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C'est un titre par lequel une personne (le souscripteur) s'engage à payer une certaine somme à
jusqu'au dernier quart du 19e siècle, c'est peu utilisé. Puis sont réapparus pour faciliter la mobilisation du
crédit. Lorsqu'un individu empruntait une somme auprès de sa banque, la banque lui en faisait souscrire un
où elle était désignée comme bénéficiaire. Elle l'endossait à un autre organisme bancaire pour se procurer
les fonds permettant d'accorder le prêt.
Actuellement, on s'aperçoit qu'il connaît un regain d'intérêt auprès de certaines sociétés qui veulent rester
maître de leurs paiements et de l'initiative de leurs paiements. De
plus en plus de groupement prévoient qu'ils refusent de s'engager dans une lettre de change. Par contre, ils
acceptent de souscrire des billets à ordre (reste maître du paiement : initiative du montant et de la date).
Anc.c.com 1830 : art 187 et 188. A l'époque, la législation appliquait au billet à ordre la réglementation de la
lettre de change dans la mesure où cette réglementation était compatible avec le fonctionnement du billet à
ordre
lettre de change.
Pour l'essentiel, la réglementation est la même que pour la lettre de change. Notamment, l'art 512-3 renvoi à
toute une série de dispositions relatives à la lettre de change et les déclares applicables au billet à ordre
temps qu'elles ne sont pas incompatibles avec la nature de ce titre.
Par contre ne sont pas étendu au billet à ordre les règles concernant la provision et l'acceptation.
On retrouve le même principe de l'indépendance des signatures, la même règle de l'inopposabilité des
exceptions.
Mais il ne faut pas reprendre tout ce qui concerne les relations tireur / tiré (acceptation, provision).
La lettre de change est un acte de commerce par la forme, donc relève des juridictions commerciales, et il
faut la capacité commerciale.
Le billet à ordre n'est pas un acte de commerce par la forme. Il est tantôt de nature civile, tantôt
commerciale, selon qu'il va régler une obligation civile ou commerciale.
La capacité est tantôt une capacité civile, tantôt commerciale.
Ex : billet à ordre de A à B pour régler une dette civile. Rapport A /B : nature= civile.
2règles
- l'incompétence du TC ne peut pas être relevée d'office par la juridiction. Elle ne peut être soulevée que si
une des parties au procès la soulève.
- le TC est systématiquement compétent pour les actions dirigées contre n'importe quel signataire lorsque
l'un d'entre eux, au moins, est commerçant.
a.2:Conditions de forme.
1:Détermination des mentions obligatoires.
L 512-1 c.com. Le billet à ordre doit contenir: (très souvent c’est les conventions, adhésions, contrats, forfais)
si les documents du contrat comportent ces informations faire attention ils risquent de créer un titre à votre nom
et à votre insu !!!!!!!
- la clause à ordre ou la dénomination du titre comme billet à ordre.
Il manque par rapport à la lettre de change l'indication du nom de celui qui doit payer. En effet, c'est le
souscripteur.
Dans le billet à ordre elle est impérative. Sinon on a un billet nominatif ou au porteur
Cette clause n'obéit pas à une formulation impérative (je payerai à l'ordre de X, je payerai contre ce billet à
l'ordre de X, je payerai contre ce billet à ordre à X
S'il n'y a pas de mention, le billet vaut au mieux comme reconnaissance de dette.
Le billet à ordre où ne figure pas une des énonciations mentionnées à l'art L512-1 ne vaut pas comme billet
à ordre.
S'il n'y a pas d'échéance, le billet à ordre est considéré comme payable à vue
S'il y a une échéance, qui ne correspond pas à un des 4 procédé possible pas de régularisation (paye quant
il neige).
Indication d'une adresse à coté du nom du souscripteur : on présume que cette adresse est celle du
souscripteur.
Par ailleurs, on va présumer que le billet à ordre est payable au domicile du souscripteur.
— régularisation possible.
Indication d'une adresse à côté du nom du souscripteur : on présume que cette adresse est celle du
souscripteur.
Par ailleurs, on va présumer que le billet à ordre a été créé au domicile du souscripteur.
Prescription :
Le souscripteur peut-il avoir droit à une 2'"" présentation dans un délai de 24 heures ?
Non car c'est le souscripteur qui a créé le titre. Il ne peut pas être surpris.
Le porteur du billet à ordre ne peut pas se prévaloir de prétendues sûretés attachées à la provision.
Pour les sûretés qui garantiraient la valeur fournie (rapport bénéficiaire / souscripteur).
Dans lettre de change elles sont transmises que si la valeur fournie est mentionnée dans la lettre de change.
Dans le billet à ordre elles sont transmises de plein droit, même s'il n'y a pas mention de la valeur fournie sur
le billet à ordre.
Cette solution est importante pour les billets de fond. Ce sont des billets qui sont émis en règlement de lâchât
d'un fond de commerce. Celui qui achète le fonds de commerce souscrit un billet de fond qu'il remet au
vendeur du fonds de commerce qui joue le bénéficiaire.
Or tout vendeur de fonds de commerce bénéficie du privilège de vendeur de fonds de commerce. Lorsque la
vente est réglée par un billet de fond, tous les porteurs bénéficient du privilège de vendeur de fonds de
commerce, même s'il n'y a pas de mention de la valeur fournie sur le titre (vente de fonds de commerce).
Mais ce système ne fonctionne que s'il est mentionné dans l'acte de vente du fond que le règlement de tout
ou partie du prix du fonds se fera par l'intermédiaire d'un billet à ordre.(encore faut-il que les porteurs
successifs en aient
connaissance I).
Lorsque l'avaliseur n'indique pas pour le compte de qui il se porte aval, il est présumé être avaliseur du
souscripteur du billet.