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Chapitre 2.

EDO d’ordre 1: à varaibles séparables,


lineaires, de Bernouilli

2.1. EDO du premier ordre à variables séparables

Lorsque l’équation est de la forme


f(y(x))y0 (x) = g(x)

où f et g sont des fonctions données dont on connaît des primitives F et G, on a

F (y(x)) = G(x) + C où C ∈ R,

et si F possède une fonction réciproque F −1 , on en déduit

y(x) = F −1 (G(x) + C ),

relation qui donne toutes les solutions de l’équation. Cette solution générale dépend de la constante d’intégra-
tion C .
Astuce (Astuce mnémotechnique)
En pratique, étant donné que y0 (x) = dy/ dx, on peut écrire l’équation f(y(x))y0 (x) = g(x) sous la forme

f(y) dy = g(x) dx,

puis intégrer formellement les deux membres


Z Z
f(y) dy = g(x) dx,

pour obtenir F (y) = G(x) + C et exprimer y en fonction de x.

Exemple
On veut résoudre l’équation différentielle y0 (x) = xy(x) sur des intervalles à préciser. Il s’agit d’une EDO du premier
ordre à variables séparables :
? Recherche des solutions constantes. Si y(x) = A pour tout x alors y0 (x) = 0 pour tout x et l’EDO devient
0 = xA pour tout x. Par conséquent A = 0 : la fonction y(x) = 0 pour tout x est l’unique solution constante
de l’EDO.
? Recherche des solutions non constantes. La fonction y(x) = 0 pour tout x étant solution, toute autre solution
x 7→ y(x) sera donc non nulle. On peut alors diviser l’EDO par y et procéder formellement comme suit :
Z Z
y0 (x) 1 x2
=x =⇒ dy = x dx =⇒ ln |y| = + C avec C ∈ R.
y(x) y 2

Ainsi, toute solution non nulle est de la forme


2
y(x) = Dex /2
avec D ∈ R∗ .

1
2.2. EDO linéaires du premier ordre

Elles sont de la forme


a(x)y0 (x) + b(x)y(x) = g(x)
où a, b et g sont des fonctions données, continues sur un intervalle I ⊂ R. Pour la résolution, on se place sur un
intervalle J ⊂ I tel que la fonction a ne s’annule pas sur J.

Pour x ∈ Db ∩ Dg ∩ { x ∈ Da | a(x) 6= 0 }, toute solution y(x) de cette EDO peut être écrite soit comme somme de
deux fonctions (yH et yP ) soit comme produit de deux fonctions (u et v) :

| e{z } + B(x)e
y(x) = C −A(x) −A(x)
= (C + B(x)) e−A(x)
| {z } | {z } | {z }
yH (x) yP (x) u(x) v(x)

avec
b(x)
? A(x) une primitive de ,
a(x)
g(x) A(x)
? B(x) une primitive de e .
a(x)
On peut montrer que

? yH est la solution générale de l’EDO homogène associée, c’est-à-dire de l’EDO a(x)y0 (x) + b(x)y(x) = 0 (qui
est à variables séparables) ;
En effet, la fonction y(x) = 0 pour tout x étant solution, toute autre solution x 7→ y(x) sera donc non nulle.
On peut alors diviser l’EDO homogène associée par y et procéder formellement comme suit :
Z Z Z
y0 (x) b(x) 1 b(x) b(x)
=− =⇒ dy = − − dx =⇒ ln |y| = − dx.
y(x) a(x) y a(x) a(x)

Ainsi, toute solution non nulle de l’équation homogène associée est de la forme
Z
b(u)
yH (x) = C e−A(x) où A(x) = du
a(u)

avec C constante arbitraire.


