Vous êtes sur la page 1sur 7

D I AG N O S T I C

ET

THÉRAPIE

DES

PA R O D O N T O PAT H I E S .

microDent ®

ADD -BENELUX
1
C l a s s i f i c at i o n e t c a ra c t é r i s t i q u e s d e s
p a ro d o n t o p at h i e s .
.................................................................................
microDent ®
La gingivite . nismes paropathogènes. La perte initiale des tis-
sus de soutien est finalement suivie de la perte
La gingivite est une inflammation de l’épithélium des éléments atteints.
créviculaire gingival et elle précède souvent la
Sommaire parodontite. Elle peut se produire dans tous les
éléments et dans toute tranche d’âge. Les symp- La parodontite juvénile
Classification et caractéristiques des parodontopathies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 tômes cliniques de la gingivite sont les suivants:
coloration rouge et tuméfaction de la gencive, localisée (LJP).
L’écosystème de la cavité buccale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 saignement après sondage (BOP) et un sulcus de
Cette affection touche la plupart du temps des
1 à 3 mm. En cas de gingivite, la composition bac-
jeunes patients âgés de 10 à 20 ans. Elle se carac-
L’étiologie des affections parodontales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 térienne de la poche manifeste un léger change-
térise par une résorption locale et sérieuse de
ment des bactéries aérobies Gram positives vers
l’os en combinaison avec la formation de poches
Diagnostic microbiologique des affections parodontales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 des types de bactéries anaérobies Gram néga-
profondes sur les prémolaires et sur les incisives.
tives sans présence en grand nombre d’orga-
L’organisme indicateur le plus important observé
Le diagnostic et la thérapie des affections parodontales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 nismes indicateurs parodontaux.
dans la parodontite juvénile est Actinobacillus acti-
nomycetemcomitans.
Indication pour le diagnostic microbiologique de la flore sous-gingivale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
La parodontite chronique
Littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 chez l’adulte (AP). La parodontite progressive
L’évolution lente de la parodontite chez l’adulte à é vo l u t i o n r ap i d e ( R P P ) .
s’accompagne d’une perte d’attache évolutive, de
Cette parodontite progressive à évolution rapide
saignement après sondage, de poches de 3 à 5 mm
se manifeste à une fréquence de 1 à 8 % chez les
et d’un début de résorption des cellules osseuses
patients âgés de 20 à 35 ans. Il est alors souvent
alvéolaires. Cette forme la plus courante de paro-
question d’une parodontite juvénile locale préa-
dontite se manifeste le plus souvent chez des
lable dans l’anamnèse. Cette affection évolue vers
personnes âgées de plus de 30 ans sous une
une forme généralisée et pendant les périodes
forme généralisée ou limitée aux molaires et aux
actives, elle s’accompagne de résorptions sérieu-
incisives.
se de l’os, de saignement gingivaux et d’inflamma-
La composition bactériologique se modifie vers
tions aiguës. La micro-flore sous-gingivale se
les bactéries anaérobies Gram négatives avec la
caractérise alors par une concentration élevée
présence clairement élevée d’organismes indica-
de bactéries paro-pathogènes.
teurs parodontaux. En cas de parodontite réfrac-
taire ou résistante à la thérapie chez l’adulte, une
perte d’attache évolutive se manifeste en dépit
d’un nettoyage mécanique vigilant et d’une bonne La péri-implantite .
coopération du patient pour ce qui concerne son La mise en place d’un implant qui n’a pas entière-
hygiène buccale. ment réussi est souvent caractérisée par une
augmentation de la mobilité de l’implant, des pro-
Le contenu de cette brochure ne peut prétendre à aucuns droits.
blèmes lors de la mastication, des pertes évi-
This information is also available in Englisch
La parodontite réfractaire. dentes de tissus osseux et d’os alvéolaire et la
formation de poches profondes autour de l’im-
Diese Information steht auch in deutscher Sprache zur Verfügung Cette forme de parodontite se caractérise par
plant. La microflore de cette poche se caractérise
Deze informatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands une perte évolutive des tissus de soutien, en
par un pourcentage élevé d’organismes paro-
dépit des traitements mécaniques minutieux. Ces
indicateurs.
© 1999. ADS GmbH, all rights reserved lésions qui se manifestent souvent dans différents
Copyright by: ADS GmbH endroits de la bouche se caractérisent par la pré-
D-72147 Nehren sence d’une grande quantité de micro-orga-

