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Année universitaire :2021/2022
SOMMAIRE
La maintenance s'exerce sur des équipements industriels de production placés dans le contexte
économique de l'entreprise. Chaque équipement plus ou moins complexe, constitue un système
technique, conçu pour mettre en œuvre un procédé et destiné à réaliser, partiellement ou
totalement, un produit ou un service. Par exemple dans un atelier : une presse à injecter est un
système technique mettant en œuvre un procédé (injection) pour réaliser un produit (les pièces
en matière plastique ainsi fabriquées). La maintenance a pour mission de veiller sur les
systèmes techniques que sont les systèmes de production pour :
- Préserver leur bon état de fonctionnement en évitant l'apparition de défaillance (maintenance
préventive).
1
Chapitre 1 : Généralités de la
Maintenance
2
Introduction
Ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état ou dans des
conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une fonction requise. Ces
activités sont une combinaison d'activités technique, administratives et de management.
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I. La fonction de la maintenance :
La maintenance est une fonction à part entière de l'entreprise. A ce titre, elle doit par son
optimisation être une source de profit.
La maintenance intervient à tous les niveaux du cycle de vie d'un bien, de sa conception à son
élimination.
➢ améliorer la sécurité des biens et des personnes en préservant la santé des personnes,
en assurant leur sécurité, en maîtrisant les risques et en respectant les textes de
réglementation,
4
Les objectifs de la maintenance :
II.
- l’information.
- la décision.
- L’action.
5
Elle est l’équivalent du système nerveux, reliant les organes sensoriels, le cerveau et la
main.
Différentes formes :
- Orale
- Écrite
- Graphique
- Télévisuelle (écran)
6
Figure 3: Organigramme de maintenance
En résumé le système de communication relatif à une intervention corrective, entre le moment
d'apparition d'une défaillance et la remise à niveau de l'équipement défaillant :
7
5. A la fin de l'intervention, le technicien doit mettre en marche la machine pour s'assurer
de l'efficacité de réparations exécutées.
6. Après avoir terminé l'exécution des réparations, le technicien doit transmettre le rapport
de l'intervention au bureau des méthodes pour le classer dans l'historique.
7. Finalement la production doit informer l'ordonnancement de la reprise de l'exploitation
de la machine.
L’arbre de décision :
III.
LesFigure
différant type de maintenance :
4: L'arbre de décision
8
A. La maintenance corrective :
Comme l’indique son nom, la maintenance corrective vise à corriger les défauts
de fonctionnement de tout équipement ou ligne de production dès leur
apparition. Si la panne qui perturbe le processus de production n’a pas été
anticipée par d’autres types de maintenance, comme la maintenance préventive,
les techniciens chargés de la maintenance industrielle s’occupent de la
résolution du problème dès leur survenue. Il s’agit ici d’une maintenance
préventive non planifiée ou maintenance curative. Ce type d’intervention peut
coûter cher aux entreprises. Pour limiter ce coût, les industriels optent pour la
maintenance corrective dite palliative, qui consiste à dépanner l’élément en
cause du problème par un moindre coût et plus rapidement. Selon le niveau de
cette panne, la maintenance peut être réalisée par un opérateur pour améliorer
et fluidifier les processus.
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Figure 6: Types de maintenance corrective
B. La maintenance préventive
Ce type de maintenance s’applique par les techniciens chargés de la
maintenance industrielle en amont de toute apparition de panne ou de
dysfonctionnement. Elle touche aux pièces détachées, aux composants ainsi
qu’aux machines et aux équipements afin de réduire le risque d’échec ou de
défaillance. La digitalisation des entreprises industrielles a apporté de
nombreuses solutions technologiques permettant aux techniciens d’effectuer,
suivre et planifier la maintenance préventive efficacement.
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Figure 7: Organigramme de maintenance préventive
11
1. La maintenance préventive systématique :
Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre
défini d'unités d'usage mais sans contrôle préalable de l'état du bien
Cas d’application :
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2. La maintenance préventive conditionnelle :
Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des
C. La maintenance améliorative :
L’amélioration des biens d’équipement est un « ensemble des mesures techniques,
administratives et de gestion, destinées à améliorer la sûreté de fonctionnement d'un bien sans
changer sa fonction requise.
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- L’augmentation des performances de production.
- L’augmentation de la fiabilité.
- L’amélioration de la maintenabilité.
- La standardisation de certains éléments ou sous-ensemble,
- L’augmentation de la sécurité des utilisateurs.
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◼ MODIFICATION Ensemble des mesures techniques, administratives et de gestion,
destinées à changer la fonction d'un bien.
2ème Niveau :
Dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de
maintenance préventive.
