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D 63
DOCUMENT
TECHNIQUE

Devantures
de magasins

Guide de protection

Version numérique - Reproduction exacte de la version papier


à l'exception des pages blanches qui ont été supprimées

Edition 05.1998.1 (Juillet 2000)

Fédération Ce document technique a été élaboré au sein des instances


Française
des Sociétés
de la direction des assurances de biens et de responsabilité de
d'Assurances la Fédération Française des Sociétés d'Assurances.
AVERTISSEMENT VERSION NUMERIQUE

Les pages blanches 2, 4 et 20 de l'édition papier ont été supprimées.

 CNPP ENTREPRISE 2000


ISBN : 2-900503-50-7
ISSN : 1283-0968

"Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le


consentement de l'auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite" (article
L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction,
par quelque procédé que ce soit constituerait une contrefaçon sanctionnée dans les
conditions prévues aux articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété
intellectuelle.
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorise, aux termes des alinéas 2 et 3 de
l'article L.122-5, d'une part que les copies ou reproductions strictement réservées à
l'usage privé et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but
d'exemple et d'illustration.

Editeur :
CNPP ENTREPRISE S.A.R.L. – Service Editions
BP 2265 – F 27950 Saint-Marcel
Tél 02 32 53 64 34 – Fax 02 32 53 64 80
3617 A2P
www.cnpp.com
Devantures de magasins – D63

Fiche descriptive

Préambule Ce document tient compte des recommandations du CEA (Comité Européen


des Assurances), notamment de la classification des fermetures et
ensembles menuisés vitrés. Il a été élaboré avec la participation des
organismes suivants :
- CNPP (Centre National de Prévention et de Protection), département
technique,
- FFPV (Fédération Française des Professionnels du Verre),
- SNFA (Syndicat National de la construction des fenêtres, façades et
activités associées),
- SNFPSA (Syndicat National de la Fermeture, de la Protection Solaire et des
Professions Associées).

Objet Le document technique D63 est un guide de protection des devantures de


magasins. Il propose des solutions de protection contre l‘effraction,
principalement d’ordre mécanique. Quelques notions de surveillance
électronique sont également abordées.
Afin de connaître exactement les moyens à mettre en œuvre, il est
conseillé de consulter la société d’assurance.
Toutes les dispositions de ce document s’appliquent sans préjudice des
textes légaux.

Numéro Cette édition 05.1998.1 du guide de protection des devantures de magasins


d'édition reprend l’édition de mai 1998 (référencée DTV 1).
Les quelques modifications apportées sont liées à l’évolution de la
normalisation ou au transfert des activités de prévention de l’APSAD au
CNPP en avril 1999.
D’autre part, l’annexe relative aux volets de sécurité certifiés A2P a été
supprimée, cette liste étant régulièrement mise à jour sur le minitel 3617
A2P.
Une annexe bibliographique a été ajoutée.

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Devantures de magasins – D63

SOMMAIRE

1. SPECIFICATIONS TECHNIQUES 5
1.1. PRODUITS VERRIERS ..................................................................................................................... 5
1.2. LES FERMETURES ET LES ENSEMBLES MENUISES VITRES ..................................................... 6

2. PRODUITS VERRIERS 6
2.1. REMARQUE GENERALE................................................................................................................ 7
2.2. LES VERRES MONOLITHIQUES.................................................................................................... 7
2.3. LES AUTRES PRODUITS VERRIERS .............................................................................................. 8
2.4. LE RENFORCEMENT PAR FILM ADHESIF .................................................................................. 9
2.5. PRODUITS VERRIERS AVEC ALARME......................................................................................... 9

3. LES CHASSIS 9
3.1. LES DIFFERENTS MATERIAUX ..................................................................................................... 9
3.2. FIXATION - MISE EN ŒUVRE .....................................................................................................10
3.2.1 Nature du support........................................................................................................................13
3.2.2 Mode de fixation du châssis au support ..................................................................................13

4. LES CHASSIS VITRES OUVRANTS SUR PROFILE ALUMINIUM 14


4.1. LE CADRE D’OUVRANT...............................................................................................................14
4.2. MAINTIEN DU VITRAGE..............................................................................................................14
4.3. LES ELEMENTS D’ARTICULATION.............................................................................................14

5. FERMETURES 15
5.1. LES DIFFERENTS TYPES DE FERMETURES ...............................................................................15
5.1.1 Les fermetures à enroulement...................................................................................................15
5.1.2 Les grilles extensibles ..................................................................................................................16
5.1.3 Rideaux à lames plates superposées ........................................................................................16
5.2. RESISTANCE A L’EFFRACTION DES FERMETURES ................................................................16
5.3. RESISTANCE EQUIVALENTE ......................................................................................................17