3
L’ é c o s y s t è m e d e l a c av i t é b u c c a l e . Les groupes paro- Les groupes paro- Les groupes paro- La flore saine
................................................................................. pathogènes très forts pathogènes forts pathogènes

Actinobacillus actino- Prevotella intermedia (P.i.) Fusobacterium nucleatum Actinomyètes


 Plus de 50 milliards de bactéries se répartis- Gencive cliniquement saine mycetemcomitans (A.a.) Treponema denticola (T.d.) Prevotella nigrescens Streptococcus mitis
sant sur 325 espèces distinctes vivent dans la
Porphyromonas Peptostreptococcus micros Streptococcus sanguis
bouche de l’homme. Les diverses surfaces de Coccoïdes G+
Bâtonnets G+ gingivalis (P.g.) Campylobacter rectus Neisseria
l’intérieur de la bouche sont colonisées par 10,0%
37,0%
Bacteroides forsythus (B.f.) Eikenella corrodens Lactobacilleae
différents groupes de bactéries qui se sont
adaptées aux possibilités locales de croissance. Veilonella parvula

Coccoïdes G+
Les poches parodontales profondes forment un 3,0%
écosystème exceptionnel à l’intérieur de la Tableau 1 • La microflore parodontale sous-gingivale.
Bâtonnets G-
bouche. C’est le seul endroit de la bouche qui Bâtonnets G+
13,0%
n’étant pas en contact avec la salive, l’est avec le 37,0%
 Les organismes indicateurs significatifs de la Les bactéries impliquées dans la parodontite se
fluide créviculaire gingival (GCF). Et à mesure
anaérobies facultatifs parodontite sont les bactéries anaérobies distinguent des autres par la production de dif-
que la profondeur de la poche augmente la
teneur en oxygène baisse de sorte que les bacté- strictes, qui sont des sortes de bactéroïdes pig- férents produits métaboliques qui ou bien
ries anaérobies peuvent également s’y dévelop- Gingivite mentés noirs tels que les Porphyromonas gingiva- endommagent directement les tissus parodontaux
per. Les groupes de bactéries anaérobies ne sont lis, les Prevotella intermedia de même que les Bac- ou bien inhibent l’immunoréaction de l’hôte.
pas dotés de système enzymatique permettant teroides forsytus, les Treponema denticola et l’Actino-
Coccoïdes G+ Bâtonnets G-
de neutraliser les radicaux oxydés toxiques et 3,0% 10,0% bacillus actinomycetemcomitans anaérobie facul-
sont limités dans leur croissance ou meurent en
Coccoïdes G- tatif. Plusieurs recherches cliniques ont mis en
Bâtonnets G+ 25,0%
raison de l’oxygène. 11,0%
évidence une relation entre la profondeur de la
poche et la présence des groupes paropatho-
En dépit de l’immense diversité des groupes de Coccoïdes G- gènes dans le sulcus.
3,0%
bactéries, il n’y a qu’un petit nombre d’entre eux
où une relation avec l’apparition et/ou la préven-
tion de parodontite peut être mis en évidence.
Bâtonnets G Bâtonnets G+
Les microbes d’une gencive saine sont générale-
ment composés de bâtonnets et de coccoïdes aéro-
25,0% 23,0% Facteur Fonction A.a. P. g. P. i.
bies gram-positifs. Ces bactéries constituant
»une flore saine« n’ont pas de potentiel patho- anaérobies facultatifs Adhésine (pili, fimbria) Colonisation du sulcus + +
gène, mais elles empêchent généralement en raison
de leur présence la colonisation du sulcus par des Capsule Résistante et phagocytose au besoin + + +
groupes paropathogènes. Au cours de l’évolution Parodontite Protéases Décomposition des tissus parodontaux;
de la parodontite, la composition bactériologique (collagénase, créatinase) inhibition de la défense immunitaire + +
est progressivement et nettement constituée de
bâtonnets anaérobies gram-négatifs (figure 1). Bâtonnets G
Bâtonnets G+
15,0%
Phosphatase Résorption de l’os + + +
75,0%
Produits métaboliques toxiques
Coccoïdes G+
7,0% (H2S p.e.)
Cytotoxique + + +
Stimulation de l’interleukine-I
Lipopolysaccharide Facteur nécrosant des tumeurs + + +
→ résorption de l’os
Bâtonnets G+
3,0% Décomposition des neutrophiles et
Leucotoxines
et des monocytes +
anaérobies facultatifs
Inhibition de la chimiotaxis et
Figure 1 • Évolution de la Immunosuppression de l’activation des lymphocytes +
composition bactériologique en fonction
de l’état parodontale.
Le passage vers la flore Gram négative
s’observe clairement. Tableau 2 • Les produits bactériens et leurs fonctions.

