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CAPTEURS ET TRANSMETTEURS
MANUEL DE FORMATION
Cours EXP-MN-SI050
Révision 0
Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
INSTRUMENTATION
CAPTEURS ET TRANSMETTEURS
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS.......................................................................................................................7
2. LE SIGNAL DE MESURE..................................................................................................8
2.1. DÉFINITION................................................................................................................8
2.1.1. Le signal analogique...........................................................................................8
2.1.2. Le signal numérique............................................................................................9
2.1.3. Signaux standard................................................................................................9
2.2. RÔLE DU CAPTEUR / TRANSMETTEUR...............................................................10
2.3. TECHNOLOGIE GÉNÉRALE D’UN CAPTEUR / TRANSMETTEUR......................10
3. LE TRANSMETTEUR PNEUMATIQUE..........................................................................14
3.1. GÉNÉRALITÉS.........................................................................................................14
3.2. FONCTIONNEMENT................................................................................................14
3.2.1. Représentation..................................................................................................14
3.2.2. Le Circuit d’alimentation pneumatique..............................................................15
3.2.2.1. Le filtre.........................................................................................................15
3.2.2.2. Le détendeur................................................................................................15
3.2.2.3. Pannes.........................................................................................................16
3.2.3. Transformation d’une force en un signal pneumatique.....................................16
3.2.3.1. Le système buse palette..............................................................................16
3.2.4. Amplification du signal pneumatique................................................................17
3.2.4.1. Le relais pneumatique..................................................................................17
3.2.4.2. Fonctionnement...........................................................................................18
3.2.5. Assemblage.......................................................................................................18
4. LE TRANSMETTEUR ELECTRIQUE..............................................................................20
4.1. TRANSDUCTION A VARIATION DE RESISTANCE...............................................20
4.1.1. Potentiomètre....................................................................................................20
4.1.1.1. Inconvénients...............................................................................................20
4.1.1.2. Utilisation......................................................................................................21
4.1.2. Jauge de contrainte métallique.........................................................................21
4.1.2.1. Avantages et Inconvénients.........................................................................22
4.1.3. Jauge de contrainte à semi conducteurs..........................................................23
4.1.3.1. Avantages et inconvénients.........................................................................24
4.2. TRANSDUCTION A VARIATION D’INDUCTANCE.................................................25
4.2.1. Transformateur différentiel................................................................................25
4.3. TRANSDUCTION A VARIATION DE CAPACITANCE.............................................27
4.3.1. Condensateur variable......................................................................................27
4.3.2. Piézoélectricité..................................................................................................28
5. LE TRANSMETTEUR NUMERIQUE...............................................................................29
5.1. PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT......................................................................30
5.2. RACCORDEMENT....................................................................................................31
5.2.1. Sans Réseau.....................................................................................................31
5.2.2. Avec réseau......................................................................................................32
1. OBJECTIFS
En fin de cours, dans le domaine des capteurs et transmetteurs, le participant devra être
capable de :
2. LE SIGNAL DE MESURE
2.1. DÉFINITION
Pneumatique
Électrique
4 – 20 mA
Signal électrique standard
1–5V
Le rôle du capteur est de capter une information, c'est-à-dire qu’il va donc prélever une
grandeur physique par l’intermédiaire d’une prise d’impulsion de process et la traduire en
une grandeur électrique ou pneumatique.
CONVERTISSEUR OU
AMPLIFICATEUR
Figure 2: Schématisation d’un capteur transmetteur
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Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
Pression ( P )
∆P
Températur
e
MEMBRANE
CAPSULE
SOUFFLET
Déplacement ∆d
VARIATION INDUCTANCE
JAUGE CONTRAINTE
VARIATION
CAPACITANCE
BUSE PALETTE
∆L
∆R
∆C
∆P
CONVERTISSEUR
AMPLIFICATEUR
Une pression
Un débit
Une Température
Un niveau
Une analyse
Cette Mesurande varie d’une valeur mini à une valeur maxi, il est préférable de parler en
pourcentage de variation : le mini est à 0% et le maxi à 100%
Pour être comprise par les appareils récepteurs, cette information doit être mise sous une
forme précise appelée SIGNAL qui est en l’occurrence le signal de sortie du transmetteur.
Un courant électrique
50%
Le Numérique
Le Transmetteur Pneumatique
Le Transmetteur Électrique
Le Transmetteur Numérique
3. LE TRANSMETTEUR PNEUMATIQUE
3.1. GÉNÉRALITÉS
Son rôle est de transformer cette force ou déplacement en un signal pneumatique qui
pourra être transmis à un autre appareil le plus souvent sur un régulateur pneumatique en
local. Ce signal devra avoir une puissance suffisante qui sera obtenue par un amplificateur
intégré au transmetteur.
3.2. FONCTIONNEMENT
3.2.1. Représentation
A partir d’un réseau air ou gaz, l’alimentation d’un appareil pneumatique est toujours
assurée par un filtre détendeur dont le rôle est de maintenir une pression constante quelle
que soit la consommation de l’appareil en question.
3.2.2.1. Le filtre
Il retient l’eau et les impuretés qui n’aurait pas été éliminé sur le réseau d’air ou de gaz
instrument, celles-ci se déposent donc dans le godet du filtre et peuvent être purgées.
3.2.2.2. Le détendeur
L’air ou le gaz au travers d’un orifice dont l’ouverture est commandée par un clapet, vient
agir sur l’une des faces d’une membrane déformable dont l’autre face est soumise à
l’action d’un ressort.
3.2.2.3. Pannes
Ce système commande un débit d’air par le moyen d’une palette mobile qui obture plus ou
moins l’orifice de la buse de quelques dixièmes de millimètres.
Nous pouvons en déduire que la course de la palette est vraiment petite donc la sensibilité
est très grande.
Remarque :
Comme nous le voyons sur la figure, le rôle du réducteur est de limiter le débit d’air en
créant une perte de charge importante.
Si le diamètre est au contraire, très petit, la pression P 2 et le débit d’air sont faibles, donc
nous en déduisons que le temps de réponse est grand.
Le rapport entre la buse et la palette doit être parfaitement équilibré, car il a une
influence sur la précision et la sensibilité de l’appareil.
3.2.4.2. Fonctionnement
Comme l’air de sortie du système buse palette alimente un appareil pouvant être situé à
grande distance et que le débit d’air passant à travers la restriction est faible, il est
indispensable pour éviter un temps de mise en pression trop long de placer sur le circuit
de sortie un amplificateur de débit appelé « relais pilote ou relais pneumatique»
Un relais pilote est constitué d’une (ou plusieurs) membranes commandant la position du
double clapet entre 3 orifices. Ceux ci sont en communication avec l’alimentation,
l’atmosphère et le circuit de sortie.
3.2.5. Assemblage
Figure 9: Le Transmetteur
pneumatique
A RETENIR
Le transmetteur pneumatique est alimenté en 1,4 bar constant à l’aide d’un filtre
détendeur.
4. LE TRANSMETTEUR ELECTRIQUE
L’élément de conversion traduit les déformations subies par l’élément sensible en un
signal électrique.
Nous allons décrire les différents types de transducteur dans les chapitres suivant.
4.1.1. Potentiomètre
4.1.1.1. Inconvénients
Linéarité insuffisante
4.1.1.2. Utilisation
Sous sa forme la plus simple, une jauge est constituée d’un très fin fil (2
microns) conducteur collé sur un support. Cette feuille très mince est
arrangée suivant la forme de la figure. Les brins de fil constituant la jauge
étant principalement alignés suivant la direction de mesure, on peut admettre
que le fil subit les mêmes déformations que la surface sur laquelle la jauge
est collée.
Figure 11: Constitution d’une jauge de contrainte
R L s
R L s
R
L R KL
Où K est appelé le facteur de jauge (le plus proche de 2 pour le constantan).
Les jauges de grandes dimensions (100 mm) sont également utilisées pour des mesures
de déformations sur des matériaux hétérogènes, tel que le béton (attention à la taille des
granulats).
La méthode la plus précise pour mesurer une variation de résistance consiste à placer la
jauge dans un pont de Wheatstone. Lorsqu’un pont est constitué de 4 résistances de
valeur égale et alimenté par une source de tension (E) constante aux points C et D, on
R1 R4 R3
R2
Il est composé de quatre jauges actives (pont complet). Ce dernier montage est le
montage le plus couramment utilisé pour les capteurs (force, pression, couple,
déplacement).
Pour les autres types de pont, veuillez vous référer au cours appareils et mesures
électriques.
Le silicium a été choisi en raison de la parfaite élasticité de ses monocristaux assurant une
hystérésis négligeable et, aussi, à cause de ses propriétés semi-conductrices et
piézorésistances permettant la réalisation in situ, par diffusion "planar" d'un ensemble de
jauges pouvant former un pont.
Les jauges sont implantées de manière à ce que les variations de résistance en fonction
des contraintes internes restent égales et de signe oppose pour les deux paires de jauges.
La tension vm aux bornes de la diagonale de mesure d'un pont alimenté à courant constant
I est :
R / R0 = .
vm = . I . R0 .
La sensibilité peut varier de 0,1 à 3 mV/mbar, pour les basses pressions, suivant la
géométrie de la membrane et l'intensité I, et de 0,2 à 12,5 mV/bar pour des pressions
allant de quelques centaines de millibars à quelques centaines de bars. Pratiquement cela
correspond à un signal de 100 à 300 mV pour l'étendue de mesure.
Utilisables entre –40°C et +125°C les capteurs à jauges diffusées peuvent être
compensés en température par un choix convenable du taux de dopage en impuretés ,du
moins dans des limites définies,-20°C +80°C par exemple.
On peut également compenser les variations thermiques des résistances des jauges en
introduisant dans le conditionneur un dispositif de correction commandé grâce à une
sonde de température JT diffusée à cette fin dans la membrane en plus des jauges.
Avantages :
Inconvénient :
Cette rotation entraîne une variation différentielle des entrefers +∆e et -∆e. La variation
des inductances L1 et L2 sont converties en un signal de mesure au moyen d’un montage
en pont associant ces inductances ou simplement avec deux demi secondaires d’un
transformateur d’entrée avec un équipement de courant porteur.
Ces fem, après redressement, sont opposées dans le circuit de mesure comportant un
galvanomètre ou un enregistreur.
Critères :
La variation correspondante est mesurée par un pont, dont le déséquilibre est amplifié et
transformé en un courant proportionnel
Critères :
4.3.2. Piézoélectricité
Des structures piézo-électriques tubulaires ont été développées sous forme de câble
coaxial blindé. Elles permettent la mesure de faibles variations de pressions en milieu
haute pression ou pour le contrôle de trafic.
Avantages:
Miniaturisation.
Inconvénients:
Sensibilité à la temperature ;
5. LE TRANSMETTEUR NUMERIQUE
Le transmetteur numérique est de plus en plus utilisé de nos jours car il est facile à
paramétrer, nous pouvons le paramétrer avec une petite console de programmation ou
avec un ordinateur (via modem spécifique).
HP BP
Oscillateur
&
Démodulateur
Convertisseur
A/N
Signal 4 à 20 mA
Microprocesseur Convertisseur
• Linéarisation N/A
• Chgt. échelle
• Unités
• Amortissement
• Diagnostique
• Communications
Communication
• Position repli
numérique
• Correction linéarité
EEPROM Micro
• Constantes console
S Z Linéarité
• Constantes EM
• Conf. transmetteur
Vous pouvez sauvegarder toute la configuration du transmetteur dans la eeprom, ceci est
pratique quand vous devez changer l’électronique car vous n’avez plus qu’à mettre la
eeprom et la charger dans le transmetteur et le tour est joué.
