LETSIMA

DEN GERCY
Recherche sur le fonctionnement des marchés financiers

Intitulé du cours : Financement par les marchés

Question 1 : Faire des recherches sur l’EURONEXT et le CAC 40 : les
différents compartiments

¨ L’EURONEXT : représente le marché boursier réglementé européen sur lequel

s’échange des actions, des produits dérivés ainsi que d’autres produits financiers.
Il comprend 3 compartiments :

- Le compartiment A pour les actions ayant une capitalisation boursière supérieure à 1

milliard d’€
- Le compartiment B pour les actions ayant une capitalisation boursière comprise entre
150 millions et 1 milliard d’€
- Le compartiment C pour les actions ayant une capitalisation boursière inférieure à 150
millions d’€
De plus, dans le but d’intégrer les plus petites entreprises sur le marché organisé, Euronext
dispose de deux (2) autres places de cotation boursière :

- Euronext Growth qui englobe les PME avec une capitalisation boursière réduite et
disposant d’une transparence sur la communication de leurs résultats.
- Euronext Access réservé aux start-up ou aux PME en développement. Ce marché libre
permet aux très petites entreprises de lever des fonds en faisant appel au marché.

¨ Le CAC 40 : Cotation Assistée en Continu est un indice représentatif des 40 plus

grandes sociétés françaises cotées sur le marché. Il existe depuis 31 Décembre 1987 et
a commencé à coter le 15 Juin 1988.
Il est calculé en point et en fonction de la capitalisation boursière des entreprises qui la compose.

Capitalisation boursière = Prix de l’action * Nombre d’actions

L’indice du CAC 40 n’intègre pas les dividendes dans son calcul ; néanmoins, d’autres acteurs
comme les OPCVM et les ETF prennent en compte les dividendes générés par les actions. Deux
versions du CAC 40 existent alors pour ces produits :

- CAC 40 Gross revenu qui prend en compte des dividendes réinvestis bruts sans prise en
compte de la fiscalité ;
- CAC 40 Net Revenu qui prend en compte des dividendes réinvestis nets après le calcul
de la fiscalité.

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Question 2 : Pourquoi à votre avis les marchés sont-ils aussi instables en ce
début d’année ? Comment expliquez-vous les fortes volatilités observées ?
L’instabilité des marchés financiers s’explique par un contexte économique et financier devenu
difficile suite à l’apparition de la pandémie de coronavirus qui touche le monde. Cette pandémie
dont on ignorait l’ampleur et qui suscite une véritable peur a créé un vent de panique sur les
places boursières.
D’une part, la fermeture des usines chinoises a impacté négativement les grands groupes
français (baisse du CA et des bénéfices) auprès desquels ces derniers travaillent et se fournissent
en matériels.
D’autre part, le COVID 19 qui touche près de 60% de la population mondiale impacte la
population asiatique ou l’on note une baisse de la consommation de la part des entreprises
françaises. En effet, la chine qui représente un marché potentiel pour ces entreprises françaises
telles que le groupe PSA, Ricard et le groupe Danone ; pour ne citer que ceux-là, ont vu
diminuer leurs chiffres du fait non seulement du confinement de la population chinoise, mais
aussi de la fermeture des usines. Ce qui provoque un ralentissement de la demande
internationale.
Les fortes volatilités observées peuvent s’expliquer par la peur du Coronavirus. En effet, les
investisseurs craignent de perdre leurs gains et se mettent à vite revendre leurs actions créant
ainsi une panique boursière.

Question 3 : A la lecture des informations sur les sociétés du CAC 40, quelles
sont ceux qui ont enregistrées les meilleures et les pires performances ?
La crise du COVID-19 est une crise qui a pris de plein fouet l’économie mondiale. Parmi
les plus touché les entreprises du CAC 40 ne sont pas en reste. En effet, certaines de ces
entreprises ont réalisé des pires performances depuis des années. Il s’agit notamment de :

1. ESSILOR LUXOTTICA :
Le spécialiste de l’optique française à décide le vendredi 27 Mars d’abandonné ses prévisions
financières à cause de l’impact de la crise du COVID-19 sur son activité. Même si en Janvier
et Février l’entreprise observait une bonne croissance, cette dernière a commencé à se détériorer
à partir du mois de mars et vu la durée probable de la crise, elle ne pourrait que se dégrader.
C’est dans cette optique que les dirigeants du géant de l’optique française s’attendent lors du
deuxième, troisième et très certainement quatrième trimestre une baisse du chiffre d’affaire
impactant de facto sa rentabilité.

2. LVMH :
Même si le groupe leader mondial des produits de haute qualité à réaliser au 1er trimestre des
ventes pour un montant de 10,6 Mds €, cela représente une baisse de -15% par rapport au 1er
trimestre 2019 soit une perte de 1,942 Mds €. Ainsi dans une annonce faite par son PDG Bernard

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Arnault, le groupe s’attend à une baisse de son chiffre d’affaire annuel et a décidé de réduire de
30% les dividendes passant ainsi à 4,8€ l’action. Aussi, tous les administrateurs exerçant des
fonctions exécutives au sein du groupe ont décidé de renoncer à leur rémunération du mois
d’Avril 2020 ainsi qu’à toute autre rémunération variable au titre de l’année 2020.

3. SAINT-GOBAIN :
Le groupe industriel français géant des matériaux de construction à décider de revoir ses
objectifs 2020 à la baisse et de réduire de façon considérable ses investissements à hauteur de
200 millions €. Elle annonce également avoir signé une nouvelle ligne de crédit syndiquée d’un
montant de 2,5 Mds €. Dans un communiqué paru le 23 Mars 2020, elle déclare que « compte
tenu de la pandémie, la guidance 2020 du groupe s’en trouve remise en cause sans qu’il soit
possible aujourd’hui d’en évaluer l’impact ». Cependant, les dirigeants tentent de rassurer en
attestant que le groupe dispose d’une situation financière et des moyens de financements
nécessaires pour faire face à cette crise.

