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- Président du réseau
- Directions et Services du réseau
- Exploitants des installations de contrôle technique des véhicules légers affiliées au réseau
- Ministre chargé des Transports
- Partenaires internes et externes
SOMMAIRE
1/ - PRESENTATION DU RESEAU
2/ - DOMAINE D'APPLICATION
2.1/ - Généralités
2.3/ - Périmètre d’application
3/ - DOCUMENTS DE REFERENCE
5/ - EXIGENCES GENERALES
5.1/ - Impartialité et indépendance
5.2/ - Confidentialité
6/ - EXIGENCES STRUCTURELLES
6.1/ - Exigences administratives
6.2/ - Organisation et management
1/ - PRESENTATION DU RESEAU :
L'objet d’AUTO SECURITE France est d'intervenir en tant qu'opérateur sur le marché du contrôle technique des
véhicules légers par la constitution, la gestion et l’animation d’un réseau national d’installations de contrôle technique
dans le cadre de l’application de la réglementation en vigueur.
Le réseau offre aux installations de contrôle qui lui sont rattachées, une marque synonyme de qualité et d’intégrité aux
yeux des consommateurs et des pouvoirs publics.
Le réseau offre également à ses affiliés une assistance dans les domaines qualité, technique et réglementaire pour leur
permettre d’obtenir et conserver l’agrément préfectoral ainsi qu’une assistance commerciale, marketing et
communication pour exercer et développer leur activité. Via la société GENILINK, il met à la disposition de ses
affiliés un équipement et une assistance informatique. Via la société SGS AUTOMOTIVE Services, il organise les
formations initiales et de maintien de qualification nécessaires à l’exercice de la profession ainsi que les audits des
installations de contrôle et des contrôleurs.
2/ - DOMAINE D'APPLICATION :
2.1/ - Généralités :
Le présent Manuel Qualité ainsi que les documents associés constituent le Plan Qualité Particulier pour le contrôle
technique des véhicules légers. A ce titre, ils décrivent les dispositions générales définies par le réseau et mises en
œuvre dans le centre pour obtenir et assurer en permanence la qualité et l'objectivité des contrôles techniques
effectués. Ce document est le référentiel de toute évaluation de l'organisation du centre.
Les centres de contrôle du réseau réalisent eux-mêmes la totalité des contrôles techniques des véhicules légers qui
leurs sont confiés sans sous-traiter une quelconque partie à un autre centre (en cas d'impossibilité de contrôle, les
clients sont orientés vers les centres agréés les plus proches).
Les exigences du paragraphe 6.3 « Sous-traitance » de la norme ISO/CEI 17020 ne sont pas applicables.
3/ - DOCUMENTS DE REFERENCE :
Le système qualité du centre de contrôle répond aux exigences des textes réglementaires et normatifs suivants :
➢ Code de la Route : dispositions des articles L 323-1, R 311-1 et R 323-1 à R 323-26 pour le contrôle technique
des véhicules particuliers et utilitaires légers jusqu'à 3,5 tonnes.
➢ Arrêté modifié du 18 juin 1991 relatif à la mise en place et l’organisation du contrôle technique des véhicules
dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes.
➢ Norme NF EN ISO/CEI 17020 vs 2012 « Evaluation de la conformité – Exigences pour le fonctionnement de
différents types d’organismes procédant à l’inspection ».
De plus, il complète et explicite les dispositions relatives aux processus de réalisation décrites dans le système de
management de la qualité du réseau, rédigé en référence à la norme NF EN ISO 9001.
Les chapitres ou paragraphes modifiés sont surlignés en jaune et les modifications sont identifiées par un trait vertical
en marge gauche.
5/ - EXIGENCES GENERALES :
5.1.1/ - Généralités :
Impartialité et intégrité sont au cœur des métiers du Groupe SGS. Cela signifie qu’à aucun moment le personnel des
réseaux de contrôle du Groupe SGS mais aussi les contrôleurs rattachés aux installations de contrôle affiliées, ne
doivent être influencés par des pressions commerciales, financières ou autres, pouvant intervenir sur leur jugement
technique, leur esprit critique et sur le résultat des missions qui leur sont confiées.