Le microprocesseur gère tous les calculs en fonction de la configuration qui lui est
donnée par l’homme et le signal électrique du corps d’épreuve. Il nous permet de filtrer la
mesure, de diagnostiquer le corps d’épreuve, de calculer quand le capteur est en position
de repli et nous le signaler, etc….
Vous pourrez le rencontrer avec ou sans afficheur LCD. Vous avez toujours deux bouton
de réglage (zéro et échelle de mesure).
5.2. RACCORDEMENT
Alim. 24
Vdc
+-
RL = 250
+ -
PR
PT - 4 - 20 mA +
-
PIC
Micro
+
console
Il est impératif de rajouter une résistance de 250 ohm en série sur la boucle courant
(4-20 mA).
Ceci s’explique car dans la plupart des cas si nous n’avons pas mis de résistance
en ligne, la console de programmation de détecte pas notre transmetteur.
Comme pour les autres types de transmetteurs cités dans les chapitres précédents, il y a
un réglage de zéro et d’échelle de mesure.
COUPLEUR
STATION FIBRE/ETHERNET
OPERATEUR
MODEM TRANSMETTEURS
TYPE FSK HART
Résistance
250 ohms
COUPLEUR
PROFIBUS/FIBRE
Le modem FSK est compatible au réseau de maintenance, il a pour principe d’établir une
communication à modulation de fréquence (voir cours MESURE)
Pour établir cette communication, une résistance de 250 ohms est impérative.
Remarque :
Avec un PC connecté sur le réseau PROFIBUS, équipé d’un modem FSK (avec câble
série +SUB D 9 broches) et une résistance de 250 ohms sur le signal 4-20 mA :
Analogique Numérique
Protocole Aucun
HART
communication Normalisation du 4 à 20 mA
Avec ce type de manomètre, nous allons mesurer la pression statique d’un fluide au
repos. Lorsqu’on veut déterminer une pression statique en un point, elle est tout
simplement égale à la hauteur qui se trouve au dessus de ce point.
Les liquides principalement utilisés sont de l’huile de vaseline colorée en rouge, de l’eau
colorée en vert. Le mercure ne s’utilise quasiment car il est devenu interdit.
Pour mieux comprendre le principe, nous allons mettre dans ce tube de l’eau colorée dont
nous connaissons bien la masse volumique. Et nous remarquons qu’à la pression
atmosphérique (Figure A), nous avons la même hauteur de liquide manométrique des
deux côtés du tube. Ceci est logique puisque la pression atmosphérique agit de la même
façon sur le côté gauche ou droit.
Par contre, si l’on applique une pression P du côté gauche il va se créer un déséquilibre
car il y aura plus de pression sur le côté gauche que sur le côté droit. La différence entre
les niveaux des deux tubes est maintenant de « h ».
Ce dispositif est appelé "Tube de Péclet". Il est utilisé pour la mesure de faibles pressions
ou de faibles dépressions (surpression de locaux, pression de foyer de four, tirage de
cheminée).
P
h
h = L.sin
P = .g.L.sin
6.1.1.3. Réglages
Sur ce type d’appareil de mesure, nous avons qu’un seul réglage à effectuer avant de
procéder à une mesure de pression statique: c’est le réglage du zéro.
Il s’effectue à l’aide d’une molette qui se trouve sur la réglette graduée du tube en U.
Et il ne faut pas oublier qu’un manque d’eau dans la colonne de liquide peut arriver.
Avantages :
Bonne stabilité.
Inconvénients :
Encombrant et fragile.
Les liquides visqueux, malpropres, les tubes gras, sont des causes d’erreurs.
Certains liquides sont dits "mouillants" (eau, huile) car ils ont tendance à s'élever contre
les parois des récipients qui les contiennent. Ils donnent lieu à un ménisque concave.
D'autres liquides ne sont pas mouillants (mercure) et le point de contact avec la paroi à
tendance à descendre au dessous du niveau. Ils donnent lieu à un ménisque convexe.
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Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
Le tube de Bourdon est brasé, soudé ou vissé avec le support de tube qui forme
généralement une pièce complète avec le raccord.
Par l'intermédiaire d'un trou dans le raccord, le fluide à mesurer passe à l'intérieur du tube.
La partie mobile finale du tube se déplace lors de changement de pression (effet
Bourdon).
Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour la mesure de pressions positives ou
négatives de fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci ne soient ni hautement
visqueux ni cristallisant.
Très souvent le manomètre est choisi avec une étendue de mesure égale à deux fois la
pression de service nominale.
Les appareils sont fabriqués avec le raccordement vertical ou arrière. Il convient de les
protéger contre les risques de surpression ou de dépassement d'échelle. Le tube de
Bourdon ne permet pas de mesurer les phénomènes rapides et évolutifs de pression.
Maintenance :
De vibrations.
Pour éviter les vibrations, le plus simple est de prévoir un support à proximité de la
conduite en reliant la prise d’impulsion et le manomètre par un flexible rigide ou alors
installer un manomètre à bain de glycérine pour ce type d’application car en
remplissant celui-ci par de la glycérine (huile), on protège le mécanisme.
Capsule de remplissage
d’huile
Bain d’huile
Pour les températures de fluides très élevées (ex : vapeur d’eau), le plus souvent nous
utilisons des siphons de refroidissement. Aussi appelé « col de cygne » sur les chantiers,
en fait la vapeur d’eau se condense dans le siphon et devient un liquide froid poussé par
la pression de la conduite : image de la mesure de pression du procédé.
A RETENIR
Pour des liquides visqueux ou chargés car ils risquent d’obstruer l’organe de
mesure.
Pour des fluides corrosifs car ils risquent de favoriser la rupture de l’organe de
mesure.
Pour des fluides toxiques comme cela le séparateur constitue une barrière
supplémentaire entre le fluide et l’atmosphère.
Raccordement Pression
Famille Observation
au procédé maximale
Plastique 10 bar
Le plus économique
Pas nettoyables
Acier 250 bar
Monobloc
Monobloc
Raccordement Pression
Famille Observation
au procédé maximale
Peu répandus
Raccord fileté 1000 bar
Pour des conduites ou des process à
encombrement réduit
Sonde
Très répandus
Par un trou dans le raccord, le fluide à mesurer arrive dans la chambre de pression en
dessous de la membrane.
Afin d'être protégés contre des détériorations, le système de mesure, le cadran et l'aiguille
sont montés dans un boîtier. En cas de risque de corrosion due à des fluides agressifs, on
peut protéger toutes les parties en contact avec le fluide par enduction de plastique ou par
un film de protection.
Cette technologie à membrane est aussi très utilisée avec les transmetteurs électriques de
pression.
La seule précaution à prendre est qu’il faut éviter les variations de température car le
métal de la membrane peut se dilater et ainsi donner naissance à des erreurs de lecture
pouvant être négligeable.
Les soufflets sont très utilisés dans les transmetteurs pneumatique, régulateurs
pneumatiques et positionneurs et sont moins sensibles avec une étendue de mesure
supérieure aux membranes.
Les manomètres à soufflet sont utilisés pour la mesure de pression sans subir les
variations de la pression atmosphérique environnante. Les étendues de mesure possibles
s'étalent sur toutes les plages selon DIN de 0...10 mbar à 0...100 bar absolue.
La capsule est montée sur le raccord soit directement, soit par l'intermédiaire d'un tube
métallique ou par un trou dans le raccord le fluide à mesurer passe à l'intérieur de la
capsule. Sous l'effet de la pression les demi-parties de la capsule se bombent.
Les manomètres à capsule sont utilisés pour la mesure de faibles et très faibles pressions
positives ou négatives, spécialement pour des fluides gazeux. Il y a certaines restrictions
pour la mesure de liquides. Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les
plages selon DIN de 0... 2,5 mbar à 0. . . 600 mbar. Les organes moteurs à capsule sont
une forme spéciale de membrane. Ils comportent deux membranes ondulées
concentriquement, assemblées de façon étanche en une capsule.
Pour les étendues de mesure très basses il est possible d'assembler plusieurs capsules
pour en faire un genre de soufflet. Pour les appareils type de profil on utilise un soufflet
conventionnel. Les appareils sont fabriqués soit avec la capsule montée verticalement
(parallèle au cadran), soit horizontalement (perpendiculaire au cadran). Le raccordement
se fait en dessous ou à l'arrière.
6.1.3.5. Montage
Remarque : Si vous montez un manomètre sur une tuyauterie basse pression, vous
utiliserez du téflon à mettre en sens inverse des aiguilles d’une montre sur le
raccord du manomètre.
Si vous montez cet appareil sur une tuyauterie haute pression, là il faut utiliser de la
fillasse de chanvre avec un tube de PLASTEX.
Ceci a pour but que l’appareil de mesure soit bien étanche au niveau du raccordement
process.
6.1.3.6. Réglage
Réglage du zéro :
L’aiguille est un peu décalée du zéro, vous avez une petite vis de réglage qui
vous permet de remettre le manomètre sur le zéro.
Nous allons regarder le réglage à l’aide d’un dessin, ce sera plus simple à
comprendre.
Un petit coup de
Erreur de 0,5 bar
tournevis sur la vis de
réglage du zéro :
L’aiguille se trouve exactement sur le zéro, et bien c’est parfait vous n’avez plus
qu’à remettre l’appareil en service et déclarer le manomètre comme conforme.
Réglage de l’échelle :
Prendre un tournevis et à
l’aide de la vis de réglage
Erreur échelle trop
d’échelle, ramener l’aiguille
basse
jusqu’à 4 bar.
Après ces manipulations, vous êtes un super régleur de manomètres car pour toutes les
autres de technologie : le réglage est le même.
Pour les « perfectionnistes », il nous reste un dernier réglage à voir : c’est le réglage de la
linéarité.
Réglage de linéarité :
Si nous n’obtenons pas de bons résultat il faut jouer avec la vis de linéarité pour rattraper
tous les points de mesure qui ne sont pas correct.
Les robinets d’isolement ne doivent être ouvert que lentement pour éviter les coups de
pression lors de la mise en service.
6.1.4. Pressostat
6.1.4.1. Réglage
Exemple de réglage :
Admettons que nous voulons régler sur un process, un pressostat à une pression
de 5 bar.
Procédure de réglage :
Je vais prendre pour exemple avec un contact normalement fermé (NC) en appliquant
aucune pression sur le capteur, quand je met mon multimètre à ses bornes je dois lire une
résistance en ohm (ex : 0 ohms).
Maintenant j’applique 5 bar de pression sur le capteur, je dois voir mon contact changer de
valeur à l’ohmmètre. Quand mon contact va s’ouvrir, la résistance doit être à l’infini : c’est
comme si nous avions un fil coupé.
Le mécanisme se casse.
En cas d’intervention sur process, il faut toujours vérifier avant de démonter que :
Enregistreur circulaire
Il n’est plus très courant de nos jours mais nous pouvons encore en trouver sur certains
sites industriels.
Cet appareil peut être équipé de différentes cellules de mesure permettant la mesure de
pressions absolues (2 soufflets en opposition dont l’un est sous vide), de pressions
relatives (soufflet ou 1 tube de bourdon) ou de pressions différentielles (capsule ou
membrane).
Ce transmetteur devient très rare de nos jours mais on peut toujours le rencontrer sur
certains sites.
Par contre, sur le transmetteur de pression relative et absolue, nous n’avons qu’une
chambre de mesure et là nous nous posons pas de question pour le raccordement au
process.
PI
1,4
bar AL
S
PI CHARGE
CELLULE MESURE HP
PI
1,4
AL
bar
S
PI CHARGE
CELLULE
MESURE HP
PI
CELLULE
MESURE BP
6.3.3. Étalonnage
Pour chaque valeur d’entrée existe une valeur correspondante de sortie (et vice-versa).
Cette droite peut être modifiée, par les réglages de zéro et d’échelle de mesure:
1 : Vis de fixation
2 : Boîtier
Pour commencer, il faut desserrer les vis de fixation (1) à l’aide d’un tournevis plat afin de
pouvoir retirer le boîtier (2).