6. DISPOSITIFS ANTI-VEHICULES 17

7. INSTALLATION 18

ANNEXE 1 – Produits verriers conformes à la norme expérimentale NF P 78-406


après essais réalisés au CNPP .............................................................................................................19

ANNEXE 2 – Règles de conception et d’installation des rideaux à lames auto-agrafées


et des grilles à enroulement ...............................................................................................................21

ANNEXE 3 – Bibliographie ..........................................................................................................................................23

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Devantures de magasins – D63

1. SPECIFICATIONS TECHNIQUES
Dans le domaine de la lutte contre l'effraction, on entend de plus en plus
par spécifications techniques les exigences de performance que doivent
remplir les produits pour pouvoir prétendre à un classement reconnu. On
utilise deux grands types d'essais de performance pour caractériser les
résistances des produits verriers et des fermetures ou ensembles menuisés
vitrés.

1.1. PRODUITS VERRIERS

Les niveaux de performance sont définis dans la norme expérimentale


d'essais P 78-406. Celle-ci décrit les procédures d'essais et la classification des
vitrages en fonction de leur résistance au vandalisme ou à l'effraction. Elle
est tirée d'un projet de norme européenne pr EN 356.

Deux méthodes d'essais sont utilisées dans cette norme :


- une chute de bille d'acier de 4,1 kg pour les classes 1 à 5 ;
- des impacts au marteau puis à la hache pour les classes 6 à 8.

Tableau 1 : Classification des vitrages

Nombre total de chutes Nombre total de


Classe de
Fonction de bille (hauteur de coups de marteau et
résistance
chute en m) de hache

P1 3 en triangle (1,5 m) /

P2 3 en triangle (3 m) /
Protection contre le
vandalisme P3 3 en triangle (6 m) /
(pour mémoire)
P4 3 en triangle (9 m) /

P5 3x3 en triangle (9 m) /

P6 / 31 à 50
Protection contre
P7 / 51 à 70
l'effraction
P8 / ≥ 71

Il apparaît bien à la lecture de ce tableau qu'en ce qui concerne la


protection contre l'effraction, il convient de ne préconiser que les produits
verriers P6, P7 ou P8 pour les devantures de magasins, complétés d'une
protection mécanique de type rideau ou grille pour les classes élevées de
risques.

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Devantures de magasins – D63

1.2. LES FERMETURES ET LES ENSEMBLES MENUISES VITRES

On entend, par ensemble menuisé vitré, le produit verrier et son châssis.

En ce qui concerne les niveaux de performance, il existe une norme


européenne expérimentale d'essais humains. Il s'agit de la norme
XP ENV 1630-1, valable pour les portes, les fenêtres/vitrines et les
fermetures. La norme XP ENV 1630-1 est très semblable à l'ancien cahier
d'exigences techniques pour les volets A2P et l'a d'ailleurs remplacé depuis
octobre 97.

La norme européenne expérimentale de classification XP ENV 1627-1, quant


à elle, n'a pas été reprise par le CEA (Comité Européen des Assurances) qui a
publié son propre texte de classification. Les quatre niveaux CEA ont été
repris pour la certification A2P de fermetures, qui n'en comptait
précédemment que trois. Les exigences et équivalences des niveaux sont
données dans le tableau suivant :

Tableau 2 : Classification des fermetures et ensembles menuisés vitrés

Classification
Classification A2P Classe d'outils selon Temps (min) selon CEA
XP ENV 1627-1
fermetures XP ENV 1630-1 et XP ENV 1627-1
(pour mémoire)

N A 3 2

1 B 5 3

2 C 10 4

3 D 15 5

Les niveaux de performance sont liés au temps de résistance, à la sévérité


des outillages utilisés et aux méthodes d'essais employées. Afin d'éviter la
redondance des essais, une équivalence a été donnée pour les produits
verriers utilisés dans les ensembles menuisés vitrés ; la liaison produit
verrier/châssis est cependant testée.

2. PRODUITS VERRIERS
Ce chapitre traite de l'ensemble des produits qui permettent le passage de
la lumière. La plupart des produits sont à base de verre, mais il existe
également d'autres matériaux transparents associés ou non à des produits
en verre.

Le châssis, les liaisons châssis/produit verrier et châssis/gros œuvre revêtent


également une grande importance et sont traités dans les chapitres
suivants.

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Devantures de magasins – D63

2.1. REMARQUE GENERALE

Bien que les avantages et les inconvénients de certains produits verriers


soient mis en évidence dans ce chapitre, rien ne remplace les essais de
performance pour déterminer le niveau de résistance d'un produit verrier
vis-à-vis de l'effraction. Une grande partie des produits du marché dispose
d'un procès-verbal d'essais obtenu auprès du laboratoire du CNPP. Les
fabricants disposant de produits ayant passé avec succès ces essais sont
listés en annexe 1.