Conformément à la « Déclaration d’impartialité » des Présidents des réseaux de contrôle du Groupe SGS, une
évaluation des risques relatifs à l’impartialité, l’intégrité et les conflits d’intérêts potentiels, identifiés au niveau des
réseaux et des centres, est réalisée et réévaluée régulièrement.
L’installation de contrôle dispose d'une structure juridique propre, d'une implantation dédiée au contrôle technique et
son agrément préfectoral montre qu'elle répond au critère d'indépendance demandé dans l'arrêté du 18 juin 1991
modifié.
Au regard de la norme NF ISO/CEI 17020, une installation de contrôle est un organisme d'inspection de « type A » car
elle est indépendante de la conception, la fabrication, la fourniture, l'acquisition, la possession, l'utilisation ou la
maintenance des véhicules contrôlés.
Nota : Lorsque l’installation de contrôle possède des véhicules qu’elle est susceptible de contrôler, les
procédures mises en place garantissent l’impartialité et l’intégrité des prestations.
Chaque contrôleur du centre possède un agrément préfectoral démontrant qu'il satisfait aux conditions définies à
l'article R. 323-17 du code de la route.
Cette délégation de service public lui impose une obligation de résultat, tant en ce qui concerne la situation
administrative du véhicule que l'information du client sur l’état réel dudit véhicule.
Dans le respect de cette délégation, chaque contrôleur a accepté les règles de déontologie du centre (voir procédure
« Gestion du personnel » - PQC.VL.3.01), basées sur l’interdiction dans le cadre professionnel :
• De préconiser une marque ou de porter un jugement sur un type de véhicule, un produit ou une entreprise de
réparation, de vente, de service,
• D’exercer une quelconque activité dans le commerce ou la réparation automobile,
• D'utiliser les résultats des contrôles à d'autres fins que celles prévues par la réglementation,
• D'accepter tout pourboire ou gratification afin de n'être soumis à aucune pression commerciale, financière ou
autre pouvant influencer son jugement.
Les contrôleurs ont l’obligation de juger en toute objectivité conformément aux règles techniques de contrôle, de la
gravité des défaillances qu'ils constatent sur les véhicules et d'en rendre compte au client.
5.2/ - Confidentialité :
Le personnel de l’installation de contrôle est tenu au secret professionnel sur toutes les informations recueillies au
cours de l'accomplissement des contrôles techniques.
Afin de respecter cette exigence de confidentialité, le personnel s'engage, en signant les « Règles de déontologie du
centre », à ne pas divulguer les résultats d'un contrôle ou diffuser le procès-verbal à des tiers autres que : la personne
qui présente le véhicule au contrôle ou le propriétaire au moment du contrôle, la Direction du réseau ou ses
représentants, l’OTC, les agents de l'administration chargés de la surveillance de l'installation de contrôle ou tout
organisme désigné à cette fin par le ministre chargé des transports, les forces de police ou de gendarmerie, l'expert
judiciaire désigné par un juge pour une affaire concernant un véhicule.
6/ - EXIGENCES STRUCTURELLES :
Les éléments permettant l’identification de chaque installation de contrôle affiliée au réseau (dénomination sociale,
forme juridique, capital, adresse du siège social et de chaque établissement, enseigne commerciale, …) sont
consultables dans son dossier d’agrément.
L’installation de contrôle de contrôle est indépendante de toute activité de réparation ou de commerce automobile et
détient un agrément qui lui a été délivrée par le préfet du département de son implantation selon les modalités de la
procédure "Agrément d’une installation de contrôle technique des véhicules légers" (PQC.VL.2.01).