? yP est une solution particulière.
Cette solution particulière peut être une solution «évidente», par exemple une solution constante. Dans la
quête d’une solution évidente (non constante) le principe de superposition peut être utile : soient a et b deux
réels et g1 , g2 , . . . , gn n des applications continues
Pn sur un intervalle I de R. Si yk est une solution particulière
de
Pn l’EDO ay 0
(x) + by(x) = g k (x) alors k=1 y k est une solution particulière de l’EDO ay0 (x) + by(x) =
k=1 gk (x).
Si on ne trouve pas de solution particulière on peut en chercher une par la méthode de Lagrange ou de
variation de la constante. Si y1 (x) est une solution non nulle de l’EDO homogène, on introduit une fonction
auxiliaire inconnue B(x) telle que y(x) = B(x)y1 (x) soit solution de notre EDO. On calcule alors y0 (x) et on
reporte y0 (x) et y(x) dans notre EDO. On observe que K (x) disparaît, ce qui fournit une auto-vérification. Il
ne reste que B0 (x), ce qui permet de calculer B(x) et donc yP (x).
R g(t)
? u est la solution générale de l’EDO a(x)u0 (x)v(x) = g(x), i.e. u(x) = a(t)v(t) dt ;
? v est une solution particulière non nulle de l’EDO homogène associée, c’est-à-dire de l’EDO a(x)v 0 (x) +
b(x)v(x) = 0.
La fonction v(x) = 0 pour tout x étant solution, toute autre solution x 7→ v(x) sera donc non nulle. On peut
alors diviser l’EDO homogène associée par v et procéder formellement comme suit :
Z Z Z
v 0 (x) b(x) 1 b(x) b(x)
=− =⇒ dy = − − dx =⇒ ln |v| = − dx.
v(x) a(x) v a(x) a(x)

Ainsi, une solution non nulle de l’équation homogène associée est de la forme
Z
b(t)
v(x) = e−A(x) où A(x) = dt.
a(t)

2
Exemple
Considérons l’EDO
y0 (x) − y(x) = x.
On a
a(x) = 1, b(x) = −1, g(x) = x.
¬ Pour x ∈ R on a
R
? A(x) = −1 dx = −x,
R
? B(x) = xe−x dx = −(1 + x)e−x ,
donc 
y(x) = C − (1 + x)e−x ex = C ex − (1 + x).
­ Pour x ∈ R on pose
R
? v(x) = e−A(x) où A(x) = −1 dx = −x,
R x R −x
? u(x) = ex dx = xe dx = −(1 + x)e−x + c,
donc
y(x) = (c − (1 + x)e−x )ex = cex − (1 + x).

Exemple (Loi de Newton K)


Considérons une tasse de café à la température de 75◦C dans une salle à 25◦C. Après 5 minutes le café est à
50◦C. Si on suppose que la vitesse de refroidissement du café est proportionnelle à la différence des températures
(i.e. que la température du café suit la loi de Newton), cela signifie qu’il existe une constante γ < 0 telle que la
température vérifie l’EDO du premier ordre
T 0 (t) = γ(T (t) − 25)
avec la CI
T (5) = 50,
ayant convenu qu’une unité de temps correspond à une minute et la température est mesuré en degré Celsius.

1. On commence par calculer toutes les solutions de l’EDO. Étant une équation différentielle du premier ordre,
la famille de solutions dépendra d’une constante qu’on fixera en utilisant la CI. Si on réécrit l’EDO sous la
forme T 0 (t) − γT (t) = −25γ, on a une EDO linéaire d’ordre 1 avec a(t) = 1, b(t) = −γ et g(t) = −25γ. Donc
R
? A(t) = −γ dt = −γt,
R
? B(t) = −25γeA(t) dt = 25int − γe−γt dt = 25e−γt .
Toutes les solutions de l’EDO sont les fonctions T (t) = Deγt + 25 pour D ∈ R.
Notons que la seule solution constante est la fonction T (t) = 25 pour tout t > 0.
2. La valeur numérique de la constante d’intégration D est obtenue grâce à la CI :
75 = T (0) = 25 + Deγ·0 =⇒ D = 50 =⇒ T (t) = 25 + 50eγt .
3. Il ne reste qu’à établir la valeur numérique de la constante de refroidissement γ grâce à l’«indice» :
ln(2) ln(2)
50 = T (5) = 25 + 50eγt =⇒ γ=− =⇒ T (t) = 25 + 50e− 5 t
5

On peut donc conclure que la température du café évolue selon la fonction


ln(2)
T (t) = 25 + 50e− 5 t .