2.2. LES VERRES MONOLITHIQUES

Les produits le plus communément rencontrés sont :

- Le verre ordinaire
Les épaisseurs fabriquées les plus communes s'échelonnent de 3 à 19 mm.
Pour mémoire, le verre, avec une densité de 2,5 pèsera 2,5 kg par m2 et par
millimètre d'épaisseur. Le verre ordinaire, quelle que soit son épaisseur,
n'offre pas de résistance particulière à l'effraction.

- Le verre trempé
La trempe a deux effets importants. Par rapport au verre ordinaire de
même épaisseur, le verre trempé conforme à la norme NF P 78-304 est
capable de résister à des sollicitations extérieures plus élevées ; en règle
générale, on considère que sa résistance mécanique est environ 5 fois celle
du verre ordinaire. De plus, en cas de rupture, le trempé se brise en tout
petits morceaux présentant des arêtes émoussées. Ceci réduit donc le
danger de blessure. En revanche, les produits verriers trempés ne peuvent
être ni redécoupés ni façonnés. En pratique, c'est donc avant traitement
que les opérations nécessaires à la mise en œuvre ou à l'utilisation
(encoches, trous, etc...) doivent être réalisées. Il est très difficile à un œil
non spécialiste de reconnaître un verre trempé d'un verre ordinaire. Le
marquage reste donc le moyen idéal de reconnaissance. Ce matériau est
utilisé principalement en sécurité passive pour la protection des
personnes. Le trempé s'avère également indispensable lorsque le vitrage
comporte des trous ou des ouvertures.

- Le verre armé
Le verre armé est un verre coulé dans lequel est incorporé un treillis
d'acier (maille du treillis entre 12,5 et 25 mm). L'armature formée par le
treillis ne participe pas à la résistance mécanique de la feuille de verre ; elle
a cependant pour effet de retenir les morceaux en cas de rupture et de
s'opposer à la pénétration éventuelle du corps qui a provoqué le bris du
verre. Elle donne par ailleurs au verre une résistance au feu de type pare-
flamme. Le verre armé est souvent utilisé en occulus, toiture,
cloisonnement....

- Les verres à couches


Ils sont obtenus par dépôt d'une couche d'oxyde métallique sur la surface
du verre. Ils sont employés en protection solaire, économie d'énergie,
esthétique, verre antireflet.

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Devantures de magasins – D63

2.3. LES AUTRES PRODUITS VERRIERS

- Le vitrage feuilleté
Il est obtenu à partir de glaces que l'on assemble avec interposition d'un
ou plusieurs films synthétiques (le plus souvent du butyral de polyvinyle,
PVB) pris en sandwich et adhérant intimement sur toute la surface.
L'assemblage est réalisé en usine selon un processus industriel.
La résistance au vandalisme ou à l'effraction du verre feuilleté est
identifiée par une classe de résistance de P1 à P8 selon la norme
expérimentale P 78-406.

Ce type de vitrage, grâce à l'apport du PVB, est à la base de la majorité des


produits verriers utilisés contre le vandalisme et l'effraction. Leur
résistance à l'effraction est liée pour une très large part à la présence et au
nombre de films, bien que l'épaisseur de verre garde souvent son
importance. Les produits feuilletés traditionnels doivent répondre aux
exigences de la norme NF P 78-303 en ce qui concerne leur durabilité.

- Le polyméthyle de méthacrylate (par exemple : Plexiglas)


Ce matériau acrylique, présenté sous forme de panneaux transparents,
offre l'avantage d'être léger mais ne présente qu'une faible résistance à
l'effraction. Il présente l'inconvénient de se rayer facilement et de mal
vieillir. Ce type de vitrage relève de la procédure de l'Avis Technique.

- Le polycarbonate
Ce matériau synthétique offre une très bonne résistance aux chocs et est
sensible à d'autres types d'attaques que celles prévues dans la norme
expérimentale P 78-406. Utilisé seul, bien que pouvant obtenir un bon
classement selon cette norme, il ne présente pas une solution satisfaisante
au problème d'effraction. En revanche, utilisé comme un des composants
d'un vitrage feuilleté, il représente une alternative très intéressante. Dans
ce dernier cas, on parle généralement de produits composites (par

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exemple verre + polycarbonate). Pour être utilisés, ils doivent faire l'objet
d'un Avis Technique favorable publié par le CSTB en ce qui concerne leur
durabilité.

2.4. LE RENFORCEMENT PAR FILM ADHESIF

Depuis quelques années, sont proposés sur le marché des films plastiques
destinés à augmenter la protection des vitrages. En matière de protection
contre l'effraction, ce film n'apporte aucun élément de renfort significatif.
En effet, en cas de choc important, le vitrage se casse et le film se déchire
au point d'impact. De plus, la mise en place de ces produits est
extrêmement délicate. Non normalisé, le film relève de la procédure de
l'Avis Technique.