Conformément aux exigences administratives liées à l’agrément préfectoral, les contrôles sont réalisés :
Le titulaire de l’agrément de chaque installation de contrôle souscrit et maintient en vigueur une assurance dommage
aux biens et responsabilité civile professionnelle ainsi que toute autre assurance nécessaire à l'exercice de son activité
professionnelle.
L'organisation de l’installation de contrôle est présentée dans l’organigramme joint en annexe. Cette structure simple
est en adéquation avec l'activité potentielle du centre, elle permet la bonne réalisation des contrôles techniques et
facilite la communication interne.
6.2.1/ - Responsabilités :
Les responsabilités des personnes exerçant une activité au sein de l’installation de contrôle, sont les suivantes :
L’Exploitant :
Conformément à l’arrêté du 18 juin 1991 modifié, le titulaire de l’agrément du centre (l’affilié) désigne une personne
physique chargée d’assurer l’exploitation du centre de contrôle selon les modalités de la procédure « Gestion du
personnel » (PQC.VL.3.01). Cette personne, dénommée l’Exploitant dans le système qualité, possède les
connaissances réglementaires, techniques et qualité lui permettant d’apporter des réponses à un consommateur et
d’être l’interlocuteur de l’administration ainsi que du réseau.
• A la mise à disposition des moyens matériels, techniques, informatiques et humains nécessaires à la bonne
réalisation des prestations,
• Au respect par le personnel des règles relatives à l’exécution des contrôles, à l’utilisation des équipements et
aux règles de déontologie,
• A l’émission des procès-verbaux et aux conditions de délivrance des documents justifiant du contrôle,
• A la diffusion au sein du personnel des consignes de travail, des documents et informations relatives au
contrôle technique,
• A faire appliquer les règles qualité validées par la Direction Qualité des réseaux et proposer toutes mesures
permettant de garantir la qualité des prestations et de service aux clients.
Le Contrôleur :
Pour exercer son activité, le contrôleur doit disposer d’un agrément préfectoral en cours de validité. Un contrôleur
agréé doit notamment réserver un bon accueil à la clientèle, réaliser les contrôles techniques des véhicules
conformément aux prescriptions du Manuel du Contrôleur Technique, notifier les défaillances relevées sur des procès
verbaux de contrôle, éditer, signer, remettre et commenter ces procès verbaux aux clients, utiliser les appareils et
équipements conformément à leur usage, assurer le maintien annuel de sa qualification et appliquer le système qualité.
Le Responsable Technique :
Désigné par l’Exploitant, le Responsable Technique est un contrôleur agréé qui possède la compétence, la
connaissance et l'expérience nécessaires. Il est notamment chargé de la bonne application de la norme, de gérer les
recours des clients, de gérer les équipements et de veiller à la conformité et à la régularité des contrôles réalisés dans le
centre.
Le Responsable Qualité :
Désigné par l’Exploitant, le Responsable Qualité est notamment chargé de mettre en œuvre et surveiller le
fonctionnement le système qualité, de veiller à la diffusion des documents aux contrôleurs, de maîtriser les
enregistrements relatifs à la qualité, de préparer et animer les revues de Direction, de suivre le traitement des non-
conformités, d’être l’interlocuteur de la Direction Qualité du réseau, des auditeurs mandatés par le réseau et des
inspecteurs de l’administration. Il rend compte régulièrement à l’Exploitant du fonctionnement du système qualité et
propose des actions d’amélioration.
NOTA : cette fonction n’est plus explicitement requise par la norme mais elle a été conservée dans le système qualité
car jugée centrale.
En fonction de l’organisation et du volume d’activité, une personne peut être employée pour assister l’Exploitant dans
la gestion de l’installation et des contrôleurs. Elle peut être chargée d’enregistrer les rendez vous, d’accueillir la
clientèle, d’enregistrer les données du certificat d’immatriculation des véhicules présentés au contrôle, de facturer les
prestations, de veiller à la bonne tenue des locaux. Elle peut également assurer la comptabilité, le suivi de la sécurité
ou le marketing et communication de l’installation.
