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Premier Semestre
Il existe une grande variété d’organisations. Un dépanneur n’est pas organisé comme un
hôpital universitaire, qui n’est pas organisé comme un atelier de mécanique, qui n’est
pas organisé comme une boulangerie industrielle… Il serait plutôt inapproprié de
vouloir organiser et diriger une université comme une usine pétrochimique, un hôpital
comme une ferme industrielle ou une petite entreprise de construction comme une
entreprise de taille importante.
Les organisations diffèrent et bien évidement leurs structures varient. En ce qui
concerne les structures, la terminologie employée diffère selon les auteurs. Cependant,
la typologie la plus synthétique a probablement été établie par Henry Mintzberg (Dayan
et al., 2004), et notre cours s’en inspire. Mais avant on présentera les six parties
fondamentales d’une organisation telle qu’elle a été expliqué par Mintzberg.
Avant de passer à la présentation des structures il est crucial savoir quelles sont les
parties principales d’une organisation selon la vision de Mintzberg. Cet auteur les
classes en 6 parties
Figure 1 : les parties de base de l’Organisation
Selon Mintzberg, il n’y a pas une organisation, même parmi les plus simples, qui ne
requiert au moins un manager à plein temps pour occuper, ce qu’il appelle, le sommet
stratégique.
C’est à partir du sommet stratégique qu’il est possible d’avoir une vue d’ensemble du
système.
Lorsque l’organisation grandit, elle a alors besoin de plus de managers — et dans ce cas
non seulement des managers pour superviser les opérateurs, mais aussi des managers
pour superviser les managers. Une ligne hiérarchique se trouve ainsi constituée, c’est-à-
dire une hiérarchie d’autorité entre le centre opérationnel et le sommet stratégique.
1.4. La technostructure
Au fur et à mesure que l’organisation devient plus complexe, elle réclame encore un
nouveau groupe de spécialistes, que Mintzberg appelle les analystes. Eux aussi
remplissent des tâches administratives — planifier et contrôler le travail des autres —,
mais d’une nature différente, que recouvre souvent le vocable de « staff ». Ces analystes
forment ce que Mintzberg appelle la technostructure, cette dernière se situant en dehors
de la ligne d’autorité hiérarchique.
Selon Mintzberg, un grand nombre d’organisations ajoutent encore des unités de staff
d’un type différent, afin de fournir différents services internes qui peuvent aller d’une
cafétéria ou d’un service postal à un conseil juridique ou à un département de relations
publiques et, etc. Mintzberg appelle ces unités et la partie de l’organisation qu’elles
constituent le staff de support logistique.
1.6. L’idéologie
Selon Mintzberg, chaque organisation active est finalement composée d’une sixième
partie qu’il appelle idéologie (ce terme est l’équivalent du terme « culture » qui est très
populaire dans la littérature spécialisée). L’idéologie selon Mintzberg se nourrit des
traditions et des croyances d’une organisation ; c’est ce qui la distingue d’une autre
organisation et c’est aussi ce qui lui insuffle une certaine existence à travers le squelette
de sa structure.
Opérationnel
Source : Dayat et al., 2004
Malgré que ce genre de structure soit utilisé au niveau des entreprises de petite taille, les
entreprises de grande taille même avec une activité complexe peuvent l’adopter. En
effet, dans des circonstances exceptionnelles _par exemple en cas de crise grave
exigeant des dispositions urgentes_ une organisation de très grande taille à activité très
complexe peut très bien temporairement recourir à un contrôle direct de l’ensemble des
opérationnels par le sommet stratégique.