque consultation pour
qu'il lui prescrive un bilan biologique et divers examens de radiologie. Il
n'existe, selon lui, aucune raison de demander ces examens, si ce n’est
pour rassurer la patiente, manifestement inquiète de son état de santé.
Ces examens cliniques et paracliniques se révèlent d'ailleurs
systématiquement sans particularité.
• Le médecin traitant indique ne pas avoir noté d'autre symptôme
psychiatrique. Elle ne prend aucun traitement.

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 3
Question 1
• Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous au vu de ces éléments?
A. Un trouble factice
B. Un trouble somatisation
C. Un trouble de conversion
D. Un trouble psychosomatique
E. Aucun de ces diagnostics

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 4
Question 2
• Quel(s) argument(s) vous fait (font) évoquer en premier lieu une
hypocondrie?
A. Une préoccupation manifeste par le fait d'être atteinte d'une
maladie
B. Les demandes répétées d'examens cliniques et paracliniques
C. L'absence de raison, selon le médecin traitant, de demander ces
examens
D. Une évolution depuis au moins un an
E. L'absence d'autre signe psychiatrique selon le médecin traitant

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 5
Question 3
• Quel(s) symptôme(s) psychiatrique(s) allez-vous rechercher pour
éliminer un diagnostic différentiel de l'hypocondrie?
A. Des idées délirantes
B. Une consommation excessive d'alcool
C. Des hallucinations cénesthésiques
D. Une anxiété touchant d'autres domaines que la santé
E. Un théâtralisme

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 6
Question 4
• Mme V ne présente aucun de ces symptômes. Elle rapporte
avant tout des symptômes somatiques, notamment des troubles
digestifs anciens, des céphalées quotidiennes et des vertiges.
Ces symptômes évoluent depuis plusieurs années mais n'ont
jamais été "pris au sérieux" par son médecin traitant, vous dit-
elle. Elle a d'ailleurs consulté de nombreux spécialistes sans lui
demander son avis (neurologue, ORL, gastro-entérologue).
• Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous finalement?
A. Un trouble de conversion
B. Un trouble psychosomatique
C. Un trouble somatisation
D. Un trouble douloureux
E. Aucun de ces diagnostics

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 7
Question 5
• Quel(s) autre(s) critère(s) recherchez-vous pour poser un
diagnostic de trouble somatisation?
A. Un retentissement fonctionnel
B. Des symptômes douloureux
C. Une comorbidité psychiatrique
D. Une recherche de bénéfices secondaires
E. Une dysmorphophobie

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 8
Question 6
• Vous suivez la patiente en consultation. Quelques semaines plus
tard, les symptômes digestifs anciens (douleurs abdominales,
ballonnements et constipation) se sont amplifiés. Une
coloscopie a été réalisée et ne retrouve aucune anomalie. Elle
évoque un contexte difficile au travail avec plusieurs décès dans
son service.
• Par les mesures suivantes, laquelle ou lesquelles vous semble(nt)
appropriée(s) ?
A. Des conseils hygiéno-diététiques
B. Une prise en charge psychothérapeutique
C. La prescription d'une benzodiazépine
D. La prescription d'un antalgique de pallier 2
E. Un arrêt de travail

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 9
Question 7
• Vous proposez une thérapie cognitivo-comportementale. Parmi
les objectifs suivants, lequel ou lesquels sera (seront) poursuivis
prioritairement lors de cette thérapie ?
A. Prendre conscience de la focalisation de l’attention sur les sensations
corporelles
B. Favoriser la résolution de conflits familiaux
C. Interpréter différemment les sensations corporelles
D. Aider la patiente à se remémorer un traumatisme ancien
E. Identifier et renoncer à d'éventuels bénéfices secondaires

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 10
Question 8
• Quelques mois plus tard, les symptômes somatiques, et en
particulier digestifs, de Mme V persistent. Quelle prise en charge
pouvez-vous proposer?
A. Une hospitalisation en service de gastro-entérologie
B. Une hospitalisation en service de psychiatrie
C. Un traitement antidépresseur
D. Un traitement thymorégulateur
E. Des séances de stimulation magnétique transcranienne

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 11
Question 9
• Quelle(s) molécule(s) peuvent être utiles dans ce contexte?
A. La mianserine
B. Le citalopram
C. Le lorazepam
D. La sertraline
E. La cyamémazine