2.5. PRODUITS VERRIERS AVEC ALARME

Il s'agit de verre feuilleté comportant un réseau de fils électriques noyés


dans le film intercalaire et dont les extrémités sont raccordées à
l'installation de détection d'intrusion. Dès qu'un fil est coupé lors d'une
attaque, l'alarme se déclenche par rupture du courant de veille. Les
attaques par perçage ou au chalumeau sont plus facilement détectées par
ce moyen que les attaques par choc. Ce type de détection n'est admis par
les règles APSAD d'installations de détection d'intrusion qu'avec l'accord du
prescripteur.

3. LES CHASSIS

3.1. LES DIFFERENTS MATERIAUX

Pour choisir les différents types de menuiserie, les architectes et


concepteurs ont le choix entre plusieurs matériaux comme le bois, le plus
anciennement utilisé, l'acier, l'aluminium et plus récemment le PVC.

- Le bois
Matériau utilisé très fréquemment, mais qui n'offre pas de résistance
particulière à l'effraction dans le cas d'une mise en œuvre traditionnelle
telle que décrite dans le DTU 36-1.

- L’acier
La bonne tenue mécanique en fait certainement le matériau le mieux
adapté à la sécurité anti-effraction. Quoi qu’il en soit, la performance réelle
est fonction de la conception de l’ouvrage. La mise en œuvre des châssis
en acier est décrite dans le DTU 37-1.

- L’aluminium
L’usage de l’aluminium en devanture de magasin se généralise. Son attrait
est dû à l’alliance de sa légèreté et de sa bonne résistance mécanique. Des
systèmes de menuiserie en aluminium, spécialement étudiés à cet effet,

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Devantures de magasins – D63

peuvent présenter des solutions adéquates aux problèmes d’effractions


dans les magasins.
Les principales prescriptions relatives aux menuiseries en aluminium pour
les magasins sont définies dans les normes NF P 24-101, NF P 24-301, ainsi
que dans les normes NF P 24-203 et NF P 78-201 (ex DTU 37-1 et DTU 39) .
Les devantures de magasins se composent essentiellement d’une partie
appelée «vitrine» ou «partie fixe», réalisée à partir d’un ou plusieurs châssis
fixes pouvant recevoir un vitrage, et d’une partie «accès», composée d’un
ou plusieurs châssis ouvrants également vitrés. Cette dernière partie est
traitée au chapitre suivant.

- Le PVC
Utilisé seul, il ne présente pas de résistance particulière à l'effraction. En
combinaison avec des renforts acier ou aluminium, ses performances sont
sensiblement augmentées.

3.2. FIXATION - MISE EN ŒUVRE

Les dispositions générales de mise en œuvre sont définies dans la norme


NF P 78-201 (ex DTU 39). Les vitrages sont généralement pris en feuillure et
maintenus par une parclose. La hauteur "h" de la feuillure doit être
proportionnelle à l'épaisseur et au demi-périmètre du vitrage (en effet, un
verre feuilleté de forte épaisseur prendra une déformation moindre par
rapport à un vitrage polycarbonate). La position de la parclose ainsi que sa
fixation sont des points à traiter avec attention afin d'obtenir une bonne
résistance.

Les assemblages de vitrages collés bord à bord sont à proscrire.

Les feuillures fermées peuvent se présenter sous 2 aspects :

- Les feuillures «portefeuille», où le vitrage est enchâssé dans les profilés,


rarement utilisées en châssis fixes pour des problèmes pratiques de mise
en œuvre.

- Les feuillures à parclose correspondent généralement à un profilé


rapporté et démontable servant au maintien du vitrage. Les parcloses
doivent être fixées mécaniquement. Les parcloses clippées en continu
présentent en général une bonne tenue alors que les parcloses clippées
par point sont à exclure. Il existe 3 cas :

a) La parclose est située côté intérieur


Bien que les aspects étanchéité et effraction soient très satisfaisants, la
mise en œuvre du vitrage, par l’intérieur, reste problématique. Ce procédé
n’est guère utilisé, sinon pour des petits vitrages ou dans des cas
particuliers (voir croquis 1).

b) Les feuillures à double parclose


Le principe est très utilisé. Les parcloses sont généralement clippées sur
toute leur longueur ou ponctuellement (voir croquis 2). Toutefois, si
l’étanchéité peut être assez bien maîtrisée, il est nécessaire de renforcer la

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sécurité par un vissage, par exemple de la parclose extérieure, mais


l’esthétique peut s’en trouver dégradée. Ce système peut convenir dans
les cas où les risques sont limités (galeries marchandes...).

c) La parclose est située à l’extérieur


C’est le cas le plus fréquent (voir croquis 3) car il facilite la mise en œuvre
des vitrages par l’extérieur (vitrages de dimensions importantes,
remplacement de vitrage lors de casse) et il assure également une bonne
étanchéité. Il présente cependant le même inconvénient que le cas
précédent pour l’effraction car la parclose peut être démontée de
l’extérieur, sauf si ce système est renforcé par un élément mécanique
inaccessible de l’extérieur (voir croquis 4). Ce système présente un
maximum de sécurité, la parclose est clippée en continu sur toute sa
longueur et son maintien est doublé par un vissage sur la structure côté
intérieur.

