Les sociétés de financement se considèrent comme le 2ème représentant
des établissements de crédit au Maroc. Depuis 1993 ces établissements sont soumis au contrôle de BAM, ce type de sociétés a connu une grande évolution notamment l’octroi du crédit de consommation et crédit-bail.
Le contrôle interne dans les établissements de
crédit Au niveau du contrôle interne, le travail du commissaire aux comptes set trouve limité à la vérification de l’applicabilité des dispositions de la circulaire de Bank-Al-Maghreb Cette circulaire impose à la banque par l’intermédiaire de ces organes la réalisation de toutes les tâches relatives au système de contrôle interne Les principaux rôles de contrôle interne : Identifier l’ensemble des sources de risques internes et externes Définir les procédures de contrôle interne adéquates Mettre en place le système de contrôle interne Donc les activités de contrôle interne facilitent le travail du commissaire aux comptes dans le sens où il se trouvera armé d’une documentation riche en informations sur les procédures existantes, leur degré de fiabilité et de réponse aux besoins et les corrections qui leur ont été apportées. Circulaire de Bank-Al-Maghreb 19/G : Parmi les plus importantes circulaires de BAM, les commissaires aux comptes sont obligés de vérifier la bonne application de la circulaire 19/G relative à la classification des créances et à leur couverture par les provisions Pour l’application de la circulaire, on entend par créances tous les éléments du bilan et du hors bilan, quelles qu’en soient la forme, la monnaie de libellé et la contrepartie, susceptibles de générer un risque de crédit Sont considérées comme créances au sens de l’alinéa ci-dessus : - les crédits par décaissement quelle que soit leur nature, y compris les crédits-bails et les prêts subordonnés - les engagements par signature donnés Règles relatives à la classification des créances Les créances sont réparties en 2 classes : - les créances saines - et les créances en souffrance Sont considérées comme créances saines : - Les créances dont le règlement s’effectue normalement à l’échéance et qui sont détenues sur des contreparties dont la capacité à honorer leurs engagements, immédiats et/ou futurs, ne présente pas de motif d’inquiétude Sont considérées comme créances en souffrance, - Les créances qui présentent un risque de non recouvrement total ou partiel. Les créances en souffrance sont, compte tenu de leur degré de risque de perte, réparties en trois catégories : - les créances pré-douteuses, - les créances douteuses - et les créances compromises Règles relatives à la constitution des provisions Les créances pré-douteuses, douteuses et compromises doivent donner lieu à la constitution de provisions égales au moins, respectivement, à 20%, 50% et 100% de leurs montants Autres contrôle des commissaires aux comptes : - Contrôle de calcul des garantie - Rapprochement des encours de la base de gestion avec la balance - Contrôle des réajustements manuels