Une fois le boîtier (2) démonté, nous pouvons accéder à la vis de réglage du zéro
d’échelle (3).
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Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
Dans un premier temps, nous n’appliquons pas de pression sur le transmetteur afin
d’obtenir une pression nulle (P = 0 bar) sur la chambre HP du transmetteur. Cette valeur
de pression correspond à l’échelle minimum de notre transmetteur.
Dans un deuxième temps, nous vérifions à l’aide de notre manomètre numérique le signal
de sortie du transmetteur.
Flexible
Transmetteur 4 * 6mm
Manomètre
numérique
600mbar
_
Vis réglage
Zéro
+
BP
HP
Nous nous apercevons sur la figure « Zéro décalé sur un transmetteur pneumatique »
que la sortie du transmetteur est décalé de 0.4 bar ce qui représente 50 % d’échelle de
décalage positif (1000 - 200 mbar = 800 mbar * 50% = 400 mbar).
Pour remédier à ce décalage, nous allons tourner la vis du réglage de zéro (voir figure
« Réglage zéro du transmetteur pneumatique » ci dessous) dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre jusqu’à ce que le signal de sortie soit à 200 mbar.
Flexible
4*6mm Manomètre
Transmetteur Numérique
200mbar
_
Vis réglage
Zéro
BP
HP
Il est en de même si nous avions un décalage négatif du zéro, il suffira de faire dans les
sens inverse, c'est-à-dire tourner la vis de réglage dans le sens des aiguilles d’une montre
afin d’obtenir un signal de sortie égal à 200 mbar.
Remarque :
A présent notre réglage de zéro est effectué, nous allons procéder au réglage de l’échelle
de mesure.
Pour cela il faut appliquer une pression de 1 bar sur la chambre HP, qui correspond à
l’échelle maximum de notre transmetteur de 0 - 1 bar.
Manomètre numérique
Nous observons que le signal de sortie du transmetteur est de 900 mbar, donc il est
décalé négativement de 100 mbar. Pour ajuster le signal de sortie à 1000 mbar, il suffit
de jouer avec la molette de réglage d’échelle.
Molette +
réglage
échelle
Vis
Réglage
Zéro
Alimentation 1,4bar
Pression 1000
Atmosphérique mbar
Réglage fin de la
Pression désirée
Une fois les réglage de zéro et d’échelle effectués, il faut toujours vérifier si le signal de
sortie du transmetteur est bien linéaire.
Vérifier le transmetteur avec 5 points de mesure (0, 25, 50, 75,100%), cette
technique est appliquée sur tous les instruments de mesure qui existe.
Pour mieux comprendre je vais vous faire un petit tableau avec un graphique
correspondant aux vérifications.
Signal Sortie (S) Transmetteur (mbar) 200 400 600 800 1000
E (bar)
0,75
0,50
0,25
Nous remarquons que notre transmetteur est bien réglé car il est bien linéaire.
Le transmetteur électrique utilise les 3 types de capteurs dont nous avons vu les
différentes technologies dans le chapitre «transmetteur électrique» de ce cours.
A part que nous lui associons un transmetteur qui nous génère un signal de sortie 4 - 20
mA.
6.3.4.1. Représentation
Pour savoir comment fonctionne le circuit électronique du transmetteur, il faut aller voir
dans le cours ACCESSOIRES INSTRUMENTATION.
Il faut retenir que nous pénétrons dans le capteur avec une pression relative, une pression
absolue ou différentielle et que le transmetteur nous délivre un signal de sortie 4-20 mA.
Pour cela nous allons voir les trois types de raccordement électrique sur un transmetteur
+
Signal d’entrée
TRANSMETTEUR RECEPTEUR
Dans ce type de montage, le récepteur (DCS, régulateur, etc..) est actif c'est-à-dire que la
sortie du transmetteur (4 – 20 mA) est en câblé en série sur l’entrée du récepteur.
Le récepteur fournit ainsi une alimentation de 24 V continu (24 VDC) sur la sortie 4-20 mA
du transmetteur.
Remarque :
Signal d’entrée +
TRANSMETTEUR RECEPTEUR
+ -
-
Alimentation
24 ou 48 VDC
Ce type de montage a une particularité, c’est qu’il est alimenté en 24 ou 48 VDC. Il est peu
utilisé.
Alimentation
externe 230VAC
+
Signal d’entrée TRANSMETTEUR RECEPTEUR
Dans ce type de montage, le transmetteur est alimenté par le biais d’une alimentation
externe de 230V alternatif, la sortie 4-20 mA est toujours câblé en série sur le récepteur.
6.3.4.3. Étalonnage
Comme le transmetteur pneumatique, nous retrouvons les deux réglages type d’un
transmetteur :
Réglage du zéro
Réglage de l’échelle
Si le transmetteur est sans afficheur, le réglage se fera avec deux vis (une pour le zéro et
l’autre pour l’échelle).
A la place du manomètre câblé sur le signal de sortie du transmetteur, cette fois ci pour le
transmetteur électrique vous mettrez un ampèremètre en série.
Vous devez aussi vérifier si le signal de sortie est bien proportionnel à la pression
appliquée en entrée du capteur.
Par exemple :
Pour un transmetteur avec une échelle de mesure de 0-1 bar toujours, nous devons avoir
les valeurs suivantes :
E (bar)
0,75
0,50
0,25
4 8 12 16 20 S (mA)
6.3.5.1. Étalonnage
Le switch SECURITY nous sert à mettre en service ou pas la protection en écriture sur le
transmetteur. Une fois une configuration et étalonnage effectués, il faut mette le switch
SECURITY sur ON pour éviter tout changement de configuration.
Appuyer sur le bouton ZERO pendant quelques secondes pour faire le zéro (4
mA).
Appuyez sur le bouton SPAN pendant quelques secondes pour faire le réglage
de l’échelle de mesure (20 mA).
Selon mon expérience, nous nous en servons en maintenance lorsque nous voulons
refaire le zéro sur un capteur suite à une dérive de la mesure.
Ce mode d’étalonnage est un exemple avec un transmetteur de pression ABB Type 264,
car selon le constructeur les menus sont différents.
Il faut donc se référer aux documents constructeurs pour bien étalonner chaque
instrument de mesure.
7. DEBIT
7.1. RAPPELS
Débit :
C’est une quantité de produit qui s’écoule dans un certain intervalle de temps.
Q = (surface x longueur) / ∆T
On en déduit :
Organe déprimogène :
Q k P
Le nombre de Reynolds est un nombre sans unité qui caractérise l’écoulement du fluide : il
tient compte de la viscosité dynamique et de la vitesse d’écoulement.
Viscosité :
Masse volumique :
: Coefficient de dilatation.
Nombre de Reynolds :
Pour les mesures de débit par plaque à orifice on a besoin d'avoir un régime turbulent.
D
Re
v = vitesse du liquide (m/s)
= densité du liquide (kg/m³)
D = diamètre interne du conduit
(m)
= viscosité du liquide (en Pa.s)
Pour info : Pour que le régime soit bon, il faut que Re soit égal ou supérieur à 20.000
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Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
V = constante x T
Ou
V = constante / P
ou
P V = R T ou P V / T = R
P0 V0 / T0 = P1 V1 / T1
7.2.1.1. Fonctionnement
Une encoche dans le flotteur le fait tourner sur lui-même et stabilise sa position. Le
repérage de la position du flotteur se fait par lecture directe sur le tube en verre qui est
muni de graduations entre le flotteur et l'extrémité du tube.
Il introduit une perte de charge qui est fonction du débit et doit être étalonné dans ses
conditions d'emploi
Lorsque le flotteur n'est pas sphérique il est généralement strié ce qui va entraîner sa mise
en rotation et améliorer sa stabilité
Le Rotamètre est aussi bien utilisé pour les liquides que pour les gaz. Il est prévu pour
être monter à la verticale.
7.2.1.2. Utilisation
précision : 2 à 10 % de l'étendue
de mesure
7.2.2.1. Principe
Bobine du capteur
d’impulsion
Palier
Ailettes de la
turbine
Lame de
redressement et de
soutien
7.2.2.2. Utilisation
De par leur principe ils sont réservés aux fluides peu visqueux, exempt de bulles ou de
matières granuleuses. Ils sont destinés aux applications industrielles générales (eau,
alcools, carburants, acides, gaz liquéfiés, liquides cryogéniques...).
7.2.2.3. Pannes
La principale panne qu’il peut y avoir, c’est que les ailettes du débitmètre se cassent.
7.2.2.4. Montage
Alors que sa précision, et sa rangeabilité sont modestes, sa mise en place est simple (il
peut être placer dans des canalisations déjà existantes sans interruption de process), et
il peut être adapté à des conditions extérieur extrêmes.
Les tubes de Pitot doivent être utilisés pour des régimes hautement turbulents (voir cours
Mesures Physique en Instrumentation).
On utilise d’avantage les tubes de Pitot pour la mesure du débit des gaz que des liquides.
Les tubes de Pitot présentent les désavantages que la différence de pression est faible
donc difficile à mesurer et que la précision de la mesure dépendra du profil du débit et de
la position de l’appareil dans le tuyau.
La formule Qv 2 P
n’est applicable que si la vitesse mesurée est quasi constante, ce
S
qui revient au même, que si la vitesse mesurée est bien la vitesse moyenne.
DN Nombre
inches mm. d’orifices
2à5 50 à 125 4
6 à 14 150 à 350 6
15 à 72 381 à 1829 8 et plus
Un Transmetteur de ∆P
Le transmetteur de ∆P a une particularité sur les mesures de débit car il mesure une
différence de pression proportionnelle à la vitesse d’écoulement du fluide.
La ∆P n’est pas proportionnelle au débit volumique donc le signal n’est pas linéaire.
C’est pour cela que les constructeurs ont intégré dans le transmetteur une fonction qui
s’appelle « extracteur de racine carrée ».
Chaque fabricant définit son propre coefficient avec une méthode qui lui est propre, qui
s'appuie la plupart du temps sur des relations empiriques et qui ne peut s'appliquer que
pour ses propres tubes.
Attention :
8% à 100 % de Qmax:
Bonne précision
Dynamique 12 :1 possible
(typiquement 6 :1
< 8 % de Qmax :
Extraction linéaire
Bonne reproductibilité et
signal stable
En fonction des spécificités, nous pouvons corriger le débit avec une sonde PT100
directement intégrée sur la sonde annubar.
Utilisation :
L'emploi sur la vapeur ou des fluides chargés est possible mais pas conseillée.
On doit s'assurer qu'en cas de rupture, le tube de mesure ne risque pas d'endommager un
équipement placé en aval (exemple : compresseur).
Caractéristiques :
Raccordements : Insertion
Pannes Possibles :
7.3.2.1. Généralités
Plus de 40% des mesures faites sur les liquides, les gaz et les vapeurs dans l’industrie, le
sont à partir de débitmètres à organe déprimogène : le diaphragme, le tube de Venturi et
la Tuyère.
Le principe de ces débitmètres repose sur Venturi : la pression change lorsque la section
change. De plus, on montre facilement, à partir du théorème de Venturi que la pression
est plus faible, là ou la section de la conduite est plus faible (Voir cours Mesures Physique
en Instrumentation).
Ainsi à partir de l’un des éléments cités ci-dessus, on transforme une partie de l’énergie
pression en énergie cinétique, et on mesure la chute de pression résiduelle entre l’amont
et l’aval.
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Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
Un des principaux avantages de ces débitmètres est qu’il n’est pas nécessaire de passer
par une calibration, à partir du moment où ils ont été conçus conformément aux normes
établies. De plus, ils ne possèdent pas de parties mobiles, et par conséquent, ils restent
fiables dans le temps.