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Croquis 1 Croquis 2

Parclose intérieure Double parclose

Croquis 3 Croquis 4

Parclose extérieure Parclose extérieure + vissage intérieur

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3.2.1 Nature du support

La fixation du cadre principal dormant ne peut être effectuée que dans des
matériaux supports constituant eux-mêmes des éléments de structure ou
d'ossature. Les matériaux sont généralement :
- du béton (structure ou voile),
- de la maçonnerie (blocs pleins ou creux),
- des ossatures bois ou métal.

Les parements et habillages (quelles que soient leur nature et leur épaisseur)
ne doivent pas être utilisés comme support.

3.2.2 Mode de fixation du châssis au support

La nature des fixations est fonction de la nature du matériau support et de


sa résistance. Elles doivent être inaccessibles du côté effraction ou rendues
indémontables.

En cas d'association d'une grille et d'un vitrage, la position côté intérieur de


la grille est toujours préférable.

La forme des profilés de structure sera prévue de façon à offrir un


maximum de résistance, tant à l’effraction qu’aux intempéries (résistance
aux pressions de vent et étanchéité à l’eau). La fixation au gros-œuvre peut
s’effectuer par 2 procédés :

- par scellement du châssis dans la baie par l’intermédiaire de «pattes de


scellement» solidaires du châssis. Il faudra dans ce cas veiller
particulièrement à la qualité du scellement. Les pattes de fixation seront
traitées anticorrosion. Ce procédé n’est pas couramment employé en
devanture, des travaux de maçonnerie coordonnés avec la pose de la
menuiserie se révélant nécessaires.

- par vis et chevilles : ce système s’opère avec ou sans l’intermédiaire d’un


précadre, c’est-à-dire qu’un second cadre assure l’interface entre le châssis
et le gros-œuvre (ce système facilite la pose du châssis). Dans tous les cas,
l’ensemble vis/chevilles restera inaccessible de l’extérieur et lui aussi sera
traité anticorrosion. Il y aura lieu de vérifier également la nature du
support qui devra être sain, résistant et non friable. Les chevilles seront
adaptées aux types de matériaux constituant le gros-œuvre. Le diamètre
des vis de fixation ne saurait être inférieur à 4 mm.

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Devantures de magasins – D63

4. LES CHASSIS VITRES OUVRANTS SUR PROFILE


ALUMINIUM

Les châssis ouvrants, plus communément appelés «ouvrants» en menuiserie


aluminium, très fréquemment employés dans les commerces, allient à la
fois légèreté, résistance, esthétique et finition. La résistance d’un bon
ouvrant provient de sa rigidité, de la fiabilité de ses éléments d’articulation
et de la performance de son système de fermeture.

4.1. LE CADRE D’OUVRANT

L’ouvrant est constitué d’un ensemble de profilés assemblés entre eux pour
former un cadre plan. Ces profilés doivent présenter une section
suffisamment rigide pour compenser les déformations de l’ouvrant dues au
poids du vitrage, les effets du vent ou la dilatation. Le système
d’assemblage des profilés sera bien entendu inaccessible de l’extérieur.

4.2. MAINTIEN DU VITRAGE

Comme pour les châssis fixes, les vitrages sont pris en feuillure dans le cadre
ouvrant et les mêmes procédés sont employés. La feuillure est toujours du
type "fermé".

La feuillure dite "en portefeuille" est parfois utilisée, le vitrage est alors
enchâssé dans le cadre de l’ouvrant. Ce principe offre une très bonne
sécurité à l’effraction, mais présente des inconvénients pour le calage du
vitrage et le réglage de l’ouvrant.

Les principes les plus répandus sont identiques à ceux des châssis fixes, c’est-
à-dire à parclose. Dans le cas d’ouvrant, la parclose intérieure présente une
très bonne résistance à l’effraction et le vitrage se positionne facilement
par l’intérieur. A noter que la parclose extérieure peut être employée avec
un bon degré de résistance à l’effraction si son clippage est doublé d’une
fixation mécanique inaccessible de l’extérieur, comme le montre le
croquis 4.

