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Série S

D.S.T. n° 4

ANNEE 2008-2009

PHYSIQUE-CHIMIE

DURÉE DE L’ÉPREUVE : 3 h 30

Il sera tenu compte de la qualité de la présentation et de l’expression des


résultats numériques en fonction de la précision des données fournies dans
l’énoncé ( emploi correct des chiffres significatifs )

Si vous remarquez une quelconque erreur dans le sujet, mentionnez-la dans votre copie.

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!
L’annexe doit être glissée dans la copie.

EXERCICE I : Le dioxyde de carbone ( 7,5 pts + 0,5 pt pour le nombre de chiffres significatifs )

I. Dioxyde de carbone et spéléologie ( extrait du Baccalauréat 2004 LIBAN ) …..

Dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire sur le thème de la spéléologie, des élèves de terminale doivent faire l’exploration
d’une grotte où ils risquent de rencontrer des nappes de dioxyde de carbone CO 2. A teneur élevée, ce gaz peut entraîner des
évanouissements et même la mort. Le dioxyde de carbone est formé par action des eaux de ruissellement acides sur le carbonate
de calcium CaCO3 présent dans les roches calcaires. Le professeur de chimie leur propose d’étudier cette réaction.

Données :

- température du laboratoire au moment de l’expérience : 25°C soit T = 298 K


- pression atmosphérique : Patm = 1,020.105 Pa
- loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T
- constante des gaz parfaits : R = 8,31 SI
- masses molaires atomiques, en g.mol-1 : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16,0 ; M(Ca) = 40
- densité d’un gaz par rapport à l’air : , où M est la masse molaire du gaz.

Dans un ballon, on réalise la réaction entre le carbonate de calcium CaCO3(s) et l’acide chlorhydrique (H3O+(aq) + Cl–(aq)).
Le dioxyde de carbone formé est recueilli par déplacement d’eau, dans une éprouvette graduée.

Un élève verse dans le ballon, un volume VS = 100 mL d’acide chlorhydrique à 0,100 mol.L-1.
A la date t = 0 s, il introduit rapidement dans le ballon 2,00 g de carbonate de calcium CaCO3(s) tandis qu’un camarade
déclenche un chronomètre. Les élèves relèvent les valeurs du volume VCO2 de dioxyde de carbone dégagé en fonction du temps.
Elles sont reportées dans le tableau ci-dessous. La pression du gaz est égale à la pression atmosphérique.

t (s) 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220

VCO2 (mL) 0 29 49 63 72 79 84 89 93 97 100 103

t (s) 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440

VCO2 (mL) 106 109 111 113 115 117 118 119 120 120 121

La réaction chimique étudiée peut être modélisée par l’équation :

CaCO3(s) + 2 H3O+ = Ca2+(aq) + CO2(g) + 3H2O(l)

1. Calculer la densité par rapport à l’air du dioxyde de carbone CO2(g).


Dans quelles parties de la grotte ce gaz est-il susceptible de s’accumuler ?
2. Comment s’appelle l’espèce H3O+ ?
3. Déterminer les quantités de matière initiale de chacun des réactifs.
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4. Compléter le tableau descriptif de l’évolution du système se trouvant en annexe à rendre avec la copie.
Quel est le réactif limitant ? En déduire la valeur xmax de l’avancement maximum.

5. a) Exprimer l’avancement x de la réaction à une date t en fonction de VCO2, T, Patm et R. Justifier.


b) Calculer sa valeur numérique à la date t = 20 s.

6. Calculer le volume maximum de gaz susceptible d’être recueilli dans les conditions de l’expérience.
A partir du tableau précédent, indiquer si la transformation est-elle totale ou limitée.

7. Les élèves ont calculé les valeurs de l’avancement x et reporté les résultats sur le graphe donné en annexe.

a) Donner l’expression de la vitesse volumique de réaction en fonction de l’avancement x et du volume V S de solution.


Comment varie la vitesse volumique au cours du temps ? Justifier à l’aide du graphe.

b) Définir le temps de demi réaction t1/2. Déterminer graphiquement sa valeur sur l’annexe.

8. La température de la grotte qui doit être explorée par les élèves est inférieure à 25°C.

a) Quel est l’effet de cet abaissement de température sur la vitesse volumique de réaction à la date t = 0 s ?
b) Tracer, sur l’annexe, l’allure de l’évolution de l’avancement en fonction du temps dans ce cas.