6.2.2/ - Suppléances :
• Le Responsable Qualité est suppléé par l’Exploitant, un Contrôleur ou l’Accueil & Secrétariat désigné à cet
effet (IQC.VL 08) ;
• Le Responsable Technique est suppléé par l’Exploitant ou un Contrôleur désigné à cet effet (IQC.VL 09) ;
• L’Accueil & Secrétariat est suppléé par toute personne désignée par l’Exploitant.
7.1/ - Personnel :
L’affilié (titulaire de l’agrément du centre) veille à employer un nombre suffisant de contrôleur pour assurer un
fonctionnement normal de l’activité.
L'affilié recrute du personnel techniquement compétent, possédant ou devant acquérir les qualifications nécessaires à
la bonne exécution des tâches qui lui sont confiées, et disposant d'une connaissance conforme aux principes de
fonctionnement et méthodes de travail du centre ainsi qu'aux exigences réglementaires. Les modalités sont présentées
dans la procédure « Gestion du personnel » (PQC.VL.3.01).
7.1.3/ - Formation :
Les exigences en matière de formation initiale et de maintien de qualification sont décrites dans le « Cahier des
charges formation des contrôleurs et des Exploitants » - SQR.VL.05.
7.1.4/ - Rémunération :
La rémunération des collaborateurs impliqués dans les activités de contrôle n’est directement liée ni au nombre de
contrôles réalisés et de leur résultat, ni à la rentabilité financière de ces opérations.
La procédure « Audit des contrôleurs » (PQC.VL.7.03), présente les modalités d’habilitation des auditeurs et de
réalisation des audits bisannuels de chaque contrôleur.
L’audit contrôleur porte sur le suivi complet d’un contrôle technique périodique, de l’accueil client à la remise et au
commentaire du procès verbal. Il est complété par l’analyse de quelques rapports précédemment émis par le contrôleur
audité. L’ensemble de la prestation permet à l’auditeur de vérifier que les dispositions réglementaires sont connues et
appliquées par le contrôleur et définir les éventuelles actions correctives à mettre en place.
7.1.6/ - Enregistrements :
Les informations relatives à la formation initiale, l’expérience professionnelle, la fonction occupée, aux formations
suivies et aux audits de suivi du contrôleur sont enregistrées dans un « Recueil individuel des compétences »
conformément à la procédure « Gestion du personnel » (PQC.VL.3.01).
7.2.1/ - Généralités :
Le centre dispose des infrastructures, des équipements et des moyens informatiques appropriés pour réaliser les
contrôles réglementaires, recueillir les données qui en sont issues et de les transmettre à l'O.T.C
7.2.2/ - Infrastructures :
Le bâtiment de contrôle est un espace couvert permettant la réalisation de l’ensemble des opérations de contrôle sans
occupation de la voie publique. Il ne dispose d’aucune communication avec des activités liées au commerce ou à la
réparation automobile. L’identification du centre de contrôle est indiquée en façade du bâtiment sur la partie la plus
visible du public.
• Des contraintes en termes d’accès, de stationnement et de manœuvres induites par les dimensions maximales des
véhicules (hauteur : 3m, longueur : 7m, largeur : 2,5m),
• Des contraintes liées à la sécurité des usagers aux abords des installations (sens de circulation, accessibilité,
visibilité),
• Des contraintes liées à l’environnement (bruits, émissions de gaz polluants).
Les dispositions relatives aux infrastructures du centre de contrôle sont présentées dans le « Cahier des charges des
installations de contrôle » (CDC) du réseau.
Pour toute acquisition ou renouvellement de matériel présent à l’annexe III de l’arrêté du 18 juin 1991 modifié,
l’Exploitant sélectionne exclusivement des équipements conformes à la mise à jour la plus récente de la norme ou du
cahier des charges concerné et disposant de l’attestation de conformité associée.