4.3. LES ELEMENTS D’ARTICULATION

Les éléments d’articulation, points sensibles vis à vis de l’effraction, doivent


être adaptés pour offrir un maximum de résistance. Dans les magasins, les
ouvrants sont articulés généralement de 2 façons :

- sur pivot :
Le système de rotation se situe alors sur les traverses haute et basse de
l’ouvrant, le plus près possible du cadre dormant. En principe ceux-ci
permettent une ouverture indifférente vers l’intérieur ou vers l’extérieur.
Il n’y a donc pas de butée mécanique périphérique faisant office de
chicane entre le cadre ouvrant et le cadre dormant, facilitant ainsi le
passage d’objets propres à l’effraction (tournevis, pied de biche ou
démonte-pneu).

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Devantures de magasins – D63

Ces types d’ouvertures n’offrent qu’une protection relative. Il existe même


des ouvrants entièrement en verre anti-effraction sans encadrement
aluminium qui ne présentent aucune protection à l’effraction. Ces
systèmes d’ouvertures peuvent cependant convenir, à condition d’être
complétés par des rideaux métalliques par exemple.

- sur paumelles :
Le système d’articulation se situe alors sur la partie verticale entre le
montant de l’ouvrant et le cadre dormant. L’ouverture ne s’opère que
dans un sens, soit intérieur, soit extérieur, et plus généralement vers
l’intérieur pour des raisons de sécurité. Dans ce cas là, il est toujours prévu
un système de profilés, intégrés ou pas, entre les cadres ouvrant et
dormant permettant à la fois d’assurer l’étanchéité, l’arrêt de l’ouverture
et la sécurité à l’effraction (difficulté pour insérer un objet entre les 2
cadres). Ce système d’articulation doit être rendu indéformable et
inaccessible de l’extérieur. De même, les paumelles seront
antidégondables, c’est à dire que le soulèvement de l’ouvrant en position
fermée (jeu entre dormant et ouvrant) ne doit pas le libérer de son
système d’articulation. Il est de plus recommandé de positionner au moins
trois paumelles sur la hauteur. Le cadre d’ouvrant et les paumelles devront
comporter des systèmes anti-pinces.

5. FERMETURES

5.1. LES DIFFERENTS TYPES DE FERMETURES

5.1.1 Les fermetures à enroulement

Le tablier s'efface du plan de la baie, généralement verticalement par


translation dans des rails de guidage. Le stockage en partie supérieure de la
baie s'effectue par enroulement autour d’un axe protégé ou non par un
coffre. Les lames sont fixées au niveau de l'axe d'enroulement et au niveau
des rails de guidage appelés coulisses. La présence de crochets anti-
tempête, permettant l'accrochage des lames dans les coulisses dans le but
d'améliorer la tenue au vent du tablier (en empêchant la sortie des
coulisses), participe de ce fait à la résistance à l'effraction. La condamnation
se fait soit par serrure et pênes, généralement au niveau de la lame finale et
en son centre (le guidage des pênes nécessite des coulisseaux), soit par lame
autobloquante, soit par blocage du moteur (moteur réversible) dans le cas
de fermetures motorisées. Il faut faire particulièrement attention à la
possibilité de shuntage des serrures électriques placées à l'extérieur, tout
comme à la présence d'un dispositif d'ouverture de secours par manivelle,
un crochet en prise directe sur le mécanisme à la hauteur de l'axe faisant
généralement saillie à l'extérieur du tambour ; il est indispensable de
doubler ces dispositifs par une serrure mécanique.

On distingue principalement :

- Les fermetures à lames auto-agrafées (acier ou aluminium, profilées ou


extrudées). Les lames aluminium extrudées ont une résistance mécanique
supérieure au modèle profilé. Les lames micro-perforées et les lames PVC

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Devantures de magasins – D63

ne présentent pas de résistance vis-à-vis de l'objectif de protection


recherché.

- Les grilles à enroulement, dont le tablier est constitué par un assemblage


de tubes ou de barres droites ou coudées, articulées entre elles par des
maillons de liaison. Une lame finale facilite le guidage du tablier dans les
rails de guidage. La grille à enroulement peut également comporter en
partie basse un ensemble de lames agrafées.

Ces fermetures devraient toujours être installées derrière la devanture d'un


magasin. Cette disposition augmente en effet considérablement la
résistance à l'effraction de l'ensemble car la pose en retrait de la fermeture
accroît les difficultés de son forcement. Cependant, cette solution est
délicate à mettre en œuvre dans des zones où les risques de vandalisme
sont élevés.

5.1.2 Les grilles extensibles

Le tablier est constitué de montants formés par deux profils généralement


en U, réunis par entretoises et croisillons formés de plats articulés entre
eux. Il se déplace par translation horizontale sur un rail de roulement au sol
(éventuellement amovible), par l'intermédiaire de galets porteurs et guidés
par un rail en partie haute. Le tablier peut être en une seule partie ou en
deux parties. Elles sont fixées par rail de guidage haut et bas et par liaison
du montant de "rive" du tablier à la baie. La condamnation s'effectue
généralement par serrure ordinaire à crochet entre les montants, avec
l'ajout vivement recommandé d'une serrure ou d'un collier serre-grille
équipé d'une serrure de bonne qualité, à défaut d'un cadenas. Pour les
mêmes raisons que celles exposées au paragraphe précédent, elles
devraient être installées derrière la devanture des magasins.

