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Pr Pierana GabrielY

PATHOLOGIE GYNECOLOGIQUE
KYSTE DE L’OVAIRE
«  Toutes les kystes ne sont pas à opérer, seulement quelque kyste qu’il faut opérer »

I- Introduction
a- Définition : c’est une tumeur développe au dépend de l’ovaire à contenue totalement
ou partiellement liquide.
On distingue 2 types :
- Kyste fonctionnel : qui peut disparaitre spontanément
- Kyste organique : ce type doit être enlève car il y a risque de se complique et de
dégénère.
Le kyste de l’ovaire fréquente et les complications risque d’entraine une mort ovarienne.

b- Classification :
Kyste organique :
 Kyste séreux (contenue eau de liquide)
 Kyste mucoïde ou mucineux (contenue épais, gélatineux, visqueux,
finement échogène et multiloculaire)
 Kyste dermoïde qui est un tératome bénin (contenue poils, os)

II- SIGNES
TDD : kyste de l’ovaire non complique
- Trouble gynécologique : métrorragie ou aménorrhée ou dysménorrhée.
- Douleur pelvienne diffuse.
- Signe de compression vésical (pollakiurie ou dysurie) ou rectal (ténesme,
constipation)

a- Examen clinique :
Augmentation du volume de l’abdomen.
Découverte fortuite lors d’un examen gynécologique ou lors de complication.
Signe physique : à vessie vide
Palpation : masse pelvienne
Examen au spéculum : col normal mais il peut être déviée à gauche ou à droite, il peut
être refoule ou attiré vers le haut.
Touche Vaginal : on trouve une masse latéro-utérine, indolore, arrondie, indépendant
de l’utérus et séparée de l’utérus par un sillon. Mobilisable et kyste peut être ferme ou
rénitent.
Les mouvements imprégnés au kyste ne sont pas transmis à l’utérus.

b- Examen complémentaire :
- Echographie : c’est l’examen essentiel mais à VESSIE PLEINE et note le jour du
cycle.
Elle renseigne sur la nature de la lésion, l’origine ovarienne, apprécie le contenue,
la taille, l’épaisseur de la paroi et l’existence de la cloison. Décrit l’ovaire contre
latérale, confirme la présence ou non d’ascite dans le Douglas.

Caractéristique du kyste organique :


 Diamètre ≥ 6cm
 Existence de végétation intra kystique
 Composante solide
 Caractère multi loculaire (existence de cloison)
 Paroi épais
NB : il suffit un de signe pour affirme que c’est une kyste organique
Caractéristiques du kyste fonctionnel :
o Diamètre ≈ 4 cm
o Pas de végétation intra kystique
o Pas de cloison
o Paroi mince
1- Le kyste séreux : 60% de cas, la plus fréquente, lisse contenant du liquide claire.
Habituellement uniloculaire (échographie) à paroi flou, contour net et à contenue homogène.
2- Le kyste mucoïde : 15% de cas, grand taille, à parois épaisse, à contenu épais gélatineux
visqueux, finement échogène et multiloculaire.
3- Le kyste dermoïde : 20%, contenue hétérogène contienne de poils, dents, débris cartilagineuse
et une substance huileuse dans 35% de cas, ils sont bilatéraux.
4- Kyste endométriosique : paroi épaisse à contenue hématique échogène.
- Radiographie : utile en cas de kyste dermoïde qui va donner une opacité
- Cœlioscopie : double intérêt, Visualiser directement le kyste et Enlève le kyste
- Biologie : dosage CA125, qui augmente en cas de cancer.

III- Formes cliniques


-le kyste inclus dans le douglas, précisé par une touche rectale
-Le kyste inclus dans le ligament large : kyste peu mobilisable et un sillon moins net.

IV- Forme évolutif et complique


- La torsion : c’est la forme compliquée la plus fréquente, Elle peut être aigue ou
sub aigue.
Clinique
 Douleur abdomino-pelvienne vive, intolérable sans fièvre,
Avec nausée, vomissement et un état de choc.
 Pas de vraie contracture mais plus tôt une défense hypogastrique
 Masse latéro-utérine
- Compression :
o Vésicale entrainant trouble mictionnel
o Urètre entrainant hydronéphrose
o Vaisseaux pelvienne entraine œdème du membre inférieur,
- Hémorragie : c’est la rupture en péritonite libre : douleur vive et brutal avec choc
et contracture généralisé.
- Infection : concerne plus souvent le kyste dermoïde
Clinique : fièvre, frisson, AEG, existence masse latéro ou retro utérine qui
dévient très douloureux.
- Tout kyste organique pourrait rarement évoluer en tumeur maligne.

V- Diagnostique positif : Ce sont trouble gynécologique + masse latéro utérine indépendant


de l’utérus. Echographie confirme diagnostique.

VI- Diagnostique différentiel : devant toute masse abdomino-pelvienne


 Globe vésicale : disparition après sonde urinaire
 Grossesse : test de grossesse +, échographie
 Fibrome utérine pédiculé (sous séreuse)
 Pyosalpinx et hydrosalpinx.
Remarque : un kyste fonctionnel qui persiste après traitement ou 3 mois est considère comme
organique

VII- Traitement
BUT : prévenir les complications, enlève le kyste
MOYEN :
 Médicale : seulement kyste fonction
 Abstention et contrôle après 3 mois avec de jours différents
 Blocage ovarienne : oestro-progestatif normo-dose (STEDIRIL 50µg)
Progestatif : PRIMOLUTNOR
Pendant 3 mois puis contrôle échographie
 Chirurgicale
 Ponction écho guidé
 Coelio-chirurgie
 Laparotomie : kystéctomie, ovariectomie, anexéctomie.
INDICATION :
- La ponction écho guidé : kyste < 5cm∅ , paroi mince, uniloculaire sans végétation.
Femme <40 ans avec risque de récidive 25%, CA125 normal
- Dans tout les cas kystéctomie mais ovariectomie ou anexéctomie en cas de
problème chirurgicaux ou nécrose ou cas de kyste volumineuse.
- Hystérectomie en cas de lésion bilatérale.

LE KYSTE DE L’OVAIRE ET LA GROSSESSE :


Le kyste peut constitue un obstacle prévue ou entraine présentation vicieuse. Kyste est souvent
fonctionnelle
Au 1e trimestre abstention, on peut opérer à partir du 4e mois.

VIII- CONCLUSION

Fréquente, il faut affirme et distingue les kystes fonctionnels et organique, diagnostique par l’examen
clinique et confirmé par l’échographie, le traitement est chirurgicale pour les kystes organiques à
cause de risque de dégénérescence maligne.

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