Pour un débit permanent dans une tuyauterie, le débit est constant le long de cette
tuyauterie.
v² P
Suivant l’équation de Bernoulli:
gZ constante
2
Pv
Pg
Une restriction intercalée dans la tuyauterie produit une pression différentielle (P) à
travers cette restriction, due à la variation de la vitesse du fluide. Le débit peut être calculé
à partir de la mesure de cette P.
7.3.2.2. Venturi
Il est constitué d'un tronc de cône convergent, d'un col cylindrique et d'un tronc de cône
divergent. La pression diminue lorsque la section de la conduite diminue, tandis que la
vitesse du fluide augmente
Caractéristiques :
Avantages :
Bonne Précision
Peu de maintenance
Inconvénients :
Encombrants
Coûteux
7.3.2.3. Diaphragme
Principe de fonctionnement
Lors du passage à travers une restriction, un fluide est soumis à une accélération. A
l'augmentation de l'énergie cinétique qui en résulte, correspond une diminution de la
pression (DP)
C'est le phénomène physique mis en œuvre dans la mesure des débits par organes
déprimogènes (et en particulier par diaphragme).
Le débit est mesuré à l'aide d'un diaphragme placé en aval de la tuyère. La relation liant le
débit au gradient de pression mesuré au niveau du diaphragme est :
d2 2 P
Q
4
Il s'agit d'un disque percé en son centre, réalisé dans le matériau compatible avec le
liquide utilisé. Le diaphragme concentrique comprime l'écoulement du fluide, ce qui
engendre une pression différentielle de part et d'autre de celui-ci.
Il en résulte une haute pression en amont et une basse pression en aval, proportionnelle
au carré de la vitesse d'écoulement. C'est le dispositif le plus simple, le moins encombrant
et le moins coûteux.
Précision : 2 à 5 %
Pour le diaphragme,
l’élément primaire est
composé d’une plaque
munie d’un orifice calibré
montée perpendiculairement
à l’écoulement.
Sur certaines installations, notamment les stations de comptage, les orifices doivent être
démontés périodiquement pour inspection
Ils sont installés dans des portes orifices qui permettent leur démontage et remontage en
charge.
Pour une tuyauterie horizontale, les prises sont situées comme suit:
Pour la vapeur :
Pour une tuyauterie verticale, l’emplacement périphérique des prises n’est pas important.
La position des prises par rapport à l’orifice respecte les normes suivantes:
Les prises sont situées sur les brides du porte orifice à égale distance de l’orifice.
Tous liquides
Gaz injecté,
Gas-lift,
Fuel gas,
Caractéristiques :
Dynamique de mesure : 3à 10
Avantages :
Coût
Maintenance
Robustesse
Inconvénients :
Conditions d’installation
Précision
7.3.2.4. Tuyère
Performances Applications
Ø Canalisation (mm)
Perte de charge
Liquide propre
Rangeabilité
Gaz chargé
Gaz propre
Précision
Vapeur
Boue
Coût
10
Diaphragme ±2% 3 :1 à Forte Faible Oui Non Oui Non Oui
1000
25
Peut- Peut-
Venturi ±2% 3 :1 à Faible Fort Oui Oui
être être
500
25
Peut-
Tuyère ±2% 3 :1 à Forte Moyen Oui Oui Non Oui
être
250
Nager à contre courant nécessite plus d'énergie et plus de temps que de nager dans le
sens du courant.
Deux capteurs sont montés sur la tuyauterie et sont simultanément émetteur et récepteur
d'impulsions ultrasoniques. A débit nul, les deux capteurs reçoivent en même temps l'onde
ultrasonore, sans temps de transit.
Les deux capteurs ne peuvent pas émettre tous les deux en même temps. Quand le
capteur A émet, le capteur B reçoit et vice-versa.
Quand le fluide est en mouvement, les ondes ultrasonores n'atteignent pas les deux
capteurs en même temps.
Par conséquent le nombre de mesures valides augmente et nous disposons d’une mesure
stable et précise même en présence de bulles d’air ou lorsque le bruit de fond augmente,
ce qui est le cas avec un fluide chargé en particules.
Utilisation :
Il est fréquemment utilisé pour les écoulements turbulents, les fluides non conducteurs
(notamment les hydrocarbures), là où les débitmètres électromagnétiques ne fonctionnent
pas.
Il est primordial que les fluides qui circulent ne véhicule pas de gaz ou de solides, car il
risque d’y avoir une dispersion des ondes acoustiques entre les 2 capteurs.
Caractéristiques :
Avantages :
Mesure possible jusqu’à 10% de bulles d’air ou de gaz ou 30% pour les solides
selon la nature des matières en suspension
Mesure possible sur tout type de fluides, y compris avec des variations de
concentration et de température
Ce principe de mesure est basé sur la formation de tourbillons en aval d'un obstacle placé
dans un écoulement de fluide, par exemple un pilier de pont. Ce phénomène est connu
sous le nom de cheminement de tourbillons selon Karman.
Lorsqu'un fluide passe sur un corps perturbateur place dans le tube de mesure, des
tourbillons (vortex) se forment alternativement sur chaque coté de cet élément
perturbateur. La fréquence de détachement des tourbillons, alternativement de chaque
coté de l'élément perturbateur, est directement proportionnelle à la vitesse d'écoulement,
donc au débit volumique.
Caractéristiques :
Dynamique de mesure : 10 à 20
Avantages :
Peu intrusifs.
Inconvénients :
Limités aux fluides peu visqueux, ne pas les utiliser pour un comptage de brut.
Électrodes
Bobines
La loi d'induction de Faraday établi que le déplacement d'un conducteur dans un champ
électromagnétique génère une tension induite. Dans le cas du débitmètre
électromagnétique c'est le fluide en mouvement qui représente le déplacement du
conducteur.
Le champ électromagnétique constant est généré par 2 bobines, une de chaque coté du
tube de mesure.
Deux électrodes de mesure sont montées à l'intérieur du tube, à 90° par rapport aux
bobines, pour mesurer la tension induite générée par le déplacement du fluide dans le
champ électromagnétique. La tension induite est proportionnelle à la vitesse du fluide,
donc au débit volumique.
Le champ électromagnétique est généré par un courant pulsé direct de polarité alternée.
Cela assure une stabilité du point zéro, et rend la mesure insensible aux influences des
liquides multi phasiques ou non homogènes, ou de faible conductivité.
Le signal de tension induite est capté par deux électrodes de mesure en contact avec le
fluide ou par un système capacitif, sans contact.
Utilisation :
L'utilisation est réservée aux fluides ayant une conductivité suffisante (eau de
mer, eau de gisement, etc.).
Inconvénients :
Pannes possibles :
Le tube de mesure comprend deux sondes de température qui sont placées aux points T 1
et T2, de part et d'autre d'un élément chauffant. La différence de température, T 2 - T1 est
proportionnelle au débit massique. Le plus souvent, l’élément chauffant amène le fluide à
une température fixée par le constructeur (30°C au dessus de la température ambiante).
Pour pouvoir mesurer des débits plus importants, il faut diviser le courant total. Le courant
principal s’écoule dans un élément à action laminaire et le courant secondaire sur lequel
porte la mesure passe par un capillaire. Il est indispensable que le profil d’écoulement soit
laminaire, autant dans la conduite principale que dans le capillaire.
Dans ces conditions, la perte de charge au passage du dispositif est suffisamment linéaire
pour que l’on puisse déduire le débit total du débit mesuré dans le capillaire. Le débit en
dérivation est donc conditionné par l’élément laminaire dans le courant principal.
Pour calculer le débit total à partir du débit dans le capillaire, il faut que la répartition du
débit dans le capillaire et dans le tube principal soit constante et connue.
La régulation du débit massique peut être effectuée par une servo-vanne pneumatique de
précision commandée par une servo-vanne Electromagnétique. Cette dernière dérive une
petite partie du gaz au dessus de la membrane de la servo-vanne pneumatique pour
commander son ouverture.
Caractéristiques
Mesure massique de gaz ou liquides propres et secs sur des faibles débits.
Dans un débitmètre, une bobine excitatrice placée en C, soumet le tube de mesure à un mouvement
oscillant autour de l’axe repos A-B.
LaManuel
partiede Formation
centrale estEXP-MN-SI050-FR
selon la terminologie propre à ce domaine un ventre de vibration, où
Dernière Révision: 04/11/2008 Page 110 de
l’oscillation est maximale.
Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
Le débitmètre de Coriolis utilise donc comme capteur un tube sans obstacle que l'on fait
vibrer à sa fréquence de résonance au moyen d'un bobinage placé à mi parcours du
capteur.
Lorsque des particules de fluide se déplacent dans le tube elles vont provoquer des forces
de Coriolis qui agissent en sens opposés sur les deux moitiés du tube : dans la première
moitié du tube le fluide freine l'oscillation tandis qu'il l'accélère dans la seconde moitié en
restituant l'énergie qu'il a acquise dans la première moitié.
Il en résulte une distorsion du tube ce qui se traduit par un retard de phase entre l'entrée
et la sortie que l'on va mesurer à l'aide de capteurs inductifs. Ce décalage temporel entre
les deux signaux oscillatoires est proportionnel à la force de Coriolis et donc au débit
massique.
Utilisation :
Caractéristiques :
Dynamique de mesure : 10 à 20
Réponse : linéaire
Avantages :
Inconvénients :
Son poids
Encombrements
Pannes Possibles :
Limites de
Limites de
Technologie Principe physique Cellule de mesure température Précision
pression
(°C)
Plaques à orifice
Non, but Pressure ± 1.0 %
Section Obstruer le fluide avec
Venturi error transducer
constante une restriction fixe
increases limitation Range 3 :1
Dall tube
Float rotameter
Constant ± 1.0 %
Obstruct the fluid by a
pressure Slotted cylinder 350 °C 40 MPa
variable restriction
(variable Range 10 :1
area) Piston
Semi-rotary piston
Reciprocating
Diaphragm
Rotary displacement
± 0.25 %
Measure the rotational
Turbine Turbine flowmeters 250 °C 20 MPa
speed of turbine
Range 10 :1
± 1.4 %
Transit time flowmeter 100 °C
Measure transit time Range 10 :1
between two points or Pipework
Ultrasonic
measure the droppler limitation
shift ±5%
Laser/droppler
120 °C to
flowmeter
± 20 %
±1%
to
Use a bluff body to
Vortex shedding Vortex flowmeter 200 °C 10 MPa 2%
produce vortices
Range 15 :1
8. NIVEAU
8.1. GÉNÉRALITÉS
En ce qui concerne les mesures physiques, il s'agit de la distance H entre la surface libre
du liquide contenu dans un réservoir et le fond de ce réservoir.
Plus généralement, cette définition peut s'étendre à tout appareil de production pouvant
contenir un liquide ou un produit en poudre (on dit qu'il est pulvérulent) tel que le ciment
par exemple ou granuleux (ex: grains de blé dans un silo).
Le niveau peut aussi parfois être un niveau de séparation entre deux liquides non
miscibles (par exemple, l'eau et l'huile) contenus dans un même réservoir ouvert ou
fermé.
H1 et H2 sont deux niveaux (en m) mesurés aux deux temps successifs t1 et t2.
Réservoir de stockage de
liquide: il faut que H < H
maxi afin d'empêcher tout
débordement.
Le niveau est mesuré par le capteur LT qui transmet son signal de mesure M au
régulateur LIC. Le régulateur envoie son signal de commande Y R sur la vanne
pour agir sur le débit de vidange du réservoir afin de maintenir le niveau H
constant.
Un niveau est une hauteur de liquide mesurée par rapport au fond du réservoir, soit H. La
mesure du niveau est donc une mesure de longueur. Mais assez souvent on s'intéresse
d'avantage aux variations de cette hauteur H, que nous noterons DH, plutôt qu'à la
hauteur H proprement dite. Il s'agit donc d'une mesure de déplacement.