T [◦C]
75

50

25

0 t[minutes]
5 10 15

3
NB
Il faut prendre garde à déterminer le domaine de validité D de la solution avant tout calcul. Ce domaine de validité
dépend du domaine de continuité des fonctions qui sont coefficients de l’EDO. La fonction solution peut avoir un
domaine de définition plus grand, mais elle n’est solution que sur l’intervalle D .

Exemple (Importance du domaine d’intégration)


On se propose de résoudre l’équation différentielle

2x + 1
xy0 (x) − y(x) = .
x2 + 1

et étudier le domaine de définition de ses solutions.

Il s’agit d’une équation différentielle linéaire du premier ordre. Comme a(x) = x, on cherche sa solution générale
sur I1 =] − ∞; 0[ ou sur I2 =]0, +∞[.

? Résolution de l’équation homogène associée : xy0 (x) − y(x) = 0.


y(x) = 0 pour tout x étant solution, les autres solutions ne s’annulent ni sur I1 ni sur I2 . On peut donc diviser
0
(x) R dy R dx
par y et proceder formellement : yy(x) = x1 , soit y = x d’où ln|y(x)| = ln|x| + D, ce qui conduit à la
solution générale sur Iκ de l’équation homogène

yH (x) = C x avec C ∈ R.

? Recherche d’une solution particulière (méthode de Lagrange).


2x+1
Considérons une nouvelle fonction inconnue K (x) telle que yP (x) = K (x)x soit solution de xy0 (x)−y(x) = x 2 +1
.
On calcule y0P (x) = K 0 (x)x + K (x) et on le reporte dans l’EDO ; on obtient 1

  2x + 1 2x + 1 1 2 2x 1
x K 0 (x)x + K (x) − K (x)x = 2 =⇒ K 0 (x) = = 2+ − 2 − 2 .
x +1 x 2 (x 2
+ 1) x x x +1 x +1

On en déduit
1
K (x) = − + 2 ln |x| − ln(x 2 + 1) − arctan(x)
x
et donc
yP (x) = −1 + 2x ln |x| − x ln(x 2 + 1) − x arctan(x).

La solution générale est donc

y(x) = yH (x) + yP (x) = −1 + 2x ln |x| − x ln(x 2 + 1) − x arctan(x) + C x avec C ∈ R.

On a limx→0 y(x) = −1. Pour que la fonction définie sur R avec un prolongement par continuité en 0 par

 2
−1 + 2x ln |x| − x ln(x + 1) − x arctan(x) + C1 x si x < 0,
y(x) = −1 si x = 0,


−1 + 2x ln |x| − x ln(x 2 + 1) − x arctan(x) + C2 x si x > 0,

soit un prolongement de la solution de notre EDO sur R il faut qu’elle soit de classe C1 (R). Puisque limx→0 y(x)+1
x =
−∞, elle n’est pas dérivable en x = 0 et on conclut qu’il n’existe aucune solution de l’EDO définie sur R.

2x+1
1. Intégration de fractions simples : x 2 (x 2 +1)
= A
x + B
x2
+ C x+D
x 2 +1
⇐⇒ 2x + 1 = Ax(x 2 + 1) + B(x 2 + 1) + (C x + D)x 2 . Si x = 0 on obtient que
B = 1 et donc −x + 2 = A(x 2 + 1) + (C x + D)x. Si x = 0 on obtient que A = 2 et donc −2x − 1 = C x + D d’où D = −1 et C = −2.