3ème Niveau :
15
Identification et diagnostic de pannes suivis éventuellement :
- d’échanges de constituants.
4ème Niveau :
5ème Niveau :
16
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait une étude générale sur la maintenance industrielle
Dans la recherche qui nous avons fait, nous avons intéresse à un outil de maintenance
« AMDEC ».
17
Chapitre 2 : L’AMDEC
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Introduction
La maintenance d’un équipement critique pour une manufacture se doit d’être rigoureuse. Il
est donc souhaitable de contrôler au lieu de subir les pannes imprévues. Ces pannes peuvent
amener une augmentation des coûts de maintenance. Afin de faire une bonne maintenance, il
faut bien connaître notre équipement ainsi que les différents modes de défaillances.
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I. Généralités sur L’AMDEC :
A. Définitions :
L’AMDEC est un outil d’analyse qui permet de construire la qualité des produits fabriqués ou
des services rendus et favorise la maîtrise de la fiabilité en vue d’abaisser le coût global. Elle
est régie par la norme NF X 60-510.
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Définitions des
termes relatifs à la
méthode AMDEC :
B. Historiq
ue de L’AMDEC :
L’AMDEC a fait son apparition en France dans le domaine aéronautique (Concorde puis
Airbus) au cours des années 1960 (cf. encadrer). Introduite dans l’industrie manufacturière de
série depuis les années 1980, son application y reste, encore aujourd’hui, très répandue.
L’industrie de processus pour sa part met en œuvre plus facilement la méthode HAZOP dont
les fondements s’inspirent de l’AMDEC.
Années 1950 : la méthode AMDEC (L’Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et
de leur criticité) est introduite aux États-Unis dans le domaine des armes nucléaires.
Années 1960 : cette méthode est mise en application en France sous le nom d’AMDEC
pour les programmes spatiaux et aéronautiques.
Années 1970 : son application est étendue aux domaines du nucléaire civil, des transports
terrestres et de grands travaux.
Années 1980 : l’AMDEC est appliquée aux industries de produits et de bien d’équipement
de production
21
C. Le But de L’AMDEC :
22
E.
23
Les avantages de l’AMDEC :
L’analyse AMDEC possède plusieurs avantages qui peuvent améliorer tous les départements
de la société. La figure ci-dessous présente les huit principaux avantages de cette analysee.
1)
2)
3)
24
4)
5)
25
F. Les différents types d’AMDEC :
L'AMDEC se base généralement sur une démarche bien déterminée quel que soit le domaine
d'application. On peut distinguer 3 types d’AMDEC qui sont couramment utilisés :
AMDEC produit :
Utilisée pour fiabiliser les systèmes par l’analyse des défaillances dues aux erreurs de
conception. Ce type d’AMDEC sera donc mis en œuvre en phase développement produit.
AMDEC process :
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Utilisée pour analyser les défaillances générées par le processus de fabrication. Ce type
d’AMDEC sera idéalement mis en œuvre en phase industrialisation.
AMDEC moyens :
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Cette étape consiste créer un groupe de travail, une équipe regroupant plusieurs secteurs de
l’entreprise. En fonction du type d’AMDEC, les secteurs seront différents. Par exemple, Pour
une AMDEC-processus, les secteurs invités peuvent être des personnes du service recherche,
des achats, du marketing, de la maintenance, de la qualité, des méthodes et de la production.
Un animateur compétent est primordial pour réussir avec succès cette AMDEC.
2. Analyse fonctionnelle :
Une défaillance est la dégradation ou la disparition d’une fonction d’un produit. L’analyse
fonctionnelle permet de recenser les fonctions principales du produit, mais aussi les fonctions
contraintes et les fonctions élémentaires.
La rosace des fonctions est aussi appelée "méthode de la pieuvre". Principe de construction :
1. Objet à étudier
3. Identifier à quel(s) milieu(x) extérieur(s) le sujet rend service. Et Identifier sur quel(s)
milieu(x) extérieur(s) le sujet agit.
4. Identifier tous les critères de valeur associés à chaque FC et à chaque FP, le cahier des
charges fonctionnel doit contenir les :
- FP
- FC
- Critères de valeur.
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Analyse fonctionnelle interne
On détaille les différents éléments qui vont être analysés dans l'AMDEC ainsi que leur
participation dans la ou les fonctions principales.
Pour cela, on définit les limites du système étudié (traits vert foncé), on schématise chaque
composant ou sous-ensemble par un bloc.