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 12
Question 10
• Vous souhaitez prescrire de la sertraline. Quelles contre-
indications devez-vous rechercher?
A. Phéochromocytome
B. Hypertension artérielle
C. Glaucome à angle fermé
D. Trouble du rythme cardiaque
E. Aucune de ces propositions

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 13
Question 11
• Vous revoyez Mme V une semaine plus tard. Elle a commencé le
traitement par sertraline 50 mg/jour et vous dit présenter
depuis votre dernière consultation une fatigue et des nausées
qui l'inquiètent beaucoup. Elle craint qu'il ne s'agisse d'un
syndrome sérotoninergique.
• Quels autres symptômes associés vous orienteraient vers ce
diagnostic?
A. Des diarrhées
B. Une hypersudation
C. Une bradycardie
D. Des tremblements
E. Des myoclonies

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 14
Question 12
• Quels éléments, s’ils sont bien présents, vous font penser que la
patiente ne présente pas de syndrome sérotoninergique?
A. La patiente ne prend pas d’autre traitement
B. La patiente n’a aucun autre nouveau symptôme
C. La patiente présente une hypocondrie
D. Nausées et céphalées sont des effets secondaires fréquents de la
sertraline en début de traitement
E. La posologie de la sertraline est peu élevée

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 15
Question 13
• Mme V ne présente pas de syndrome sérotoninergique et ne
prend aucun autre traitement que celui que vous lui avez
prescrit. A la consultation suivante, 15 jours plus tard, la fatigue
et les nausées persistent. Que faites-vous?
A. Vous lui conseillez de consulter son médecin traitant
B. Vous arrêtez le traitement par sertraline
C. Vous lui prescrivez un arrêt de travail
D. Vous lui prescrivez une benzodiazépine
E. Vous lui prescrivez un scanner abdominal

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 16
Question 14
• Mme V consulte donc sur vos conseils son médecin traitant. Le
dosage des béta HCG est positif. Que faites-vous concernant son
traitement?
A. Diminution progressive en vue d'arrêt
B. Switch pour de l'escitalopram
C. Poursuite à demi-dose
D. Poursuite de la sertraline à 50mg/jour sans surveillance particulière
E. Poursuite de la sertraline à 50mg/jour en surveillant le bilan
hépatique

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 17
Question 15
• Vous continuez à suivre Mme V. Elle vous fait part, lors d’une
consultation, de préoccupations anxieuses concernant les
modifications corporelles liées à la grossesse ; elle craint que son
enfant ne soit malformé. Ces craintes l’inquiètent fortement,
entrainant une insomnie d’endormissement et des ruminations
diurnes entrainant des troubles de l’attention.
• Quel diagnostic évoquez-vous?
A. Une dysmorphophobie
B. Une manifestation physiologique de la grossesse
C. Une hypocondrie délirante
D. Un épisode dépressif
E. Un trouble anxieux de la grossesse

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 18
Dossier progressif n°2

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 19
Introduction
• Mme T, jeune femme de 28 ans, sans antécédent médical, est
hospitalisée en neurologie pour une faiblesse du membre
inférieur droit d'apparition brutale il y a 3 semaines.
• Elle a initialement consulté son médecin traitant qui lui a
prescrit un arrêt de travail.
• Cette patiente vit en concubinage et travaille comme
employée de maison. Elle aurait été accusée de vol par un de
ses employeurs il y a un mois.
• L'examen neurologique, l'IRM cérébrale et médullaire et la
ponction lombaire n'objectivent aucune anomalie.

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 20
Question 1
• Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous au vu de ces éléments?
A. Un trouble somatoforme
B. Une hystérie
C. Un trouble de la personnalité histrionique
D. Un trouble de conversion
E. Un trouble psychosomatique

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 21
Question 2
• Quel(s) diagnostic(s) différentiel(s) évoquez-vous?
A. Une hypocondrie
B. Un épisode dépressif majeur
C. Un trouble factice
D. Un trouble psychotique
E. La peur d’une dysmorphie corporelle

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 22
Question 3
• Parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels serai(en)t en
faveur d’un trouble factice ?
A. La démonstration d’une production intentionnelle du symptôme
B. Un trouble de la personnalité antisociale
C. La présence de manifestations anxieuses neuro-végétatives
D. La motivation à jouer le rôle de malade
E. La recherche d’un avantage financier

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 23
Question 4
• Quel(s) élément(s) est (sont) en faveur d'un trouble de
conversion?
A. La symptomatologie d'allure neurologique
B. L'examen neurologique normal
C. L‘IRM cérébrale normale
D. Le conflit avec un de ses employeurs
E. Le retentissement professionnel