4 5
L ' é t i o l og i e d e s D i a g n o s t i c m i c ro b i o l og i q u e d e s
a f fe c t i o n s p a ro d o n t a l e s . a f fe c t i o n s p a ro d o n t a l e s .
................................................................................. .................................................................................

 La première cause de l’origine de la parodontite par exemple suite à une transmission parentale. La bactériologie . Les tests immunologiques.
se situe dans la formation de plaque bactérienne. Ces types de bactéries appartiennent aux orga-
Sous l’influence de la salive, celle-ci peut s’installer nismes commensaux de la cavité buccale. Il doit En cultivant de façon traditionnelle les bactéries, il Un test rapide pouvant être réalisé de façon routi-
le long du collet, durcir et se transformer en donc y avoir d’autres facteurs responsables de est possible d’isoler toutes celles qui se présentent nière permet de révéler de façon directe ou indi-
tartre et ainsi provoquer une irritation mécanique l’origine et du développement de la parodontite. dans le sulcus. Outre la détermination du nombre recte la présence d’antigènes au moyen de l’immuno-
de la gencive. Une gencive saine peut également Lors de l’apparition d’une parodontite active, le de bactéries, la méthode de culture permet de fluorescence (ELISA, etc). Ce type de tests effec-
subir des dégâts mécaniques à la suite du bros- système immunitaire du corps joue un rôle non signaler la différenciation biochimique ainsi que la tué au moyen d’anticorps monoclonaux et polyclo-
sage, d’un choc ou du stress. Les endotoxines pro- négligeable. La faible concentration de »paro«bac- mesure spécifique de la résistance aux antibiotiques. naux n’est assez sensible qu’en présence d’un très
duites par les plaques bactériennes se diffusent téries se trouvant dans le sulcus peut être Cependant, en raison de la grande diversité de bac- grand nombre de bactéries. Ils donnent cependant,
dans la gencive contiguë et provoquent une colo- contrôlée par une défense immunitaire intacte. Si téries, plusieurs subcultures sont nécessaires. Ceci en fonction de la qualité des anticorps utilisés, des
ration rouge ainsi qu’une légère tuméfaction qui cette défense immunitaire est perturbée par demande beaucoup de temps et entraîne de grandes réactions réciproques plus ou moins fortes.
sont les caractéristiques cliniques de la gingivite. d’autres facteurs tels que le stress, des médica- dépenses. La grande sensibilité à l’oxygène des diffé-
Cette dernière est réversible de sorte qu’après un ments, une mauvaise hygiène buccale, des modifi- rents groupes de bactéries exige des conditions de Les tests génétiques.
nettoyage professionnel, l’état d’une gencive saine cations hormonales ou le tabac, alors les bacté- culture très particulières. Une partie des bactéries
Des recherches scientifiques ont mis en évidence,
se rétablit rapidement. Si la plaque n’est pas élimi- ries peuvent s’accroître en grand nombre et pro- meure déjà au moment de la prise de l’échantillon
il y a quelque temps déjà, une relation entre la gra-
née, alors une parodontite se développe avec ses voquer une infection du parodonte. Il a récem- ou pendant le transport vers le laboratoire et ne
vité d’une inflammation parodontale et la concen-
caractéristiques propres telles que les saigne- ment été mis en évidence que des facteurs géné- sont alors plus décelables.
tration des interleukines ou du facteur-nécrosant
ments après sondage, une augmentation de la pro- tiques jouent également un rôle dans l’apparition des tumeurs alpha (TNF-α). Un groupe de recher-
Figure 3 • Une culture
fondeur de la poche et une décomposition de l’os de la parodontite. De plus amples informations à che américain dirigé par Kornman a dernière-
de diverses bactéries
alvéolaire. Actuellement la perte d’éléments chez ce sujet se trouvent dans le paragraphe consacré anaérobies en proven- ment réussi à mettre en évidence qu’un risque plus
les sujets de plus de 40 ans est plus souvent dûe à au test GenoType® PRT. ance de la poche d’un important de développement d’affection parodon-
des affections parodontales qu’à des caries. patient atteint de paro- tale est en étroite relation avec la présence d’une
Nous sommes également confrontés en implanto- dontite réfractaire.
Les bactéries impliquées dans la parodontite se logie aux mêmes risques d’infection qu’en paro- certaine constellation d’interleukines (Kornman
trouvent également en faible concentration dans dontologie et ceci impose que tous les facteurs 1997). Ce polymorphisme génétique a pour consé-
le sulcus sain. La colonisation de la bouche par des risques doivent être déterminés au préalable si quence une surproduction d’interleukine-1β ce qui
»paro«bactéries peut avoir lieu à un âge précoce, l’on souhaite la réussite du traitement. conduit à une réaction immunologique excessive.
La microscopie . Ceci peut être facilement et rapidement décelé par
le test GenoType® PRT qui est un test à risque bio-
La vue microscopique d’un échantillon de la poche logico-moléculaire.
L'étiologie des affections parodontales. ne renseigne que sur la forme et sur la mobilité de
la bactérie sous microscopie en fond noir ou en
phase contrastée. Lorsque la coloration Gram est Les tests biologico-
Facteurs ambiants Présence d’un appliquée, il est possible de distinguer, outre la moléculaires (RNA - DNA).
Prédisposition
nombre élevé de forme, s’il s’agit d’une bactérie Gram-négative ou
tabac génétique Cette méthode d’identification biologico-molécu-
micro-organismes Gram-positive. Parmi les groupes »paro«patho-
hygiène buccale laire moderne constitue aujourd’hui, selon l’état
gènes, seule la spirochaeta (tréponèmes) est
stress paropathogènes actuel de la science, la méthode par excellence
reconnaissable au microscope.
pour le diagnostic d’une parodontite où sont impli-
quées des bactéries. Comme aucun micro-organis-
Les tests enzymatiques. me vivant n’est nécessaire pour ce test, cela aug-
Parodontitis Le dépistage biochimique repose sur l’identification mente considérablement son domaine d’applica-
de quelques bactéries impliquées dans la parodon- tion et sa flexibilité. L’identification des bactéries
Periimplantitis tite à partir des activités enzymatiques. Les tests peu- s’effectue au moyen de la DNA (méthode PCR). En
vent être réalisés dans le cabinet dentaire à côté du raison de la grande spécificité de la méthode PCR,
fauteuil du praticien (»chair-side-test«). Cependant, les autres bactéries présentes dans l’échantillon
ils sont souvent d’une faible sensibilité et d’une spé- n’ont pas d’influence sur le résultat du test.
Figure 2 • Facteurs qui influencent l’origine et le développement d’une affection parodontale. cificité réduite car seule une petite partie de la flore
pathogène peut être détectée et ils ne permettent
pas de différenciation des groupes de bactéries.