- Une recherche des modes de défaillance (par exemple perte de fonction, dégradation d'une
fonction, pas de fonction, fonction intempestive),
- Une recherche des causes (choix pouvant être guidé par la gravité des conséquences),
Une cause est l’anomalie initiale pouvant entraîner le mode de défaillance. Dans cette phase,
il faut chercher de manière exhaustive les causes pouvant déclencher l’apparition potentielle
du mode de défaillance. Le diagramme d’Ishikawa est l’outil de recensement par excellence.
Un effet est une conséquence défavorable que le client pourrait subir (mécontentement,
défaut qualité, arrêt de production). Selon le type d'AMDEC réalisée, le client est l’utilisateur
final ou toute opération postérieure à celle exécutée au moment de l’apparition de l’effet.
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Chaque mode de défaillance provoque un effet, c’est à dire qu’il y a une conséquence sur la
fonction, le niveau supérieur, sur l’étape suivante ou sur le système environnant. En fait, il est
souvent difficile de différencier mode, effet et cause de défaillance. Il vaut mieux raisonner
par niveau d’analyse.
Des modes de défaillance (par ex : perte de fonction, dégradation d'une fonction, pas de
fonction, fonction intempestive)
Des effets, au niveau supérieur, pouvant être complétés par une recherche
Des causes (choix pouvant être guidé par la gravité des conséquences)
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Mode de détection : comment on met en évidence le mode de défaillance
La cause de la défaillance :
Sous dimensionnement
Manque de lubrifiant
Les hommes
Le milieu
La documentation
L'organisation
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Ce diagramme se veut le plus exhaustif possible en représentant toutes les causes qui
peuvent avoir une influence sur la sûreté de fonctionnement.
Les 5 grandes familles ou 5 facteurs primaires sont renseignés par des facteurs secondaires
et parfois tertiaires ; Les différents facteurs doivent être hiérarchisés.
L'intérêt de ce diagramme est son caractère exhaustif. Il peut aussi bien s'appliquer à des
systèmes existants (évaluation) qu'à des systèmes en cours d'élaboration (validation).
Effet de la défaillance
Concrétise la conséquence,
Mécontentement
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4. Etude quantitative :
C’est une estimation de l’indice de criticité des trois notions cause-mode-effet de la
défaillance étudiée. On peut utiliser différents critères pour déterminer l ‘indice de criticité.
En Principe la défaillance est jugée plus important si:
La note D (risque de non-détection)
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Après la détermination des modes de défaillance, l’équipe de travail doit déterminer l’effet
potentiel de chaque mode de défaillance. Cette étape est très importante puisqu’à travers
l’effet potentiel qu’on va attribuer l’indice de gravité de chaque mode de défaillance.
L’indice de gravité est une estimation de la gravité de l’effet si un des modes de défaillance
se produit. Nous avons élaboré une grille de cotation de la gravité G simple, générique et qui
prend en considération la satisfaction des clients en termes de qualité et délai. Cette grille est
présentée dans le tableau :
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Nous avons élaboré une grille de cotation de l’occurrence O selon les besoins de la société.
Cette grille est représentée dans le tableau ci-dessous.
C’est une évaluation de la probabilité que les contrôles actuels ne détecteront pas là
cause/mode de défaillance. Mais avant d’évaluer la détection, il faut identifier les processus
actuels de détection de chaque mode de défaillance. S’il n’y a pas un processus de contrôle
actuel d’un mode de défaillance donc la probabilité de détection est trop faible, et il faut
attribuer un rang élevé à ce mode de défaillance. Nous avons élaboré une grille de cotation de
la détection propre à la société et qui est représentée dans le tableau ci-dessous.
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5. Hiérarchisation :
Cette étape permet de décider des actions à mener en fonction de leur priorité. La hiérarchie
est faite par ordre décroissant et en fonction de la note de criticité : (C>100 ; 100>C>50 ;
50>C>20 ; C<20).
Après avoir catégorisé les modes de défaillances en fonction des scores de criticité, le groupe
choisira un responsable pour mener les actions correctives et préventives. Dans cette situation
on utilise les outils typiques tels que Ishikawa, Pareto, brainstorming et autres travaux de
groupe. Le but étant bien sûr d’agir de manière à diminuer les “scores” de chacun des indices
(réduire la gravité, l’occurrence et l’inefficacité de détection de la défaillance)
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7. Suivi des actions menées et réévaluation de la criticité :
Pour permettre de vérifier la pertinence des actions menées, un nouveau calcul de la criticité
est nécessaire. Ce nouvel indice de criticité, parfois appelé risque résiduel, est donc primordial
pour mesurer l’efficacité, la performance des choix.