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 24
Question 5
• Quel(s) autre(s) trouble(s) psychiatrique(s) fréquemment
comorbide(s) des troubles somatoformes recherchez-vous
particulièrement?
A. Un trouble dépressif
B. Un trouble anxieux
C. Un trouble lié à l'usage de l'alcool
D. Un trouble de l’adaptation
E. Un trouble de personnalité

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 25
Question 6
• Quelle(s) mesure(s) de prise en charge pouvez-vous proposer?
A. Expliquer à la patiente qu'elle n'a rien
B. Expliquer à la patiente qu'elle présente un trouble somatoforme
C. Mettre en place un suivi psychiatrique ambulatoire
D. Mettre en place un suivi neurologique ambulatoire
E. Garder la patiente hospitalisée en neurologie quelques jours
supplémentaires

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 26
Question 7
• Parmi les prises en charges suivantes, laquelle ou lesquelles vous
semble(nt) appropriée(s) ?
A. Une thérapie cognitive et comportementale
B. La prescription d'un antalgique
C. La prescription d'un neuroleptique sédatif
D. La prescription d'une benzodiazépine
E. Des séances de stimulation magnétique transcranienne

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 27
Question 8
• Vous revoyez la patiente en consultation. Un mois après sa sortie
d'hospitalisation, elle vous rapporte des douleurs diffuses et une
humeur triste. Quel(s) diagnostic(s) pouvez-vous évoquer?
A. Un épisode dépressif caractérisé
B. Un trouble de l'adaptation
C. Un trouble douloureux
D. Une hypocondrie
E. Un trouble somatisation

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 28
Question 9
• Quel(s) élément(s) vous permettrai(en)t d'exclure un diagnostic
de trouble douloureux?
A. L'amélioration des symptômes sous ISRS
B. La durée de moins de 6 mois
C. Un diagnostic de pathologie neurologique associée
D. L'absence de répercussion fonctionnelle
E. La présence de manifestations anxieuses neuro-végétatives

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 29
Question 10
• Plusieurs mois plus tard, les douleurs persistent. Vous évoquez le
diagnostic de fibromyalgie et souhaitez introduire de la
venlafaxine. Quel bilan pré-thérapeutique devez-vous réaliser?
A. Bilan hépatique
B. Ionogramme sanguin
C. Numération formule sanguine
D. Bilan rénal
E. Aucun bilan

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 30
Question 11
• La patiente vous appelle quelques jours plus tard. Elle rapporte
des tremblements et des céphalées évoluant depuis quelques
jours qui l'inquiètent beaucoup. Elle ne présente pas
d'hyperthermie. Que vous évoquent ces symptômes ?
A. Une hypocondrie
B. Un trouble somatisation
C. Des effets secondaires de la venlafaxine
D. Un trouble psychosomatique
E. Une méningite infectieuse

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 31
Question 12
• Quelques mois plus tard, au cours du suivi, vous revoyez Mme T
qui vous rapporte une baisse de l'acuité visuelle à droite
survenue quelques heures auparavant ainsi que des douleurs
péri-orbitaires. Elle vous explique que la baisse d'acuité visuelle
s'est aggravée lorsqu'elle a couru pour avoir son bus. Quelle
prise en charge devra être proposée?
A. Augmentation de la venlafaxine
B. Switch pour un antidépresseur d'une autre classe
C. Consultation neurologique
D. Réalisation d'une IRM cérébrale
E. Prescription d'une benzodiazépine

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 32
Question 13
• Mme T est finalement hospitalisée en neurologie et un
diagnostic de sclérose en plaques est posé. Un traitement
par corticoïdes à fortes doses est instauré. Le lendemain, Mme T
est irritable, elle dit ne pas avoir dormi de la nuit, elle s’active
énormément, faisant les cent pas dans le couloir. En entretien,
elle vous dit être inquiète pour sa santé. Quelle(s) étiologie(s)
pouvez-vous évoquer à cet état ?
A. Un virage de l’humeur sous venlafaxine
B. Une hypocondrie
C. Une cause iatrogène
D. Un épisode dépressif caractérisé
E. Un trouble somatisation

