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le règlement des sommes dues et l’acquittement de celles qui sont redevables

est considéré comme étant l’une des préoccupations majeures de l’entreprise,


car le choix de moyen de règlement et son emploi adéquat entraine des
conséquences positives sur la gestion de celle-ci , en droit commercial on
distingue les instrument de paiement qui sont des moyens qui permettent de
transférer les sommes d’argents d’un débiteur à son créancier pour s’acquitter
de la dette de ce premier. des instruments de crédit qui sont des titres crées a
l’occasion d’une opération commerciale dont le paiement en été différé ou en
cas d’octroi d’un crédit pour permettre sa mobilisation , un même instrument
peut jouer plusieurs rôles , la lettre de change est apparue au moyen âge car
les marchands se déplaçaient et voulaient éviter le transport de fonds et elle
était un moyen de change avant de subir un évolution remarquable au fil du
temps elle est considérée aujourd’hui comme un moyen de paiement et de
crédit, par opposition au chèque et à la lettre de change elle est considérée par
l’article 9 du code commerce comme un acte de commerce par nature ce qui
veut dire qu’elle est commerciale qu’elle que soit la personne qui l’utilise ou la
créance pour laquelle elle a été créée . elle est définit comme étant «  un titre
par lequel le tireur donne ordre de payer une somme déterminée à une date
déterminée au tiré et ce au profit d’une tiers personne à savoir le bénéficiaire ,
celle-ci permet la création d’un rapport cambiaire qui se superpose au rapport
fondamental du droit commun ce premier est un rapport multilatéral qui met
en relation des personnes qui ne se connaissent pas forcement , à l’échéance le
porteur a comme débiteurs solidaires tous ceux qui ont signés la traite

Il s’agit par conséquent de se demander dans quelle maniére la lettre de


change comme moyen de paiement . Les développements s'ordonneront
autour de deux idées, d'une part nous étudierons la nature des Conseils de
l’Union qui en fait des institutions inter-étatiques (I), et d'autre part nous
verrons que par leur fonctionnement, ces institutions peuvent être qualifiées
d’inter-étatique (II).

I. La création et la circulation de la lettre de change


La traite est un titre littéral dans le lequel la forme emporte sur le fond (section
1) mais cela ne veut nullement dire qu’il est exempte des règles de fond
(section 2)
1. Les conditions de validité
La création d’une lettre de change qui va produire valablement de ses effets
exige le respect d’un certain nombre de conditions de formes qui sont exigées
par l’article 159 du code de commerce sous la dénomination mentions
obligatoires , il s’agit de la dénomination lettre de change , de l’indication de la
date et du lieu de création et de paiement ainsi que le nom du tiré du
bénéficiaire et du tireur sans oublier la signature de ce dernier. En cas
d’absence de l’une de ces mentions le titre ne vaut pas comme lettre de change
d’après les termes de l’article 160 une telle sanction apparait parfois très grave,
chose pour laquelle le législateur prévoit à travers ladite article un système
d’équivalence. Sur la base de celui-ci la lettre de change dans laquelle le lieu de
paiement n’est pas mentionné est considérée payable au lieu indiqué à côté du
nom du tiré et de même lorsque le lieu de création n’est pas mentionné, on
considère le lieu indiqué à côté du nom du tireur comme lieu de création, de
même lorsque la date de l’échéance n’est pas mentionnée la traite est payable
a vu. La possibilité d’introduire d’autres mentions facultatives et est permise
par le législateur c’est le de la clause non à ordre « qui interdit la transmission
de la lettre de change par voie d’endossement » ainsi que la clause sans protêt
« dispense le porteur de l’obligation de dresser un protêt en cas de refus de
paiement ou d’acceptation de la lettre de change ».
Aux terme de l’article 9 du code de commerce «  il s’agit d’un acte de
commerce par la forme » ; ce qui veut dire que tout signataire de la lettre de
change doit avoir la capacité d’exercer le commerce , à savoir l’exigence d’avoir
dix-huit ans. le législateur prévoit dans l’article 164 « la lettre de change signé
par un mineur non commerçant est nulle à son égard » cette nullité est relative
et ne produit ces effets qu’à l’égard de celui-ci alors que les engagement des
autres signataires demeurent valable en vertu du principe de l’indépendance
des signatures. Enfin il convient de signaler que les actes portant sur la lettre e
change obéirent à l’instar de tout acte juridique à la nécessité d’être en
conformité avec les conditions de validités de obligations qui sont prévues par
l’article 2 du DOC .