4
2.3. EDO de Bernoulli

Elles sont du premier ordre et de la forme

u(x)y0 (x) + v(x)y(x) = w(x)(y(x))α , α ∈ R \ { 0; 1 }

où u, v et w sont des fonctions données, continues sur un intervalle I ⊂ R. Pour la résolution, on se place sur un
intervalle J ⊂ I tel que la fonction u ne s’annule pas sur J et on définit une nouvelle fonction x 7→ z(x) = (y(x))1−α .
L’EDO initiale est alors équivalente à l’EDO linéaire du premier ordre suivante : 2

u(x) z 0 (x) + (1 − α)v(x) z(x) = (1 − α)w(x) .


|{z} | {z } | {z }
a(x) b(x) g(x)

i.e.
a(x)z 0 (x) + b(x)z(x) = g(x),
avec a(x) = u(x), b(x) = (1 − α)v(x) et g(x) = (1 − α)w(x).

Par conséquent, pour x ∈ Dv ∩ Dw ∩ { x ∈ Du | u(x) 6= 0 }, toute solution y s’écrit comme y(x) = [z(x)]1/(1−α) avec
?
| e{z } + B(x)e
z(x) = C −A(x) −A(x)
= (C + B(x)) e−A(x) ,
| {z } | {z } | {z }
yH (x) yP (x) u(x,C ) v(x)

b(x) v(x)
? A(x) une primitive dei.e. une primitive de (1 − α) ,
a(x) u(x)
g(x) A(x) w(x) A(x)
? B(x) une primitive de e i.e. une primitive de (1 − α) e .
a(x) u(x)
Exemple
On se propose de résoudre l’équation différentielle

1 1
y0 (x) + y(x) = (x − 1)y3 (x).
2 2
Il s’agit d’une équation différentielle de Bernoulli. Comme u(x) = 1 pour tout x ∈ R, on cherche sa solution
générale sur R.
Z Z
v(x) 1/2
? A(x) = (1 − α) dx = −2 dx = −x,
u(x) 1
Z Z Z Z
w(x) A(x) (x − 1)/2 −x
? B(x) = (1 − α) e dx = −2 e dx = (1 − x)e−x dx = −(1 − x)e−x − e−x dx = xe−x ,
u(x) 1
? z(x) = (C + B(x)) e−A(x) = (C + xe−x )ex = C ex + x,
et on conclut que la solution générale de l’EDO de Bernoulli assignée est

1
y(x) = √ .
x + C ex
Notons que y n’est définie que si x + C ex > 0.

5
Exercice 1
Résoudre les problèmes de Cauchy
(
y0 (x) + 2xy2 (x) = 0,
y(0) = 2.
(
y0 (t) = ty2 (t),
(
y(0) = y0 , y0 (x) − 4xy2 (x) = 0,
y(0) = 2.
Exercice 2
Le carbone 14 est un isotope présent dans tout organisme vivant. Le nombre d’atomes de carbone 14 est constant
tant que l’organisme est en vie. À la mort de l’organisme, le nombre d’atomes décroît avec une vitesse proportionnelle
au nombre d’atomes. On note n(t) > 0 le nombre d’atomes au temps t, exprimé en années, après la mort de
l’organisme. Ce mécanisme se traduit par l’équation
n0 (t) = −kn(t)
où k est une constante positive.
1. Trouver toutes les solutions de l’EDO.
2. Sachant qu’il faut 5700 ans pour que la quantité de carbone 14 diminue de moitié dans un organisme mort,
calculer k.
3. Des ossements anciens récemment exhumés contiennent 9 fois moins de carbone 14 que des ossements
similaires d’aujourd’hui. Déterminer l’âge des ossements exhumés.