D'après le principe des vases communicants, le niveau du liquide dans le tube transparent
de droite (en verre ou plastique) est le même que celui du liquide dans le réservoir. On lit
donc ce niveau sur la règle graduée le long du tube transparent. Deux robinets
d'isolement et un robinet de purge en point bas permettent d'effectuer une intervention sur
cet appareil.
La mesure de niveau manuelle par pige. C'est une tige qu'on plonge depuis le haut
du réservoir dans le liquide. L'exemple courant est la jauge à huile du moteur d'une
voiture.
De très nombreux dispositifs, en fait, ne mesurent pas le niveau mais une grandeur
intermédiaire qu'ils traduisent ensuite en une indication locale du niveau ou en un signal
image.
Supposons par exemple que nous désirions suivre le niveau ou le contenu (volume ou
masse de liquide) du réservoir ouvert cylindrique d'axe vertical représenté ci-dessous en
ayant le choix entre
Nous voulons d'abord suivre le niveau H du liquide dans le réservoir, par exemple pour le
maintenir à une hauteur correcte, ni trop haute, ni trop basse.
Lorsque la masse volumique r du liquide est variable, donc mal connue, faut-il
choisir la méthode directe ou la méthode indirecte ?
P=.g.H
D'ou H = P / ( . g)
La masse de liquide obtenue par pesage, après déduction de la masse du réservoir vide,
est
M = V. = S . H .
D'ou H = M / (S . )
V=S.H
P=.g.H
donc H = P / ( . g)
et V = S . P / ( . g)
M = V.
donc V = M /
Nous voyons que, lorsque r est variable, la mesure directe du niveau H, indépendante de
, est préférable à la mesure indirecte.
M=V.=S.H.
Donc, si nous faisons une mesure directe du niveau H (mesure par tube transparent ou
par flotteur vues précédemment), il faut connaître la masse volumique pour en déduire
M. Si cette masse volumique est variable, il faut la mesurer pour connaître avec
précision M.
M = V . = S . H . .
P = . g . H donc H = P / ( . g)
Donc M = S . H . = S . [P / ( . g)] .
Soit en simplifiant M = S . P / g
Mais pour déterminer avec précision la masse M de liquide contenu dans le réservoir, la
méthode de mesure la plus adaptée consiste à peser le réservoir en continu, à condition
que M ne soit pas trop petite par rapport à la masse MR du réservoir vide.
En plus de ces considérations théoriques, il faut aussi tenir compte, dans le choix d'un
dispositif de mesure
8.2.1. Jaugeage
Les piges à ruban sont constituées d’un lest qui entraîne un ruban gradué en
unités de la grandeur mesurée (longueur, volume, masse) ceci à une température
référence et bobiné autour d’un tambour, il peut être enduit d’une pâte permettant
la mesure précise du niveau sur des produits tels que les essences et les
kérosènes.
Ce sont des instruments de mesure très simples, et peu coûteux, mais ne permettant que
des mesures instantanées.
Dans le cas d’un contrôle prolongé, lorsque la température de mesure est très éloignée de
la température de référence, ( celle-ci étant prise pour base lors de la graduation),
nécessité d’effectuer une correction en fonction du coefficient de dilatation du métal de la
pige.
Remarques :
Le métal constituant la pige devra être choisi de manière à éviter, lors de frottements sur
les parois de la cuve, la création d’étincelle (produits inflammables).
Le risque d’obtenir une mesure par excès est plus important avec une pige à ruban
(tension de ruban).
L'indicateur à réflexion comporte une seule glace dont la face en contact avec le liquide
est striée (glace prismatique).
Préconisation :
liquides incolores.
La colonne de liquide est contenue dans le corps de l’indicateur entre deux glaces lisses.
Il est souvent utile d'équiper les indicateurs à transparence d'un dispositif d'éclairage afin
de faciliter la lecture du niveau avec des fluides incolores.
Préconisation :
Possibilité avec liquides colorés, utilisé pour les ballons de chaudière (vert :
phase eau, rouge : phase vapeur).
Au delà de 20 bars, il est nécessaire de protéger le verre par une feuille de mica.
8.2.2.3. Comparaison
À réflexion Eau
Hydrocarbures lègers
8.2.2.4. Maintenance
Sur ce type d’indicateur de niveau, il faut changer les glaces ainsi que les joints quand
cela est nécessaire.
Verre à
Transparence
Verre à
Réflexion
Il s'agit d'une mesure directe du niveau car on mesure une hauteur ou un déplacement.
Le flotteur, qui contrairement au plongeur ne coule pas mais flotte à la surface du liquide
suit celle-ci dans ses déplacements.
Le flotteur, résistant à la pression équipé d'un couple d'aimants coulisse le long d'un tube
étanche, résistant à la pression, et qui laisse passer le champ magnétique.
A l'intérieur du tube, se déplace, suspendu à un câble d'acier, un noyau formé d'un groupe
d'aimants s'accouplant magnétiquement au flotteur en le suivant fidèlement. Le câble
s'enroule sur un tambour réuni à l'aiguille indicatrice par un train d'engrenages.
La transmission du déplacement du flotteur se fait donc avec une étanchéité parfaite, d'où
une utilisation possible avec les liquides corrosifs, sous haute pression ou haute
température.
8.2.3.2. Avantages
Mesure précise d'un niveau "calme" sur une grande étendue de mesure
(plusieurs mètres). Par exemple, précision de quelques mm sur une étendue de
mesure de 1 m, soit de l'ordre de ± 0,5 %.
8.2.3.3. Inconvénients
Par le principe des vases communicants, le niveau dans la bouteille et dans le réservoir
sont identiques. Un flotteur se déplace dans la chambre de mesure (matériau non
magnétique : acier inoxydable) et suit le niveau du réservoir.
Il comporte, à hauteur de la
ligne de flottaison, un aimant en
forme de tranche d’ananas qui
retourne au passage une série
de petites palettes aimantées
mobiles, polarisés, se
verrouillant magnétiquement les
unes aux autres et disposées
en échelle sur toute la hauteur
contrôlée. La face des palettes
sous le flotteur est d’une
couleur, celle des palettes
retournées au dessus, d’une
autre. La visibilité est donc très
bonne.
Figure 120 :
Exemple d’Indicateur
à palettes
magnétique
Remarque :
La résolution est au mieux égale à la hauteur d’une palette, soit de l’ordre du centimètre.
Quant à la précision, elle n’est pas excellente, car plusieurs petites palettes participent au
basculement à la hauteur du point de mesure. S’ajoute à cette imprécision l’erreur de
profondeur d’immersion du flotteur, souvent de type allongé.
Ces appareils sont d’emploi courant sur des hauteurs de quelques mètres et pour des
pressions parfois élevées, dépassant les 100 à 200 bar (400°C) ; ils présentent l’avantage
de ne pas comporter de presse-étoupe. Le système des palettes est contenu dans un
boîtier étanche, avec une vitre frontale.
Pour les implantations hors bâtiments, il faut se méfier des condensations, des
pénétrations de vapeurs et de gaz corrosifs, de poussières finissant par altérer la
mobilité des palettes. L’aimant interne peut, en outre, attirer des particules magnétiques
freinant son mouvement.
8.2.4.2. Caractéristiques
Nous pouvons aussi ajouter des contacts sur ce type d’appareil ou un convertisseur de
mesure.
8.2.4.4. Maintenance
Isoler l’instrument à l’aide des vannes d’isolement situées sur chaque prise
d’impulsion.
8.3.1.1. Principe
Exemple : Nous considérons que nous avons une pression de 200 mbar avec un liquide
qui est de l’eau (masse volumique = 1000kg/m³).
H = P / ( x g)
H = 2m
Transmetteur
Pression
différentielle
HP
BP
Prise d’impulsion
C’est le même principe de mesure à part que nous avons une pression différente de la
pression atmosphérique sur la BP du transmetteur.
8.3.1.4. Maintenance
Les problèmes que vous pourrez rencontrez sur ce type de mesure sont :
Figure 123 : Exemple décalage positif du zéro sur bac à ciel ouvert
Figure 124 : Exemple décalage négatif du zéro sur bac à ciel fermé
Manuel de Formation EXP-MN-SI050-FR
Dernière Révision: 04/11/2008 Page 134 de
Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
8.3.2.1. Principe
Le plongeur est un tube métallique cylindrique d'axe vertical bouché de manière étanche
(soudé) à ses deux extrémités et accroché à un dispositif de pesage. Sur l'animation ci-
dessus, ce dispositif est un simple ressort dont l'étirement est proportionnel à la force
exercée sur son extrémité mobile.
Quand le niveau du liquide à mesurer est bas, le plongeur n'est pas immergé et le poids
mesuré (la force FPA représentée par la flèche bleue sur l'animation) est égal au poids
propre du plongeur Po.
Bien qu'étant creux, le plongeur est lesté par du sable ou des petites billes métalliques afin
d'avoir une masse M telle qu'il coule si on l'abandonne dans le liquide sans le retenir, d'où
l'appellation de plongeur et non pas flotteur.
Le plongeur étant immergé dans le liquide sur une hauteur H, le liquide exerce sur lui une
force de poussée d'Archimède PA verticale mais dirigée de bas en haut donc s'opposant
au poids Po.
Le module de PA est PA = . g . Vi = . g . S . H = . g . (p . D2 / 4) . H
Le poids apparent du plongeur est la force FPA dirigée vers le bas comme Po et de module
FPA = Po - PA = M . g - . g . S . H
A condition que la masse volumique du liquide r soit constante, le poids apparent a donc
un module
Avec une masse volumique constante, les variations du poids apparent sont donc
inversement proportionnelles aux variations du niveau H à mesurer. La courbe
correspondante est une droite de pente négative car quand H augmente, FPA diminue.
Un ressort a une extrémité fixée à un support rigide, le plongeur étant suspendu à l'autre
extrémité. Les variations du poids apparent du plongeur sont traduites en un déplacement
proportionnel par un ressort dont l'étirement est proportionnel à la force de traction
exercée par ce plongeur.
Ce tube est parfois appelé "bouteille" de niveau. Cette "bouteille" peut être raccordée au
réservoir avec deux robinets d'isolement et un robinet de purge afin de permettre une
intervention sur le dispositif de mesure sans que cela nécessite l'arrêt de l'installation et la
vidange du réservoir.
Le plongeur est accroché à l'extrémité d'un levier rigide. Ce levier est soudé à l'extrémité
libre en rotation d'un tube métallique (le tube de torsion) dont l'autre extrémité est soudée
sur une bride fixée sur le réservoir.
C'est pourquoi ce dispositif est très bien adapté aux mesures du niveau d'un réservoir
fermé sous haute pression.
FPA = M . g – S . 1 . g . H – S . 2 . g . (L - H)
Donc FPA = a – b . H
Le poids apparent est donc ici aussi inversement proportionnel au niveau interface H à
condition que les masses volumiques des deux liquides soient constantes.
Stabilité du plongeur
Le plongeur a tendance à osciller autour de son point d'attache. En effet, son poids qui
s'exerce au centre de gravité et la poussée d'Archimède du liquide déplacé qui s'exerce au
centre de poussée créent un couple.
Il est quand même parfois nécessaire de guider le plongeur avec une "cage" qui est un
cylindre percé de trous dans lequel le plongeur peut se déplacer verticalement sans se
balancer.
Avantages :
Bonne précision (environ ± 0,5%) et loi linéaire si la masse volumique est bien
connue et ne varie pas
L'appareil peut être monté sur une bride en haut du réservoir ou sur une
"bouteille" en dérivation isolable du réservoir par deux robinets et avec robinet de
purge.
