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Ces décisions sont en principe plus rares que les précédentes et constituent
des décisions d’exception qu’il est difficile de prévoir, d’organiser et de
modéliser. Elles doivent être prises dans un univers où les niveaux de risque et
d’incertitude sont plus élevés. La solution passe rarement par un objectif
d’optimisation mais plutôt par la recherche de solution « satisfaisante ».
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- La prise de décision est un phénomène crucial dans l’entreprise ; l’école décisionnelle conçoit la firme comme
un centre de décisions.
Les décisions stratégiques portent essentiellement sur les affaires extérieures
de la firme et plus spécialement sur le choix des articles qu'elle produirait et des
marchés où elle vendrait. Ces décisions engagent l'entreprise sur de longues
périodes. Elles sont cruciales à double titre :
- d'une part, par les investissements et les dépenses énormes qu'elles
entraînent,
- d'autre part, par le fait qu'elles sont irréversibles.
Le coût de changement d'une décision stratégique est en effet trop élevé et
peut même mettre en péril la survie de l'entreprise, c'est pour cela qu'on les
appelle également «décisions finalisées ».
L’information ne constitue pas une fin en soi. Elle doit être communiquée
aux membres concernés. Or, la transmission de l’information ne se fait pas
toujours de façon automatique (de son point d'origine au reste de l'organisation).
Des facteurs, liés en partie aux comportements humains, peuvent susciter des
ruptures dans les échanges d'information et entraver la communication (groupes
hétérogènes, climat conflictuel, phénomène de filtrage..)
Selon la vision normative, les objectifs doivent être réalistes, acceptées par les
hommes qui seront chargés de les réaliser, écrits pour préparer le contrôle.
Ces différents groupes de participants possèdent des valeurs, des intérêts qui
leur sont propres et qui peuvent entrer en conflit. Les objectifs de la firme vont
résulter des marchandages entre ces différents individus.
Diagnostic de la fonction RH
o Pyramide des âges
o Compétences
o Formation
o Turn-over
o Absentéisme
o Part des salaires dans le CA
3. le mode d’évaluation
Trois approches sont possibles pour procéder à un diagnostic
fonctionnel :
la première consiste à procéder à une évaluation de l’entreprise sans tenir
compte des concurrents ou de l’environnement ; il s’agit là d’une
approche classique. Le résultat de ce diagnostic peut être visualisé sous la
forme d’un profil de compétence.
La deuxième plus stratégique conduit à évaluer l’entreprise de manière
relative par rapport à ses concurrents. Ce qui compte en effet ce sont non
pas les qualités ou les défauts de l’entreprise, mais ses caractéristiques
relatives par rapport à celles des concurrents.
La troisième méthode d’évaluation consiste à comparer le profil de
l’entreprise non pas à celui des concurrents, mais à un profil « idéal »
attendu par le marché ou l’environnement.
Le point essentiel est que certaines activités apportent plus de valeurs que
d’autres et que l’entreprise possède un avantage compétitif sur certaines d’entre
elles. En conséquence, l’entreprise aura intérêt à externaliser les activités pour
lesquelles elle ne dispose pas d’avantage compétitif et à se spécialiser dans les
activités clés. (Exemple : beaucoup d’entreprises de confection se concentrent
sur les activités de conception et de promotion et externalisent la fabrication
(sous-traitance).
§1. La demande
Il est commode de distinguer la demande actuelle d’une part et son
évolution d’autre part. L’étude de la demande permet d’identifier le marché
actuel et futur des entreprises présentes dans le secteur.
Parmi les questions qu’on peut se poser pour analyser les caractéristiques
de la demande nous citons :
quelles sont les quantités vendues ?
quand achète-t-on et consomme-t-on ?
quelle élasticité- prix ?
quelle sensibilité à la publicité et aux promotions,
quelle fidélité aux marques ?
quels sont les lieux d’achat ?
§2. L’offre
Le diagnostic de l’offre appréhende dans sa globalité l’offre des produits ou
des services des entreprises présentes dans le secteur. Il est nécessaire juger tout
à la fois la situation actuelle et les évolutions possibles. L’analyse peut porter
sur :
la structure des coûts: le poids relatif des coûts des matières, de la
main d’œuvre et du capital, l’existence d’économie d’échelle,
existence d’effet d’expérience,
l’économie du secteur: existence de barrières à l’entrée, existence
de barrières à la sortie..
la technologie: évolution technologique, impact sur la
compétitivité.
§3. La concurrence :
Le choix d’une stratégie suppose une analyse fine de la situation, des
orientations, des potentiels de développement et des réactions des concurrents.
Même si la collecte de l’information est souvent délicate, l’analyse de la
concurrence apparaît comme une étape indispensable du diagnostic externe.