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 33
Question 14
• Les symptômes s’amendent finalement en quelques jours et
vous reprenez le suivi psychiatrique ambulatoire de Mme T. En
consultation, la patiente vous reparle de son diagnostic de
sclérose en plaque, son humeur est triste, elle pleure pendant
tout l’entretien. Elle se dit anxieuse à l’idée de faire une nouvelle
poussée. Quel(s) diagnostic(s) ces symptômes vous font ils
envisager?
A. Un trouble de personnalité
B. Un épisode dépressif caractérisé
C. Une hypocondrie
D. Un trouble anxieux généralisé
E. Un trouble de l’adaptation

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 34
Question 15
• Lors de la consultation suivante, Mme T vous décrit l’apparition
récente d’une hypoesthésie du membre supérieur droit,
associée à des sensations de picotements. Quelle(s) étiologie(s)
peu(ven)t être à l’origine de ces symptômes?
A. Un trouble somatisation
B. Un trouble de conversion
C. Un trouble dissociatif
D. Un trouble anxieux généralisé
E. Une poussée de sclérose en plaques

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 35
Questions isolées

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 36
Question 1
• Les troubles somatoformes:
A. Ont une prévalence en population générale d'environ 3%
B. Ont un ratio selon le sexe d'environ 3/1
C. Sont plus fréquents chez les femmes
D. Peuvent concerner tous les appareils
E. Sont, en population générale, deux fois plus fréquents que les
troubles de personnalité

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 37
Question 2
• Parmi les propositions suivantes, la(es)quelle(s) peu(ven)t être
considérée(s) comme un (des) facteur(s) de risque de trouble
somatoforme?
A. Des antécédents familiaux de trouble somatoforme
B. Un antécédent personnel de trouble psychotique bref
C. Un trouble de la personnalité
D. Un antécédent de maltraitance
E. Un trouble lié à l'usage de l'alcool

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 38
Question 3
• Le trouble de conversion peut se manifester par:
A. Une aphonie
B. Une douleur lombaire
C. Des douleurs abdominales
D. Une surdité
E. Un malaise

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 39
Question 4
• Pour poser un diagnostic de trouble de conversion, il faut:
A. Au moins un symptôme moteur
B. Un trouble de la personnalité histrionique associé
C. La présence d'au moins deux symptômes d'allure neurologique
D. Avoir éliminé une pathologie neurologique pouvant expliquer le
symptôme
E. Un trouble psychiatrique comorbide

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 40
Question 5
• Pour poser un diagnostic de trouble somatisation dans sa forme
complète, il faut:
A. Des symptômes fonctionnels atteignant au moins deux domaines
corporels
B. Une évolution sur plusieurs années
C. Un début des troubles avant l'âge de 20 ans
D. Une répercussion fonctionnelle
E. Au moins un symptôme douloureux

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 41
Question 6
• Pour poser le diagnostic d’un trouble douloureux, il faut:
A. Une durée d'évolution de plus de 6 mois
B. Une absence de toute pathologie médicale non psychiatrique
C. Une unique localisation douloureuse
D. Une répercussion fonctionnelle
E. Une intensité de la douleur cotée à au moins 5/10 sur une échelle
visuelle analogique

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 42
Question 7
• Dans quel(s) trouble(s) psychiatrique(s) peut-on observer des
symptômes somatiques:
A. Trouble dépressif caractérisé
B. Trouble de la personnalité histrionique
C. Trouble panique
D. Schizophrénie
E. Trouble anxieux généralisé

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 43
Question 8
• Concernant la dysmorphophobie:
A. Elle est systématiquement associée à une autre forme de trouble
somatoforme
B. Il s'agit d'une préoccupation portant sur un défaut imaginaire de
l’apparence physique
C. Elle peut s'améliorer sous ISRS
D. Elle est systématiquement associée à un trouble des conduites
alimentaires
E. Son diagnostic nécessite la présence de répercussions fonctionnelles 

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 44
Question 9
• Parmi les syndromes somatiques fonctionnels, on peut nommer:
A. Le syndrome d’hyperventilation
B. L'algodystrophie
C. Les glossodynies
D. L’ulcère gastroduodénal
E. La fibromyalgie

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 45
Question 10
• Quelle(s) pathologie(s) doi(ven)t être considérée(s) dans les
diagnostics différentiels des troubles somatoformes?
A. Le trouble factice ou pathomimie
B. Les troubles psychosomatiques
C. Les troubles dissociatifs
D. Le trouble panique
E. Le trouble de l’adaptation 

Pôle 5 – ED de Psychiatrie 46

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