6 7
L e d i a g n o s t i c e t l a t h é ra p i e d e s Une thérapie antibiotique ne peut être prescrite
qu’en combinaison avec un nettoyage mécanique
veille à une bonne hygiène buccale et suit un pro-
gramme de surveillance. Les examens de contrô-
a f fe c t i o n s p a ro d o n t a l e s . minutieux des poches. Il va de soi qu’une théra- le réguliers de la microflore sous-gingivale
pie anti-microbienne n’est prescrite qu’après une offrent la possibilité de déceler à temps une
.................................................................................
analyse microbiologique. La réussite du traite- réinfection.
 Un grand nombre des cas de parodontite peut Un résultat négatif au test bactériologique peut, ment à long terme n’est assuré que si le patient
être soigné dans un simple cabinet dentaire selon dans la plupart des cas, s’expliquer comme une
le procédé classique de purification mécanique, situation parodontale stable. La présence d’orga-
tel que le surfaçage radiculaire (»root planing«) nismes indicateurs paropathogènes met en évi- I n d i c at i o n p o u r l e d i a g n o s t i c m i c ro b i o -
et le détartrage sous-gingival (»deepscaling«) dence un grand risque de décomposition du
tout en étant sous contrôle pendant des années. parodonte. l og i q u e d e l a f l o re s o u s - g i n g i va l e .
En présence de bactéries paropathogènes qui .................................................................................
Outre la cure antibiotique systémique courante,
peuvent pénétrer dans les tissus tels que P. Gingi-
des applications locales, des produits de rinçage de
valis et A. Actinomycetemcomitans, ces méthodes  Un examen microbiologique n’est pas néces- pour un diagnostic microbiologique. Ce dernier
poche, des gels et des fibres creuses sont de plus en
ne suffisent pas pour éliminer ces organismes du saire pour chaque type de parodontite. La majo- apporte également une précieuse contribution à
plus développés afin de garantir la présence du pro-
sulcus. En conséquence et en dépit des traite- rité des gingivites chroniques et des parodon- la réussite en implantologie. C’est en fonction
duit actif dans la poche pendant une période plus
ments vigilants, il se produit une perte d’attache tites bénignes chez les adultes peuvent être bien des résultats d’un examen bactériologique qu’un
ou moins longue. Les deux types de thérapie, la
progressive et une décomposition de l’os alvéo- traitées pendant des années au moyen d’un net- traitement spécifique visant à éliminer les bacté-
cure antibiotique locale et la cure antibiotique sys-
laire. Dans ce cas, une seule thérapie antimicro- toyage méticuleux.Toutefois, 15 à 20 % des paro- ries à risque peut être entrepris afin d’éviter des
témique, ont chacune des avantages et des inconvé-
bienne peut, évidemment après le diagnostic bac- patients présentent un problème »d’évolution problèmes ultérieurs aussi bien pendant la phase
nients spécifiques. Le choix est souvent déterminé
tériologique, améliorer l’efficacité du traitement. aiguë de l’affection«. La parodontite commen- de préparation avant la mise en place de
par la répartition intra-orale des poches. S’il s’agit
Le choix de la thérapie dépend de la composition çant à un très jeune âge (EOP) telle que la paro- l’implant (»une cavité buccale saine«) qu’après la
d’une parodontite généralisée, c’est une thérapie
de la microflore sous-gingivale et de l’état cli- dontite juvénile (LJP) ou la parodontite progres- mise en place de celui-ci. Comme les groupes
systémique qui s’impose et en cas de parodontite
nique de la parodontite. sive rapide (RPP) entrent dans cette catégorie. paropathogènes sont contagieux, et plus particu-
limitée sur un ou quelques endroits, le traitement
Les cas graves de parodontite généralisée, de paro- lièrement A. actinomycetemcomitans, un examen
local peut alors constituer une alternative.
dontite réfractaire ou de parodontite résistan- effectué sur les membres d’une famille peut être
te à la thérapie sont également une indication judicieux dans certains cas.