9. La réaction précédente peut être suivie en mesurant la conductivité  de la solution en fonction du temps.

a) Comment varie la conductivité  mesurée avec la même cellule de conductimétrie dans les cas suivants :

o la température augmente

o le volume de la solution diminue mais les concentrations des espèces présentes ne varient pas

b) Faire l’inventaire des ions présents dans la solution.

c) Quel est l’ion spectateur dont la concentration ne varie pas ?

d) On observe expérimentalement une diminution de la conductivité.

Justifier sans calcul ce résultat connaissant les valeurs des conductivités molaires des ions à 25°C :

(H3O+) = 35,0 mS.m².mol-1


(Ca2+) = 12,0 mS.m².mol-1
(Cl-) = 7,5 mS.m².mol-1

e) Calculer la conductivité  de la solution à l’instant de date t = 0 s, notée 0.

Après divers calculs ( qui ne sont pas demandés !!! ), on montre que la conductivité est reliée à l’avancement x par la
relation :  = a – b.x avec a = 4,25 et b = 580

f) Donner les unités de , a et b.

g) Calculer la conductivité de la solution pour la valeur maximale de l’avancement.

II. Dioxyde de carbone et pH

1. L’eau distillée du laboratoire de sciences du Lycée a un pH égal à 5,1 à 25°C.


Quel devrait être son pH si elle était parfaitement pure ?
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Cette apparente anomalie est interprétée en admettant que cette eau a dissous une faible quantité de dioxyde de carbone
provenant de l’air atmosphérique. CO2(aq) se comporte en fait comme un acide de Brønsted, sa base conjuguée étant l’ion
hydrogénocarbonate HCO3-(aq).

2. Rappeler la définition d’un acide et d’une base selon Brønsted ( célèbre chimiste danois ! ).

3. CO2(aq) réagit sur l’eau selon la réaction d’équation : CO2(aq) + 2 H2O(l) = HCO3-(aq) + H3O+

On se propose de déterminer la quantité de matière de dioxyde de carbone dissoute dans V= 1,00 L d’eau distillée à
25°C.

a) On note n0 la quantité de matière de dioxyde de carbone dissoute dans 1,00 L d’eau distillée, compléter
littéralement le tableau descriptif de l’évolution du système se trouvant en annexe à rendre avec la copie.
b) Calculer [H3O+]éq et en déduire l’avancement final xf.
c) Déterminer [HCO3-(aq)]éq. Justifier.
d) On donne n0 = 1,68.10-4 mol. Après avoir défini le taux d’avancement final , calculer sa valeur.
e) Que pouvez vous en déduire ?
f) Déterminer [CO2(aq)]éq. Justifier.

g) Calculer le quotient suivant : et vérifier que sa valeur est proche de 4,0 .10-7.

Je me méfie du
CO2 !!!

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Exercice 2 : Le Radon ( 3 pts )

- Partie A : Questions sur le document « Le Radon - Un gaz radioactif naturel »

1. Quelles sont les règles d’écriture d’un symbole atomique ?


2. A partir du numéro atomique du radon, que peut connaître sur la constitution de son noyau ?
3. Quelle différence faîtes-vous entre deux isotopes ?
4. Donner la constitution des noyaux des trois isotopes du radon.
5. Que se passe-t-il si un noyau atomique n’est pas stable ?
6. Qu’est-ce qu’une particule alpha ?
7. Ecrire l’équation de la désintégration du radon 222. Justifier.

Données :

8. a) Ecrire l’équation d’un noyau aboutissant à un noyau après désintégration de type β-.

b) Exprimer A’ en fonction de A et Z’ en fonction de Z. Justifier.

9. En utilisant un système d’équations, déterminer les nombres de désintégrations α et β- nécessaires pour passer de

l’uranium au radon . Détaillez votre démarche.

10. Quels sont les ordres de grandeur pour les longueur d’onde et fréquence du rayonnement gamma ?
11. L’ordre de grandeur de la longueur d’onde du rayonnement gamma correspond à quelle dimension au niveau de la
matière ?

- Partie B : étude statistique

Un technicien est chargé d’effectuer des mesures dans une cave d’une vieille maison.
Pour cela, il remplit d’air une fiole initialement vide, de volume 1,00 L. Cette fiole est placée dans un appareil qui permet
de connaître le nombre de noyaux de radon 222 désintégrés par seconde, en supposant que seul ce gaz est radioactif.