2. Le mécanisme de circulation
Le bénéficiaire peut conserver la lettre de change jusqu’à la date de l’échéance
pour la présenter lui-même au paiement au tiré, comme il peut l’utilisé pour
l’acquittement de la dette qu’il a lui-même à l’égard d’un tiers à travers le
mécanisme d’endossement. Celui-ci résulte de la mention au verso de la lettre
de change d’en payer son mentant à la personne désignée ou au porteur en cas
d’endossement en blanc , lorsque la traite comprend la mention non à ordre
« session ordinaire un tel mécanisme peut prendre trois formes ; un
endossement de procuration en vertu duquel le porteur confie le soin
d’encaisser le mentant de la lettre de change à son profit à un mandataire et
un endossement pignoratif selon lequel le porteur donne la lettre de change ne
gage à son créancier , alors que le type le plus courant consiste dans
l’endossement translatif de propriété , ce dernier entraine un transfert de tous
les droits résultant de la lettre e change à l’endossataire .afin qu’il soit valide il
doit d’après les dispositions des articles 167 et suivants : pur et simple et doit
porter sur l’ensemble de mentant de lettre de change , il peut être mentionner
sur le verso de la lettre de change ou sur un allonge, la signature de l’nedosseur
est primordiale : il peut avoir lieu à partir de la date de la l’émission de la
traite jusqu’à l’échéance et peut même avoir lieu après l’arrivé de celle-ci, sauf
qu’en dans ce dernier cas le titre est transmet selon les effets d’une cession de
créances comme le prévoit l’article 173. alors qu’avant et à la lumière des
dispositions de l’article 168 l’endosseur est garant d’acceptation et de
paiement sauf clause contraire de même le porteur à le droit de bénéficier du
principe de l’inopposabilité des exceptions « les personnes actionnées en vertu
d’une lettre de change ne peuvent pas opposer au porteur les exceptions
fondées sur leurs rapports personnels avec le tireur ou les signataires ultérieurs
à moins que le porteur en acquérant le titre n’ait agi sciemment au détriment
du débiteur » .
II. Les garanties et le paiement de la traite