Produit actif Indication Posologie

Métronidazole Systémique: en cas de parodontite généralisée 500 mg 2 x par jour


En cas de: Les bactéries paropathogènes
et en présence de P.gingivalis, pendant 5 jours
P.intermedia et en l’absence de - Parodontite réfractaire résistante à détectées par
A. actinomycetemcomitans la thérapie le test microDent ®
Local: en cas de parodontite localisée - parodontite aiguë, évoluant rapidement
et en présence de P.gingivalis, (EOP, LJP, RPP, ANUG) - Actinobacillus
P.intermedia et en absence de - infections autour des implants actinomycetemcomitans
A. actinomycetemcomitans - préparation de la mise en place des - Porphyromonas gingivalis
implants
Amoxicilline Systémique: en cas de parodontite généralisée 500 mg 3 x par jour - Prevotella intermedia
et en présence de pendant 5 jours
A. Actinomycetemcomitans ave c p o u r o b j e c t i f : - Bacteroides forsythus
et en absence de - Treponema denticola
paro-bactéries anaérobies
- le choix d'un antibiotique approprié
- l'identification des endroits à risque
Métronidazole + Systémique: en cas de parodontite généralisée 500 mg de métronidazole - une documentation du processus de
amoxicilline et en présence de P.gingivalis, 2 x par jour et 500 mg l'affection
de P.intermedia et aussi de d’amoxicilline 3 x par jour - une détection précoce de
A. actinomycetemcomitans pendant 5 jours. la réinfection
- une évaluation de la réussite de
l'implantologie
Tableau 3 • Les produits chémiothérapeutiques les plus souvent utilisés lors
- la motivation du patient pour une
du traitement de parodontite. microDent ®
meilleure hygiène buccale

8 9
C.P.I.T.N. modifié L i t t é rat u re .
.................................................................................

Catégorie C  Ashmoto, A. et al.: Polymerase Chain reaction  Petsios et al.: Microflora in adult periodontitis.
Catégorie B
Index 3 Positif detection of 8 putative periodontal pathogens in J. Periodont. Res. 30: 325 - 331 (1995).
Catégorie A Index 3 Négatif
= avec récession subgingival plaque of gingivitis and advanced
Index 0, 1, 2, = sans récession
au-dessus de periodontitis lesions.  Purucker P.: Mikrobiologie der Parodontitis -
au-dessus de
la poche la plus profonde Oral Micobiol. Immunol. 11: 266 - 273 (1996) Die infektiöse Natur der Parodontitis.
la poche la plus profonde
Index 4 Parodontologie 3: 207 - 222 (1991).
 Chen, C., Slots, J.: Microbial tests for Actinoba-
cillus actinomycetemcomitans and Porphyromonas  Savitt E. D. et al.: Comparison of cultural meth-
EXAMEN EXAMEN PARODONTAL gingivalis. odes and DNA probe analysis of Actinobacillus
PARODONTAL APPROFONDI Periodontology 2000 20: 53 - 64 (1999) actinomycetemcomitans, Bacteroides gingivalis and
LIMITÉ Y compris Bacteroides intermedius in subgingival plaque
Y compris l’état de la poche L’ÉTAT DU PARODONTIUM  Cutress, T. W.: Prophylaxe und Therapie von samples.
Examen bactériologique Examen bactériologique Parodontopathien. Die neue weltweite Heraus- J. Periodontol. 59: 431 - 438 (1988).