Il utilise la « Liste des prestataires externes, des matériels de contrôle et équipements informatiques référencés par le
réseau » (SQR.VL 03) qui référence les matériels de contrôle pour lesquels le réseau a déjà pu vérifier la conformité.
Les modalités de commande, de livraison et de mise en service des équipements et matériels sont définies dans la
procédure « Achat des équipements et matériels de contrôle et matériels informatiques » (PQC.VL.4.01).
Le Responsable Technique enregistre chaque matériel dans le module informatisé de gestion des matériels (MGM).
Après validation informatique des informations par la Direction Technique du réseau, la fiche « Identification et
caractéristiques de l’équipement » est automatiquement générée et archivée dans la Bibliothèque Qualité en ligne du
centre. Les documents relatifs à la définition et au suivi de chaque appareil sont insérés dans un classeur « Matériels »
mis à disposition par le réseau.
Les modalités de constitution et de gestion des dossiers sont définies dans la procédure « Achat des équipements et
matériels de contrôle et matériels informatiques » (PQC.VL.4.01).
La maintenance des équipements et matériels est assurée selon les modalités définies dans la procédure "Maintenance
des équipements et matériels de contrôle et matériels informatiques » (PQC.VL.4.02).
Les étalonnages, visites périodiques et maintenances préventives font l’objet d’un contrat avec une société possédant
les habilitations et agréments nécessaires et pourvue d’un personnel qualifié pour ces opérations.
7.2.6/ - Panne :
En cas de panne, l'arrêté du 18 juin 1991 modifié impose des délais maximums de remise en état ou de remplacement
du matériel :
• Huit jours ouvrables pour les équipements et matériels de contrôle. En l’attente de la remise en état ou du
remplacement, des méthodes d’essais alternatives utilisables pendant 8 jours sont disponibles dans le « Manuel
du Contrôleur Technique » (MCT). Si ces méthodes ne sont pas applicables ou au delà de 8 jours, l’activité du
centre est arrêtée immédiatement, à l’exception des contrôles ne nécessitant pas l’usage de ce matériel, jusqu’à
la remise en état ou le remplacement.
• Deux jours ouvrables pour l’outil informatique. En cas de panne de l'outil informatique empêchant la saisie ou
l'archivage ou le traitement local des informations ou l'impression du procès verbal de contrôle, l'activité du
centre est interrompue.
7.2.7/ - Réforme :
Tout matériel réformé doit être physiquement éliminé du centre. Tant qu’il est encore présent dans le centre dans
l’attente de son élimination, il doit faire au minimum l’objet d’un marquage spécifique, spécifiant clairement sa mise
hors service. Toutes les mesures visant à empêcher son utilisation sont mises en place (coupure d’alimentation en
fluides, etc.), notamment en cas de risque pour la sécurité des personnels.
Le Responsable Technique enregistre chaque réforme dans le MGM. La liste des matériels du centre est
automatiquement mise à jour dans la Bibliothèque Qualité en ligne.
Réglementairement, chaque centre de contrôle doit être équipé d’un logiciel spécifique au contrôle technique, d’un
matériel informatique de saisie, d’un matériel de transmission des informations recueillies, d’un Dispositif
Informatique Portable (DIP) par contrôleur en activité dans le centre et d’un contrat de maintenance prévoyant
notamment un dépannage ou un remplacement dans un délai maximum de 48 heures.
Afin de répondre à ces obligations, les centres sont équipés d’un matériel spécifique complet pour lesquels GENILINK
propose une formule de location longue durée incluant un contrat de maintenance. Le logiciel de contrôle est
développé par GENILINK qui en assure la maintenance. Il répond aux obligations réglementaires et à ce titre, il est
qualifié par l’OTC.