1. Les garanties offertes par la lettre de change


Afin de renforcer la sécurité qu’assure la lettre de change au porteur le droit
cambiaire se base sur trois principaux fondements à savoir le principe de ;
l’inopposabilité des exceptions tel qu’il est prévu par l’article 171 auquel
s’ajoute celui de l’indépendance des signatures en vertu duquel chaque
signature de titre demeure tenu individuellement en dépit de la nullité de
l’obligation des autres signataires ce principe connu une seule exception qui
concerne la nullité pour vice de forme . enfin le principe de solidarité entre
signataires selon lequel ceux-ci sont solidairement tenus à l’égard du porteur
qui dispose de la possibilité d’exercer ses recours cambiaires à l’égard de ceux-
ci sans être astreint de respecter l’ordre dans lequel ils sont tenus. D’autres
mécanismes peuvent améliorer cette sécurité il s’agit en l’occurrence de
l’acceptation de la lettre de change réglementée par les articles 176 et
suivants ; la présentation de la lettre de change à l’acceptation doit avoir lieu
au domicile du tiré, cette opération peut avoir lieu dès la création jusqu’à
l’échéance il s’agit de l’acte par lequel le tiré s’engage payer à titre principal le
mentant de la traite au porteur de bonne foi à l’échéance , celle-ci suppose la
provision, de règle générale le tiré est libre d’accepter ou de refuser sauf qu’en
cas de l’émission d’une lettre de change entre commerçant pour la fourniture
d’une marchandise et que le tireur est déjà accompli son obligation le tiré est
tenu d’accepter le lettre de change 174 ;l’acceptation doit être pure et simple
et porter sur l’intégralité du mentant indiqué sur la traite. En cas de refus de
paiement le porteur est tenu afin de conserver ces droits de constater le refus
d’acceptation par la confection de protêt comme le prévoit les articles 199 et
200 et ce ; dans les cinq jours ouvrables suivants le jour de présentation et
d’aviser ensuite son endosseur par-apport au refus dans les 6 jours suivant le
protêt ou la présentation afin que l’information remonte au tireur à défaut il
sera considéré négligent et déchu par voie de conséquence de ses recours. Une
autre solution est prévue a savoir l’acceptation par intervention qui est faite
par le tiré au nom du tireur pour ne pas mettre ce dernier en difficultés. Un
autre moyen de garantie est prévu en matière de lettre de change à savoir
l’aval prévu par l’article 180 et suivants ,en vertu duquel l’avaliseur s’engage à
payer le mentant de la lettre de change dans les mêmes conditions de l’avalisé
qui a antérieures signé. L’aval afin qu’il soit valide doit être mentionné sur le
recto de la traite, ou par acte séparé .Et doit indiquer au profit duquel il a été
donné car a défaut il est considéré donné au profit du tireur ,il entraine deux
principaux effets ; en vertu de ce mécanisme l’avaliseur est tenu de payer de le
mentant de la lettre de change il n’est libéré qu’en cas de nullité de l’obligation
qu’il garantit pour vice de forme et en cas de paiement il a le droit d’exercer
ses recours contre les signataires de le lettre de change

2. Le paiement de la lettre de change


La présentation de la lettre de change au paiement doit avoir lieu à l’échéance
en principe au domicile du tiré , dans la pratique la plupart des lettres de
change sont domiciliées chez un banquier qui se charge de paiement sur
demande de tiré . L’article 184 prévoit que cette présentation doit avoir lieu
soit le jour ou le lettre de change est payable soit l’un des 5 jours ouvrables
suivants. exceptionnellement cette présentation peut avoir lieu avant dans les
trois cas prévus par l’article 196 ; liquidation ou redressement judiciaire du tiré
accepteur ou du tireur d’une lettre de change non acceptable et le refus
d’acceptation par le tiré, celui-ci peut payer comme il peut refuser de payer ;
dans le premier cas le débiteur avant de payer doit accomplir deux sortes de
vérification ; la légitimité formelle de l’acte par la suite ininterrompue
d’endossement comme le prévoit l’article 170. Et l’absence d’oppositions qui
ne pouvant être légitime que dans les cas prévus par l’article 189 du code de
commerce ; le vol ou l perte, le redressement ou la liquidation judiciaire du
porteur. Le paiement libére le débiteur qui peut demander que la lettre de
change lui soit remise équité 184 en cas de paiement partiel le porteur est tenu
d’accepter et doit protester le surplus. En cas de refus de paiement le porteur
doit afin de conserver ses recours contre les signataires établir le protêt faute
de paiement dans les 5 jours ouvrables suivants la présentation 197 il n’est
dispensé du protêt que dans le cas où la lettre de change est stipulée sans
protêt 200 . Ensuite il doit aviser son endosseur dans les 6 jours suivants le
protêt ou la présentation et chaque chacun doit informer son endosseur pour
que l’information remonte au tireur a défaut d’engager le responsabilité de
l’intéressé. Le porteur est considéré négligent s’il ne procède pas à ces
formalités et sera déchu de ses recours cambiaires à l’exception de ceux qu’il a
contre l’accepteur 206.

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