5.1.3 Rideaux à lames plates superposées

Le tablier est constitué de lames plates s'effaçant par entassement vertical


avec guidage latéral. La manœuvre s'effectue à l'aide d'un treuil à manivelle
amovible, avec transmission par arbre, par moteur électrique ou par chaîne,
le mécanisme étant enfermé dans un caisson encastré ou en applique à
l'extérieur ou à l'intérieur du local (manœuvre électrique). La fixation des
lames se fait par les rails de guidage. Il n'y a généralement pas de système
de verrouillage autre qu'un dispositif anti-retour sur la crémaillère au bas de
l'arbre de transmission, car les lames sont suffisamment lourdes pour ne pas
pouvoir être manœuvrées sans l'aide du mécanisme. La résistance à
l'effraction dépend de l'accessibilité à l'organe de manœuvre.

5.2. RESISTANCE A L’EFFRACTION DES FERMETURES

Les fermetures résistant à l’effraction font l’objet d'une certification A2P.


Celles-ci sont classées en 4 niveaux de résistance, en fonction des
performances anti-effraction obtenues lors des essais. La très grande
majorité des produits actuellement sur le marché est d’un niveau de

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Devantures de magasins – D63

résistance plutôt faible et il convient donc d’être vigilant lors du choix d’un
matériel.

On utilisera en priorité des fermetures certifiées A2P placées derrière la


devanture. Les seuls fermetures certifiées à la date d’édition de cet ouvrage
sont des volets roulants, dont la largeur est limitée à 2,5 m. Pour des
dimensions supérieures, on respectera les prescriptions données en
annexe 2.

5.3. RESISTANCE EQUIVALENTE

A ce jour, peu de produits ont démontré une résistance équivalente au


premier niveau des volets A2P. Cela ne concerne pas bien entendu la liaison
châssis/produit verrier, ni la résistance du châssis lui-même.

Lorsque pour certaines zones (dont l'architecture et la décoration


extérieures sont réglementées...), la mise en place de fermetures n'est pas
possible, la mise en place de P8 composite est une solution très
intéressante. On pourra alors demander à ce que l'ensemble menuisé vitré
soit testé selon la norme XP ENV 1630-1, et classé dans l’un des niveaux A2P
décrits au premier chapitre.

6. DISPOSITIFS ANTI-VEHICULES

Si la nature et l'implantation des risques laissent craindre des attaques


brutales à l'aide de véhicules à moteur (un véhicule pour défoncer la
devanture, un autre pour enlever la marchandise), il est souhaitable
d'installer des dispositifs empêchant l'accès des véhicules sur le trottoir si
les dispositions locales s'y prêtent (conduites d'eau, d'électricité,
autorisation administrative…).

Ce système de défense peut être constitué de poteaux en acier de forte


section ou de plots en béton armé scellés dans le sol par du béton sur une
profondeur de 400 à 500 mm. Leur hauteur devrait être de l'ordre de
700 mm au moins et leur espacement de 1,30 m au plus. Des bacs à fleurs
présentant ces caractéristiques peuvent être utilisés.

Dans des endroits où les passages sont fréquents dans la journée, les bornes
escamotables (commandées pour monter et descendre en fonction du
passage) peuvent être utilisées. Il y a très peu de données sur leur résistance
effective, mais des études et des travaux de normalisation sont en cours.

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7. INSTALLATION

Il n'existe pas de certification d'installateurs de systèmes de protection


mécanique. Cependant, certaines sociétés d'assurances ont mis en place des
agréments d'installateurs dans ce domaine et il convient de s'adresser au
représentant de la société d'assurances pour connaître la liste des
professionnels agréés.

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Devantures de magasins – D63

ANNEXE 1

Produits verriers conformes à la norme expérimentale P 78-406


après essais réalisés au CNPP

La liste ci-dessous indique les fabricants disposant de produits verriers conformes


à la norme expérimentale P 78-406 et classés P6 à P8. Chaque produit doit être
accompagné de son procès-verbal d’essais, délivré par le laboratoire du CNPP.