Par ailleurs, afin de faciliter la communication entre les centres et le réseau, deux outils ont été mis à la disposition des
centres :
• Une messagerie électronique, protégée par un mot de passe, qui permet l’échange d’informations avec le
réseau,
• Un intranet appelé Espace Affiliés qui permet à chaque centre d’accéder à des informations sur la vie du
réseau, sur le monde de l’automobile, sur la bibliothèque qualité, sur la gestion du centre de contrôle
technique, sur les commandes en ligne et sur les forums.
Ces sites permettent d’avoir accès à des informations générales et techniques sur l’activité liée au contrôle technique et
au réseau, et de pouvoir consulter des éléments statistiques et de géomarketing.
7.3/ - Sous-traitance :
Chapitre de la norme non applicable. Exclusion spécifiée au paragraphe « 2.3/ - Périmètre d’application » du présent
document.
Les contrôles techniques sont effectués, par les contrôleurs agréés, conformément aux méthodes et critères du
jugement décrits dans le MCT. Pour chaque fonction à contrôler, ce Manuel donne les méthodes de contrôle, les
moyens à mettre en œuvre ainsi que la liste des altérations à rechercher par point de contrôle au regard du lexique.
Le MCT est le référentiel technique des contrôleurs auquel ils peuvent se reporter à tout moment. Il est complété par
des Instructions Techniques Réseau (ITR) qui donnent les instructions particulières pour effectuer les contrôles de
véhicules présentant des spécificités.
La veille réglementaire est assurée par la Direction Technique du réseau. Ainsi, chaque évolution est intégrée aux
référentiels techniques et réglementaires qui sont ensuite adressés aux Exploitants des centres, chargés d’en informer
leurs contrôleurs.
La vérification de la bonne application des modifications par les contrôleurs est réalisée lors du suivi régulier assuré
par l’Exploitant du centre (voir procédure « Suivi des prestations des installations de contrôle » - PQC.VL.7.01), lors
de l'audit annuel du centre (voir procédure « Audit des installations de contrôle » - PQC.VL.7.02) et des contrôleurs
(voir procédure « Audit des contrôleurs » - PQC.VL.7.03).
L’Exploitant du centre assure le suivi statistique des contrôles selon les modalités de la procédure « Suivi statistique
des installations de contrôle » (PQC.VL.7.05). Pour cela, il consulte des états à partir du logiciel de contrôle technique
lui permettant de suivre l’activité du centre et des contrôleurs.
Par ailleurs, la Direction Qualité du réseau édite régulièrement différents états statistiques portant sur l’activité, la
répartition géographique, la qualité des contrôles des centres et des contrôleurs afin d’attirer l’attention des Exploitants
sur la nécessité de prévenir ou de rectifier certains écarts. Un courrier d’information ou, selon les cas, de demande de
mise en place d’actions correctives, est adressé aux Exploitants des centres concernés.
Les différents éléments statistiques du centre ainsi que les éventuelles informations reçues du réseau sont analysés par
l’Exploitant du centre et ses contrôleurs afin de corriger et/ou de prévenir toute dérive.
Les contrôles techniques périodiques et les contre-visites ont un contenu prédéfini, fixé par la réglementation en
vigueur. Pour cette raison, le centre ne signe pas de contrat individuel ou ordre de service, avec les clients. En
revanche, le contrôle volontaire dont l’étendue est variable fait l’objet d’un ordre de service permettant d’identifier le
besoin du client et ainsi s’assurer qu’il existe un accord clair et démontrable entre les parties (voir procédure
« Etablissement d’un ordre de service » - PQC.VL.6.05).
Conformément à la réglementation en vigueur, le contrôleur enregistre en temps réel les données relatives au véhicule
contrôlé à partir d’un Dispositif Informatique Portable.
L’Exploitant doit veiller à la sécurité et à la protection de la santé de ses salariés. Il doit prendre les mesures de
prévention des risques professionnels nécessaires puis informer et former ses salariés sur ces risques. Il doit aussi
respecter certaines règles dans l'aménagement et l’utilisation des locaux de travail (Cf. CDC).