Voici les résultats de quinze mesures effectuées dans un laps de temps très court :

n° de la mesure 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
nombre de noyaux de radon 222
5 8 9 8 6 14 10 12 4 7 8 9 10 15 10
désintégrés par seconde

1. Que pouvez-vous conclure en lisant les valeurs de cette série de mesures ?


2. Calculer la moyenne M de cette série de mesures.
3. Etablir un tableau regroupant les mesures du nombre de noyaux 222Rn désintégrés par seconde suivant leurs fréquences.
4. Calculer l'écart type σ de cette série de mesures ( précision au dixième d’unité ).
5. D’après le document « Le radon – un gaz radioactif naturel », cette maison présente-t-elle un danger ? Justifier.

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Exercice 3 : Les ondes ( 8,5 pts + 0,5 pt pour le nombre de chiffres significatifs )

-
Partie A : Mise en bouche… VRAI OU FAUX ? ( 1,5 pt )

Indiquer (sur l’annexe) si chacune des 14 propositions suivantes est vraie ou fausse. Aucune justification n'est demandée.
Une réponse exacte rapporte autant de points qu’une réponse erronée vous en retire.
L'absence de réponse ne rapporte ni ne retire aucun point. Au total, la note de cette partie ne peut être inférieure à zéro !

Onde progressive plane circulaire

A la surface d'un lac on dépose deux bouchons A et B distants de 5,0 m. On lance une pierre qui tombe verticalement au
voisinage de A; des rides se propagent à la surface de l'eau. On déclenche le chronomètre quand la première ride atteint
le bouchon A puis on arrête le chronomètre quand cette ride arrive en B. Le chronomètre indique un temps de 10,0 s.

Proposition 1 : L'onde qui se propage à la surface de l'eau est une onde longitudinale.
Proposition 2 : La célérité de l'onde a pour valeur 2,0 m.s-1.
Proposition 3 : L'onde transporte de l'énergie.
Proposition 4 : Le bouchon A se rapprochera du bouchon B.

Onde progressive périodique plane circulaire

Dans une cuve à ondes, un vibreur anime une pointe qui frappe la surface de l'eau à une fréquence de 50 Hz.
On observe quatre rides successives : la première et la dernière sont distantes de 3,6 cm.

Proposition 5 : Une demi-longueur d’onde sépare deux rides successives.


Proposition 6 : La longueur d'onde a pour valeur 0,90 cm.
Proposition 7 : La célérité de l'onde a pour valeur 0,60 m.s-1

Onde lumineuse

Un rayon lumineux monochromatique (de longueur d'onde dans le vide 600 nm), initialement dans l’air (d’indice de
réfraction n1 = 1,00) rencontre un milieu transparent d'indice de réfraction n2 = 1,50.
Une partie de la lumière est réfléchie, une autre pénètre dans le milieu transparent. La célérité de la lumière dans le vide
vaut c = 3,0.108 m.s-1.

Proposition 8 : L'angle de réfraction est plus important que l’angle d’incidence.


Proposition 9 : La longueur d'onde de la lumière dans le milieu transparent vaut 600 nm.

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Proposition 10 : Cette expérience met en évidence le phénomène de dispersion.

-
Partie B : Le trombone de König ( extrait du concours commun GEIPI-ENI 2008 ) ( 3 pts )

Le “trombone” de König (physicien allemand du 19ème siècle) est un dispositif permettant de mesurer des longueurs d’ondes
acoustiques. On se propose d’utiliser ce dispositif afin de déterminer la célérité d’ondes acoustiques dans l’argon.

Un haut-parleur émet l’onde à l’entrée E. Un microphone placé à la sortie S permet de recueillir le signal après que l’onde
se soit propagée dans les deux branches du “trombone”.
On appelera d1 la distance parcourue dans la branche fixe (partie gauche), et d2 la distance, réglable, parcourue par l’onde
dans la branche mobile (partie droite).