Exercice 3
Deux produits chimiques présents dans une cuve avec une concentration de 1g/l à l’instant t = 0 interagissent et
produisent une substance dont la concentration est notée y(t) à l’instant t ≥ 0. On suppose que y(t) est régie par
l’équation différentielle
y0 (t) = (1 − y(t))2 pour tout t ≥ 0.
1. Montrer que toute solution de l’EDO est une fonction croissante.
2. Chercher les solutions constantes de l’EDO.
3. Considérons la solution y telle que y(0) = 0. Montrer que l’on a 0 < y(t) < 1 pour tout t > 0. (On admettra
que les graphes de deux solutions distinctes ne se coupent pas et on pourra s’aider d’un dessin.)
4. Considérons la solution y telle que y(0) = 0. Montrer que lim y(t) = ` existe. Puis, en admettant que
t→+∞
lim y0 (t) = 0, déterminer `.
t→+∞
5. Calculer la solution lorsque y(0) = 0, lorsque y(0) = 1 et lorsque y(0) = 2. Dans chacun de ces cas établir
l’intervalle maximale d’existence.

Exercice 4
On étudie la progression d’une maladie contagieuse dans une population donnée. On note x(t) la proportion des
personnes malades à l’instant t et y(t) celle des personnes non atteintes. On a donc x(t) + y(t) = 1 pour tout t ≥ 0.
On suppose que la vitesse de propagation de la maladie x(t) est proportionnelle au produit x(t)y(t) (ce qui signifie
que la maladie de propage par contact). Si on note I(t) le nombre d’individus infectés à l’instant t et IT le nombre
d’individus total, il existe une constante k ∈ R telle que I 0 (t) = kI(t)(IT − I(t)). Si la ville est isolée et compte 5 000
individus dont 160 sont malades et 1 200 le sont 7 jours après, à partir de quel jour l’infection touchera 80% de la
population ? Et 100% ?
Exercice 5
Résoudre l’équation différentielle
(x + 1)y0 (x) + y(x) = (x + 1) sin(x)
( (
1
y0 (x) + x−1 y(x) = (x−2)2 ( y0 (x) + (3x 2 − 1)y(x) = x 2 ex ,
x−1 ,
y0 (x) + (3x 2 + 1)y(x) = x 2 e−x , y(0) = −1.
y(0) = 1.
y(0) = 1.

Exercice 6
Établir s’il existe des solutions de y0 (x) = −2y(x) + e−2x qui ont dérivée nulle en x = 0.

Exercice 7
Un gâteau est sorti du four à 17H00 quand il est brûlant (100◦C). Après 10 minutes sa température est de 80◦C et
de 65◦C à 17H20. Déterminer la température de la cuisine.

Exercice 8
Dans un circuit électrique de type résistance-inductance, le courant I évolue avec le temps selon

R V
I 0 (t) + I(t) =
L L
où R, L et V sont des constantes associées aux composantes électriques. Résolvez l’équation différentielle. La
solution I tend-elle vers une limite finie ?

Exercice 9
L’air d’un garage de 3 m × 5 m × 2 m est initialement chargée de 0.001% de monoxyde de carbone (CO). À l’instant
t = 0, on fait tourner un moteur et des fumées toxiques contenant 5% de CO se dégagent de la pièce à raison de
3 litres par minute. Heureusement, l’air de la pièce est éliminée à la même vitesse de 3 l min−1 . On note v(t) le
volume de CO présent dans la pièce au temps t.
1. En supposant que le mélange se fait instantanément, montrer que cette situation est décrite par le problème
de Cauchy (
v(t)
v 0 (t) = 0.15 − 10000 ,
v(0) = 0.3.

2. Déterminer le volume v(t) de CO présent dans la pièce au temps t. Calculer vers quelle valeur limite v(t)
tend lorsque t tend vers l’infini.
3. Le seuil critique pour la santé est de 0.015% de CO. Après combien de temps ce taux est-il atteint ?
Exercice 10
Déterminer la solution générale de l’EDO ty0 (t) + (3t + 1)y(t) = e−3t après avoir indiqué sur quelle intervalle la
solution est définie.

Exercice 11
Déterminer la solution générale des EDO suivantes après avoir indiqué sur quelle intervalle la solution est définie :

a) y0 (t) − 1t y(t) = (y(t))3 sin(t) b) y0 (t) + ty(t) = t 3 (y(t))2

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