A tous les stades du contrôle, des précautions doivent être prises afin de ne pas nuire aux véhicules. Pour cela, chaque
installation de contrôle dispose de règles claires concernant la manipulation des véhicules afin de se garantir contre
tout dommage éventuel.
8.3/ - Enregistrements :
La procédure « Maîtrise des enregistrements » (PQC.VL.1.02) recense les documents concernés et décrit les moyens
de classement, les conditions et la durée d’archivage ainsi que les modalités d’élimination des enregistrements.
A l’issue de chaque prestation, le contrôleur dresse un procès verbal afin de consigner par écrit les résultats du contrôle
effectué et les défaillances constatées.
L’Exploitant du centre constitue un stock suffisant de documents pour éviter toute interruption de l’activité de son
centre. Pour cela, il s'approvisionne exclusivement auprès du réseau et assure la gestion des procès verbaux vierges,
selon les modalités de la procédure « Achat des documents délivrés à l’issue des contrôles techniques »
(PQC.VL.6.01).
Le procès verbal, édité immédiatement à l’issue du contrôle technique, est visé par le contrôleur qui l'a effectué. Il est
remis et commenté à la personne qui présente le véhicule selon les modalités de la procédure « Utilisation des
documents délivrés à l’issue des contrôles techniques » (PQC.VL.6.02).
Les modalités de gestion des procès-verbaux émis sont définies dans la procédure « Archivage des documents délivrés
à l’issue des contrôles techniques » (PQC.VL.6.03).
Enfin, l’Exploitant du centre a la possibilité de délivrer une copie du procès-verbal au propriétaire du véhicule qui en
fait la demande. Ce document est accompagné d’une attestation de contrôle, selon les règles définies dans la procédure
« Délivrance de duplicata de procès-verbal et d’attestation de contrôle ou de vignette pare-brise » (PQC.VL.6.04).
toute réclamation émise par un consommateur, un tiers (nouveau propriétaire du véhicule contrôlé, expert,
association de consommateurs, etc.) ou par les services de l’Etat exprimant une insatisfaction relative aux
prestations ou au fonctionnement d’un centre affilié à l’un des réseaux de CTVL du Groupe SGS,
* tout appel contre les résultats d’un contrôle technique réalisé dans un centre de contrôle affilié (prestation
effectuée au titre d’une délégation légale d’autorité).
9.1/ - Généralités :
Le réseau AUTO SECURITE France, s'est donné comme objectif fondamental de vérifier la conformité des véhicules
en circulation aux exigences, normes et règles législatives de sécurité en vigueur en France afin d'apporter sa
contribution à l'assainissement et au maintien de la qualité du parc de véhicules en circulation et favoriser ainsi la
protection des personnes et des biens.
En adhérent au réseau AUTO SECURITE France, l’affilié s’engage à ce que son centre contribue à l’amélioration de
la sécurité des véhicules. Pour ce faire, il a défini une organisation qui repose sur :
➢ Un système qualité documenté permettant d'assurer en permanence la qualité et l'objectivité des contrôles
réalisés,
➢ Le professionnalisme des contrôleurs dont les qualifications sont vérifiées et les connaissances maintenues à
niveau,
➢ L'utilisation de moyens adaptés selon une méthode réglementaire,
➢ Des règles de déontologie garantissant l'impartialité, l'indépendance, l'intégrité du personnel du centre ainsi
que la confidentialité des résultats des prestations réalisées.
Pour satisfaire ses propres exigences qui incluent celles du réseau et des pouvoirs publics, l’affilié a mis en œuvre une
politique qualité basée sur les objectifs suivants :
➢ Respecter et satisfaire le client dans les limites des obligations et responsabilités par un accueil
particulièrement attentif, une disponibilité adaptée, des délais de réalisation rigoureux et un niveau de qualité
des contrôles irréprochable.
➢ Garantir la nécessaire répétitivité des prestations sans pour autant les banaliser.