Lorsque la partie mobile est glissée au maximum dans la partie fixe (L = 0), les distances sont égales dans les deux branches.
On réalise l’enregistrement suivant :

sensibilité horizontale ( base de temps ) : 100 μs / div


sensibilité verticale : 1,0 V / div
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1. Déterminer la période et la fréquence des ondes acoustiques utilisées. Justifier.
2. De quel type d’ondes s’agit-il ? Pour répondre à cette question, cocher les bonnes réponses sur l’annexe.
3. A quelle condition sur L l’onde arrivant par la branche droite est-elle en phase avec l’onde arrivant par la branche
gauche ?

On admet que les signaux observés correspondent à la somme des ondes qui se sont propagées dans les deux branches.

4. Qu’observe-t-on si les deux ondes, de même amplitude, arrivent en opposition de phase en S ?


5. On fait maintenant varier la longueur L; on observe qu’il faut faire varier L de 5,4 cm entre deux positions
où les ondes sont en phase. Déterminer la longueur d’onde des ondes utilisées.
6. En déduire la célérité des ondes utilisées dans cette étude.

-
Partie C : Le tsunami ( concours commun externe techniciens supérieurs 2008 ) ( 4 pts )

Un tsunami est une vague géante ou une série de vagues, venant du fond de l'océan. Il peut être provoqué par un séisme :
celui-ci provoque le soulèvement ou l'effondrement d'une partie du fond océanique, la masse d'eau située au dessus est alors,
sur plusieurs centaines de kilomètres brusquement déplacée.

Un tsunami peut être assimilé à une onde circulaire se propageant depuis son point de formation, exactement comme les ronds
dans l'eau qui apparaissent après avoir jeté un caillou dans une mare.

La vitesse de propagation d'un tsunami est donnée par la relation avec g : intensité de la pesanteur ( 10 m.s-2 )
et h la profondeur du fond océanique, exprimée en mètres.

1. A partir d’une analyse dimensionnelle, montrer que la relation est homogène.

En se rapprochant des côtes le tsunami perd de la vitesse, mais conserve presque la totalité de son énergie.
Les vagues, en se rapprochant des côtes, prennent de l'amplitude. Lorsque le tsunami atteint le rivage, il peut prendre la
forme d'une série de vagues déferlantes, au cours desquelles la mer monte et descend brusquement, ou d'un mur d'eau
dévastateur.
Le schéma ci-dessous représente qualitativement l'évolution de l'onde responsable d'un tsunami à l'approche des côtes.

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Fig. 1

On se propose d'étudier la propagation du tsunami qui, en 1960, fit plus de 2000 victimes au Chili. Ce tsunami fut
provoqué par un séisme dont l'épicentre E se trouvait au large des côtes chiliennes à une profondeur h0 = 7000 m.

La carte ci-dessous simule, heure par heure à partir de son déclenchement au niveau de l'épicentre E, la position du front de
l'onde générée par ce séisme.

Fig. 2

Les valeurs de la vitesse de propagation v et la longueur d'onde λ pour différentes profondeurs h sont données dans le tableau
suivant :

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2. Calculer la vitesse de propagation ( ou célérité ) du tsunami à la profondeur h = 1000 m.
3. Rappeler la définition de la longueur d'onde.
4. Quelle relation y a-t-il entre la longueur d'onde et la période de l'onde T ?
5. Représenter en annexe la courbe λ = f(v).
6. Quelle est l'allure de cette courbe ? En déduire l'ordre de grandeur de la période T de l'onde.

Juste après l’épicentre E, l’onde est circulaire.

7. Quel phénomène physique permet d’expliquer que le tsunami puisse atteindre la côte indonésienne ( point B ),
pourtant protégée par l’Australie ( point A ) ?

Après avoir parcouru la moitié du Pacifique, le tsunami frappe Hawaï ( point H sur la figure 2 ) situé à environ 10 000 km
de l'épicentre E.

8. A partir de la figure 2, déterminer la durée de ce parcours.


9. En utilisant la figure 2, à quoi voit-on que la vitesse de propagation reste pratiquement constante sur cette distance ?
10. Déterminer la vitesse moyenne de propagation dans cette partie du Pacifique.
11. En déduire la profondeur moyenne du fond océanique.

Afin d'améliorer la prévision des tsunamis en temps réel, la N.O.A.A.( National Oceanic and Atmospheric Administration,
U.S.A. ) a mis en place un réseau de détection D.A.R.T. ( Deep-ocean Assessment and Reporting of Tsunami ).
Il permet de détecter les mouvements en profondeur grâce à des capteurs de pression situés au fond de l'océan :
le signal est envoyé par onde acoustique ( onde sonore ) vers une bouée en surface qui envoie immédiatement, sous forme
d'onde électromagnétique, les informations au centre de contrôle d'Hawaï via un satellite géostationnaire, situé à 3,6.10 4 km
d’altitude.