Inconvénients :
8.3.2.6. Maintenance
Plutôt que d'effectuer cette opération sur site avec le niveau bas (H = 0) ou le niveau haut
(H = Hmax), avec ce principe de mesure il est possible de régler ou d'étalonner le
transmetteur en atelier.
Pour cela, on calcule le poids apparent du plongeur pour le niveau minimal (c'est le poids
propre du plongeur pour un niveau simple avec H min = 0) et pour le niveau maximal, et on
remplace le plongeur par un plateau sur lequel on pose des masses étalon, le poids total
(masses + plateau) correspondant au poids apparent calculé.
A l'atelier, il est aussi possible d'immerger le plongeur (s'il n'est pas trop long) dans le
liquide contenu dans un seau ou dans de l'eau en ayant calculé la hauteur équivalente à
celle du liquide compte tenu de sa masse volumique.
Ce principe, déjà ancien, est encore assez utilisé. Mais il est particulier car il s'agit d'une
mesure discontinue, l'information sur le niveau n'étant pas instantanée mais remise à jour
périodiquement.
Un poids (le palpeur) est suspendu à un câble (ou une bande) passant sur une poulie
suspendue à un ressort. Un moteur à deux sens de marche fait descendre ou monter le
poids en enroulant ou déroulant le câble sur un tambour.
Le déplacement du câble, donc du poids est mesuré avec précision au niveau du tambour.
Elle s'effectue de la manière suivante. Le moteur déroule le câble pour faire descendre le
palpeur. Lorsque celui-ci atteint le liquide, la poussée d'Archimède l'allège, ce qui diminue
la tension du câble et fait remonter la poulie, d'où le changement d'état du contact
électrique qui arrête le moteur et commande la prise en compte de la mesure du niveau (H
= 6 m sur l'animation).
Cette mesure est précise, mais discontinue. Avec un palpeur de forme adaptée, elle peut
aussi être utilisée pour la mesure de niveau de solides en poudre, en grains (ex: silo de
blé) ou en vrac (ex: pierres), avec des étendues de mesure pouvant atteindre 70 mètres.
8.3.3.1. Avantages
8.3.3.2. Inconvénients
8.3.4.1. Généralités
L’un des problèmes difficiles à résoudre dans la mesure des hauteurs reste tout de même
celui de l’encrassement des prises aboutissant au capteur manométrique.
L’astuce, ici consiste à utiliser un gaz ou de l’air tampon, cette idée conduit à la solution du
bullage ou bulle à bulle.
8.3.4.2. Principe
Le système comporte :
Un Rotamètre.
Un filtre manodétendeur.
Un capteur de pression
Le gaz intermédiaire, généralement mais pas nécessairement l’air, passe dans un filtre
manodétendeur qui en régularise le débit. Puis dans un Rotamètre qui en contrôle
La canne d’insufflation est prévue pour résister à la corrosion. Simple tube, elle peut être
réaliser en n’importe quel matériau (cuivre, PVC, PTFE,….). A sa partie inférieure, elle est
taillée en V pour faciliter l’échappement des bulles et par la même occasion augmenter la
précision.
On règle le débit pour que, au niveau le plus haut, des bulles s’échappent de la canne et il
reste à mesurer la pression au point le plus haut (P = x g x h). La hauteur manométrique
du gaz est négligeable devant celle du liquide jaugé et, comme le débit est faible (environ
3 l/h, ce qui correspond à une bulles toutes les une à deux secondes), la perte de charge
est négligeable aussi.
Exemple :
Un bac n’est pas entièrement vide et à l’écran le capteur de niveau vous indique 0% et
bien il suffit de vider entièrement le bac et vous décaler le zéro du transmetteur.
Méthode qui s’impose dans le cas des cuves enterrées, des liquides agressifs
pour le transmetteur (acide,…) et plus encore lorsqu’un environnement
dangereux rend difficiles les interventions, même les plus simples.
8.3.4.4. Maintenance
Attention : Il faut faire très attention à ce que nous avions toujours un débit d’air constant
car si nous n’insufflons plus par la canne, le liquide agressif peut remonter jusqu’au
transmetteur de pression et soit boucher la prise d’impulsion ou soit attaquer la cellule de
mesure du transmetteur.
8.3.5.1. Rappel
La mesure de niveau capacitive n'est pas aussi utilisée que la mesure de pression
hydrostatique mais peut l'être dans une grande variété d'applications: liquides conducteurs
ou non, solides en vrac, vide ou hautes pressions, basses ou hautes températures, zones
explosives. Mesure indirecte, elle nécessite de posséder quelques notions de base en
électricité sur le condensateur.
Le condensateur
Figure 134: Le
condensateur
Le diélectrique peut être le vide, l'air sec, un solide isolant, un liquide isolant tel que
l'essence ou tout autre hydrocarbure, ou même de l'eau parfaitement pure.
C=.S/e
Retenir simplement que cette capacité C est proportionnelle à la surface S des armatures
(donc à la hauteur l pour une longueur L donnée) et inversement proportionnelle à la
distance e entre ces armatures.
C = e . 2p . l / ln (r1 / r2)
Cette valeur est très faible. Si le réservoir est rempli d'hydrocarbure liquide tel que le
kérosène, de permittivité relative e = 2, la capacité C aura une valeur égale à 21 pF ce qui
est encore très faible.
Capacité équivalente
C = C1 + C2
8.3.5.2. Principe
une tige métallique de forme cylindrique pleine, d'axe vertical, située au centre du
réservoir et isolée électriquement de celui-ci. C'est l'armature intérieure du
condensateur.
la phase gazeuse (en blanc) ou liquide (en vert) située entre le réservoir et la
tige. C'est le diélectrique du condensateur. La permittivité relative du gaz est e r=1
et nous prendrons pour le liquide la valeur e r=2. Le liquide peut monter ou
descendre dans le réservoir, les circuits de remplissage et de vidange n'étant pas
représentés.
Quand le niveau est très bas, la tige n'étant pas immergée dans le liquide, on mesure la
capacité C d'un condensateur dont le diélectrique est le gaz (ou la vapeur).
Quand le niveau est à son maximum, la tige étant complètement immergée dans le
liquide, on mesure la capacité C d'un condensateur dont le diélectrique est le liquide. Cette
capacité est donc égale au double de la précédente compte tenu des valeurs respectives
des permittivités relatives du gaz (vapeur) et du liquide.
Quand le niveau a une valeur intermédiaire, la tige étant partiellement immergée dans le
liquide, on mesure une capacité C de valeur intermédiaire égale à la somme des capacités
C1 et C2 de deux condensateurs reliés en parallèle dont le diélectrique est le gaz (vapeur)
pour C1 et le liquide pour C2.
H est le niveau de liquide mesuré par rapport à l'extrémité inférieure de la tige et non pas
par rapport au fond du réservoir. C'est donc la hauteur d'immersion de la tige dans le
liquide.
erL et erG sont les permittivités relatives du liquide et du gaz (ou de la vapeur).
r1 est le rayon intérieur du réservoir et r2 le rayon de la tige. Le rapport de ces deux rayons
est donc égal au rapport des deux diamètres correspondants.
Remarques:
Si la permittivité relative erL du liquide n'est pas constante, par exemple du fait
d'une composition variable, il est possible de faire une compensation
automatique en mesurant en permanence la capacité d'un condensateur de
référence toujours entièrement immergé dans ce même liquide.
La tige est isolée du réservoir par du P.T.F.E. (téflon) qui assure aussi l'étanchéité. Le plus
souvent, cette tige est protégée par un revêtement isolant peu épais (ex: P.T.F.E., P.V.C.,
céramique) ce qui ne modifie quasiment pas la valeur de la capacité mesurée.
Un câble coaxial est nécessaire pour protéger la mesure des parasites électriques sur la
distance entre la sonde et le circuit réalisant le traitement électronique. On peut s'en
passer en plaçant dans la tête de sonde le circuit de mesure et de traduction en signal
standard.
Il est aussi possible de disposer une large feuille métallique contre la paroi extérieure du
réservoir. Cette feuille sera la seconde armature du condensateur.
Le condensateur est alors constitué par une tige métallique obligatoirement entourée
entièrement d'une gaine assez mince en matière plastique isolante (ex: P.T.F.E.) et le
liquide.
Ce liquide est en contact avec le métal du réservoir (ou avec une autre électrode
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métallique si le réservoir est en plastique) qui assure la liaison de masse.
C1 est prépondérante car la distance entre armatures e est faible car égale à l'épaisseur
de la gaine isolante.
Cette gaine isolante ayant une épaisseur et une permittivité relative constantes, C 1 varie
proportionnellement au niveau H d'immersion de la sonde dans le liquide. Donc, la
capacité totale mesurée C est là aussi liée à H par la relation C = a . H + b
De plus, gros avantage: elle n'est pas influencée par les caractéristiques électriques du
liquide qui doit toutefois posséder une conductivité minimale.
8.3.5.5. Maintenance
Très peu de maintenance sur ce type d’instruments de mesure. Il faut nettoyer de temps à
temps la sonde capacitive.
Avantages :
bonne robustesse.
Inconvénients :
sonde en contact avec le produit (risque de corrosion avec une sonde métallique
non gainée, de dépôts, de colmatage, ...)
8.4.1.1. Rappel
L'onde sonore ou ultrasonore est une onde mécanique due à une vibration des molécules
de la matière. Elle se propage dans toutes les directions, donc de manière sphérique,
grâce à un support matériel. Ce support peut être solide comme une structure métallique
qui vibre, liquide, ou gazeux (ex: air atmosphérique, vapeur).
Cette onde ne peut donc pas se propager dans le vide, contrairement à une onde
électromagnétique. De plus, il faut la guider pour qu'elle se propage dans une direction
donnée. C'est ce que fait le cône d'un porte-voix ou d'un haut parleur.
L'oreille perçoit les vibrations des molécules de l'air atmosphérique qui produisent des
variations périodiques de sa pression. En dessous de 16000 Hertz (Hz), ces ondes sont
dites sonores, audibles au dessus de quelques dizaines d'Hertz. Au dessus de 16000 à
20000 Hz (20 kHz), se situe le domaine des ultrasons, inaudibles par l'homme mais
audibles par certains animaux (ex: chiens, chauve-souris).
Le son se propage à une vitesse de plusieurs km/s dans un solide (ex: 5 km/s dans
l'acier), de l'ordre du km/s dans un liquide (ex: 1435 m/s dans l'eau à 8°C) et de quelques
centaines de m/s dans les gaz (ex: 331 m/s dans l'air à 0°C). Mais dans un gaz, cette
vitesse dépend fortement du milieu (composition, pression, température; par exemple une
élévation de température de 1°C augmente la vitesse de propagation du son dans l'air de
0,6 m/s).
L'onde sonore ou ultrasonore est réfléchie, comme un rayon lumineux, par les surfaces
solides, mais aussi par les surfaces liquides. Dans le cas d'un liquide, celui-ci absorbe une
partie de l'onde et réfléchit l'autre partie: c'est l’écho.
8.4.1.2. Principe
La tête d'émission / réception émet une onde ultrasonore de manière discontinue, sous
forme de brèves impulsions ultrasonores à intervalles de temps constants (ex : 25 fois par
seconde).
Cette onde est dirigée verticalement sous forme d'un faisceau conique en direction de la
surface du liquide dont on mesure le niveau.
Le liquide absorbe une partie de cette onde, l'autre partie (l'écho) étant réfléchie en sens
inverse vers la tête d'émission / réception dans laquelle se trouve un récepteur détectant
le retour de l'écho.
La mesure précise du temps t qu'a mis l'onde pour aller jusqu'à la surface du liquide et
revenir sous forme d'un écho permet d'en déduire la hauteur de creux H c = Hmax - H, donc
le niveau H.