GE Plastics
2,rue Jean Mermoz – BP 67 – 91080 Courcouronnes
01 60 79 69 00

Favilor
6, rue d’Epinal – BP 64 – 88150 Epinal
03 29 31 91 69

Glaverbel
Chaussée de la Hulpe, 166 – B-110 Bruxelles
0032 26 74 35 03

IVB Champagne – Groupe Glaverbel


Route Arcis – ZI – 10170 Méry sur Seine
03 25 39 52 52

Macocco Ile-de-France
81, rue Joliot Curie – BP 105 – 93172 Bagnolet cedex
01 49 20 37 00

Omnium du verre
Les Armettants – 73410 Albens
04 79 54 17 89

Pilkington Glass
131, avenue Aristide Briand – 94230 Cachan
01 46 15 73 73

Saint-Gobain Vitrage
Les miroirs – 18, rue d’Alsace – 92100 Courbevoie
01 47 62 35 67

Sotraver
37, boulevard Pierre Lefaucheux – BP 10 – 72025 Le Mans
02 43 85 29 13

Sully produits spéciaux


16, route d’Isdes – BP 32 – 45600 Sully Sur Loire
02 32 37 30 00

V2S
Rue de l’Artisanat – ZI de Plaisance – 11100 Narbonne
04 68 42 47 00

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ANNEXE 2

Règles de conception et d'installation

des rideaux à lames auto-agrafées et des grilles à enroulement

Ces exigences de conception sont simplement données à titre indicatif et


ne sauraient être mises au même niveau que les exigences de performance
des volets A2P.

1. Rideaux à lames auto-agrafées

1. COULISSE
Acier ordinaire de 2,5 mm
1.1. Profil
40 mm
1.2. Profondeur
Selon solution (cf. guide)
1.3. Largeur

2. TABLIER
2.1. Lame finale 25/10è auto-agrafées
2.2. Lames intermédiaires 12/10è acier galvanisé, 10/10è acier
inox + double paroi acier
2.3. Jeu en fond de coulisse 5 mm

3. ORGANES DE CONDAMNATION
3.1. Fixations Non accessible de l'extérieur
3.2. Effort d'arrachement 1000 daN
3.3. Résistance à une attaque particulière Marteau et pointerolle
3.4. Serrure
- nombre minimal de clés 1000
- nombre minimal de clés "truquées" 500
- résistance au crochetage t = 5 mn
- résistance à la rotation du canon t = 5 mn
- résistance à l'enfoncement du canon 10 coups
(protection ou dépassement (5 mm) Oui
- capotage du coffre de la serrure
3.5. Pêne Course 15 ou 20 mm
- engagement minimal dans les gâches 10 mn
(tous jeux rattrapés)
- section B X h 6 X 60 mm à 14 X 35 mm
- capotage Continu

4. LIAISON COULISSE - GROS ŒUVRE Encastrée ou en feuillure intérieure


4.1. Pose Oui
4.2. Ancrage en pied Oui
4.3. Fixation en partie haute Pas d'affaiblissement par fraisures
4.4. Fixations intermédiaires (en l'absence
de raidisseur

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2. Grilles à enroulement

1. COULISSE
1.1. Profil Acier ordinaire de 2,5 mm
1.2. Profondeur 40 mm
1.3. Largeur Compatible avec jeu nécessaire

2. TABLIER
2.1. Lame finale 25/10è
2.2. Agrafes Soudées
2.3. Jeu en fond de coulisse 5 mm
2.4. Accrochage de la grille Non accessible de l'extérieur, non démontable

3. ORGANES DE CONDAMNATION
3.1. Fixation Non accessible de l'extérieur, non démontable
3.2. Effort d'arrachement 1000 daN
3.3. Serrure
- nombre minimal de clés 500
distribués 50
- nombre minimal de clés
"truquées"
- résistance à la rotation du canon t = 5 mm
- capotage du coffre de la serrure -
3.4. Pêne Course 15 ou 20 mm
- engagement minimal dans les 10 mm
gâches (tous jeux rattrapés)
- section B X h 6 X 60 à 14 X 35 mm
- capotage Discontinu

4. LIAISON COULISSE - GROS ŒUVRE


4.1. Pose En feuillure intérieure ou assimilée
4.2. Ancrage en pied Oui
4.3. Ancrage en partie haute Oui
4.4. Fixation intermédiaire (en l'absence Pas d'affaiblissement par fraisures
de raidisseur)

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ANNEXE 3
Bibliographie

Norme XP P 78-406
« Vitrerie – Miroiterie – Classification et méthodes d’essais des vitrages destinés
aux usages de sécurité dans le bâtiment au regard de l’effraction et du
vandalisme. »

Norme XP ENV 1630


« Fenêtres, portes, fermetures – Résistance à l’effraction – Méthode d’essai
pour la détermination de la résistance aux tentatives manuelles d’effraction. »

Norme XP ENV 1627


« Fenêtres, portes, fermetures – Résistance à l’effraction – Prescriptions et
classification. »

Norme NF P 78-303
« Verre feuilleté pour vitrage de bâtiment. »

Norme NF P 78-304
« Verre trempé pour vitrage de bâtiment. »

DTU 37.1 / NF P 24-203


« Travaux de bâtiments – Miroiteries métalliques. »

DTU 36.1 / NF P 23-201


« Menuiseries en bois. »

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