Pour mener à bien ces objectifs, l’affilié a désigné un Responsable Qualité chargé de la maîtrise du système qualité. A
ce titre, il doit lui rendre compte régulièrement de son fonctionnement et proposer les actions d’amélioration.
Chaque centre dispose d’une Bibliothèque Qualité informatisée gérée par le réseau lui permettant de consulter sa
documentation à tout moment, avec la garantie d’avoir la dernière mise à jour et cela sans interruption de son activité
(mise à disposition d’un second poste appelé « client léger »).
La procédure « Gestion documentaire » (PQC.VL.1.01) définit les règles de codification, de rédaction, de vérification,
d'approbation, de diffusion, de modification et d'archivage des documents du système de management de la qualité.
Tous les documents sont identifiés dans le « Répertoire des documents des centres » (RDC.VL).
Le ministre chargé des transports est systématiquement informé de l’évolution des documents du système qualité.
Les enregistrements relatifs à la qualité concernent les imprimés permettant l'enregistrement des résultats ou des écarts
des travaux réalisés dans le cadre de l'application des procédures. Ils doivent apporter la preuve que la qualité requise
est obtenue et que le système de management de la qualité fonctionne efficacement. Ils doivent en outre permettre
d'assurer l'historique et la traçabilité de l'ensemble des documents.
La procédure « Maîtrise des enregistrements » (PQC.VL.1.02) recense les documents concernés et décrit les moyens
de classement, les conditions et la durée d’archivage ainsi que les modalités d’élimination des enregistrements.
En complément des différentes réunions internes, l’Exploitant du centre examine, au moins une fois l'an, le système
qualité du centre conformément à la procédure « Revue de Direction » (PQC.VL.1.03).
Les conclusions de chaque revue sont consignées dans le « Rapport de revue de Direction » présenté aux contrôleurs
afin qu'ils prennent en compte les objectifs définis par l’Exploitant du centre.
Chaque installation de contrôle fait l’objet d’un audit par année civile, réalisé par un auditeur habilité par le réseau
conformément à la procédure centre « Audit des installations de contrôle » (PQC.VL.7.02).
A l'issue de la prestation, l’auditeur remet un rapport d'audit reprenant les points évoqués lors de la réunion de clôture,
et notamment les conclusions de l'audit faisant ressortir les points forts et les axes de progrès ainsi que les écarts
relevés en précisant leur niveau d'importance. En l’absence de fiche de non-conformité ou lorsque celles-ci ont toutes
été validées, la Direction Qualité édite une « attestation d’audit favorable » qui est insérée sur l’Espace Affiliés du
centre.
Chaque écart constaté dans l'application du système qualité du centre est identifié sur une « fiche de non-conformité »
dont le traitement est présenté dans la procédure « Traitement des non-conformités » (PQC.VL.7.07).
Le traitement des non-conformités a pour but de recenser, examiner et analyser les écarts constatés afin de déterminer
les actions à entreprendre pour en éliminer les causes.
Une action corrective est mise en œuvre pour éliminer les causes d’une non-conformité et empêcher son
renouvellement. La mise en œuvre d’une action corrective est constituée des étapes suivantes : identification de la non-
conformité, recherche et analyse des principales causes, définition de l’action à engager pour éliminer les causes,
vérification de la pertinence et de l'efficacité de l'action corrective menée.
L’action préventive prend sa source dans l'identification d’une non-conformité potentielle pouvant survenir au sein de
l’installation de contrôle dans le cadre de l’application du système qualité ou de la réalisation d’une prestation ou de
l’application d’un contrat. La pertinence et l'efficacité de l’action préventive se mesurent par la vérification que le
risque d'apparition de la non-conformité a disparu du fait de la suppression de ses causes potentielles.
Identification du centre :
Adresse : _____________________________________________________
Agrément : ____________________
Organigramme du centre :
EXPLOITANT
DU CENTRE
M.
ACCUEIL
SECRETARIAT
M.
M. M. M. M.