1. Le diagramme d’ISHIKAWA :
Définition :
Le diagramme causes à effet est aussi appelé diagramme en arêtes de poisson, diagramme
d'Ishikawa (Ishikawa Diagram en anglais) ou diagramme des 5M.
i-
38
Matière
Ce sont toutes causes liées aux éléments qui vont être utilisés dans le processus de
fabrication comme : l’utilisation de matières premières périmées, des fournitures de
mauvaise qualité ou des pièces avec des défauts.
Milieu
On regarde ici du côté des ressources humaines afin de constater si elle : manque
de compétences et de formation, a été mal informée sur la bonne exécution de ses tâches,
etc.
Utilisation du diagramme de causes et effets :
- Une check-list.
- Un support de représentation graphique.
- Une technique de structuration des idées en lien avec les causes.
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Ce diagramme permet de déterminer l'ensemble des causes qui produisent l'effet étudié en les
classant par famille de causes. Il permet d'avoir une vision globale d'un phénomène.
2. L’analyse de PARETO :
Le principe de PARETO ou la règle du 20 / 80 est une méthode selon laquelle 20% des causes
sont responsables de 80% des effets. C’est une méthode d’analyse utilisée dans différent
domaines, dans le domaine des achats par exemple, elle permet d’identifier les 20% des
familles qui représentent 80% de la valeur globale des achats.
La classe A : 20% des familles qui représentent 80% de la valeur totale des achats.
La classe B : 30% des familles qui représentent 15% du portefeuille achats.
La classe C : 50% des familles qui représentent 5% du montant des achats.
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4. Les 5 Pourquoi :
Les 5 pourquoi est méthode d’analyse systématique pour identifier les causes racines
d’un problème. Elle consiste à poser la question « Pourquoi ? » plusieurs fois afin de
trouver la cause potentiel pour l’apparition d’un problème définie à l’avance. Dans
notre étude, nous avons procédé à cette méthode pour identifier les causes des majeurs
modes de défaillance et en utilisant le tableau ci-dessous.
Structure des 5 Pourquoi :
5. Le QQOQCCP
Outil qualité très efficace pour cerner le plus complètement possible un problème, une cause,
une situation donnée. Très utile aussi dans le travail de rédaction des procédures. Son nom
vient des questions auxquelles on doit répondre :
42
- Pourquoi ? : Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ?
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Conclusion
L’analyse AMDEC est une recherche longue mais fructueuse qui s’intègre parfaitement dans
une démarche d’analyse et de prévention des risques. En outre, la formalisation induite par la
grille d’analyse permet de conserver et de capitaliser les informations relatives aux
caractéristiques des moyens de production, des produits et des processus.
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Chapitre 3 : L’étude de cas
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Application de l’AMDEC sur fraiseuse
I. Introduction
Ce chapitre consacré à décrire la machine fraiseuse HURON MU ainsi ses composant, et la
méthode AMDEC machine qui appliquer pour diminuer les pannes.
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B. Procédés de fraisage
1. Fraisage en bout
Axe de la fraise est placé perpendiculairement à la surface à usiner. La fraise coupe
avec son diamètre, mais aussi avec sa partie frontale. Les copeaux sont de même
épaisseur, ainsi la charge de la machine est plus régulière. La capacité de coupe est
Supérieure à celle réalisée par le fraisage en roulant. La qualité de l'état de surface est
meilleure.
2. Fraisage en roulant
L’axe de la fraise est placé parallèlement à la surface à usiner. La fraise coupe avec
son diamètre. La charge de la machine en est irrégulière, surtout lors de l'emploi de
fraises à denture droite. Les à-coups provoqués par cette façon de faire donnent une
surface ondulée et striée. Pour pallier ces défauts, on utilisera une fraise à denture
hélicoïdale. L'amélioration enregistrée s'explique ainsi : la denture est chargée et
déchargée progressivement.
C. Opérations de fraisage
Surfaçage : Le surfaçage c’est l’usinage d’un plan par une fraise.
Plans épaulés : C’est l’association de 2 plans perpendiculaires.
Rainure : C’est l’association de 3 plans. Le fond est perpendiculaire aux deux
autres plans.
Poche : La poche est délimitée par des surfaces verticales quelconques. C’est
une forme creuse dans la pièce.
Perçage : Ce sont des trous. Ils sont débouchant ou Borgnes.