4. PERNOD RICARD :
Le groupe français de spiritueux averti que la crise du COVID-19 entrainera une baisse
d’environ 20% de son résultat opérationnel courant pour l’exercice 2019-2020. Même si son
activité devrait reprendre lentement à partir d’avril en Asie et principalement en chine, le groupe
table désormais sur un déclin de son activité « Travel Retail » de -80% pour la période février-
Juin 2020 dans la zone Asie. Ainsi, le géant français estime que la pandémie aura pour impact
une décroissance interne de son ROC (Résultat Opérationnel Courant) pour l’exercice 2019-
2020 de 20% contre une croissance interne estimée précédemment entre +2 et +4%.

5. VINCI :
La Major BTP a communiqué que son objectif de progression de son chiffre d’affaire et du
résultat 2020 ne pourra être tenu. En effet, le trafic des aéroports dont elle à la gérance a
commencé à diminuer fin février au début de la crise avant de se dégrader de façon brutale
courant mars. De plus son activité liée à la gestion des autoroutes a également été fortement
impacté par la pandémie enregistrant une baisse de -16% rien que pour le mois de mars. Enfin,
dans le secteur de la construction, le confinement des populations entré en vigueur courant mars
a entrainé l’interruption de plusieurs chantiers.

S’agissant de bonne performance, certaines entreprises du CAC 40 arrive malgré ce

contexte de crise à afficher une bonne croissance au 1er trimestre 2020 notamment grâce à leur
secteur d’activité tels que la grande distribution ou le divertissement. Il s’agit principalement
de 3 grands groupes :

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 1. CARREFOUR :
Le groupe de la grande distribution française a fait état ce 28 Avril 2020 d’un montant des
ventes de 19,445 Mds € soit une hausse de +7,8% de ses ventes à périmètre comparable au 1er
trimestre 2019 grâce notamment aux nombreux achats de précaution effectués par les ménages
qui se sont accélérés dès début mars. Ainsi, le contexte de crise sanitaire n’a pour l’heure pas
incité le groupe français à revoir ses ambitions stratégiques. Il maintient son plan Carrefour
2022 et confirme ses objectifs opérationnels et financiers.

2. DANONE :
Le groupe d’agroalimentaire français à réaliser au 1er trimestre 2020 une croissance de +3,7%
et un chiffre d’affaire de 6.24 Mds € soit une hausse de 1,7% comparé à la même période en
2019. Cette progression s’est faite notamment grâce au « phénomène de stockage par
précaution » en Europe et en Amérique du Nord qui est venu compenser la baisse d’activité en
Chine. Cependant, malgré ces bons résultats, les dirigeants du groupe français ont décidé de
retiré les objectifs financiers de 2020 du fait des incertitudes liées à la pandémie du coronavirus.

3. VIVENDI :
Le groupe de divertissement français propriétaire de Canal+ a réalisé un chiffre d’affaire au 1er
trimestre 2020 de 3,870 Mds € contre 3,459 Mds € en 2019 soit une hausse de 11,9% sur la
même période. Les résultats du groupe sont peu affectés par la crise du COVID-19 car le
divertissement est la principale activité des populations placées en confinement.

Question 4 : Si vous devriez investir dans certaines valeurs quelles seraient

votre top 5 par ordre et pourquoi ?
Malgré la crise liée à la pandémie du coronavirus qui a touché la plupart de l’économie
mondiale, il reste certaines entreprises du CAC 40 sur lesquelles on pourrait investir. Ainsi, il
sera question de présenter un top 5 des entreprises sur lesquelles investir. Il s’agit de :

1. SANOFI :
Aujourd’hui, l’une des principales préoccupations de nos dirigeants est de pouvoir trouver un
remède au virus qui sévit actuellement. Ainsi, le groupe pharmaceutique français qui est l’un
des géants mondial y travaille. Dans l’optique qu’il trouve un vaccin contre le COVID-19,
l’action de SANOFI peut s’envoler ce qui serait bénéfique pour une personne ayant acheté des
actions du groupe plus tôt.

2. CARREFOUR et DANONE :
Malgré la crise du coronavirus, les populations se tourneront toujours vers les surfaces de
grandes distributions pour se ravitailler en aliments et produits laitiers. Ainsi il serait judicieux

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de pouvoir investir dans ces deux groupes car elles seront presque les seuls à pouvoir maintenir
une croissance positive durant cette crise sanitaire.

3. VIVENDI :
Le divertissement est pour une personne confinée la principale activité. Ainsi dans ce contexte
de crise, le groupe français propriétaire de Canal+, Universal Music ou encore Gameloft serait
l’une des entreprises bénéficiant du plus grand nombre d’abonnés continuant ainsi à améliorer
sa croissance de trimestre en trimestre.

4. BOUYGUES :
Le choix d’investir sur ce groupe français géant du BTP et de la téléphonie repose sur le faite
que malgré la crise du COVID-19, cette dernière dispose de fond largement suffisant pour faire
face à la crise et d’un taux d’endettement très peu élevé bien échelonner sur le temps. De plus,
avec le confinement d’une partie de la population, elle enregistre une hausse d’abonnés pouvant
ainsi avoir une conséquence sur les résultats financiers de l’entreprise en 2020.

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 SOURCES :

Fascicules de cours :
Cours sur les marchés des capitaux
Cours sur les marchés financiers

Sites internet :

Boursorama.com
Boursier.com
Lvmh.fr
Andlil.com
Businesswire.com