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Fig. 3

12. Quelle est la durée Δt nécessaire à la transmission d'une information entre le capteur de pression et la bouée
en surface si la distance qui les sépare est d = 3000 m ?
13. Quelle est la durée Δt' nécessaire à la transmission d'une information entre la bouée et le satellite ?
14. Donner l'ordre de grandeur du temps séparant la détection du tsunami et le déclenchement de l'alerte.
15. Conclure quant à l'efficacité de ce dispositif.

Données :
-
célérité des ondes électromagnétiques dans le vide ( ou dans l’air ) : c = 3,0.108 m.s-1
-
célérité du son dans l’eau : veau = 1,5.103 m.s-1

ANNEXE au D.S.T. n° 4

NOM :

TS
Exercice 1 : LE DIOXYDE DE CARBONE

Question I. 4. : tableau d’avancement à compléter

Équation chimique CaCO3(s) + 2 H3O+ = Ca2+(aq) + CO2(g) + 3H2O(l)


quantités de matière mol
t=0 x=
Lycée
t Chateaubriand
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t xmax =
Question II.3.a) : Tableau d’avancement à compléter littéralement

Équation chimique CO2(aq) + 2 H2O(l) = HCO3-(aq) + H3O+


quantités de matière mol
t=0 x=

t x

xmax =
t
xf
V F ?
Exercice 3 : LES ONDES

- Partie A : Mise en bouche… VRAI ou FAUX

 indiquer « V » si elle est vraie


 indiquer « F » si elle est fausse
 indiquer « ? » si vous vous abstenez de répondre…

proposition 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
réponse

-
Partie B : Question 2.

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-
Partie C : Question 5.

λ ( km )
300

275

250

225

200

175

150

125

100

75

50

B5
v ( km. h-1 )
O
100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

Le Radon - Un
gaz radioactif naturel

Le radon, de symbole atomique Rn et de numéro atomique 86, est un gaz radioactif d'origine naturelle inodore et incolore.

Il est produit en permanence à partir de la dégradation de l'uranium et du thorium présents dans la croûte terrestre et se désintègre
lui-même en descendants solides.

Il existe trois isotopes du radon, issus chacun d'une chaîne de désintégration radioactive différente :

 le radon 219, appelé également "actinon" est un descendant de l'uranium 235. Il est très peu répandu dans la
nature.

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 le radon 220, appelé également "thoron", est un descendant du thorium 232. On peut le trouver dans certaines
zones où des filons de thorium affleurent à la surface. Il peut aussi être présent dans les matériaux de construction.
Il représente, en moyenne, environ 10 % de l'exposition totale au radon, mais sa contribution relative peut être plus
élevée dans le cas d'expositions faibles.

 le radon 222 est un descendant de l'uranium 238 contenu dans les roches terrestres. Plusieurs désintégrations
successives de type α et β- sont nécessaires pour passer de l’uranium 238 au radon 222. L'exposition de la population
générale au radon est très majoritairement due à cet isotope.

A chaque étape des chaînes de désintégration, des rayonnements ionisants sont émis sous forme de particules alpha ou bêta
éventuellement associées à un rayonnement gamma.

Le rayonnement gamma est une onde électromagnétique très pénétrante, que l’on peut retrouver dans la classification ci-dessous :

Les isotopes du radon émettent tous des particules alpha.

Tourner
Le radon est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques S.V.P.
ainsi que de
certains matériaux de construction.
Le radon représente environ le tiers de l'exposition moyenne globale aux rayonnements ionisants de la population générale.
C'est la première source d'exposition naturelle, et la
deuxième source d'exposition globale, juste
après les expositions médicales
(radiographies,....). Il est la deuxième cause, après le
tabagisme, du cancer des poumons.

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Les différentes sources d'exposition aux rayonnements ionisants
Source : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)

La Communauté Européenne recommande pour sa part une stricte limitation des taux de radon dans l’habitat.
Elle a fixé les seuils à ne pas dépasser à 400 désintégrations.s-1.m-3 pour les logements anciens et à 200 désintégrations.s-1.m-3 pour
les constructions neuves.

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