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Ce bouton met en route les moteurs qui ont été présélectionnés par les boutons préparation
marche de la plaque située sur le flanc gauche du bâti. En cas
D’incident ou d’urgence on peut stopper la machine en appuyant sur l’un des
Boutons rouges (arrêt d’urgence) placés sur le pupitre à droite de la console, sur la plaque des
boutons sur le bâti ainsi que sur le pendentif et la barre de sécurité. Ces
Boutons peuvent servir également à arrêter la machine en fonctionnement normal.
b) Fonctionnement de la machine
48
III. Les Composants de la fraiseuse
1-Bâti : Le bâti de la fraiseuse est un groupe de base portant les autres groupes et
mécanismes, à l’intérieur du bâti est montée la boite des vitesses ainsi que le réservoir d’huile,
le bâti porte de la glissière verticale.
2-Console : La console est un groupe de base qui unit tous les mécanismes de la chaine
d’avances et distribue le mouvement aux avances, verticale. La console porte les différents
organes de commande et dispositifs. Dans la partie intérieure de la console il y a deux moteurs
électrique moteur des avances, moteur des avances rapides. Le mouvement d’avances est
transmis du moteur aux pignons de la console par l’intermédiaire de la boite d’avances.
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4-Tète porte-fraise pivotante : Elle consiste en une broche universelle avec un rouleau
porteur, monté dans une boite séparée. La broche est montée dans une douille de serrage, sans
déplacement.
6-Boite d’avances : La boite d’avances est un groupe indépendant monté au côté gauche de
console. La boite d’avances offres 18 valeurs d’avances différentes elle comporte sur la partie
inférieur ou supérieur un vernier portant les désignations des valeurs d’avances et une manette
de commutation.
50
Figure 29: Historique des pannes de la fraiseuse HURON MU
51
V. Démarche pratique d’une fraiseuse HURON MU
A. Analyse Fonctionnelle de la fraiseuse
B. Décomposition fonctionnelle
52
VI. L’analyse externe de la fraiseuse HURON MU
A. Diagramme de pieuvre
C’est un outil qui permet d’identifier les fonctions d’un système ou d’un produit qui recherche
les fonctions attendues et leurs relations avec l’analyse fonctionnelles du besoin :
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VII. L’analyse interne de la fraiseuse HURON MU
Pièces usnées
Usiner des pièces
Pièces brutes
A-
Copeaux
0
Fraiseuse
B. Diagramme SADT
Mode de marche
Programme
Gérer
A-2 Bruit
Usiner des
Pièce brute pièces coupeau
A-3 Pièce
usinée
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Figure 35: Diagramme SADT
C. Diagramme FAST
Mécanisme de
Freinage montée et descente freinage (table)
Assurée le mouvement
de la table table
L’avance automatique
Avancée la table à gauche droite
Table
Démunie ou augmenté la
vitesse de rotation de la broche Boite de vitesse
(bélier)
Tournée la broche
Moteur broche
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D. Diagramme causes-effet
C’est un outil qui permet d’identifier les causes d’un problème. On a une vision globale des
causes génératrices d’un problème avec une représentation structurée de l’ensemble des
causes L’application de ce diagramme est représentée dans la figure suivante :
56
A. La grille de l’AMDEC de la fraiseuse
57
Le tableau suivant représente la grille d’AMDEC de la fraiseuse :
58
Figure 37: Grille d'AMDEC 59
B. Méthode ABC (Pareto)
On a classé les valeurs obtenues par ordre décroissant et on les reporte sur un histogramme
Zone A : Elle est prioritaire vu le nombre de temps de réparation assez élevé donc il faut
organiser une politique de maintenance préventive systématique ou bien préventive
conditionnelle avec une surveillance permanente de la fraiseuse.
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Conclusion
Ce chapitre est important par les informations Fourmies et la décortication des différentes
fonctions de la fraiseuse.
Le facteur révélateur, qu’est, la criticité a été déterminé suit à une enquête réalisée sur le site.
Ce fait est dû au manque d’un historique nécessaire pour une étude objective de la situation.
Nous avons fait ressortir les éléments de la machine qu’a une criticité importante Par la
méthode AMDEC. Ces éléments se présentent comme sans en sembles tournants, telle que :
boite de vitesse ; boite d’avances ; moteur électrique ; etc...
Une fois que les causes de disfonctionnement, révélés, il nous appartient de présenter des
améliorations du point de vue maintenance.
Conclusion générale
62
Dans notre travail, nous avons appliqué les principales méthodes et lois utilisées en fiabilité
ainsi que les différentes approches pour déterminer les paramètres de fiabilité qui
caractérisent le degré de défaillance des équipements et permettent de bien suivre l’état des
organes afin de choisir correctement le type de la maintenance à appliquer.
L’AMDEC est une méthode qui m’a aidé pour réduire au maximum des défaillances de la
machine de découpage laser dans le but de diminuer le temps des arrêts techniques, et aussi
proposer des solutions pour les composants d’une criticité élevée.
63