Le temps que met l'onde pour aller de l'émetteur jusqu'au liquide et revenir sous forme
d'un écho jusqu'au récepteur est :
t = 2 . (Hmax - H) / V
d'où H = Hmax - (V . t / 2)
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On a donc une relation linéaire entre H et t. Pour une vitesse V donnée, le niveau H est
inversement proportionnel au temps t mesuré par le chronomètre électronique.
L'appareil fait le filtrage nécessaire (élimination des échos parasites), traduit le temps t
mesuré en un signal de mesure standard (ex: 4..20 mA) en effectuant d'éventuelles
corrections (ex: pour tenir compte de l'influence de la température de la phase gazeuse).
On peut par exemple facilement vérifier que pour V = 330 m/s et une distance de creux
(Hmax - H) égale à 1 mètre, le temps t mesuré est t = 2 . (Hmax - H) / V = 2 / 330 = 0,006 s
soit 6 millisecondes(ms).
L'onde utilisée est le plus souvent ultrasonore donc silencieuse pour l'homme, d'une
fréquence de vibration constante pouvant aller de 10 kHz à 100 kHz, par exemple 40 kHz.
Les ultrasons permettent d'obtenir une meilleure précision. Les ondes audibles, de moins
en moins utilisées, permettent de mesurer des grandes distances de creux car elles sont
moins atténuées par la propagation.
8.4.1.3. Descriptif
Pour produire une onde sonore, l'émetteur est un haut parleur (membrane vibrante
solidaire d'une bobine excitée par un courant alternatif de fréquence égale à celle de
l'onde et mobile dans un champ magnétique fixe créé par un aimant), prolongé par un
cône directeur pour la guider et la diriger.
Dans le montage combiné, c'est donc le même dispositif que pour l'émission, mais utilisé
en sens inverse (réversibilité) lors de chaque mesure du temps t.
La "tête" d'émission est donc aussi celle de réception (un seul boîtier monté en haut du
réservoir). La sonde de température permet de corriger les variations de la vitesse de
propagation dues aux variations de la température de la phase gazeuse.
Avantages :
mesure sans contact, utilisable avec des produits très corrosifs, visqueux, et
même parfois solides en vrac, pulvérulents, granuleux, ou colmatants (si la
granulométrie du produit ou le "talus" formé ne posent pas de problème au
niveau de l'écho renvoyé vers la sonde).
prix intéressant
Bonne précision (par exemple ± 3 mm, soit ± 0,3% sur une étendue de mesure
de 1 m) si la surface du produit est calme et sans mousse
Inconvénients :
mesure inutilisable lorsque le réservoir est sous pression élevée ( > 10 bars) ou
sous vide (propagation impossible), ou lorsque la sonde est à une température
supérieure à 100°C
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pour un montage combiné, plage morte c'est à dire distance minimale nécessaire
entre la tête d'émission/réception et la surface du produit dont on mesure le
niveau.
précautions nécessaires pour éviter les échos parasites sur les obstacles autres
que la surface du liquide et qui ne peuvent être éliminés par l'électronique.
8.4.2.1. Généralités
Cette mesure de niveau, apparue depuis quelques années seulement, est en forte
progression. Elle est basée sur le même principe que la précédente, la différence se
situant au niveau du type d'onde émise et détectée en écho. Au lieu d'une onde sonore ou
ultrasonore, le radar utilise une onde électromagnétique haute fréquence (micro-onde).
Comme l'onde sonore ou ultrasonore, l'onde électromagnétique est aussi une vibration,
mais ce ne sont plus des molécules qui vibrent mais un champ magnétique. Ce champ
magnétique varie de manière sinusoïdale, comme le fait la pression acoustique pour les
ondes sonores et ultrasonores.
Sa vitesse de propagation est celle de la lumière, soit 300000 km/s, la lumière étant elle
aussi une onde électromagnétique.
La lumière est une onde électromagnétique de très grande fréquence (de l'ordre de 10 15
Hz) donc de très petite longueur d'onde (L = C / f = 300000.103 / 1015 = 3.10-7 m = 0,3 mm,
c'est à dire de l'ordre du micromètre ou micron), ce qui permet au soleil de nous éclairer à
travers l'espace intersidéral.
Les micro-ondes sont des ondes électromagnétiques de grande fréquence (de l'ordre de
1010 Hz, soit une longueur d'onde L de l'ordre du millimètre).
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Le radar utilise des micro-ondes d'une fréquence de l'ordre de 10 8 à 1010 Hz, donc du
gigahertz (GHz). Leur longueur d'onde L est de l'ordre du millimètre jusqu'au mètre.
8.4.2.2. Principe
Le principe de mesure utilisé le plus fréquemment est exactement le même que celui
d'une mesure par ondes sonores ou ultrasonores. Le dispositif mesure le temps t que met
l'onde pour aller jusqu'au liquide et revenir après réflexion par la surface du liquide sous
forme d'écho.
Mais ce temps t est ici très différent. Il passe en effet de l'ordre de la milliseconde (ms) à
celui de la nanoseconde (1ns = 10-9s), la vitesse de propagation passant de quelques
centaines de mètres par seconde à 300000 km/s.
d'autant plus que sa constante diélectrique relative e R est faible. L'écho obtenu avec un
solvant, un hydrocarbure ou certains solides (e R de l'ordre de 1 à 3) est donc beaucoup
plus faible que celui obtenu avec un liquide conducteur comme l'eau (e R=80), ce qui peut
poser problème car l'écho reçu doit être correctement détecté.
Comme pour une mesure par onde sonore ou ultrasonore, le dispositif n'émet pas l'onde
électromagnétique en continu, mais de manière discontinue, à intervalles de temps
constants (ex: 0,3 ms) et d'une durée brève (ex: 0,8 ns) C'est une onde pulsée (train
d'onde). Cela permet de mesurer le temps t (de propagation + réflexion de la brève
impulsion d'onde) et économise l'énergie électrique nécessaire.
Ce temps t mesuré est donc lié au niveau H par la même relation que dans le cas de
l'onde sonore ou ultrasonore.
t = 2. (Hmax - H) / C
D’où H = Hmax - (C . t / 2)
L'appareil fait le filtrage nécessaire (élimination des échos parasites), et traduit le temps t
mesuré en un signal de mesure standard (ex: 4..20 mA).
L'antenne la plus
utilisée est
l'antenne cône. On
peut voir le trajet
des ondes en
rouge sur la figure
« propagation
des ondes dans
une antenne
cône ».
Ce tube doit être percé de petits trous pour que le liquide à l'intérieur soit homogène avec
le liquide autour du tube. Ce tube peut aussi être en dérivation sur le réservoir ce qui
facilite une intervention sur le dispositif de mesure. Un robinet d'isolement peut aussi être
placé à l'extérieur en haut du tube.
Ce dispositif est aussi adapté lorsque la surface du liquide est couverte de mousse ou que
le liquide est agité. Mais ce n'est plus une mesure sans contact avec le produit.
8.4.2.6. Avantages
Montage facile.
8.4.2.7. Inconvénients
Le produit que l’on mesure doit avoir une constante diélectrique relative
suffisante pour bien réfléchir l’onde (écho exploitable).
Mesure faussée avec des liquides très moussants ou des solides pulvérulents
formant talus, colmatants, ou dont la granulométrie modifie la direction de l’écho
détecté.
Prix élevé.
Précautions nécessaires pour éviter les échos parasites sur les obstacles
autres que la surface du liquide et qui ne peuvent être éliminés par
l’électronique du transmetteur (ex : déversement de liquide dans le réservoir).
La détection d'un niveau est une simple comparaison de la valeur de celui-ci avec une
valeur de référence. Le signal de sortie d'un détecteur est donc binaire (on dit T.O.R. pour
"tout ou rien") alors qu'un capteur de mesure d'un niveau fournit un signal image continue
et fine de ce niveau.
Les détecteurs sont donc des systèmes en général d'un coût moins élevé que celui des
dispositifs de mesure continue mais fiables car la sécurité des personnels et des
installations repose souvent sur eux.
Ne pouvant tous les citer, nous nous limiterons à quelques principes, les plus utilisés.
Mis à part le pesage du réservoir, il y a tout d'abord les différents principes de mesure
étudiés précédemment, chacun pouvant être utilisé pour une simple détection (qui peut le
plus peut le moins !). En voici quelques exemples.
Un flotteur est guidé par un tube non magnétique étanche qui le traverse en son centre et
le long duquel il se déplace verticalement. A l'intérieur du flotteur se trouve un aimant
permanent.
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De même, à l'extrémité du tube se trouve un aimant fixe de pôle opposé à celui de l'aimant
mobile situé dans le flotteur.
Ces deux aimants ont tendance à se repousser, donc un liquide de faible densité peut
aussi déplacer le flotteur lors de la montée de son niveau. Lorsque le niveau monte,
l'aimant du flotteur passe autour de la capsule du relais bistable (type Reed) dont le
contact change d'état.
Ses lamelles contact sont en effet sensibles à l'action du champ magnétique. Ce contact
ne s'inversera qu'au passage du flotteur à la descente du niveau.
Deux lames métalliques parallèles agencées côte à côte sur une membrane métallique
sont amenées par effet piézo-électrique à leur fréquence de résonance. Lorsqu'elles
entrent en contact avec le produit, la fréquence ainsi que l'amplitude de vibration de ces
deux lames diminue.
Pour la détection d'un niveau de produit solide en poudre ou en grains pas trop gros, un
circuit électronique détecte la variation d'amplitude des oscillations des lames et la traduit
en un changement d'un signal de sortie "tout ou rien".
L'allure de ces lames, sorte de fourche, s'apparente donc à celle d'un diapason. La
fréquence de résonance, par exemple de 85 Hz ou de 120 Hz, est choisie de façon à
éviter les perturbations de la fréquence du secteur (50 Hz). Ce système ne nécessite
aucun réglage.
Basées sur le même principe, il existe aussi des sondes à tige vibrante (une seule tige de
gros diamètre au lieu des deux lames).
Les sondes peuvent aussi bien être montées horizontalement que verticalement.
8.5.2.1. Avantages
Dispositif convenant aussi bien aux liquides (même visqueux, assez corrosifs, ou
assez chargés de particules solides) qu'aux solides en poudre ou en grains de
granulométrie jusqu'à 10 mm.
Robuste.
8.5.2.2. Inconvénients
Ne convient pas aux fluides très corrosifs ou très chargés de particules solides
pouvant se déposer et bloquer les lames.
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8.5.3.1. Avantages
Simple
Économique
8.5.3.2. Inconvénients
9. TEMPERATURE
9.1. RAPPEL
Par commodité, on a adopté une loi linéaire comme relation entre la température t et la
grandeur thermométrique x :
x = at + b
Pour établir une échelle thermométrique, on choisit deux repères thermométriques qui
sont les températures de deux situations facilement réalisables : par exemple la
température de la glace fondante, sous les conditions normales de pression, et celle de
l'ébullition.
L'échelle Celsius est de ce type : les points fixes sont la glace fondante et l'ébullition de
l'eau. On note le degré Celsius °C. C'est l'échelle la plus utilisée dans la vie pratique.
Il existe une infinité d'échelles centésimales suivant les points fixes choisis.
La température définie ci-dessus, n'est pas une grandeur mesurable, c'est une grandeur
repérable : ni la somme, ni le rapport de deux températures, exprimées en °C, n'ont de
sens. Elle se repère alors devant une graduation arbitrairement choisie.
La plus ancienne est l'échelle centésimale (1742), attribuant arbitrairement les valeurs 0 et
100 °C à la glace fondante et à l'eau bouillante, sous la pression atmosphérique normale.
La température ainsi définie dépendant du phénomène choisi (la dilatation d'un fluide)
pour constituer le thermomètre étalon, on utilise de préférence l'échelle Celsius, définie à
partir de l'échelle Kelvin.