forderung an Zahnärzte und Gesundheitspoliti-
ker.  Slots, J. et al.: The occurence of Actinobacillus
Phillip Journal 2: 85 - 94 (1989). actinomycetemcomitans, Bacteroides gingivalis and
TRAITEMENT TRAITEMENT
Bacteroides intermedius in destructive periodontal
PARODONTAL PARODONTAL
 Genco R. J. et al.: Use and interpretation of disease in adults.
INITIAL INITIAL
microbiological assays in periodontal diseases. J. Clin. Periodontol. 13, 570 - 577 (1986).
Oral Microbiol. Immunol. 1: 73 - 79 (1986).
 Slots, J. & Listgarten, M. A.: Bacteroides gingiva-
RÉÉVALUATION RÉÉVALUATION  Gmür, R., Guggenheim B.: Parodontale mikro- lis, Bacteroides intermedius and Actinobacillus acti-
Y compris l’état de la poche Y compris l’état du parodontium bielle Diagnostik - Methoden und Grenzen paro- nomycetemcomitans in human periodontal diseases.
dontaler mikrobieller Diagnostik. J. Periodontol. 15, 85 - 93 (1988).
DDHV-Journal 3: 4 - 11 (1995).
examen bactériologique examen bactériologique  Van Winkelhoff, A. J. et al.: Metronidazol plus
 Kornman, K. S. et al.:The interleukin-1 genotype amoxicillinin the treatment of Actinobacillus acti-
as a severity factor in adult periodontal disease. nomycetemcomitans associated periodontitis.
CHIRURGIE CHIRURGIE J. Clin. Peridontol. 24: 72 - 77 (1997). J. Clin. Periodontol. 16, 128 - 131 (1989).
PARODONTALE PARODONTALE
Locale Locale ↔ étendue  McGuire, M. K. & Nunn M. E.: Prognosis versus  Van Winkelhoff A. J. et al.: Intraoral distribu-
actual outcome. IV. The effectiveness of Clinical tion of black-pigmented Bacteroides species in pe-
Parameters and IL-1 Genotype in accurately pre- riodontitis patients.
SOINS POST-OPÉRATOIRES SOINS POST-OPÉRATOIRES dicting prognoses and tooth survival. Oral Microbiol. Immunol. 3: 83 - 85 (1988).
DIRECTS DIRECTS J. Periodontol. Jan. , 49 - 56 (1999).
 Van Winkelhoff A. J. et al.: The role of black-
 Mombelli, A.: Parodontaldiagnostik. Die Rolle pigmented Bacteroides in human oral infections. J.
ÉVALUATION ÉVALUATION der Mikrobiologie. Schweiz. Monatsschr. Clin. Periodontol. 15: 145 - 155 (1988).
POST-OPÉRATOIRE POST-OPÉRATOIRE Zahnmed. 104, 49 - 54 (1994).
 Zambon, J.: Actinobacillus actinomycetemcomi-
Examen bactériologique Examen bactériologique
 Mombelli, A.: Verbessern neue diagnostische tans in human peridontal disease.
Tests die Differentialdiagnose und Therapie der J. Clin. Periodontol. 12: 1 - 20 (1985).
SURVEILLANCE POSTOPÉRATOIRE SURVEILLANCE Parodontitis?
LIMITÉE POSTOPÉRATOIRE 
Schweiz. Monatsschr. Zahnmed. 102, 163 -171 (1992). Zafiropoulos G. G. et al.: Ätiopathogenese der
Parodontalerkrankungen: Die Rolle der Mikroor-
ÉVALUATION [FINALE] ÉVALUATION [FINALE]  Offenbacher, S.: Periodontal Diseases: Patho- ganismen.
genesis. Schweiz. Monatsschr. Zahnmed. 101: 151 - 158 (1991).
Ann. Periodontol. 1: 821 - 878 (1996)
Figure 4 • A quels moments d'un traitement parodontal un examen bactériologique peut être réalisé
(inspiré de: Het paroprotocol, Nederlandse Vereniging voor Parodontologie, 1997)