Cette dernière échelle, qui est celle du système international, ne dépend d'aucun
phénomène particulier et définit donc des températures absolues. Le zéro absolu (-
273,15 °C) a pu être approché à quelques millionièmes de degrés près. Les phénomènes
physiques qui se manifestent aux très basses températures connaissent d'importantes
applications.
point point
Zéro congélation ébullition
absolue de l’eau de l’eau
0 Kelvin (K)
273,16 373,16
0 Rankine (°R)
491,69 673,6
A RETENIR
L’échelle absolue correspondant à l’échelle Celsius est l’échelle KELVIN
et le degré correspondant est le KELVIN (K).
1 °C = 1 K
0 °C = 273 K
0 K = - 273 °C
1 °F = 1 °R
0 °F = 459 °R
0 °R = - 459 °F
L’espace libre au dessus du liquide peut être vide. Toutefois, pour empêcher la colonne de
liquide de se fractionner facilement et aussi pour permettre de mesurer des hautes
températures, l’espace libre est rempli d’un gaz neutre (azote ou argon) mis sous une
pression fonction de la température à mesurer.
Le mercure (Hg) :
- de -35°C à +200°C, capillaire vide d’air
- de -35°C à +350°C, capillaire rempli de gaz inerte sous pression de 1 bar
- de -35°C à +600°C, capillaire rempli de gaz inerte sous pression de 20 bar.
- De -35°C à +750°C, capillaire rempli de gaz inerte sous pression de 70 bar
V = Vo (1 + αθ)
Vo : volume du liquide à 0 °C
V : volume du liquide à θ °C
αθ : coefficient de dilatation du liquide en °C-1
Cette équation nous montre que la sensibilité du thermomètre à dilatation de liquide est
proportionnelle au volume Vo (fonction du volume du réservoir) :
9.2.2.1. Principe
Hélium : - 267,8 °C
Hydrogène : - 239,9 °C
Azote : - 147,1 °C
Les liquides les plus utilisés sont le méthanol, le benzène, le toluène, le mercure.
9.2.3.1. Principe
On appelle tension de vapeur d'un liquide, la pression sous laquelle ce liquide est en
équilibre thermodynamique avec sa phase vapeur. La tension de vapeur n'est fonction que
de la température d'un liquide donnée. Ë une température correspond pour le liquide
choisie une pression de vapeur fixe.
Mais la graduation n'est pas linéaire, comme le montre la courbe de tension de vapeur ci-
dessus.
L'élément sensible est une sonde analogue à celle du thermomètre à gaz, mais le tube de
raccordement plonge dans la sonde.
La vaporisation du liquide se faisant toujours au point le plus chaud du système clos, les
capteurs à simple remplissage ne sont utilisables que si le bulbe est à une température
supérieure à la température ambiante (sinon, la vaporisation se ferait au niveau du capteur
de pression).
Ce type de thermomètre est très utilisé sur les chaudières dans toutes sortes d’industrie.
Leur indépendance vis-à-vis de toute source électrique les rend très compétitifs
pour des utilisations en zone à risque d’explosion.
9.2.4.1. Généralités
Artificielle s’il est provoqué par effet joule direct ou indirect, suivant que le courant
traverse un bilame elle-même ou une résistance chauffante placée à proximité.
Les bilames, liées dans la plupart des cas à des fonctions de sécurité ou de régulation,
sont présents dans tous les domaines de l’activité économique (autant industrielle que
domestique).
Thermomètres
9.2.4.2. La bilame
Une bilame thermique est constituée de deux bandes d'alliage dont les coefficients de
dilatation sont très différents, soudées à plat sur toute leur surface. Lorsqu'une telle bande
est soumise à une variation de température, les dilatations différentes des deux faces
provoquent des tensions, il en résulte une incurvation de l'ensemble.
Manuel de Formation EXP-MN-SI050-FR
Dernière Révision: 04/11/2008 Page 182 de
Formation Exploitation
Instrumentation
Capteurs et Transmetteurs
La soudure des deux constituants doit être suffisamment intime pour que la zone de
jonction soit mécaniquement aussi résistante que chacune des deux lames.
Les capteurs qui précèdent sont à lecture directe et sont peut utilisés dans les régulations
industrielles. De plus, à l'exception du thermomètre à gaz l'indication de température est
proche du lieu de mesure.
Les capteurs électriques qui suivent auront l'avantage d'une plus grande souplesse
d'emploi (information transmissible, enregistrement) tout en gardant une précision
suffisante pour les emplois industriels et beaucoup d'emplois de laboratoire.
La thermistance.
Le Thermocouple.
9.3.1.1. Définition
Les sondes à résistance ou sondes thermoélectriques sont aussi appelées sonde platine
(pT100). Elles sont composées d’un élément sensible en platine sont la valeur ohmique
varie en fonction de la température.
Les sondes platine ont une valeur ohmique de 100 ohms à 0°C. Cet élément sensible est
en platine donc c’est un conducteur métallique.
Rt = Ro (1 + t)
Cette équation a été transformée pour pouvoir être utilisée plus facilement avec les
coefficients A, B et C donnée par la norme DIN 43760 (IEC 751) et les fiches techniques
des composants.
R t R 0 1 At Bt 2 C(t 100)t 3
δ 1,4999
β 0,10863
Ces trois valeurs α représentent les trois principales spécifications pour les RTD
Je vous rassure, vous n’aurez pas à utiliser cette équation pour retrouver la valeur de la
résistance de la sonde en fonction de la température mesurée.
Ce tableau vous sera très utile pour que vous puissiez vérifier une de sonde de
température. Nous verrons la procédure de vérification dans le chapitre maintenance.
Vous entendrez parler dans votre métier d’instrumentiste de sonde pT100 classe A, A/2 ou
B, ne soyez pas surpris ceci est juste une tolérance de précision sur les sondes de
températures à résistance.
9.3.1.4. Câblage
Montage 2 fils : Mesure la plus simple. Faible précision car il y a cumulation des
valeurs ohmiques de la sonde et des cordons de prolongation. Cela peut être
évité par l’utilisation de sondes à plusieurs fils. Montage à éviter.
D’une extension
Puit Thermométrique :
Pour faciliter la maintenance, les constructeurs ont fabriqués des sondes avec éléments
sensibles interchangeables.
D’un Bornier
De sortie fils
La sortie à fils sert souvent à brancher un indicateur local avec une entrée pT100 3 fils.
La tête de raccordement :
9.3.1.6. Le Transmetteur
Celui-ci est monté soit dans la tête de sonde, soit en déporté dans une armoire locale
instrumentation ou dans un local technique instrumentation.
Bornes entrée
Sortie courant pT100 3 ou 4
4-20 mA + pin fils
Connection FSK
Nous voyons bien sur ce modèle les bornes d’entrées pT100 où il faut brancher les fils de
l’élément sensible qui arrivent dans la tête de sonde et les deux bornes + et – de la sortie
4-20mA.
Ce convertisseur est entièrement paramétrable à l’aide d’un logiciel. Les paramètres sont
hyper simple, vous choisissez l’échelle de la température voulue, la sortie courant (4-
20mA ou 0-20mA), le TAG du capteur, etc…..
Le convertisseur déporté
9.3.2. Thermistance
Il existe deux types de thermistance, les CTN à coefficient de température négatif, et les
CTP à coefficient de température positif.
9.3.3.1. Principe
Cette tension dépend de la température de la soudure chaude (si la soudure froide est à
0°C) et de la nature des métaux. Lorsque cette dernière est connue on peut graduer
directement les indications du millivoltmètre en température
TEMPERATURES
SYMBOLE NATURE DU THERMOCOUPLE POLARITES COULEURS
APPROXIMATIVES
CUIVRE + JAUNE
T - 40 à 350 C°
CONSTANTAN - BLEU
FER + JAUNE
J - 40 à 750 C°
CONSTANTAN - NOIR
NICKEL-CHROME + JAUNE
K - 40 à 1000 C°
NICKEL-ALLIE - VIOLET
NICKEL-CHROME + JAUNE
E - 40 à 900 C°
CONSTANTAN - ORANGE
PLATINE RHODIE 13 % + JAUNE
R 0 à 1600 C°
PLATINE - VERT
PLATINE RHODIE 10 % + JAUNE
S 0 à 1600 C°
PLATINE - VERT
PLATINE RHODIE 30 % + JAUNE
B 600 à 1700 C°
PLATINE RHODIE 6 % - GRIS
Les deux conducteurs de matériau de natures différentes sont séparés à l’aide d’un isolant.
Nous verrons les différents types de câbles de compensation dans le cours « accessoires
en instrumentation ».
Le thermocouple est monté de façon identique à la sonde pT100 car il possède aussi un
puit thermométrique, le transmetteur est identique sauf que le paramétrage est différent (il
faut choisir le type de thermocouple J ou K, l’échelle de mesure, etc…).
Il possède aussi une tête de raccordement. La seule différence c’est que dans la tête de
sonde les fils ne sont pas les mêmes.
Jonction exposée
Jonction isolée
Adaptation à mesure
Oui Non
température de surface
Dérive possible au bout de
Stabilité Longue (années)
quelques heures
Spéciaux (d’extension ou de
Câbles de raccordement Cuivre en tierce et quarte
compensation)
En maintenance, les pannes qui arrivent sur les sondes pT100 sont :
Et là, nous voyons que la mesure de la résistance est l’infini : la sonde est
cassée.
Si le transmetteur est bien alimenté par la boucle de courant, nous vérifions avec
un milliampèremètre en se mettant en série sur la sortie 4-20mA du transmetteur.
Nous nous apercevons qu’en faisant varier la température mesurée par la sonde
et que la sortie 4-20mA reste figée : Le transmetteur est HS.
Si nous étions appelé pour vérifier une sonde de température, et bien dans ce
cas là nous prenons le tableau de correspondance résistance / température et
notre multimètre avec nous.
Exemple : je mesures à l’ohmmètre 138,5 ohms sur la sonde, je regarde dans mon
tableau et je trouve pour R=138,5 ohms T°C= 100°C.
Pour être vraiment complet, je regarde aussi l’échelle de température programmée sur le
DCS. Par exemple : le transmetteur est configuré avec une échelle de mesure 0-200°C.
Nous pouvons aussi vérifier le transmetteur en simulant une résistance avec une boîte à
décade voir figure ci dessus.
9.3.5.2. Thermocouple
La panne qui peut se produire est que l’isolant des deux conducteurs se détériore au fil du
temps à haute température, ce qui fait dériver la mesure petit à petit jusqu’à la rupture
complète de l’isolant.
9.3.5.3. Etalonnage
Concernant l’étalonnage des sondes pT100 et des thermocouples, le plus souvent c’est le
fournisseur du matériel qui le prend à sa charge car il faut être vraiment bien équipé d’un
four d’étalonnage soumis à des certifications et de thermomètres étalon.
Si vous avez ce matériel à votre disposition, veuillez bien consulter le mode d’emploi pour
ne pas faire d’erreurs d’étalonnage.
Le four étalon nous permet de vérifier en plusieurs points de mesure les sondes de
température et de les étalonner.
Utilisent deux lames de métal, une ayant un coefficient de dilatation faible et l’autre un
coefficient élevé.
Pour une température donnée, l’élément bimétallique est droit, si cette température varie,
la lame va se déformer sous forme d’un arc.
Cette déformation est utilisée généralement pour entraîner une aiguille devant un cadrant
gradué.
Ils présentent des avantages par rapport aux thermomètres à dilatation de liquide
Ils sont utilisés pour corriger les variations de température ambiante dans les capteurs à
bulbe.
Objectif
Lentille
Filament
Radiation
Oeil
Filtre
résistance réglable
R
mA
Lecture
Le thermocouple sous vide est un simple thermocouple dont la jonction de mesure est
enfermée dans enveloppe en verre sous vide.
Oeil
Radiations
Diaphragme
1.