11
Autres produits de diagnostic:

GenoType PRT ®

Test du risque de parodontite


La connaissance du génotype Interleukine I d’un patient déterminée au moyen de ce test fournit, en combi-
naison avec la composition bactérienne de la poche et des autres facteurs à risque en présence, une intelli-
gence du développement de l’affection en prévision. Il est ainsi possible d’évaluer le risque de la poursuite de
la perte d’attachement et de la perte d’éléments. De plus amples informations à ce propos se trouvent dans
la brochure GenoType ® PRT.

CarioChec k® plus
Les paramètres salivaires les plus importants peuvent être déterminés au moyen de ce test afin de mesurer les
risques de caries. Ces paramètres sont les suivants: la concentration des streptocoques mutans et des lacto-
bacilles, la capacité tampon et la vitesse de sécrétion salivaire. Ces tests conviennent parfaitement à un pro-
gramme de prophylaxie des caries et sont très aisés à réaliser dans tous les cabinets dentaires. Une descrip-
tion de ces tests et de leurs relations réciproques est présentée dans la brochure CarioChec k® plus.
plus

Producteur

ADS GMBH
Advanced Diagnostic Systems
Hardwiesenstraße 1
D-72147 Nehren

Informations et vente

ADD -BENELUX
Advanced Dental Diagnostics BV
Korte Loef 64
NL-6581 JB Malden

/ i 
français 00.31.24.357 21 32 00.31.24.388 00 27
néerlandais 00.31.24.357 21 29 
allemands 00.31.24.357 21 31 info@ADD-Benelux.nl
anglais 00.31.24.357 25 16 http://www.ADD-Benelux.nl

Vous aimerez peut-être aussi